[Archivé] Ça va trop vite [Feat: Garmyr]

Le jeune mercenaire Victor Lark est actuellement en train de réaliser un contrat. Un marchand lui a demandé d'aller récupérer l'argent qu'un client lui doit depuis un moment, celui-ci lui doit une coquette somme et le marchand n'ose pas aller récupérer l'argent n'étant pas très doué pour la négociation, ou les menaces. Victor est donc actuellement dans un petit village à la recherche du mauvais payeur, le marchand lui a donné son adresse et une description physique de la personne.

Il arrive devant la maison du mauvais payeur et il fait rapidement le tour, il remarque une porte derrière la maison, il note ça dans un coin de sa tête et va à l'avant de la maison et frappe à la porte d'entrée. Quelques secondes plus tard un homme correspondant à la description donner par le marchand apparait devant lui.

"Qu'est-ce-que tu me veux gamin?"

"Je représente Damien Karl le marchand de..."

Victor n'a pas le temps de finir sa phrase que l'homme se retourne et se met à courir vers l'autre sortie de sa maison, le jeune mercenaire sourit et commence à faire le tour de la maison, il entend une porte s'ouvrir et quelque chose tomber, il avait effectivement mis quelque chose devant la porte pour faire tomber le fuyard avant de l'interpeler. Il arrive donc à son niveau et le soulève par la nuque et le plaque contre un mur.

"Bien ! maintenant tu vas payer et tout de suite ! Jusque la j'ai été gentil... mais je commence à m'énerver !"

L'homme prend peur et lui tend une bourse, Victor le relache, il accroche la bourse à sa ceinture et se frotte les mains

"Une bonne chose de faite"

Spoiler:

Qu'est-ce qui pouvait pousser une personne à commettre des actes qui noircirait inéluctablement leurs âmes? Pourtant, on pouvait vivre dans la débauche sans pour autant perdre sa pureté. Garmyr le savait bien, il se sentait. Toutes les âmes n'étaient pas bonne à noyer. Pourtant, il était là en train d'attendre, sur le toit d'une maison. Il sentait la piste du sang de son puissant nez ursidé. Il sentait dans son nouveau sens, les âmes noircies des morts en devenir. Il le savait, quand il leurs ferait face, sa colère finirait par remonter.

Un homme arriva dans la maison que Garmyr surveillait. Son âme était difficile à cerner. C'était pas rare que ça arrive, de temps en temps. Il semblait qu'il ne pouvait que sentir les extrêmes. La plus grande des puretés ou la plus extrême des souillures. Tiens, en parlant de souillure. La personne qui avait ouvert la porte portait les stigmates d'un profond vice. Plus aucun doutes, il aurait surement les réponses qu'il cherchait. L'inconnu fit fuir la personne qui tenta de s'enfuit par derrière de chez lui. La visible intelligence de l'assaillant fit sourire l'animorphus. Qui s'accroupit comme pour se préparer à bondir. L'homme en armure sembla subtiliser une bourse au fuyard puis le laissa partir. C'est à ce moment là, tel l'oiseau de proie sur sa cible, que Garmyr bondit. Il fondit sur sa proie et le plaqua au sol face contre terre. Garmyr lui tenait l'arrière de la tête pour qu'il ait le visage bien enfonça dans la terre rigide.

"Tu vas le dire ce que je veux savoir, tu pourras essayer de fuir si tu veux. Mais je serais toi, je m'abstiendrais. Lui murmura-t-il à l'oreille.

Garmyr relacha l'homme et se releva doucement. Whisper le corbeau vint alors se poser sur son épaule lâchant un "Croa" moqueur. L'homme était en train de se relever quand le bruit de l'oiseau le figea sur place.

"Oh non.... c'est Crow...."

Garmyr soupira. d'un geste vif, il saisit la tête de l'homme et le releva d'un coup sec avant de le re-balancer dans la direction de l'homme en armure. L'homme s'écroula au sol et d'un geste d'une vitesse surréaliste, Garmyr posa son pied sur son torse, Whisper ne bougea pas. L'animorphus fixait l'homme de ses deux yeux jaunâtres brillants apparent derrière les deux orifices de son masque.

"Où se trouve le marchand de bonbons? Demanda-t-il d'un air froid et sérieux.

L'homme au sol fut alors prit de puissants tremblements. Il jeta un très furtif coup d’œil à l'homme en armure. Garmyr releva immédiatement les yeux pour jauger l'homme armuré. Etait-ce lui? Non peu probable, le marchand de bonbon était un individu de l'ombre. L'homme tenta alors de crier à l'aide mais au moment où ses poumons se remplirent et où ses cordes vocales se mirent à vibrer, au dessus de la tête de l'homme masqué, le corbeau se transforma en hache, dans un réflexe, l’épais manche fut saisit et la lame goutta les jugulaires de l'homme au sol. Sa tête vola plus loin. Son âme empestait la mort et la torture de l'innocence. Garmyr leva alors les yeux vers l'homme toujours debout face à lui. Qu'aillait-il faire?

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