- Odéline BelganMinosien.ne
- Messages : 555
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Archivé] Le grand projet [libre]
Mar 26 Jan 2021 - 17:15
Odéline poussa un léger soupir en s’asseyant sur la chaise en bois, face à la table. Elle attrapa son verre d’eau, le but d’un trait, et ouvrit ensuite le cahier de comptes, sur lequel elle inscrivit quelques lignes.
Elle était, il fallait l’admettre, un peu fatiguée. Cela faisait plusieurs mois que beaucoup de choses se succédaient, à un rythme plus que soutenu. Elle avait la sensation que cela avait commencé avec l’arrivée de Renild, mais, en réalité, elle savait bien que c’était plus ancien.
Pour être tout à fait franche, le bouleversement avait très certainement commencé lors de cette scène épiée, volée, cette confession de Béhékine à son amie la chamane Tapahari. Le moment où Odéline avait vu sa foi dans le monde basculer, ce moment où sa confiance en Siffroy s’était émiettée. Elle avait découvert la trahison, et tout son monde avait pris un goût amer. Elle avait beau s’être mille fois excusée auprès de Béhékine, avait fait la morale à son mari, créant très certainement l’une des plus grosses disputes que la maison avait connu, être passée à deux doigts du divorce, elle avait beau avoir retrouvé un certain équilibre dans son couple, elle ne s’était pas encore pardonné son erreur initiale: celle de donner le nom de Béhékine, de livrer ainsi en pâture à Siffroy. Évidemment, elle avait eu connaissance du sermon passé par la Reine à son mari, et cela l’avait réjouie: que sa Souveraine se range à son avis la ravissait. Elle avait su aussi, que Siffroy avait de nouveau eu affaire au démon incarné, et que ça ne s’était pas bien passé, sans réellement savoir ce qu’il s’était passé, ni quand c’était arrivé. Mais elle craignait que cela ne recommence, et que, cette fois, Siffroy n’en réchappe pas. Elle comprenait la colère de son ami, mais refusait de perdre son mari.
Si elle ne voyait plus aujourd’hui celui-ci comme un monstre inhumain, si elle n’en voulait plus terriblement à celui-ci et à son associée, dame Saralondë, cela lui avait cependant appris à être plus prudente, plus égoïste aussi. Elle faisait un peu moins facilement confiance, et il y avait des informations qu’elle livrait moins aisément, sous ses dehors toujours aussi enjouée et naïve. Elle savait aussi que si Siffroy faisait une erreur de plus, leur ménage aurait du mal à y résister.
Depuis cet incident, elle avait tenté à tout trac de retrouver Béhékine, Malgré la guerre, elle avait poursuivi son cesse cette quête, sur les trois continents, sans rien trouver. Aucun indice, rien. Pourtant, un tel mastodonte ne pouvait pas passer inaperçu ! Quelqu’un avait bien dû le voir ! Elle savait qu'il avait participé aux Jeux Olympiques. Pourtant, après ça, nulle trace de lui. Impossible de le retrouver.
Dans sa quête incomplétée, elle avait pourtant appris des choses. Elle avait découvert la misère qui régnait hors de Minos. Elle avait vu, de ses yeux, al violence de la pauvreté, de la guerre, de la violence, de la misère, et de la faim. Elle avait pu constater, elle-même, tous ces ravages, tous ces gens perdus, dans les rues. Sans toit, sans repas chaud. Sans soutien, sans amour, sans famille, sans repères. Tous ces enfants, abandonnées, maltraités, utilisés. Sans perspectives. Tout ceci l’avait révoltée, touchée, atterée, attristée, mais, obsédée par son but, elle l’avait relégué dans un coin de sa tête.
Des mois durant, elle avait parcouru Elysion comme une forcenée, mais un jour, c’était non pas sur Béhékine, mais sur Garmyr qu’elle s’était cognée. Et alors, Renild est entrée dans sa vie. L’enfant était un véritable soleil, et Odéline était ravie de s'en occuper. Elle adorait faire du bien aux autres, elle n’avait toujours pas trouvé d’autre raison pour son existence que de faire attention aux autres, que de leur dévouer son temps, que de les aider, les porter vers le mieux. L’enfant rendait sa vie plus belle, mais ses conditions de conception, de naissance et d’arrivée dans sa vie travaillaient beaucoup la jeune fille.
Ces réflexions, combinées à ce qu’elle avait pu voir lors de ses voyages, toujours tenus secrets de son mari, et au temps dont elle disposait à présent, puisqu’elle ne partait plus, chevillée aux besoins de Renild, avaient fait naître en elle une idée géniale, qui avait mûri peu à peu au fil des mois. Elle avait un peu attendu, d’être plus sûre, d’avoir des arguments, pour l’évoquer à Siffroy. Pourtant, à son grand étonnement, cet homme toujours bougon s’était immédiatement rangé à son côté (elle avait interprété cela, peut-être à tort, comme un soulagement de sa part: sa femme cesserait ainsi de ruminer cet incident avec le démon). Il l’avait d’ailleurs aidée, guidée, et lui avait conseillé de parler à la Reine, ce qu’elle avait fait, avec son aide lors du Couronnement.
Ce soir-là, elle avait eu le ventre noué, mais était parvenue à parer à Bekdura Glow, qui l’impressionnait toujours autant. A sa grande surprise, elle avait immédiatement adoubé son aidée, et lui avait proposé un rendez-vous rapide pour en discuter plus longuement. Ceci n’avait fait qu'augmenter d'un cran l’angoisse d’Odéline, mais ne lui avait pas permis de rater le trouble d’Aëlia lorsqu’on avait parlé de Renild face à elle, et elle s’était promis de l’inviter.
L’invitation de la Reine passait cependant avant tout, et le 2 Rubéen 2786, Odéline Belgan s'était rendue, seule et plus impressionnée que jamais à son entretien avec la Reine de Minos. Elle avait cependant préparé tout un dossier bourré d'idées et d’arguments, qu'elle avait peu à peu déroulés avec de plus en plus de fluidité et d’aisance, parfois aidée par sa Voix, s'enflammant peu à peu, au fur et à mesure qu’elle se persuadait elle-même de plus en plus que son idée ne pouvait que fonctionner. Et manifestement elle avait convaincu la Reine: celle-ci s’était rangée à son avis, et avait donc accepté l'ouverture d’un orphelinat entièrement géré par Odéline, et sous protection royale. C’était à ses yeux une manière de renouer avec certaines traditions du continent, qu’elle reconnaissait avoir abandonnées à l’orée de son règne, peu à l’aise avec cette responsabilité supplémentaire. Elle laissait à Odéline toute la gestion, et n’interviendrait qu’en cas de besoin, mais s’engageait à financer l’intégralité des besoins de l’endroit.
Ceci avait ravie la jeune femme, qui était rentrée chez elle sur un petit nuage, et avait annoncé la grande nouvelle à sa famille composite. Elle le savait, cela allait grandement bouleverser leur quotidien, mais elle avait préparé toute une foule d’arguments pour les rassurer, et cela s’était bien passé. Elle avait ensuite continué à gérer la maison, en parallèle de l’échafaudage de plans toujours un peu farfelus.
Ainsi, une collecte de fonds avait été organisée, et quelques jours plus tard Odéline avait eu la surprise de voir arriver Luther Delabost dans sa maison. Il était manifestement l’un de principaux donateurs, et la Reine tenait à le lui présenter alors qu’elle venait lui annoncer la somme -énormissime- qui avait été récoltée. A la fois étonnée et ravie d’avoir l'occasion de discuter plus tranquillement avec le compagnon d'Aëlia (à qui elle avait d'ailleurs envoyé une lettre pour lui proposer de venir quelques jours plus tard), et n’avait pas résisté à lui offrir café et biscuits, qu’il avait accepté. Ils avaient passé un long moment à discuter à bâtons rompus, et Odéline en avait conclu qu’elle appréciait cet homme, et qu’il faisait un très bon compagnon pour Aëlia, ce qui la rassurait assez. Elle avait aussi fait visiter à l'entrepreneur la maison qui, dès le lendemain, serait à son nom et deviendrait très vite l’orphelinat tant rêvé. Lorsque celui-ci s'était étonné de la petite taille de cette demeure annexée à la maison des Belgan, Odéline avait eu un sourire: pour ça aussi, elle avait une stratégie.
Et en effet, cela n’avait pas tardé. Il n’avait fallu que quelques jours à la Reine pour obtenir un des meilleurs enchanteurs. Odéline ne savait pas quels arguments elle avait utilisés, mais cela avait manifestement marché, puisqu'elle se retrouva un jour nez à nez avec Séléné Saralondë qui venait accomplir le travail. La jeune femme fut étonnée de la coïncidence, se demandant si c’était là un volonté de la Reine, ou un parfait hasard. Cependant, elle n’avait pas eu le temps de s'appesantir dessus. Faisant fi du passé, elle montra à la conseillère eaquienne ses plans, et en discuta avec elle. Elles finirent par arriver à un accord, et, quelques jours plus tard, la maison était identique à l’extérieur, mais bien plus grande à l’intérieur, permettant d’accueillir confortablement beaucoup d’enfants. Odéline avait également reçu de la Reine la promesse que l’endroit pourrait être encore agrandi plus tard, si le besoin s’en faisait sentir.
Il ne restait à présent plus qu’à meubler et décorer l’intérieur, ainsi qu’à y ajouter les équipement nécessaires, ce à quoi Odéline s’attela très rapidement, Elle abattit une masse de travail phénoménale avec une rapidité extraordinaire, et à présent, tous le gros des meubles et équipements étaient choisis et en cours d’installation.
Elle avait pour ambition de créer un lieu où des enfants sans parents, famille, ou appuis pourraient grandir en toute sécurité et devenir des adultes responsables et respectables, avec toutes les clés pour s’en sortir, et être heureux. Evidemment, son idée n’était pas nouvelle, cependant, elle était manifestement la première à avoir osé en parler directement à la Reine de Minos. Le fait était que sur Minos des cas aussi terribles que des orphelins vivant seuls dans les rues étaient très rares, aussi ce genre d’endroits n’était-il pas des plus utiles. Cependant, avec la guerre, les orphelins s’étaient multipliés même à Minos. Mais Odéline avait surtout joué sur une alliance avec Eaque. La ville d’Elysée avait déjà été choisie avait déjà été choisie comme sanctuaire du savoir d’Elysion, via la création de la Bibliothèque et de ses Archives, car elle n’était rarement, voire jamais, attaquée, contrairement à Hypnos ou Cruor. Si on était capable de conserver tout le passé d’Elysion, toute la connaissance de leur monde là, pourquoi alors n’y prendrait-on pas soin aussi de leur futur ? Si cet argumentaire avait convaincu la Reine, elle avait semblé craindre qu’il n’en soit pas de même pour ses confrères Eaquiens. pendant, ceux-ci avaient manifestement accepté (la presse disait d’ailleurs qu’ils semblaient bein contents de ne pas avoir à se préoccuper trop avant des victimes collatérales de la guerre et de l'expansion de leur armée, et d ne pas avoir à débourser plus pour la construction ou agrandissement d’établissements pareils à Hypnos, où tous les orphelinats étaient déjà surchargés). Odéline, très heureuse, ne s’était pas préoccupée des motivations qui régissaient cet accord, et savait simplement que lui seraient envoyés tous les enfants seuls de Minos, mais aussi ceux que les orphelinats Eaquiens ne pouvaient plus accueillir. Pour l’instant, elle n’avait pas pu obtenir un accord avec Rhadamanthe, où la situation était pourtant la plus terrible, mais elle ne désespérait pas. Elle avait également obtenu l’accord que des enfants lui soient directement déposés, y compris les nourrissons. Le but n’était pas réellement leur adoption, même si elle était possible, mais bien que les enfants aient un foyer jusqu’à l’âge adulte, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment autonomes pour vivre leur vie. Et elle pouvait également accueillir des enfants dont les parents ne pouvaient simplement plus s'occuper, même s’ils étaient en vie. Tout ceci lui ouvrait énormément d’options, et pouvait l’amener à s'occuper de beaucoup d’enfants, elle le savait. Pourtant, elle n’était pas effrayée, bien au contraire. Elle était heureuse, et excitée. Il lui tardait plus que tout de découvrir ces enfants, de s’en occuper, de leur procurer l’amour et les soins dont ils avaient été privés, de les rendre heureux.
Plus tôt dans la journée, elle avait fait le tour de la maison qui devenait l’orphelinat. Tous les murs étaient peints, et n’attendaient que les décorations amenées par les enfants eux-mêmes. La plupart des pièces étaient en cours d’aménagement, ou déjà terminées, et plusieurs chambres étaient prêtes. La cuisine, immense, permettrait d’y travailler avec les enfants, et de leur en apprendre les bases essentielles. Elle serait approvisionnée tous les jours en produits frais, en fonction de ses demandes et des menus prévus. On trouvait également des salles de bains à tous les étages. Partout, on trouvait des équipements adaptés à tous les âges. Il y avait aussi une grande salle à manger, ainsi qu'un immense salon, et plusieurs salles de jeux, d’études et de lecture.
Il fallait à présent qu’elle se décide sur les petites choses, et ce avant l'inauguration quelques jours plus tard: les assiettes, les couverts, le linge, la décoration, les vêtements, les livres, les jeux. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle faisait les comptes: afin de savoir combien il lui restait. Une fois fixée, elle se leva, et alla enfiler son manteau bien chaud et des gants, ainsi qu'une écharpe et un bonnet. Elle mit ensuite des bottines, et sortit dans une fine couche de neige. Sans difficultés, elle progressa jusqu’à plusieurs magasins, dont elle fit le tour, fixant son choix sur plusieurs articles. Elle ne voulait pas donner à l’endroit un aspect institutionnel, impersonnel. Elle tenait à ce que l’on s’y sente chez soi immédiatement. Évidemment, elle avait conscience que cela viendrait aussi avec le temps, et les touches apportées par les enfants, mais il n’était pas question, en attendant de prendre par exemple du linge blanc et identique.
Ainsi, une fois le linge de lit, de bain et de maison réglé, elle s'occupa des couverts et de la vaisselle puis elle partit faire un tour dans une librairie, afin de remplir déjà un peu les bibliothèques de l'orphelinat. Elle y fureta longtemps, et établit une énorme liste dont elle passa commande, ne prenant que quelques ouvrages directement dans son sac, désirant les lire elle-même. Elle avait conscience qu’il lui restait encore du travail, puisqu' elle devait constituer des armoires prêtes à accueillir des enfants de tous âges, tous poids, toutes tailles, toutes branches, et ce à n’importe quelle saison. Et ces enfants devaient également pouvoir jouer, il fallait dont remplir les coffres à jouets !
cependant, elle se sentait un peu fatiguée, et avait envie d’une petite pause, aussi, après avoir payé, elle s'apprêtait à traverser la place pour aller s'installer dans le café d’en face, celui qui donnait vue sur la fontaine gelée, et y prendre un de ces chocolats chauds dont ils avaient le secret -ceux sur lesquels ils mettaient de la chantilly.
[Vous pouvez poper dans la librairie, pendant al traversée de la place ou un fois Odéline installée au café ! ]
Elle était, il fallait l’admettre, un peu fatiguée. Cela faisait plusieurs mois que beaucoup de choses se succédaient, à un rythme plus que soutenu. Elle avait la sensation que cela avait commencé avec l’arrivée de Renild, mais, en réalité, elle savait bien que c’était plus ancien.
Pour être tout à fait franche, le bouleversement avait très certainement commencé lors de cette scène épiée, volée, cette confession de Béhékine à son amie la chamane Tapahari. Le moment où Odéline avait vu sa foi dans le monde basculer, ce moment où sa confiance en Siffroy s’était émiettée. Elle avait découvert la trahison, et tout son monde avait pris un goût amer. Elle avait beau s’être mille fois excusée auprès de Béhékine, avait fait la morale à son mari, créant très certainement l’une des plus grosses disputes que la maison avait connu, être passée à deux doigts du divorce, elle avait beau avoir retrouvé un certain équilibre dans son couple, elle ne s’était pas encore pardonné son erreur initiale: celle de donner le nom de Béhékine, de livrer ainsi en pâture à Siffroy. Évidemment, elle avait eu connaissance du sermon passé par la Reine à son mari, et cela l’avait réjouie: que sa Souveraine se range à son avis la ravissait. Elle avait su aussi, que Siffroy avait de nouveau eu affaire au démon incarné, et que ça ne s’était pas bien passé, sans réellement savoir ce qu’il s’était passé, ni quand c’était arrivé. Mais elle craignait que cela ne recommence, et que, cette fois, Siffroy n’en réchappe pas. Elle comprenait la colère de son ami, mais refusait de perdre son mari.
Si elle ne voyait plus aujourd’hui celui-ci comme un monstre inhumain, si elle n’en voulait plus terriblement à celui-ci et à son associée, dame Saralondë, cela lui avait cependant appris à être plus prudente, plus égoïste aussi. Elle faisait un peu moins facilement confiance, et il y avait des informations qu’elle livrait moins aisément, sous ses dehors toujours aussi enjouée et naïve. Elle savait aussi que si Siffroy faisait une erreur de plus, leur ménage aurait du mal à y résister.
Depuis cet incident, elle avait tenté à tout trac de retrouver Béhékine, Malgré la guerre, elle avait poursuivi son cesse cette quête, sur les trois continents, sans rien trouver. Aucun indice, rien. Pourtant, un tel mastodonte ne pouvait pas passer inaperçu ! Quelqu’un avait bien dû le voir ! Elle savait qu'il avait participé aux Jeux Olympiques. Pourtant, après ça, nulle trace de lui. Impossible de le retrouver.
Dans sa quête incomplétée, elle avait pourtant appris des choses. Elle avait découvert la misère qui régnait hors de Minos. Elle avait vu, de ses yeux, al violence de la pauvreté, de la guerre, de la violence, de la misère, et de la faim. Elle avait pu constater, elle-même, tous ces ravages, tous ces gens perdus, dans les rues. Sans toit, sans repas chaud. Sans soutien, sans amour, sans famille, sans repères. Tous ces enfants, abandonnées, maltraités, utilisés. Sans perspectives. Tout ceci l’avait révoltée, touchée, atterée, attristée, mais, obsédée par son but, elle l’avait relégué dans un coin de sa tête.
Des mois durant, elle avait parcouru Elysion comme une forcenée, mais un jour, c’était non pas sur Béhékine, mais sur Garmyr qu’elle s’était cognée. Et alors, Renild est entrée dans sa vie. L’enfant était un véritable soleil, et Odéline était ravie de s'en occuper. Elle adorait faire du bien aux autres, elle n’avait toujours pas trouvé d’autre raison pour son existence que de faire attention aux autres, que de leur dévouer son temps, que de les aider, les porter vers le mieux. L’enfant rendait sa vie plus belle, mais ses conditions de conception, de naissance et d’arrivée dans sa vie travaillaient beaucoup la jeune fille.
Ces réflexions, combinées à ce qu’elle avait pu voir lors de ses voyages, toujours tenus secrets de son mari, et au temps dont elle disposait à présent, puisqu’elle ne partait plus, chevillée aux besoins de Renild, avaient fait naître en elle une idée géniale, qui avait mûri peu à peu au fil des mois. Elle avait un peu attendu, d’être plus sûre, d’avoir des arguments, pour l’évoquer à Siffroy. Pourtant, à son grand étonnement, cet homme toujours bougon s’était immédiatement rangé à son côté (elle avait interprété cela, peut-être à tort, comme un soulagement de sa part: sa femme cesserait ainsi de ruminer cet incident avec le démon). Il l’avait d’ailleurs aidée, guidée, et lui avait conseillé de parler à la Reine, ce qu’elle avait fait, avec son aide lors du Couronnement.
Ce soir-là, elle avait eu le ventre noué, mais était parvenue à parer à Bekdura Glow, qui l’impressionnait toujours autant. A sa grande surprise, elle avait immédiatement adoubé son aidée, et lui avait proposé un rendez-vous rapide pour en discuter plus longuement. Ceci n’avait fait qu'augmenter d'un cran l’angoisse d’Odéline, mais ne lui avait pas permis de rater le trouble d’Aëlia lorsqu’on avait parlé de Renild face à elle, et elle s’était promis de l’inviter.
L’invitation de la Reine passait cependant avant tout, et le 2 Rubéen 2786, Odéline Belgan s'était rendue, seule et plus impressionnée que jamais à son entretien avec la Reine de Minos. Elle avait cependant préparé tout un dossier bourré d'idées et d’arguments, qu'elle avait peu à peu déroulés avec de plus en plus de fluidité et d’aisance, parfois aidée par sa Voix, s'enflammant peu à peu, au fur et à mesure qu’elle se persuadait elle-même de plus en plus que son idée ne pouvait que fonctionner. Et manifestement elle avait convaincu la Reine: celle-ci s’était rangée à son avis, et avait donc accepté l'ouverture d’un orphelinat entièrement géré par Odéline, et sous protection royale. C’était à ses yeux une manière de renouer avec certaines traditions du continent, qu’elle reconnaissait avoir abandonnées à l’orée de son règne, peu à l’aise avec cette responsabilité supplémentaire. Elle laissait à Odéline toute la gestion, et n’interviendrait qu’en cas de besoin, mais s’engageait à financer l’intégralité des besoins de l’endroit.
Ceci avait ravie la jeune femme, qui était rentrée chez elle sur un petit nuage, et avait annoncé la grande nouvelle à sa famille composite. Elle le savait, cela allait grandement bouleverser leur quotidien, mais elle avait préparé toute une foule d’arguments pour les rassurer, et cela s’était bien passé. Elle avait ensuite continué à gérer la maison, en parallèle de l’échafaudage de plans toujours un peu farfelus.
Ainsi, une collecte de fonds avait été organisée, et quelques jours plus tard Odéline avait eu la surprise de voir arriver Luther Delabost dans sa maison. Il était manifestement l’un de principaux donateurs, et la Reine tenait à le lui présenter alors qu’elle venait lui annoncer la somme -énormissime- qui avait été récoltée. A la fois étonnée et ravie d’avoir l'occasion de discuter plus tranquillement avec le compagnon d'Aëlia (à qui elle avait d'ailleurs envoyé une lettre pour lui proposer de venir quelques jours plus tard), et n’avait pas résisté à lui offrir café et biscuits, qu’il avait accepté. Ils avaient passé un long moment à discuter à bâtons rompus, et Odéline en avait conclu qu’elle appréciait cet homme, et qu’il faisait un très bon compagnon pour Aëlia, ce qui la rassurait assez. Elle avait aussi fait visiter à l'entrepreneur la maison qui, dès le lendemain, serait à son nom et deviendrait très vite l’orphelinat tant rêvé. Lorsque celui-ci s'était étonné de la petite taille de cette demeure annexée à la maison des Belgan, Odéline avait eu un sourire: pour ça aussi, elle avait une stratégie.
Et en effet, cela n’avait pas tardé. Il n’avait fallu que quelques jours à la Reine pour obtenir un des meilleurs enchanteurs. Odéline ne savait pas quels arguments elle avait utilisés, mais cela avait manifestement marché, puisqu'elle se retrouva un jour nez à nez avec Séléné Saralondë qui venait accomplir le travail. La jeune femme fut étonnée de la coïncidence, se demandant si c’était là un volonté de la Reine, ou un parfait hasard. Cependant, elle n’avait pas eu le temps de s'appesantir dessus. Faisant fi du passé, elle montra à la conseillère eaquienne ses plans, et en discuta avec elle. Elles finirent par arriver à un accord, et, quelques jours plus tard, la maison était identique à l’extérieur, mais bien plus grande à l’intérieur, permettant d’accueillir confortablement beaucoup d’enfants. Odéline avait également reçu de la Reine la promesse que l’endroit pourrait être encore agrandi plus tard, si le besoin s’en faisait sentir.
Il ne restait à présent plus qu’à meubler et décorer l’intérieur, ainsi qu’à y ajouter les équipement nécessaires, ce à quoi Odéline s’attela très rapidement, Elle abattit une masse de travail phénoménale avec une rapidité extraordinaire, et à présent, tous le gros des meubles et équipements étaient choisis et en cours d’installation.
Elle avait pour ambition de créer un lieu où des enfants sans parents, famille, ou appuis pourraient grandir en toute sécurité et devenir des adultes responsables et respectables, avec toutes les clés pour s’en sortir, et être heureux. Evidemment, son idée n’était pas nouvelle, cependant, elle était manifestement la première à avoir osé en parler directement à la Reine de Minos. Le fait était que sur Minos des cas aussi terribles que des orphelins vivant seuls dans les rues étaient très rares, aussi ce genre d’endroits n’était-il pas des plus utiles. Cependant, avec la guerre, les orphelins s’étaient multipliés même à Minos. Mais Odéline avait surtout joué sur une alliance avec Eaque. La ville d’Elysée avait déjà été choisie avait déjà été choisie comme sanctuaire du savoir d’Elysion, via la création de la Bibliothèque et de ses Archives, car elle n’était rarement, voire jamais, attaquée, contrairement à Hypnos ou Cruor. Si on était capable de conserver tout le passé d’Elysion, toute la connaissance de leur monde là, pourquoi alors n’y prendrait-on pas soin aussi de leur futur ? Si cet argumentaire avait convaincu la Reine, elle avait semblé craindre qu’il n’en soit pas de même pour ses confrères Eaquiens. pendant, ceux-ci avaient manifestement accepté (la presse disait d’ailleurs qu’ils semblaient bein contents de ne pas avoir à se préoccuper trop avant des victimes collatérales de la guerre et de l'expansion de leur armée, et d ne pas avoir à débourser plus pour la construction ou agrandissement d’établissements pareils à Hypnos, où tous les orphelinats étaient déjà surchargés). Odéline, très heureuse, ne s’était pas préoccupée des motivations qui régissaient cet accord, et savait simplement que lui seraient envoyés tous les enfants seuls de Minos, mais aussi ceux que les orphelinats Eaquiens ne pouvaient plus accueillir. Pour l’instant, elle n’avait pas pu obtenir un accord avec Rhadamanthe, où la situation était pourtant la plus terrible, mais elle ne désespérait pas. Elle avait également obtenu l’accord que des enfants lui soient directement déposés, y compris les nourrissons. Le but n’était pas réellement leur adoption, même si elle était possible, mais bien que les enfants aient un foyer jusqu’à l’âge adulte, jusqu’à ce qu’ils soient suffisamment autonomes pour vivre leur vie. Et elle pouvait également accueillir des enfants dont les parents ne pouvaient simplement plus s'occuper, même s’ils étaient en vie. Tout ceci lui ouvrait énormément d’options, et pouvait l’amener à s'occuper de beaucoup d’enfants, elle le savait. Pourtant, elle n’était pas effrayée, bien au contraire. Elle était heureuse, et excitée. Il lui tardait plus que tout de découvrir ces enfants, de s’en occuper, de leur procurer l’amour et les soins dont ils avaient été privés, de les rendre heureux.
Plus tôt dans la journée, elle avait fait le tour de la maison qui devenait l’orphelinat. Tous les murs étaient peints, et n’attendaient que les décorations amenées par les enfants eux-mêmes. La plupart des pièces étaient en cours d’aménagement, ou déjà terminées, et plusieurs chambres étaient prêtes. La cuisine, immense, permettrait d’y travailler avec les enfants, et de leur en apprendre les bases essentielles. Elle serait approvisionnée tous les jours en produits frais, en fonction de ses demandes et des menus prévus. On trouvait également des salles de bains à tous les étages. Partout, on trouvait des équipements adaptés à tous les âges. Il y avait aussi une grande salle à manger, ainsi qu'un immense salon, et plusieurs salles de jeux, d’études et de lecture.
Il fallait à présent qu’elle se décide sur les petites choses, et ce avant l'inauguration quelques jours plus tard: les assiettes, les couverts, le linge, la décoration, les vêtements, les livres, les jeux. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle faisait les comptes: afin de savoir combien il lui restait. Une fois fixée, elle se leva, et alla enfiler son manteau bien chaud et des gants, ainsi qu'une écharpe et un bonnet. Elle mit ensuite des bottines, et sortit dans une fine couche de neige. Sans difficultés, elle progressa jusqu’à plusieurs magasins, dont elle fit le tour, fixant son choix sur plusieurs articles. Elle ne voulait pas donner à l’endroit un aspect institutionnel, impersonnel. Elle tenait à ce que l’on s’y sente chez soi immédiatement. Évidemment, elle avait conscience que cela viendrait aussi avec le temps, et les touches apportées par les enfants, mais il n’était pas question, en attendant de prendre par exemple du linge blanc et identique.
Ainsi, une fois le linge de lit, de bain et de maison réglé, elle s'occupa des couverts et de la vaisselle puis elle partit faire un tour dans une librairie, afin de remplir déjà un peu les bibliothèques de l'orphelinat. Elle y fureta longtemps, et établit une énorme liste dont elle passa commande, ne prenant que quelques ouvrages directement dans son sac, désirant les lire elle-même. Elle avait conscience qu’il lui restait encore du travail, puisqu' elle devait constituer des armoires prêtes à accueillir des enfants de tous âges, tous poids, toutes tailles, toutes branches, et ce à n’importe quelle saison. Et ces enfants devaient également pouvoir jouer, il fallait dont remplir les coffres à jouets !
cependant, elle se sentait un peu fatiguée, et avait envie d’une petite pause, aussi, après avoir payé, elle s'apprêtait à traverser la place pour aller s'installer dans le café d’en face, celui qui donnait vue sur la fontaine gelée, et y prendre un de ces chocolats chauds dont ils avaient le secret -ceux sur lesquels ils mettaient de la chantilly.
[Vous pouvez poper dans la librairie, pendant al traversée de la place ou un fois Odéline installée au café ! ]
- Sitara KiranNomade
- Messages : 40
Date d'inscription : 26/03/2023
Age : 25
Localisation : Montagne d'Héraclès
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Mar 4 Avr 2023 - 11:49
L'Aile Duveteux, plutôt âgé, soupire. Croiser par hasard sur un bateau la version plus jeune de Kahena Kiran et l'interpeller n'a pas été la meilleure idée de sa longue vie. Il a découvert que la fille de sa connaissance aime taquiner les oiseaux y compris les anthropomorphes qui ont des ailes. La traversée vers Minos qu'il pensait tranquille en embarquant s'était rapidement transformé en une galère. Dès qu'elle le voyait, elle lui offrait des poissons, des serpents et lui posait des questions sur son passé avec sa mère, sur le lien magique des Ailes Duveteux. Il ne sait pas trop comment mais à la fin de la traversée, il s'est trouvé incapable de s'en débarrasser. Il appréciait les ragoûts qu'elle prépare avec les proies qu'elle avait chassée. En cette saison, Pas au point de désirer l'accompagner jusqu'à la ville.
Il s'est dit que ce serait une merveilleuse idée de lui proposer de découvrir l'usage des cafés de la ville Minotienne. Une manière de rembourser ces délicieux repas cuisiné pendant le voyage ? L'aile duveteux essaie de se convaincre qu'il se sentira moins coupable de la quitter plutôt que d'avouer qu'elle est attachiante. Ils s'installent à l'intérieur du café pour profiter de la chaleur préservée par la bâtisse. Sitara s'est emparé de la carte pour lire en détail et avec intensité ce qu'il est possible de manger. Des pâtisseries, du thé, du café et d'autres gâteries qu'on trouve sur Elysion. La ville de Minos est un vrai soulagement après l'épreuve du monstre urbain de Hypnos. Elle n'avait jamais imaginé découvrir que la capitale de son continent natal puisse être aussi vaste. Et, encore moins, le retour de l'Ombre !
Elle a vraiment l'embarras du choix pour les douceurs ! En observant une cliente, qui semble fatiguée, commander son dessert, la métamorphe fait son choix. Ses traits Elle veut comprendre cette habitude des civilisés, il ne lui a pas échappé que d'autres ont faits le même choix de dessert. Il doit y avoir un lapin bien dodu et savoureux ou l'équivalent dans ce dessert !
Elle choisit de commander le même dessert tout en continuant de la regarder avec l'intensité de ses yeux d'or. Pourquoi ne pas l'interpeller pour lui demander ?
Bonjour, je suis Sitara Kiran ! Vous avez l'air de finir une longue traque et que vous venez d'attraper votre proie ! Dites-moi, quel lapin savoureux cache ce chocolat chaud à la chantilly ? Grimm dit qu'il n'a rien de spécial, que c'est juste un chocolat chaud à la chantilly.
L'Aile Duveteux montre la surprise. Il ne s'attend pas du tout à ce qu'elle l'implique pour démarrer une conversation.
Il s'est dit que ce serait une merveilleuse idée de lui proposer de découvrir l'usage des cafés de la ville Minotienne. Une manière de rembourser ces délicieux repas cuisiné pendant le voyage ? L'aile duveteux essaie de se convaincre qu'il se sentira moins coupable de la quitter plutôt que d'avouer qu'elle est attachiante. Ils s'installent à l'intérieur du café pour profiter de la chaleur préservée par la bâtisse. Sitara s'est emparé de la carte pour lire en détail et avec intensité ce qu'il est possible de manger. Des pâtisseries, du thé, du café et d'autres gâteries qu'on trouve sur Elysion. La ville de Minos est un vrai soulagement après l'épreuve du monstre urbain de Hypnos. Elle n'avait jamais imaginé découvrir que la capitale de son continent natal puisse être aussi vaste. Et, encore moins, le retour de l'Ombre !
Elle a vraiment l'embarras du choix pour les douceurs ! En observant une cliente, qui semble fatiguée, commander son dessert, la métamorphe fait son choix. Ses traits Elle veut comprendre cette habitude des civilisés, il ne lui a pas échappé que d'autres ont faits le même choix de dessert. Il doit y avoir un lapin bien dodu et savoureux ou l'équivalent dans ce dessert !
Elle choisit de commander le même dessert tout en continuant de la regarder avec l'intensité de ses yeux d'or. Pourquoi ne pas l'interpeller pour lui demander ?
Bonjour, je suis Sitara Kiran ! Vous avez l'air de finir une longue traque et que vous venez d'attraper votre proie ! Dites-moi, quel lapin savoureux cache ce chocolat chaud à la chantilly ? Grimm dit qu'il n'a rien de spécial, que c'est juste un chocolat chaud à la chantilly.
L'Aile Duveteux montre la surprise. Il ne s'attend pas du tout à ce qu'elle l'implique pour démarrer une conversation.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Ven 7 Avr 2023 - 11:25
Odéline allait plonger avec délices sa cuillère dans la chantilly épaisse, sucrée, mosseuse, légère, vaillée, sucvcculente qui recouvrait son chocolat chaud dont les noes aromatiques puissantes venaient déjà lui chatouiller les narines lorsqu’à un millimètre à peine de la précieuse montagne, elle fut interpellée par une jeune fille aux yeux jaunes à la table d’à côté. Cette personne, manifestement nommée Sitara Kiran et accompagnée d’un ailé Duveteux assez âgé et arborant un air fatigué manifestement nommé Grimm, voulait savoir s’il y avait un lapin dans le chocolat chaud. Odéline lui offrit un grand sourire.
Pas de lapin là-dedans à ma connaissance ! Seulement du lait, du chocolat, sans doute un peu de sucre, des épices, de la crème et une bonne dose de savoir-faire !
Elle leur tendit sa tasse.
Vous voulez goûter ? Pour moi ils font les meilleurs viennois de la ville, mais ne le dites pas trop fort, où on n’y trouverait plus une place !
Assortissant sa proposition d’un clin d’oeil, elle termina par se présenter:
Je m’appelle Odéline, j’habite dans le quartier. Pas de traque pour moi, mais de grosses courses ! Et vous, que faites-vous ici ?
Pas de lapin là-dedans à ma connaissance ! Seulement du lait, du chocolat, sans doute un peu de sucre, des épices, de la crème et une bonne dose de savoir-faire !
Elle leur tendit sa tasse.
Vous voulez goûter ? Pour moi ils font les meilleurs viennois de la ville, mais ne le dites pas trop fort, où on n’y trouverait plus une place !
Assortissant sa proposition d’un clin d’oeil, elle termina par se présenter:
Je m’appelle Odéline, j’habite dans le quartier. Pas de traque pour moi, mais de grosses courses ! Et vous, que faites-vous ici ?
- Sitara KiranNomade
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Jeu 13 Avr 2023 - 12:43
Un grand sourire ! C'est magnifique même si la réponse est négative. Pas de lapin dans le chocolat chaud. La cliente lui décrit ce qu'il y a dans la boisson. Il est possible d'en faire avec tout ces ingrédients ? Sitara remarque que la provenance n'est pas précisée mais est-ce nécessaire de préciser ? Elle sait que le lait vient de la lactation animale. La crème aussi. Le chocolat, le sucre et les épices viennent des plantes. Mais quand même ! Pas de viande alors que cela semble si bon !
À la tasse tendue, Sitara y répond en se penchant pour la renifler. Les puissantes arômes ne lui parviennent pas aussi facilement. Son métissage lui a fait hériter des qualités des aigles mais aussi leurs défauts comme… leur mauvais odorat. Après un petit moment, elle finit par reconnaître qu'effectivement l'odeur est délicieuse avec la promesse de chaleur.
Goûter ? Vraiment ? J'en ai commandé en vous voyant commander et prendre du plaisir avec ! Les meilleurs viennois de la ville ? C'est-à-dire ? J'ai vu d'autres cafés en arrivant. Ils ne sont pas aussi bons ?
Ne pas le dire trop fort ? Est-ce que le dire a un effet magique sur les gens au point qu'ils prennent toutes les places ? N'est-ce pas une juste récompense pour un dessert qui a l'air aussi délicieux ? C'est comme vouloir garder un délicieux lapin pour soi plutôt que de le partager avec son Nid. Ou sa couvée. Sitara peut comprendre. Elle s'appelle Odéline et elle vient de faire des grosses courses ce qui explique sa fatigue.
De grosses courses ? Vous avez besoin d'aide pour les porter ? J'explore le monde avant de me faire un Nid avec un compagnon. Un peu comme le lien des Duveteux. Sans la magie.
Elle désigne du pouce son partenaire, Grimm.
Il veut pas trop en parler. C'est comme chasser un troupeau de marmotte. L'une d'elles sifflent quand elle t'aperçoit et elles rentrent toutes dans leurs terriers.
À la tasse tendue, Sitara y répond en se penchant pour la renifler. Les puissantes arômes ne lui parviennent pas aussi facilement. Son métissage lui a fait hériter des qualités des aigles mais aussi leurs défauts comme… leur mauvais odorat. Après un petit moment, elle finit par reconnaître qu'effectivement l'odeur est délicieuse avec la promesse de chaleur.
Goûter ? Vraiment ? J'en ai commandé en vous voyant commander et prendre du plaisir avec ! Les meilleurs viennois de la ville ? C'est-à-dire ? J'ai vu d'autres cafés en arrivant. Ils ne sont pas aussi bons ?
Ne pas le dire trop fort ? Est-ce que le dire a un effet magique sur les gens au point qu'ils prennent toutes les places ? N'est-ce pas une juste récompense pour un dessert qui a l'air aussi délicieux ? C'est comme vouloir garder un délicieux lapin pour soi plutôt que de le partager avec son Nid. Ou sa couvée. Sitara peut comprendre. Elle s'appelle Odéline et elle vient de faire des grosses courses ce qui explique sa fatigue.
De grosses courses ? Vous avez besoin d'aide pour les porter ? J'explore le monde avant de me faire un Nid avec un compagnon. Un peu comme le lien des Duveteux. Sans la magie.
Elle désigne du pouce son partenaire, Grimm.
Il veut pas trop en parler. C'est comme chasser un troupeau de marmotte. L'une d'elles sifflent quand elle t'aperçoit et elles rentrent toutes dans leurs terriers.
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Dim 7 Mai 2023 - 19:02
La jeune fille se pencha pour renifler sa tasse, fronçant un peu le nez. odéline avait l’impression qu’il lui fallait bien longtemps pour réagir, alors qu’elle-même était toute émoustillée par la délicieuse odeur de chocolat qui lui parvenait et qu’elle était plus loin que Sitara du récipient. A moins que celle-ci ne savoure ce délice olfactif justement ?
Et il apparaissait qu’Odéline venait de tomber sur quelqu’un au moins aussi curieux qu’elle ! Voilà qui était une bonne nouvelle !! Odéline rit aux paroles de Sitara, trouvant ses remarques très amusantes.
“Oui, bien sûr allez-y, vous pouvez goûter !” confirma-t-elle en lui tendant la tasse un peu plus. “Au moins, si ça ne vous plaît pas, vous pourrez les prévenir avant qu’ils ne vous l’apportent” lui glissa-t-elle dans un sourire. “Oh les autres cafés sont bons, évidemment, mais c’est toujours pareil: ils ont un peu chacun leur manière de faire et leur spécialité, et ici, c'est le chocolat viennois ! Il est très bon, vraiment. En tous cas, il est très à mon goût. Je le trouve à la fois moins épais, plus sucré et moins riche en arômes ailleurs. Mais ce n’est que mon avis ! Et j’admets que je n’ai pas encore goûté tous les chocolats viennois d’Elysée pour faire une comparaison ! Et puis, c’est très personnel: si ça se trouve, vous trouveriez bien meilleur celui du café d’à côté, que j’aime personnellement moins que celui-ci par exemple.”
Se rendant compte qu’elle venait de sacrément disserter, comme à son habitude, Odéline s’interrompit pour sourire à Sitara et Grimm.
“C’est très gentil, mais en réalité, il y a tellement de choses qu’elle me seront toutes livrées bientôt. je n’aurais pas pu tout porter seule, c’est certain ! Je n’ai gardé que quelques livres dans mon sac.”
En disant cela, elle posa sa tasse sur la table et saisit le sac, qu’elle tendit, ouvert, montrant ainsi les ouvrages sélectionnés pour ses lectures, à formats et couvertures variés. Ensuite, elle reprit le cours normal de la conversation, reposant le sac à ses pieds.
“Une exploration ? Comme c’est excitant !! D’où venez-vous ? Qu’avez-vous vu ? Cela vous plaît ? Et ce compagnon, l’avez-vous déjà trouvé ? Où voudriez-vous faire votre nid ? Et vous, Grimm, êtes-vous aussi à la recherche de quelqu’un avec qui faire un nid ? ça a l’air d’être un très beau lien que vous décrivez ! Cela se fait tout seul ? Ou il faut déjà bien connaître la personne ? Il y a un rituel ?”
Elle sentait bien que dans sa tête, sa Voix essayait d’en placer une pour répondre à ses questions, mais il fallait croire qu'une fois la mitraillette enclenchée, même cette bonne vieille encyclopédie mentale ne parvenait pas à la stopper !
Et il apparaissait qu’Odéline venait de tomber sur quelqu’un au moins aussi curieux qu’elle ! Voilà qui était une bonne nouvelle !! Odéline rit aux paroles de Sitara, trouvant ses remarques très amusantes.
“Oui, bien sûr allez-y, vous pouvez goûter !” confirma-t-elle en lui tendant la tasse un peu plus. “Au moins, si ça ne vous plaît pas, vous pourrez les prévenir avant qu’ils ne vous l’apportent” lui glissa-t-elle dans un sourire. “Oh les autres cafés sont bons, évidemment, mais c’est toujours pareil: ils ont un peu chacun leur manière de faire et leur spécialité, et ici, c'est le chocolat viennois ! Il est très bon, vraiment. En tous cas, il est très à mon goût. Je le trouve à la fois moins épais, plus sucré et moins riche en arômes ailleurs. Mais ce n’est que mon avis ! Et j’admets que je n’ai pas encore goûté tous les chocolats viennois d’Elysée pour faire une comparaison ! Et puis, c’est très personnel: si ça se trouve, vous trouveriez bien meilleur celui du café d’à côté, que j’aime personnellement moins que celui-ci par exemple.”
Se rendant compte qu’elle venait de sacrément disserter, comme à son habitude, Odéline s’interrompit pour sourire à Sitara et Grimm.
“C’est très gentil, mais en réalité, il y a tellement de choses qu’elle me seront toutes livrées bientôt. je n’aurais pas pu tout porter seule, c’est certain ! Je n’ai gardé que quelques livres dans mon sac.”
En disant cela, elle posa sa tasse sur la table et saisit le sac, qu’elle tendit, ouvert, montrant ainsi les ouvrages sélectionnés pour ses lectures, à formats et couvertures variés. Ensuite, elle reprit le cours normal de la conversation, reposant le sac à ses pieds.
“Une exploration ? Comme c’est excitant !! D’où venez-vous ? Qu’avez-vous vu ? Cela vous plaît ? Et ce compagnon, l’avez-vous déjà trouvé ? Où voudriez-vous faire votre nid ? Et vous, Grimm, êtes-vous aussi à la recherche de quelqu’un avec qui faire un nid ? ça a l’air d’être un très beau lien que vous décrivez ! Cela se fait tout seul ? Ou il faut déjà bien connaître la personne ? Il y a un rituel ?”
Elle sentait bien que dans sa tête, sa Voix essayait d’en placer une pour répondre à ses questions, mais il fallait croire qu'une fois la mitraillette enclenchée, même cette bonne vieille encyclopédie mentale ne parvenait pas à la stopper !
- Sitara KiranNomade
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Mar 9 Mai 2023 - 0:48
Puisqu'elle peut, autant ne pas se retenir ! Elle trempe ses lèvres pour goûter la chaleur de la boisson chocolatée. La jeune femme s'arrête rapidement, relève la tête sans remarquer pour le moment ni la moustache que lui a laissé la chantilly sur les lèvres ni la tâche de crème sur le nez.
C'est délicieux ! Je comprends tout à fait que vous puissiez dire que c'est le meilleur. Je peux nommer les saveurs que j'ai sur la langue !
Peut-être ferais-je le tour de la ville pour en être juge ?, dit-t-elle ensuite en jetant un regard taquin au Duveteux. Il adorerait sûrement de se faire traîner aux quatre coins de la ville et de râler pour la forme.
Sitara voit l'idée davantage comme une plaisanterie destinée à faire ronchonner le vieil Elysionnien. Ce dernier ronchonne effectivement. Objectif de la taquinerie rempli.
Elle regarde attentivement les livres que Odéline sort de son sac, déchiffre les titres avec patience. La variété des tirages est surprenante. La chasseuse semble davantage attirée par les couvertures à en juger par les mouvements de ses pupilles.
Si la chasseuse aime observer la nature au point d'être capable de rester embusquée des heures jusqu'à apercevoir la créature désirée, en revanche, les livres n'occupent pas une grande place dans son cœur. La meilleure façon de l'y intéresser est de lui fournir des livres d'images.
La mitraillette sans retenue d'Odéline lui vaut quelques clignements de yeux surpris. Sitara cherche en son for intérieur les réponses qui ne se cessent de s'allonger à mesure que les questions tombent.
Je veux voir Elysion avant de me faire un Nid. Avant de trouver l'amour. Un mâle. Je veux voir comment chaque créatures de ce monde vivent, toutes jusqu'au dernier brin d'herbe. Et apprendre de ce que j'ai vu. Ces livres me rappellent un homme de lettre. Il disait s'appeler Jacob Amakiir, le Correspondant. Je ne comprends pas qu'on puisse vouloir se désigner ainsi sans avoir un jumeau ou un sosie.
Je viens d'Eaque. Des montagnes d'Héraclès. J'ai vu Hypnos. Gigantesque fourmilière. Une ruche bourdonnante de vie. J'ai entendu beaucoup d'histoires là-bas. Ni vraies ni fausses. Mais aussi nombreuses que les poissons qui remontent les rivière pour le frai. J'ai dû choisir et me voilà !
Non, je ne crois pas. Je ne m'arrêterai que quand je l'aurai trouvé. Peut-être comme ma mère, je me blesserai et je tomberai amoureuse d'un homme qui m'aura soigné. Mais, je sais une chose quand je l'aurai trouvé, ce sera pour la vie.
Grimm ? Tu lui explique pour le lien ?
Le Duveteux se renfrogne après la farce que Sitara lui a faite. Tous les cafés de la ville. Il est peu désireux d'évoquer ce lien, cause d'un grand traumatisme, en raison de la disparité d'espérances de vie.
Dire que je souffre de sa compagnie rien que parce que je l'ai confondue avec sa mère, gémit-t-il comme si c'était le plus grand malheur du monde. Le lien est… un malédiction. J'ai perdu le mien de compagnon.
Il se tait. Sans ajouter un mot de plus. Sitara le regarde avec des yeux profonds. Il lui signifie en se touchant les lèvres et le nez qu'elle a de la chantilly sur ces parties de son visage.
C'est délicieux ! Je comprends tout à fait que vous puissiez dire que c'est le meilleur. Je peux nommer les saveurs que j'ai sur la langue !
Peut-être ferais-je le tour de la ville pour en être juge ?, dit-t-elle ensuite en jetant un regard taquin au Duveteux. Il adorerait sûrement de se faire traîner aux quatre coins de la ville et de râler pour la forme.
Sitara voit l'idée davantage comme une plaisanterie destinée à faire ronchonner le vieil Elysionnien. Ce dernier ronchonne effectivement. Objectif de la taquinerie rempli.
Elle regarde attentivement les livres que Odéline sort de son sac, déchiffre les titres avec patience. La variété des tirages est surprenante. La chasseuse semble davantage attirée par les couvertures à en juger par les mouvements de ses pupilles.
Si la chasseuse aime observer la nature au point d'être capable de rester embusquée des heures jusqu'à apercevoir la créature désirée, en revanche, les livres n'occupent pas une grande place dans son cœur. La meilleure façon de l'y intéresser est de lui fournir des livres d'images.
La mitraillette sans retenue d'Odéline lui vaut quelques clignements de yeux surpris. Sitara cherche en son for intérieur les réponses qui ne se cessent de s'allonger à mesure que les questions tombent.
Je veux voir Elysion avant de me faire un Nid. Avant de trouver l'amour. Un mâle. Je veux voir comment chaque créatures de ce monde vivent, toutes jusqu'au dernier brin d'herbe. Et apprendre de ce que j'ai vu. Ces livres me rappellent un homme de lettre. Il disait s'appeler Jacob Amakiir, le Correspondant. Je ne comprends pas qu'on puisse vouloir se désigner ainsi sans avoir un jumeau ou un sosie.
Je viens d'Eaque. Des montagnes d'Héraclès. J'ai vu Hypnos. Gigantesque fourmilière. Une ruche bourdonnante de vie. J'ai entendu beaucoup d'histoires là-bas. Ni vraies ni fausses. Mais aussi nombreuses que les poissons qui remontent les rivière pour le frai. J'ai dû choisir et me voilà !
Non, je ne crois pas. Je ne m'arrêterai que quand je l'aurai trouvé. Peut-être comme ma mère, je me blesserai et je tomberai amoureuse d'un homme qui m'aura soigné. Mais, je sais une chose quand je l'aurai trouvé, ce sera pour la vie.
Grimm ? Tu lui explique pour le lien ?
Le Duveteux se renfrogne après la farce que Sitara lui a faite. Tous les cafés de la ville. Il est peu désireux d'évoquer ce lien, cause d'un grand traumatisme, en raison de la disparité d'espérances de vie.
Dire que je souffre de sa compagnie rien que parce que je l'ai confondue avec sa mère, gémit-t-il comme si c'était le plus grand malheur du monde. Le lien est… un malédiction. J'ai perdu le mien de compagnon.
Il se tait. Sans ajouter un mot de plus. Sitara le regarde avec des yeux profonds. Il lui signifie en se touchant les lèvres et le nez qu'elle a de la chantilly sur ces parties de son visage.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Jeu 11 Mai 2023 - 15:08
Sitara goûta donc, et releva le nez du chocolat avec une très belle moustache et le bout du nez tout blanc, ce qui fit éclater de rire Odéline. Et enfin, vint le moment tant attendu: la réponse à ses questions. L’avantage, c'était que Sitara répondait point par point: au moins c’était clair et précis, et Odéline savait tout ce qu'elle voulait savoir. Voilà quelqu’un qu'elle appréciait, nom de nom ! Elle écouta donc chacune des réponses, attentivement, et eut un air extrêmement peiné lorsque Grim lui expliqua sa situation. Empathique, elle lui posa la main sur le bras.
“Courage, lui dit-elle. C’est très dur, mais on finit par s’en relever. Cette douleur restera sans doute, mais finira par être moins vive.”
Elle savait à quel point, du fait de leur très longue espérance de vie, les Duveteux perdaient presque toujours leur Lien, et en souffraient énormément. Malheureusement, ce Lien étant souvent la plus grande quête de cette Branche, il était bien difficile d’imaginer leur proposer de simplement s’en passer.
“Quant à Sitara … je suis sûre que vous allez finir par vous entendre, elle n’a tout de même pas l’air si terrible que ça !”
Elle sourit à la jeune fille, au moment même où la commande Sitara et Grim arrivait. Après qu’on les eut servis, elle leva vers eux sa tasse, faisant le signe de “santé!” avec un clin d’oeil. Elle but un peu de son chocolat, et reprit:
“C’est un sacré voyage que vous avez fait ! Ce qu’on vous a servi vous plaît ? Vous avez eu de la chance de rencontrer Jacob Amakiir ! C’est un sacré écrivain. Il y a tous ses romans dans la bibliothèque de mon mari, je les relis de temps en temps ! Mais c’est vrai qu’Hypnos est toujours impressionnante ! C’est si grand ! C’est même étonnant de s’y repérer si facilement, vous ne trouvez pas ? Alors, quelle histoire avez-vous suivie pour arriver ici ? Qu’est-ce qui vous a poussée vers Elysée ? Dites-moi tout, j’adore les histoires de voyage ! Et après, vous voudrez bien m’expliquer comment fonctionne ce lien que vous cherchez ? Car je connais très bien le fonctionnement de celui des Duveteux, mais vous n’avez pas l’air d’en être une, si je ne me trompe pas ? Alors comment fonctionne ce lien ? Devez-vous bien vous connaître avant, ou ça fonctionne au premier coup d’oeil avec un inconnu ? Avez-vous un rituel ?”
Et elle leur fit un grand sourire, encourageant les réponses en buvant de nouveau un peu de chocolat viennois.
“Courage, lui dit-elle. C’est très dur, mais on finit par s’en relever. Cette douleur restera sans doute, mais finira par être moins vive.”
Elle savait à quel point, du fait de leur très longue espérance de vie, les Duveteux perdaient presque toujours leur Lien, et en souffraient énormément. Malheureusement, ce Lien étant souvent la plus grande quête de cette Branche, il était bien difficile d’imaginer leur proposer de simplement s’en passer.
“Quant à Sitara … je suis sûre que vous allez finir par vous entendre, elle n’a tout de même pas l’air si terrible que ça !”
Elle sourit à la jeune fille, au moment même où la commande Sitara et Grim arrivait. Après qu’on les eut servis, elle leva vers eux sa tasse, faisant le signe de “santé!” avec un clin d’oeil. Elle but un peu de son chocolat, et reprit:
“C’est un sacré voyage que vous avez fait ! Ce qu’on vous a servi vous plaît ? Vous avez eu de la chance de rencontrer Jacob Amakiir ! C’est un sacré écrivain. Il y a tous ses romans dans la bibliothèque de mon mari, je les relis de temps en temps ! Mais c’est vrai qu’Hypnos est toujours impressionnante ! C’est si grand ! C’est même étonnant de s’y repérer si facilement, vous ne trouvez pas ? Alors, quelle histoire avez-vous suivie pour arriver ici ? Qu’est-ce qui vous a poussée vers Elysée ? Dites-moi tout, j’adore les histoires de voyage ! Et après, vous voudrez bien m’expliquer comment fonctionne ce lien que vous cherchez ? Car je connais très bien le fonctionnement de celui des Duveteux, mais vous n’avez pas l’air d’en être une, si je ne me trompe pas ? Alors comment fonctionne ce lien ? Devez-vous bien vous connaître avant, ou ça fonctionne au premier coup d’oeil avec un inconnu ? Avez-vous un rituel ?”
Et elle leur fit un grand sourire, encourageant les réponses en buvant de nouveau un peu de chocolat viennois.
- Sitara KiranNomade
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Jeu 11 Mai 2023 - 20:14
Objet de rire, d'appels à s'essuyer la figure, Sitara ne saisit pas tout de suite le problème. Quel est le problème avec son visage décoré d'une moustache blanche et d'un nez blanchi par la crème ? C'est en passant la langue sur ses lèvres que la chasseuse comprit qu'elle a laissé de côté de la nourriture ! Elle rejette l'idée de se servir d'une serviette, d'un mouchoir ou de sa manche. Elle s'empresse plutôt de lécher le reste, puis de récupérer la crème pour la porter à ses lèvres.
Grimm, lui, a droit à un moment de compassion pour son deuil et l'assurance qu'il finira apprécier la compagnie de Sitara. Il grommelle en réponse préférant penser plutôt aux raisons pour lesquelles il la trouve insupportable. Le Duveteux ne partage pas l'avis de Odéline. Elle est terrible !
Elle ramène des serpents à manger !
Il allait détailler les autres motifs lorsque leurs commandes arrivèrent enfin. Sitara récupère son chocolat avec une expression possessive. Elle revendique SA nourriture. Ce n'est pas un lapin mais c'est quand même quelque chose qu'elle achète avec le fruit de ses efforts. De ses chasses. De ses cueillettes. Elle s'installe ensuite à la table d'Odéline, qui semble déterminée à lui poser une avalanche de question ! Cette fois-ci, la chasseuse est moins surprise du comportement de l'autre jeune fille. Elle a plus d'informations sur son interlocutrice qu'auparavant.
Oui, c'est un régal !
Sans compter que sa frimousse barbouillée de crème est un régal pour les yeux. Sitara ne se préoccupe pas trop de la crème chantilly qui s'étale de nouveau sur son visage. Elle n'a qu'à lécher pour tout faire disparaître ! L'admiration pour Jacob Amakiir lui échappe un peu. Il est si important que ça ?
Il est si grand que ça, Jacob Amakiir ? C'est vrai que Hypnos est tellement vaste ! Je me suis perdue en voulant visiter l'Académie.
Visiter Minos me semblait plus attrayant que Rhadamanthe actuellement. J'ai entendu des histoires sur Elysée, Efferias, les Iles des Bienheureux, la forêt Chrysanthème et les Montagnes Démeter. J'ai envie de voir tous ces endroits.
Non, vous ne vous trompez pas, je ne suis pas une Duveteuse. Ce lien pour moi est plus une sorte d'instinct. C'est difficile à expliquer. J'ai appris la magie de ma Branche et à maitriser mon autre forme.
Mais parfois, c'est difficile de ne pas me perdre, il m'arrive de ne plus savoir où commencer l'un et l'autre. Cette autre forme désire un compagnon pour la vie. Un Nid. Un territoire de chasse. Je ne souhaite pas m'attacher de cette façon pour le moment.
Grimm, lui, a droit à un moment de compassion pour son deuil et l'assurance qu'il finira apprécier la compagnie de Sitara. Il grommelle en réponse préférant penser plutôt aux raisons pour lesquelles il la trouve insupportable. Le Duveteux ne partage pas l'avis de Odéline. Elle est terrible !
Elle ramène des serpents à manger !
Il allait détailler les autres motifs lorsque leurs commandes arrivèrent enfin. Sitara récupère son chocolat avec une expression possessive. Elle revendique SA nourriture. Ce n'est pas un lapin mais c'est quand même quelque chose qu'elle achète avec le fruit de ses efforts. De ses chasses. De ses cueillettes. Elle s'installe ensuite à la table d'Odéline, qui semble déterminée à lui poser une avalanche de question ! Cette fois-ci, la chasseuse est moins surprise du comportement de l'autre jeune fille. Elle a plus d'informations sur son interlocutrice qu'auparavant.
Oui, c'est un régal !
Sans compter que sa frimousse barbouillée de crème est un régal pour les yeux. Sitara ne se préoccupe pas trop de la crème chantilly qui s'étale de nouveau sur son visage. Elle n'a qu'à lécher pour tout faire disparaître ! L'admiration pour Jacob Amakiir lui échappe un peu. Il est si important que ça ?
Il est si grand que ça, Jacob Amakiir ? C'est vrai que Hypnos est tellement vaste ! Je me suis perdue en voulant visiter l'Académie.
Visiter Minos me semblait plus attrayant que Rhadamanthe actuellement. J'ai entendu des histoires sur Elysée, Efferias, les Iles des Bienheureux, la forêt Chrysanthème et les Montagnes Démeter. J'ai envie de voir tous ces endroits.
Non, vous ne vous trompez pas, je ne suis pas une Duveteuse. Ce lien pour moi est plus une sorte d'instinct. C'est difficile à expliquer. J'ai appris la magie de ma Branche et à maitriser mon autre forme.
Mais parfois, c'est difficile de ne pas me perdre, il m'arrive de ne plus savoir où commencer l'un et l'autre. Cette autre forme désire un compagnon pour la vie. Un Nid. Un territoire de chasse. Je ne souhaite pas m'attacher de cette façon pour le moment.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Mar 16 Mai 2023 - 15:42
Odéline eut un sourire en voyant à la fois les protestations du Duveteux et l'attitude un peu sauvageonne ene ffet de Sitara, qui, après avoir littéralement léché la crème de son visage venait de rapprocher son chocolat avec une expression des plus possessives, comme si elle craignait qu’on ne le lui vole. Elle voulait bien croire que la jeune fille ne soit pas tous les jours facile à vivre. Celle-ci s’était d’ailleurs installée à sa table, et Odéline fit signe à Grimm de les rejoindre, afin qu’il ne reste pas seul alors que Sitara répondait à ses questions tout en maculant de crème son visage. La jeune femme blonde hocha la tête consciencieusement aux explications de Sitara. l’idée qu’on puisse se perdre en voulant visiter l’Académie ne l’étonnait même pas ! C’était si grand … Et il y avait tant de recoins !
“Je ne sais pas, il fait quelle taille ?” demanda Odéline, répondant à la question de Sitara sur la grandeur de Jacob (qu’elle ne comprenait pas trop). “Du coup, vous avez plusieurs formes c’est ça ? Êtes vous Aniformus, ou transformiste ?” interrogea-t-elle. “En tous cas je comprends ce que vous voulez dire ! C'est toujours un peu compliqué de lutter entre instinct et désirs ou ambitions !” sourit Odéline. “Et pour l’instant, ce que vous voyez de Minos vous plaît ?”
“Je ne sais pas, il fait quelle taille ?” demanda Odéline, répondant à la question de Sitara sur la grandeur de Jacob (qu’elle ne comprenait pas trop). “Du coup, vous avez plusieurs formes c’est ça ? Êtes vous Aniformus, ou transformiste ?” interrogea-t-elle. “En tous cas je comprends ce que vous voulez dire ! C'est toujours un peu compliqué de lutter entre instinct et désirs ou ambitions !” sourit Odéline. “Et pour l’instant, ce que vous voyez de Minos vous plaît ?”
- Sitara KiranNomade
- Messages : 40
Date d'inscription : 26/03/2023
Age : 25
Localisation : Montagne d'Héraclès
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
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Branche(s):
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Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
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Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Mar 16 Mai 2023 - 22:04
Odéline lui demande quelle taille il fait. Sitara se dévoue pour répondre bien qu'elle aie le sentiment de s'être mal exprimée. Elle voulait dire "grand" au sens de célébrité.
Il est plus petit que moi. Il doit faire dans ces eaux-là.
Elle accompagne la précision de la taille avec sa main qui marque une limite invisible en l'air. La taille moyenne des hommes d'Elysion.
Je voulais dire grand comme important. Comme les grands personnages du passé. Les Grand Rois, par exemple.
Plusieurs formes, en effet. Je suis Aniformus. Ça veut dire quoi transformiste ? Oui, beaucoup !
La ville est très différent d'Hypnos. Plus… hospitalière. Moins bourdonnante.
Vous me conseilleriez de voir quoi sur le continent ?
Il est plus petit que moi. Il doit faire dans ces eaux-là.
Elle accompagne la précision de la taille avec sa main qui marque une limite invisible en l'air. La taille moyenne des hommes d'Elysion.
Je voulais dire grand comme important. Comme les grands personnages du passé. Les Grand Rois, par exemple.
Plusieurs formes, en effet. Je suis Aniformus. Ça veut dire quoi transformiste ? Oui, beaucoup !
La ville est très différent d'Hypnos. Plus… hospitalière. Moins bourdonnante.
Vous me conseilleriez de voir quoi sur le continent ?
- Odéline BelganMinosien.ne
- Messages : 555
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Archivé] Le grand projet [libre]
Lun 5 Juin 2023 - 15:14
Satisfaite de l’estimation de taille donnée par Sitara, Odéline hocha la tête. Jacob Amakiir était donc dans la taille moyenne des hommes d’Elysion. Elle hocha cependant la tête aux propos de Sitara, sans y ajouter plus de précisions: elle avait déjà dit que c’était un sacré écrivain, et le fait que l’on soit capable de dire qui était l’homme et ce qu’il faisait simplement en entendant son nom était déjà un bel indice de sa popularité, si ce n'était de son talent. Lorsque la jeune fille lui confirma sa Branche, elle sourit. Ca pourrait expliquer certains de ses comportements un peu rudes, et certaines de ses expressions aussi ! Odéline comprenait un peu mieux cette histoire de nid à présent: elle était sans doute face à une Aniformus oiseau. La question sur les Transformistes surprit cependant un peu Odéline, assez persuadée que personne ne pouvait ignorer qui étaient le reste des Branches arpentant le monde. Cependant, elle y répondit sans problème, aidée évidemment par sa voix:
“Les Transformistes sont une des Branches d’Elysion. C’est, très précisément, le premier stade de vie de la Branche des Multifaces. Ce sont, au départ, des sortes de sphères gélatineuses, qui peuvent prendre l’apparence de tous ceux qu'ils croisent, y compris les créatures. Ils ne savent cependant pas en reproduire les pouvoirs, mais peuvent changer d'apparence à volonté jusqu'à atteindre leur second stade de vie, celui de Goule, où leurs traits sont figés.”
Elle assortit cette explication d’un sourire et d'une gorgée de chocolat chaud.
“Je suis contente que Minos vous plaise ! En fonction de ce que vous aimez, il y a plein de choses à faire ! Si vous avez envie de vous amuser dans des manèges, je vous conseille le parc Tout est super Génial, sur l’île des Bienheureux. Personnellement j’aime beaucoup la Forêt Chrysanthème et ses arbres de cristal, c’est vraiment fascinant … et si tranquille ! Si vous vous intéressez à la technologie, je suis certaine qu’Efferias saura aussi vous plaire. Sinon, il y a évidemment Albus, et son pont que vous verrez sur toutes les cartes postales ! Bref, nous avons un continent qui regorge de splendeurs!” conclut-elle en riant.
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
“Les Transformistes sont une des Branches d’Elysion. C’est, très précisément, le premier stade de vie de la Branche des Multifaces. Ce sont, au départ, des sortes de sphères gélatineuses, qui peuvent prendre l’apparence de tous ceux qu'ils croisent, y compris les créatures. Ils ne savent cependant pas en reproduire les pouvoirs, mais peuvent changer d'apparence à volonté jusqu'à atteindre leur second stade de vie, celui de Goule, où leurs traits sont figés.”
Elle assortit cette explication d’un sourire et d'une gorgée de chocolat chaud.
“Je suis contente que Minos vous plaise ! En fonction de ce que vous aimez, il y a plein de choses à faire ! Si vous avez envie de vous amuser dans des manèges, je vous conseille le parc Tout est super Génial, sur l’île des Bienheureux. Personnellement j’aime beaucoup la Forêt Chrysanthème et ses arbres de cristal, c’est vraiment fascinant … et si tranquille ! Si vous vous intéressez à la technologie, je suis certaine qu’Efferias saura aussi vous plaire. Sinon, il y a évidemment Albus, et son pont que vous verrez sur toutes les cartes postales ! Bref, nous avons un continent qui regorge de splendeurs!” conclut-elle en riant.
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