[Archivé] En attendant elle regardait les feuilles tomber. [Libre]

Natalia travaillait toujours dans ce petit café sur Albus. Mais depuis la rentrée scolaire elle avait négocier d'arriver une heure plus tôt et de partir une heure plus tôt pour arriver tout pile à l'heure pour récupérer son petit ange.

Aujourd'hui ses patrons étaient arrivés en avance. Elle les embrassa sur le front avant de partir chercher sa fille. Au fil des mois elle avait tissé un lien important avec ces gens qui la traitaient comme leur propre fille. Ils étaient les parents qu'elle n'avait pas eu la chance d'avoir.  Ils étaient devenu papy et mamie chocolat chaud de cléobule pour Noïa

Elle était enfin devant l'école de la petite rouquine. Elle avait une bonne demi heure d'avance alors elle s'était assise sur un banc entre deux grands arbres juste en face du portail de l'école. Le vent soufflait dans ses longs cheveux roux elle resserra le long mentaux vert qu'elle avait sur elle. Une feuille venait de lui tomber sur les genoux. elle la dégagea d'un coup de main.

Elle n'avait rien à faire alors en attendant la sonnerie d'école elle regardait les feuilles tomber.

Perdue dans ses pensée elle n'avait pas entendu arriver la personne qui s'était assise à côté d'elle.

Carhaddîn, le troubadour oublié, venait de s'asseoir à côté de la jeune fille, un air bienveillant au visage, maniant l'oud (instrument persan) d'une façon douce et remarquable entre mille, son habit d'orient embrassant le vent, son voile blanc faisant apparaître ses yeux noirs fermés se concentrant sur son instrument. Après environ 1 quart d'heure, le mystérieux troubadour demande à la jeune fille, d'une manière bienveillante :

Assalamu Alaykoum jeune fille, que les dieux du monde oublié vous bénissent. Puis-je, sans être indiscret, vous demander le fait qui vous amène ici, regardant les feuilles tomber sur l'herbe fraîche. Pourquoi donc laisser vos beaux cheveux couleur automne embrasser le vent en attendant... Quoi ? Je ne le sais point. Voudrez-vous bien me dire ? Ou bien voulez-vous que je vous conte quelque chose, un conte oublié du quotidien. Je dois avouer que votre supposée réponse m'intéresse fortement !

Carhaddîn ferme les yeux d'une manière joyeuse et semble attendre la réponse de la jeune fille.

Des notes de musique firent sortir Natalia doucement de sa rêverie elle se tourna dans la direction de la douce musique et fit un sursaut en voyant l'homme enturbanné près d'elle elle ne s'était pas rendu compte de son approche ni même de sa proximité. Une fois son rythme cardiaque calmé elle lui sourit comme pour le saluer le remercier et l'encourager à continuer de jouer.

C'était agréable d'entendre un peu de musique autre que des piaillement de kiwis. L'aniformus laissait ses doigts danser la mesure sur sa cuisse avant d'applaudir quand l'homme eu fini de jouer.

"Assalamu Alaykoum jeune fille, que les dieux du monde oublié vous bénissent. Puis-je, sans être indiscret, vous demander le fait qui vous amène ici, regardant les feuilles tomber sur l'herbe fraîche. Pourquoi donc laisser vos beaux cheveux couleur automne embrasser le vent en attendant... Quoi ? Je ne le sais point. Voudrez-vous bien me dire ? Ou bien voulez-vous que je vous conte quelque chose, un conte oublié du quotidien. Je dois avouer que votre supposée réponse m'intéresse fortement !"

Elle n'avait pas compris les premiers mots les autres s'étaient enchainés de façon à ce qu'elle ne puiss pas répondre aux questions qui étaient un peu trop nombreuses à son gout mais l'homme n'avait pas l'air mal veillant et son morceau de musique avait plu à la jeune mère.

"J'attends ma fille elle est dans l'école juste là bas..."

Elle avait répondu en souriant d'une voix douce et calme. Elle continua sur la même lancée

"Peut être que vous pourriez rejouer un morceau en attendant ma fille qui adore les histoire je suis sûre qu'elle sera ravie d'écouter vos contes oubliés"

Carhaddîn regarda la jeune fille avec une grande bienveillance et un certain enthousiasme. Il se mit alors à réfléchir... Quelle chanson pourrait correspondre à la jeune maman ? Une chanson de mariage ? Peut-être une tragé.... Oh mais c'est bien sûr ! Sortant son violon arabique aux milles arabesques de sa besaçe, sa longue tenue se mit à violemment fuir devant les yeux de Nathalia afin de suivre leur porteur, le pied sur un petit rocher près de l'arbre devant lequel la jeune fille attendait...

N'oubliez pas, jeune fille, de croire au bonheur !

A ces mots, le troubadour posa son violon sur son genoux, et se mit à chanter sur une note de ballade médiévale, lentement, sans toucher à son instrument.

Qui veut ouïr chanson
Chansonnette nouvelle
Chante rossignolet
Qui veut ouïr chanson
Chansonnette nouvelle

C'est un jeune garçon
Et une demoiselle
Chante rossignolet

On fait l'amour sept ans
Sept ans sans rien en dire
Chante rossignolet
Mais au bout de sept ans
Le galant se marie

Au jardin de sa mère
Y a un buisson d'orties
Chante rossignolet
En a fait un bouquet
Pour porter à sa mie

Quand ce dernier vers fut habilement chanté, le troubadour oublié se mit à manier son archer dans un mouvement saccadé, et chanter pareillement les vers suivants. Sans se rendre compte que 5 ou 6 personnes étaient arrivés entre-temps.  

Je suis venue vous inviter
Pour venir demain à mes noces

La belle si vous y venez
Mettez la plus belle de vos robes

La belle n'y a pas manqué
S'est fait faire trois robes

La première de satin blanc
L'autre de satin rouge

La troisième d'or et d'argent
Pour montrer qu'elle est noble

Du plus loin qu'on l'aperçoit
Voici la mariée

Je ne suis pas la mariée
Je suis la délaissée

Sitôt que la belle est entrée
La prend par sa main blanche

Je suis venu vous demander
Un petit tour de danse

Au premier tour qu'elle fait
La belle tombe morte
Chante rossignolet

Il a pris son couteau
Se le plante dans les côtes
Chante rossignolet

Sur la tombe du garçon
On planta une épine
Chante rossignolet
Sur la tombe de la fille
On planta une olive

L'épine crut si haut
Qu'elle embrassa l'olive
Chante rossignolet
On en tira du bois
Pour en faire des navires

Les gens s'en vont disant
Mon Dieu les tristes noces
Chante rossignolet


La nuit était tombée rapidement. On ne l'avait pas remarqué, tant l'émotion dégagée par le chanteur aux millions de traditions assimilée était grande. Certains pleurent, d'autres se tiennent la tête de stupeur. Le grand troubadour semble, lui, satisfait, et regarde dans la direction de la jeune fille aux cheveux couleur érable.

Natalia n'avait pas encore décidé si  elle appréciait ou pas cet homme. Il ne lui paraissait pas mauvais, ni même agressif, mais ça façon, de donner des leçons toutes les deux phrases l'agaçait pas mal, bien qu'il soit un chanteur incroyable.  Si incroyable  que la jeune mère n'avait pas vu les minutes défiler et s'était rendu compte en apercevant les enfant dans la foule qui s'était formé qu'elle devait aller chercher sa fille elle se faufila dans la foule en direction de l'école.

Elle était heureuse d'avoir retrouver son enfant elle lui demanda si elle voulait voir un joli chanteur.  Noïa  sauta au cou de sa mère en lui disanat qu'elle adddooooooooooooooooooooooooooore les chansons. Elles retournèrent au près de l'homme enturbanné qui entamait le dernier couplet de sa chanson. Les gens qui avait assisté à la totalité du numéro avaient tout un tas de réaction que Natalia jugea disproportionnées.  Mais la mélodie revint à ses oreille et réveilla quelques émotions en elle qu'elle pensait enfouies. N'accordant toujours pas sa confiance eu chanteur elle ne montra rien de son chamboulement émotionnel.

Elle s'avança vers lui afin de lui présenter Noïa.

"Je vous présente ma fille elle est la raison de mon attente ici"

Elle esquissa un sourire et fit un geste vers Noïa afin d'inciter celle ci à se présenter elle même. La petite fille rousse s'avança alors avec ces deux nattes tombant sur ses épaule couverte d'une jolie veste en laine blanche qui recouvrait une salopette en velours bleu nuit.

"bonjour.... Monsieur.... Je m'appelle Noïa."

Elle était timide et avait plus ou moins articulé sa phrase en tendant la main vers le troubadour.

( en septembre la nuit n'est pas sensé tombé à 17h du coup penses tu qu'il serait possible de dire que le soleil commençait à se coucher plutôt que la nuit tombée ? )