[Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
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[Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 19:45
Il attend. Depuis mille cinq cent trente six ans, Il attend, enfermé, et veut prendre sa revanche. Depuis six mois et quatorze jours, ses chaînes sont rompues, et sa puissance est prête à se déverser sur le monde. Pourtant, il attend. Il veut que tout soit parfait. Parfaitement préparé.
Pour cela, il a envoyé ses enfants, tous ses Enfants, lui créer une armée, rassembler ses fidèles. Il les a envoyés récupérer les âmes et les coeurs. Ils étaients sept, ils sont des centaines, ils seront des milliers, ils seront des millions, ils seront des milliards. Ils seront vainqueurs. Il le sait.
C’est aujourd’hui. C’est aujourd’hui , le 25 Jaminien qu’il leur faut frapper, qu’il leur faut effrayer. Un lent sourire de ténèbres étire ses lèvres d’ombre, à l’embrasure de ses lèvres un aperçu du néant ; pour ce soir, tout est prêt.
Il est là, il est à l'affût, il regarde. Et soudain, il sait. C’est là. Là où les Souverains sont, sur ce balcon minuscule de cette tour ridiculement grande, comparée à la petitesse de ceux qui y vivent. Tous, ils parlent. Ils font leur homélie, comme chaque année, pleine de bons sentiments, et remercient, tous, et tout le monde, particulièrement les Explorateurs …
Soudain, un grand éclat de rire, tonitruant, vient les interrompre. Ce rire était sordide, et semblait sortir de partout, emplissant l’air. Immédiatement, il surent tous qu’il n’y avait rien de normal dans cet éclat de joie soudain.
Oui, soyez reconnaissants envers vos Explorateurs, ils furent bien braves …
Ce furent Ses premiers mots, alors que la nuit tombait soudainement, que le ciel devenait si sombre, que seules les lumières des sapins permettaient d’encore y voir. Lui dans l’ombre, il était omniprésent.
Soyez reconnaissants envers ces explorateurs zélés qui, enfin, m’ont réveillé, m’ont sorti de ce long sommeil dans lequel vos ancêtres, les traîtres, m’avaient plongé …
La panique commençait à se répandre dans les rangs des spectateurs. Les gardes étaient aux aguets, et les souverains étaients soudain entourés par des hommes chargés de leur sécurité. pourtant, le roi d’Eaque avait déjà en main son épée.
Ne soyez pas effrayés … Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis là que pour votre plus grand bien: vous sortir de plus d’un millénaire de faiblesse et d’aveuglement. Un millénaire de mensonges, d’abus, de misère. Je veux vous redonner votre grandeur, à tous. Je veux vous élever avec moi, dans un monde à votre image, notre image à tous …
La voix s’était faite bien douce soudain, et le ciel s’éclaircit, alors que sur le balcon, une forme sombre apparaissait, grande, humaine, fascinante.
Peuple d’Elysion, soulevez-vous à mes côtés … rejoignez-moi, et bâtissons ensemble un monde qui nous ressemble. Parmi nous, plus de lâches, de couards, de meneurs, d’imposteurs, de miséreux, plus d’abus, plus de profiteurs. Venez à moi, tous ceux qui veulent être les uniques dictateurs de leur existence …
Jamais !
C’était le roi d’Eaque qui tentait de Le contrer, et qui bravache, Le défiait avec son épée. Il rit.
Oh, vraiment Altesse, vous croyez que votre couronne et votre cure-dent ouvragé vous donnent le pouvoir, le droit de vous mesurer à moi ? Les souverains d’antan étaient bien plus perspicaces !
Et soudain, une main d’ombre sembla le saisir, et le souleva du sol, bien au dessus de la foule et du balcon.
Jamais vous aurez ma puissance, à mes côtés seulement vous serez dignes ! Voilà ce qui arrivera à ceux qui se mettront en travers de mon chemin, je viens vous le rappeler !
Et soudain le roi d’Eaque fut secoué comme un vulgaire insecte entre les doigts d’un enfant cruel, puis lancé au dessus de la foule, vers le sol, alors que le balcon sur lequel se tenaient les souverains éclatait. La forme avait disparu, le ciel était redevenu sombre, et dans la foule on entendait des cris d’effroi, alors qu’un mouvement de panique commençait.
Rejoignez-moi, levez-vous et venez à moi … Je vous attends, et je saurai vous remercier mais ne vous opposez pas à moi, peuple d’Elysion, vous n’en avez pas la puissance …
Et soudain, le ciel retrouva son aspect normal. Il avait disparu, Il était rentré, et Il souriait à Ses Enfants. Il avait réussi sa première apparition. Tout Elysion saurait son retour, aujourd’hui, car ce discours traditionnel était retransmis partout, et son attentat avec lui. Tout le monde verrait sa venue, et sa force.
Pour cela, il a envoyé ses enfants, tous ses Enfants, lui créer une armée, rassembler ses fidèles. Il les a envoyés récupérer les âmes et les coeurs. Ils étaients sept, ils sont des centaines, ils seront des milliers, ils seront des millions, ils seront des milliards. Ils seront vainqueurs. Il le sait.
C’est aujourd’hui. C’est aujourd’hui , le 25 Jaminien qu’il leur faut frapper, qu’il leur faut effrayer. Un lent sourire de ténèbres étire ses lèvres d’ombre, à l’embrasure de ses lèvres un aperçu du néant ; pour ce soir, tout est prêt.
Il est là, il est à l'affût, il regarde. Et soudain, il sait. C’est là. Là où les Souverains sont, sur ce balcon minuscule de cette tour ridiculement grande, comparée à la petitesse de ceux qui y vivent. Tous, ils parlent. Ils font leur homélie, comme chaque année, pleine de bons sentiments, et remercient, tous, et tout le monde, particulièrement les Explorateurs …
Soudain, un grand éclat de rire, tonitruant, vient les interrompre. Ce rire était sordide, et semblait sortir de partout, emplissant l’air. Immédiatement, il surent tous qu’il n’y avait rien de normal dans cet éclat de joie soudain.
Oui, soyez reconnaissants envers vos Explorateurs, ils furent bien braves …
Ce furent Ses premiers mots, alors que la nuit tombait soudainement, que le ciel devenait si sombre, que seules les lumières des sapins permettaient d’encore y voir. Lui dans l’ombre, il était omniprésent.
Soyez reconnaissants envers ces explorateurs zélés qui, enfin, m’ont réveillé, m’ont sorti de ce long sommeil dans lequel vos ancêtres, les traîtres, m’avaient plongé …
La panique commençait à se répandre dans les rangs des spectateurs. Les gardes étaient aux aguets, et les souverains étaients soudain entourés par des hommes chargés de leur sécurité. pourtant, le roi d’Eaque avait déjà en main son épée.
Ne soyez pas effrayés … Je ne vous veux aucun mal. Je ne suis là que pour votre plus grand bien: vous sortir de plus d’un millénaire de faiblesse et d’aveuglement. Un millénaire de mensonges, d’abus, de misère. Je veux vous redonner votre grandeur, à tous. Je veux vous élever avec moi, dans un monde à votre image, notre image à tous …
La voix s’était faite bien douce soudain, et le ciel s’éclaircit, alors que sur le balcon, une forme sombre apparaissait, grande, humaine, fascinante.
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Jamais !
C’était le roi d’Eaque qui tentait de Le contrer, et qui bravache, Le défiait avec son épée. Il rit.
Oh, vraiment Altesse, vous croyez que votre couronne et votre cure-dent ouvragé vous donnent le pouvoir, le droit de vous mesurer à moi ? Les souverains d’antan étaient bien plus perspicaces !
Et soudain, une main d’ombre sembla le saisir, et le souleva du sol, bien au dessus de la foule et du balcon.
Jamais vous aurez ma puissance, à mes côtés seulement vous serez dignes ! Voilà ce qui arrivera à ceux qui se mettront en travers de mon chemin, je viens vous le rappeler !
Et soudain le roi d’Eaque fut secoué comme un vulgaire insecte entre les doigts d’un enfant cruel, puis lancé au dessus de la foule, vers le sol, alors que le balcon sur lequel se tenaient les souverains éclatait. La forme avait disparu, le ciel était redevenu sombre, et dans la foule on entendait des cris d’effroi, alors qu’un mouvement de panique commençait.
Rejoignez-moi, levez-vous et venez à moi … Je vous attends, et je saurai vous remercier mais ne vous opposez pas à moi, peuple d’Elysion, vous n’en avez pas la puissance …
Et soudain, le ciel retrouva son aspect normal. Il avait disparu, Il était rentré, et Il souriait à Ses Enfants. Il avait réussi sa première apparition. Tout Elysion saurait son retour, aujourd’hui, car ce discours traditionnel était retransmis partout, et son attentat avec lui. Tout le monde verrait sa venue, et sa force.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 19:45
L’année avait été fatigante pour la jeune femme.
Elle avait dû fêter ses vingt-cinq ans et ses fiançailles avec Isaac, et les deux avaient fait grand bruit. Depuis, il y avait une incroyable émulation autour de leur mariage dont chacun se mêlait évidemment, et cela l'épuisait, d’autant que le temps pour en parler avec le principal concerné lui semblait toujours manquer. Aussi, aucune date officielle n’avait été fixée, et la jeune femme avait décidé que le sujet était clos jusqu’au ce qu’elle et Isaac puissent décider d’une date et des modalités. Après qu’elle ait très froidement fait taire les quelques uns qui tentaient d’enfreindre cette règle, cela avait été plus calme. Pourtant, son anniversaire avait relancé les passions, et une immense fête lui avait été organisée, en surprise, et contre son gré, alors qu’elle aurait rêvé de pouvoir les fêter seule en tête à tête avec son futur mari.
Il y avait évidemment eu de nombreuses choses à gérer sur un plan politique, et si elle n'avait aucun droit de décision sur les conséquences de l’Expédition, elle avait tout de même suivi de près les avancées de ce sujet.
Ce soir, elle avait vu revoir les souverains d’Eaque depuis la première fois depuis le retour des aventuriers. Ils purent d’ailleurs en discuter avant d’aller sur le balcon.
Ce qui s’y passa, personne ne s’y attendait, et Beldura crut mourir de peur. Elle resta cependant vivante, et surtout consciente, comme si son corps lui refusait cette faveur qu'était l’évanouissement. Cependant, elle était figée, incapable de rien, protégée par les gardes, entourée des autres rois et reines, avec derrière elle, dans son dos, le regard affolés des conseillers gouvernementaux, et des proches. Même lorsque Caleb Trisha fut soulevé dans les airs et propulsé avec une force incroyable au loin, elle ne put réagir. Même lorsque la balcon s’effondra sous ses pieds, elle fut incapable de réagir. c’est Apolline et un garde qui se jetèrent vers elle et l’emportèrent en arrière, traversant avec elle une vitre, et se jetant au sol du palais. Trois gardes perdirent la vie dans la chute, et les pierres tuèrent quatre personnes. La jeune reine elle, était allongée face contre elle, tremblante de peur, incapable de parler, couverte de petites plaies due au verre brisé, et une grosse coupure au bras.
L’Ombre était revenue. Ce que tous craignait, le pire qui puisse leur arriver, venait de se produire. L’entité la plus maléfique d’Elysion s’était libérée. Et elle allait devoir être de ceux qui géraient la crise. Cette simple idée lui donna des spasmes, et elle perdit connaissance avant d’avoir le temps de vomir.
Lorsqu’elle reprit conscience, elle était allongée sur un sofa, et entourée d’Apolline et Morrighan, ainsi que d’Isaac et quelques ministres.
Vous allez bien ?
Elle hocha la tête.
Je suis désolée de vous presser, Beldura, mais il va falloir que nous allions parler de ça entre nous.
Et … Caleb ? Il …
Rassurez-vous, il va bien. Des Enfants de l’Air l’ont sauvé en amortissant sa chute. Il est secoué, mia sil sera parmi nous rapidement. Levez-vous, maintenant. Nous devons aller en conseil.
La jeune femme suivit l’ordre de la Reine d’Eaque comme une enfant, constatant au passage que tout le monde avait l’air secoué, et que sa plaie au bras avait été nettoyée et pansée. Elle suivit les autres Souverains et leurs principaux ministres en conseil, où caleb Trisha les rejoignit un peu plus tard. ensemble, ils durent tenter de se mettre d’accord sur la conduite à tenir pour les prochaines heures, les prochains jours, les prochaines semaines; ensuite viendraient une réflexion sur les mois, voire les années à venir. A vrai dire, elle n’aurait jamais cru avoir de si difficiles décisions à prendre, et que celles-ci suscitent un tel débat dans les hautes sphères.
Évidemment, le concert du soir fut annulé, et al sécurité renforcée. Chacun fut encouragé à rentrer chez lui, et à y rester. Ce fut tout ce qu’ils parvinrent à décider ce jour-là, et il leur fallut plusieurs jours encore de conseils successifs pour parvenir à se mettre d’accord sur la suite.
Lorsque cette journée fut terminée, son premier mouvement fut bien évidemment de chercher Isaac du regard, afin de retrouver son fiancé, et un peu de sécurité après ces attentats.
Elle avait dû fêter ses vingt-cinq ans et ses fiançailles avec Isaac, et les deux avaient fait grand bruit. Depuis, il y avait une incroyable émulation autour de leur mariage dont chacun se mêlait évidemment, et cela l'épuisait, d’autant que le temps pour en parler avec le principal concerné lui semblait toujours manquer. Aussi, aucune date officielle n’avait été fixée, et la jeune femme avait décidé que le sujet était clos jusqu’au ce qu’elle et Isaac puissent décider d’une date et des modalités. Après qu’elle ait très froidement fait taire les quelques uns qui tentaient d’enfreindre cette règle, cela avait été plus calme. Pourtant, son anniversaire avait relancé les passions, et une immense fête lui avait été organisée, en surprise, et contre son gré, alors qu’elle aurait rêvé de pouvoir les fêter seule en tête à tête avec son futur mari.
Il y avait évidemment eu de nombreuses choses à gérer sur un plan politique, et si elle n'avait aucun droit de décision sur les conséquences de l’Expédition, elle avait tout de même suivi de près les avancées de ce sujet.
Ce soir, elle avait vu revoir les souverains d’Eaque depuis la première fois depuis le retour des aventuriers. Ils purent d’ailleurs en discuter avant d’aller sur le balcon.
Ce qui s’y passa, personne ne s’y attendait, et Beldura crut mourir de peur. Elle resta cependant vivante, et surtout consciente, comme si son corps lui refusait cette faveur qu'était l’évanouissement. Cependant, elle était figée, incapable de rien, protégée par les gardes, entourée des autres rois et reines, avec derrière elle, dans son dos, le regard affolés des conseillers gouvernementaux, et des proches. Même lorsque Caleb Trisha fut soulevé dans les airs et propulsé avec une force incroyable au loin, elle ne put réagir. Même lorsque la balcon s’effondra sous ses pieds, elle fut incapable de réagir. c’est Apolline et un garde qui se jetèrent vers elle et l’emportèrent en arrière, traversant avec elle une vitre, et se jetant au sol du palais. Trois gardes perdirent la vie dans la chute, et les pierres tuèrent quatre personnes. La jeune reine elle, était allongée face contre elle, tremblante de peur, incapable de parler, couverte de petites plaies due au verre brisé, et une grosse coupure au bras.
L’Ombre était revenue. Ce que tous craignait, le pire qui puisse leur arriver, venait de se produire. L’entité la plus maléfique d’Elysion s’était libérée. Et elle allait devoir être de ceux qui géraient la crise. Cette simple idée lui donna des spasmes, et elle perdit connaissance avant d’avoir le temps de vomir.
Lorsqu’elle reprit conscience, elle était allongée sur un sofa, et entourée d’Apolline et Morrighan, ainsi que d’Isaac et quelques ministres.
Vous allez bien ?
Elle hocha la tête.
Je suis désolée de vous presser, Beldura, mais il va falloir que nous allions parler de ça entre nous.
Et … Caleb ? Il …
Rassurez-vous, il va bien. Des Enfants de l’Air l’ont sauvé en amortissant sa chute. Il est secoué, mia sil sera parmi nous rapidement. Levez-vous, maintenant. Nous devons aller en conseil.
La jeune femme suivit l’ordre de la Reine d’Eaque comme une enfant, constatant au passage que tout le monde avait l’air secoué, et que sa plaie au bras avait été nettoyée et pansée. Elle suivit les autres Souverains et leurs principaux ministres en conseil, où caleb Trisha les rejoignit un peu plus tard. ensemble, ils durent tenter de se mettre d’accord sur la conduite à tenir pour les prochaines heures, les prochains jours, les prochaines semaines; ensuite viendraient une réflexion sur les mois, voire les années à venir. A vrai dire, elle n’aurait jamais cru avoir de si difficiles décisions à prendre, et que celles-ci suscitent un tel débat dans les hautes sphères.
Évidemment, le concert du soir fut annulé, et al sécurité renforcée. Chacun fut encouragé à rentrer chez lui, et à y rester. Ce fut tout ce qu’ils parvinrent à décider ce jour-là, et il leur fallut plusieurs jours encore de conseils successifs pour parvenir à se mettre d’accord sur la suite.
Lorsque cette journée fut terminée, son premier mouvement fut bien évidemment de chercher Isaac du regard, afin de retrouver son fiancé, et un peu de sécurité après ces attentats.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 19:47
On met les voiles !!
C’était le cri qui avait retenti sur L’Envolée juste après la nouvelle du retour de l’Ombre. Après leur soirée chez Boris, et leur tournée des bars, les pirates étaient retournés à l’aube sur leurs bâtiments respectifs et avaient décuvé. ils étaient donc bien réveillés après leurs repas, au moment des discours. A vrai dire, L’Envolée était censée rester à quai encore quelques jours, mais les plans furent modifiés à la vitesse de l’éclair par Alban:
Mais pourquoi on fuit ?
Je refuse de me retrouver coincé avec leurs conneries. On suivra les nouvelles en mer, et on avisera.
Aëlia s’était inclinée, et était allée prévenir leur invité des nouvelles décisions de départ. Ceci ne sembla pas l’embêter outre mesure.
le faire accepter à bord n'avait pas été des plus aisés; de plus L’Envolée n’ayant pas de cabine, outre celles d’Aëlia, Alban, et du second, il était compliqué de donner un vrai espace à Delabost. Or, si cela ne posait pas de problème pour les précédents qui avaient toujours travaillé à bord ou étaient clandestins, Delabost, lui, payait sa traversée en plus de participer aux tâches du navire. Et il paraissait un peu rude aux Merirosvo de le mettre avec le reste de l’équipage. Alban et Aëlia s’étaient déjà disputés lorsque le capitaine avait refusé au départ de le prendre à bord, mais sa soeur avait argué l'argent qu’il leur donnait en compensation, et cela avait fait flancher son frère. Le bateau avait subi des dommages récemment, et de l'argent supplémentaire n’était jamais de refus. Cependant, à présent c’était compliqué, et Alban avait décidé qu’Aëlia dormirait avec lui dans sa chambre, et laisserait la sienne à leur invité. Elle avait grommelé, mais ils manquaient d’autres options, et elle avait cédé. c’est donc ainsi que le soir de la Prodigalité, l’Envolée franchit les limites du port d’Hypnos alors que l’Ombre s’était réveillée et que le monde était en ébullition.
- TapahariEaquien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 22:50
Elle avait observé la foule.
Elle avait écouté les discours des Rois et Reines.
Elle avait entendu le Discours.
Elle avait été témoin de l'attaque contre le Roi d'Eaque.
Elle avait vue le balcon s'effondrer, les souverains être secourus par leurs gardes, les pierres tomber sur les gens plus bas.
Elle avait ouvert ses ailes, et s'était détournée de la scène pour s'éloigner à tire-d'aile.
Son coeur battait la chamade. Elle avait compris. Elle avait peur.
Soyez reconnaissants envers ces explorateurs zélés qui, enfin, m’ont réveillé, m’ont sorti de ce long sommeil dans lequel vos ancêtres, les traîtres, m’avaient plongé …
Le cœur et l'âme des Kabellstanks, sous le lac. Ce tombeau, profané, avait été le dernier sceau de l'Ombre.
Elle se souvenait de la sensation, de cette fissure dans le monde autour d'elle...
Ils avaient amené cela sur eux.
Elle avait été là, sans rien pouvoir faire.
L'Ombre réveillée, que se passerait-il après pour elle, pour sa tribu sur son Île ? Seraient-ils épargnés ? Et pour Béhékine ?
Elle vola par-dessus un entrepôt, plongea vers une fenêtre ouverte, descendit en piqué vers le sol dans une manœuvre acrobatique qu'elle réussit grâce à la peur qui la motivait, se stabilisa avant de souhaiter retrouve ses jambes et sa voix humaines.
Le monde tourna sur lui-même, elle fut aveugle et sourde pendant un instant...
Lorsque ses sens lui revinrent, elle était de nouveau elle-même, couverte de sueur et les jambes tremblantes.
- Noble esprit...
Elle avait écouté les discours des Rois et Reines.
Elle avait entendu le Discours.
Elle avait été témoin de l'attaque contre le Roi d'Eaque.
Elle avait vue le balcon s'effondrer, les souverains être secourus par leurs gardes, les pierres tomber sur les gens plus bas.
Elle avait ouvert ses ailes, et s'était détournée de la scène pour s'éloigner à tire-d'aile.
Son coeur battait la chamade. Elle avait compris. Elle avait peur.
Soyez reconnaissants envers ces explorateurs zélés qui, enfin, m’ont réveillé, m’ont sorti de ce long sommeil dans lequel vos ancêtres, les traîtres, m’avaient plongé …
Le cœur et l'âme des Kabellstanks, sous le lac. Ce tombeau, profané, avait été le dernier sceau de l'Ombre.
Elle se souvenait de la sensation, de cette fissure dans le monde autour d'elle...
Ils avaient amené cela sur eux.
Elle avait été là, sans rien pouvoir faire.
L'Ombre réveillée, que se passerait-il après pour elle, pour sa tribu sur son Île ? Seraient-ils épargnés ? Et pour Béhékine ?
Elle vola par-dessus un entrepôt, plongea vers une fenêtre ouverte, descendit en piqué vers le sol dans une manœuvre acrobatique qu'elle réussit grâce à la peur qui la motivait, se stabilisa avant de souhaiter retrouve ses jambes et sa voix humaines.
Le monde tourna sur lui-même, elle fut aveugle et sourde pendant un instant...
Lorsque ses sens lui revinrent, elle était de nouveau elle-même, couverte de sueur et les jambes tremblantes.
- Noble esprit...
- MahalathEaquien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 23:08
Béhékine se tenait couché dans l’entrepôt, sa forme monstrueuse immobile.
Les yeux fermés, il semblait dormir, mais il était conscient. Affreusement conscient. Ses garçons se reposaient dans leur "chambre" ce qui était une bonne chose car il avait besoin de réfléchir au calme.
L'arrivée de Tapahari lui fit ouvrir les yeux.
- Oui, jeune fille. J'ai entendu.
Son ton était grave.
Pas surpris, ni effrayé.
Il avait entendu le discours de l'Ombre, et avait très vite compris que la bataille avait commencé. Mais être forcé de se battre comme un esclave, enchainé à un camp ne l'intéressait plus. Il voulait choisir son camp en être libre.
- L'Expédition a fait cela. Nous l'avons fait. J'étais présent, et je n'ai rien fait pour l'empêcher... si j'avais tenté des les arrêter dans leur pillage, peut-être que...
- Ce qui est fait est fait, inutile de te sentir responsable. Seul le futur compte à présent, et nous devons nous demander quel futur nous voulons bâtir.
La chamane semblait toujours secouée. Le Démon se leva et vint frotter son museau contre le visage de Tapahari.
- M'aideras-tu à briser mes chaines ? Je veux pouvoir te protéger toi et ton peuple librement, sans risquer d'être rappelé par Siffroy...
- Bien sûr, noble esprit. Je vous l'ai déjà promis, mais il vaut mieux ne plus attendre.
Le Démon et la chamane sortirent de l'entrepôt, se dirigeant vers les portails de la ville qui étaient pris d'assaut ou sur le point d'être fermés.
La ville était sous le coup de la panique, la nouvelle et la compréhension de ce qu'il se passait instillant partout la peur, le doute... et certaines envies.
Le monde allait changer.
Les yeux fermés, il semblait dormir, mais il était conscient. Affreusement conscient. Ses garçons se reposaient dans leur "chambre" ce qui était une bonne chose car il avait besoin de réfléchir au calme.
L'arrivée de Tapahari lui fit ouvrir les yeux.
- Oui, jeune fille. J'ai entendu.
Son ton était grave.
Pas surpris, ni effrayé.
Il avait entendu le discours de l'Ombre, et avait très vite compris que la bataille avait commencé. Mais être forcé de se battre comme un esclave, enchainé à un camp ne l'intéressait plus. Il voulait choisir son camp en être libre.
- L'Expédition a fait cela. Nous l'avons fait. J'étais présent, et je n'ai rien fait pour l'empêcher... si j'avais tenté des les arrêter dans leur pillage, peut-être que...
- Ce qui est fait est fait, inutile de te sentir responsable. Seul le futur compte à présent, et nous devons nous demander quel futur nous voulons bâtir.
La chamane semblait toujours secouée. Le Démon se leva et vint frotter son museau contre le visage de Tapahari.
- M'aideras-tu à briser mes chaines ? Je veux pouvoir te protéger toi et ton peuple librement, sans risquer d'être rappelé par Siffroy...
- Bien sûr, noble esprit. Je vous l'ai déjà promis, mais il vaut mieux ne plus attendre.
Le Démon et la chamane sortirent de l'entrepôt, se dirigeant vers les portails de la ville qui étaient pris d'assaut ou sur le point d'être fermés.
La ville était sous le coup de la panique, la nouvelle et la compréhension de ce qu'il se passait instillant partout la peur, le doute... et certaines envies.
Le monde allait changer.
_________________
On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
- AcheronElysionien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mar 25 Déc - 23:23
C'était le jour de gloire de Père.
Achéron n'aurait raté ce spectacle pour rien au monde. Lorsque le roi d'Eaque se fit écarter comme un insecte par son Père, le rire du jeune adulte à la peau noire fut couvert par les cris horrifiés de la foule.
Son Père était incroyable !
Un vrai guerrier, fier et indomptable !
Lorsque le balcon s'effondra, Achéron leva les bras au ciel et poussa un véritable rugissement d'excitation. Des années qu'il attendait le réveil de son Père ; le spectacle en valait vraiment la peine !
Le mouvement de recul de la foule paniquée le fit renifler de dédain et, juste avant que la masse mouvante ne le percute, il sourit, ses dents blanches ressortant au milieu de sa peau noire.
Tic.
Le temps se figea, le silence se fit.
Achéron s'avança, slalomant entre les hommes, femmes et enfants apeurés, une main sur son marteau. Ils ne voyaient pas, comme lui, la force de son Père, sa valeur et ce qu'il pouvait leur offrir. Le moindre bruit inhabituel les faisait s'enfuir, terrifiés, comme des antilopes devant un prédateur.
Pourtant, Achéron surprit certains regards qui, comme le sien, étaient tournés vers le balcon effondré avec une lueur plus combattive.
Tac.
La foule reprit sa course.
Achéron n'était plus dans le passage.
Il était en chasse, suivant ceux qui n'avaient pas montré de peur devant le spectacle de son Père, pour vérifier si c'était car ils pouvaient être des alliés... ou des ennemis.
Achéron n'aurait raté ce spectacle pour rien au monde. Lorsque le roi d'Eaque se fit écarter comme un insecte par son Père, le rire du jeune adulte à la peau noire fut couvert par les cris horrifiés de la foule.
Son Père était incroyable !
Un vrai guerrier, fier et indomptable !
Lorsque le balcon s'effondra, Achéron leva les bras au ciel et poussa un véritable rugissement d'excitation. Des années qu'il attendait le réveil de son Père ; le spectacle en valait vraiment la peine !
Le mouvement de recul de la foule paniquée le fit renifler de dédain et, juste avant que la masse mouvante ne le percute, il sourit, ses dents blanches ressortant au milieu de sa peau noire.
Tic.
Le temps se figea, le silence se fit.
Achéron s'avança, slalomant entre les hommes, femmes et enfants apeurés, une main sur son marteau. Ils ne voyaient pas, comme lui, la force de son Père, sa valeur et ce qu'il pouvait leur offrir. Le moindre bruit inhabituel les faisait s'enfuir, terrifiés, comme des antilopes devant un prédateur.
Pourtant, Achéron surprit certains regards qui, comme le sien, étaient tournés vers le balcon effondré avec une lueur plus combattive.
Tac.
La foule reprit sa course.
Achéron n'était plus dans le passage.
Il était en chasse, suivant ceux qui n'avaient pas montré de peur devant le spectacle de son Père, pour vérifier si c'était car ils pouvaient être des alliés... ou des ennemis.
- Angel DustMinosien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mer 9 Jan - 10:56
Le retour de l’Expédition avait été compliqué pour l’arma hominium. Il ne s’était réveillé chez Eden le 3 Jaminien, et depuis l’infernale femme ne l’avait pas épargné. Il avait repris sa consommation de drogue, et se sentait mieux aujourd’hui, même si l’idée d’un jour de nouveau ressentir ce manque lui créait des bouffées de panique -et c’était bien la seule chose qui en soit capable.
Il avait repris un entraînement sportif drastique,et avait ainsi regagné sa musculature perdue, voire l’avait même augmentée. Il connaissait en partie certains plans de l’Ombre et ses Enfants et les soutenait toujours. D’ailleurs, en ce 25 Jaminien, lui aussi était dans la foulée, non loin d’Acheron en réalité, et lui aussi surveillait. Lui aussi vit des visages intéressants, des réactions à exploiter, et un sourire dur se forma sur ses lèvres.
Il se mêla aux autres pour disparaître.
Il avait repris un entraînement sportif drastique,et avait ainsi regagné sa musculature perdue, voire l’avait même augmentée. Il connaissait en partie certains plans de l’Ombre et ses Enfants et les soutenait toujours. D’ailleurs, en ce 25 Jaminien, lui aussi était dans la foulée, non loin d’Acheron en réalité, et lui aussi surveillait. Lui aussi vit des visages intéressants, des réactions à exploiter, et un sourire dur se forma sur ses lèvres.
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- Eden InfernoMinosien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mer 9 Jan - 11:46
Cette fin d’année fut sublime. Absolument sublime. Du moins, selon Eden. car en effet, si elle l’avait commencée sans Angel, et sans beaucoup plus de but que celui de recruter pour le Père qui ne se réveillait pas, et de réveiller ce fameux Père,qu’elle allait voir régulièrement, elle s’était finie en apothéose.
Le Réveil avait eu lieu. Enfin. Eden avait été surprise de la sensation de plénitude qui l’avait tout entière emplie lorsqu’enfin Il etait revenue, conforme à tous ses souvenirs, à tous ses rêves. Il était là, enfin, et toutes ces dernières années prenaient un sens. Ils étaient nombreux à attendre Son retour, mais pas assez nombreux encore. Leur mission, sa mission, n’était pas terminée. Mais elle prenait enfin tout son sens.
Pourtant, il y avait un point noir: c’étaient Eve et Acheron qui avaient actuellement les faveurs, et une jalousie sourde pointait parfois en elle, assortie d’un sentiment d’injustice, comme pour tout enfant qui voit ses frères et soeurs avoir à ses dépens la préférence des parents.
Alors, quand elle avait été chargée d’aller récupérer Angel Dust, elle avait passé sur lui toute sa frustration, sa colère. Il lui avait servi de paillasson, de punching ball, de défouloir, et elle en était fort heureuse, renforçant ainsi sur lui son pouvoir. Il lui était, elle le savait, plus soumis que jamais, puisque c’était à présent elle qui lui fournissait l’immonde drogue de son frère, c’était elle qui l’avait remis sur pied. Et elle avait bien l’intention d’en profiter.
D’ailleurs, aujourd’hui, pour l’annonce du grand retour de leur Père, c'était lui qui était dans la foule, et pas elle. Elle, elle recevait chez elle plusieurs hommes, plusieurs de ses clients réguliers, seuls pour cette fête, abandonnés par leur chère et tendre, partie passée Noël en famille alors qu’eux-même étaient retenus par le travail. Un travail aux longs cheveux bruns et aux formes pulpeuses, qui leur avait fait pour ce jour si particulier une proposition que le désir ardent qui brûlait en eux n’avait pas été en mesure de refuser.
Et c’est ainsi qu’après de torrides heures en leur compagnie, qui furent leur cadeau de Prodigalité, un cadeau bien au-dessus de toutes leurs espérances, elle en offrit un à son Père, lui ramenant sa merci, à son service, les cinq hommes, tous notables, tous puissants, tous pour Lui.
Le Réveil avait eu lieu. Enfin. Eden avait été surprise de la sensation de plénitude qui l’avait tout entière emplie lorsqu’enfin Il etait revenue, conforme à tous ses souvenirs, à tous ses rêves. Il était là, enfin, et toutes ces dernières années prenaient un sens. Ils étaient nombreux à attendre Son retour, mais pas assez nombreux encore. Leur mission, sa mission, n’était pas terminée. Mais elle prenait enfin tout son sens.
Pourtant, il y avait un point noir: c’étaient Eve et Acheron qui avaient actuellement les faveurs, et une jalousie sourde pointait parfois en elle, assortie d’un sentiment d’injustice, comme pour tout enfant qui voit ses frères et soeurs avoir à ses dépens la préférence des parents.
Alors, quand elle avait été chargée d’aller récupérer Angel Dust, elle avait passé sur lui toute sa frustration, sa colère. Il lui avait servi de paillasson, de punching ball, de défouloir, et elle en était fort heureuse, renforçant ainsi sur lui son pouvoir. Il lui était, elle le savait, plus soumis que jamais, puisque c’était à présent elle qui lui fournissait l’immonde drogue de son frère, c’était elle qui l’avait remis sur pied. Et elle avait bien l’intention d’en profiter.
D’ailleurs, aujourd’hui, pour l’annonce du grand retour de leur Père, c'était lui qui était dans la foule, et pas elle. Elle, elle recevait chez elle plusieurs hommes, plusieurs de ses clients réguliers, seuls pour cette fête, abandonnés par leur chère et tendre, partie passée Noël en famille alors qu’eux-même étaient retenus par le travail. Un travail aux longs cheveux bruns et aux formes pulpeuses, qui leur avait fait pour ce jour si particulier une proposition que le désir ardent qui brûlait en eux n’avait pas été en mesure de refuser.
Et c’est ainsi qu’après de torrides heures en leur compagnie, qui furent leur cadeau de Prodigalité, un cadeau bien au-dessus de toutes leurs espérances, elle en offrit un à son Père, lui ramenant sa merci, à son service, les cinq hommes, tous notables, tous puissants, tous pour Lui.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mer 9 Jan - 12:02
Ce fut sans doute un des jours de sa vie où Odéline eut le plus peur.
En effet, en ce 25 Jaminien, elle avait laissé Natalia et Noïa aller seules assister au discours des Souverains, alors que Siffroy était lui dans la Palais avec sa majesté Beldura Glow, dont le mariage les ravissait tous. Elle se sentait un peu fatiguée, encore ébranlée des récents évènements vaec Béhélkine et Siffroy, et de plus, il lui fallait ranger la maison, et préparer le repas du soir. ainsi, elle avait allumé la radio, et écoutait la retransmission, en coupant en tronçons les poireaux pour la soupe du soir, alors qu’au four cuisait un gratin de courges.
Son effroi fut tel lorsqu’elle entendit ce qu’il se passait qu’elle laissa le couteau s’enfoncer dans sa main, déviant du poireau qu’elle coupait, sans en ressentir la douleur. Une gangue glacée l'enserrait soudain, lui faisant perdre tous ses sens alors qu’un poids soudain tombait dans son ventre. Son effroi était immens,e indescriptible. Elle craignait de perdre tous ceux à qui elle tenait, et s’en voulait de ne pas y être allés avec eux, de ne pas elle aussi s’être mise ne danger elle aussi. Soudain, le “ploc” des gouttes de son sang à terre l’éveilla, et ses papillons colorés naquirent dans ses yeux. Elle manqua de s’évanouir alors qu’elle retirait de sa paume la lame, et qu’elle enveloppait sa main d’un torchon propre. Alors elle se mit à pleurer, en silence, sur sa chaise, dans sa cuisine, attendant qu’ils reviennent, incapable de plus. De toute façon, qu'aurait-elle pu espérer d’autre que leur retour, sains et saufs, à tous les trois ?
En effet, en ce 25 Jaminien, elle avait laissé Natalia et Noïa aller seules assister au discours des Souverains, alors que Siffroy était lui dans la Palais avec sa majesté Beldura Glow, dont le mariage les ravissait tous. Elle se sentait un peu fatiguée, encore ébranlée des récents évènements vaec Béhélkine et Siffroy, et de plus, il lui fallait ranger la maison, et préparer le repas du soir. ainsi, elle avait allumé la radio, et écoutait la retransmission, en coupant en tronçons les poireaux pour la soupe du soir, alors qu’au four cuisait un gratin de courges.
Son effroi fut tel lorsqu’elle entendit ce qu’il se passait qu’elle laissa le couteau s’enfoncer dans sa main, déviant du poireau qu’elle coupait, sans en ressentir la douleur. Une gangue glacée l'enserrait soudain, lui faisant perdre tous ses sens alors qu’un poids soudain tombait dans son ventre. Son effroi était immens,e indescriptible. Elle craignait de perdre tous ceux à qui elle tenait, et s’en voulait de ne pas y être allés avec eux, de ne pas elle aussi s’être mise ne danger elle aussi. Soudain, le “ploc” des gouttes de son sang à terre l’éveilla, et ses papillons colorés naquirent dans ses yeux. Elle manqua de s’évanouir alors qu’elle retirait de sa paume la lame, et qu’elle enveloppait sa main d’un torchon propre. Alors elle se mit à pleurer, en silence, sur sa chaise, dans sa cuisine, attendant qu’ils reviennent, incapable de plus. De toute façon, qu'aurait-elle pu espérer d’autre que leur retour, sains et saufs, à tous les trois ?
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mer 9 Jan - 16:30
Cela faisait des semaines que la jeune femme était à cran. Depuis son retour de l’Expédition, elle s’était lentement réacclimatée, avec difficultés, à son retour à la civilisation. Elle regrettait tous les jours les jours passés chez les Gwezenntud, mais tous les jours, elle enfonçait cela plus profond en elle, de manière à le faire disparaître. Mais surtout, depuis son retour, elle sentait qu’il se passait des choses. Beaucoup de choses. Elle avait repris contact avec Siffroy, qui lui avait annoncé des nouvelles inquiétantes, et avait recommencé les recherches de son côté, qui l’avaient menée à des découvertes plus inquiétantes encore. Pourtant, son ministère ne lui laissait pas beaucoup de temps, et le peu de temps qu’il restait était très pris par ses deux amants, avec qui elle voulait tenter de rattraper le temps perdu. Ils lui avaient tout de même manqué en ces mois d’absence …
Ainsi, lorsqu’arriva la Prodigalité, Séléné était épuisée, et absolument pas dans un esprit de festivités. Elle avait recommandé à tous les gardes d’être particulièrement attentifs et réactifs, et avait fait passer le mots par leurs supérieurs. Elle avait aussi demandé à Siffroy d’ouvrir l’oeil, et prévenu Ewann de faire attention. Mais jamais, non jamais elle ne se serait attendue à cela. Elle était derrière la fenêtres du balcon,avec les autres ministres, et un certain nombre de courtisans, lorsque soudain, cette voix puissante avait interrompu le discours. Elle avait senti une peur panique naître au fond d’elle immédiatement maîtrisée. Elle fit de son mieux, mais il n’y avait rien à faire. Très vite, chacun fit son maximum, et soudain, la fenêtre explosa alors que le Roi d’Eaque avait été jeté au loin et que le balcon s’était effondré. Puis l’Ombre avait disparu.
Séléné avait tout vu à travers le verre de la fenêtre, et cela avait suffi à ce qu’elle comprenne que tous ses pires soupçons étaient vrais: L’Ombre était réveillée, et sa première attaque venait d’avoir lieu. Séléné fit partie de ceux qui rassurèrent tout le monde et qui prirent les premières décisions d’urgence en attendant la fin du conseil des quatre Souverains. Elle ne rentra chez elle que tard, très tard, en ayant pris soin de rassurer Thane et Deus sur son état.
Elle se souviendrait de cette Prodigalité toute sa vie.
Ainsi, lorsqu’arriva la Prodigalité, Séléné était épuisée, et absolument pas dans un esprit de festivités. Elle avait recommandé à tous les gardes d’être particulièrement attentifs et réactifs, et avait fait passer le mots par leurs supérieurs. Elle avait aussi demandé à Siffroy d’ouvrir l’oeil, et prévenu Ewann de faire attention. Mais jamais, non jamais elle ne se serait attendue à cela. Elle était derrière la fenêtres du balcon,avec les autres ministres, et un certain nombre de courtisans, lorsque soudain, cette voix puissante avait interrompu le discours. Elle avait senti une peur panique naître au fond d’elle immédiatement maîtrisée. Elle fit de son mieux, mais il n’y avait rien à faire. Très vite, chacun fit son maximum, et soudain, la fenêtre explosa alors que le Roi d’Eaque avait été jeté au loin et que le balcon s’était effondré. Puis l’Ombre avait disparu.
Séléné avait tout vu à travers le verre de la fenêtre, et cela avait suffi à ce qu’elle comprenne que tous ses pires soupçons étaient vrais: L’Ombre était réveillée, et sa première attaque venait d’avoir lieu. Séléné fit partie de ceux qui rassurèrent tout le monde et qui prirent les premières décisions d’urgence en attendant la fin du conseil des quatre Souverains. Elle ne rentra chez elle que tard, très tard, en ayant pris soin de rassurer Thane et Deus sur son état.
Elle se souviendrait de cette Prodigalité toute sa vie.
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Mer 9 Jan - 17:38
Cette année, Senea était allée dans la foule. Elle avait fait partie de ceux qui avaient décoré le sapin, et elle aimait être au froid piquant de l’extérieur. Elle se sentait bien plus vivante en hiver. Aussi était-elle dans les premiers rangs pour assister au discours royal de la Prodigalité, tradition inébranlée. En regardant les Quatre souverains sourire et adresses des saluts à la foule, elle ne put s’empêcher de se dire qu’il était beau que la guerre qui avait fait rage quelques année auparavant se soit soldée ainsi. Malgré des milliers de morts, chaque continent s’en relevait, et les relations diplomatiques semblaient fortes, sereines et apaisées.
Il suffit pourtant d’un instant pour que sa perception change complètement. En un instant, le ciel devint noir, et une voix vint interrompre le discours, puis une main saisit le roi qui s’opposait à la forme sur le balcon avant de l’éjecter dans la foule comme on l’aurait fait d’une pichenette avec un insecte gênant. Et soudain, le balcon s’effondra, et la panique saisit la foule, encore amplifiée par le discours que Senea jugeait inquiétant de cette étrange forme, et la disparition soudaine du roi, et soudain, tout le monde se mit à courir, sans ordre ni logique, pris de panique. Senea fut emportée par ce courant infernal, incapable d’y résister, de faire un geste -le seul qu’elle tenta la brisa le poignet-. Elle lutta contre sa propre panique, réaction à son absence totale de liberté de mouvements, et sentit ses perceptions s'amoindrir.
Lorsqu’enfin elle retrouva le complet usage de ses sens, elle était dans une ruelle plus sombre, plus calme, et sans aucun doute bien éloignée du palais. Elle mit d’ailleurs un moment avant de retrouver son chemin et de rentrer, son poignet la lançant de plus en plus malgré le froid qu’elle y apposait. Lorsqu’enfin elle arriva au palais,elle dut plusieurs fois décliner son identité avant de pouvoir accéder à sa chambre,e t se rouler en boule sur son lit pour se calmer. Cependant, la douleur qui pulsait dans son poignet rendait ceci impossible, et elle dut se rendre à l’évidence: il était bel et bien cassé suite au mouvement de foule, et il lui fallait aller voir un médecin.
Lorsque son membre fut réparé par un Soigneur et protégé par une attelle, elle put revenir dans son appartement, et sombrer dans un sommeil sans rêves. Elle réfléchirait le lendemain à tout ce qu'impliquerait ce qu’elle avait vu.
Il suffit pourtant d’un instant pour que sa perception change complètement. En un instant, le ciel devint noir, et une voix vint interrompre le discours, puis une main saisit le roi qui s’opposait à la forme sur le balcon avant de l’éjecter dans la foule comme on l’aurait fait d’une pichenette avec un insecte gênant. Et soudain, le balcon s’effondra, et la panique saisit la foule, encore amplifiée par le discours que Senea jugeait inquiétant de cette étrange forme, et la disparition soudaine du roi, et soudain, tout le monde se mit à courir, sans ordre ni logique, pris de panique. Senea fut emportée par ce courant infernal, incapable d’y résister, de faire un geste -le seul qu’elle tenta la brisa le poignet-. Elle lutta contre sa propre panique, réaction à son absence totale de liberté de mouvements, et sentit ses perceptions s'amoindrir.
Lorsqu’enfin elle retrouva le complet usage de ses sens, elle était dans une ruelle plus sombre, plus calme, et sans aucun doute bien éloignée du palais. Elle mit d’ailleurs un moment avant de retrouver son chemin et de rentrer, son poignet la lançant de plus en plus malgré le froid qu’elle y apposait. Lorsqu’enfin elle arriva au palais,elle dut plusieurs fois décliner son identité avant de pouvoir accéder à sa chambre,e t se rouler en boule sur son lit pour se calmer. Cependant, la douleur qui pulsait dans son poignet rendait ceci impossible, et elle dut se rendre à l’évidence: il était bel et bien cassé suite au mouvement de foule, et il lui fallait aller voir un médecin.
Lorsque son membre fut réparé par un Soigneur et protégé par une attelle, elle put revenir dans son appartement, et sombrer dans un sommeil sans rêves. Elle réfléchirait le lendemain à tout ce qu'impliquerait ce qu’elle avait vu.
- UlrikElysionien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Jeu 10 Jan - 10:13
Pour Ulrik, la Prodigalité ne signifiait rien. Lui n’avait jamais été prodigue, et personne ne l’avait jamais été avec lui. Lui, il avait tout, tout, absolument tout, car il le méritait, et c’était ainsi.
Alors dans ce cas, pourquoi n'avait-il pas la faveur du Père ? Pourquoi ceci lui avait-il été refusé, à lui, le prodige, lui, le premier, lui qui avait tout, lui qui était tout ? Pourquoi donc était-ce ce misérable Acheron enfant presque adulte toujours endormi et cette traînée d’Eve qui avaient ce privilège ? Pourquoi donc sa valeur, sa bravoure, ses efforts, son dévouement, son amour, sa supériorité n’étaient-ils pas reconnus ?
Cette question le rongeait, l'étouffait, et il se consumait de rage. Depuis plus de six mois mois à présent, son orgueil blessé l’aveuglait. Il ne supportait pas qu’un autre que lui ait reçu une marque d’honneur, une distinction. C’était trop pour lui, lui qui était défini par sa supériorité sur les autres.
Alors, depuis six mois, il fomentait sa revanche, sa vengeance, et faisait tout pour être le plus aimé du Père. Oui, ce serait lui qui, à la fin, brillerait. Ce serait lui qui remporterait les honneurs, lui sur la tête de qui reposeraient les lauriers. Oui, ce serait lui qui étincellerait. Ce serait lui, et uniquement lui. car lui le méritait, car lui avait tout, car c’était ainsi. Il était le meilleur, c’était indubitable. Le plus puissant, le plus intelligent, celui qui avait le plus de ressources. Il était celui qui comprenait le mieux le monde, celui qui l'habitait le plus. Il était celui qui pouvait faire le plus. Il était celui qui était fait pour dominer, soumettre, régner. Et il règnerait.
oui, il règnerait. C’était ça, sa promesse. Il règnerait.
Le regard dans un verre de whisky à la belle couleur ambrée et aux senteurs délicates et enivrantes, il sourit, et reprit une gorgée, éclairée par le feu qui crépitait dans sa cheminée.
Il règnerait.
Alors dans ce cas, pourquoi n'avait-il pas la faveur du Père ? Pourquoi ceci lui avait-il été refusé, à lui, le prodige, lui, le premier, lui qui avait tout, lui qui était tout ? Pourquoi donc était-ce ce misérable Acheron enfant presque adulte toujours endormi et cette traînée d’Eve qui avaient ce privilège ? Pourquoi donc sa valeur, sa bravoure, ses efforts, son dévouement, son amour, sa supériorité n’étaient-ils pas reconnus ?
Cette question le rongeait, l'étouffait, et il se consumait de rage. Depuis plus de six mois mois à présent, son orgueil blessé l’aveuglait. Il ne supportait pas qu’un autre que lui ait reçu une marque d’honneur, une distinction. C’était trop pour lui, lui qui était défini par sa supériorité sur les autres.
Alors, depuis six mois, il fomentait sa revanche, sa vengeance, et faisait tout pour être le plus aimé du Père. Oui, ce serait lui qui, à la fin, brillerait. Ce serait lui qui remporterait les honneurs, lui sur la tête de qui reposeraient les lauriers. Oui, ce serait lui qui étincellerait. Ce serait lui, et uniquement lui. car lui le méritait, car lui avait tout, car c’était ainsi. Il était le meilleur, c’était indubitable. Le plus puissant, le plus intelligent, celui qui avait le plus de ressources. Il était celui qui comprenait le mieux le monde, celui qui l'habitait le plus. Il était celui qui pouvait faire le plus. Il était celui qui était fait pour dominer, soumettre, régner. Et il règnerait.
oui, il règnerait. C’était ça, sa promesse. Il règnerait.
Le regard dans un verre de whisky à la belle couleur ambrée et aux senteurs délicates et enivrantes, il sourit, et reprit une gorgée, éclairée par le feu qui crépitait dans sa cheminée.
Il règnerait.
- Siffroy BelganElysionien.ne
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Re: [Terminé] Fête de la Prodigalité 2783 - Sujet général
Ven 1 Fév - 18:32
Le vieux Siffroy était dans le Palais comme la plupart des membres haut-placés des gouvernement, dans l’obligation d’assister à la cérémonie. Il y avait croisé la métisse avec qui il travaillait qui lui avait dit d’ouvrir l’oeil et le bon, grosso modo. C’était une cérémonie qui se devait lambda comme tous les ans d’ailleurs et il n’avait donc bien que ça à faire d’observer les alentours.
Un instant, il crut apercevoir son ancien apprenti dans la foule depuis sa tour, les yeux rubis regardant vers le balcon. Mais si c’était bien lui, il le perdit de vue bien rapidement, ce qui paraissait logique. Et puis même les gens qui avaient mal tourné pouvaient s’octroyer une journée de fête de temps en temps.
Des informations qu’il avait récolté et consigné, il pouvait reconnaître nombre de gens douteux, à surveiller, ou carrément coupables de crimes abominables dont certains auraient pu rejoindre la cause d’un ennemi millénaire. Mais cet ennemi millénaire était assoupi et, espérait-il, le resterait. Malgré cette prédiction lointaine qui semblait indiquer tout le contraire. Et puis soudain tout bascula. Une voix éclata, son coeur se mit à tambouriner, son sang à pulser dans ses oreilles alors qu’il gardait tant bien que mal son calme face à l’apparition de l’Ombre face au monde. L’attentat éclata et il s’en souviendrait mais le plus terrifiant dans l’acte était le contrôle et la sournoiserie derrière. Sûrement peu de morts, simplement un balcon détruit, un symbole, le monde terriblement chamboulé mais l’ennemi avait maîtrisé la situation. L’image resterait imprimée dans l’esprit de chacun, comme horrible ou héroïque si le côté du Bien échouait.
Le vieil homme apercevant tout le monde se gérer, Séléné prendre des décisions pour les paniqués et restaurer autant de calme que possible, il rajeunit. Ne prenant pas le temps de prendre les escaliers du Palais, il descendit en rappel directement par le mur à moitié abîmé par l’effondrement du balcon, ses yeux fixés sur la foule. Si l’Ombre était apparue, ses lieutenants étaient là, tapis dans l’ombre.
Arrivant au pied de la tour comme une flèche, il fendit la foule, cherchant ceux qui pourraient correspondre aux quelques étranges descriptions obsolètes qui restaient du passé. Il cherchait aussi des yeux son apprenti, dangereux, qui sait quel lien il pouvait avoir avec cette affaire sordide s’il était réellement présent. Fort, agile, il suivait intelligemment les mouvements de foule et évitait ainsi de se retrouver mis à terre par le peuple déchaîné et effrayé.
Le calme ne retomba pas, pas avant un moment, mais la recherche de Siffroy ne porta aucun fruit. Malgré cela, tremblant, il avait le sourire aux lèvres. L’intensité de la bataille venait de monter d’un cran et il ne pouvait s’empêcher de sourire, l’excitation de s’attaquer à l’Ombre, d’accomplir son “destin”, résonnait dans sa tête.
Il prit un instant pour se calmer, et finit par remonter au Palais pour constater l’horreur des dégâts. Il ne rentra que tard mais pris le temps de contacter Odéline évidemment pour lui faire parvenir le fait qu’il allait bien.
Un instant, il crut apercevoir son ancien apprenti dans la foule depuis sa tour, les yeux rubis regardant vers le balcon. Mais si c’était bien lui, il le perdit de vue bien rapidement, ce qui paraissait logique. Et puis même les gens qui avaient mal tourné pouvaient s’octroyer une journée de fête de temps en temps.
Des informations qu’il avait récolté et consigné, il pouvait reconnaître nombre de gens douteux, à surveiller, ou carrément coupables de crimes abominables dont certains auraient pu rejoindre la cause d’un ennemi millénaire. Mais cet ennemi millénaire était assoupi et, espérait-il, le resterait. Malgré cette prédiction lointaine qui semblait indiquer tout le contraire. Et puis soudain tout bascula. Une voix éclata, son coeur se mit à tambouriner, son sang à pulser dans ses oreilles alors qu’il gardait tant bien que mal son calme face à l’apparition de l’Ombre face au monde. L’attentat éclata et il s’en souviendrait mais le plus terrifiant dans l’acte était le contrôle et la sournoiserie derrière. Sûrement peu de morts, simplement un balcon détruit, un symbole, le monde terriblement chamboulé mais l’ennemi avait maîtrisé la situation. L’image resterait imprimée dans l’esprit de chacun, comme horrible ou héroïque si le côté du Bien échouait.
Le vieil homme apercevant tout le monde se gérer, Séléné prendre des décisions pour les paniqués et restaurer autant de calme que possible, il rajeunit. Ne prenant pas le temps de prendre les escaliers du Palais, il descendit en rappel directement par le mur à moitié abîmé par l’effondrement du balcon, ses yeux fixés sur la foule. Si l’Ombre était apparue, ses lieutenants étaient là, tapis dans l’ombre.
Arrivant au pied de la tour comme une flèche, il fendit la foule, cherchant ceux qui pourraient correspondre aux quelques étranges descriptions obsolètes qui restaient du passé. Il cherchait aussi des yeux son apprenti, dangereux, qui sait quel lien il pouvait avoir avec cette affaire sordide s’il était réellement présent. Fort, agile, il suivait intelligemment les mouvements de foule et évitait ainsi de se retrouver mis à terre par le peuple déchaîné et effrayé.
Le calme ne retomba pas, pas avant un moment, mais la recherche de Siffroy ne porta aucun fruit. Malgré cela, tremblant, il avait le sourire aux lèvres. L’intensité de la bataille venait de monter d’un cran et il ne pouvait s’empêcher de sourire, l’excitation de s’attaquer à l’Ombre, d’accomplir son “destin”, résonnait dans sa tête.
Il prit un instant pour se calmer, et finit par remonter au Palais pour constater l’horreur des dégâts. Il ne rentra que tard mais pris le temps de contacter Odéline évidemment pour lui faire parvenir le fait qu’il allait bien.
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