- Eden InfernoMinosien.ne
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Date d'inscription : 22/03/2011
Age : 32
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 22/05/2756
Âge: 34
Branche(s): Tarima
Lieu de vie: Couvent dans les Champs Elysées à la gloire de Judy
Occupation: Religieuse
Niveau de richesse: 1
Niveau de célébrité: 1
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé] Un homme, une femme, une rue, une maison, une chambre, un trou noir crépitant. [pv Angel Dust]
Sam 8 Juin 2013 - 11:23
La belle Eden était masquée, un beau loup ouvragé, noir et or, qu’elle tenait devant son visage en riant dans la rue sombre, au bras d’un homme, un peu grisée par l’alcool ingurgité lors de cette soirée mondaine, bourgeoise, précieuse.
Cinq amants actuels, douze anciens clients, dont et qui avaient repris contact. Il est vrai qu’elle avait arrêté un peu brutalement, embobinée par Daël, qui lui avait semblé très bien, puis lui avait menti, l’avait trompée, comme tant d’autres, comme Nathalia. Comme le monde. Ces hommes-là, elle n’avait d’autres liens avec eux que le sexe, et l’argent. Chacun savait son rôle. Elle savait qu’ils la préféraient à une prostituée de rue. Plus belle, plus saine. Plus attentive, plus experte, plus attirante, plus fraîche. Elle en jouait.
Ainsi donc elle suivait juste dans son manoir personnel cet homme, un nouveau. Il lui avait semblé très beau, particulièrement séduisant. Il était grand, une bonne tête de plus qu’elle. Ses épaules étaient carrées, et, même à travers son costume de soie, elle voyait la puissance de ses muscles. Son pas était décidé, mesuré, et le talon de ses bottes de cuir claquait sur le sol de façon régulière. Il dansait très bien, et avait des manières. Son masque dissimulait le haut de son visage : de cette partie, elle ne voyait que le haut du front blanc où était plantée la racine des cheveux bruns portés en bataille. Le bas de son visage lui, était très clair, régulier. , ses lèvres fines, et un peu dures, puisqu’il ne souriait presque pas. Elle n’avait pu identifier la couleur de ses yeux. Il l’avait séduite cependant, du moins pour ce soir. Elle ne savait pas son nom, lui non plus ne savait rien d’elle. Ils marchaient dans la rue sombre, et ses bijoux à elle étincelaient sous la lumière maladive des réverbères.
Ce soir là, elle était vêtue d’une robe noire, mêlant soie et satin, douce au toucher, avec une jupe très étendue, à froufrou comme à son habitude, où parfois on apercevait du doré, en rappel du bustier aux cordons couleur or, et de ses bijoux d’or jaune et d’onyx. Ses longs cheveux étaient retenus par un lien dorés en un volumineux chignon. Ses épaules et ses bras étaient nus, et on voyait la naissance de sa poitrine lorsqu’elle était droite. Elle jouait cependant beaucoup avec son décolleté dans lequel plongeaient aisément les regards des hommes. Ses jambes étaient dissimulées par la jupe, mais pourtant, de temps en temps l’une d’elles apparaissait au hasard d’une fente, ou d’un mouvement trop prononcé, dévoilant la dentelle noire de son porte-jarretelles, assorti évidemment au reste de ses sous-vêtements, suggérant aux hommes des images affriolantes. Elle faisait tout pour attirer et y arriver. Et elle avait réussi.
Mais qu’est ce qui l’avait attirée chez cet homme inconnu ? C’était le fait qu’il lui soit assorti. Il portait un pantalon près du corps, noir, et des bottes de cuir, noires. Il avait également une chemise de soie noire, ouverte au col, ce qui laissait entrevoir son torse manifestement musclé, surmontée d’un veston sans manches noir à fines rayure dorées, d’où émergeait la chaîne d’or d’une montre à gousset. Par-dessus cela, il avait une veste de velours, noire et brillante, douce sous la pulpe de ses doigts fins ; Et lorsqu’il lui avait tenu la main pour danser, elle avait remarqué à son index la bague d’or et d’onyx, ce quoi avait valu un sourire de plus à l’homme. Sourire qu’il lui avait rendu. Et puis, ce visage, ce corps qui lui rappelaient quelque chose, quelqu’un, oubliés, reniés, évaporés. Elle n’avait pas plus cherché que cela, il fallait l’avouer.
Soudain, ils s’arrêtèrent devant une porte cochère, noire à la poignée dorée. Il la prit par la taille, l’embrassant fougueusement, puis ouvrit la porte, et ils entrèrent dans la maison, dans le couloir en fait, en échangeant des baisers sauvages. Il la plaqua contre le mur, passa une main sur elle. Elle lui ôta son masque avec le sien entre deux baisers.
Puis la lumière fut.
Une pierre tomba dans son estomac lorsqu’elle vit ce visage, marqué de son rouge à lèvres carmin.
Cinq amants actuels, douze anciens clients, dont et qui avaient repris contact. Il est vrai qu’elle avait arrêté un peu brutalement, embobinée par Daël, qui lui avait semblé très bien, puis lui avait menti, l’avait trompée, comme tant d’autres, comme Nathalia. Comme le monde. Ces hommes-là, elle n’avait d’autres liens avec eux que le sexe, et l’argent. Chacun savait son rôle. Elle savait qu’ils la préféraient à une prostituée de rue. Plus belle, plus saine. Plus attentive, plus experte, plus attirante, plus fraîche. Elle en jouait.
Ainsi donc elle suivait juste dans son manoir personnel cet homme, un nouveau. Il lui avait semblé très beau, particulièrement séduisant. Il était grand, une bonne tête de plus qu’elle. Ses épaules étaient carrées, et, même à travers son costume de soie, elle voyait la puissance de ses muscles. Son pas était décidé, mesuré, et le talon de ses bottes de cuir claquait sur le sol de façon régulière. Il dansait très bien, et avait des manières. Son masque dissimulait le haut de son visage : de cette partie, elle ne voyait que le haut du front blanc où était plantée la racine des cheveux bruns portés en bataille. Le bas de son visage lui, était très clair, régulier. , ses lèvres fines, et un peu dures, puisqu’il ne souriait presque pas. Elle n’avait pu identifier la couleur de ses yeux. Il l’avait séduite cependant, du moins pour ce soir. Elle ne savait pas son nom, lui non plus ne savait rien d’elle. Ils marchaient dans la rue sombre, et ses bijoux à elle étincelaient sous la lumière maladive des réverbères.
Ce soir là, elle était vêtue d’une robe noire, mêlant soie et satin, douce au toucher, avec une jupe très étendue, à froufrou comme à son habitude, où parfois on apercevait du doré, en rappel du bustier aux cordons couleur or, et de ses bijoux d’or jaune et d’onyx. Ses longs cheveux étaient retenus par un lien dorés en un volumineux chignon. Ses épaules et ses bras étaient nus, et on voyait la naissance de sa poitrine lorsqu’elle était droite. Elle jouait cependant beaucoup avec son décolleté dans lequel plongeaient aisément les regards des hommes. Ses jambes étaient dissimulées par la jupe, mais pourtant, de temps en temps l’une d’elles apparaissait au hasard d’une fente, ou d’un mouvement trop prononcé, dévoilant la dentelle noire de son porte-jarretelles, assorti évidemment au reste de ses sous-vêtements, suggérant aux hommes des images affriolantes. Elle faisait tout pour attirer et y arriver. Et elle avait réussi.
Mais qu’est ce qui l’avait attirée chez cet homme inconnu ? C’était le fait qu’il lui soit assorti. Il portait un pantalon près du corps, noir, et des bottes de cuir, noires. Il avait également une chemise de soie noire, ouverte au col, ce qui laissait entrevoir son torse manifestement musclé, surmontée d’un veston sans manches noir à fines rayure dorées, d’où émergeait la chaîne d’or d’une montre à gousset. Par-dessus cela, il avait une veste de velours, noire et brillante, douce sous la pulpe de ses doigts fins ; Et lorsqu’il lui avait tenu la main pour danser, elle avait remarqué à son index la bague d’or et d’onyx, ce quoi avait valu un sourire de plus à l’homme. Sourire qu’il lui avait rendu. Et puis, ce visage, ce corps qui lui rappelaient quelque chose, quelqu’un, oubliés, reniés, évaporés. Elle n’avait pas plus cherché que cela, il fallait l’avouer.
Soudain, ils s’arrêtèrent devant une porte cochère, noire à la poignée dorée. Il la prit par la taille, l’embrassant fougueusement, puis ouvrit la porte, et ils entrèrent dans la maison, dans le couloir en fait, en échangeant des baisers sauvages. Il la plaqua contre le mur, passa une main sur elle. Elle lui ôta son masque avec le sien entre deux baisers.
Puis la lumière fut.
Une pierre tomba dans son estomac lorsqu’elle vit ce visage, marqué de son rouge à lèvres carmin.
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Re: [Terminé] Un homme, une femme, une rue, une maison, une chambre, un trou noir crépitant. [pv Angel Dust]
Sam 8 Juin 2013 - 11:27
Il l’avait cherchée plusieurs jours, plusieurs nuits aussi. Elle avait disparu, avait semblé s’évaporer.
Tout d’abord, elle avait quitté la maison, sûrement en découvrant ce qui l’avait tant fait souffrir à lui. Il était resté plusieurs jours aux alentours, à tenter d’entendre des bribes de conversations, mais Daël ne vivait manifestement plus ici, et Nathalia était souvent absente. Et lorsqu’elle était là, elle était seule, muette sauf pour parler à leur fille, ce qui ne lui apprenait rien. Alors il était parti, tentant de retrouver par tous les moyens une jolie brune aux yeux verts. Sa tendance au nomade avait tout d’abord été problématique. Très problématique. Puis, il avait fini par comprendre que la jolie jeune femme dont parlaient tant d’hommes riches avec enthousiasme, entre la prostituée et la courtisane à entendre leurs dires, n’était autre que celle qu’il cherchait. Elle semblait être de toutes les fêtes, de toutes les soirées, et être des plus radieuses. C’était donc une courtisane qu’il devait chercher, et non une jeune fille aux grands yeux. Bien. Ceci simplifiait la chose. A partir de cela, il l’avait vite retrouvée, très vite. En effet, elle était très belle. Elle dormait dans une tente minuscule, manifestement trafiquée pour pouvoir contenir toutes ses toilettes diverses et variées, et sortait tous les soirs, se déplaçant de jour, et dormant, finalement très peu. Il l’avait retrouvée. (Et avait été repéré par la poule-chapeau qu’elle gardait chez elle, qui caquetait dès qu’il approchait.)
Il avait ensuite passé beaucoup de temps à l’observer. Ses gestes. Ses attitudes. Ses mimiques. Elle lui rappelait tant Nat’, parfois, c’en était troublant. Ses lieux de bals. Les hommes avec qui elle couchait. Combien ils la payaient. Ses tenues. Ses fournisseurs. Ses musiques favorites. Puis, il était passé à l’attaque. Il savait qu’elle serait là ce soir là, et il savait aussi comment elle serait. Alors, il avait pris l’identité d’un autre, après l’avoir tué. Il s’était fait confectionner un costume assorti à elle avec l’argent de cet autre. Il avait fait en sorte de pouvoir aller jusqu’à Hadès facilement à partir de l’endroit où il la mènerait ce soir-là. Et il s’était préparé.
Le soir, il était entré sans encombre, et l’avait repérée immédiatement, diamant parmi les topazes blancs. Elle était magnifique, pulpeuse et innocente à la fois, joueuse, aguicheuse, sexy, terriblement attirante. Lui-même s’était senti titillé, et pourtant, il était habitué à résister aux femmes. Il avait vu les hommes lui tourner autour, guêpes autour du miel. Il s’était débrouillé pour sortir du lot, pour la séduire tout en se laissant séduire. Il savait que pour qu’Eden aille dans le lit d’un homme ou ne l’accepte dans le sien, il fallait que celui-ci lui plaise. Alors il lui avait plu, réussissant parfaitement. Ils n’avaient que très peu parlé : ce n’était pas nécessaire. Leurs corps le faisaient pour eux. Un courant électrique traversait l’air dès que leurs regards se croisaient. En partageant un verre de champagne, il lui avait glissé que l’avoir avec lui cette nuit aurait été un plaisir. Elle avait ri en guise d’acquiescement, et quelques heures plus tard, ils s’embrassaient de façon tout à fait impudique en pleine rue, avant d’entrer chez lui pour continuer les festivités. C’était ce qu’elle croyait du moins –ceci dit, il n’aurait pas été contre l’avoir dans son lit quelques minutes, avant de la livrer, mais ce n’était pas son rôle-.
Elle enleva leurs masques pour qu’ils s’embrassent mieux, et alors il alluma la lumière, s’écartant un peu d’elle. Lorsqu’elle le regarda, il vit la stupéfaction, puis l’incompréhension, et enfin la culpabilité se peindre sur son visage ovale.
- Bonsoir, Eden.
Elle cligna des yeux, toujours collée au mur. Même avec des cheveux s’échappant de son chignon, du rouge à lèvres un peu étalé, elle restait terriblement attirante.
- Angel ? Tu es donc bien vivant …
Il n’eut qu’un sourire légèrement sarcastique. Quelles capacités d’observations elle avait cette petite ! Vraiment, très bien, très fort.
- Que veux-tu ? Si c’est pour te venger, c’est inutile. Elle n’en saura rien. Même pour moi, ce n’est pas intéressant.
Oui bien sûr c’était à cela qu’elle avait pensé tout d’abord … C’était presque logique, quelque part. Il secoua légèrement la tête.
- Tt tt … Rien à voir avec eux. Ils n’ont plus aucune importance pour moi. L’Ombre m’a sauvé, Eden, et j’ai appris à cesser de m’attacher à plus faible pour que cela finisse en désastre. Non, c’est bien plus important que cela. Je vais t’amener voir mon Maître, et tu seras plus forte, plus belle et plus puissante que jamais.
- Que … Que veux-tu dire ?
- L’Ombre t’expliquera cela lui-même. Viens avec moi.
Elle sembla hésiter, alors, il lui prit le poignet, et l’entraîna à sa suite dans les escaliers menant à l’étage.
Tout d’abord, elle avait quitté la maison, sûrement en découvrant ce qui l’avait tant fait souffrir à lui. Il était resté plusieurs jours aux alentours, à tenter d’entendre des bribes de conversations, mais Daël ne vivait manifestement plus ici, et Nathalia était souvent absente. Et lorsqu’elle était là, elle était seule, muette sauf pour parler à leur fille, ce qui ne lui apprenait rien. Alors il était parti, tentant de retrouver par tous les moyens une jolie brune aux yeux verts. Sa tendance au nomade avait tout d’abord été problématique. Très problématique. Puis, il avait fini par comprendre que la jolie jeune femme dont parlaient tant d’hommes riches avec enthousiasme, entre la prostituée et la courtisane à entendre leurs dires, n’était autre que celle qu’il cherchait. Elle semblait être de toutes les fêtes, de toutes les soirées, et être des plus radieuses. C’était donc une courtisane qu’il devait chercher, et non une jeune fille aux grands yeux. Bien. Ceci simplifiait la chose. A partir de cela, il l’avait vite retrouvée, très vite. En effet, elle était très belle. Elle dormait dans une tente minuscule, manifestement trafiquée pour pouvoir contenir toutes ses toilettes diverses et variées, et sortait tous les soirs, se déplaçant de jour, et dormant, finalement très peu. Il l’avait retrouvée. (Et avait été repéré par la poule-chapeau qu’elle gardait chez elle, qui caquetait dès qu’il approchait.)
Il avait ensuite passé beaucoup de temps à l’observer. Ses gestes. Ses attitudes. Ses mimiques. Elle lui rappelait tant Nat’, parfois, c’en était troublant. Ses lieux de bals. Les hommes avec qui elle couchait. Combien ils la payaient. Ses tenues. Ses fournisseurs. Ses musiques favorites. Puis, il était passé à l’attaque. Il savait qu’elle serait là ce soir là, et il savait aussi comment elle serait. Alors, il avait pris l’identité d’un autre, après l’avoir tué. Il s’était fait confectionner un costume assorti à elle avec l’argent de cet autre. Il avait fait en sorte de pouvoir aller jusqu’à Hadès facilement à partir de l’endroit où il la mènerait ce soir-là. Et il s’était préparé.
Le soir, il était entré sans encombre, et l’avait repérée immédiatement, diamant parmi les topazes blancs. Elle était magnifique, pulpeuse et innocente à la fois, joueuse, aguicheuse, sexy, terriblement attirante. Lui-même s’était senti titillé, et pourtant, il était habitué à résister aux femmes. Il avait vu les hommes lui tourner autour, guêpes autour du miel. Il s’était débrouillé pour sortir du lot, pour la séduire tout en se laissant séduire. Il savait que pour qu’Eden aille dans le lit d’un homme ou ne l’accepte dans le sien, il fallait que celui-ci lui plaise. Alors il lui avait plu, réussissant parfaitement. Ils n’avaient que très peu parlé : ce n’était pas nécessaire. Leurs corps le faisaient pour eux. Un courant électrique traversait l’air dès que leurs regards se croisaient. En partageant un verre de champagne, il lui avait glissé que l’avoir avec lui cette nuit aurait été un plaisir. Elle avait ri en guise d’acquiescement, et quelques heures plus tard, ils s’embrassaient de façon tout à fait impudique en pleine rue, avant d’entrer chez lui pour continuer les festivités. C’était ce qu’elle croyait du moins –ceci dit, il n’aurait pas été contre l’avoir dans son lit quelques minutes, avant de la livrer, mais ce n’était pas son rôle-.
Elle enleva leurs masques pour qu’ils s’embrassent mieux, et alors il alluma la lumière, s’écartant un peu d’elle. Lorsqu’elle le regarda, il vit la stupéfaction, puis l’incompréhension, et enfin la culpabilité se peindre sur son visage ovale.
- Bonsoir, Eden.
Elle cligna des yeux, toujours collée au mur. Même avec des cheveux s’échappant de son chignon, du rouge à lèvres un peu étalé, elle restait terriblement attirante.
- Angel ? Tu es donc bien vivant …
Il n’eut qu’un sourire légèrement sarcastique. Quelles capacités d’observations elle avait cette petite ! Vraiment, très bien, très fort.
- Que veux-tu ? Si c’est pour te venger, c’est inutile. Elle n’en saura rien. Même pour moi, ce n’est pas intéressant.
Oui bien sûr c’était à cela qu’elle avait pensé tout d’abord … C’était presque logique, quelque part. Il secoua légèrement la tête.
- Tt tt … Rien à voir avec eux. Ils n’ont plus aucune importance pour moi. L’Ombre m’a sauvé, Eden, et j’ai appris à cesser de m’attacher à plus faible pour que cela finisse en désastre. Non, c’est bien plus important que cela. Je vais t’amener voir mon Maître, et tu seras plus forte, plus belle et plus puissante que jamais.
- Que … Que veux-tu dire ?
- L’Ombre t’expliquera cela lui-même. Viens avec moi.
Elle sembla hésiter, alors, il lui prit le poignet, et l’entraîna à sa suite dans les escaliers menant à l’étage.
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Age : 32
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 22/05/2756
Âge: 34
Branche(s): Tarima
Lieu de vie: Couvent dans les Champs Elysées à la gloire de Judy
Occupation: Religieuse
Niveau de richesse: 1
Niveau de célébrité: 1
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] Un homme, une femme, une rue, une maison, une chambre, un trou noir crépitant. [pv Angel Dust]
Sam 8 Juin 2013 - 11:28
Il avait toujours le même visage, peut-être une ou deux marques de plus. Oh, elle savait pourtant qu’il était toujours vivant. Il l’avait déjà recontactée, pour retrouver Ulrik, très certainement pour un contrat ou quelque chose comme ça. Mais elle ne pensait pas qu’il reviendrait à elle un jour, ça non … Que pouvait-i bien lui vouloir ? Pourquoi lui parlait-il de l’Ombre ?
Il serrait son poignet avec une incroyable force en l’entrainant à sa suite dans les escaliers recouverts de moquette moelleuse, aux murs tapissés de crème avec relief. Pourquoi était-il si pressé ? Qu’avait-il à lui montrer ?
Ils passèrent devant plusieurs portes de bois vernies couleur miel, alors que la culpabilité serrait de plus en plus le ventre d’Eden. Oh, certes, Angel n’était plus avec Nathalia, mais celle-ci l’aimait toujours, et elle venait bel et bien de l’embrasser voire même d’envisager de passer la nuit avec. Et dire qu’elle ne l’avait même pas reconnu, qu’elle s’était sentie attirée par lui, qu’elle avait été charmée !
Quelque part au fond d’elle, on lui criait de faire taire ces scrupules : après tout, Nathalia ne s’était pas gênée, elle, pour lui piquer l’homme qu’elle aimait, avec qui elle envisageait un futur, de construire quelque chose, de vivre enfin, celui qui avait réussi à la sortir de tout engrenage et avait calmé se crises, l’homme qui était essentiel à son bonheur et pour qui elle se croyait indispensable. Elle se croyait, oui, et elle s’était vautrée, et en beauté, tant sur lui que sur sa presque sœur. Ils n’avaient attendu que son absence pour lui planter un couteau dans le dos, et elle ne parvenait pas à l’enlever. Alors pourquoi, alors qu’elle n’était plus avec Daël, et ne comptait pas retourner avec, pourquoi alors qu’à présent elle détestait Nathalia, se sentait-elle coupable d’embrasser, de désirer cet homme ? Après tout, ce n’était quelque part qu’un juste retour d’ascenseur pour sa traîtresse de meilleure amie. ET pourtant, tout n’était pas si simple, et Eden se détestait d’embrasser, de toucher, de désirer cet homme, de penser à ça, de penser ça.
Dust faisait des pas immenses, et elle était obligée de courir derrière lui pour pouvoir le suivre sans qu’il la traîne à terre. Dans la course, elle avait perdu ses escarpins vernis noirs, et elle était à présent pieds nus sur le plancher de bois tiède. C’est alors qu’il s’arrêta, devant une porte ouverte, celle d’une chambre à en croire le lit qui y trônait.
Il la regarda, comme s’il soupesait des fruits ou des légumes et l’entraina de nouveau à sa suite. Il y avait un homme, affalé contre un mur, du sang séché maculant les alentours et tout son corps. Il puait déjà, une odeur douceâtre et écœurante. Elle se douta qu’il devait être le véritable propriétaire tout en réprimant un haut le cœur et en s’efforçant de ravaler la bile amère qui montait inexorablement le long de sa gorge.
Mais ce n’est pas ce qui retint le plus l’attention de la tarima. Au milieu de la pièce, il y avait une sorte de vortex, entouré de sortes d’arcs électrices un peu bleutés, le tout donnant une ambiance tout à fait fantastique à la pièce.
*Bon sang de moine, c’est quoi ce truc ?*
Le tueur s’arrêta net, la regarda intensément. Elle croisa son regard, et d’un coup, il lui plaqua le visage contre son torse, et la plaqua contre lui, si fort qu’il lui coupa le souffle. Elle n’eut pas le temps de le regarder une nouvelle fois. Il l’entraina dans le trou noir crépitant d’électricité. Elle ferma les yeux à l’instant où elle se sentit happée, s’accrochant à un homme qui voulait sûrement sa mort. Mais pourquoi l’emmener loin pour la tuer ?
Il serrait son poignet avec une incroyable force en l’entrainant à sa suite dans les escaliers recouverts de moquette moelleuse, aux murs tapissés de crème avec relief. Pourquoi était-il si pressé ? Qu’avait-il à lui montrer ?
Ils passèrent devant plusieurs portes de bois vernies couleur miel, alors que la culpabilité serrait de plus en plus le ventre d’Eden. Oh, certes, Angel n’était plus avec Nathalia, mais celle-ci l’aimait toujours, et elle venait bel et bien de l’embrasser voire même d’envisager de passer la nuit avec. Et dire qu’elle ne l’avait même pas reconnu, qu’elle s’était sentie attirée par lui, qu’elle avait été charmée !
Quelque part au fond d’elle, on lui criait de faire taire ces scrupules : après tout, Nathalia ne s’était pas gênée, elle, pour lui piquer l’homme qu’elle aimait, avec qui elle envisageait un futur, de construire quelque chose, de vivre enfin, celui qui avait réussi à la sortir de tout engrenage et avait calmé se crises, l’homme qui était essentiel à son bonheur et pour qui elle se croyait indispensable. Elle se croyait, oui, et elle s’était vautrée, et en beauté, tant sur lui que sur sa presque sœur. Ils n’avaient attendu que son absence pour lui planter un couteau dans le dos, et elle ne parvenait pas à l’enlever. Alors pourquoi, alors qu’elle n’était plus avec Daël, et ne comptait pas retourner avec, pourquoi alors qu’à présent elle détestait Nathalia, se sentait-elle coupable d’embrasser, de désirer cet homme ? Après tout, ce n’était quelque part qu’un juste retour d’ascenseur pour sa traîtresse de meilleure amie. ET pourtant, tout n’était pas si simple, et Eden se détestait d’embrasser, de toucher, de désirer cet homme, de penser à ça, de penser ça.
Dust faisait des pas immenses, et elle était obligée de courir derrière lui pour pouvoir le suivre sans qu’il la traîne à terre. Dans la course, elle avait perdu ses escarpins vernis noirs, et elle était à présent pieds nus sur le plancher de bois tiède. C’est alors qu’il s’arrêta, devant une porte ouverte, celle d’une chambre à en croire le lit qui y trônait.
Il la regarda, comme s’il soupesait des fruits ou des légumes et l’entraina de nouveau à sa suite. Il y avait un homme, affalé contre un mur, du sang séché maculant les alentours et tout son corps. Il puait déjà, une odeur douceâtre et écœurante. Elle se douta qu’il devait être le véritable propriétaire tout en réprimant un haut le cœur et en s’efforçant de ravaler la bile amère qui montait inexorablement le long de sa gorge.
Mais ce n’est pas ce qui retint le plus l’attention de la tarima. Au milieu de la pièce, il y avait une sorte de vortex, entouré de sortes d’arcs électrices un peu bleutés, le tout donnant une ambiance tout à fait fantastique à la pièce.
*Bon sang de moine, c’est quoi ce truc ?*
Le tueur s’arrêta net, la regarda intensément. Elle croisa son regard, et d’un coup, il lui plaqua le visage contre son torse, et la plaqua contre lui, si fort qu’il lui coupa le souffle. Elle n’eut pas le temps de le regarder une nouvelle fois. Il l’entraina dans le trou noir crépitant d’électricité. Elle ferma les yeux à l’instant où elle se sentit happée, s’accrochant à un homme qui voulait sûrement sa mort. Mais pourquoi l’emmener loin pour la tuer ?
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