[Terminé] Fête du Couronnnement 2784: Sujet général

La Tour d’Eaque, le Palais Royal d’Hypnos paraît toujours aussi immense. Mais depuis une semaine, il ne semble plus aussi insubmersible qu'auparavant. L'attentat de l’Ombre pour la Prodigalité semble avoir modifié l'image de la Tour. Y venir reste cependant un privilège, et chacun le sait. D’ailleurs, l’invitation des souverains à tous participer, à six étages différents et successifs aux festivités du Couronnement proposées par les souverains a été prise très au sérieux, et il y a là foule de gens. Cependant, les organisateurs de ladite soirée ont été surpris de voir arriver à peine la moitié de l’effectif prévu; en effet, les attentats ont tout de même laissé une trace, et pourquoi donc revenir à l’endroit exact où a frappé la première fois un adversaire insaisissable, surpuissant et effrayant ? De plus, de nombreuses fêtes n’ont pas été signalées, ce qui rend la surveillance de cette soirée spéciale très compliquée pour les autorités en faction.

Lui pourtant, est là. Evidemment, les gardes l’ont laissé passer. Quel choix avaient-ils ? Il n’a de toute façon aucun moyen de toucher, d’être matériel: c’est là sa force. Ainsi, il évolue parmi les ombres projetées par les lampes au plafond, celles au mur, celles sur les tables. Il évolue dans les ombres des bourgeois, des nobles, des artisans, des marchands, parmi les ombres changeantes des invités, et surtout, il entend. Il écoute tout, toutes les conversations. il est sur toutes les lèvres, dans toutes les bouches, au sein de tous les esprits, et il le sait. Il veut voir ce qu’on dit de lui, quelles sont les rumeurs qui courent sur son compte, quelles sont les réactions des gens à sa réapparition. Il veut distinguer les faibles des forts, ceux à éliminer et ceux qui peuvent dès à présent rejoindre son armée.

Ainsi, entre les conversations mondaines, les rencontres, les danses, les mets grignotés au buffet, il entend tout. Si pour le peuple d’Elysion, les conversations sont souvent banales lors d’une soirée comme celle-ci, pour lui, elles sont capitales. Il a envoyé ses Enfants au quatre coins du Bal du Couronnement mais aussi dans les villes, dans les autres fêtes, pour espionner, parler, convaincre, persuader, discrètement, doucement, mais sûrement, sans flancher, amener de nouvelles recrues.
Lui pour l’instant évolue parmi les ombres de la soirée, les ombres de ceux qui dansent, parlent, rient, mangent, attendent l’apparition de leurs souverains, des annonces, des discours, des feux d’artifices. Lui, il est l’ombre parmi les ombres de ceux qui fêtent le Couronnement et le passage de 2783 à 2784.

Pour le Couronnement, Angel avait respecté sa mission. Lui, il n’était pas fait pour les palais, et ce qui brillait de mille feux. Lui, il était fait pour les rues, la nuit, les ombres.
Alors, cette nuit, il était dans les rues de la ville. Cette nuit, il guettait les fêtes, les ivrognes, les perdus, les violents. Et cette nuit, il allait les aider, à sa manière. Cette nuit, il allait ramener de nouvelles recrues. Les plus faibles seraient des pantins. Il le savait: ils donneraient leur vie, leur âme, leur clairvoyance au Maître, et ils deviendront siens, pour leur plus grand bonheur. Le Réveil avait augmenté Son pouvoir de séduction, et Il aimait essaimer ses yeux et ses oreilles. Mais il Lui fallait aussi des gens forts, qui puissent en convaincre d’autre, des gens qui pourraient agir pour Lui. Eux aussi, Angel devait les trouver, les ramener.
Et ceux qui résistaient, alors qu’ils en savaient déjà trop ? C’était là la meilleur partie. Il avait le droit de les éliminer. Cette simple pensée fit naître sur ses lèvres un sourire dur.
Il se déplaçait dans les rues en silence, louvoyant entre les déchets déjà. Il faisait nuit noire, et 2784 était déjà là. Il avait déjà envoyé une quinzaine de personnes vers l’Ombre, et la soirée commençait à peine.


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Au quatrième étage de la fête, dans une sublime robe fourreau d’un vert sombre il y avait une femme encore plus sublime, vers laquelle on avait du mal à ne pas tourner le regard, donc la splendeur ne pouvait qu’accrocher l’oeil. Ses longs cheveux d’un noir de jais étaient retenus uniquement par une pince d'agent et d’émeraude sur le côté droit de son crâne, pour le reste ils brillaient jusqu’au creux de ses reins, légèrement bouclés. Elle portait de longs gants du même vert que sa robe, et tenait dans sa main une coupe de champagne finement ciselée. Elle discutait librement avec tout le monde, charmant chacun de ses nombreux interlocuteurs par sa beauté et son intelligence, sa perspicacité.
Discrètement, dans chacune des conversations d’apparence anodines, elle glissait quelques propos sur l’Ombre, son retour, les évènement de la Prodigalité. Et en fonction des réactions de l’assemblée, elle adaptait son comportement. Et surtout, elle repérait ses cibles. Elle repérait ceux à simplement cueillir, ceux à finir de convaincre, ceux à retourner, et ceux à éliminer.
Elle savait que dans la foule, elle n’était pas la seule à agir ainsi. Mais elle savait que de tous jusque là, elle avait été la plus efficace, car tel était son rôle et qu’elle avait pour le remplir toutes les armes nécessaires à sa disposition. Un simple regard à ses interlocuteurs suffisait à être convaincu … Homme ou femme, chacun était pendu à ses lèvres pleines, enivré par son parfum aux accents capiteux, fasciné par ses yeux aux milles nuances, attiré par son corps tout entier. iL aurait suffi d’un geste de sa part pour que n’importe qui la suive, la déshabille, et ait avec elle un moment plus excitant encore que n’importe quel fantasme. Un moment qui laisserait sans aucun doute une envie d’y revenir, de goûter de nouveau au miel de cette peau satinée, de sentir encore ces cheveux, ce cou, cette nuque.
Evidemment, elle le savait, évidemment elle en jouait, et évidemment, certains ce soir verraient ce désir satisfait, mais uniquement envers ce but: créer une armée pour Père. C’était là sa mission, c’était là leur mission à tous, et elle la prenait très à coeur.

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Cette année, le Couronnement serait tranquille pour Odéline. Ebranlée par les évènements autour de la Prodigalité, elle n’avait pas la tête à aller à la fête organisée à Hypnos. Fatiguée, elle avait attrapé un rhume, et Siffroy non plus n'avait pas envie de sortir. Ainsi, d’un accord tacite, tous deux décidèrent de rester chez eux ce soir-là. De plus, elle savait que sa main blessée allait l’empêcher de danser comme elle l’aurait voulu. Elle avait refusé d’aller voir un Soigneur, préférant laisser la plaie cicatriser d’elle-même. Elle n'aimait pas vraiment la sensation de fatigue qui la prenait toujours après qu’ils aient déroulé sur elle leur soin, comme si cela avait été cherché dans toutes ses réserves pour les vider.
Natalia lui avait proposé de l’accompagner à une fête à laquelle elle était invitée, mais la jeune fille avait refusé la proposition, préférant rester tranquillement avec son mari. Elle lui avait cependant proposé de garder sa fille afin que la maman puisse aller s’amuser librement.
Ainsi, Siffroy Noïa et elle-même avaient passé une bonne partie de la soirée à jouer à des jeux de société variés, puis à regarder tous les trois sous une couverture un film que Siffroy aimait bien tout en mangeant le plat préféré de Noïa.
Ainsi donc, la jeune femme n’avait absolument pas confiance des jeux d’influence qui se tramaient au dehors, et encore moins du guêpier dans lequel son mari allait entrer dès cette année. Non, elle n’était concentrée que sur la reconstruction de leur couple, de leur petite famille un peu bancale.

Bien évidemment, Senea était au bal. Elle faisait partie de la Cour, et rien n'aurait pu lui faire manquer une fête où leurs majestés étaient présentes. Cela faisait simplement partie de sa vie, et il n’y avait rien à discuter là-dessus. Toute absence aurait fait mauvaise impression, et aurait été sujette à des commérages sans fin, voir aurait pu lui faire perdre ses privilèges, et cela, il n’en était pas question.
Ainsi, elle avait enfilé une de ses plus belle robes dans des tons d’argent et de bleus, et avait fait un magnifique chignon ouvragé, où l’on pouvait apercevoir des flocons de neige mêlés à ses cheveux. Son maquillage tout entier reposait sur des nuances d'argent, et elle tenait à merveille son rôle de courtisane. Elle allait de groupe en groupe, riait, discutait, plaisantait, polie et spirituelle. Elle accorda aussi de nombreuses danses, luttant contre sa propre timidité, et s’arrangeant de son poignet encore en attelle.
evidemment, les incidents du 25 étaient dans toutes les conversations, sur toutes les lèvres. Elle entendit d’ailleurs de nombreuses choses, dont certaines la firent frissonner, d’autres l’interrogèrent. Il y avait un grand nombre de rumeurs qui couraient déjà, et elle se demandait parfois qui croire et que penser. Cependant, elle se garda bien de donner une quelconque opinion, un quelconque avis trop tranché, et continua à naviguer entre les groupes. Elle avait compris depuis longtemps que c’était là l’un des secrets à la Cour: ne pas avoir d’avis trop reconnaissable, et ne pas trop se faire entendre. Elle appliquait cette règle avec application en commençant à échanger avec un autre groupe de personnes, une coupe de champagne à la main, tout en se demandant quand elle pourrait sortir prendre l’air sur un des balcons.

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Cette année, c’était sur l’Envolée qu’Aëlia passa le Couronnement. Evidemment, son frère, elle-même, et leurs passagers, écoutaient avec angoisse toutes les nouvelles provenant des continents, mais ce soir, c’était fête ! Elle avait convaincu le reste de l’équipage d’éclairer le navire à grands coups de lanternes ce qui lui donnait un faux air de guinguette, et plusieurs pirates jouaient de la musique, renforçant cet effet. Ils riaient beaucoup, autant car ils étaient heureux de faire la fête ensemble que sous l’effet des alcools ingurgités. Evidemment, de grands débats enflammés s’étaient lancés de ci de là, mais ce qui dominait surtout, c’était le rire, comme un élément essentiel pour contrer l’inquiétude des jours à venir. Car chacun savait ce que devenaient les pirates dans ces cas-là: des cibles de choix, pour tous les camps. On essayait de les rallier à soi, ou bien on les éliminait purement et simplement, et personne n’avait semblait-il, envie d’y penser.
Ainsi il y avait des concours de jongleries, de grimaces, d’anecdotes, de lancer de couteaux, des concours de boissons aussi et de musique. Ce dernier point leur permit d’ailleurs de danser, tous mélangés; cela faisait bien longtemps que plus personne ne prêtait attention au sexe de son partenaire de danse sur un bateau; Aëlia était de toute façon la seule fille. Elle parvint d’ailleurs à arracher une gigue à son frère, et alla même faire danser Xerxès, qui la fit éclater de rire avec ses pitreries. Enfin, elle s'approcha de Luther, qu’elle finit par réussir à entraîner aussi. Si elle n’avait pas très souvent eu l’occasion de lui parler dans ces six jours, l'homme lui paraissait sympathique, et elle ne voulait pas qu’il se sente exclu. Alors qu’il la faisait tourner, elle lui fit un clin d’oeil.

Alors, ça vous va comme ambiance de voyage, les pirates ?

Ses fossettes ornaient ses joues. ils finirent leur danse, et la soirée se poursuivit joyeusement. Il va évidemment sans dire que le lendemain de nombreux pirates auraient pu servir de table, tant ils avaient une gueule de bois importante.

“Voix du peuple”. Joli sobriquet, inventé sur le moment, le nouveau rôle de Cyriel. Dans le gouvernement de Rhadamanthe elle est maintenant la “Voix du peuple”. Depuis quelque jours, après des négociations durant la Prodigalité, Cyriel fait maintenant planer la menace d’attaques du peuple, d’attentats contre le gouvernement, de révolution pour faire passer ses idées et ses lois aux haut-placés. Et dans ce contexte, elle entretient des relations “cordiales” avec le roi et a été bien sûr invitée au Couronnement où elle s’entretient avec tout un chacun, autour des nobles, des gouvernementaux, se faisant passer pour une héroïne. Elle n’exulte pas, en réalité elle n’exulte jamais.

Elle sourit. Se montre charismatique. A été félicitée par les membres des gouvernements des autres continents pour lesquels elle se fait passer pour une sauveuse, une bienveillante, une humaniste. Bien sûr, pour le moment elle fait de son mieux pour le bien de tous. Les seuls qui ne lui sourient pas, ce sont ceux de Rhadamanthe, ou alors par des sourires faux. Ils ne savent par quel bout la prendre, comment l’aborder sans se mettre en danger, comment se la mettre dans la poche. Dans une conversation elle inarrêtable, virevoltant de métaphores en métaphores, laissant présager des menaces que seul eux comprennent, éclatant de rires cristallins de temps en temps. Elle a même le droit au sourire bienveillant des alliés du “Bien”. Quel pied ? Non, les sentiments n’ont pas leur place sur ce terrain de chasse.

Un instant elle disparaît, prétextant qu’elle doit aller parler aux représentants de son parti, aux alliés de son parti, aux amis de son parti. L’instant d’après, c’est lui qui est là, plus elle, parlant d’une verve bien plus neutre et bien moins agressive. Il se met dans la poche des gens, ils ne se les met pas dans la poche. L’homme Cyriel étend aussi sa toile, mais pas la même, celle-ci est parallèle et lui permettra de capter d’autres proies. De garder l’ascendant, il est un bouclier qui couvre les arrières de la femme Cyriel. Elle est le fer de lance qui fait passer les idées.
Les prolétaires cherchant un allié sont subjugués par sa capacité à passer partout. Il est écouté et écoutant, ne laissant aucune trace. Un indéboulonnable du gouvernement de Minos prend le temps de prendre l’air sur un balcon. Quelle erreur que d’aller sur un balcon par ces temps-ci, il pourrait arriver quelque chose de fâcheux, certains explosent ces derniers jours, d’autres sont piégés.

Un instant il disparaît et sur ce balcon apparaît une petite fille qui lui tire sur la manche, lui susurre un mot à l’oreille. Le corps de l’indéboulonnable frémit, la petite fille s’en va rapidement, disparaissant dans l’Ombre. Et la valse recommence alors que la femme Cyriel se relance sur son terrain de chasse.

La principale raison pour laquelle je me souviens de cette soirée est le fait que je n’avais pas été invité à la précédente alors que j’étais tout de même Ministre des Arts ! La Prodigalité avait été mémorable et je m’étais retrouvé coincé à la maison, ma grippe Alf carabinée ayant effrayé mes collègues qui ont dû se servir de l’excuse pour m’empêcher de venir. Je vous assure que Jano le Ministre de la Recherche a eu de mes nouvelles quelques jours plus tard. A cause de lui j’ai raté un événement dont tout le monde se souvient.

Enfin bref, j’ai fait tout mon possible pour être accepté au Couronnement de 2784 et mes récriminations ont fini par porter leurs fruits. J’ai mis mes plus beaux atours, j’ai passé plus d’une heure à me maquiller à la perfection comme toujours évidemment et j’avais prévu d’arriver dans une gerbe d’étincelles en me téléportant directement dans le Palais. Allez savoir pourquoi les protections magiques m’ont repoussé alors que j’étais Ministre tout de même !

J’ai donc passé le début de la soirée dans une sorte de cellule où j’ai été interrogé sans que personne ne découvre rien sur mes “mauvaises” intentions car je n’en avais pas. On a fini par me renvoyer à la soirée dans un piètre état et en retard. C’est pour cela que ce chapitre sert de préface à mon avis sur pourquoi la sécurité devrait être réformée et comment en réunissant les continents, on pourrait obtenir un monde plus sûr et sans besoin de bloquer magiquement mes entrées en fanfare.

Thane n’était pas sur place le soir de la fête du Couronnement, mais il n’était pas non plus resté sans rien faire à la maison. La frayeur que lui avait causé le retour de cette entité appelée l’Ombre et le danger qu’elle aurait pu imposer à Séléné l’avait retourné, et ce n’était pourtant habituellement pas chose facile. Il savait en plus que son aimée se mettrait plus en danger que les autres très probablement avec son caractère.

Ainsi, persuadé qu’il ne la ferait pas changer d’avis et qu’elle se battrait très probablement jusqu’à son dernier souffle, il avait à sa façon rejoint la bataille. Il n’y avait pas de cours sur la forge d’artéfact entre la Prodigalité et le Couronnement, afin de laisser le temps aux étudiants de retrouver leur famille. Mais la forge de l’Académie continuait à tinter, de la fumée s’élevant par des canaux spécifiquement conçus pour que l’air vicié soit acheminé loin d’une quelconque habitation.

Des étudiants qui ne rentraient pas chez eux, quelques forgerons d’artéfacts qui avaient obtenu l’aval de Thane étaient là en train de parfaire leur technique. Une foule de personne uniquement motivées par leur art en général.
Le demi-géant était entré dans la forge le matin aux premières heures, tout le monde ici le connaissant, son nom avait fait écho sur pas mal de lèvres. Un phénomène qu’il appréciait assez peu. Il s’était approché d’une enclume, avait attrapé le petit maillet à sa ceinture qui s’était mis à enfler pour prendre la forme d’un énorme marteau de forge. L’installation de tous les instruments de forge avait pris un peu de temps, et Thane était du genre à faire lentement mais sûrement. La plupart des autres personnes de la forge étaient pourtant dès ce moment venus le regarder.

Prenant une grande inspiration, il avait commencé à forger, forger des défenses, forger de quoi se battre, forger de quoi résister face à une menace millénaire. A ce jour il était un des seuls à pouvoir créer ces objets, le savoir étant doucement transmis à d’autres. Il était le seul à être aussi habile et aussi sûr de lui, à en savoir autant pour le moment. Ainsi, toutes les personnes présentes étaient venus l’observer, ils restaient assez loin pour que les flammes de la fournaise ne fassent pas roussir leurs sourcils.
Et lui il frappait encore et encore. Comptant bien sauver autant de vie qu’il le pouvait et mettre fin aussi tôt que possible au conflit. Des armes, des boucliers, des pierres et des bijoux de toutes les formes s’entassaient petit à petit au cours de la journée autour de lui et les étudiants autour venaient les étudier pour essayer de recréer des artéfacts de qualité approchante.