[Terminé] Je suis là. Il est temps de retourner s'amuser! [Libre]

Après quinze ans d'errance sur les terres désolées de la dévastation, Eve se décide à revisiter le monde. Il était devenu si ennuyeux et décevant qu'elle avait préféré ce reclure près de celui qu'elle appelait père des ténèbres.
Elle avait vécu les quinze dernières années seul dans cet endroit. Pour elle, se nourrir c'est comme boire de l'alcool. Une recharge de temps en temps et c'est repartis pour glandouiller.
Elle avait faim et voulait se remettre en quête de deux choses qu'elle voulait retrouver à tout prix.
Elle erra sans but précis imaginant le monde ressembler à cet endroit. Une zone vide et désolée. Quand l'ombre domineras le monde, elle garderas une ferme ou elle cultiveras les mortels pour son bon plaisir.
Elle s'assit sur un rocher quand elle aperçut une silhouette au loin.

- Serait-ce... De la nourriture ?

Les terres de la Dévastation. Collines noires, ombres tourmentées. Un paysage parfait pour la folie. Parfait pour un Réprouvé. Ou peut-être devrais-je dire pour deux Réprouvés, vu cette silhouette assise sur un rocher. Réprouvée.

Je le sentais.

Cela faisait longtemps...Eve.

Je ne savais que penser. Je n'avais jamais vraiment entretenu de sentiments particuliers, mis à part un plaisir évident quand je rendais fou les Hommes. Après des années de tortures de préférence. Je détestais la plupart des autres Réprouvés simplement parce qu'ils en étaient. Une haine cordiale et réciproque entre nous tous, ou presque. Peut-être devrais-je être jaloux ou furieux qu'elle n'ait pas été emprisonnée avec nous ? Mais non. Je ne ressens rien, ou en tout cas, rien de négatif, ce qui est extrêmement étrange. Peut-être que j'... comment disent les autres déjà ? Que j'...aime ? Son goût pour le meurtre et l'ombre ? Peut-être...

C'était Schneil ! Elle était si heureuse de retrouver un de ses frère ! Elle bondit de sa roche et atterrit devant Scneil. Elle l'enlaça, déposa un bisous sur sa joue et lui mordit le cou pour boire une lichette de son sang. Elle recula de trois pas et commença à l'assaillir de question.

- Schneil, je suis trop contente de te voir. Ton sang est toujours aussi bon, le meilleur de toute notre fratrie. Je t'ai manquée , Tu sais ou sont les autres ? On vas tuer des gens ? j'ai pas massacré de villages depuis vingt ans.

Elle ressauta dans ses bras et rebuts une lichette du sang qui coulait.

- Oooooh Schneeeeeil ! Je suis si contente de te revoir toi en premier !

Elle resta les bras fixés autour de lui.

La Eve en question se jeta sur moi et me mordit le cou. Stoïque. j'endurais le mini-assaut.

- Schneil, je suis trop contente de te voir. Ton sang est toujours aussi bon, le meilleur de toute notre fratrie. Je t'ai manquée , Tu sais ou sont les autres ? On vas tuer des gens ? j'ai pas massacré de villages depuis vingt ans.

Avant même que je puisse aligner une réponse convenable, elle se remit de nouveau contre moi, à boire mon sang qui s'écoulait lentement de ma plaie à la gorge. J'esquissais un mince plissement de lèvres qui équivalait à un sourire. Mon sang était bon, hein... J'espère qu'elle n'en boira pas trop. Ca serait bête que je fasse une anémie et qu'elle doive me faire une transfusion, non ?

- Oooooh Schneeeeeil ! Je suis si contente de te revoir toi en premier !

Tiens, curieux. Craignait elle de voir un autre arriver ?

Moi aussi, je suis ... assez heureux de te voir. Les autres dorment encore, mais je ne me suis réveillé que le deuxième. Ulrik est sorti avant moi. Je l'ai aperçu, cet idiot de vieillard est toujours aussi occupé avec les jeunes filles. Tsssst. Quant à ton idée de massacrer des villages... Je souris un peu plus. On y va quand tu veux, juste tout les deux.

Moi aussi, je suis ... assez heureux de te voir. Les autres dorment encore, mais je ne me suis réveillé que le deuxième. Ulrik est sorti avant moi. Je l'ai aperçu, cet idiot de vieillard est toujours aussi occupé avec les jeunes filles. Tsssst. Quant à ton idée de massacrer des villages... On y va quand tu veux.

Il avait raison ce Schneil tiens. J'étais vraiment idiot d'etre occupé ainsi par les jeunes filles innocentes. Voila où ça m'avait mené. J'avais trouvé une fille merveilleuse, qui m'avait presque complètement changé. Une fille au nom d'Eden qui m'a fait croire qu'elle m'aimé, mais lorsque j'avais le dos tourné pour retrouver ma puissance et lui offrir tout ce qu'elle voulait, la puissance, le confort, la richesse, la gloire, etc etc... Elle me trompée avec un autre, un certain Daël qu'elle avait rencontré au bal. Je l'ai surprise dans ses bras dans notre... SON appartement. Cette vision a anéantit ce qui resté de bon en Ulrik. Peut etre qu'un jour la plaie sera refermée, mais pour le moment, elle était grande ouverte et toute la fureur, toute la colère, tout le meurtre qui avait sommeillé au plus profond de moi sortait comme un fleuve en cru, rien pour l'instant ne pouvait l’apaiser.

Et pourtant, j'étais le plus puissant des réprouvés, bientot supérieur a l'Ombre, j'avais tout pour moi, la richesse et la puissance, je pouvais avoir toutes les femmes que je voulais, et je les avaient. Je les avaient toutes, elles avaient souffert de ma colère. Je les ai violées, brutalisées. Elles étaient devenues mes esclaves. Elles ne pouvaient sortir de mon manoir dans mon clan. elles étaient a ma merci, je pouvais faire ce que je voulais d'elles, et je le faisais de tout mon soul. Mes ça n'apaisé en rien ma souffrance. Je ne pouvait oublier l'affront qu'on ma fait. Les femmes sont traitres, dangereuses et poignardes dans le dos. J'avais appris beaucoup. Et ça ma réveillé. Les femmes sont juste des esclaves a nos ordres, aux ordres des plus puissants. Seules les réprouvées étaient nos égales a nous autres réprouvés. Elles ont aussi tous les pouvoirs, nous sommes les maitres! Et on va leur montrer a ces etres inférieurs.

J'avais tout, je pouvais rester dans mon clan et oublier, mais j'étais revenu sur la terre de la dévastation. J'étais venu chercher réconfort auprès des autres et de la folie familière. J'avais d'ailleurs senti 2 auras connues. Je m'étais approché d'elles. Il y avait Schneil et Eve 2 de mes frères et soeurs. Mes égaux... Enfin... Quasiment mes égaux. J'avais surpris leur conversation. Il parlé d'un village a détruire, j'en avait un, un beau, un grand, une ville. Une belle petite ville tranquille de Minos, une ville du nom d'Albus. Pourquoi anéantir de pauvres villages inutiles? Autant s'échauffer en grand. Je m'approchais de mes compères.

-"Ca fait plaisir de te revoir mon frère. Et toi aussi ma soeur. Tu as raison mon frère de dire que je suis un idiot. Mais le vrai Ulrik est de retour. J'ai entendu dire que vous vouliez massacrer un village? Pourquoi aps commencer directement en grand, de déverser la terreur sur ce monde idiot, d'apporter souffrance et désolation? De montrer au monde que leurs maitres sont de retours? Qu'ils apprennent a nous craindrent et a nous vénérer? Pour ça, mieux vaut commencer par une ville, et j'en ai une belle a détruire joyeusement. Qu'en dites vous? Vous etes avec moi?"

Eve resta vissée dans les bras de Schneil. Elle se mordit la langue et lécha la plaie. Elle se referma immédiatement.

- Ulrik, voilà une surprise.

Elle relâcha schneil et sauta sur Ulrik. Elle mordit franco et avala une grosse gorgée de sang...

- Je vois que comme le bon vin ton sang est devenu délicieux avec l'âge... Mais sur ce point Schneil te bat.

Elle le serra fort car il lui avait manqué aussi, quand elle était devenue réprouvée, elle avait éprouvé de tendres sentiments pour Ulrik, malheureusement, étant un coureur de jupons, il avait naturellement fait la cours à Eve. Mais son coeur eut cessé de battre à son initiation, puis Ulrik était déjà sur une autre fille.

- Aaah le passé. Il finit toujours par nous rattraper n'est-ce pas.

Elle lécha la plaie d'Ulrik qui se refera dans l'instant. Puis elle se mise entre les deux.

- Faire un massacre à Albus ? Non c'est si ennuyeux. Les Minosiens seraient déjà tous morts ou en fuite... Je pensais aller sur Eaque pour annoncer notre retour.

Eve avait toujours été très manipulatrice. Mais Schneil y était totalement insensible c'est pour ça qu'elle le préférait entre tous.

- Avant de saccager les capitales, notre père de terreur doit revenir. Je pense que Schneil seras d'accords avec moi sur ce point. Puis... Je sais où retrouver une autre sœur. Il suffit seulement qu'on la retrouve. Je sais avec qui elle est. J'ai créé la perfection pendant que vous n'étiez pas là. En réprouvé, il seras plus fort et plus démoniaque que moi oh oui.

Elle ressauta dans les bras de Schneil et cacha son visage dans son cou. Et sortis ses ailes de chauves souris ce qui fit un cocon insonore autours de leurs tête. Elle lui souffla

- On feras un carnage en duo plus tard Schneil, voyons ce que le vieux peux nous offrir avant, j'ai envie de spectacle pas toi ? De toutes façon je te laisses choisir.

Elle attendit qu'il lui réponde et rouvrit ses ailes.

Ulrik sortit de nulle part et nous servit tout un monologue. J'avais surtout envie d'envoyer ce vieux sur les roses... Je le voyais venir avec ses gros sabots, il se croyait plus puissant que notre maitre et voulait nous le montrer.

Il se surestimait bien trop.

Avant que je puisse aligner deux mots, Eve me prit de nouveau de vitesse. Elle nous enferma ensuite tout deux dans ses ailes membrannées.

J'espère que ce carnage sera pour bientôt. Tu sais Eve, je... T'apprécies beaucoup. Mais j'ai plutôt envie d'agacer le vieux. Tu me suis?

Elle rouvrit ses ailes.

Eh bien vieil homme, tu arrives toujours au mauvais moment... Tu ne vois pas que nous sommes occupés? Nous irons massacrer les villageois, mais rien qu'elle et moi. Tu n'auras qu'à t'occuper de leurs filles... Je t'en donnerais une. Il paraît que tu les préfères folles, aux dernières nouvelles...

Eve observait Schneil avec stupéfaction... Elle ne se rappelait pas de lui comme ça. Son instinct sadique avait surement évolués en prison.

- Je suis d'accords avec Schneil sur ce point, ça fais looongtemps qu'on ne c'est pas retrouvés juste tout les deux et j'ai bien envi d'un peux d'intimité entre lui et moi.

Eve qui était toujours dans les bras de Schneil le relâcha. Elle avait toujours ses ailes, donc elle s'envola derrière Ulrik et le pris dans ses bras collant sa joue sur son dos, sans se poser.

- Il est vrais que tu es fort Ulrik. Mais un jours notre père des ténèbres te puniras pour ton orgueil. Tu le sais aussi bien que moi. Et je n'ai pas envie de reperdre toute ma famille. Nous Irons faire un massacre tout les deux plus tard. Promis Ulrik.

Eve s'envola au niveau de sa tête et déposa un baiser sur sa joue, puis retourna dans les bras de Schneil. Elle lui déposa un baiser sur la joue aussi et se plaça dans son dos. Prête à décoller et les faire disparaitre dans un portail de sang. Elle attendait juste que les deux hommes échanges une dernière fois leurs idées.

Schneil me répliqua sur un ton méprisant. Je ne me souvenais pas de lui comme ça. Il était moins arrogant la dernière fois.

Eh bien vieil homme, tu arrives toujours au mauvais moment... Tu ne vois pas que nous sommes occupés? Nous irons massacrer les villageois, mais rien qu'elle et moi. Tu n'auras qu'à t'occuper de leurs filles... Je t'en donnerais une. Il paraît que tu les préfères folles, aux dernières nouvelles...

Vieil homme, pour qui il se prenait?! Un peu de respect pour ses ainés et pour ses supérieurs!!! J'avais bien envi de lui collé une roustre, ce que j'allais faire si seulement Eve ne me laissa pas le temps de le corriger.

- Je suis d'accords avec Schneil sur ce point, ça fais looongtemps qu'on ne c'est pas retrouvés juste tout les deux et j'ai bien envi d'un peux d'intimité entre lui et moi.

Ainsi Eve se mettait de son coté, mes sur un ton bien plus amicale. D'ailleurs, elle le lacha pour venir se blottir contre moi. J'étais tendu comme un arc pret a lacher son trait mortel.

- Il est vrais que tu es fort Ulrik. Mais un jours notre père des ténèbres te puniras pour ton orgueil. Tu le sais aussi bien que moi. Et je n'ai pas envie de reperdre toute ma famille. Nous Irons faire un massacre tout les deux plus tard. Promis Ulrik.

Un sourire sadique et mauvais se dessina sur mes lèvres. Rien que d'y penser me faisait sourire. J'avais hate d'y etre. Il est vrai que notre père possède une puissance phénoménale, mais lui est encore enfermé, tandis que moi, je suis libre et chaque jour qui passe me rend plus puissant.

Eve se renvola pour rejoindre Schneil. Fort, bien j'allais les laisser seuls. Ca tombe bien, Schneil m'avait bien énervé et si j'allais avec eux, je risqué de l'attaquer pour lui rappeler les bonnes manières. Je me retourné, et lança par dessus mon épaule : "Fort bien, je vais vous laisser un peu d'intimité. Garde tes femelles pour toi Schneil, je ne veut pas que tu me refiles tes créatures souillées. Gamin, va tuer de pauvres villageois sans défenses, c'est vrai que c'est bien plus amusant et de ton niveau, de vrais soldats sont trop durs a vaincre pour un jeunot comme toi. Quand a toi Eve, ne t'inquiète pas, tu ne reperdra pas ta famille. Tu sais bien qu'il ne peut rien m'arriver. Et j'accepte ton invitation. Je tarde d'y etre."

Je me téléporté hors d'ici, loin de cette terre, loin de mon frère.

J'avais visiblement atteint mon but. Je n'avais pas de sentiments mais savait parfaitement comment blesser ceux des autres. Ulrik était sans doute plus fort physiquement, mais il était à ma merci sur le plan psychologique. Ses insultes rebondirent sur le mur indestructible de mon indifférence. Il se téléporta. Bien bien. Et en plus Eve était avec moi. Eve avec moi... Mais pourquoi je m'en souciais ? Qu'est-ce qui me prenait? Je secouais la tête, agaçé. J'y réfléchirais plus tard.

Je me tournais vers Eve.

Eh bien... Le résultat a dépassé mes espérances... Que faisons nous maintenant que nous sommes tranquilles... Et seuls ?

Eve observait Schneil d'un air ravis, il avait bien joué ce coup-ci. Puis même s'il avait voulut se battre avec Ulrik, elle l'aurais emporté avec elle ailleurs. Elle préfère rester en bon termes avec tout le monde. Même si les réprouvés ne sont pas amicaux entre eux, Eve reste tout de même le liens entre tous. Du temps où l'ombre était éveillée, elle transmettais les ordres. Elle savait que tout les réprouvés obéiraient à l'ombre quoiqu'il arrive.

- Ulrik à bien changé en mille ans. J'ai l'impression qu'il a perdu l'esprit. Ou alors il a oublié ce que père lui a déjà donné. Peu importe.

Un air espiègle se dessina sur le visage d'Eve.

- Peu importe, bientôt nous irons jouer tout les deux. Comme quand il me faisait la cours.

Visiblement elle tentait de voir si Schneil serait piqué de jalousie. Il lui plaisait de toutes façon, Schneil, le sadique et violent. Le destructeur. Elle s’avança vers lui. Elle volait à trente centimètres du sol. Pour que son visage soit au niveau du sien. Elle caressa la moitié de masque du bout des doigts.

- Pourrais-je un jours voir ton visage en entier?

Elle lui sourit et continua de caresser le masque.

Eve m'observait. Mais pourquoi, pourquoi ça me faisait quelque chose ! J'étais censé m'en ficher, mais je ne parvenais pas a maîtriser ce sentiment inconnu en moi...Elle me dit qu'elle allait faire un carnage en duo avec Ulrik, plus tard. Mes lèvres se plissèrent en une légère moue de mécontentement que je ne parvins pas à refouler. Puis elle se mit à caresser mon semi-masque. Je m'écartais vivement.

Ce masque est mon cadeau de l'Ombre. C'est lui et les deux autres moitiés qui me maintiennent en vie. Le jour où tu me verras sans masque... Je serais mort. Dis-je un peu plus sèchement que je l'aurais voulu, encore légèrement énervé de son annonce de massacre un duo avec cet imbécile de vieillard d'Ulrik. Je crispais les poings à cette seule pensée.

De toute façon, ce masque cache mon mauvais profil. Je ne pense pas que tu voudrais le voir...

Eve ne le laissa pas s'éloigner sans combattre. Elle fila s'agrippa à son dos et lui dit.

- Alors je me contenterais de ta moitié visible car je ne pourrais te voir mort.

Elle embrassa son masque.

- Qu'il soit désagréable ou pas. C'est ton visage. Donc il me plaira.

Elle changea de coté et embrassa sa joue.Elle referma ses bras autour de son cou et plongea son nez dans ses cheveux.

- Tu sens si bon Schneil. L'odeur des ténèbres de père.

Elle retira son bras et lui mordit à nouveaux le cou.

Mon cerveau était en pleine ébullition. Eve me complimentait... Et j'aimais ça ! J'étais encore plus ravi que lorsque je torturais quelqu'un ! Mais pourquoi, pourquoi !? Quel était donc ce sentiment qui s'emparaît de moi? Pis encore, je sentis mes joues me chauffer. Moi... Moi Schneil Mainmorte, terreur des hommes, annonciateur de la folie, je... Rougissais ! Je ne comprenais plus rien à mes sentiments...

Eh bien... Euh... Merci, Evedis-je en la serrant maladroitement contre moi.

- Bon si nous y allions ?

Eve resta dans ses bras et battis des ailes. De ses yeux se mirent à couler des larmes de sang qui s'envolèrent vers les cieux. Les larmes s'étirèrent jusqu'à former un pentacle dans un cercle. Soudains elle battis des ailes avec une force extrême dans le pentacle. Une marre de sang tomba du symbole et giclèrent dans tout les cotés.

Quelques minutes plus tard, il se trouvaient sur Eaque, dans la capitale Hypnos. La ruelle dans laquelle le sceaux était apparut et dans la quelle ils sortirent du tunnel de sang, fut soudains imbibé comme si on avait fais exploser plusieurs gens en son centre. Il continuèrent l’ascension dans le ciel. Le sceaux avait disparut mais le sang était toujours là.

- Bien Shcneil, trouvons une maison à terroriser et à tuer.

Eve nous téléporta sans attendre ma réponse. Nous étions sur Eaque. Il fallait trouver une maison pour torturer ses occupants. Je poussais la porte de la première que je vis. Un vieillard ahuri nous regarda entrer. Pas intéressant. Je lui tranchais rapidement la gorge et montais à l'étage. Et là... Deux jeunes enfants me regardaient. Un garçon, une fille. Terrorisés.

Un sourire naquit sur mes lèvres.

Eve ! Viens donc voir ce que je t'ai trouvé ! Je suis sur que ça va te plaire. C'est un cadeau pour toi.

Eve elle faisait le tours de l'appartement en bas. Quand elle vit trois gardes passer dans la rue. Elle laissa tomber une bretelle de sa robe et courut sur eux. Elle se laissa tomber dans les bras de l'un.

- Oh noon c'est horrible mon grand père à été assasiné...

Elle simula quelques larmes, mais releva bien un regards larmoyant vers le garde.

- Pitié faites quelque chose.

Sa robe aux frontières interdite de sa poitrine avait hypnotisés les gardes, ils finirent par se précipiter dans la maison. Le regarde d'Eve se changea pendant qu'elle se rhabillait. Elle rentra dans la maison, matérialisa un pistolet de sang, et leur tira à tout les trois dans les jambes et dans la gorge. Eve avait paralysé leur jambes et leurs cordes vocales. Elle les vidas un a un de leurs sang et les laissa pour mort sur le plancher. Quand elle monta, elle était couverte de sang. Elle entra dans la chambre et regarda Schneil. Elle avait aimé tué les enfants... Mais depuis qu'elle avait elle même enfanté, elle avait eu du mal à le refaire. Elle s'essuya le sang sur la bouche et s'avança.

- Eh bien mes petits, il est temps de dormir jusqu'à demains vous ne croyez pas ?

Discrètement, quelques gouttes de sang de Eve avait glissé d'une plaie qu'elle c'était faites à l'instant sur le doigt, pour entrer dans les yeux des enfant sans qu'ils le remarquent. La seconde suivante, il s'assoupirent. Eve les posa sur un lit et les couvrit ensemble. Elle se retourna, regarda Schneil dans son œil visible...

- Je crois que j'ai des choses à te raconter toi.

Elle ne l'attendit pas, elle redescendit dans la salle d'en dessous. Elle ferma la porte d'entrée négligemment ouverte, entra dans le salon, poussa le vieux cadavre par terre et pris place. Dans la salle, maintenant quatre cadavres.

Roh ben zut alors. Ca lui plaisait pas mon cadeau? Les femmes j'vous jure... Tiens ? Des choses à me raconter ? Je descendis à sa suite. Quatre cadavres. Bieeeen. Qu'est-ce qu'elle avait fichu ?

Ils viennent d'où ceux-là ?

Je repensais à la scène du haut.

Dis... Tu n'aimes plus tuer les enfants ? Ca te faisais plaisir...avant...

S'était elle ramollie pendant mon sommeil ? En mille et quelques années, on a le temps de changer... J'espérais qu'elle n'avait pas trop changé tout de même, déjà que j'avais du mal à la comprendre d'après mes souvenirs d'avant le sommeil, alors si en plus elle changeait de comportement...

Désolé si ça t'as choqué... Dis-je en affichant un semblant d'humanité.

Eve avait décidé d’expliquer ce qu'elle avait fait dans le sommeil de Schneil.

- Donc, il y a vingt-et-un ans, j'ai trouvé un homme, un métamorphe pour concevoir un fils. Ça fais partis d'un plans pour réunir tout les réprouvés. Tu te souviens de notre sœur qui a perdu son corps ? Celui là était pour elle. Ce fils était si fort qu'à deux ans, il avait tué son père... Malheureusement, il a disparut et notre sœur aussi. Je ne sais pas ou retrouver on âme et encore moi où trouver mon fils. Tout ce que je sais, c'est que sans mon éducation, il n'auras pas embrassé le mal. Il sera dans le pire des cas, protecteur de la paix et cette idée me débecte au plus haut point...

Eve pris un instant de réflexion.

- C'est pour ça que je ne saurais tuer d'enfants. Quand tu as enfanté la première fois, tout deviens plus clair.

Ensuite Eve regarda les cadavres des gardes.

- Ah et eux, c'était des idiots. Il a juste fallut que je fasse la fille désemparée dehors qu'il étaient déjà tombé dans mon piège et je suis pleine de sang.

Eve retourna finalement son regards vers Schneil.

- Bon, on fais quoi maintenant ? tu me racontes ce qui c'est passé depuis ton réveil??

...Houlà.Houlalala. Eve avait eu un fils ? Mais comment... ? Non, comment, je sais très bien comment, ce n'est pas la question, mais... Avec qui ? Elle n'avait pas l'air de vouloir trop en parler. Il allait falloir que je me renseigne. Et peut-être que je tue son fils aussi. A voir. Je me doutais de ce qui était arrivé aux gardes, ils avaient dû se faire avoir comme bien d'autres avant eux.

Ce qui s'était passé depuis mon réveil ?

Bof, pas grand-chose tu sais. Je croyais que moi et Ulrik étions les seuls réveillés. Ca fait presque un mois que je suis réveillé maintenant, je me suis occupé en faisant des petits massacres par-ci par là, la routine quoi. Ce qui m'intéresse plus...

J'hésitais un peu avant de poursuivre.

Que s'est il passé juste avant que je m'endorme ? Je ne me souviens de rien. Ma mémoire est vide sur une bonne année avant l'emprisonnement des Réprouvés. Je ne sais plus ce qu'il s'est passé durant ce laps de temps, et ça m'intéresse.

Le visage d'Eve s'attrista. Elle n'avait rien vu venir. Tout c'était passé si vite...

- J'avais juste eu le dormir que tout c'était écroulé autours de moi. Je ne trouais plus personne et on me pourchassais sans relâche... Donc j'ai vécu deux cent ans caché dans une volée de chauve-souris. Puis je attendu ici et là, me faisant discrète. Pendant mille ans j'ai du révulser mes pulsion...

Son air déprimé se transforma en larmes...

- Je veux plus être seule...

Elle sanglota seule sur son fauteuil.

Autant pour mon légendaire tact. Je l'avais faite pleurer et quelque chose me disait que je ne pouvais pas marquer des points avec ça. Mais pourquoi m'en souçiais-je ? Une... Chose, comme un fort désir de protection, se dégageait de mon être quand je la regardais. Ayant vu comment de nombreux hommes consolaient les femmes, je m'approchais d'Eve, la serrais dans mes bras et lui murmurai des paroles réconfortantes pour la calmer.

Elle pleurait, il la consolait. Eve ne l'avait jamais vu comme ça. C'était pourtant Schneil... Il avait changé, en mieux. Il était toujours le Schneil sadique qu'elle avait connu mais il était différent.

Dans ses bras elle était bien. Au chaud, en sécurités. Elle n'était plus seule, il était avec elle...

- Merci Schneil, merci...

Elle posa sa joue sur son torse et ferma les yeux.

Je voyais que je l'avais un peu rassurée. Ouf. Tant mieux. J'étais pas passé loin de la catastrophe moi...

Chut. Ne pleure plus. Tu ne seras plus jamais seule, tu m'entends ? Quand bien même je devrais renoncer à tout ce qu'il me reste pour continuer à te suivre, tu ne seras plus jamais seule. J'en fais le serment.

Eve resta blottie sur Schneil, profitant de la chaleur qu'il lui conférait. C'est vrais, elle ne sera plus seule, les réprouvés émergent un par un et reviennent tous vers elle. Eve blottie sur le torse de schneil se laissa sombrer lentement dans le sommeil. Avant de sombrer dans le sommeil, elle resserra ses bras autours de Schneil et s’endormit en le maintenant fermement.

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