Noïa Koneko-Dust

Noïa Koneko -Dust

Date de naissance: 1er Isachaien 2778

Lieu de naissance: Hôpital de Minos

Lieu de vie: Chez les Belgan, à Elysée.

Rang: REPONSE

Citation: REPONSE

Situation et particularités

Race: Aniformus/Arma Hominium

Métier: Ecolière

Spécialité: REPONSE

Pouvoir et dons: Noïa a la particularité d’avoir hérité des dons de ses deux parents, ce qui se révèle peu à peu. La fillette est une Aniformus chat à pieds noirs, c’est à dire un tout petit félin de deux kilos à l’âge adulte, d’apparence extrêmement mignonne mais aussi extrêmement dangereux. Elle a hérité de son père Arma Hominium, un poison dans ses griffes, qui rend ses griffes sorties mortelles. Elle pourra apprendre en grandissant à contrôler correctement ses transformations, totales ou partielles, et la diffusion de ce poison dans ses griffes. Ceci, cependant, lui prendra beaucoup de temps et d’énergie, et elle risque d’avoir du mal à contrôler le fait ou non d’avoir du poison dans ses griffes avant d’avoir atteint un âge plus avancé. Elle a aussi hérité de son père un don avec les armes quelles qu’elles soient: leur fonctionnement lui semble simple, leur maniement enfantin, et elle n’a pas de difficulté à atteindre son but. Il faut simplement espérer qu’en tant qu’enfant, elle n’ait pas trop à exploiter ceci.

Apparence physique: La description sera à mettre à jour en fonction du moment de l'incarnation. Ici, Noïa a moins de dix ans, merci d'adapter cette description à son âge !
Noïa est encore une enfant. Elle est de taille moyenne pour son âge, et est assez fine de corps. Ses vêtements sont souvent dans des coupes ou des couleurs vues comme féminines, et son apparence est soignée. En effet, que ce soit Natalia ou Odéline, toutes deux aiment beaucoup passer du temps à coiffer ses -déjà- longs cheveux d’un roux intense, pareils à ceux de sa mère. ils sont cependant assez indisciplinés, et on tendance à friser et se rebeller, faisant des épis. Elle a souvent des tresses, des couettes, ou des queues de cheval, attachées par des noeuds. Petite fille souriante, elle a hérité de son père la couleur de ses yeux, pareille au sang, qui peut être assez effrayante. Elle aura aussi en grandissant, sa beauté froide glaciale, et ses traits splendides mais incroyablement durs. Elle n’a en effet pas hérité de la grâce de sa mère, mais bien de la froideur rigide de son père. Elle a par contre son sourire -enfin, on suppose qu’elle n’a pas celui de son père puisqu’on n’a jamais vu ce dernier sourire- et son rire. Etant encore une enfant, elle a un visage assez rond, dans lequel son nez semble tout petit et ses yeux très grands, tout comme son sourire.

Son histoire

Noïa n’est pas une petite fille à l’enfance idyllique. En réalité elle ne connaît pas son père, dont on lui a dit qu’il était parti, ce dont elle a déduit qu’il était mort. Elle n’a ni tout à fait tort, ni tout à fait raison, et c’est là-dessus que commence toute son histoire.
Noïa est la fille d’Angel Dust, Arma Hominum tueur à gages, et Natalia Koneko, Aniformus chat. Tous deux se sont rencontrés en 2773, où il a accepté de lui donner des leçons de maniement des armes, afin de lui apprendre à tuer; puis de 2775 à 2777 ils ont vécu un idylle passionnée, qui a donné naissance à Noïa. Malheureusement, le jour où Natalia a découvert sa grossesse, elle a été utilisée comme appât par des ennemis d’Angel Dust. Il a pu la sauver, mais y a laissé sa peau dans une explosion -du moins c’est ce que tout le monde croit: en réalité il a été recueilli dans la bibliothèque de Dame Fortune, puis sauvé par l’Ombre, qui en a fait son laquais, homme de main des Réprouvés.
Cet évènement tragique, combiné à la défection de ses deux meilleurs amis a rendu la mère de Noïa, Natalia, folle de douleur. La grossesse s’est donc passée assez difficilement, mais le pire fut l’après, où Natalia, bouleversée, persuadée d’avoir revu le père de Noïa, a peu à peu sombré dans la folie, voyant l’homme partout, se jurant de le venger. Cette obsession lui prenant toute sa vie, elle confia, début 2779, en pleine guerre en Eaque et Rhadamanthe, sa fille au couple Belgan, formé de Siffroy, conseiller de la Reine, et d’Odéline, sa toute jeune compagne, qui s’occupa avec joie du bébé. C’est ainsi qu’en Siméen 2779, à neuf mois, Noïa fut abandonnée par sa mère, et élevée par des étrangers. Evidemment, elle n’a aucun souvenir clair de cette époque de sa vie: elle était trop petite. Adulte, peut-être, en résulteront une immense peur de l’abandon, ou un abandon de ses propres enfants, ou bien une certaine rancoeur envers sa mère, mais elle est actuellement trop petite pour qu’on puisse le prédire. Elle fut extrêmement bien traitée et élevée chez les Belgan, cependant, qui la chérirent comme leur propre enfant. Elle y était entourée d’énormément d’amour, et elle savait que ce n’étaient pas là ses parents. Pourtant, elle y fut très heureuse: Siffroy était un vieillard toujours plein d’histoires, facétieux et amusant, alors que sa femme Odéline était une jeune femme douce et vive, excellente cuisinière, qui veillait à ce que Noïa ne manque jamais de rien, et tous les deux lui firent découvrir énormément de choses. Chez eux, elle fit aussi beaucoup de rencontres dont elle ne se souvient pas pour la plupart, car trop jeune; en effet leur maison était ouverte à tous. Elle y fut également habituée aux animaux, puisque vivaient là des kiwis et un hippogriffe. Odéline pouvant parler aux animaux, elle en ramenait souvent chez eux pour les soigner.
En 2781, sa mère refit son apparition dans sa vie. La fillette venait tout juste d’entrer à l’école, lorsqu’Odéline lui parla de sa maman. La petite fille en avait déjà beaucoup entendu parler: le couple lui racontait souvent l’allure de sa mère, sa voix, ses mots, comment elle était gentille, drôle, et qu’elle était partie pour lui donner une vie meilleure à son retour. Souvent, l’un ou l’autre lui racontait les aventures extraordinaires de cette femme. Parfois, aussi, ils lui parlaient de son père et de l’histoire d’amour qui les avait unis. Pourtant, cette fois-là, ce fut différent. Odéline lui parla de sa maman qui était revenue, qui était dans un endroit où elle se reposait. La fillette était curieuse, et posa beaucoup de questions, puis un jour, Odéline l’emmena rencontrer sa mère. Il y eut des moments étranges, dans cette redécouverte, et ces retrouvailles taraudent encore aujourd’hui Noïa. Cependant, depuis le début de Zabulonien 2782, depuis ses quatre ans, Natalia vit avec Noïa, Odéline et Siffroy, ainsi que les kiwis et Gadyan, l’hippogriffe. Noïa a ainsi retrouvé sa vraie maman, quoiqu’il lui semble plus simple parfois d’aller vers Odéline elle fait d’ailleurs des efforts pour ne pas trop le faire, se disant que cela peut peiner sa mère. Noïa vit donc entourée d’amour, par sa mère et ses deux gardiens. Tous trois l’élèvent et l’aiment, ils l’éduquent chacun à leur manière, et font de leur mieux pour répondre à toutes ses questions et à tous ses besoins.
En 2785, Noïa voit uen nouvelle personne s’ajouter à sa famille, en la personne de Renild, l’enfant récupérée par Garmyr qu’il confia à Odéline. Ceci contribua à faire entrer Garmyr dans un cercle plus proche, alors même qu’Odéline ouvrait en 2786 l’orphelinat, qui prit de plus en plus de place dans leur quotidien et servit de refuge à Noïa durant la Bataille Finale de 2787 à laquelle participa sa mère (et son père, bien qu’elle l’ignorait). Noïa fut relativement épargnée par la guerre, qui ne lui ôta aucun être cher, et qu’elle ne vit jamais de trop près. Elle vécut cependant très mal la Bataille Finale, terrorisée à l’idée de perdre sa mère, et de voir l’Ombre déferler sur le monde.
La période après la guerre continua à chambouler sa vie: le refuge orphelinat prit de plus en plus de place dans leurs vies en grandissant de plus en plus, et c’est avec tous ses amis de l’école et de l’orphelinat qu’elle put fêter ses dix ans en 2788. C’est peu après cet anniversaire que sa mère lui permit de venir avec elle au parloir de la prison, où elle rencontra son père, surprise de découvrir cet homme fatigué, maigre, au visage mangé par la barbe, si différent de tout ce qu’elle avait pu s’imaginer. Après la sortie de prison de celui-ci, elle apprit à le connaître en emménageant avec lui. Même si elle ne vit plus avec les Belgan elle va souvent les voir et va également beaucoup à l'orphelinat refuge.
Peu à peu, Noïa grandit, et les jeux sont doucement remplacés par d’autres activités. C’est cependant une jeune fille joyeuse et curieuse, bonne élève.

Son caractère

Noïa est une petite fille joyeuse, vive, curieuse et intelligente Elle aime courir, danser, sauter -et elle est d’ailleurs très forte à l’élastique et à la corde !-. Comme son esprit se développe peu à peu, il apparaît aussi de plus en plus clairement qu’elle a beaucoup d’humour, et qu’elle aime faire des plaisanteries assez fines (pour son âge, entendons-nous bien). Elle est très curieuse, et pose toujours beaucoup de questions sur le monde qui l’entoure, et sur ce qui se passe autour d’elle, quitte à mettre les pieds dans le plat. Elle aime faire des choses nouvelles, découvrir.
Elle n’est cependant pas téméraire, et a besoin d'être entourée de personnes de confiance pour faire quelque chose. Il apparaît déjà en effet chez Noïa un certain manque de confiance en elle, un léger manque d'assurance, comme si elle craignait toujours de faire une erreur, un faux pas, et qu’on lui retire ce qu’elle a. Elle a donc souvent besoin d’être encouragée. Pour cette raison entre autres, elle peut souvent paraître timide, voire effrayée au premier abord, mais elle se détend vite si sa mère, un des habitants du foyer, ou bien une autre personne de confiance est avec elle. Autrement, cela risque de prendre un peu plus de temps.
C’est aussi une fillette qui parfois, aime avoir du temps juste pour elle, pour dessiner par exemple -ou, on peut le supposer, pour lire dès qu’elle saura lire- ou bien pour jouer. ces temps calmes lui permettent de réfléchir. Il s’avère qu’elle a déjà beaucoup d’imagination, et qu’elle peut très facilement s’inventer des histoires extraordinaires. Ces moments d’isolation lui permettent aussi de réfléchir un peu, au calme. C’est comme nous l’avons dit, une enfant intelligente, assez sensible, et qui est au fond assez tourmentée par la manière dont son début de vie s’est passé. C’est une plaie ouverte dont elle n’a pas conscience, une faille immense dans son développement, dans laquelle beaucoup de choses pourront venir s’engouffrer.

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