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L'Arbre-Monde
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Elysionien.ne
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Ewann Valbuter, chef des Phabiens Empty Ewann Valbuter, chef des Phabiens

Mer 8 Juin 2022 - 16:57


Ewann Valbuter


Ewann Valbuter, chef des Phabiens 702f
Ewann Valbuter, chef des Phabiens 702f


Date de naissance: 16 Zabulonien 2747

Lieu de naissance: Citadelle Phabienne du désert Phobos, Rhadamanthe

Lieu de vie: Citadelle Phabienne du désert Phobos, Rhadamanthe

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE


Situation et particularités

Race: Phabien

Métier: Chef des Phabiens, chef des armées et groupes de combat, protecteur de son peuple.

Spécialité: //

Pouvoir et dons: Ewann a une maîtrise parfaite des armes, de toutes les armes. De plus, il se bat extrêmement bien, devenant par là imbattable. Ceci dit, il n’a absolument aucun pouvoir magique, devenant malade lorsqu’il tente d’en utiliser.

Apparence physique:
Ewann est un bel homme, dans la fleur de l’âge. Il a passé quarante ans, et commence peu à peu à montrer des marques d’âge. Il faut avouer que sa vie n’a jamais été de tout repos. Si un jour vous le croisez, vous vous retrouverez nez à nez (ou nez à torse pour certains) avec un homme grand et athlétique, au corps asséché par les muscles, le travail et l’exercice. Il parait étonnament svelte: il travaille ses muscles de manière à rester élancé, et ne pas paraître imposant. Ca le rend plus étonnant, et lui donne sur ses adversaires l’avantage de la surprise, dit-il. Il a suffisamment entraîné son corps pour porter des poids extrêments lourds, être d’une agilité à toute épreuve, être souple, rapide, et précis, tout en ayant une endurance supérieure à tout autre Phabien. A cela, il faut ajouter qu’il manie toute arme avec une aisance surprenante, tout en pouvant battre presque tout adversaire à mains nues. Evidemment, il est silencieux dans ses déplacements. Tout cela fait de lui un combattant redoutable.
C’est peut-être d’ailleurs de cette force, de ce travail qu’il tire son aura. Ewann est un homme que l’on n’a pas réellement envie de contrarier. Sur ce corps rompu au combat, se trouve une tête dotée d’un visage assez longiligne, aux joues plutôt creuses, souvent rasées de près, parfois rongées par une légère barbe, du même brun légèrement grisonnant que ses cheveux coupés très courts. Tout son visage parait dur, et fermé comme taillé à la serpe; son nez est fin, ses pommettes marquées, son front très droit comporte quelques rides en travers.  Sa bouche est assez fine, dotée d’une légère cicatrice sur un côté, souvenir lointain parmi beaucoup d’autres -son corps est très marqué- d’une ancienne bataille. S’il y a bien des rides qu’Ewann ne risque pas d’avoir dans l'immédiat, ce sont celles liées au sourire: il est rare qu’il en lâche un, et encore moins un grand sourire éclatant qui dévoilerait ses dents. Ewann est un homme au visage fermé, parfois un peu effrayant. Ses yeux gris foncés, métallisés, sont souvent sérieux et graves, mais étonnamment brillants.  Il paraissent tout voir, et vous transpercer. Ewann a une capacité à fixer les choses et les gens qui peut parfois être dérangeante pour son interlocuteur, peu habitué à un regard d’une telle intensité.
Il faut ajouter à tous ces éléments le charisme naturel d’Ewann, hérité de son père très certainement. Il en résulte une sorte d’aura, qui a tendance à tenir les gêneurs à distance et à ne pas vraiment donner envie d’aller en découdre avec lui.  



Son histoire

Ewann est un pur Phabien. Il est le fils du chef des Phabiens, et de sa compagne d’alors. De sa petite enfance, il ne garde que peu de souvenirs. En réalité, il n’a pas de souvenirs d'enfance. Il a des souvenirs de lui, enfant, mais pas de souvenirs d’enfance. Dès tout petit, il a été formé à prendre la suite de son père.
Son père est un grand chef Phabien, l’un des plus grands. Il n’y a pas d’hérédité du pouvoir chez les Phabiens, à la mort, ou à la destitution du chef, un nouveau chef est toujours choisi. C’est pour son courage, son honneur, sa droiture, ses hauts faits qu’il est désigné. Son père fut choisi pour tous ces critères, et a toujours voulu que son fils perpétue son nom. C’est pour cela, que, dès son plus jeune âge, Ewann a été un adulte. Tout jeu fut là pour qu’il apprenne. Il a donc commencé à manier des bâtons avant de savoir marcher, et dès ses premiers pas, il dut travailler sa démarche, afin de se rendre plus silencieux. Il eut en plus de cela très tôt des cours particuliers dans de nombreuses disciplines. Il participa également très tôt aux conseils de son père, assistant donc à la vie politique de la Citadelle.  Inutile donc de préciser que ce ne fut pas un enfant comme les autres, joyeux et entouré d’amis de son âge.
Dans son enfance, on peut aussi noter un très grand manque d’amour. Il n’a jamais su qui était sa mère, puisque dès sa naissance il lui a été arraché pour devenir chef, et son père ne lui a jamais témoigné beaucoup d’affection. Non pas qu’il ne l’aimait pas, mais c’était un homme très pris par son rôle, et surtout, peu habitué à montrer ses sentiments. Ainsi, Ewann grandit sans apprendre à s’exprimer sur ce qui lui tenait à coeur, et avec une admiration immense pour son père, qu’il voyait comme un modèle, un exemple à suivre, comme tous les Phabiens.
C’est donc ainsi qu’à l’adolescence, Ewann savait manier les armes des Phabiens, et battre un adversaire à mains nues. Il savait l’Histoire, et les langues, les coutumes, les rites, tout ce qui faisait des Phabiens des Phabiens. Il savait, les yeux fermés, reconnaître un ennemi ou se localiser dans un espace; il était capable de calculer un angle en quelques secondes, courait plus vite et plus longtemps que tout autre. Il était un chef de guerre parfait, un exemple pour tous, mais il était enfermé et mourrait d’envie de découvrir le monde. En 2763, il partit sur les routes et trois années durant, il sillonna les routes. Il vit des femmes et des hommes se faire massacrer, se faire battre, se battre, se disputer, jouer, s’aimer, rire. Il vit des enfants mourir de faim et des bandits détrousser leurs parents des quelques piécettes qu’il leur restait. Lorsqu’il revint, en 2766, il avait changé. Ce départ avait terminé sa formation, il ne réagissait plus pareil. Il avait appris à se taire et à réfléchir. Il avait vu le monde d’une façon si crue qu’il y avait laissé un bout de lui.
A cet instant là, il avait mené ses premières batailles, puis peu à peu progressé en grade, entrant au conseil de guerre. C’est un jour de 2767, en voyant son père blème et en entrant dans une salle du conseil où tout le monde hurlait qu’il comprit que quelque chose n’allait pas. Il connaissait, évidemment, la dureté de leurs lois quant aux métissages et leur conflit générationnel avec les Alfs. Il connaissait l’histoire de ce Phabien amoureux d’une Alf, et de leur bannissement. Il ignorait, cependant, que ce couple n’avait pas respecté les conditions de leur exil et eu des enfants. Il ignorait surtout qu l'homme était l’un des amis les plus proches de son père, à qui cette décision avait énormément coûté. Il s’en voulait, depuis des années, de n'avoir pas accepté les choix de son ami, de n'avoir pas eu le courage de changer leurs lois, leurs coutumes qui parfois ne faisaient plus sens. En comprenant cela, Ewann se sentit ulcéré: comment ? Remettre en cause tout leur mode de vie, pour une … amitié ? Lui n’avait pas d’amis ! Il n'avait jamais eu ce luxe, ce loisir, et il s’en portait très bien, jamais il n'aurait eu le culot d’imaginer changer les règles pour quelqu’un ! Mais les choses avaient changé, comprit-il: tout le monde était mort. Les Alfs avaient, eux aussi, appris que le pacte avait été brisé et avaient décidé d’éliminer ceux qui avaient osé souiller leur sang. Et ceci ravivait la haine.
Alors gradé, il mena de nombreuses batailles. Certaines furent gagnées, d’autres perdues. Il a contribué à la gloire des Phabiens, à la réputation de son peuple. Instructeur, il apprit de nombreuses choses à de jeunes soldats. C’est lors de son premier jour comme chef des armées suite à une très belle victoire qu’il fut heurté par un jeune garçon très brun aux yeux verts. Celui-ci le clamait: il souhaitait voir son père, à la Citadelle. Après lui avoir ri au nez, Ewann avait fini, devant son insistance, par le ramener ligoté, saucissonné, devant son père. Celui-ci avait eu un éclat à part dans le regard, et chassé tous les occupants de la pièce. Ewann fut le seul autorisé à rester, et c’est ce jour-là qu'il rencontra celle qui deviendrait Séléné Saralondë. Unique survivante du massacre de la famille de l’ami de son père, elle avait, grâce à une lettre de celui-ci, trouvé son chemin jusque là. Ignorant les protestations de son fils, le chef des phabeins décida d’intégrer la jeune fille, d’alors onze ans, dans la Citadelle. Personne, sauf eux, ne savaient qui elle était, et personne ne devait le savoir. Ewann en avait désormais la responsabilité. Elle devait pouvoir survivre, sans toujours se cacher.
D’abord réticent, le jeune homme lui apprit peu à peu tout ce qu’il savait.  Elle se révéla être une meilleure élève que la plupart des élèves qu’il eut jusqu’alors. Ewann sentit se développer en lui d’autres sentiments, plus forts que ceux qu’il n’avait jamais ressentis. Il comprit alors que cette fille, il la voyait comme une sœur, une toute petite sœur à protéger. Il faisait attention à elle, tout en la traitant comme un homme, et surtout une égale. Le secret ne devait surtout pas être éventé. Ce fut un enjeu et un jeu. Puis, il dut rejoindre le Sud pour régler quelques problèmes. Lorsqu’il revint, elle était partie. Il apprit alors qu’une attaque avait eu lieu, une attaque elfique, dans le but de la retrouver et de la tuer. La tuer …
Ewann comprit alors les enjeux de la vie de la jeune fille. Et il partit l’aider. Tout au long de son périple pour la retrouver, il rêva d’elle, et parfois se réveilla en sueur, l’imagina morte. Il se trouvait ridicule, il se trouva pathétique lorsqu’il crut enfin comprendre la nature de ses sentiments. Elle avait dix ans de moins que lui. Comment pourrait-elle l’aimer ? Il décida de ne jamais lui en parler, et de faire disparaître ces sentiments. Elle avait besoin de lui, vite: enfermée dans une prison, il parvint à la libérer, la ramena à la Citadelle, la soigna. Il continua à la former, aux moment où elle restait à la Citadelle (car elle partait souvent, seule, et toujours il priait pour qu’elle reveienne) et un jour, elle lui parla de son plan. Elle avait besoin de son soutien, de ses soldats, de son armée, de sa présence tout simplement. Elle n’était pas seule, non, elle était même bien entourée. Elle voulait prendre le palais d’Eaque lors du congrès de la Paix de 2772. Il l’aida. Ils réussirent, et c’est pour lui sa plus grande victoire.
Après cela, elle repartit. Elle partit vivre sa vie, et lui continua à vivre la sienne. Chef de guerre de plus en plus performant, il se sentait cependant toujours assez inutile: il n’y eut aucune bataille, aucun conflit des années durant, puisque le Sommet de la Paix avait servi à unifier, à lisser les conflits. Cependant, la guerre de 2779 était venue pimenter de nouveau la vie des Phabiens (il s’était d’ailleurs disputé avec Séléné à cette occasion, mais sans conséquences) avant un retour au calme. Certains membres de sa cité avaient également participé à l’Expédition à Crannsliabh de 2782-2783 et lui en rapportèrent des nouvelles aussi étranges qu’inquiétantes qui assurèrent sa détermination à surveiller ce territoire. Pourtant, tout prit un angle différent lorsque l’Ombre fut officiellement de retour. Ewann sentait son continent tiraillé, et voyait arriver ordonnances sur ordonnances. Rapidement, il considéra que si ce qu'Alexa la Main du Peuple et Chef de Rhadamanthe exigeait ne lui semblait pas juste, il ne l’exécuterait pas, ce vers quoi son père abonda. Ce fut malheureusement sa dernière décision en tant que chef. Malade depuis des années, affaibli, il ne se sentait plus capable d’assurer une direction aux Phabiens, et il préféra abdiquer.
La prise de pouvoir d’Ewann ne fut qu’une formalité. Formé à ce rôle depuis sa plus tendre enfance, il écarta tous les concurrents potentiels (très peu se présentèrent d’ailleurs) d’un revers de la main.Il avait fait son choix depuis longtemps: il régnerait dans la droite lignée de son père, en tentant d’apporter un peu de modernité dans leurs règles ancestrales si elles paraissaient trop archaïques. Son refus de se rallier à l’Ombre en plus de tout cela, en fit, et ce dès l’asssinat le 15 Nephtalien 2787 d’Alexa par Ulrik, le Réprouvé qui prit alors le pouvoir sur Rhadamanthe, un des meneurs de la résistance au sein même du continent qui semblait être devenu territoire de l’Ombre. Aucun membre de la cité du désert n’ayant accepté de se plier aux directives de l’Ombre et aucun non plus n'ayant fui, ils furent très vite le plus gros bastion de résistance du continent. Ewann entrevit alors l’importance des relations internationales, et bénit plusieurs fois son lien avec Séléné, alors ministre Eaquienne. Celle-ci lui apporta son soutien plusieurs fois, alors qu’il tentait de coordonner les poches de la résistance à l’Ombre.
Le 11 Josephien 2787, comme tous les Elysionniens, il vit sa réalité basculer alors que la Bataille Finale se déclenchait. téléporté comme des milliers d’autres Rhadamantiens au cœur des Plaines, à l’épicentre du chaos, il défendit sa vie et son peuple comme il se devait. Il vit mourir devant lui son père, et nombre de ses amis, mais ressortit vivant de cette bataille, qui le marqua à jamais par sa sauvagerie, bien plus grande que tout ce qu'il avait pu voir jusque là.
Retourner à une vie plus normale, fut, comme pour beaucoup, très difficile. La guerre avait laissé des traces profondes dans les esprits, mais avait aussi décimé le peuple et détruit beaucoup de villes. La Citadelle avait été peu touchée par les destructions mais le nombre de ses membres avait sensiblement réduit … et son nombre d’aveugle avait drastiquement augmenté. Il fallut développer de nouvelles techniques de combat, mais aussi comprendre ce qui se passait.
Sur un plan personnel, Ewann avait vu resurgir des sentiments forts pour Séléné, aux côtés de qui il avait beaucoup travaillé et combattu sur les mois passés. Il savait qu’elle ceherchait à partir du gouvernemnet Eaquien, et à entamer uen nouvelle page de son histoire, aussi, il lui proposa de devenir sa femme, le rejoignant ainsi à la tête des Phabiens, incarnant le renouveau de leur peuple. Lorsqu’elle déclina sa proposition, il ne dit rien de son coeur brisé, et la laissa partir dans une autre direction.
Depuis, il fait face aux défis que concocte chaque jour la fonction de chef des Phabiens.




Son caractère

Ewann est un homme souvent qualifié de responsable, méthodique et organisé. Grand stratège, il est très fort aux échecs, et pour organiser un champ de bataille. Il n’a pas de goût particulier pour la bataille, mais un sens de l’honneur, comme tous ceux de sa race, immense. La tête sur les épaules, il n’a pas besoin de longtemps pour se décider face à une décision importante. Excellent chef, fidèle à ses convictions, à l’écoute, il est sévère mais juste. Pourtant, dès que cela concerne ses sentiments, Ewann est très vite désorienté. Secret, muet aussi –déjà qu’il est plutôt taciturne …- il se renferme totalement. Ce n’est pas un homme qui extériorise du tout.
Pourtant, contrairement à ce qu’on pourrait croire au premier abord, c’est un homme doux, sensible, intelligent –très intelligent même- et cultivé. Il peut même se montrer bavard si on sait l’apprivoiser. Ouvert, curieux, il a une appétence particulière pour les jeux de logique et de stratégie comme les échecs, la lecture, et les voyages. Profondément attaché à son peuple, sa terre, ses racines, sa Citadelle, il n’a jamais envisagé de ne pas succéder à son père, qui lui manque. Il n’a aucun goût pour la violence, aucune aménité pour les tueurs. Il se bat parce qu’il le doit, pas car il aime ça. Pour son peuple, il est prêt à toutes les décisions.
Il a tendance à se préoccuper de lui, ce qui le rendrait heureux, en dernier.


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