[Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
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- GarmyrMinosien.ne
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[Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Ven 21 Nov 2014 - 9:34
Qui aurait cru que de tout les endroits où la fatalité pourrait conduire Garmyr, ce serait dans cet endroit où il avait finit par rencontrer la femme qu'il aimait... La femme qu'il avait du faire sortir de sa vie pour la protéger? Pourquoi était-il si important qu'il revienne dans cet endroit chargé de bagages et de souvenirs devenu blessants... Garmyr se trouvait dans un endroit qu'il ne connaissait pas depuis déjà plusieurs mois, mais ce ne fut qu'à son réveil qu'il pu contempler ces lieux qui avaient hanté ses rêves. Une douloureuse plaie de ce qui semblait avoir été une flèche au travers de son épaule l'avait cependant gardé de trop explorer le paysage lugubre que représentait le cimetière dans lequel il semblait survivre à présent. Ce ne fut que quand sa plaie fut complètement disparue, ne laissant qu'une cicatrice derrière elle, qu'il découvrit un coffre dans lequel il trouva un masque et un livre... Le temps semblait cesser de s'écouler pendant sa lecture, il semblait que plus il lisait, plus il y avait de pages, c'était comme si le livre ne cessait de croître à chaque secondes que le de plus... Ce livre s'appelait "Equilibre". Et il était bien écrit sur la première page qu'il n'était pas au bon endroit, qu'il n'appartenait pas à ce plan de l’existence... Qu'il appartenait à un autre lieu similaire... Pourquoi un autre plan de l'existence? cette question laissa l'ours dubitatif quelques semaines mais n'ayant pas les capacités de comprendre pour le moment, il décida de laisser le livre à sa place sans pour autant l'éloigner de sa vue.
Garmyr survivait tranquillement dans ce nouvel endroit mais finissait par ressentir comme une sorte de manque. Il n'avait jamais faim dans cet endroit, il ressentait pas nomplus la fatigue. C'était un sanctuaire morbide et froid, qui semblait le maintenir vivant dans un état de non-besoin permanent... Pourtant bien que ni faim ni fatigue ne le taraudait, il ressentait pourtant le besoin de vive sa vie normalement... Quelle magie étrange hantais ces lieux? Quel qu'elle fusse, Garmyr finirait par découvrir de quoi il en retournait. Finalement Garmyr cacha le livre dans le coffre et se mit à parcourir le cimetière. Les tombes s'étendaient sur des centaines de mètres autour du caveau dans lequel il avait élu domicile. Bizarrement, il n'y avait qu'un fauteuil aux allures thrônesques en son centre et le coffre derrière, aucune sépulture et aucun cadavre ou ne serait-ce qu'une urne mortuaire ne la décorait, enfin relativement.. Garmyr déscendit les quelques marches de son caveau et observa les tombes, elles étaient toutes surmonté d'un livre qui flottait au dessus. Cependant, à chaque fois qu'il clignait des yeux, les tombes autour de lui changeaient et les livres changeaient de couleurs et de couvertures. L'endroit semblait en perpétuel mouvement sans se soucier de la personne qui y avait élu domicile. Cependant à un moment, le cimetière se stabilisa et un des livres décolla doucement, suivit d'un autre. L'un d'eux avait une couverture rigide et sombre, comme recouverte d'une épaisse couche noirâtre de carbone. Il y avait un marteau gravé dessus. Un marteau de forgeron. Le suivant était clair, d'une couleur de tournesol. Avec une choppe et un biberon gravé dessus... Garmyr pâlit en lisant les titres de ceux-ci. "Thür, la vie d'un forgeron, mari et père" pour le premier... "Mjöll, la vie d'une tavernière, mère et épouse"... Garmyr lut la vie de ses parents et surtout leurs morts qui marquaient en général la fin du récit. Cependant les lignes qui suivaient parlait brièvement des quelques premières minutes d'une providentielle après-vie où il étaient réunis. Deux larmes brûlantes coulèrent sur les joues du métamorphe qui était heureux de savoir que ses parents avaient finalement pu se retrouver. Mais il avait la sensation qu'il ne pourrait jamais les y retrouver... Cette découverte souleva cependant des questions dans la tête du brun. Il se mit alors à fouiller frénétiquement le cimetière courant à perdre haleine pendant plusieurs heures quand finalement, il se stoppa devant un livre à la couverture des plus sombres... "Lokü, traitre et despote"... Au moins il était rassuré de ne pas trouver de livre attestant du décès de cette jolie blondinette qui l'avait fait chavirer sur une rivière de bonheur... Il faut croire qu'ils n'avaient pas pu atteindre l'océan tout les deux finalement..
Plus rien ne se passa depuis, Garmyr se refusa à lire le livre de Lokü encore bien trop en colère contre lui pour ressortir de la sympathie de l'ouvrage. Mais il fallait avouer que le tempérament impulsif du guerrier commençait à grandement tourner en rond dans ce caveau. Finalement, Garmyr fut comme attiré vers le masque et le fixa pendant de longues minutes avant de le poser sur son visage. Il y eut alors comme un puissant flash lumineux dans ses yeux... Ce flash fut suivit de millions d'images consécutives qui défilaient trop vite pour qu'il n'en comprenne quoi que ce soit à tel point que s'en fut douloureux. C'était comme si quelque chose gravait dans son crâne toutes ces images qui passaient au travers de ses yeux. Il se réveilla finalement quelques jours plus tard le masque sur le visage, la perte de conscience devait probablement être inévitable. Cependant, il semblait comprendre que d'une certaine façon, il ne devait pas quitter le masque, il le sentait au plus profond de lui. Il se releva doucement et refit le tour du caveau. Dans le coffre, il y avait des vêtements et une colossale hache émoussée et rouillée d'une couleurs des plus nocturne. Faute d'avoir Fridya, il haussa les épaules et enfila la tenue compsée d'un long manteau noir, d'un pantalon sombre et de bottes coquées. Il rangea la hache dans son dos quand finalement une porte noire aussi lugubre que tout le cimetière apparut. Elle avait un genre de crâne de créature incrustée en son centre et divers os pour lui donner une décoration des plus morbides. Elle s'ouvrit devant lui sur un mur. Garmyr haussa les épaules se demandant à quoi pouvait bien lui servir une porte qu'on ne peut traverser, mais il fut surpris de voir son visage collé sur le dit mur apparut dans l'encablure noirâtre. C'était une prime d'Eaque qui stipulait seulement "Mort" et qui offrait le poids en joyau à quiconque ramènerait sa tête... La colère monta au nez de Garmyr qui frappa violemment l'affiche creusant un trou béant dans le mur... Le trou donnait sur un échoppe fermée et sombre mais Garmyr claqua la porte. Il comprenait que cette porte s'ouvrirait seulement pour lui et qu'elle serait son moyen de transport, du moins, quand il saurait la contrôler car elle ne lui laissait guère de choix. C'est grace à cela qu'il avait pu revoir brièvement Artgard où il avait retrouvé une autre prime sur sa tête. Toutes les planètes devaient être à sa recherche à l'heure qu'il était. Le masque était une nouvelle fois des plus indiqué. Mais il ne devrait plus arborer sa forme ursidé au risque de compromettre l'identité de son masque...
Ce qui nous amène finalement à aujourd'hui. La porte s'était ouverte devant lui alors qu'il faisait les cent pas dans l'enceinte du caveau. Bien que son estomac ne réclamait pas de nourriture, il avait vraiment faim, vraiment envie de sortir et de recommencer à vivre comme avant qu'il fasse cette longue amnésie. Pourtant il se souvenait de l'apnée, il se souvenait de la peine qu'il avait ressentit en voyant le visage d'Aëlia. Mais rien plus jamais ne pourrait lui permettre d'être de nouveau avec elle. Il faudrait qu'elle lui pardonne pour te le mal qu'il avait fait, pour avoir cédé. Céder? Le sens de ce verbe lui fit l'effet d'un flash... Il avait cédé? Mais à quoi? Au chagrin de la perte de sa mère et de la perte de sa petite amie au nom d'une mégère et d'un mégalomane? Cédé à la rage et à l'alcool? Ou alors tout simplement cédé à une partie des plus sombres de son âme? Les vieux fragments de sa faux ténébreuse le lui rappellerait en temps voulut, ou peut-être qu'une rencontre improbable le ferait pour lui. De tout les endroit où il pouvait tomber, ce fut à Thésée qu'il posa le pied après avoir passé la porte. Il se trouvait sur les docs, près d'une taverne qu'il ne tarda pas à reconnaitre... C'était là où tout avait commencé, là où il avait trouvé son point faible. Point faible qui avait été pleinement exploité par ses ennemis... Garmyr resta pantois quelques minutes face à la taverne quand il fit mine de replacer son masque qui bien évidemment n'avait pas bougé d'un millimètre. Il hésita de longues minutes à traverser la porte mais son estomac vide depuis bien trop longtemps finit de le convaincre. La lune commençait tout juste à monter, ce soir il dormira face à elle peu importe l'endroit où il se trouvera.
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- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Ven 21 Nov 2014 - 15:23
C’était ici qu’il y a trois ans, presque quatre, tout avait basculé dans la vie d’Aëlia. C’était la même taverne. Il y a trois ans, c’était encore Thésée, aujourd’hui c’était le port d’Hypnos. Elle rit, accoudée au bar en bois. Ce soir, précisément, elle s’était dut qu’elle ne penserait pas à lui. Dehors, il neigeait ; tout était gelé. A vrai dire, l’eau aussi était gelée par endroits, et c’est bien pour ça qu’ils n’étaient pas repartis. Hypnos n’était qu’une étape avant de retourner sur Minos, où le temps était plus clément, et surtout, où ils avaient encore quelques petites choses à faire. Ils en étaient partis le lendemain du bal pour récupérer quelque petite chose. Ils comptaient bien y revenir. C’était tout de même plus joyeux ! Enfin, en ce moment en tous cas.
Aujourd’hui, il avait fait si froid qu’ils n’avaient pas pu aller racheter des provisions. C’était impossible : tout gelait sur les étals ! Il leur restait pile ce qu’il fallait pour retourner à Minos, à Albus même, où la neige était toujours douce.
Ce matin, voyant que se nourrir serait impossible, les pirates avaient décidé que ce soir, ils mangeraient ailleurs, sûrement au bar, devenu une taverne car ses propriétaires avaient assez gagné d’argent. Aujourd’hui, en plus des boissons, ils servaient de nombreux plats, plutôt roboratifs et toujours chauds, à se demander où ils trouvaient leurs vivres. L’intérieur, tout en bois, était toujours aussi sympathique, accueillant, et chaleureux. La jeune fille continuait à bien s’entendre avec le barman, qui la traitait toujours comme quelque chose se trouvait entre la petite sœur et l’amie de confiance. Ce soir comme presque toujours, les clients étaient presque exclusivement des pirates. Son équipage était en majorité à une grande table de bois brut, certains avaient rejoint amis, ou maîtresses à d’autres tables, en d’autres lieux aussi parfois. Elle-même était allée manger avec eux, puis s’était mise au bar pour parler avec son ami, tout en même temps qu’il lui composait une sorte de panier repas pour Alban qui, ce soir, avait préféré rester cloitré sur L’Envolée, prétextant un mauvais pressentiment (et un petit mal de gorge). Il n’avait rien demandé à la jeune fille, mais elle ne risquait pas de le laisser mourir de faim. Lorsqu’elle eut sa poche remplie d’un met fumant, elle salua à la cantonade, et sortit. Ce soir, elle resterait avec son frère. Peut-être lirait-elle, ou étudierait-elle des cartes.
Dehors, le froid, qu’elle savait pourtant être glacial, la surprit, ainsi que le flocon qu’elle reçut sur le nez. Elle mit son tricorne, et resserra sur elle les pans de son manteau d’hiver. Lorsqu’elle releva l tête, elle regarda autour d’elle et sursauta, croisant du regard le masque pâle d’un homme brun aux cheveux longs, vêtu de noir. Elle le voyait mal, à cause de l’obscurité. Elle se remit très vite de son émotion, et lui lança un enthousiaste :
- Bonsoir !
Qu’elle accompagna d’un sourire, sans se rendre compte de l’absence de pensées en plus dans son cerveau, avant de commencer à s’éloigner sur les docks, allant rejoindre le bateau et son frère, sa poche à la main.
Aujourd’hui, il avait fait si froid qu’ils n’avaient pas pu aller racheter des provisions. C’était impossible : tout gelait sur les étals ! Il leur restait pile ce qu’il fallait pour retourner à Minos, à Albus même, où la neige était toujours douce.
Ce matin, voyant que se nourrir serait impossible, les pirates avaient décidé que ce soir, ils mangeraient ailleurs, sûrement au bar, devenu une taverne car ses propriétaires avaient assez gagné d’argent. Aujourd’hui, en plus des boissons, ils servaient de nombreux plats, plutôt roboratifs et toujours chauds, à se demander où ils trouvaient leurs vivres. L’intérieur, tout en bois, était toujours aussi sympathique, accueillant, et chaleureux. La jeune fille continuait à bien s’entendre avec le barman, qui la traitait toujours comme quelque chose se trouvait entre la petite sœur et l’amie de confiance. Ce soir comme presque toujours, les clients étaient presque exclusivement des pirates. Son équipage était en majorité à une grande table de bois brut, certains avaient rejoint amis, ou maîtresses à d’autres tables, en d’autres lieux aussi parfois. Elle-même était allée manger avec eux, puis s’était mise au bar pour parler avec son ami, tout en même temps qu’il lui composait une sorte de panier repas pour Alban qui, ce soir, avait préféré rester cloitré sur L’Envolée, prétextant un mauvais pressentiment (et un petit mal de gorge). Il n’avait rien demandé à la jeune fille, mais elle ne risquait pas de le laisser mourir de faim. Lorsqu’elle eut sa poche remplie d’un met fumant, elle salua à la cantonade, et sortit. Ce soir, elle resterait avec son frère. Peut-être lirait-elle, ou étudierait-elle des cartes.
Dehors, le froid, qu’elle savait pourtant être glacial, la surprit, ainsi que le flocon qu’elle reçut sur le nez. Elle mit son tricorne, et resserra sur elle les pans de son manteau d’hiver. Lorsqu’elle releva l tête, elle regarda autour d’elle et sursauta, croisant du regard le masque pâle d’un homme brun aux cheveux longs, vêtu de noir. Elle le voyait mal, à cause de l’obscurité. Elle se remit très vite de son émotion, et lui lança un enthousiaste :
- Bonsoir !
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- GarmyrMinosien.ne
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Ven 21 Nov 2014 - 22:53
GArmyr n'avait nullement remarqué que la neige tombait, il n'avait n'y même remarqué que le froid avait remplacé la douce chaleur solaire des saison de semences. Sans réellement avoir la notion du temps où il avait été "endormis". Enfin, tout ce qu'il lui importait, c'était la douce odeur de nourriture qui s'évadait de la taverne qui quelques années auparavant, fut l'endroit de leurs rencontre. Garmyr savait déjà comment il allait s'y prendre pour manger sans devoir dévoiler son identité, il allait commander une chambre et payer pour qu'on lui apporte tout dans cette dite chambre. Une petite sacoche de rubis se chargerait de convaincre le tenancier de ne pas lui poser de questions. Cependant il hésitait à lui donner toutes les infos sur papier pour ne pas avoir à dire un mot. Au moins il préserverait son identité au maximum... C'est alors que le cours de ses pensées fut brusquement interrompu par un vrombissement dans son torse. Un bourdonnement qui lui avait traversé l'échine la marquant de chaire de poule. Son souffle s'interrompit alors qu'elle lui lançait un "Bonsoir !" enthousiaste. Le temps s'interrompit complètement quand elle lui passa à coté sans le reconnaitre ni physiquement, ni mentalement. N'avait-elle pas entendu sa voix dans sa tête qui hurlait qu'il l'avait reconnu? Garmyr à partir de ce moment n'eût ni faim ni même envie de se reposer, il resta pantois quelques instant avant de reprendre ses esprits. Il passa finalement la porte du bar et marcha tranquillement jusqu'au comptoir sans dévier son regard de son objectif, un tabouret le plus au fond de la salle, dans un coin sombre et reculé. Une fois installé sur son tabouret, il fit signe au tenancier de venir le voir. Garmyr n'avait pas prêté attention à tout les regards portés sur lui et son masque. Il fallait dire qu'il n'était pas commun et pas très attrayant. Fort heureusement pour lui, la large hache qui était accrochée dans son dos dissuadait tout indésirable de venir lui tenir querelle.
Le tavernier arriva finalement à son chevet. Garmyr lui fit signe qu'il voulait de quoi écrire en mimant sans se fouler. Il passa unsuite un rubis qui lui permettrait de se payer ce papier. Faute d'avoir autre chose à lui donner, il n'aurait qu'à garder la monnaie. Le tenancier intimidé devant le masque lui donna de quoi écrire avec une bouteille de rhum en prime. Garmyr inclina légèrement la tête en guise de remerciement, puis fut imité par l'homme dans un geste empreint de maladresse et de timidité. Au moins il ne poserait pas trop de question. Garmyr enroula le pan du parchemin sur l'encrier et la plume de métal. Il attacha ça dans sa ceinture et sortit de l'établissement sans oublier le cadeau qu'il venait de recevoir. Il marcha de longues minutes longeant les quais. Il savait ce qu'il avait à faire et il savait où il voulait aller. Personne de mieux qu'Alban ne pourrait lui permettre le voyage... Cepandant il devrait rester loin de cette femme qui semblait enfin être passé à autre chose. Honnêtement, il ne savait pas si c'était le besoin de la voir qui l'avait fait se tourner vers la mer, ou seulement un besoin de voguer sur les eaux comme si de rien était. Tout ce qu'il savait, c'était qu'il suivait la piste du parfum de la jeune femme qui demeurait inchangé. Garmyr observa le trois-mât avant d'escalader le toit qui lui faisait face. Il s'assit sur la pante tuilée et observa le navire de longues minutes avant de retirer son masque pour sentir l'air gelé sur son visage. Étant enfant, il avait toujours aimé cette sensation bien qu'il lui semblait des lustre depuis la dernière fois qu'il avait sentit l'air. C'était vrais que dans le cimetière c'était comme si plus aucun sens ne fonctionnait à par la vue. Garmyr se saisit du rouleau de parchemin et comment ça à écrire le plus soigneusement possible. En fait son écriture était en tout point correcte, empreinte d'une typo propre à sa main. Il n'avait pas écrit depuis probablement encore plus longtemps qu'il n'avait sentit l'air. Mais fort heureusement, ça ne s'oubliait pas. Il resta là à fixer le navire se demandant si oui ou non il allait demander à embarquer quand finalement, il se laissa tomber du toit retombant souplement sur ses jambes. Il marcha d'un pas lent mais assuré vers le navire et se stoppa sur le bord du quai fixant la rambarde où une silhouette brisait le cercle de la lune.
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- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mar 25 Nov 2014 - 15:45
Aëlia était remontée sur le navire en évitant les plaques de verglas, sorte d’ennemies perverses à peine visibles la nuit, si ce n’est pas le reflet fugace de la Lune. Elle avait apporté à Alban son repas, et avait longuement discuté avec lui, de toutes sortes de choses : leurs voyages futurs, les trésors qu’ils cherchaient, la composition de l’équipage, leurs vivres, la guerre, etc.
Depuis que Garmyr était parti, Alban se comportait avec elle de façon paradoxale : à la fois, il semblait la considérer comme plus mûre, plus adulte et le lui faisait sentir, et à la fois, il semblait vouloir la protéger, la maintenir dans un cocon. Lorsqu’elle le lui avait dit, il s’était contenté de rire, arguant qu’elle ignorait encore nombre de choses. Alors que la discution aurait pu tourner au vinaigre, il y coupa court en lui donnant une carte à étudier avec lui.
Ils y passèrent du temps, sans pour autant le voir passer. Ils étaient en train de se demander comment réussir à éviter cet endroit, qui mènerait à un fabuleux trésor, à n’en point douter, où le fonds était haut et hérissé de reliefs peu amènes pour un bateau, peuplés de créatures réputées assez peu sympathiques lorsque soudain on frappa à leur porte. Le frère et la sœur sursautèrent, e état d’alerte. Il était tard, et ils n’avaient pas entendu leurs marins rentrer. Alban alla ouvrir. Un des membres de l’équipage était là. Il leur expliqua qu’il avait décidé de rentrer plus tôt que les autres car il était fatigué, mais qu’il s’était arrêté pour fumer sur le pont. De là, il avait remarqué sur le quai un homme étrange, masqué, qu’il avait déjà vu à la taverne e qui semblait le fixer. Aëlia comprit ainsi pourquoi elle sentait la peur, partout dans la pièce. Elle regarda son frère, et d’un même geste, ils attrapèrent veste et tricorne alors qu’Alban remerciait et congédiait le marin.
Ils sortirent en même temps, elle sorte de petit double fluet aux cheveux courts de son grand frère tant adoré. L’air froid les surprit sans les arrêter, et très vite, ils virent l’icpnnu. Aêlia reconnut en lui l’homme croisé juste devant la taverne. Cette fois, elle vit la hache dans son dos. Cette fois, elle entendit le bruit de radio dégliguée que faisaient ses pensées dans sa tête. Alban e remarqua aussi.
*- Je l’ai déjà vu, il était devant la taverne. Tu entends le bruit de ses pensées ?
- Si par entendre tu parles du bourdonnement, oui, j’entends.
- C’est bizarre, non ?
- C’est juste un homme qui sait se prémunir contre des télépathes, Lëlie. Par contre, tout le reste est bizarre, oui.*
Elle sentait la méfiance dans le ton des pensées de son frère, qui avait la main sur sa rapière.
- Qui êtes-vous, et que voulez-vous ?
C’était la jeune pirate qui avait poussé ce cri, interpelant l’homme en contrebas.
Depuis que Garmyr était parti, Alban se comportait avec elle de façon paradoxale : à la fois, il semblait la considérer comme plus mûre, plus adulte et le lui faisait sentir, et à la fois, il semblait vouloir la protéger, la maintenir dans un cocon. Lorsqu’elle le lui avait dit, il s’était contenté de rire, arguant qu’elle ignorait encore nombre de choses. Alors que la discution aurait pu tourner au vinaigre, il y coupa court en lui donnant une carte à étudier avec lui.
Ils y passèrent du temps, sans pour autant le voir passer. Ils étaient en train de se demander comment réussir à éviter cet endroit, qui mènerait à un fabuleux trésor, à n’en point douter, où le fonds était haut et hérissé de reliefs peu amènes pour un bateau, peuplés de créatures réputées assez peu sympathiques lorsque soudain on frappa à leur porte. Le frère et la sœur sursautèrent, e état d’alerte. Il était tard, et ils n’avaient pas entendu leurs marins rentrer. Alban alla ouvrir. Un des membres de l’équipage était là. Il leur expliqua qu’il avait décidé de rentrer plus tôt que les autres car il était fatigué, mais qu’il s’était arrêté pour fumer sur le pont. De là, il avait remarqué sur le quai un homme étrange, masqué, qu’il avait déjà vu à la taverne e qui semblait le fixer. Aëlia comprit ainsi pourquoi elle sentait la peur, partout dans la pièce. Elle regarda son frère, et d’un même geste, ils attrapèrent veste et tricorne alors qu’Alban remerciait et congédiait le marin.
Ils sortirent en même temps, elle sorte de petit double fluet aux cheveux courts de son grand frère tant adoré. L’air froid les surprit sans les arrêter, et très vite, ils virent l’icpnnu. Aêlia reconnut en lui l’homme croisé juste devant la taverne. Cette fois, elle vit la hache dans son dos. Cette fois, elle entendit le bruit de radio dégliguée que faisaient ses pensées dans sa tête. Alban e remarqua aussi.
*- Je l’ai déjà vu, il était devant la taverne. Tu entends le bruit de ses pensées ?
- Si par entendre tu parles du bourdonnement, oui, j’entends.
- C’est bizarre, non ?
- C’est juste un homme qui sait se prémunir contre des télépathes, Lëlie. Par contre, tout le reste est bizarre, oui.*
Elle sentait la méfiance dans le ton des pensées de son frère, qui avait la main sur sa rapière.
- Qui êtes-vous, et que voulez-vous ?
C’était la jeune pirate qui avait poussé ce cri, interpelant l’homme en contrebas.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mar 25 Nov 2014 - 20:00
L'ombre penché par dessus la bordure tirait de longues lattes sur une pipe quand il sursauta à la vue du masque de Garmyr. Celui-ci ne réagit pas et resta fixement en place. Garmyr le fixait droit dans les yeux d'un regard des plus intimidants. Il finirait bien par avoir les foies et partirait chercher son Capitaine ou par chance, la sœur de celui-ci. De toutes façon si il le fallait, il grimperait lui même à bord pour donner son message et la petite bourse ci-jointe. Il allait réellement payer toute une fortune pour embarquer sans qu'on ne lui poses de questions. Mais étant un Guerrier de talent et une personne ambivalente. Garmyr ne doutait pas qu'il trouverait du travail qui pourrait lui permettre de renflouer sa caisse. Finalement l'homme partit prestement faire ce que Garmyr attendait de lui. Quelques minutes s'écoulèrent puis, surgirent Alban suivit d'Aëlia. Garmyr sourit tristement sous son masque à la vue du visage de la femme, mais elle ne devait pas savoir que c'était lui, et connaissant Alban, ce bateau était l'endroit le plus sûre pour ne pas qu'elle sache qu'il était réapparut. Alban l'empêcherait de creuser au sujet de l'étranger masqué que Garmyr était devenu. Dans tout les cas, Garmyr se doutait qu'il y avait des échanges télépathiques entre le frère et la soeur bien qu'il ne lui venu pas à l'esprit qu'ils ne semblaient pas pouvoir entrer dans sa tête. "Qui êtes-vous, et que voulez-vous ?" Lui demanda alors Aëlia. Garmyr fit mine d'une réponse en levant le parchemin qu'il avait soigneusement enroulé pour montrer qu'il avait un message. Il attendit poliment qu'on lui fasse signe de monter au moins sur le ponton qui rejoignait le pont du navire, puis grimpa sans pour autant monter à bord du trois-mâts. Il tendit alors le petit bout de papier à la femme sans pour autant faire entendre sa voix.
- Spoiler:
Quand bien même ils iraient ailleurs qu'il embarquerait quand même sans rechigner. Du temps qu'ils lui promettait gite et couvert jusqu'à ce qu'il soit à destination. Il pouvait bien se passer des mois que ça ne lui dérangerait pas, au moins de là, il pourrait protéger le navire et ses occupants contre de possibles représailles d'Eve ou d'Ulrik.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Jeu 27 Nov 2014 - 19:31
Aëlia, quoiqu’un peu effrayée par ce type, ne put s’empêcher de sourire, moqueuse devant cette ridicule attitude mystérieuse. Rapidement, sa peur disparut alors qu’il montait sur le ponton, remplacée par de la curiosité et de l’amusement. Alban était avec elle, ils étaient armés, et au moindre cri, on viendrait évidemment les aider.
Il lui donna un message, qu’elle lut. A un instant, elle retint un rire devant les fautes d’orthographes, qui contrastaient grandement avec tout le mystère plein d’orgueil dont il semblait vouloir s’entourer. D’ailleurs, si ça n’avait tenu qu’à elle, elle lui aurait ri au nez, et aurait balancé sa bourse par-dessus bord, avant de partir, le laissant en plan. Tant t’orgueil, de vanité, de suffisance, dans cette attitude muette, dans ce message pédant rédigé d’une écriture penchée, serrée, presque aristocratique au contenu si plat, si toc, et surtout avec des fautes, des fautes qu’elle-même ne faisait pas. Avec un regard moqueur, elle passa le tout à Alban.
- Tiens, c’est pour toi, capitaine.
Elle vit Alban parcourir le message. Lui, manifestement n’était pas dérangé par les manières, les fautes ou le ton de l’homme. La jeune fille devinait sans passer par la télépathie que son frère était fadciné par les rubis.
*-Tu le prends ?
- Ben oui !
- Imbécile.*
Sur ce, elle fit un bref sourire, fit une révérence ironique.
- Monsieur tout s’achète, monsieur l’avide, bien le bonsoir ! Je vous laisse régler ensemble cette broutille de rubis.
Elle partit sans se retourner, et alla lire dans sa cabine.
Il lui donna un message, qu’elle lut. A un instant, elle retint un rire devant les fautes d’orthographes, qui contrastaient grandement avec tout le mystère plein d’orgueil dont il semblait vouloir s’entourer. D’ailleurs, si ça n’avait tenu qu’à elle, elle lui aurait ri au nez, et aurait balancé sa bourse par-dessus bord, avant de partir, le laissant en plan. Tant t’orgueil, de vanité, de suffisance, dans cette attitude muette, dans ce message pédant rédigé d’une écriture penchée, serrée, presque aristocratique au contenu si plat, si toc, et surtout avec des fautes, des fautes qu’elle-même ne faisait pas. Avec un regard moqueur, elle passa le tout à Alban.
- Tiens, c’est pour toi, capitaine.
Elle vit Alban parcourir le message. Lui, manifestement n’était pas dérangé par les manières, les fautes ou le ton de l’homme. La jeune fille devinait sans passer par la télépathie que son frère était fadciné par les rubis.
*-Tu le prends ?
- Ben oui !
- Imbécile.*
Sur ce, elle fit un bref sourire, fit une révérence ironique.
- Monsieur tout s’achète, monsieur l’avide, bien le bonsoir ! Je vous laisse régler ensemble cette broutille de rubis.
Elle partit sans se retourner, et alla lire dans sa cabine.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Ven 5 Déc 2014 - 14:43
Garmyr ne fit pas attention aux manières d'Aëlia alors qu'il lui remettait le petit message qu'il avait écrit à la va vite. Il s'efforçait de pas la regarder pour ne pas trahir la suite de ses pensée mais plus il pensait à ne pas y penser. Plus les souvenirs avec elle refaisaient surface. Incroyablement, ni elle ni Alan ne semblaient l'avoir démasqué. Comment était-ce possible? Aucun des deux n'aurait réagit comme ça s'il savaient qui se cachait derrière le masque. C'était très étrange mais il ne devait rien pouvoir y faire... Garmyr ne remarqua même pas la petite scène d'Aëlia moqueuse envers les mystères dont il s'entourait. Il ne remarqua pas non plus le regard subjugué d'Alban quand il lut le mot "rubis". Une soudaine impression de malaise parcourut l'échine du métamorphe alors qu'il se sentait... Observé. Garmyr allait se retourner pour définir l'origine de cette sensation mais la voix sur un ton sarcastique de la femme qu'il aimé captura son attention. "Monsieur tout s’achète, monsieur l’avide, bien le bonsoir ! Je vous laisse régler ensemble cette broutille de rubis." Garmyr haussa les sourcils en remarquant que la femme avait changée. Elle avait pas l'air si mal alors elle aurait pu devenir mauvaise que ça n'aurait pas dérangé l'animorphus. Elle disparut ensuite par la porte sans qu'il n'y eut réponse des deux hommes.
Garmyr jeta finalement l’œil dans son dos quand il remarqua une silhouette sombre... Une ombre noire coiffée d'un haut de forme, qui semblait avoir la main posée sur un genre de canne, chose étonnante vu que l'homme se tenait étonnamment droit. Son autre main tenait une chose au niveau de son visage, une chose qui semblait dégager des volutes de fumée par une extrémité rougeoyante et par l'endroit où devait se trouver la bouche de la silhouette. le plus étrange, c'était que les personne qui passaient sur les docs ne semblaient pas le voir. Garmyr cligna des yeux pour les réhydrater et l'ombre n'était plus à la place qu'elle tenait... "Des rubis donc?" Garmyr passa sa main dans sa ceinture et lança la petite bourse au pirate qui y découvrit sa paye. "Treès bien ça m'va." Alban dirigea alors Garmyr vers la vielle chambre qu'il avait occupé à l'époque de son premier voyage sur ce navire. Il la referma derrière lui bloquant le verrou. Il retira lentement sa veste suivit de sa chemise à jabots. Il avança doucement vers la fenêtre de la chambre et fixa la lune au travers de la vitre. Il poussa un long soupire et posa la main droite sur son masque. Il le retira lentement de son visage toujours fixant l'horizon. Il prit une longue inspiration de cette odeur si familière qui se trouvait dans la chambre d'à coté. Fallait croire que sa pénitence n'en avait pas finit. Garmyr entendit alors un petit craquement au niveau de la serrure de sa porte alors qu'il tenait son masque loin de son visage...
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mer 10 Déc 2014 - 10:07
Alban donna à l’inconnu la chambre des invités, qui se trouvait non loin de celle de sa sœur et de la sienne propre. Il devait y avoir un peu de poussière, mais il n’avait pas le temps de faire le ménage. L’inconnu ne lâcha toujours aucun mot, mas le pirate s’en fichait. Il avait des rubis. Des RUBIS bon sang ! Avec ça, il aurait pris n’importe qui. Alors qu’il allait vers sa cabine, il entendit le bruit d’un verrou, et secoua la tête, amusé. Méfiant hein ? Enfin, il ne fallait pas !
Lui-même alla dans sa cabine, et tout en étudiant des cartes, resta attentif. Le comportement de sa sœur l’avait étonné, un peu agacé peut être. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Certes, il paraissait un peu lourdaud mais il avait assez de rubis pour faire survivre tout le bateau un mois durant. Et puis, il les sortait comme ça, tout naturellement ! Où les gagnait-il ? Il fallait qu’il lui donne sa cache au trésor … Alors, oui, son masque, ses armes n’inspiraient pas confiance, pas plus que son comportement. Mais les pierres précieuses étaient une belle monnaie d’échange.
Soudain, il lui parvint des pensées. Comme une vague de tendresse nostalgique, de souvenirs, amenés par une odeur. Et sa sœur, partout. De l’amour, beaucoup d’amour. Ce visage mutin, ces cheveux blonds, ces yeux brillants. Ce rire, plein de joie, qui s’était terni depuis. Alban se figea. Il venait de s’apercevoir que le grésillement avait disparu. L’homme au masque avait enlevé ce dernier. Il serra les poings.
Garmyr.
Il sortit de sa cabine comme un diable de sa boîte, prêt à le passer à tabac. Que faisait-il là ? Pourquoi revenait-il faire souffrir sa sœur, lui qui l’avait déjà presque détruite, avant de disparaître, ce lâche ? Il rêvait de l’extraire d bateau à coups de pieds au fesses, de lui déformer le visage et le corps à coups de poing à un point tel qu’il ne pourrait plus sortir sans effrayer par son caractère hideux tous les passants. Il voulait l’handicaper à vie, comme il avait handicapé sa sœur, le faire souffrir autant qu’elle avait souffert. Il était déjà à sa porte. Puis il se rappela qu’Aëlia était là, à côté, et qu’elle qui dormait comme un enfant déplorait toujours de ne pas avoir pu parler avec lui.
Ses épaules s’abaissèrent, et sa main s’éloigna de la poignée qu’il était prêt à abaisser. Il la passa, las, sur son visage, et s’éloigna, allant vers la cabine de sa petite sœur. Il ouvrit doucement la porte, et se faufila à l’intérieur. La clarté glacée de la Lune baignait la scène d’une lumière froide. Un sourire attendri s’étira sur son visage en voyant sa petite sœur, cheveux fous, roulée en boule dans son lit, presque entièrement recouverte de couettes et couvertures, serrant contre elle un oreiller un peu trop grand. Son visage était apaisé, elle semblait beaucoup plus calme qu’elle ne l’était jamais.
Il fut ramené des années plus tôt, lorsqu’il l’avait récupérée, petite fille aussi lourde qu’un paquet de linge, aussi précieuse que tous les trésors d’Elysion. Il l’avait toujours dans les bras. Elle était vive, active, intelligente, drôle, jolie. Et puis, elle avait grandi.
Il s’assit sur la chaise de la chambre, et la regarda dormir. Il lui effleura ensuite la joue, remontant vers son front bombé de télépathe. Un sursaut agita sa sœur, et elle ouvrit les yeux. Il la vit, la sentit affolée.
- Calme-toi, ce n’est que moi.
Elle se détendit, se redressa tout en s’enveloppant dans la couverture, yeux encore un peu collés, visage endormi.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
Sa voix était un peu pâteuse. Elle ne comprenait pas pourquoi son frère était là, dans sa chambre. Et puis, quelle heure était-il d’abord ? Clignant des yeux, elle vit dans les yeux de son frère, et surtout perçut dans sa tête un certain affolement, une rage sourde. Et un visage.
Garmyr.
Cela lui fit l’effet d’une douche froide.
- Il est à bord ? C’est lui l’homme au masque, c’est ça ?
Son frère hocha la tête. Elle vit très vite tout ce qui lui avait traversé l’esprit. Il avait voulu le frapper, le virer, le tuer peut-être. Puis, il avait pensé à elle, à son malheur, à son désir de discussion.
Elle jaillit hors du lit. Elle enfila un pantalon dans lequel elle rentra sa chemise qui lui servait de pyjama, tout en mettant ses bottes. Une veste épaisse vint compléter l’ensemble. Oui, elle avait besoin de lui parler. Mais il fallait aussi qu’il parte. Elle se refusait à faire un si long trajet avec lui si proche. Elle se tourna vers son frère.
- Donne-moi les rubis. Je vais lui parler.
Alban eut un instant d’hésitation. Puis, ses épaules s’affaissèrent, et il lui tendit la bourse, qui était toujours à sa ceinture.
- Ca va aller ?
Elle hocha la tête, déterminée, puis sortit, enveloppée dans la veste. Elle toqua à la porte, et entra sans attendre de réponse, avant de fermer derrière elle.
- C’est moi, Garmyr. Je veux bien qu’on ait une discussion, si tu es là pour ça. Par contre, après, tu reprends tes rubis et tes affaires. Personne ne veut de toi sur ce bateau, et tu es manifestement assez riche pour te payer toi-même un navire pour aller ou tu veux.
Sa voix était ferme. Et pourtant, les Dieux savent que le savoir si proche faisait battre son cœur bien trop vite, et trembler ses jambes plus que de raison. Un bras devant elle, elle lui tendait la bourse pleine.
Lui-même alla dans sa cabine, et tout en étudiant des cartes, resta attentif. Le comportement de sa sœur l’avait étonné, un peu agacé peut être. Pourquoi réagissait-elle ainsi ? Certes, il paraissait un peu lourdaud mais il avait assez de rubis pour faire survivre tout le bateau un mois durant. Et puis, il les sortait comme ça, tout naturellement ! Où les gagnait-il ? Il fallait qu’il lui donne sa cache au trésor … Alors, oui, son masque, ses armes n’inspiraient pas confiance, pas plus que son comportement. Mais les pierres précieuses étaient une belle monnaie d’échange.
Soudain, il lui parvint des pensées. Comme une vague de tendresse nostalgique, de souvenirs, amenés par une odeur. Et sa sœur, partout. De l’amour, beaucoup d’amour. Ce visage mutin, ces cheveux blonds, ces yeux brillants. Ce rire, plein de joie, qui s’était terni depuis. Alban se figea. Il venait de s’apercevoir que le grésillement avait disparu. L’homme au masque avait enlevé ce dernier. Il serra les poings.
Garmyr.
Il sortit de sa cabine comme un diable de sa boîte, prêt à le passer à tabac. Que faisait-il là ? Pourquoi revenait-il faire souffrir sa sœur, lui qui l’avait déjà presque détruite, avant de disparaître, ce lâche ? Il rêvait de l’extraire d bateau à coups de pieds au fesses, de lui déformer le visage et le corps à coups de poing à un point tel qu’il ne pourrait plus sortir sans effrayer par son caractère hideux tous les passants. Il voulait l’handicaper à vie, comme il avait handicapé sa sœur, le faire souffrir autant qu’elle avait souffert. Il était déjà à sa porte. Puis il se rappela qu’Aëlia était là, à côté, et qu’elle qui dormait comme un enfant déplorait toujours de ne pas avoir pu parler avec lui.
Ses épaules s’abaissèrent, et sa main s’éloigna de la poignée qu’il était prêt à abaisser. Il la passa, las, sur son visage, et s’éloigna, allant vers la cabine de sa petite sœur. Il ouvrit doucement la porte, et se faufila à l’intérieur. La clarté glacée de la Lune baignait la scène d’une lumière froide. Un sourire attendri s’étira sur son visage en voyant sa petite sœur, cheveux fous, roulée en boule dans son lit, presque entièrement recouverte de couettes et couvertures, serrant contre elle un oreiller un peu trop grand. Son visage était apaisé, elle semblait beaucoup plus calme qu’elle ne l’était jamais.
Il fut ramené des années plus tôt, lorsqu’il l’avait récupérée, petite fille aussi lourde qu’un paquet de linge, aussi précieuse que tous les trésors d’Elysion. Il l’avait toujours dans les bras. Elle était vive, active, intelligente, drôle, jolie. Et puis, elle avait grandi.
Il s’assit sur la chaise de la chambre, et la regarda dormir. Il lui effleura ensuite la joue, remontant vers son front bombé de télépathe. Un sursaut agita sa sœur, et elle ouvrit les yeux. Il la vit, la sentit affolée.
- Calme-toi, ce n’est que moi.
Elle se détendit, se redressa tout en s’enveloppant dans la couverture, yeux encore un peu collés, visage endormi.
- Qu’est-ce que tu fais là ?
Sa voix était un peu pâteuse. Elle ne comprenait pas pourquoi son frère était là, dans sa chambre. Et puis, quelle heure était-il d’abord ? Clignant des yeux, elle vit dans les yeux de son frère, et surtout perçut dans sa tête un certain affolement, une rage sourde. Et un visage.
Garmyr.
Cela lui fit l’effet d’une douche froide.
- Il est à bord ? C’est lui l’homme au masque, c’est ça ?
Son frère hocha la tête. Elle vit très vite tout ce qui lui avait traversé l’esprit. Il avait voulu le frapper, le virer, le tuer peut-être. Puis, il avait pensé à elle, à son malheur, à son désir de discussion.
Elle jaillit hors du lit. Elle enfila un pantalon dans lequel elle rentra sa chemise qui lui servait de pyjama, tout en mettant ses bottes. Une veste épaisse vint compléter l’ensemble. Oui, elle avait besoin de lui parler. Mais il fallait aussi qu’il parte. Elle se refusait à faire un si long trajet avec lui si proche. Elle se tourna vers son frère.
- Donne-moi les rubis. Je vais lui parler.
Alban eut un instant d’hésitation. Puis, ses épaules s’affaissèrent, et il lui tendit la bourse, qui était toujours à sa ceinture.
- Ca va aller ?
Elle hocha la tête, déterminée, puis sortit, enveloppée dans la veste. Elle toqua à la porte, et entra sans attendre de réponse, avant de fermer derrière elle.
- C’est moi, Garmyr. Je veux bien qu’on ait une discussion, si tu es là pour ça. Par contre, après, tu reprends tes rubis et tes affaires. Personne ne veut de toi sur ce bateau, et tu es manifestement assez riche pour te payer toi-même un navire pour aller ou tu veux.
Sa voix était ferme. Et pourtant, les Dieux savent que le savoir si proche faisait battre son cœur bien trop vite, et trembler ses jambes plus que de raison. Un bras devant elle, elle lui tendait la bourse pleine.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mer 10 Déc 2014 - 12:16
Garmyr aurait du s'en douter. Il l'entendait, le tumutle dans les couloirs, l’allée d'Alban vers la chambre de sa sœur, mais il n'avait aucune idée de ce qui avait bien pu motiver le frère de rejoindra sa sœur déjà endormie. Garmyr toujours face à la fenêtre fixait son masque. Quelques instants plus tard, il entendit finalement la porte s'ouvrir. C'était à supposer que le bruit qui avait précédé l'intrusion avait été causé par la main vengeresse d'Alban qui venait lui régler son compte. Depuis la dernière fois qu'ils s'étaient vus, Garmyr avait écopé de plusieurs cicatrices supplémentaires acquises dans son amnésie. Il était bien plus pâle et amaigris, probablement pas encore en état de se battre proprement... Il était clair qu'il devrait reprendre l’exercice. Mais la marque la plus voyante c'était celle quil avait marqué son épaule droite, à peine cicatrisée et toujours rougeoyante. Oui, Garmyr en avait traversé des vertes et des pas mûres depuis qu'il avait été forcé de rompre avec Aëlia. "C’est moi, Garmyr. Je veux bien qu’on ait une discussion, si tu es là pour ça. Par contre, après, tu reprends tes rubis et tes affaires. Personne ne veut de toi sur ce bateau, et tu es manifestement assez riche pour te payer toi-même un navire pour aller ou tu veux." Garmyr releva les yeux fixant la lune face à lui, puis tourna lentement le visage pour observer du bout du coin de l’œil la femme qu'il aimait toujours. Les mots étaient comme des pierres dans son cœur mais il fallait avouer qu'il l'avait cherché même s'il n'avait pas eu le choix. C'était sa vie ou son amour. Garmyr se retourna lentement lui qui n'était plus entièrement pareil. Il la fixa de ses yeux noisettes, la nostalgie et la douleurs depuis si longtemps séchée dans ses traits. Pourtant il ne l'a regardait pas d'un œil triste, juste d'un œil fatigué orné de cernes marquées. Un léger sourire gêné en coin se dessiné sur ses lèvres alors qu'il savourait de voir les yeux de cette petite femme qui ne semblait pas heureuse du tout de se revoir. Elle avait pourtant bien vue ce qui c'était passé entre leurs rupture et l'épreuve d'apnée en eau froide. Cependant elle ne semblait pas mesurer tout ce qu'il avait subit depuis... Il ne lui imposait pas non plus d'armure mentale.
Garmyr saisit doucement la sacoche de rubis en effleurant doucement les doigts de la femme sans faire exprès. Il sentait son cœur s’enrayer de tambourinage sous son torse. Il n'était pas quelqu'un de faible qui succomberait à sa peine si facilement. Il la ressentait pourtant, ce refus avant même qu'il n'eut le temps de faire quoi que ce soit. Garmyr jetta la bourse vers la porte qui se posa avec choc sur une table. "Tu peux la laisser à Alban... Je n'en ai pas besoin." Garmyr mentait, mais il avait toujours une parole et une paye attribuée n'était pas remboursable. Garmyr savait qu'Alban resterait dans les parages de toutes façon et bien que les Rubis fussent tout le reste de son héritage, il n'avait aucun problème à le laisser à Alban si ça voulait dire permettre à tout les occupants de ce navire de survivre un peu plus longtemps. Fallait se faire une raison pour tout de toutes façon. Garmyr eut voulut s'excuser, mais ce n'était des mots qu'il ne voulait seulement pour les oreilles d'Aëlia. Alban viendrait en second plan...
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Jeu 11 Déc 2014 - 16:28
Il avait maigri. Beaucoup maigri. Il lui semblait que sa peau avait pâli, aussi. Elle ne le voyait que de dos, mais elle voyait cette chose un peu brillante, car mal cicatrisée, cette plaie dont de la lymphe suintait encore à l’épaule. Combien d’autres en avait-il, maintenant ? Qu’avait-il vécu, lui qui avait disparu ? La jeune fille avait l’impression de voir des ombres sur le corps de Garmyr, mais sûrement n’était-ce qu’une illusion. Sans son accoutrement noir, sans ses armes trop grosses, sans son ridicule masque, il paraissait plus fragile. Plus humain. Lentement, un peu théâtralement, il se tourna à moitié, puis complètement, la fixant de son regard qui brillait dans la demi-obscurité. A la lumière chiche de la lune, elle voyait de grosses tâches sombres sous ses yeux, qu’elle imaginait être toujours noisette. Etait-il fatigué ? Sûrement … Elle crut un instant voir un sourire se dessiner sur c visage. Non, elle avait dû rêver. Comment était-il capable de sourire dans un pareil instant.
Bras toujours tendu, elle lui présentait la bourse. Elle s’imposait de ne pas laisser ses pensées l’atteindre, depuis son réveil. Elle ne voulait plus ça. Il lui avait menti, et avait prétendu lui dire la vérité. Etait-ce seulement vrai ? Ou bien n’était-ce qu’un nouveau niveau dans ce tissu de mensonges dans lequel il l’enfonçait, encore, encore, encore ? Elle n’en savait rien, et fouiller dans sa tête ne lui apporterait rien. Il savait son pouvoir, et pouvait parfaitement simuler, faire semblant, mentir. Encore. De ce fait, elle se refusait à se laisser accéder à se pensées. Alors qu’il s’avançait vers elle pour reprendre la bourse, cela s’avérait plus compliqué. Elle se sentait minuscule, impuissante. Elle aurait voulu pouvoir lui dire tout ce qu’il s’était passé pendant son absence en se blottissant dans ses bras sous la couette de son lit enfoncé dans le mur. Oui, elle aurait adoré ça. Cependant, elle en était incapable. Il avait disparu trop longtemps, avait laissé trop de temps, et la méfiance, la défiance s’étaient installées, avaient remplacé la colère, la tristesse. Plus il était proche, plus des tremblements apparaissaient dans ses mains. Puis il prit la bourse, et ses doigts nus touchèrent sa peau. Elle ne s’y attendait pas. Les pensées de Garmyr, douloureuses, tristes, torturées, sombres, lui parvinrent comme un flash soudain, forcé. Elle retira vite sa main, qu’elle plaqua contre sa hanche, serrant son propre corps avec son bras. Elle était comme blessée. La brûlure de sa main était pourtant bien moins douloureuse que celle de son esprit. Elle se redressa vite, pourtant, à l’instant même où il lançait la bourse contre a porte, mouvement idiot qui fit ressurgir son agacement. Elle leva les yeux au ciel.
- Alban ne les aura pas. Je me chargerai de les détruire, si tu n’en veux pas. On ne veut plus rien de toi, ici.
Elle récupéra la bourse. Détruire des rubis ne lui posait aucun problème. Les réduire à néant ne devait pas être bien compliqué, et au pire, elle irait les enfouir, ou les donnerait, ou … Non. Elle refusait que quiconque n’ait par elle quoique ce soit qui ait appartenu à Garmyr. Elle les détruirait, les ferait disparaître. Un point c’est tout.
Elle le regarda.
- Si tu n’as rien de plus à me dire, je retourne me coucher. Je te laisse partir pendant la nuit.
Elle s’était un peu détournée, et avait une main sur la poignée, prête à sortir de la pièce, s’il n’intervenait pas. Elle sentait ses jambes trembler un peu, faibles.
Bras toujours tendu, elle lui présentait la bourse. Elle s’imposait de ne pas laisser ses pensées l’atteindre, depuis son réveil. Elle ne voulait plus ça. Il lui avait menti, et avait prétendu lui dire la vérité. Etait-ce seulement vrai ? Ou bien n’était-ce qu’un nouveau niveau dans ce tissu de mensonges dans lequel il l’enfonçait, encore, encore, encore ? Elle n’en savait rien, et fouiller dans sa tête ne lui apporterait rien. Il savait son pouvoir, et pouvait parfaitement simuler, faire semblant, mentir. Encore. De ce fait, elle se refusait à se laisser accéder à se pensées. Alors qu’il s’avançait vers elle pour reprendre la bourse, cela s’avérait plus compliqué. Elle se sentait minuscule, impuissante. Elle aurait voulu pouvoir lui dire tout ce qu’il s’était passé pendant son absence en se blottissant dans ses bras sous la couette de son lit enfoncé dans le mur. Oui, elle aurait adoré ça. Cependant, elle en était incapable. Il avait disparu trop longtemps, avait laissé trop de temps, et la méfiance, la défiance s’étaient installées, avaient remplacé la colère, la tristesse. Plus il était proche, plus des tremblements apparaissaient dans ses mains. Puis il prit la bourse, et ses doigts nus touchèrent sa peau. Elle ne s’y attendait pas. Les pensées de Garmyr, douloureuses, tristes, torturées, sombres, lui parvinrent comme un flash soudain, forcé. Elle retira vite sa main, qu’elle plaqua contre sa hanche, serrant son propre corps avec son bras. Elle était comme blessée. La brûlure de sa main était pourtant bien moins douloureuse que celle de son esprit. Elle se redressa vite, pourtant, à l’instant même où il lançait la bourse contre a porte, mouvement idiot qui fit ressurgir son agacement. Elle leva les yeux au ciel.
- Alban ne les aura pas. Je me chargerai de les détruire, si tu n’en veux pas. On ne veut plus rien de toi, ici.
Elle récupéra la bourse. Détruire des rubis ne lui posait aucun problème. Les réduire à néant ne devait pas être bien compliqué, et au pire, elle irait les enfouir, ou les donnerait, ou … Non. Elle refusait que quiconque n’ait par elle quoique ce soit qui ait appartenu à Garmyr. Elle les détruirait, les ferait disparaître. Un point c’est tout.
Elle le regarda.
- Si tu n’as rien de plus à me dire, je retourne me coucher. Je te laisse partir pendant la nuit.
Elle s’était un peu détournée, et avait une main sur la poignée, prête à sortir de la pièce, s’il n’intervenait pas. Elle sentait ses jambes trembler un peu, faibles.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Jeu 11 Déc 2014 - 19:44
Garmyr n'avait pas réellement conscience de quoi que ce soit concernant son amnésie ou même du temps qu'il avait disparut, tout ce qu'il savait, c'était que son corps était recouvert de cicatrices... Aëlia ne voulait décidément pas de lui sur le navire ou même d'objet qui pourrait lui faire penser à lui... Tout ce qu'il n'avait jamais eu, c'était elle et Mjöll. Maintenant que Mjöll était morte et que Siffroy lui en voulait probablement aussi... Il était seul. Mais ce qui blessa réellement l'animorphe, ce n'était pas de se retrouver seul face au monde non... C'était le regard qu'Aëlia posait sur lui... L'inconfiance, la souffrance, même du dédain. Si seulement lui même avait les mots pour se faire pardonner... Tout ce qu'il avait fait, c'était de la protéger contre un mal qui le dépassait de beaucoup. Un mal qui l'avait transformé en l'ombre de lui-même. La seule chose qui pouvait aller contre lui, c'était qu'il était le fils d'une personne diabolique avec qui il n'avait que du sang en commun. Comment se pouvait-il qu'il puisse autant en souffrir par la suite. A aucun instant de l'épreuve d'apnée, à aucun moment Garmyr n'avait voulut qu'elle n'apprenne la véritée, cependant les images du corps de Mjöll gisant sur le sol sans vie le hantais depuis. Aëlia lui tourna le dos avant d'annoncer qu'elle allait retourner dans sa chambre et qu'elle ne lui laissait même pas la nuit sur le navire... Garmyr baissa la tête et posa sa main sur son front. Une douleur aiguë le surprit alors qu'il revoyait un moment de son passé.
C'était comme d'ouvrir les yeux alors qu'il étaient déjà ouvert. Il regarda sur la droite voyant la lame noirâtre de la faux qu'il maniait. C'était la guerre? Au loin il voyait Deus. Mais c'était bizarre, Deus et son armée avançaient vers lui et pas dans le même sens que lui. Sans comprendre pourquoi, Garmyr se voyait tomber à genoux par dessus la faux sombre et frapper de son poing la lame jusqu'à-ce que celle-ci se brise... Garmyr se redressa ensuite et observa Deus lui lançant un "J'ai réussit..." Haletant. Garmyr n'entendit pas le sifflement de la flèche qui lui transperça l'épaule... ce ne fut que quand il tourna les yeux pour observer son épaule qu'il remarqua que l'arme en bois y était incrusté... Cet instant, Garmyr s'en souvenait, il partait s'enfoncer dans une forêt, courrant entre les arbres pour éviter les flèches qui fusaient autour de lui, pour ne pas se faire tuer aussi bêtement. Mais ses pieds étaient couvert de bandages alors qu'il n'y sentait pas de douleur et ils étaient donc dépourvut de chaussures. Il s'entailla la plante de ceux-ci à plusieurs reprises.
Le clique de la porte qui s'ouvre le tira de sa rêverie. Aëlia allait sortir mais un élan lui fit poser la main droite sur la porte pour la refermer doucement. Garmyr observa ses phalanges lacérées par la destruction de cette faux qui lui avait été remise par la personne qui lui avait volé sa vie. Garmyr posa son front sur l'arrière de la tête d'Aëlia. "Tout ce que j'ai fait, c'était pour te protéger..." Garmyr pensa alors au moment juste de leurs rencontre, Aëlia assise sur le bar qui l'abordait joyeusement. Il repensa ensuite au kraken puis au fer du navire. "Tout ce temps tu croyais que j'avais des sentiments pour Nathalia alors que dès l'instant où je t'ai vu je savais..." Garmyr passa doucement ses bras autour des épaules d'Aëlia dans une douce étreinte qui ne l'emprisonnait pas. "Je savais que s'il fallait perdre la vie un jour. Je ne l'accepterais que pour préserver la tienne..." Garmyr relâcha son étreinte et fit doucement se retourner Aëlia, doucement pour ne pas la brusquer. Ses geste étaient léger et tendre car il ne voulait pas lui imposer de force de rester avec lui pour le moment, du moins, pas depuis qu'il avait fermé la porte. "T'as bonne mine Aëlia..." Garmyr lui fit un léger sourire. Il se souvenait de cette brusque scène qui avait été le pire moment de sa vie, mais il se rappelait surtout du bond que son cœur avait fait, relâchant le liquide précieux dans tout ses muscles lorsqu'il l'avait vu sortir du bar un peu plus tôt. Depuis qu'il était revenu dans le monde des vivant, à cet instant précis, Aëlia proche de son coeur, Garmyr ne repensait plus à tout ce qui l'avait blessé, il ne ressentait plus que le soulagement de cette attente finalement révolue. De la réponse à cette question qui le taraudait depuis les évènements d'Artgard. Allait-il un jour la revoir. Maintenant il savait que oui, et bien que son corps ne fusse plus de même qu'auparavant, il était bien décidé à ne jamais cesser de la protéger, c'était essentiellement le rôle de ce "ridicule" masque. Si personne ne sait que c'est lui, alors personne ne viendrait embêter Aëlia pour le blesser lui. Garmyr recula de quelques pas, si elle préférait brider ses sentiments plutôt que de voir que malgré les cicatrices ou les blessures il était finalement revenu, revenu de très loin, alors il ne l'empêcherait pas. Elle avait tout autant le droit que lui de décider de son avenir bien que Garmyr le savait. Il ne pouvait pas vivre sans elle, suffisait de voir ce qu'il était devenu depuis leurs rupture... A aucun moment Garmyr ne ferma son esprit ou ne tenta de la manipuler, c'était vraiment lui, seulement un peu plus dysfonctionnel physiquement qu'avant. C'était tout.
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- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mar 16 Déc 2014 - 12:24
Il était muet, et elle eut alors une vision trouble, filtrée par son mur d’éloignement télépathique, de la guerre. C’était affreux, et soudain une main lacérée fut juste à côté de son visage. Il venait de refermer la porte. Il était juste derrière elle, la dominant par sa stature, malgré son état assez lamentable. Elle sentait sa présence derrière elle, les pensées, plus fortes, présentes, prenantes. Il dégageait de la chaleur, beaucoup de chaleur dans cet air froid, malgré son torse nu. Elle rentra la tête dans les épaules, crispée, pendant que les souvenirs des moments à deux ressortaient sans crier gare. C’était la chaleur … Il l’avait tellement enveloppée de ses bras que …
Elle renforçait son armure, créant un mur épais, très épais. Elle ne voulait rien lui transmettre, et refusait qu’il lui transmette quoi que ce soit ; Il était proche, très proche, trop proche, et ses pensées voulaient entrer.
Soudain, il y eut contact, et le mur trembla, une brèche se créa. Il venait de poser son front à l’arrière de sa tête. Elle s’était raidie, beaucoup plus. Les yeux clos, elle se concentrait pour ne rien entendre. Respiration bloquée, elle s’empêchait de respirer de l’air contenant son odeur, l’odeur des souvenirs.
Et rien ne passa, ni plus lorsqu’il l’entoura de ses bras. Oh, oui, elle se doutait bien qu’il tentait de s’excuser, de l’amadouer, de lui dire ses sentiments, de faire remonter des souvenirs. Elle refusait. C’était beaucoup trop simple, c’était encore de la lâcheté pure que de communiquer par la pensée, ne même pas faire l’effort de mettre des mots sur ses sentiments. C’était beaucoup, beaucoup trop simple.
Il la lâcha, et elle se retourna immédiatement, fit un pas en arrière, s’éloignant de lui, prenant de la distance. Ses jambes tremblaient un peu trop, et ses yeux s’étaient remplis de larmes. La lumière de la lune y tremblotait, sans aucun doute possible. Collée à la porte, elle se sentait acculée, comme un fauve aurait pu l’être par un chasseur malin. Mais elle le regardait droit dans les yeux. Sa réplique la fit cligner des yeux.
- Pas toi. Si tu as quelque chose à me dire, dis-le, et garde tes pensées pour toi, moi j’en veux plus.
Son ton était sec, distant,avec juste un léger, très léger, presque imperceptible tremblement sur la dernière voyelle du dernier mot. Elle se sentait cruelle, dure, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Son absence l’avait trop faite souffrir, beaucoup trop pour qu’elle lui pardonne juste par son retour. Elle le détestait d’un côté, l’adorait de l’autre, ne savait où se placer. Elle qui avant étai spontanée se retrouvait à tout réfléchir, à tout peser. Son retour n’avait pas été prévu. Il s’était imposé, alors qu’elle galérait pour l’oublier, tentant de construire autre chose, sans autre homme pourtant. Elle avait été incapable de passer à autre chose, faute d’explications, faute d’éclaircissements, et il aurait fallu qu’elle lui cède alors qu’il revenait la bouche en cœur et les yeux cernés. Non. Pas question. Il lui avait fait assez de mal, involontairement peut-être, pour qu’elle considère être en droit de lui demander des explications claires, de mettre l’amour à distance encore un peu, peut-être juste quelques instants, peut-être quelques mois, peut-être pour toujours. Elle ne voulait cependant pas le faire souffrir, quoiqu’elle ait conscience de le faire. C’était un dommage collatéral. Elle souffrait autant, de toute façon : le repousser alors qu’elle avait tant rêvé de cet instant n’avait strictement rien d’agréable.
Elle renforçait son armure, créant un mur épais, très épais. Elle ne voulait rien lui transmettre, et refusait qu’il lui transmette quoi que ce soit ; Il était proche, très proche, trop proche, et ses pensées voulaient entrer.
Soudain, il y eut contact, et le mur trembla, une brèche se créa. Il venait de poser son front à l’arrière de sa tête. Elle s’était raidie, beaucoup plus. Les yeux clos, elle se concentrait pour ne rien entendre. Respiration bloquée, elle s’empêchait de respirer de l’air contenant son odeur, l’odeur des souvenirs.
Et rien ne passa, ni plus lorsqu’il l’entoura de ses bras. Oh, oui, elle se doutait bien qu’il tentait de s’excuser, de l’amadouer, de lui dire ses sentiments, de faire remonter des souvenirs. Elle refusait. C’était beaucoup trop simple, c’était encore de la lâcheté pure que de communiquer par la pensée, ne même pas faire l’effort de mettre des mots sur ses sentiments. C’était beaucoup, beaucoup trop simple.
Il la lâcha, et elle se retourna immédiatement, fit un pas en arrière, s’éloignant de lui, prenant de la distance. Ses jambes tremblaient un peu trop, et ses yeux s’étaient remplis de larmes. La lumière de la lune y tremblotait, sans aucun doute possible. Collée à la porte, elle se sentait acculée, comme un fauve aurait pu l’être par un chasseur malin. Mais elle le regardait droit dans les yeux. Sa réplique la fit cligner des yeux.
- Pas toi. Si tu as quelque chose à me dire, dis-le, et garde tes pensées pour toi, moi j’en veux plus.
Son ton était sec, distant,avec juste un léger, très léger, presque imperceptible tremblement sur la dernière voyelle du dernier mot. Elle se sentait cruelle, dure, mais elle ne pouvait s’en empêcher. Son absence l’avait trop faite souffrir, beaucoup trop pour qu’elle lui pardonne juste par son retour. Elle le détestait d’un côté, l’adorait de l’autre, ne savait où se placer. Elle qui avant étai spontanée se retrouvait à tout réfléchir, à tout peser. Son retour n’avait pas été prévu. Il s’était imposé, alors qu’elle galérait pour l’oublier, tentant de construire autre chose, sans autre homme pourtant. Elle avait été incapable de passer à autre chose, faute d’explications, faute d’éclaircissements, et il aurait fallu qu’elle lui cède alors qu’il revenait la bouche en cœur et les yeux cernés. Non. Pas question. Il lui avait fait assez de mal, involontairement peut-être, pour qu’elle considère être en droit de lui demander des explications claires, de mettre l’amour à distance encore un peu, peut-être juste quelques instants, peut-être quelques mois, peut-être pour toujours. Elle ne voulait cependant pas le faire souffrir, quoiqu’elle ait conscience de le faire. C’était un dommage collatéral. Elle souffrait autant, de toute façon : le repousser alors qu’elle avait tant rêvé de cet instant n’avait strictement rien d’agréable.
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mar 16 Déc 2014 - 14:38
Garmyr n'avait jamais vraiment été un exemple de patience. Il n'avait jamais vraiment aimé attendre que ce soit pour se battre ou pour se nourrir. Bien que l'apparence d'Aëlia n'eusse pas vraiment changé, il sentait beaucoup de colère et de souffrance qui la poussait à le tenir à l'extérieur de sa tête. Quand elle lui dit de s'exprimer à voix haute, qu'elle ne voulait plus de ses pensées, Garmyr sentit son estomac se crisper. Pour lui au contraire, parler par la pensée n'était pas de la couardise mais bien le moyen le plus intime qu'il avait de lui prouver ses dires. Mais si elle s'obstiner à rester aveugle face aux mots non-dit mais pourtant qui auraient pu être entendus. C'était qu'il n'avait plus rien à faire ici, qu'il n'avait plus à se battre pour cette femme qui n'avait aucune sinistre idée de l'état dans lequel Garmyr avait retrouvé son corps. Il en avait suer sang et eau pour finalement revenir vers elle finalement dans un moment où il savait qu'il pouvait la protéger. Et elle s'obstinait à se cacher derrière sa souffrance. Elle s'obstinait à se confiner dans cette protection égoïste et ça nuisait gravement à la patience de Garmyr qui ne désirait qu'une bonne nuit de sommeil. Les réconscilliations n'étaient qu'un bonus à toute ça. Un bonus... Qu'elle connerie. Garmyr n'avait ni la force ni l'envie d'ajouter à cette souffrance qu'il ressentait déjà. Mais il était fort, bien plus fort que quiconque sur ce navire. Tout ce qu'il avait fait, c'était pour la protéger et pas à un seul instant qui marquait ses souvenirs, il n'en avait été autrement. Si elle voulait rester aveugle face à ça, c'était tant pis pour elle. Garmyr se rendait compte de quoi il avait l'air, de ce que son corps était devenu, il entendait bien remédier à ça sans l'aide de personne. Qu'Aëlia lui pardonne ou non n'y aurait rien changé de toutes façon.
Garmyr se retint de montrer son agacement. Après tout elle demeurait la femme qu'il aimait. La seule femme pour qui son cœur battait. S'il devait faire sans elle, alors il resterait seul pour le reste de l'éternité. Cette options ne le dérangeait pas, ne le dérangeait plus... Plus depuis la perte de Mjöll et d'Aëlia le même soir. Cette souffrance, Garmyr avait tout fait, il avait tenté de la noyer, il avait tenté de l'oublier mais rien n'y faisait. Il porterait à jamais les cicatrices de son passé et ça, Aëlia ne semblait pas pouvoir le comprendre. Mais le pire dans l'histoire, c'était que Garmyr lui pardonnait sa faiblesse. Il lui pardonnait qu'elle ne soit pas capable de le regarder sans avoir les larmes aux yeux. Elle n'était plus la femme spontanée, courageuse et forte qu'elle fut autrefois. Garmyr ne souhaitait en rien la faire redevenir comme avant ou reprendre les choses où ils les avaient laissés. Il souhaitait simplement redessiner le sourire sur les lèvres de la femme qu'il avait tant aimé. Garmyr lâcha une longue inspiration par le nez et fixa la belle femme. "Tout ce que j'ai fait, c'était pour te protéger... Et je n'ai jamais eu de cesse de te protéger depuis que je suis partis." La porte sombre apparut alors dans le dos de l'homme. Il y jeta un œil et se saisit de son manteau. Il savait qu'il ne pouvait pas rester dans cet état face à elle, elle semblait ne pas pouvoir le supporter. Tant pis, il prendrait sa douleur et ses sentiments, puis il reviendra quand il sera en meilleure forme pour ne pas indisposer la piratesse. "S'il avait fallut que je donne ma vie pour quelqu'un. Je ne l'aurais fait que pour toi. Il n'y a que toi qui compte même si tu peine à le croire. Jamais mes sentiments ne cesseront et jamais je ne cesserais de te protéger." La porte s'ouvrit dans le dos de Garmyr dans un grincement. Il se saisit du bout du bras de ses affaires et fixa la femme. "Ne me cherche pas Aëlia. Si tu as envie de me voir. Alors je te retrouverais... Je te retrouverais toujours si tu as besoin de moi... Toujours." La porte se déplaça d'un coup dans le dos de Garmyr et se claqua devant lui ne laissant que la cabine vide de toute présence de l'animorphus autre que sa chaleur ou son odeur. Garmyr n'avait aucun contrôle sur cette satanée porte mais il savait que par ce veux qu'il venait de faire à Aëlia, la porte le guiderait toujours vers elle. Quoi qu'il arrive.
[Voilà, fini pour moi ici.]
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Re: [Terminé] Un fantôme dans la pénombre... [PV. Aelia]
Mar 16 Déc 2014 - 16:16
Un souffle d’air sortit de son nez, très certainement signe de l’agacement qu’elle ne pouvait s’empêcher de sentir chez lui. Elle l’agaçait ? Tant pis pour lui. Il avait qu’à rester caché, comme il l’avait si bien fait tout ce temps. Puis il parla, et ce fut comme une série de petits coups de poings dans le ventre d’Aëlia, et parfois de petites gifles en plein visage. Elle serra les dents. Et elle remarqua la porte.
Dommage, ça cassait tout son effet …
Voilà ce qu’elle pensa lorsqu’il disparut, lâche. La protéger, hein ? Elle ne le lui avait jais demandé et ne voulait pas de sa protection, primo. Ensuite … Ensuite où était-il lorsqu’elle s’était fait agresser ? Hein où ? Comment pouvait-il seulement penser à la protéger en disparaissant, et en faisant placarder son visage partout ?
- J’en veux pas de ta protection, gros balourd.
Disant cela, elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle chuchotait, son ton hésitant entre tendresse, agacement, colère et tristesse. Cet imbécile avait disparu après avoir donné un embryon d’explication, empêchant toute suite, toute mise au clair, toute mise à plat, tout ce dont elle rêvait depuis sa disparition. Et pourtant, malgré son agacement, sa petite rage même, Aëlia avait été touchée par ses paroles, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’espérer sincères tout en se disant que non, bien sûr, non, c’était de l’hypocrisie, enfin, c’était évident. C’était encore un de ces mensonges d’homme pour l’embobiner et la faire revenir, douce et soumise à sa volonté, comme avant. Pendant toute leur relation, elle n’avait vécu que par lui, pour lui, sacrifiant nombre de voyages, nombre de dangers, nombre d’aventures pour le rende heureux, prête à se ranger, comme une bonne petite femme. Et puis non, en fait. Il s’était barré. Disparu, envolé, pfouit. Et le voilà qui revient, éreinté, fatigué, balafré, masqué, odieux, la bouche en cœur toute fois, espérant un pardon doux comme une caresse ? Non mais ho, il avait fumé quoi l’homme ours, là ? Ca va pas non ? Neuneu ! C’était là tout son agacement. Mais voir son visage lui avait fait un choc, lui avait confirmé que non, elle n’était jamais passée à autre chose et que, oui, elle rêvait de faire repartir leur relation. Mais elle n’était pas prête, pas comme ça, pas si vite. L’entendre lui dire qu’il l’aimait l’avait liquéfiée. Du coup, elle pleurait.
*Idiote.*
Se disant cela, elle sortit avec un soupir, et eut la sensation que le froid gelait les larmes sur sa peau. Cette claque la fit sortir de son hébètement, et elle se dépêcha de rejoindre sa cabine, où Alban l‘attendait encore, ce qui la surprit.
- Il est parti, c’est bon.
Il la regarda un sourcil en l’air, alors qu’elle se remettait en pyjama, et allait se blottir sous la couette.
- Lëlie ? Je reste ici cette nuit, tu veux ?
Elle lui sourit, et hocha vivement la tête. Alban, comme toujours, avait tout compris. Il vit s’allonger près d’elle, et elle alla chercher sa chaleur, comme petite. Puis, elle lui raconta tout, tout, tout ce qu’il s’était passé, et dit. Il ne dit rien, lui caressant les cheveux, comme lorsqu’elle n’était qu’une enfant, afin de l’endormir. Lorsque sa respiration se fit profonde et régulière, que tous ses muscles se relaxèrent, il s’autorisa à s’abandonner au sommeil, espérant bien que l’homme ours ne reviendrait pas de sitôt sur son navire. Saleté.
Dommage, ça cassait tout son effet …
Voilà ce qu’elle pensa lorsqu’il disparut, lâche. La protéger, hein ? Elle ne le lui avait jais demandé et ne voulait pas de sa protection, primo. Ensuite … Ensuite où était-il lorsqu’elle s’était fait agresser ? Hein où ? Comment pouvait-il seulement penser à la protéger en disparaissant, et en faisant placarder son visage partout ?
- J’en veux pas de ta protection, gros balourd.
Disant cela, elle essuya les larmes qui coulaient sur ses joues. Elle chuchotait, son ton hésitant entre tendresse, agacement, colère et tristesse. Cet imbécile avait disparu après avoir donné un embryon d’explication, empêchant toute suite, toute mise au clair, toute mise à plat, tout ce dont elle rêvait depuis sa disparition. Et pourtant, malgré son agacement, sa petite rage même, Aëlia avait été touchée par ses paroles, qu’elle ne pouvait s’empêcher d’espérer sincères tout en se disant que non, bien sûr, non, c’était de l’hypocrisie, enfin, c’était évident. C’était encore un de ces mensonges d’homme pour l’embobiner et la faire revenir, douce et soumise à sa volonté, comme avant. Pendant toute leur relation, elle n’avait vécu que par lui, pour lui, sacrifiant nombre de voyages, nombre de dangers, nombre d’aventures pour le rende heureux, prête à se ranger, comme une bonne petite femme. Et puis non, en fait. Il s’était barré. Disparu, envolé, pfouit. Et le voilà qui revient, éreinté, fatigué, balafré, masqué, odieux, la bouche en cœur toute fois, espérant un pardon doux comme une caresse ? Non mais ho, il avait fumé quoi l’homme ours, là ? Ca va pas non ? Neuneu ! C’était là tout son agacement. Mais voir son visage lui avait fait un choc, lui avait confirmé que non, elle n’était jamais passée à autre chose et que, oui, elle rêvait de faire repartir leur relation. Mais elle n’était pas prête, pas comme ça, pas si vite. L’entendre lui dire qu’il l’aimait l’avait liquéfiée. Du coup, elle pleurait.
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- Il est parti, c’est bon.
Il la regarda un sourcil en l’air, alors qu’elle se remettait en pyjama, et allait se blottir sous la couette.
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Elle lui sourit, et hocha vivement la tête. Alban, comme toujours, avait tout compris. Il vit s’allonger près d’elle, et elle alla chercher sa chaleur, comme petite. Puis, elle lui raconta tout, tout, tout ce qu’il s’était passé, et dit. Il ne dit rien, lui caressant les cheveux, comme lorsqu’elle n’était qu’une enfant, afin de l’endormir. Lorsque sa respiration se fit profonde et régulière, que tous ses muscles se relaxèrent, il s’autorisa à s’abandonner au sommeil, espérant bien que l’homme ours ne reviendrait pas de sitôt sur son navire. Saleté.
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