- Angel DustMinosien.ne
- Messages : 380
Date d'inscription : 29/03/2011
Age : 37
Localisation : Non loin de ma prochaine cible
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé] La surveillance [libre]
Mar 9 Fév 2021 - 16:39
En quelques mouvements souples il fut à terre, et il lui fallut moins d’un instant pour ramasser un bonnet et le tendre avec un sourire, très inhabituel chez lui, à sa propriétaire, qui semblait un peu se demander par où ce bel homme était arrivé. Cependant, elle ne posa pas plus de questions, et remercia simplement avec un très grand sourire, comme tout minosienne qui se respectait.
*Pouah.*
Cette naïveté, cette confiance en l’autre, ce côté avenant cependant l'arrangeait bien. Cela faisait plusieurs jours qu’il passait une grande partie de ses journées sur les toits des bâtiments autour d’une école d’un quartier d’Elysée. Ce n’était pas une mission, rien qui lui avait été confié. Il le faisait pour lui. Il avait donc repéré le fonctionnement de l’école: les horaires d’ouverture, de fermeture, de récréations, de repas. Quand est-ce que les terrains de sport étaient occupés, la répartition des salles. Il savait qui faisait cours à qui, et il commençait à reconnaître les élèves, ceux qui les accompagnaient, et leur mode de fonctionnement, leurs horaires d’arrivée, les variations en fonction des jours. Il voyait aussi qui jouait avec qui dans la cour, et quels jeux avaient la préférence des enfants. [#creepy]
Personne ne le remarquait jamais car aucune surveillance n’était exercée sur l’école, car personne ne se méfiait. Quant à lui, il avait adopté un allure moins rhadamantienne: ses vêtements noirs pleins de sangles et d’armes avaient été troqués contre un pantalon sombre et un pull torsadé à col, roulé surmontés d’un manteau. Son visage laissait apparaître une barbe aussi sombre que ses cheveux, mais très légère, et il était mieux coiffé, moins ébouriffé. Ses yeux étaient, dès qu’il était dans la rue, cerclés de lunettes à monture épaisses dont les verres gommaient les nuances sanglantes de ses yeux, les faisant apparaitre plus marrons que rouges. En bref, Angel avait l’allure d’un homme normal qui se promenait en fin de saison froide. De plus, il faisait attention à ses trajets, à ne pas pouvoir recroiser les mêmes personnes trop souvent. Il savait qu’il devrait encore venir ici un moment, avant de pouvoir mettre son plan à exécution. Plan qu’il peaufinait encore, sur lequel il avait encore quelques hésitations malgré déjà plusieurs mois à l’imaginer, mais qui devrait lui permettre de renouer avec la fillette rousse qu’il observait de loin, celle qui portait souvent des noeuds dans les cheveux, celle qui lui rappelait tant la femme honnie, haïe, alors même que la fillette ressemblait tant à celui qui était, avant.
Les temps avaient changé, et le retour plus officiel de l’Ombre avait quelque peu modifié la nature de son travail. Eden n’avait plus besoin d’être discrète ou protégée, et avait à présent à ses côtés un petit page fort agaçant, le garçon qui s’était présenté une nuit. Il était moins utile, même si on lui confiait encore nombre de missions. Celles-ci, pourtant, lui paraissaient plus simples qu’auparavant, moins exaltantes. Alors, il avait du temps pour se consacrer à des choses plus personnelles, et il fallait admettre que sa rencontre avec le petit rat des rues l’avait aiguillé sur ses prochains agissements. Il ignorait d’ailleurs complètement la pointe de doute qui parfois venait lui piquer les entrailles. Il n’avait aucune rédemption à espérer; d’ailleurs, il n’en voulait pas.
Il continua d’un pas vif et souple, tourna à l’angle de la rue, et déboucha sur un parc, où déjà des familles étaient réunies. Il eut ce qui aurait tout à fait pu passer pour un sourire attendri devant un tel spectacle, et continua sa route, sans pour autant voir la personne face à lui, vers laquelle il se dirigeait tout droit.
*Pouah.*
Cette naïveté, cette confiance en l’autre, ce côté avenant cependant l'arrangeait bien. Cela faisait plusieurs jours qu’il passait une grande partie de ses journées sur les toits des bâtiments autour d’une école d’un quartier d’Elysée. Ce n’était pas une mission, rien qui lui avait été confié. Il le faisait pour lui. Il avait donc repéré le fonctionnement de l’école: les horaires d’ouverture, de fermeture, de récréations, de repas. Quand est-ce que les terrains de sport étaient occupés, la répartition des salles. Il savait qui faisait cours à qui, et il commençait à reconnaître les élèves, ceux qui les accompagnaient, et leur mode de fonctionnement, leurs horaires d’arrivée, les variations en fonction des jours. Il voyait aussi qui jouait avec qui dans la cour, et quels jeux avaient la préférence des enfants. [#creepy]
Personne ne le remarquait jamais car aucune surveillance n’était exercée sur l’école, car personne ne se méfiait. Quant à lui, il avait adopté un allure moins rhadamantienne: ses vêtements noirs pleins de sangles et d’armes avaient été troqués contre un pantalon sombre et un pull torsadé à col, roulé surmontés d’un manteau. Son visage laissait apparaître une barbe aussi sombre que ses cheveux, mais très légère, et il était mieux coiffé, moins ébouriffé. Ses yeux étaient, dès qu’il était dans la rue, cerclés de lunettes à monture épaisses dont les verres gommaient les nuances sanglantes de ses yeux, les faisant apparaitre plus marrons que rouges. En bref, Angel avait l’allure d’un homme normal qui se promenait en fin de saison froide. De plus, il faisait attention à ses trajets, à ne pas pouvoir recroiser les mêmes personnes trop souvent. Il savait qu’il devrait encore venir ici un moment, avant de pouvoir mettre son plan à exécution. Plan qu’il peaufinait encore, sur lequel il avait encore quelques hésitations malgré déjà plusieurs mois à l’imaginer, mais qui devrait lui permettre de renouer avec la fillette rousse qu’il observait de loin, celle qui portait souvent des noeuds dans les cheveux, celle qui lui rappelait tant la femme honnie, haïe, alors même que la fillette ressemblait tant à celui qui était, avant.
Les temps avaient changé, et le retour plus officiel de l’Ombre avait quelque peu modifié la nature de son travail. Eden n’avait plus besoin d’être discrète ou protégée, et avait à présent à ses côtés un petit page fort agaçant, le garçon qui s’était présenté une nuit. Il était moins utile, même si on lui confiait encore nombre de missions. Celles-ci, pourtant, lui paraissaient plus simples qu’auparavant, moins exaltantes. Alors, il avait du temps pour se consacrer à des choses plus personnelles, et il fallait admettre que sa rencontre avec le petit rat des rues l’avait aiguillé sur ses prochains agissements. Il ignorait d’ailleurs complètement la pointe de doute qui parfois venait lui piquer les entrailles. Il n’avait aucune rédemption à espérer; d’ailleurs, il n’en voulait pas.
Il continua d’un pas vif et souple, tourna à l’angle de la rue, et déboucha sur un parc, où déjà des familles étaient réunies. Il eut ce qui aurait tout à fait pu passer pour un sourire attendri devant un tel spectacle, et continua sa route, sans pour autant voir la personne face à lui, vers laquelle il se dirigeait tout droit.
- Angel DustMinosien.ne
- Messages : 380
Date d'inscription : 29/03/2011
Age : 37
Localisation : Non loin de ma prochaine cible
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] La surveillance [libre]
Dim 22 Mai 2022 - 13:10
Nous étions mi-Judien 2787, et Angel Dust avait encore en bouche le goût amer des évènements de la Fête du Courage et de l'Espérance de Siméen. Cela faisait plus d’un an qu’il avait esquivé cette personne sur laquelle il se dirigeait tout droit. Plus d’un an aussi, que sous différents déguisement, variant avec les saisons, avec son humeur, avec ses envies de prudence, il allait surveiller l’école, et surtout, Noïa.
Noïa …
Au départ, autant être clair, il pensait l’utiliser. Passer par elle, s’en rapprocher, et s’en servir pour mettre à exécution son plan pour soumettre toute une partie de Minos. Après tout, la D.A.D. pouvait être conditionnée sous forme de bonbons, et il n’avait jamais douté que cela marcherait très bien sur les enfants. Cela lui aurait permis d’un même coup de récupérer de l'influence sur sa fille, de plaire à l’Ombre, d’affaiblir Minos et de faire du mal à Nathalia. c’était un ensemble qui lui plaisait, lui faisait de l’oeil.
Pourtant, doucement, tout avait basculé. Il avait tout pour agir, tout, mais ne parvenait pas à s’y résoudre. Il ne parvenait qu’à observer de loin son enfant, et plus il l’observait, plus la pointe de doute qui lui tiraillait les entrailles grandissait, devenait un gouffre béant et douloureux. Cette enfant, sans le savoir, sans rien faire, avait fait chavirer tout son monde, et depuis des semaines, il ne venait que pour la regarder jouer avec ses amies, se régaler de ses tenues changeantes, de ses traits fins, de sa joie communicative, de son innocence visible. La voir le rendait étrangement heureux, la savoir choyée, aimée, entourée le faisait se sentir plus léger. Et en même temps, cela ne faisait qu’augmenter en lui le gouffre, la douleur, l’incendie. Plus le temps passait, plus il voulait l’approcher, la connaître, lui parler, la découvrir.
Mais comment ? Il refusait de l’approcher de manière secrète. Il ne voulait pas compliquer sa vie. Cette fois, il avait même pensé à Nathalia: il ne voulait pas que l’enfant se mette à haïr sa mère, car c’était elle qui s'occupait d’elle, et il avait besoin que cela continue. Il ne pouvait pas aspirer à élever la fillette, il ne voulait pas qu’elle vienne chez Eden, il ne voulait pas qu’elle découvre cette déchéance. Il refusait de lui faire prendre des risques. Sa seule existence était déjà dangereuse, faisant d’elle une cible à la moindre de ses trahisons. L’approcher rendrait la vie de l’enfant et de la mère plus dangereuse si jamais quiconque s’en apercevait, et pourtant il était persuadé que ce serait la bonne décision. Cela lui permettrait de tenter de les protéger, cela leur permettrait aussi de se méfier, de faire attention.
Plus le temps passait, plus il haïssait Eden, plus sa vie le dégoûtait, plus il voulait sortir de tout cela; il voulait retrouver ce qu’il avait perdu, ce qu’on lui avait arraché. Il voulait rencontrer son enfant, pouvoir parler à sa mère. Il voulait quitter cette existence infâme, ce cloaque, et devenir ce que son frère avait vu en lui, devenir ce que Beldura Glow avait vu en lui, devenir ce que Nathalia avait vu en lui. Devenir un homme droit, un père fiable. Quelqu’un sur qui on pouvait compter. Il lui faudrait des années, et il ne se faisait pas vraiment d’illusions: une rédemption était sans espoir. Il avait fait trop de mal, brisé trop de vies. Mais il y avait Noïa.
Il voulait la voir, lui parler. Il savait que ce ne serait pas facile, qu’il y aurait des étapes à traverser, mais il était décidé à faire les choses bien, pour une fois. Et pour faire les choses bien, il savait par qui passer à présent. Il fallait simplement qu’il cesse de repousser son devoir, car ce n'était qu’une question de temps avant que tout n’explose et qu’il ne puisse jamais rencontrer son enfant. Il descendit donc du toit après un dernier regard à la fillette aux tresses nouées par des rubans qui jouait à la corde à sauter dans la cour de l’école en gilet vert. Souplement, il se réceptionna au sol, et d’un pas décidé, il se décida vers le centre de Minos. Vêtu d’une chemise claire, associée à un pantalon de toile assez près du corps, ses lunettes d’écaille faisant passer ses yeux pour marron, impeccablement rasé, personne n’aurait cru croiser l’un des plus grands tueurs de son époque en passant près de lui.
Il toqua à une porte, et c’est une jeune femme blonde aux cehevxu tressés, et aux grands yeux clairs, vêtue d’une robe surlontée d’un tablier qui lui ouvrit. Dans ses bras, il y avait une fillette blonde qui devait avoir un peu plus d’un an et demi.
Oui ?
Il ôta ses lunettes, et la vit blêmir.
Je ne vous veux aucun mal. Je sais que vous savez qui je suis, et je suis désolé pour tout ce qui s’est passé, je vous le jure.
Elle ne lui avait pas encore fermé la porte dessus, et après tout, c’était déjà une bonne chose.
Accepteriez-vous que j’entre un instant ? Je voudrais discuter avec vous. Je sais que c’est énorme, mais j’ai une faveur à vous demander, Odéline Belgan.
Sujet terminé, sujet archivé !
Noïa …
Au départ, autant être clair, il pensait l’utiliser. Passer par elle, s’en rapprocher, et s’en servir pour mettre à exécution son plan pour soumettre toute une partie de Minos. Après tout, la D.A.D. pouvait être conditionnée sous forme de bonbons, et il n’avait jamais douté que cela marcherait très bien sur les enfants. Cela lui aurait permis d’un même coup de récupérer de l'influence sur sa fille, de plaire à l’Ombre, d’affaiblir Minos et de faire du mal à Nathalia. c’était un ensemble qui lui plaisait, lui faisait de l’oeil.
Pourtant, doucement, tout avait basculé. Il avait tout pour agir, tout, mais ne parvenait pas à s’y résoudre. Il ne parvenait qu’à observer de loin son enfant, et plus il l’observait, plus la pointe de doute qui lui tiraillait les entrailles grandissait, devenait un gouffre béant et douloureux. Cette enfant, sans le savoir, sans rien faire, avait fait chavirer tout son monde, et depuis des semaines, il ne venait que pour la regarder jouer avec ses amies, se régaler de ses tenues changeantes, de ses traits fins, de sa joie communicative, de son innocence visible. La voir le rendait étrangement heureux, la savoir choyée, aimée, entourée le faisait se sentir plus léger. Et en même temps, cela ne faisait qu’augmenter en lui le gouffre, la douleur, l’incendie. Plus le temps passait, plus il voulait l’approcher, la connaître, lui parler, la découvrir.
Mais comment ? Il refusait de l’approcher de manière secrète. Il ne voulait pas compliquer sa vie. Cette fois, il avait même pensé à Nathalia: il ne voulait pas que l’enfant se mette à haïr sa mère, car c’était elle qui s'occupait d’elle, et il avait besoin que cela continue. Il ne pouvait pas aspirer à élever la fillette, il ne voulait pas qu’elle vienne chez Eden, il ne voulait pas qu’elle découvre cette déchéance. Il refusait de lui faire prendre des risques. Sa seule existence était déjà dangereuse, faisant d’elle une cible à la moindre de ses trahisons. L’approcher rendrait la vie de l’enfant et de la mère plus dangereuse si jamais quiconque s’en apercevait, et pourtant il était persuadé que ce serait la bonne décision. Cela lui permettrait de tenter de les protéger, cela leur permettrait aussi de se méfier, de faire attention.
Plus le temps passait, plus il haïssait Eden, plus sa vie le dégoûtait, plus il voulait sortir de tout cela; il voulait retrouver ce qu’il avait perdu, ce qu’on lui avait arraché. Il voulait rencontrer son enfant, pouvoir parler à sa mère. Il voulait quitter cette existence infâme, ce cloaque, et devenir ce que son frère avait vu en lui, devenir ce que Beldura Glow avait vu en lui, devenir ce que Nathalia avait vu en lui. Devenir un homme droit, un père fiable. Quelqu’un sur qui on pouvait compter. Il lui faudrait des années, et il ne se faisait pas vraiment d’illusions: une rédemption était sans espoir. Il avait fait trop de mal, brisé trop de vies. Mais il y avait Noïa.
Il voulait la voir, lui parler. Il savait que ce ne serait pas facile, qu’il y aurait des étapes à traverser, mais il était décidé à faire les choses bien, pour une fois. Et pour faire les choses bien, il savait par qui passer à présent. Il fallait simplement qu’il cesse de repousser son devoir, car ce n'était qu’une question de temps avant que tout n’explose et qu’il ne puisse jamais rencontrer son enfant. Il descendit donc du toit après un dernier regard à la fillette aux tresses nouées par des rubans qui jouait à la corde à sauter dans la cour de l’école en gilet vert. Souplement, il se réceptionna au sol, et d’un pas décidé, il se décida vers le centre de Minos. Vêtu d’une chemise claire, associée à un pantalon de toile assez près du corps, ses lunettes d’écaille faisant passer ses yeux pour marron, impeccablement rasé, personne n’aurait cru croiser l’un des plus grands tueurs de son époque en passant près de lui.
Il toqua à une porte, et c’est une jeune femme blonde aux cehevxu tressés, et aux grands yeux clairs, vêtue d’une robe surlontée d’un tablier qui lui ouvrit. Dans ses bras, il y avait une fillette blonde qui devait avoir un peu plus d’un an et demi.
Oui ?
Il ôta ses lunettes, et la vit blêmir.
Je ne vous veux aucun mal. Je sais que vous savez qui je suis, et je suis désolé pour tout ce qui s’est passé, je vous le jure.
Elle ne lui avait pas encore fermé la porte dessus, et après tout, c’était déjà une bonne chose.
Accepteriez-vous que j’entre un instant ? Je voudrais discuter avec vous. Je sais que c’est énorme, mais j’ai une faveur à vous demander, Odéline Belgan.
Sujet verrouillé
Sujet terminé, sujet archivé !
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