Natalia Koneko - PRISE
Mar 18 Oct 2016 - 20:12
Date de naissance: 26 Gadien 2756
Lieu de naissance: Eaque
Lieu de vie: Maison de repos, proche d'Albus
Rang: REPONSE
Citation: REPONSE
Lieu de naissance: Eaque
Lieu de vie: Maison de repos, proche d'Albus
Rang: REPONSE
Citation: REPONSE
Situation et particularités
Race: Aniformus
Métier: REPONSE
Spécialité: REPONSE
Pouvoir et dons: Peut se transformer en chat à volonté
Apparence physique:
Natalia est une très jolie femme. Peu à peu les rondeurs de l’enfance qu’avait son visage ont été gommées par les épreuves de la vie, et ses traits paraissent plus durs, et plus adultes aussi. Ses joues se sont creusées, et ses yeux semblent peut-être un peu moins grands qu’auparavant, pus cernés peut-être. Des ombres semblent être apparues sur son visage. Ses sourcils sont plus souvent froncés qu’auparavant et elle semble moins joviale, même si elle reste plutôt souriante.
De taille moyenne, elle parait avoir minci, aussi, même si ses formes restent voluptueuses par rapport à son corps. Elle s’est beaucoup musclée avec Angel, et peu après sa mort, perdant ainsi toutes les traces de sa grossesse, mais a quelque peu perdu ces muscles durant son séjour en maison de convalescence.
En sortant de ce séjour, elle parait ainsi moins vive et élastique, un peu lasse peut-être, mais surtout apaisée. Cependant, attendez-vous à voir souvent apparaitre une lueur de détermination farouche dans ses yeux d’un vert étonnant.
La seule partie d’elle à ne pas avoir changé est sans doute sa chevelure : elle est toujours du même roux flamboyant, assez foncé. Oh, et, bien sûr, sa forme féline est restée la même : un petit chat noir aux yeux verts.
Son histoire
Natalia est une enfant d’Aniformus. Sa mère état une Aniformus panthère, mariée à un Aniformus aigle alcoolique et violent, qu’elle trompait avec un Aniformus chat. Il s’avère que cette pauvre femme devait avoir un don pour s’enticher de lâches infréquentables, puisque lorsqu’elle tomba enceinte de son amant et qu’elle le lui annonça, il ne les emporta pas au loin l’enfant à venir et elle-même, comme elle l’espérait, mais il s’évanouit sans laisser de traces. Il laissa ainsi la femme qu’il avait juré aimer assumer seule une grossesse problématique. Puisqu’elle ne souhaitait pas y mettre fin, et afin que son mari ne se doute ne rien, elle surmonta le dégoût de plus en plus profond qu’il lui inspirait, et accomplit son devoir conjugal. Ainsi, il la crut enceinte de lui, et ne se douta de rien durant les sept mois que dura la grossesse de sa femme.
Lorsque vint le jour d’expulser l’enfant, la mère de Natalia se rendit à l’hôpital, seule puisque son mari était même trop ivre pour tenir debout. Lorsqu’elle eut finit le douloureux travail les larmes de joie de la rencontre avec cet enfant qu’elle aimait déjà se mêlèrent aux larmes de peur : la petite fille était aussi rousse que son mari et elle étaient bruns. Elle était rousse comme son père était roux. Elle envisagea un instant de l’abandonner, et de faire croire à son mari qu’elle était morte-née, amis ne put s’y résoudre. Puis, craignant pour l’enfant et elle-même, elle envisagea de demander le divorce, et de l’élever seule. Mais, effrayée du déshonneur et des conditions matérielles dans lesquelles elles devraient vivre, elle ne put s’y résoudre. Ainsi, elle rentra chez eux avec une adorable petite Natalia Koneko dans les bras. La suite nous prouvera d’ailleurs qu’elle eut bien tort de retourner chez elle : à coup sûr, misère et déshonneur auraient été préférables à ce qui les attendait.
En effet, si au départ le mari ne dit rien, plus la fillette grandit, plus il s’avéra certain qu’elle n’était pas de lui. Elle n’avait pas leurs cheveux, ni leurs yeux, et n’avait de sa femme que le sourire. L’harmonie qui se dégageait d’elle n’avait rien à voir avec aucun des membres du couple. Plus cela le frappait, plus il abusait de sa femme, plus il devenait violent avec elles, et plus il buvait. Peu à peu, leur quotidien sombrait dans la misère, la crasse, et l’ignoble. Et évidemment, rapidement, il cessa de se contenter d’abuser de sa femme. Les regards envers l’enfant se firent plus appuyés, les câlins plus longs, les baisers plus fréquents. Il mit quatre ans du moment où l’idée lui était venue à la violer, s’étant jusque-là contenté de moins. Ce fut lorsque la mère de Natalia partit travailler, peu après ses six ans qu’il fit cela, et cela se reproduisit à chaque fois que la mère était absente et qu’ils étaient tous les deux à la maison. Lorsqu’elle tenta d’en parler à sa mère, celle-ci fit toujours en sorte d’éviter le sujet, et c’est d’ailleurs ce qui fit comprendre à la fillette que ce n’était pas normal. Ni l’une, violentée mais plus jamais violée, ni l’autre, violée mais plus jamais violentée, ne trouva le courage de s’enfuir loin de celui qui détruisait leurs vies.
L’élément déclencheur se passa quelques semaines avant les dix ans de Natalia : elle était partie en voyage scolaire quelques jours, presque une semaine. Lorsqu’elle rentra chez elle, une drôle d’odeur régnait à la maison, surplombant les odeurs de mauvais vin et de crasse. Elle comprit en entrant dans le salon. Il y avait, au milieu du salon, froid depuis longtemps, couvert de bleus, maculé de sang, le corps de sa mère, jupes relevées. Près d’elle, dans le sang séché, les flaques de vin et les cadavres de bouteilles, celui qu’elle considérait comme son père, endormi, nu, encore soul.
A vrai dire, elle n’eut pas à réfléchir. Elle fit demi-tour, et ne revint jamais chez elle. Elle n’eut pas à vagabonder bien longtemps dans Hypnos avant d’être recueillie par une association d’aide aux enfants perdus, orphelins, ou maltraités par leurs familles. C’est ainsi qu’elle atterrit courant 2767 chez les Sterben. C’était une famille équilibrée et bienveillante, où les deux frères Carlisle et Daël s’entendaient à merveille entre eux et firent tout pour lui redonner goût aux petits bonheurs de la vie. Elle mit un certain temps avant de s’y laisser aller, amis la douceur et l’amour dont elle était entourée là-bas finirent par faire leur œuvre. Ils lui firent découvrir tout ce qu’ils purent : lecture, nature, histoires merveilleuses, villes … Ils firent tout ce qu’ils purent pour enlever l’ombre dans les yeux de la jeune adolescente, et peu peu cela fonctionna. Pour autant, Natalia ne se rendait pas compte de l’attirance qu’ils ressentaient envers elle. Elle finit par ne comprendre cela qu’en 2770, au moment même où elle se sentit tomber amoureuse de Daël alors qu’elle ne développait pour Carlisle rien d’autre qu’une affection purement fraternelle et amicale. Elle tenta d’y résister longtemps, se dégoutant, se considérant comme incestueuse, et craignant ce qu’il pourrait se passer dans leur intimité, traumatisée de façon évidente par son père.
C’est en 2771 que le pas fut sauté, et c’est Daël qui l’embrassa le premier. Evidemment, elle ignorait que Carlisle les observait à cet instant précis. Sans cela, peut-être que tout se serait passé différemment. C’est aussi ce soir-là qu’elle lui confia tout ce qui lu était arrivé. Il se contenta alors de al serrer contre lui, et la vie continua. Ils se comportèrent comme un couple quelques mois, et, en Zabulonien, Daël disparut. Il s’avéra vite qu’il était parti de son plein gré, et Natalia fut immédiatement persuadée que c’était de sa faute. Le soir du départ de Daël fut une tempête, et quelques semaines plus tard, elle s’en alla à son tour, le cœur brisé. Elle avait quatorze ans, et elle partit vers al mer, où elle rencontra, pour la toute première fois, Eden. Presque immédiatement, elles devinrent amies. Elles partagèrent al même tente un certain temps, puis Eden s’en alla faire une formation assez absconse, suivant un homme qu’elle connaissait et lui avait toujours décrit comme épris de liberté. Natalia reprit alors sa route, allait de voyages en petits boulot, et apprenant à se débrouiller petit à petit. Elle eut d’ailleurs beaucoup de chance de ne pas tomber plus mal, vous pouvez me croire !
C’est sur ces années, où elle retrouvait Eden, qu’elle découvrit peu à peu le pouvoir de son corps sur le sexe opposé, ainsi qu’une terrible soif de vengeance. Elle fit de nombreuses rencontres, dont Ulrik, Sorga, et de nombreux autres, et acquit un peu de maturité. Quelques années plus tard, elle rencontra Angel Dust alors qu’elle vivait sur Albus, et elle jeta son dévolu sur lui, lui le tueur, pour la former afin qu’elle puisse atteindre son but : la vengeance. Ainsi commença une formation en plusieurs leçons, où le maître et l’élève se rapprochèrent tant qu’ils finirent par devenir un couple. Dans le même temps, elle retrouva Daël, peu après avoir tué son père à l’aide de Darkame. Le meurtre ne l’avait que bien peu libérée, mais retrouver Daël fut un vrai renouveau pour elle, et ceci s’accentua lorsqu’elle prit conscience de ce qui le liait à Eden, à qui elle avait cédé son appartement d’Albus alors qu’elle partait vivre chez Angel.
L’année et demie où ils vécurent ensemble fut pour Natalia une période bénie, malgré des disputes émaillant leur quotidien, leurs caractères forts ne s’accordant pas toujours au mieux. Pourtant, il fallut que cela s’arrête. En effet, Angel Dust avait de nombreux ennemi, et ces ennemis comprirent vite que le meilleur moyen d’atteindre l’homme était de s’attaquer à ce qu’il affichait comme son seul lien humain : la femme qu’il aimait. C’est ce qui fut fait, et Angel Dust tomba dans le piège, incapable de supporter l’idée que Natalia soit en danger. Angel mourut ce jour-là aux yeux de tous, sans savoir qu’il était sur le point de devenir père.
Le deuil fut dur pour Natalia. Elle quitta l’appartement où ils vivaient jusque-là sur Rhadamanthe pour aller emménager avec Eden et Daël, sur Minos. Sa grossesse se déroulant en alternant des phases de tristesse intense, et des phases de joie à l’idée de devenir mère. La présence de ses amis l’aidait à tenir face aux épreuves. Mais une nuit tout bascula. Une nuit, peu après son accouchement, elle vit Angel, penché au-dessus du berceau de leur fille Noïa. Dès ce jour-là, elle fut persuadée qu’il était vivant, et ne cessa de tenter de le retrouver. Cela vira lentement à l’obsession, associée à une importante dépression ; quelques mois plus tard, Eden s’absenta, et tout bascula. Daël l’embrassa, et leur quotidien vola en éclats : Eden s’enfuit, et elle chassa Daël, se retrouvant seule. De cet instant, elle n’eut plus de nouvelles d’aucuns d’eux, puisqu’Eden refusait toute tentative, et qu’elle refusait toute tentative de Daël. Elle n’eut alors de cesse de retrouver Angel, et lorsqu’elle se rendit compte que cela lui prenait trop de temps, elle confia sa fille à Odéline, qui vivait avec Siffroy, afin de continuer sa chasse à l’homme. Elle accumulait de plus en plus d’indices et de preuves, via des aides toujours plus sordides comme celle de Kyril par exemple, sans se douter que son ancienne amie et que la femme qui élevait son enfant avaient des informations sur lui. Lors de la guerre déclarée par Deus Wise, elle poussa jusqu’à s’engager dans les armées Rhadamantiennes, dans l’espoir de croiser Angel ou Eden. Evidemment, cela n’arriva pas, mais elle entendit sur son ancienne amie des rumeurs sordides qui l’ébranlèrent. Elle eut aussi la conformation de la survie miraculeuse de son ancien amant … qui était à présent sous la coupe de son ancienne amie, tel un toutou, à en croire les rumeurs.
Puis, en Zabulonien de l’année 2779, elle sut qu’il était en vie. En effet, il l’afficha aux yeux de tous : il sauva la Reine de Minos, la libérant d’Isaac Eksezkiel. De cet instant, Natalia développa peu à peu une obsession quant à la relation qui unissait la Reine et le tueur à gages. Lui revint une histoire qu’il lui avait racontée de son adolescence de façon très vague, et elle finit par parvenir à faire le lien entre Beldura Glow et Angel Dust : elle était celle qu’il avait sauvée. Peu à peu, l’obsession se fit plus forte, et Natalia en vint à être persuadée que la Reine et Dust étaient amants, ce qui lui semblait être confirmé par les rumeurs qui courraient sur la Reine. Tout l’y poussait, même la scène à laquelle elle avait assisté lors du bal de la Couleur. En effet, elle suivait alors Beldura dans tous ses déplacements, persuadée de trouver Dust à sa suite un jour. Ce fut le cas lors de ce fameux bal, où elle repéra celui qu’elle aimait, de dos. Il n’approcha jamais la Reine, et c’était selon elle, pour ne pas attirer les soupçons sur leur relation mais continuer à la protéger. Le fait qu’un autre homme soit vu en train d’embrasser la Reine ne l’en dissuada pas : Angel avait serré les poings, elle en était sûre, elle l’avait vu. Oui, la Reine et lui se fréquentaient, et sa jalousie se fit maladive.
Meutrière même.
C’est en 2780 que Natalia mit en place le projet de tuer Beldura de ses propres mains, afin de faire revenir Angel vers elle. Après out ne ressemblait-elle pas à la jeune Reine ? N’était-elle pas rousse tout comme elle ? Douce, tout comme elle ? Persuadée du bienfondé de son raisonnement, elle s’en vanta un jour où elle était extrêmement mal, devant un verre. Le hasard voulut qu’elle soit entendue, et que la personne l’ayant entendue aille le répéter au commissariat le plus proche qui l’arrêta sur le champ. En effet, cette époque, on avait très peur pour la reine : son enlèvement n’était pas si loin, et on murmurait qu’elle était surveillée, et qu’on entrait dans sa chambre la nuit. Natalia passa ainsi plusieurs jours en prison, puis on se rendit compte qu’elle n’était pas réellement dangereuse, mais simplement malade, touchée par une profonde dépression liée à la fois à un deuil, à un accouchement, et à divers traumatismes subis auparavant. Elle fut ainsi internée dans une maison de repos, où elle est encore, ais pourra sortir bientôt sans doutes. Dans cette maison non loin d’Albus, elle fut suivie par divers psychologues, qui l’aidèrent peu à peu à surmonter ses traumatismes et à panser ses plaies. Elle a recouvert peu à peu la raison, mais elle y reste encore : elle y est bien traitée, et surtout elle y est aidée dans ses moments de faiblesse. Elle s’y est même fait des amis ! Et n’oubliez pas : Natalia n’a plus de logement, ni aucun lien social : elle a rompu avec tous ceux qu’elle connaissait lors de sa quête pour retrouver Eden et Angel.
Son caractère
Il fut un temps où Natalia était une douce jeune fille parfois un peu naïve, petit cœur d’artichaut. Séduisante et séductrice, elle aimait en jouer. Dotée d’un certain sens de l’humour, elle était également vaillante, téméraire et déterminée.
Peu à peu, Natalia est devenue plus douce et plus posée, influencée par Angel. A la mort de celui-ci, la tristesse l’a envahie et a continué à flotter autour d’elle comme un mauvais nuage noir, plein de menaces. Peu à peu, elle est devenue agressive et méfiante, cachant sa douleur sous de la hargne froide. Sa peu du sang disparaissait lentement, et elle n’avait plus peur de se salir les mains. Sa détermination s’était faite plus grande, et elle s’était mise à développer des tocs et ne jalousie maladives.
Aujourd’hui, Natalia est redevenue plus calme, plus apaisée. Elle a compris ses ereurs et ses errances. Si elle aspire toujours à retrouver Eden et Angel, elle a aussi compris ses torts, et qu’il ne servait à rien d’en vouloir à Daël. Son côté câlin, tactile est peu à peu revenu, de plus en plus fort, confinant parfois au besoin de tendresse impérieux. Elle a beaucoup d’amour à revendre, et besoin de reprendre confiance en elle, et en le monde qui l’entoure, dont sa vision a peu à peu été bouleversée. Elle aimerait aussi retrouver sa fille, mais a peur de comment l’enfant, qu’elle n’a pas vue depuis 2778, ne la reconnaisse pas. Elle a cependant toujours besoin parfois de solitude, et elle aime toujours autant l’odeur de la nuit et la liberté que lui confère sa forme féline.
Un peu de vous
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