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Siffroy Belgan
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Mar 21 Jan 2014 - 19:10
Et voici les trois réponses au concours d'écriture que nous avons obtenu ! J'espère qu'elles vous plairont, je les poste anonymement pour le moment, je dévoilerai les noms après et je vous laisse en parler entre vous autant que notre petit nome de membres le permet x) 
Sur ce, place aux textes, parlez en, n'hésitez pas à me faire parvenir vos avis, je laisse quatre jours avant de choisir (en prenant compte des avis) l'histoire qui rejoindra celle du forum !

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Si tu fais des bêtises , Papi Narval te bottera le derrière !

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Mar 21 Jan 2014 - 19:15
Les mines d’Efferias
 
 
Efferias, ou la ville qui voulait juste être triste pour acquérir sa liberté.
 
 
            Les murs s’ébranlèrent encore une fois. Le phénomène se répétait depuis quelques temps, commençant à devenir sérieusement inquiétant. Du moins, pour ceux qui s’aventuraient suffisamment loin dans les souterrains. Quelques éboulements avaient été signalés, et la mission du jour consistait à retrouver un mineur perdu. Des rumeurs courraient déjà, prétendant qu’il était sûrement coincé sous les décombres. En bref, l’équipe de recherche s’attendait au pire.
 
            Quatre heures de marche sans s’arrêter, dans le noir complet, le silence seulement rompu par le bruit des pas et une respiration collective de plus en plus sifflante. Ces quatre heures, pendant qu’ils serpentaient avec difficulté dans les souterrains, avaient contribué à renforcer l’inquiétude à propos de l’enfant perdu. Mélerias, le chef d’équipe, pensait qu’il était regrettable d’utiliser des enfants pour creuser la mine, même s’il en comprenait l’utilité. Les autres, plus jeunes, s’en fichaient. Tous étaient occupés à ne pas se faire repérer par les créatures des souterrains. On entendait régulièrement dire qu’un mineur s’était fait dévorer, à moins qu’il ne revienne de lui-même avec un bras ou une jambe en moins conter son malheur. Le seul point positif était que, vivant sans jamais voir la lumière, les bêtes étaient aveugles, tandis que les hommes possédaient tous des lentilles de contacts infrarouge.
 
            Les marcheurs continuaient de progresser laborieusement en file indienne, le meneur gardant sans cesse un œil sur son GPS. En temps normal, à cause des minerais abondant dans les souterrains d’Efferias, les boussoles et autres repères magnétiques ne fonctionnaient pas. Cependant, ces mêmes minerais faisaient la richesse de la cité et les scientifiques avaient basé leurs savoirs sur eux. Ils avaient ainsi élaboré les GPS dont étaient munis les mineurs qui leurs montraient une carte du terrain détaillée. Entre autres outils dont ils étaient équipés.
 
            Puis soudain, l’un d’eux sentit un filet humide lui couler sur l’épaule. En sachant pertinemment ce qui l’attendait, il leva lentement la tête pour voir une créature des souterrains accrochée au plafond du tunnel. Elle ressemblait à un mille-pattes vénéneux, aveugle, aux crochets dégoulinant d’une bave acide. Le pauvre mec touché commençait déjà à en ressentir les picotements.
 
            « Oh merde… »
 
            Les autres eurent à peine le temps de crier son nom que la créature fondait sur lui, lui arrachant la tête au passage. Avec sa peau aussi épaisse qu’une carapace, ils auraient perdu leur temps à tenter de l’abattre.
 
            Les créatures des souterrains… Elles possédaient le même magnétisme que les roches qui environnaient Efferias, impossible de les localiser sur un GPS. Depuis des décennies, les chercheurs planchaient sur le problème, sans succès. Et les hommes continuaient de se faire dévorer par elles, un par un. Et l’inquiétude présente dès le début de l’expédition atteignit son comble.
 
            « Patron, qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
— On poursuit notre mission.
— Mais Clérias vient de se faire bouffer…
— J’ai dit, on poursuit notre mission. »
 
Le ton était dur, mais certainement pas effrayé. C’était déjà ça. De plus, n’importe qui s’aventurant ici connaissait les risques. Mais tout de même, les bruits de mastication s’étaient estompés pour laisser place à un silence vide et angoissant. Toujours en file indienne, les survivants progressaient désormais en levant le nez de temps à autre, au cas où. Le chef d’escouade fixait son GPS tandis que le dernier assurait leurs arrières. Et ce silence… Ils s’entendaient à peine marcher. Lorsque l’un d’eux ripa sur une roche humide, tous les autres lui jetèrent un regard accusateur.
 
« Oï oï oï, tu vas nous faire repérer, abruti ! chuchota l’un d’eux à son égard.
— C’est pas moi, je vous jure que c’est pas moi. »
 
L’accusé semblait être le plus terrifié du groupe.
 
« Ah ouais ? Et si c’est pas toi, qui c’est alors qui… »
 
Il cessa de parler lorsque quelque chose vint sectionner son tronc en deux. Trois tentacules, articulés comme des pattes d’insecte, surgirent d’une paroi pour s’enrouler autour d’un autre mec. Pendant que le reste de l’équipée prenait ses jambes à son cou, une partie du mur du tunnel pivota. Mélerias, qui regardait la scène, jura dans sa barbe. Si les créatures se fondaient dans les murs, les humains n’auraient plus aucun moyen de les repérer ! Il lui semblait que, depuis quelques temps, les choses mutaient.
 
« Chef ! »
 
Alors qu’ils couraient encore, un subordonné le tira de ses réflexions. Il suivit du regard la direction qu’on lui montrait pour finalement tomber sur un bras pendouillant sous des décombres. Bon, au moins, ils avaient retrouvé celui qu’ils cherchaient. Il ne restait qu’à le sauver et il pourrait rentrer en vitesse à Efferias fumer une bonne cigarette.
 
Il fouilla dans son sac à dos et en sortit un gant rapiécé. Il avait déjà beaucoup servi mais les mailles métalliques conservaient leur effet. Après l’avoir enfilé, il appliqua sa paume contre une des roches qui emprisonnaient le gamin. Un déclic se fit entendre puis il souleva la roche pour la déposer un peu plus loin. Il répéta l’opération jusqu’à ce que le mineur soit délivré, blessé, mais sain et sauf. Un claquement de doigts plus tard, l’enfant était sur le dos d’un des hommes. Mélerias fit le compte : trois morts pour un enfant sauvé, le bilan aurait pu être plus lourd. Ce qui l’inquiétait en revanche, c’était que les créatures ne les poursuivaient pas comme elles le faisaient parfois avant. Qui savait ce qui pouvait bien se passer dans leurs minuscules cervelles ? En fin de compte, leurs armes ne leur avaient servi à rien, mais c’était plutôt une bonne chose que de ne pas gaspiller leurs énergies.
 
« Bon allez les gars, l’opération est un succès, on rentre. Donnez-moi vos cristaux, qu’on se barre d’ici en vitesse. »
 
En soupirant de soulagement, tout le monde obéit, retirant de ses armes à feu de petits cristaux transparents. Mélerias les recueillit tous puis les disposa en cercle autour d’eux avant de mettre le feu au plus proche de lui qui se mit à luire. Les cristaux adjacents luisirent à leurs tours, et ainsi de suite jusqu’à ce que le cercle brillât complètement. Alors seulement, le dernier à briller se teignit en rouge et, comme avant, tous les cristaux finirent par luire de la même couleur. Un autre tour les colora de la sorte en noir, puis les petites roches redevinrent inertes, et l’équipage était déjà parti.
 
 
*****
 
 
Devant la cité et son champ de force, l’équipe de Mélerias était arrivée telle quelle grâce aux cristaux téléporteurs. Encore une invention des scientifiques. Efferias possédait en effet son propre magnétisme, ce qui constituait un point de repère essentiel pour les GPS, mais également pour les téléportations. S’il était trop compliqué de les effectuer pour aller dans les souterrains, le retour était assuré de cette manière, et les utilisateurs arrivaient non pas dans Efferias, mais juste à côté. Un effet de son magnétisme si unique était son champ de force naturel qui avait certes l’immense mérite de dérouter les créatures mais ne permettait pas que l’on s’y téléportât directement.
 
L’un des premiers gestes de l’équipée fut de retirer les lentilles infrarouges : un soleil artificiel surplombait le cratère géant au sein duquel s’élevait la cité. Il procurait à tous lumière et chaleur, mais n’empêchait pas les habitants d’être passablement indifférents au sort de leurs concitoyens. Les Efferians étaient en effet très égoïstes, rarement généreux et ô combien matérialistes. La science, la médecine et la richesse étaient très développées mais le taux de criminalité aussi : les gens, trop peu soucieux des autres, n’avaient guère l’envie de jouer aux gendarmes, et les racailles agissaient en toute impunité, puisque seule la loi du plus fort s’imposait. Le dirigeant était le descendant du fondateur d’Efferias et servait à coordonner la gestion administrative de la ville. Du reste, chacun vaquait à ses affaires et ce système fonctionnait plutôt bien. Personne ne voyait l’utilité d’un coup d’État puisque cela n’aurait pas conféré d’avantage particulier ; il n’y avait pas de banque à piller, les gens ne se faisant pas assez confiance pour confier leurs bien à autrui.
 
Chargeant l’enfant sur son épaule, Mélerias, suivi de ses compagnons de travail, se dirigea vers le bureau des requêtes afin de toucher sa récompense. Il se roula et s’alluma sa bien-aimée clopinette en chemin, talonné par ceux qui voulaient leurs parts du salaire. Au bureau des requêtes, la mère du mouflet attendait, un châle serré autour des épaules. La quarantaine, les cheveux châtain, bien conservée. Mélerias loucha sur elle en déposant son môme sur une chaise à côté tandis qu’elle sortait l’or promis.
 
« Voilà, dix pièces d’or par personne.
— Eh Madame, trois d’entre nous sont morts en route, souligna un des collègues.
— Que voulez-vous que ça me fasse ? Vous connaissiez les risques non ? répliqua-t-elle sèchement.
— Bah vous pourriez pas distribuer leurs parts ? Ça fera une prime de risque.
— Alors ça c’est la meilleure ! Et l’hôpital pour mon fils que vous me ramenez à moitié mort, qui va le payer ? Nous n’avions pas convenu d’un tel arrangement. Si le salaire ne vous convient pas, vous pouvez toujours me le rendre et partir. »
 
L’autre partit avec son salaire en grommelant.
 
Sous couvert de compter ses pièces, Mélerias loucha un peu plus sur la poitrine de sa cliente, puis sur les pièces qu’elle gardait, elle.
 
« Excusez-moi, mais l’hôpital n’est pas vraiment à côté, et il me semble que cela serait difficile pour vous de l’y porter seule. Que diriez-vous que je l’amène là-bas, contre rémunération bien sûr ? »
 
Il lui avait sorti son plus beau sourire tandis que la bonne femme l’observait de haut en bas, son regard s’arrêtant sur les muscles de l’Efferian.
 
« C’est d’accord. »
 
Heureux comme un roi que tout marchât si bien, Mélerias la suivit, souriant à l’idée de l’or en plus qu’il allait se faire. Il accompagna la mère et l’enfant jusqu’à la chambre de celui-ci, où le médecin posa le diagnostic.
 
« Sa vie n’est pas en danger, et avec le traitement que nous lui appliquons, il sera rétabli d’ici trois ou quatre heures environ. Le mieux serait cependant que nous le gardions en observation cette nuit.
— Et combien ça me coûtera ?
— Juste le traitement, trois pièces d’or. Après il faut compter une de plus pour la nuit.
— Bien, je dois aller travailler, je reviendrai le chercher dans quatre heures.
— Comme vous voudrez. »
 
Elle jeta une pièce d’or à Mélerias en le regardant à peine puis sortit après avoir déposé un baiser sur le front de son fils.
 
Et quatre heures plus tard, à la tombée de la nuit, elle était là. Après quelques mots avec le médecin, elle embrassa son enfant enfin réveillé.
« Faks, comme je suis heureuse de te voir en bonne santé !
— Oh maman…» Le petit lui rendit son étreinte en pleurnichant.
« Enfin Faks, tu as déjà douze ans, tu ne vas pleurer quand même, si ? lui demanda sa mère en souriant chaleureusement.
— Mais maman, je me suis vu mourir et…» Les sanglots l’empêchèrent de finir sa phrase.
« Là, maintenant c’est fini. »
 
Ils restèrent un moment ainsi serrés l’un contre l’autre puis :
 
« Maman, où est papa ?
— Clérias, ton père, est mort en te sauvant, mon chéri. »
 
Elle lui prit le menton dans sa main, le regardant dans les yeux.
 
« C’est un héros, d’accord ?
— …
—  D’accord ?
— Hmm, d’accord.
—  Bien ! Allez viens, on rentre à la maison. »
 
Elle s’arrêta à l’accueil de l’hôpital pour payer les frais puis se mit en chemin, la main de son fils bien calée dans la sienne.
 
*****
 
 
 
Après un souper léger, elle passa dans la chambre de Faks voir s’il dormait. Après une journée aussi épuisante pour un gamin, c’était le cas. Et sa mère, obligée de payer pour qu’on le retrouve alors qu’une société l’employait ! Mais il était là désormais, dormant paisiblement. Elle le regarda un instant avant de retourner dans sa propre chambre, vide maintenant qu’elle était veuve. Elle ne pouvait pas dire que c’était le grand amour entre son défunt mari et elle, mais ils menaient tous les trois une vie agréable, et elle aurait aimé que ça durât. En nuisette, accoudée à sa fenêtre qui donnait sur le jardin, elle entretenait des pensées nostalgiques en regardant les fleurs.
 
Les ingénieurs avaient remplacé le soleil artificiel par la lune artificielle depuis plusieurs heures déjà, mais elle ne s’en rendait compte que maintenant. L’air était humide, peut-être avaient-ils prévu de la pluie pour la nuit ? Une larme roula sur sa joue. Larme qu’une main robuste vint délicatement essuyer. Le cœur battant à tout rompre, elle se retourna vivement.
 
« Clérias ?
— Eh non ma jolie ! Mais tu peux toujours t’imaginer que c’est lui si ça peut te faire plaisir. Quoi que tu ne perds pas au change, si tu veux mon avis.
— Quoi ? Mais vous êtes l’homme de tout à l’heu… »
 
Mélerias la bâillonna d’une de ses grandes mains, savourant l’expression effarée de sa donzelle en danger. Celle-ci, en tentant de se dégager de l’étreinte solide, vit que la porte était fermée.
« T’en fais pas, j’ai pris mes précautions pour qu’on nous dérange pas. »
 
L’homme avait susurré cette phrase au creux de son oreille, et elle s’aperçut avec dégoût qu’elle aimait cette voix chaude et confiante. Au moment où Mélerias la retourna, elle hurla désespérément le nom de son fils dans sa tête, craignant plus pour lui que pour elle. Mais ce qu’elle ne savait pas, c’était que Faks dormait profondément dans la pièce à côté, que Mélerias l’avait en fait traquée puis suivie depuis qu’ils s’étaient séparés, et qu’il était rentré par la porte que, fatiguée, elle avait omis de fermer à clef.
 
Mais pour l’heure, elle était parfaitement réveillée et sentait sans parvenir à rien y changer la main qui ne la faisait pas taire caresser ses hanches, tripoter ses seins, et s’engouffrer lentement dans son entrejambe. Gémissant de répulsion tout autant que de désir, elle tenta de resserrer les jambes pour éviter l’atrocité qui ne devait pas tarder. Mais l’homme prenait affreusement son temps, elle sentait ses poils se hérisser là où il l’embrassait, et ses genoux commençaient à la faire souffrir à force de rester à quatre pattes. La peur la paralysait presque totalement, et la force de son « sauveur » faisait le reste. Elle était complètement à sa merci et l’autre abruti derrière elle semblait grandement s’en divertir. Elle entendit le bruit d’une ceinture qu’on défait, puis d’un bouton, puis une fermeture éclair qui s’ouvre. Ah, et son cœur qui lui semblait battre au ralenti aussi. Un baiser passionné au creux du cou accéléra son pouls, une caresse intime acheva de la préparer. Elle se rendit compte qu’elle bavait légèrement dans la main de son agresseur au moment où il la pénétrait lentement. *Faks !* Cet appel était désormais un appel au secours, mais elle avait beau serrer les dents, ce n’était pas aussi désagréable que ce à quoi elle s’attendait, et elle se détestait de penser ça. La peine, ainsi que la colère et l’horreur d’être souillée lui tirèrent des larmes et des gémissements qui excitèrent son amant forcé.
 
« Maman ? »
 
Ils se retournèrent tous les deux en même temps. Faks se tenait sur le pas de la porte, les cheveux en broussaille,  une main sur la poignée, l’autre tenant fermement un cristal d’une couleur que ni sa mère, ni Mélerias n’avaient jamais vue.
 
« Maman, tu m’as appelé ? Qui est ce monsieur ? »
 
Le monsieur en question se retira de la maman désormais en pleurs, et se tourna vers le gamin déboussolé.
 
« Faks, va t’en vite ! Il… »
 
Une gifle du revers de la main la fit valser jusqu’au mur que sa tête cogna lourdement. L’adrénaline la maintenait éveillée et en pleine possession de ses moyens mais l’agresseur était juste trop puissant. Et puis, parmi toutes les pensées qui fourmillaient en elle, il y avait cette question : Comment Faks l’avait-il entendue ? Son fils avait lâché la poignée et reculait devant Mélerias, tenant à deux mains son mystérieux cristal comme un bouclier et pleurnichant.
 
« Qu’est-ce que vous avez fait à ma maman ? Qu’est-ce que vous allez nous faire ?
— Allons mon garçon, ne t’inquiète pas, j’étais juste venu voir ta maman.
— Qu’est-ce que vous lui avez fait ? Elle a crié au secours…
— Mais non voyons, tu as dû rêver. Et pose ce cristal s’il te plaît. »
 
En aventurier averti, Mélerias savait reconnaître les cristaux d’énergie - comme ceux utilisés pour la téléportation - des simples jolies roches dont raffolaient les bijouteries. Il en existait différentes sortes, et celle que tenait le gamin lui était inconnue. Il ne voulait pas qu’il l’actionne sans faire gaffe. Mais le môme continuait de chialer et n’écoutait rien, le regard hagard. Trop terrifié pour bouger, bon, ça, Mélerias pouvait le comprendre. Et puis, maintenant que sa partie de jambes en l’air longuement préparée était fichue, il voulait juste rentrer chez lui. Il soupira en se refroquant tandis que la mère semblait ne pas croire ce qui se passait. Il écarta sèchement le gosse qui lui barrait la route mais ne parvint pas à décoller sa main de son pyjama.
 
Faks tremblait. Il se souvenait. Dans la journée, ou même la veille, il s’était fait pourchasser par une créature pendant qu’il minait. Celle-ci avait causé un éboulement qui l’avait coincé il ne savait où. Son GPS grésillait sans rien lui indiquer, ses lentilles ne fonctionnaient plus, il se sentait aussi aveugle qu’une créature. Il pouvait à peine bouger, et l’air se raréfiait. Tout ça lui faisait peur, et même s’il savait qu’à son âge il devait se montrer fort, il était si effrayé qu’il ne savait que faire d’autre que pleurer. À ce moment-là, il vit un point dans la roche briller, d’abord faiblement, puis avec de plus en plus de conviction. Il posa sa main dessus, et un cristal d’une couleur merveilleuse traversa le rocher. Il n’était pas chaud ni rien, mais l’avoir avec lui le rassura et il s’endormit. Et dans son sommeil, il entendait des bruits, et des voix. Il y avait des voix humaines, puis d’autres, plus étranges, plus primitives. Il ne comprenait pas ce qu’elles disaient, mais saisissait le sens global : manger, avant que quelque chose n’arrivât. Et puis, il pensa à son père, et cela le fit pleurer. Le cristal brilla alors un peu, comme pour le rassurer, alors il se rendormit. Il ne s’était même pas rendu compte qu’il s’était réveillé. À moins qu’il ne dormît encore. Il serra le cristal tout contre lui, et ce dernier traversa sa chair comme il avait traversé la roche avant.
 
Il l’avait senti, toujours en lui, comme un second cœur, quand sa mère lui avait annoncé la mort de son père.
 
Ensuite, il avait vibré tellement fort qu’il était sorti de lui. Et il avait entendu sa mère hurler son prénom.
 
Et là, sa mère était par terre, il sentait sa détresse, et combien cet homme était dangereux. Il ne sentait même pas les larmes couler. Et s’il les avait senties, il n’aurait pas pu dire si elles venaient de lui, ou du cristal. Le cristal, sensible comme un cœur qui le protégeait. Il fallait que quelque chose change, ça ne pouvait juste plus durer.
 
 
 
*****
 
 
Le gosse continuait de trembler, il luisait de la même manière que le cristal qu’il tenait et qui battait comme un cœur. Mélerias commençait sérieusement à paniquer. Les vibrations se propageaient dans ses os, dans l’air, il les voyait se propager lentement, sortir de la pièce par la fenêtre ouverte.
 
« Putain mais tu vas lâcher ce cristal oui ? »
 
Peine perdue, évidemment. Lui-même s’était à peine entendu à cause des acouphènes. Les ondes se propageaient toujours, de cette couleur bleu-gris, un peu laiteuse, qui lui semblait vaguement familière. Il inspira, expira, calmement, posément. Une fois qu’un cristal était enclenché, on ne pouvait l’arrêter, il était bien placé pour le savoir. Le fait qu’il fusse collé au gamin, ça en revanche, il ne l’expliquait pas. Ou alors, puisque l’énergie dégagée par le cristal était très puissante, peut-être que cela avait un rapport avec le gant qu’il avait porté plus tôt dans la journée. Il avait poussé l’enfant avec la même main qui lui avait servi pour le dégager. Mais quand bien même, il n’avait jamais entendu parler d’une puissance pareille…
 
« Faks ? »
 
Sa mère était plus impressionnée qu’effrayée. Elle n’avait pas l’impression que son fils souffrait ou autre, mais plutôt qu’il semblait maître de lui-même. Alors qu’il avait toujours eu tendance à pleurer pour un rien, ce qui la désespérait de le voir devenir un homme, les larmes qui coulaient sur son visage semblaient irradier d’un sentiment qu’elle ignorait. Tant bien que mal, la joue encore endolorie, elle se releva et jeta un œil dehors. Les ondes magnétiques illuminaient la nuit artificielle et allaient se cogner au champ de force qui protégeait Efferias. Peu à peu, les gens sortaient, intrigués par le phénomène qui ne finissait pas.
 
Les murs tremblèrent. Faks lui avait dit que ça arrivait dernièrement dans les souterrains, mais la cité avait été épargnée jusqu’ici. Les murs tremblèrent, et le sol également. Et encore, et encore. Au final, tout se mit à trembler à trembler à l’unisson, au même rythme que les battements du cristal et de la propagation des ondes.
 
En ville, certains criaient au chaos, d’autres parlaient d’une prophétie, et d’autres encore pariaient sur le résultat des événements. La mère de Faks, elle, regardait le plafond d’Efferias. Il tombait en pluie d’étoiles filantes sur les habitations. Et les fragments s’écrasaient comme de grosses gouttes de pluie, éclaboussant des gerbes d’eau à chaque impact. Ce fut ainsi qu’Efferias connut sa première pluie. Celle-ci dura un temps interminable durant lequel Mélerias finit par se défaire du magnétisme et repartit sans demander son reste.
 
Plusieurs heures plus tard, Faks était toujours aussi immobile, ses larmes s’étaient figées et, au-dessus de la pluie, le soleil commençait à briller. Pas le soleil artificiel mais bien le vrai, qu’aucun Efferian n’avait jamais vu. Le plafond finissait de fondre en pluie et laissait place au ciel, les souterrains étaient bien au chaud sous terre, et le champ de force trembla comme une bulle de savon avant d’éclater finalement.
 
Lorsqu’Efferias fut complètement sortie de son monde sous-terrain, le cristal cessa de battre mais pas de luire. Faks reprit connaissance et sa mère s’empressa de le serrer dans ses bras. En levant les yeux au ciel, elle remarqua que la couleur de celui-ci était la même que celui du cristal : bleu-gris, laiteuse et lumineuse. La couleur d’un ciel après la pluie. Son fils toujours serré contre elle, elle sortit de chez elle, sans savoir quoi dire. Dans les rues, des enfants courraient déjà explorer les environs, poursuivis par leurs parents qui voulaient les en empêcher, et des groupes de jeunes - dont ceux qui faisaient les paris - riaient comme des bossus. Les jardins de la ville s’épanouissaient comme jamais dans ce nouvel environnement et on chuchotait à propos d’une autre ville qu’on pouvait voir depuis Efferias.
 
« Maman, je peux aller jouer dehors ? demanda Faks, les yeux brillants d’espoir.
— Parce que tu n’es pas fatigué après tout ce qui vient de se passer ? Non hein, bon, d’accord, mais va t’habiller d’abord. »
 
Ce qu’elle alla faire ensuite. Elle non plus n’avait pas sommeil, il y avait tant de choses à découvrir qu’elle ne savait par où commencer. Lorsqu’elle ressortit de chez elle, habillée, une vieille femme du nouveau monde - facile à reconnaître, elle était bronzée - l’aborda.
 
« Excusez-moi, j’habite dans le village voisin. Que se passe-t-il ici ? Est-ce que vous êtes… des extra-terrestres ?
— Non madame, juste des Efferians. »
 
Devant l’air interrogateur de la paysanne, elle poursuivit.
 
« Cette cité s’appelle Efferias, et nous non plus nous ne comprenons pas ce qu’il se passe. Mais je suis ravie de vous rencontrer, mon nom est Magdalena. Il fait bon vous ne trouvez pas ? »
 
Elle avait dit cela en respirant profondément l’air libre du monde de la surface.
 
 

 

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Mar 21 Jan 2014 - 19:15
La terre trembla. L’eau bougea, seule. Les fruits tombèrent des arbres. Il se passait quelque chose, dessous. Loin dessous.
 
« Dans l'espace d'un seul jour et d'une nuit terribles, toute votre armée athénienne fut engloutie d'un seul coup sous la terre et, de même, l'île Atlantide s'abîma dans la mer et disparut. »
 
C’était il y a si longtemps. Elle s’accrochait au pilier. C’est ce qu’on lui avait dit de faire, si jamais cela arrivait. Si jamais cela arrivait …. Elle n’y avait jamais cru. Jamais.
Elle était enfant lorsque les armes athéniennes avaient déferlé sur le île, leur ville leur palais. Pour se battre, pour tuer pour voler leurs richesses, piller leur connaissances, réputée jusqu’aux colonnes d’Hercule. Ils étaient si nombreux, trop nombreux … Leurs soldats avaient été submergés, tandis que le ciel se couvrait de nuages noirs, immenses et menaçants. Elle était dans la maison, avec sa mère et sa sœur. Elles se blottissaient les unes contre les autres, prient pour qu’aucun soldat n’entre. Aucun … Puis le sol avait commencé à bouger. L’horreur avait commencé.
L’alarme avait troué le ciel, et peu à peu, la ville s’était ruée tout entière vers le palais. Un grondement avait soudain surmonté les cris de panique. Puis des bruits d’eau. Elle avait cru mourir noyée, comme sa sœur, emportée par une vague. Mais elle s’était sentie s’enfoncer vers les tréfonds des mers, là-bas, tout au fond, là où ils n’avaient jamais cru pouvoir aller. Et elle y était restée vivante, ainsi que la centaine de survivants de son peuple, alors constitué de femmes, de vieux et d’enfants. Le temps avait commencé à passer sous l’eau.
Leur emplacement était étrange. Ils étaient à l’air libre. Mais sous l’eau, et ils le savaient. L’eau était partout, les entourait totalement. Ils ne savaient pourquoi ils étaient là. Certains parlaient d’une vengeance des dieux. Ils étaient jaloux de leurs technologies trop fortes. Oui, les  Atlantes vieillissaient si lentement que s’en était indécent, avaient inspiré toutes les langues et toutes les cultures, étaient riches, bénéficiaient d’une formidable énergie, totalement surnaturelle. Ils maîtrisaient le monde. Ils savaient tout faire. Ils auraient pu savoir voler, si, comme leurs mythiques cousins Laputéens, ils savaient maîtriser cet immense caillou bleu autrement que pour produire l’énergie qui servait leurs véhicules et peuplait leurs armes, ces longs sabres, tranchants et cautérisant, lumineux, avec lesquels leurs soldats se battaient. Alors, oui, les Atlantes étaient trop forts. Mas elle n’y croyait pas. Elle n’y croyait plus. Depuis les millénaires qu’elle était là, respirant cet air différent, ne paraissant que quatre-vingts ans, elle avait assisté aux recherches pour explorer leur environnement, et comprendre. Non, ils n’étaient pas punis des dieux, elle en était persuadée. Pour elle, comme pour son mari, ils étaient dans un volcan. Un volcan qui était susceptible de se réveiller à tout instant …
Elle était persuadée que c’était ce qui se passait alors. Elle serra les paupières, priant pour que ses enfants aient trouvé refuge eux aussi, ainsi que ses petits-enfants, que des gens de la crèche, l’école ou l’Institut s‘occupent d’eux.
Elle avait vu son enfance tomber en lambeaux, l’Empire magnifique, splendide, qui faisait leur fortune, tomber en morceaux. Elle avait assisté à la disparition de sa sœur, n’avait jamais revu son père, ni son frère. Elle avait assisté à la mort des personnes âgées, à l’enterrement de sa mère, au déclin de sa civilisation, puis à sa renaissance. Son mari avait sept cent ans de moins qu’elle. Sans cela, aucun moyen de faire des enfants, et de faire renaître ne leur peuple. Il avait fallu attendre que les petits garçons qui n’avaient pu être soldats soient en âge de procréer et surtout en capacité d’assumer des enfants. Et puis, surtout, il avait fallu espérer qu’ils ne veuillent pas tous êtres des Chevaliers, puisque l’Ordre avait ses propres règles, dont l’absence d’amour, et l’abstinence. Ils n’avaient pas d’enfants, ces hommes et femmes qui possédaient le Pouvoir. Le Pouvoir se manifestait de lui-même en eux, souvent dès la naissance. Il coulait dans le sang. Ils étaient les meilleurs des Atlantes.
Elle avait v la ville se reconstruire, les énergies revenir, les robots tout faire de nouveau. L’Ordre s’était reformé. Ils avaient fait de nouveaux véhicules volants, illuminés de bleu, ce bleu du cristal. Ils avaient même inventé de nouvelles choses. Les gens qui paraissaient là alors qu’ils ne l’étaient pas, la téléportation. Ils ne savaient toujours pas faire revenir les morts, mais bientôt, ce ne serait plus un mystère. Ils savaient fabriquer des vivants. Ils savaient défier toutes les lois de la nature. Ils savaient tout faire.
Elle ne savait pas ce qu’était devenu le monde. Mais quelque part, au fond d’elle, elle était sûre de le retrouver.  Elle fermait les yeux. Elle se refusait à respirer, de peur de mourir noyée. Elle craignait par-dessus tout de mourir noyée.
Qu’était devenu le monde ? Savait-il seulement ce qu’était la civilisation des Atlantes ?
 
Et soudain, au centre de la mer Orphée, une pointe apparut, suivie d’une immense tour, flanquée soudain de nombreuses autres. Un palais entier sortait de l’eau, et bientôt avec lui en sortit tout une ville. Il y avait autant de maisons qu’à Albus, mais elles étaient bien plus hautes, bien plus blanches et brillantes. Elles semblaient faites de céramique, ou d’ivoire poli, recouvertes de verre par endroit, striées de lignes bleues légèrement luminescentes. Il y avait d’immenses passerelles, désertes. Totalement désertes. On pouvait apercevoir quelques formes ressemblant à des véhicules, au repos. Ils  n’avaient aucunes roues. Leurs lignes semblaient faites pour leur permettre d’aller plus vite ; la ville étincelait au soleil. Etait-ce le beau temps, ou était-ce parce qu’elle était recouverte d’eau ? Aucun des courageux rassemblés aux frontières de la ville ne pouvait actuellement le dire. Si elle n’était pas en aussi bon était, on aurait pu croire à une ville fantôme, une ville morte surgie de l’eau comme on surgit des limbes du passé. D’où sortait-elle donc ?
La terre tremblait toujours. Les vagues étaient immenses. De la terre sortait de l’eau. Puis, tout s’arrêta.
 
Lorsque le bruit assourdissant s’arrêta, que tout cessa de trembler, elle ouvrit les yeux. Les referma aussitôt. Trop, bien trop de lumière. Ses yeux n’étaient plus habitués au ciel bleu, à ses nuages, à la clarté du soleil. Des larmes coulèrent. L’air d’ici lui brûlait les poumons, lui arrachait la trachée. Elle toussait et pleurait, comme les gens autour d’elle. L’eau partait doucement de la ville. Elle n’en doutait pas : des gens étaient morts. Elle priait pour que rien ne soit arrivé à sa famille.
Après de longues minutes assise sur le sol à tenter de retrouver de l’air pour alimenter son corps et à habituer ses yeux à la lumière d’ici, elle se leva. Ses jambes la portaient à peine, mais elle entendait des cris des limites de la ville, elle alla le plus vite possible pour rejoindre la foule des jeunes Atlantes massée. Elle se mit sur la pointe des pieds pour voir. Et elle vit. Devant eux, il y avait la mer, et plus loin, le continent. Une ville. Etait-ce des gens qu’elle voyait rassemblés là-bas, minuscules points gesticulants ? Elle n’en était pas sûre.

Mais elle avait une certitude. 


Atlantide était revenue à la surface.

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Mar 21 Jan 2014 - 19:16
« You love me, I love you »
 
Avant la seconde Pangée, avant les races, avant l’Histoire et l’Ecriture que nous arpentons dans Elysion, quand l’Humanité était encore « Une » si on peut dire que les hommes aient jamais été ensemble après que leur égo ait commencé à se sur-développer.
A ce moment là il y avait la terre, ses villes et sa population de quelques milliards d’habitants, à ce moment on faisait semblant de se préoccuper de l’écologie et on faisait avancer la science à un rythme effarant et ce pour tous les buts possibles et imaginables, aider, s’enrichir, détruire, etc …
En plein dans l’Amérique du Nord, au cœur du Nevada et dans la fameuse Zone 51 qui servait de zone touristique pour ses « Aliens », en utilisant de nouvelles énergies, aussi puissantes que dangereuses, on avait creusé un cratère de plusieurs kilomètres de profondeurs et de largeur, circulaire, tout au fond duquel on avait installé une nouvelle ville à l’aube d’une nouvelle ère pour la science, les pierres à cette profondeur censées émettre par radiation de l’énergie en continu permettrait d’alimenter la ville de « Remix York », nommée ainsi pour attirer le larron à la visiter, à l’apprécier et à faire part des avancées scientifiques qui y étaient faites. Sur cette gargantuesque ville, les agences de publicité les plus connues des Etats-Unis –En liaison avec les plus grands architectes et tout ce qui va avec- avaient tout donné. Pour aller avec son nom, des Haut-parleurs gigantesques poussaient et formaient habitations comme zones importantes, diffusant des musiques dans toute les infrastructures et dans les rues, musique qu’on pouvait choisir pour soi grâce à un système de codage d’onde à la portée de l’oreille humaine, les personnes entendaient la musique qu’ils voulaient où ils voulaient, ponctuant leur vie de tous les jours.
Les scientifiques s’y amassaient encore et toujours et chaque jour au moins étaient faites de nouvelles découvertes, prémices de l’apogée de la science dans le monde, d’autres de ces fameuses « Remix Cities » allaient bientôt éclore dans le monde, révolutionnant tout ce qu’il était possible de révolutionner !
 
Les Gardes qui y étaient installés étaient des androïdes intransigeants, ne laissant aucune criminalité sans punition et prêts à tout, ne faisant pas preuve de trop d’humanité même si ils étaient programmés pour ne pas pouvoir aller trop loin dans leurs actions.
Pour tous travaux manuels, des attelles ou des renforcements articulaires et osseux permettaient aux travailleurs de porter bien plus que leur propre poids, les hommes dans leur ego gardant la capacité de construire et de créer uniquement pour eux, évitant de l’offrir aux différentes machines intelligentes qu’ils inventaient.
Et énormément d’autres créations prirent forme dans cette ville cachée au fond d’un immense cratère sur fond de musique Electro Swing que les chercheurs semblaient particulièrement apprécier.
 
Mais voilà que tout à coup ! Paf ! Le ciel leur tombe sur la tête, littéralement, lors du Cataclysme qui fit changer la Terre de forme, le cratère se referme au dessus d’eux presque comme par magie et les claustrophobes citadins se suicident en masse. Enfermé dans leur ville souterraine sans aucune sortie mais une énorme réserve d’oxygène se créant artificiellement pour palier au manque, les habitants cherchent par tous les moyens de sortir de leur prison. Non affectés par l’oxygène du dehors, aucune mutation ne se produira chez eux, et aucun ne se différenciera de cette manière. Les années passent et les créateurs continuent à inventer sous le sol différents moyens de s’échapper sans qu’aucun ne marche, les Haut-parleurs brisés ne diffusent plus que cet immonde Electro-Swing pour les oreilles de tous et les Gardes ne fonctionnent plus après l’horrible événement. Par ennui, chaque personne non instruite dans la ville commencera à prendre des cours auprès des grandes instances de la science, augmentant la population au dessus de la moyenne à la surface. Après une énième tentative visant à exploiter une plus grande puissance du cerveau chez certains cobayes avec eux, leur donnant des pouvoirs psychokinétiques et ressemblant –ceci n’étant possible que pour quelques élus, qui se verront octroyer une immense longévité et prendront exemple sur les déchus Gardes dans leur neutralité et leur façon de repousser les besoins humains habituels tels que la faim, le sommeil ou l’amour. – tous les êtres peuplant cette morne ville musicale décident d’accepter la cryogénisation en attente d’inespérés sauveurs dans plusieurs milliers d’années peut-être.
Les élus ayant pris exemple sur les anciens androïdes se font alors Gardiens des froides tombes temporaires de leurs amis, attendant le secours d’un quelconque Dieu ou Démon, montant jour et nuit une garde étrangement rigoureuse et vigilante pendant des années, encore et encore.
 
Et voilà qu’un jour un nouveau tremblement de Terre se produit, en effet des milliers d’années ont passé mais les Gardiens sont là, inhumainement présents après autant de temps et qui sentent l’heure de leur retour proche, se dépêchant de lancer décryogénisation et de rassembler tout le matériel scientifique pour ce à quoi il pourrait servir. La ville petit à petit ressurgit du sol dans une cacophonie à réveiller les morts, une musique toujours aussi dansante sortant des enceintes de la ville de Remix qui tremble presque sous les vagues de sons respirant l’air pur comme si elles étaient vivantes !

Cette musique tellement entendue et répétée que les esprits, même ceux des personnes gelées, l’ont assimilée. Vous ne trouverez jamais un habitant de Remix qui n’aime pas l’Electro-Swing, endoctrinés par des milliers d’années d’écoute.

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Mar 28 Jan 2014 - 17:40
Après délibération intérieure, la gagnant du concours est ... Attentioooooon ... Les Mines d'Efferias ! Et oui parce que c'est pas mal et nettement plus développé que les deux autres sujets Razz
L'histoire sera donc ajouté au forum avec peut-être quelques améliorations ou changement prenant en compte l'avis de l'auteur, je parle bien de ... de ... De JENYA ! YEAH 

Félicitations à toi Very Happy

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Mar 28 Jan 2014 - 22:53
Yeeeeeeha ! Bravo à la concurrence tout de même, c'était qui d'ailleurs ?
Et sinon, on a pas droit à un commentaire des textes ? (ouiii, je fais chier ! Very Happy ) Après si les mines peuvent contribuer à l'univers d'Elysion, je dis pas non^^

Je vous laisse m'acclamer  king
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Jeu 13 Fév 2014 - 15:38
Efferias a donc été placé et les Efferians rajouté dans les races disponibles Smile Bon jeu à tous en espérant que vous profiterez des nouveaux arrivants

(Et pour toi Jenya, les deux perdants c'est moi et Mathilde ! xD)

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