- Angel DustMinosien.ne
- Messages : 380
Date d'inscription : 29/03/2011
Age : 37
Localisation : Non loin de ma prochaine cible
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé] "Retrouve-le."
Dim 26 Mai 2013 - 11:01
Une salle noire, nue, froide, humide. Il y avait des cages ouvertes, encore trois fermées. Dans l’ombre. Il déglutit. Cette salle, il ne l’aimait pas. Pas plus qu’une autre en tous cas. Il sentait Son influence partout. Ce n’était cependant pas cela qui le rendait nerveux.
Ce matin, la marque à la base de son cou s’était mise à la brûler, comme si on l’avait touché au fer chauffé à blanc. Oh, il avait compris, très vite très simplement. Il s’était habillé comme tous les jours, avait mangé comme tous les jours. Il avait tout fait comme tous les jours. Mais il n’avait tué personne, suivi personne. Il était allé vers la Porte. Il était passé, comme si c’était tout à fait normal. Pourtant, son estomac était un peu tordu. C’était une drôle de sensation. Cette fois, il avait une légère angoisse : en peu de temps finalement, il était allé dans un Palais et avait été repéré, avait revu son ex et avait compris ses erreurs, avait repris contact avec une femme, et loupé deux proies. L’Ombre, même s’il avait rempli toutes ses missions, pouvait être mécontent. Angel ne craignait cependant pas tant Sa colère, mais Ses ordres. Il craignait de devoir égorger son enfant, sa fille unique, ou bien Nathalia. Et, même s’il s’efforçait de se persuader qu’il le ferait comme pour toute autre, il savait que ce ne serait pas le cas, qu’il tremblerait, qu’il faillirait. Ce serait alors un test, un test auquel il ne devait surtout pas échouer. Puis il était entré dans la planète, dans les boyaux, les cavernes, les chemins sinueux, avant d’arriver dans cette pièce, seule organisée où suintait l’humidité, le désespoir, la douleur et la mort. Où suintait tout son univers. Il porta la main à sa garde, et regarda autour de lui. Presque toutes les cages étaient ouvertes maintenant, il le savait, il le voyait. Ulrik, Eve, Achéron, Rust. Les autres dormaient encore, ou presque, puisqu’à chacune de ses visites, la cage de Sinistra était un peu plus ouverte, sans que jamais rien n’en sorte.
Et, face à lui, une cage, plus grosse, plus imposante, avec plus d’aura. Dedans, l’Ombre. Son Maître. Endormi, encore, mais peu à peu, Il s’éveille. Bientôt Il sera prêt à être libre, enfin, de nouveau, et à dévaster le monde, enfin, de nouveau, et cette fois, à ne pas être battu, à être plus puissant que tous. Angel le savait, Angel en était certain.
Il l’avait appelé, ce matin, lorsqu’Il avait réuni assez de pouvoir, et maintenant il était là, dressé devant Lui, stable, ses yeux sanglants rivés sur Sa cage.
Il s’infiltra dans son esprit. Et parla.
- Angel … Je suis encore trop faible pour sortir seul. Pour cela, il me faut les Six Libérés. Tu dois m’aider.
- Oui, Maître.
- Le Cinquième ne pourra se libérer seul. Il est puissant, le plus puissant tous les tarimas. Il peut faire exploser Elysion toute entière en claquant des doigts, ou en clignant des cils, juste parce que je le veux. Il se contrôle, car il est vieux. Mais il n’est plus dans sa cage.
- Pardon, Maître ? Je ne comprends pas.
- Hölle est parti, Angel. Tu dois le retrouver, et le ramener ici, je te l’ordonne. La cage doit s’ouvrir, et Hölle doit être libre. Car il est encore prisonnier, Angel, il l’est encore. Hölle doit être libéré pour me libérer.
- Oui, Maître.
- Tu dois trouver sa cachette, Angel, mon fidèle serviteur. Tu le dois.
- Bien, Maître.
Aucune menace n’avait été proférée, pas même sous-entendue. Mais Angel savait. Il savait. Il savait que s’il échouait, il mourrait, ou pire. Il recula. Il avait son idée. Il pensait savoir qui était devenu Hölle. C’était tellement évident que ça aurait pu être tout à fait faux. Et pourtant, il en était sûr, tellement sûr. Il sortit calmement de la pièce. Il retourna sur les terres arides et dévastées. Puis il passa la porte, et alla sur Minos, s’enfoncer dans les rues d’Elysée et la retrouver, pour la tester, et lui obéir ou bien la tuer.
Ce matin, la marque à la base de son cou s’était mise à la brûler, comme si on l’avait touché au fer chauffé à blanc. Oh, il avait compris, très vite très simplement. Il s’était habillé comme tous les jours, avait mangé comme tous les jours. Il avait tout fait comme tous les jours. Mais il n’avait tué personne, suivi personne. Il était allé vers la Porte. Il était passé, comme si c’était tout à fait normal. Pourtant, son estomac était un peu tordu. C’était une drôle de sensation. Cette fois, il avait une légère angoisse : en peu de temps finalement, il était allé dans un Palais et avait été repéré, avait revu son ex et avait compris ses erreurs, avait repris contact avec une femme, et loupé deux proies. L’Ombre, même s’il avait rempli toutes ses missions, pouvait être mécontent. Angel ne craignait cependant pas tant Sa colère, mais Ses ordres. Il craignait de devoir égorger son enfant, sa fille unique, ou bien Nathalia. Et, même s’il s’efforçait de se persuader qu’il le ferait comme pour toute autre, il savait que ce ne serait pas le cas, qu’il tremblerait, qu’il faillirait. Ce serait alors un test, un test auquel il ne devait surtout pas échouer. Puis il était entré dans la planète, dans les boyaux, les cavernes, les chemins sinueux, avant d’arriver dans cette pièce, seule organisée où suintait l’humidité, le désespoir, la douleur et la mort. Où suintait tout son univers. Il porta la main à sa garde, et regarda autour de lui. Presque toutes les cages étaient ouvertes maintenant, il le savait, il le voyait. Ulrik, Eve, Achéron, Rust. Les autres dormaient encore, ou presque, puisqu’à chacune de ses visites, la cage de Sinistra était un peu plus ouverte, sans que jamais rien n’en sorte.
Et, face à lui, une cage, plus grosse, plus imposante, avec plus d’aura. Dedans, l’Ombre. Son Maître. Endormi, encore, mais peu à peu, Il s’éveille. Bientôt Il sera prêt à être libre, enfin, de nouveau, et à dévaster le monde, enfin, de nouveau, et cette fois, à ne pas être battu, à être plus puissant que tous. Angel le savait, Angel en était certain.
Il l’avait appelé, ce matin, lorsqu’Il avait réuni assez de pouvoir, et maintenant il était là, dressé devant Lui, stable, ses yeux sanglants rivés sur Sa cage.
Il s’infiltra dans son esprit. Et parla.
- Angel … Je suis encore trop faible pour sortir seul. Pour cela, il me faut les Six Libérés. Tu dois m’aider.
- Oui, Maître.
- Le Cinquième ne pourra se libérer seul. Il est puissant, le plus puissant tous les tarimas. Il peut faire exploser Elysion toute entière en claquant des doigts, ou en clignant des cils, juste parce que je le veux. Il se contrôle, car il est vieux. Mais il n’est plus dans sa cage.
- Pardon, Maître ? Je ne comprends pas.
- Hölle est parti, Angel. Tu dois le retrouver, et le ramener ici, je te l’ordonne. La cage doit s’ouvrir, et Hölle doit être libre. Car il est encore prisonnier, Angel, il l’est encore. Hölle doit être libéré pour me libérer.
- Oui, Maître.
- Tu dois trouver sa cachette, Angel, mon fidèle serviteur. Tu le dois.
- Bien, Maître.
Aucune menace n’avait été proférée, pas même sous-entendue. Mais Angel savait. Il savait. Il savait que s’il échouait, il mourrait, ou pire. Il recula. Il avait son idée. Il pensait savoir qui était devenu Hölle. C’était tellement évident que ça aurait pu être tout à fait faux. Et pourtant, il en était sûr, tellement sûr. Il sortit calmement de la pièce. Il retourna sur les terres arides et dévastées. Puis il passa la porte, et alla sur Minos, s’enfoncer dans les rues d’Elysée et la retrouver, pour la tester, et lui obéir ou bien la tuer.
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