[Terminé] Platon es tu là ? Si tu es là frappe deux fois [pv Douceline] [event Loterie][Fête du Courage et de l'Espérance 2787]

Avec la situation avec l'ombre il était rare de pouvoir faire des choses vraiment drôle beaucoup de fêtes avaient été annulées et pourtant celle ci non. C'était parfait c'était l'occasion de se changer les idées de se sortir de la tête que Angel et Eden étaient surement quelque part entrain de faire des choses qu'elle ne voulait pas savoir tout ça  pour un être aussi répugnant que l'ombre.
Quand Nathalia avait entendu parlé de ces rendez vous du hasard elle avait sauté sur l'occasion. Elle s'était fait belle mais pratique on ne sait pas ou l'on peut atterir si c'est pour faire de l'escalade avec une maman ours ou de la pirogue dans des cours d'eau tumultueux il fallait être prête à tout.  Alors elle avait mis un pantalon moulant ses jambes et mettant ses fesses en valeurs et un haut en velours bordeaux aux manches bouffantes et au décolleté en coeur. Elle avait mis ses long cheveux roux en un chignon flou dans lequel elle avait glissé un pic avec une tête de chat noir aux yeux vert au bout.  par dessus tout ça elle  avait enfilé son long mentaux rouge assorti à ses lèvres. Ses grands yeux verts juste soulignés par un trait noir et du mascara.

Une fois devant le tirage au sort elle ferma les yeux en espérant très fort se retrouver face à une personne tout à fait à son gout dans un spa ça serait tout à fait agréable mais le hasard en avait décidé autrement. le froid de la place du village avait été remplacé par le froid  encore plus glacial des montagne Déméter et l'humidité d'une grotte. On était bien loin de l'ambiance romantique que Nathalia avait espéré.

" Eh oh y a quelqu'un ? "

avait elle tenté dans cette grotte peu éclairée.

" si même le hasard se met à me poser des lapin ... j'aurais du prévoir une lampe torche. Je le sais que j'ai pas de chance aux jeux de hasard pourquoi j'ai voulu jouer ? hin pourquoi ? "

Elle parlait pour elle même en marmonnant suffisamment fort pour que quelqu'un puisse l'entendre tout en attendant que ses yeux se fasse à l'obscurité et de pouvoir trouver l'objet qui permettait le retour chez elle.

Quelque chose l’avait appelée. Elle l’avait senti, au plus profond de son être et n’avait pas pu y résister. Elle savait évidemment, que ses Frères et Soeurs avaient décidé de pimenter un peu les choses en cette fête du Courage et de l'Espérance, et de faire en sorte que des Engeances attendent les joueurs. Douceline n’avait pas dit non (elle ne les contredisait jamais tant que le Père approuvait), mais n’avait pas accepté non plus (elle ne trouvait pas que ce soit une bonne idée), et n’avait pas du tout pensé que peut-être quelqu’un pourrait trouver amusant de l’inclure dans la boucle. Bien mal lui en avait pris: elle venait d’être “appelée” et de disparaître d’Hadès où elle se tenait avec Lui, pour apparaître dans une grotte, à en croire, la lumière, la température, l’humidité, l’odeur, la manière dont les sons résonnaient, et le contact de la pierre contre la paume de sa main. Elle soupira, et reserra sur sa robe blanche les pans de sa cape rouge, au moment même où une voix de femme se faisait entendre. Après avoir lancé une question à voix haute, elle s’était mise à marmonner, râlant contre le hasard. Un sourire flotta un instant sur les lèvres de Douceline, puis, une fois un peu habituée à son environnement, elle lâcha.

Il y a moi. Je ne suis pas un lapin, et peut-être pas ce que vous attendiez, mais je suis là. Par contre, je n’ai pas de lampe torche non plus, je suis désolée. Mais je n’y vois pas trop mal dans le noir, si cela peut vous aider.

C’était bien évidemment la conséquence des années passées avec Lui, toujours dans les ombres. Elle s'approcha de l’inconnue, doucement.

Vous allez bien ? Vous aviez l’air déçue. Vous n’êtes pas blessée au moins ?

Plus elle se rapprochait, plus cette silhouette, cette voix, lui évoquaient quelque chose. Elle avait déjà vu cette jeune femme, il lui suffisait de se rappeler où.

Douceline n’était pas très loin de l’inconnue, qui se félicitait de son choix de tenue. C’était quelque chose que Douceline ne connaissait plus vraiment. Depuis combien d'années exactement, portait-elle cette robe blanche et cette cape rouge ? Elle-même n’aurait su répondre. Peut-être qu4il saurat. Peut-être Lui demanderait-elle un jour. Un jour. Elle s’excusa ensuite de son côté grincheux, et un sourire sans vie s’afficha sur le visage de Douceline; Cette fois, elle l’avait reconnue. C’était Nathalia Koneko. Le Limier l’avait aimée, avant, et elle était la mère de l’enfant qu’il avait souvent envie de retrouver. C’était aussi la femme qui avait peut-être le plu compté dans la vie d’Eden Inferno, le véhicule corporel d’Hölle. C’était elle avec qui ils avaient joué lors des Jeux Olympiques. Elle, qu’elle avait soignée, à l’infirmerie. Soignée, oui, à sa manière. Elle se souvenait de la pourriture noire causée par l’épine de la douleur plantée en elle. Souffrait-elle encore ainsi ? Ou le cloaque s’était-il dissipé ?

Ne vous inquiétez pas. Moi aussi j’ai été envoyée ici par la loterie.

*Mais moi, je n’y ai pas participé.*

Je ne suis pas blessée. Mais je ne crois pas pouvoir emporter votre coeur. Je suis désolée.

Elle ne s’approcha pas plus. Sa voix était toujours bizarrement monocorde. Par contre, elle désigna la grotte autour d’elles. De ses yeux, elle distinguait plusieurs boyaux. Donc, plusieurs chemins.

Je vois plusieurs tunnels. L’un d’eux au moins doit mener vers l’extérieur, mais je ne saurais pas dire lequel. Je suppose que vous voudriez sortir ? Pour trouver quelqu’un pour enlever votre coeur ?

Toujours cette voix, sans réelle émotion, sans pour autant être désagréable.

*Ok alors ce n'est pas une poétesse elle est juste chelou. et cette voix mais cette voix elle me dit quelque chose mais quoi ?*
Nathalia se triturait les méninges à essayer de retrouver d'où elle connaissait cette femme mais c'était impossible rien ne lui revenait si ce n'est une douleur dans les côtes. Comme un vieux bleu quelque chose de léger mais de désagréable. juste suffisamment gênant pour pas se faire oublié.

"Je ne vous le demande pas, il est bien à sa place haha. De toute façon la seule personne à l'avaoir jamais emporté ne me l'a jamais vraiment rendu. Pour les boyaux faut essayer de sentir s'il y a un courant d'air."

Elle se déplaça jusqu'à la femme qui se trouvait face à tous les chemin possible. Même l'odeur de cette femme lui était familière et pourtant aucun souvenir ne lui remontait.

"Dites ça va vous paraître étrange mais je crois que nous nous sommes déjà croisé je ne sais plus où par contre vous vous en avez souvenir ? "

Elle avait craqué et lui avait demandé parce que rien n'était plus pénible que de ne pas retrouver quelque chose que l'on connaissait. En attendant la réponse de son interlocutrice elle humait l'air arrivant des différent boyaux de la grotte. Un sentais le souffre Nathalia en eu un haut le coeur léger. Un autre les champignons et un troisième n'avait aucune odeur mais elle ne sentait pas non plus de brise sur son visage. Le quatrième lui avait une odeur d'animal mort qui déclancha un nouveau haut le coeur cette fois légèrement plus bruyant que le premier. et le dernier sentais juste l'humidité. Aucune brise là non plus.

"Je pense que nous pouvons prendre le troisième ou le cinquième boyaux. Je met notre destin et nos chances de sorties entre vos mains."

Douceline se contenta d’hocher la tête aux propos de la femme face à elle, et lui laissa sentir les tunnels, puis prit la direction du cinquième, sans plus y réfléchir.

On peut essayer par là.

De toute façon, si vraiment elle en avait besoin, elle pourrait se téléporter hors d’ici. Et si elle le souhaitait, elle pourrait peut-être même emporter cette femme avec elle (quoiqu’Inferno ne le lui pardonnerait peut-être jamais). Elle se décida une fois lancée dans le boyau qui remontait légèrement à lui répondre.

Je crois que j’ai été celle qui vous a soignée lors des Jeux Olympiques, après que vous ayez été blessée dans l’arène. Je ne pense pas vous confondre avec qui que ce soit. Votre situation était assez impressionnante pour que je me souvienne de vous.

Elle laissait courir sa main sur la paroi en pierre.

Vous allez mieux ? J’avais senti beaucoup de douleurs de différentes natures en vous.

Il y avait dans sa voix une inflexion un peu étrange venant d’elle, comme un vrai souci de l’autre, une certaine empathie. Évidemment, Nathalia ne la connaissait pas assez pour se rendre compte du caractère exceptionnel de la chose, mais sa question était véritablement très sincère, tout comme son inquiétude, comme en témoignait sans peine son ton.

Douceline vit la jeune femme frisonner, se demandant si c’était de froid, ou car elle se souvenait soudain de leur rencontre. La Réprouvée n’avait aucun doute: cela ne pouvait pas être un bon souvenir.

Tant mieux, lui dit Douceline, quand la jeune femme lui déclara aller mieux.

Elle l’avait senti, en quelques sortes. Lorsque Nathalia lui tomba dessus, elle l’aida à se redresser, évidemment.

Pas de problèmes.

Elles progressèrent encore un peu, puis Douceline lança:

Je ne sors pas beaucoup de chez moi, mon travail et ma famille me prennent beaucoup de temps. C’est un peu exceptionnel pour moi d’être ainsi dans un endroit inconnu.

Elle ne mentait pas, s’en tenant à la vérité.

Pourriez-vous me parler du monde ? J’ai l’impression que tout évolue si vite, j’ai du mal à … tout comprendre.

De nouveau, la question paraissait étonnamment sincère.

Marchant toujours, elle écouta attentivement ce que lui disait Nathalia, faisant parfois un petit bruit pour dire qu’elle était toujours là. La jeune femme qui lui parlait ignorait que Douceline vivait de toute façon en décalage dans cette époque où la magie n’était plus utilisée comme au temps où elle avait grandi, où les normes n’étaient plus les mêmes, où les rôles avaient changé, où les lignes avaient bougé. Ainsi donc, la technologie efferiane ne faisait pour elle partie que d’un grand, très grand flou. Dans son esprit, la magie aussi servait, confusément, à unir, à rendre égal, si on savait s’en servir. Evidemment, elle avait été détournée de son but. En quoi la technologie était-elle différente ? Tout le monde n’avait pas accès à la technologie efferiane, elle en était sûre car elle en avait très peu vu. Et rares étaient sans doute ceux qui savaient la maîtriser, alors pourquoi unirait-elle au lieu de servir à la domination, exactement comme la magie ? Pourtant, elle ne protesta pas, hochant simplement la tête. Lorsque Nathalia mentionna l'Ombre, l'esprit de Douceline eut un sursaut. C’était bien Lui dont parlait la jeune femme rousse, disant que son retour, leur retour, avait limité la circulation entre les continents. Elle l’avait aussi qualifié de dictateur en puissance. Clairement, elle n’avait pas les mêmes opinions que Lui.

Vous pensez vraiment qu’il va y avoir une guerre ? demanda Douceline.

Ce n’était en effet pas tout à fait ce qu’elle voyait venir. Actuellement Il ne rencontrait que très peu de résistance, et il tenait dans sa poche tant de monde … Pourquoi y aurait-il eu la guerre alors que Ses idées se diffusaient bien et partaient à la conquête du monde ? Un jour, les elysionniens se réveilleraient et Il serait à la tête de tout. Pourquoi y aurait-il eu besoin de guerroyer, blesser et tuer ?

Douceline écoutait la femme attentivement, et sa réponse la glaça. Une guerre … De nouveau, une guerre … La dernière l’avait tellement épuisée, tellement fatiguée, tellement écoeurée … Tant de morts, de blessés, de souffrances tout ça pour … Non.
Ce n’était pas Leur faute, ce n’était pas Sa faute. C’était eux en face, eux qui n’avaient rien écouté, rien compris, rien entendu, eux qui avaient refusé de parler, eux qui avaient refusé de négocier, eux qui avaient refusé de changer, eux qui avaient attaqué, eux qui avaient tout précipité. Oui, c'étaient eux, ce n’était pas Lui, Il n’avait rien à voir avec ça, Il n’aurait pas voulu tout ceci, Il savait que ça la rendait malheureuse, malade, Il ne lui aurait jamais fait de mal, non, Il n’était pas ainsi. Il fallait qu’elle se sorte de l’esprit cette sensation, le jour de son enfermement. Il fallait qu’elle sache que c’était faux: elle n’avait pas été soulagée. Non. Elle n’était pas ainsi. Elle ne s’était pas dit qu’enfin, c’était terminé, enfin, elle pourrait se reposer, et vraiment fermer les yeux, enfin, les souffrances cesseraient autour d’eux. Non, elle ne s’était pas dit cela, c’était impossible. Elle ne L’avait pas trahi ainsi, non, elle ne Le trahirait pas, jamais, même par la pensée. En se disant ça, elle eut la sensation que quelqu’un, derrière elle, la câlinait, comme s’Il était là, la remerciait.

Alors … Vous croyez que … des gens vont mourir et être blessés pour tout ça ? Vous pensez que ça pourrait durer longtemps ? J’avais l’impression que … c’était une guerre d’idées, de pensées, je n’aurais jamais cru que cela pourrait se déporter de manière physique …

Elle retint le “encore” qui lui brûlait les lèvres. Soudain, elle était terrifiée à l’idée que tout ceci recommence. Elle ne pouvait pas se mentir: elle connaissait ses Frères et Soeurs. Si le Père lâchait les chiens, ce serait la curée, un carnage, un massacre. Mais il ne le ferait jamais, n’est-ce pas ? Ce n’était pas là le but … Qui aurait envie de régner sur un monde dévasté ? Comment, alors, le rendre plus juste, plus beau, meilleur ?

Douceline écouta Nathalia, qui avait l’air de s’énerver face à sa naïveté, ses questions. Evidemment, elle ne comprenait pas, et évidemment, cela n’émouvait pas Douceline. Elle avait les réponses à ses questions, et cela la satisfaisait autant qu’elle en était inquiète. Si on additionnait cela à ce que lui avait dit son neveu quelque temps plus tôt … Elle décida de ne pas y penser. Cela créait une sensation de vertige, de vide total. Comme si c'était el monde entier qui s'effaçait sous elle à l'idée que tout ceci recommence, et qu'encore on souffre tant.
Évidemment, Douceline savait à qui Nathalia faisait référence, mais celle-ci ignorait cet aspect -et ignorait aussi, vu ses propos, ce qu’il s'était réellement passé. La Réprouvée ne tenta même pas de la corriger: ça n’avait strictement aucune importance pour elle. La douleur dans la voix de la jeune femme qui lui parlait était celle qu’elle avait perçue aux Jeux Olympiques. Ce n'était pas parti.

Je comprends.

Un peu de lumière commençait à poindre, trouant à peine l'obscurité.

Je crois que nous avons choisi le bon tunnel ! Vous pensez vous engager dans ce qui va suivre ?

Douceline hocha la tête. La décision de Nathalia lui semblait judicieuse. D’ailleurs, même si elle ne pouvait pas le lui confirmer, il était évident qu’Inferno prendrait un malin plaisir à torturer cette pauvre fille … et très certainement sa fille aussi, juste pour tester les limites du Limier avec une délectation sadique. Cette pensée à propos de son propre Frère lui provoqua un frisson. Jamais elle n’avait pensé à sa fratrie avec des mots si durs, auparavant alors … que se passait-il ? Refusant tout à fait consciemment d’y réfléchir, elle plissa les yeux face à la lumière. Comme c’était ironique, la lumière qui mordait les yeux d’une enfant de l’Ombre …
Elle décida de se concentrer sur la question de Nathalia. Au moins, ça ne lui donnait pas beaucoup à penser.

Je ne pensais pas qu’ils arriveraient, à vrai dire, mais si en effet … soupira-t-elle, incapable d'aller au bout de son idée, alors je prendrai ma place, oui. je soignerai, c’est tout ce que je sais faire.

Il y avait toujours cet aspect monocorde, automate dans sa voix. Evidemment, elle ne précisait pas dans quel camp elle se trouverait à ce moment- là. Nathalia n’avait pas besoin de le savoir. Le soin pouvait être apporté à tous, n’est pas ?

*Mais soigner ceux qui apportent la souffrance, n’est pas permettre à la guerre qui cause la mort de continuer ?*

Chassant cette pensée intruse de son esprit dévoué, elle continua à avancer vers la sortie, qui ne se trouvait plus qu’à quelques pas.

Vous savez qui est en charge de … tout ceci ? Je ne suis pas les actualités, je ne sais pas vers qui aller si je souhaitais m’engager …

Douceline hocha la tête aux propos de Nathalia. pas de noms précis, pas d’endroit précis pour rassembler leurs opposants, donc … Douceline ferma les yeux un instant lorsqu’elles sortirent de la grotte. Ses yeux étaient agressés par la lumière. Tout son être était agressé par la lumière, ce n’était que justice. Elle n’était qu’Ombre après tout. Près d’elle, Nathalia se remplissait d’air. C’était un réflexe que Douceline n’avait plus, mais elle sourit poliment à son affirmation, comme pour approuver. La jeune femme sembalit profiter profondément de l’air extérieur, de srayons du soleil, tandis qu’elle … Elle n’en avait cure. Ça ne la touchait pas, ça ne la touchait plus depuis des années, comme si une bulle s'était formée autour d’elle. Comment s’était-elle autant éloignée du monde ? Pouvait-elle encore soigner ce qu’elle ne pouvait plus comprendre ? La remarque de Nathalia la toucha d’autant plus alors que cette question lui trottait en tête.

Je suis certaine que vous êtes utile, à votre manière. Vous m’avez parlé de votre famille, de votre fille. Que serait-elle sans vous ? Ne sous-estimez pas cette utilité-là. C’est cela qui fait tenir.

Elle, que serait-elle sans son frère ? Elle aurait disparu depuis longtemps. Il n’y aurait plus aucune trace d’elle, s’il n’avait pas été là. S’Il n’était pas là.

Nous sommes sorties. Vous devriez pouvoir rentrer facilement, à présent.

Dehors, Nathalia trouva les Voyageuses, et lui en donna un lors d’un contact bien moins furtif que ce à quoi Douceline était habituée. Combien d'années cela faisait-il depuis qu’on ne l’avait pas touchée ainsi ? Elle, elle touchait. Elle appliquait ses mains, pour appliquer des soins, pour soulager des douleurs. Mais personne n’avait jamais de gestes tendres ou affectueux envers elle, depuis … des siècles, plus d’un millénaire sans doute. Ce n’était pas vraiment le genre de ses Frères et Soeurs, et quant à Lui et bien … Cela faisait des années qu’il ne touchait plus rien. N’était-ce d’ailleurs pas là l’une des sources de sa volonté de conquête, de sa haine généralisée, ce manque qu’il ressentait ?
Lorsque Nathalia la lâcha, elle eut la sensation d’une vague de chaleur qui refluait en elle, et eut du mal à détacher son regard de la jeune femme face à elle. Elle hocha la tête à ses propos, et attendit qu’elle soit partie avant de s’évaporer dans un nuage de fumée noire. Il fallait Le rejoindre, et le Voyageuses n’emmenaient pas jusque chez eux …