- Odéline BelganMinosien.ne
- Messages : 559
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Odéline après la guerre
Sam 6 Mai 2023 - 20:54
Quel était le camp rejoint par votre personnage lors de la guerre ?
Odéline était très clairement du côté de l’Alliance.
Quel a été le rôle de votre personnage dans la guerre, entre 2783 (l’annonce officielle du retour de l’Ombre) et le 11 Josephien 2787 (Bataille Finale) ?
Odéline gère l'orphelinat de Minos, qui recueille tous les enfants dans le besoin, de tous âges. A cette époque l’orphelinat a pris de l’ampleur et a été plusieurs fois agrandi, jusqu’à ce que seule la façade demeure à Elysée, le passage de la porte téléportant directement vers un village minosien extrêmement bien dissimulé permettant d'accueillir toujours plus de monde, et permettant également à chacun de s’épanouir. Ainsi, Odéline a commencé par accueillir les orphelins et abandonnés, puis elle a commencé à accueillir les jeunes mères esseulées et perdues, puis tout parent seul, puis toute famille sans abri, puis tout sans abri, contre promesse de bienveillance et de participation à la vie de la communauté. Le but est toujours de permettre aux adultes de partir une fois prêts, et de faire en sorte que les enfants soient suffisamment entourés d’amour pour pousser droit et devenir des adultes dignes de Minos. Le refuge accueille également des animaux, et, aujourd’hui, ouvre sa porte à toute personne en ayant besoin.
Durant toute la guerre, Odéline s’est donc consacrée à protéger et aider les plus faibles, les plus démunis.
Qu’a fait votre personnage le jour de la Bataille Finale ?
Le jour de la Bataille Finale, comme tous les autres jours, Odéline s’est occupée des enfants réfugiés à l’orphelinat. En tremblant simplement beaucoup plus.
Entre le 11 Josephien 2787, et Zabulonien 2790, qu’est-ce que votre personnage a vécu ?
Après la Bataille Finale, c'est une immense vague de soulagement qui a submergé Odéline. Cette vague est revenue la submerger à chacun des retours de ceux qu’elle aimait à la maison. Elle n’a jamais serré personne si fort dans ses bras que ce jour-là. Puis, il y eut les vagues de tristesse, en voyant la liste des morts, en y reconnaissant des noms, en observant sans cesse l'allongement de cet inventaire morbide. Ensuite, il y eut la sensation d’un débordement, soudain, irrépressible, de son orphelinat refuge, alors que des réfugiés débarquaient, que des enfants affluaient, que des esseulés déferlaient. Elle accueillit tout le monde évidemment, pressant le Palais de l’aider, ce qu’elle obtint, lui permettant d'agrandir encore le village dans lequel elle hébergeait tout le monde. Il fallut des mois pour avoir la sensation que tout revenait doucement à sa place, que l’on n’était plus dans une urgence permanente, pour retrouver un rythme de vie. Certains recueillis étaient déjà partis, avaient déjà retrouvé une famille, mais Odéline voyait sous ses yeux ébahis la formation d’une petite communauté soudée, partie de son projet. L'orphelinat fut renommé le Refuge, et doucement, Odéline retrouva un rythme qui lui semblait vivable, et recommença à profiter un peu plus de la présence de ses proches.
Il ne lui resta pourtant que très peu de temps pour se gorger de ce bonheur. En effet, fin 2788, Siffroy, son mari, mourut de vieillesse (et, sans doute, des conséquences de ses efforts des dernières années), tranquillement, doucement, dans son lit, entouré de ceux qu’il aimait. Ceci fut un véritable tsunami dans la vie d’Odéline, et la sollicitude de ceux présents aux obsèques la toucha énormément. Savoir Siffroy autant aimé, et se savoir ainsi entourée lui fut bénéfique, à elle qui avait toujours tout fait pour les autres, tout porté avec dévouement, abnégation, altruisme, bienveillance, et bonté. C’est après cet événement qu’elle décida de partir, juste un peu. Embarquant dans sa poche Noïa et Nathalia et laissant Renild, encore trop petite, en garde au Refuge, elle partit marcher, plusieurs semaines,dans les montagnes de Minos, découvrant des merveilles naturelles, et prenant l’air, égoïstement. Cela lui fit beaucoup de bien, et lui permit de repartir de plus belle, l’aidant à faire son deuil. Il lui fallut du temps pour se replonger dans son travail, d’une part, et pour trier un peu, nettoyer la maison, toucher, de nouveau à tout ce qui avait été à Siffroy. Le vieil homme n’avait que Garmyr et elle en tant qu’héritiers, et une fois que l’homme-ours eut prit sa part, il lui resta encore tant d’objets qu’elle ne savait qu’en faire. Pendant un certain nombre de mois, tout resta un peu tel quel, jusqu’à ce que la vie reprenne tout à fait le dessus.
Aujourd’hui encore, Odéline va régulièrement sur la tombe de Siffroy, et lui raconte ses journées. Cependant, elle ne vit plus dans la maison de Minos. Sans l’avoir vendue, car elle ne parvient pas à s’en séparer, elle l’a cependant vidée des affaires de Siffroy et des siennes (qui sont actuellement réparties entre sa maison, et divers lieux du Refuge, entre autre l’orphelinat, la bibliothèque et le musée), et l’a laissée à Nathalia, Angel, et Noïa. La maman lui avait bien proposé de l’héberger, mais Odéline, sachant qu’Angel revenait dans leurs vies, tenait à les laisser reconstruire une vie de famille sans une intruse dans leurs pattes. La jeune veuve a donc emménagé directement dans le village du Refuge, ce qui lui simplifie la tâche grandement, et lui permet tout de même un lien fort avec Elysée, et d’aller voir régulièrement les Koneko-Dust. Evidemment, les kiwis comme Gadyan l’ont suivie !
Et le Refuge, comment est-il organisé ? On ne peut y entrer que par Elysée. Dans la capitale de Minos, le Refuge prend l'apparence d’une maison pimpante et bien entretenue, des fleurs aux fenêtres et les volets colorés, flanquée d’une grande et lourde double porte en bois, ornementée de fleurs peintes.
Lorsqu’on franchit cette porte, on arrive dans un grand hall que l’on ne soupçonnerait pas de l'extérieur. Il a l’étrange capacité de nous démunir de nos armes, qui ne seront retrouvées qu’à la sortie du Refuge, et de bloquer tout sort, qui sera quant à lui de nouveau accessible une fois sorti du bâtiment. Le plancher au sol craque agréablement, et les murs sont recouverts de chaux peinte. Il fait cependant en deviner la couleur, car de nombreux portraits, ceux des personnes accueillies ici un jour, et énormément d’oeuvres d’art d’enfants ornent les murs. On peut également en retrouver sur les guéridons, où il y a toujours à manger, ne serait-ce que des fruits et des biscuits, et à boire. Dans ce grand hall, on trouve à droite comme à gauche des portes, menant aux salles communes de l’orphelinat. Ainsi, on pourra accéder au salon, à la salle de jeux, à la salle à manger, à l’étude, à la cuisine, au garde-manger, etc. En montant, on accèdera aux chambres, organisées par âge, évidemment, puis par affinités, ainsi qu’aux salles de bains; Chaque étage comporte également des salles pour jouer, se reposer, lire, dessiner ou étudier, plus petites qu’en bas.
Dans le hall, face à soi, il y a une grande porte aux montants de bois et aux ouvertures en verre, qui laisse entrer la lumière à flots. En effet, cette porte mène vers l’extérieur. En sortant, vous découvrirer une grande place pavée de blanc, organisée autour d’une fontaine réprésentant une ronde d’enfants. Autour de cette fontaine, de nombreux édifices. Il y a des maisons, évidemment (dont celle d’Odéline) mais aussi un cabinet médical, une poste, une bibliothèque, un petit musée (qui rassemble les oeuvres d’art des pensionnaires) et de nombreux lieux de divertissement comme de culture. Il n’y a cependant ni école, ni commerce. Odéline y tient: le Refuge n’est pas une communauté autonome, et n’a pas pour but de l'être mais au contraire, de permettre à tous ceux qui auraient pu être exclus de s'intégrer en douceur dans la société. Ainsi de nombreuses écoles d’Elysée accueillent des enfants du Refuge, et de nombreux adultes travaillent sur Minos ou ailleurs, dès qu’ils se sentent prêts.
On trouve aussi autour de la place, à gauche, l’abri des animaux, sorte d’immense maison où peuvent aller librement tous les animaux présents dans le village, dans différents espaces adaptés. Ensuite, les maisons sont organisées autour de la place, sans jamais dépasser la limite de l’orphelinat, énorme bâtisse délimitant un des côtés du village accueillant le Refuge. La plupart des maisons comportent un jardin, et sont habitées par des des gens assez autonomes pour s’occuper d’eux-mêmes, en famille ou en colocation. La plupart des portes sont toujours ouvertes, et les gens vont et viennent dans une ambiance bon enfant assimilable à une bulle de douceur.
Le village comporte également potagers et vergers, terres agricoles de manière générale, ainsi que du bétail permettant en toutes circonstances d’avoir des fruits, des légumes, des céréales, du lait, des oeufs. Cela ne suffit évidemment pas tout à fait, et il faut toujours aller faire des courses à Elysée, ce pour quoi chacun se relaie.
Le village est entouré des Plaines et de leurs fleurs. On peut en sortir ainsi, mais pas y entrer: il semble dissimulé à la vue, sauf pour ceux qui y vivent, et eux exclusivement, qui portent sur eux un petit talisman leur permettant d’y retourner. Cependant, attention: en en sortant ainsi, vous ne retrouverez aucune des possessions dont vous avez été démunis à l’entrée.
Ce village n’est pas encore entièrement occupé, mais on y construit déjà de nouvelles maisons. De plus, l'orphelinat lui-même est régulièrement agrandi par magie, avec le soutien du gouvernement minosien au départ, et peu à peu des trois continents, tant cette institution est bénéfique à tous.
Quelles ont été les conséquences de la guerre sur votre personnage ?
Odéline n’a pas souffert des combats eux-même, ou très peu, mais plutôt des restrictions et pénuries les entourant qui ont été difficiles à gérer au Refuge. La guerre l’a un peu surmenée, et cela s’est senti après la guerre, et surtout après le décès de Siffroy. Cet événement a changé sa vie, et l’a amenée à s’écouter un peu après qu’elle se soit rendue compte qu’elle était épuisée, surmenée et triste, mal, en permanence. Aujourd’hui, elle va mieux et a repris du poil de la bête, mais fait tout de même attention à ne pas se laisser consumer toute entière.
Où vit votre personnage aujourd’hui, et de quoi ?
Odéline vit aujourd’hui dans un village de Minos dissimulé aux regards dans lequel on n’entre que par une porte dans Elysée: le village qui accueille le Refuge, qu’elle a fondé. Elle y vit dans une maison à étage, où elle s’est installée seule. On y trouve une cuisine qui fait également office de salle à manger, un séjour spacieux et accueillant donnant sur une cour, et une salle de bains en bas. En surplomb du salon, à l’étage, on trouve sa chambre, son bureau, et une chambre d’amis, au cas où elle reçoive. Elle a aménagé le tout à son goût, en y intégrant de nombreux objets appartenant à Siffroy de son vivant.
Elle gère le Refuge.
Quelles ont été les conséquences de la guerre et des années qui ont suivi sur les relations de votre personnage ?
L’impact le plus net de cette période sur la vie d’Odéline a très nettement été la perte de son mari Siffroy, son grand amour depuis son arrivée sur Elysion, celui qui l’avait toujours soutenue malgré des orages. Cette perte a laissé un grand vide dans sa vie, qu’elle ne cherche pas à remplir.
Pourtant, d’autres aspects de sa vie ont été également impactés. Tout d’abord, elle a rencontré beaucoup de monde via le Refuge; Ensuite, elle a apprécié la manière dont elle a été entourée face au décès de son aimé. Ainsi, la présence et le soutien d’Aëlia et de son conjoint (qu’elle a appris à mieux connaître), mais également de la Reine qui a fait en sorte de lui apporter son aide par de nombreux petits actes discrets l’ont touchée.
Elle a de son côté apporté beaucoup d’aide à Nathalia et Noïa, qui le lui ont bien rendu, ainsi qu’à Angel Dust, qu’elle est régulièrement allée voir en prison, et en faveur de la sortie de qui elle a oeuvré, persuadée qu’il serait capable de se racheter. Elle a laissé la maison qu’elle occupait jusque-là, et qui était celle de Siffroy, à la petite famille, pour leur permettre de trouver un rythme.
Elle a continué à élever Renild comme sa propre fille.
Odéline a revu Séléné plusieurs fois pour l'agrandissement de l’orphelinat et du Refuge et lui est reconnaissante de son aide, comme elle est reconnaissante de sa présence aux obsèques de Siffroy. Sa disparition l’intrigue assez, et elle espère qu’elle va bien. Le Refuge lui a également donné l’occasion de revoir Senea, puisque celui-ci a du être redécoré, et qu’Odéline a choisi de continuer à faire appel à des étudiants de l’Académie. Lorsqu’elle avait mentionné la mort de son mari alors que la jeune femme lui demandait pourquoi elle avait emménagé dans le village, elle avait eu la surprise de voir Senea fondre en larmes, ce qui avait déclenché les siennes. Elles avaient finalement passé la soirée ensemble à partager des souvenirs de ces êtres si chers qu’elles avaient perdu, et dont il était difficile de faire le deuil.
Odéline a fait de son mieux pour garder contact avec Béhékine, mais la difficulté est au rendez-vous, sans qu'elle en parvienne à se l'expliquer. Elle s'en veut un peu de ne pas avoir assez le temps d'aller le voir sur l'Archipel, mais la froideur redoublée de ses lettres qui s'espacent depuis qu'elle lui a envoyé le faire-part de décès de Siffroy ne l'encouragent pas vraiment non plus. Le contact avec Tapahari est cependant plus facile, et elle espère parvenir, par elle, à ne pas perdre tout à fait Béhékine, tout en se faisant une nouvelle amie.
Odéline a été profondément choquée par les nombreux décès liés à la guerre, particulièrement celui de son amie Aurore.
Demandes: Je vais avoir besoin de faire un point sur ses relations avec Garmyr, Renild, ainsi qu'éventuellement Zel ! Si d'autres veulent un point avec Odéline, n'hésitez pas à me solliciter.
Odéline était très clairement du côté de l’Alliance.
Quel a été le rôle de votre personnage dans la guerre, entre 2783 (l’annonce officielle du retour de l’Ombre) et le 11 Josephien 2787 (Bataille Finale) ?
Odéline gère l'orphelinat de Minos, qui recueille tous les enfants dans le besoin, de tous âges. A cette époque l’orphelinat a pris de l’ampleur et a été plusieurs fois agrandi, jusqu’à ce que seule la façade demeure à Elysée, le passage de la porte téléportant directement vers un village minosien extrêmement bien dissimulé permettant d'accueillir toujours plus de monde, et permettant également à chacun de s’épanouir. Ainsi, Odéline a commencé par accueillir les orphelins et abandonnés, puis elle a commencé à accueillir les jeunes mères esseulées et perdues, puis tout parent seul, puis toute famille sans abri, puis tout sans abri, contre promesse de bienveillance et de participation à la vie de la communauté. Le but est toujours de permettre aux adultes de partir une fois prêts, et de faire en sorte que les enfants soient suffisamment entourés d’amour pour pousser droit et devenir des adultes dignes de Minos. Le refuge accueille également des animaux, et, aujourd’hui, ouvre sa porte à toute personne en ayant besoin.
Durant toute la guerre, Odéline s’est donc consacrée à protéger et aider les plus faibles, les plus démunis.
Qu’a fait votre personnage le jour de la Bataille Finale ?
Le jour de la Bataille Finale, comme tous les autres jours, Odéline s’est occupée des enfants réfugiés à l’orphelinat. En tremblant simplement beaucoup plus.
Entre le 11 Josephien 2787, et Zabulonien 2790, qu’est-ce que votre personnage a vécu ?
Après la Bataille Finale, c'est une immense vague de soulagement qui a submergé Odéline. Cette vague est revenue la submerger à chacun des retours de ceux qu’elle aimait à la maison. Elle n’a jamais serré personne si fort dans ses bras que ce jour-là. Puis, il y eut les vagues de tristesse, en voyant la liste des morts, en y reconnaissant des noms, en observant sans cesse l'allongement de cet inventaire morbide. Ensuite, il y eut la sensation d’un débordement, soudain, irrépressible, de son orphelinat refuge, alors que des réfugiés débarquaient, que des enfants affluaient, que des esseulés déferlaient. Elle accueillit tout le monde évidemment, pressant le Palais de l’aider, ce qu’elle obtint, lui permettant d'agrandir encore le village dans lequel elle hébergeait tout le monde. Il fallut des mois pour avoir la sensation que tout revenait doucement à sa place, que l’on n’était plus dans une urgence permanente, pour retrouver un rythme de vie. Certains recueillis étaient déjà partis, avaient déjà retrouvé une famille, mais Odéline voyait sous ses yeux ébahis la formation d’une petite communauté soudée, partie de son projet. L'orphelinat fut renommé le Refuge, et doucement, Odéline retrouva un rythme qui lui semblait vivable, et recommença à profiter un peu plus de la présence de ses proches.
Il ne lui resta pourtant que très peu de temps pour se gorger de ce bonheur. En effet, fin 2788, Siffroy, son mari, mourut de vieillesse (et, sans doute, des conséquences de ses efforts des dernières années), tranquillement, doucement, dans son lit, entouré de ceux qu’il aimait. Ceci fut un véritable tsunami dans la vie d’Odéline, et la sollicitude de ceux présents aux obsèques la toucha énormément. Savoir Siffroy autant aimé, et se savoir ainsi entourée lui fut bénéfique, à elle qui avait toujours tout fait pour les autres, tout porté avec dévouement, abnégation, altruisme, bienveillance, et bonté. C’est après cet événement qu’elle décida de partir, juste un peu. Embarquant dans sa poche Noïa et Nathalia et laissant Renild, encore trop petite, en garde au Refuge, elle partit marcher, plusieurs semaines,dans les montagnes de Minos, découvrant des merveilles naturelles, et prenant l’air, égoïstement. Cela lui fit beaucoup de bien, et lui permit de repartir de plus belle, l’aidant à faire son deuil. Il lui fallut du temps pour se replonger dans son travail, d’une part, et pour trier un peu, nettoyer la maison, toucher, de nouveau à tout ce qui avait été à Siffroy. Le vieil homme n’avait que Garmyr et elle en tant qu’héritiers, et une fois que l’homme-ours eut prit sa part, il lui resta encore tant d’objets qu’elle ne savait qu’en faire. Pendant un certain nombre de mois, tout resta un peu tel quel, jusqu’à ce que la vie reprenne tout à fait le dessus.
Aujourd’hui encore, Odéline va régulièrement sur la tombe de Siffroy, et lui raconte ses journées. Cependant, elle ne vit plus dans la maison de Minos. Sans l’avoir vendue, car elle ne parvient pas à s’en séparer, elle l’a cependant vidée des affaires de Siffroy et des siennes (qui sont actuellement réparties entre sa maison, et divers lieux du Refuge, entre autre l’orphelinat, la bibliothèque et le musée), et l’a laissée à Nathalia, Angel, et Noïa. La maman lui avait bien proposé de l’héberger, mais Odéline, sachant qu’Angel revenait dans leurs vies, tenait à les laisser reconstruire une vie de famille sans une intruse dans leurs pattes. La jeune veuve a donc emménagé directement dans le village du Refuge, ce qui lui simplifie la tâche grandement, et lui permet tout de même un lien fort avec Elysée, et d’aller voir régulièrement les Koneko-Dust. Evidemment, les kiwis comme Gadyan l’ont suivie !
Et le Refuge, comment est-il organisé ? On ne peut y entrer que par Elysée. Dans la capitale de Minos, le Refuge prend l'apparence d’une maison pimpante et bien entretenue, des fleurs aux fenêtres et les volets colorés, flanquée d’une grande et lourde double porte en bois, ornementée de fleurs peintes.
Lorsqu’on franchit cette porte, on arrive dans un grand hall que l’on ne soupçonnerait pas de l'extérieur. Il a l’étrange capacité de nous démunir de nos armes, qui ne seront retrouvées qu’à la sortie du Refuge, et de bloquer tout sort, qui sera quant à lui de nouveau accessible une fois sorti du bâtiment. Le plancher au sol craque agréablement, et les murs sont recouverts de chaux peinte. Il fait cependant en deviner la couleur, car de nombreux portraits, ceux des personnes accueillies ici un jour, et énormément d’oeuvres d’art d’enfants ornent les murs. On peut également en retrouver sur les guéridons, où il y a toujours à manger, ne serait-ce que des fruits et des biscuits, et à boire. Dans ce grand hall, on trouve à droite comme à gauche des portes, menant aux salles communes de l’orphelinat. Ainsi, on pourra accéder au salon, à la salle de jeux, à la salle à manger, à l’étude, à la cuisine, au garde-manger, etc. En montant, on accèdera aux chambres, organisées par âge, évidemment, puis par affinités, ainsi qu’aux salles de bains; Chaque étage comporte également des salles pour jouer, se reposer, lire, dessiner ou étudier, plus petites qu’en bas.
Dans le hall, face à soi, il y a une grande porte aux montants de bois et aux ouvertures en verre, qui laisse entrer la lumière à flots. En effet, cette porte mène vers l’extérieur. En sortant, vous découvrirer une grande place pavée de blanc, organisée autour d’une fontaine réprésentant une ronde d’enfants. Autour de cette fontaine, de nombreux édifices. Il y a des maisons, évidemment (dont celle d’Odéline) mais aussi un cabinet médical, une poste, une bibliothèque, un petit musée (qui rassemble les oeuvres d’art des pensionnaires) et de nombreux lieux de divertissement comme de culture. Il n’y a cependant ni école, ni commerce. Odéline y tient: le Refuge n’est pas une communauté autonome, et n’a pas pour but de l'être mais au contraire, de permettre à tous ceux qui auraient pu être exclus de s'intégrer en douceur dans la société. Ainsi de nombreuses écoles d’Elysée accueillent des enfants du Refuge, et de nombreux adultes travaillent sur Minos ou ailleurs, dès qu’ils se sentent prêts.
On trouve aussi autour de la place, à gauche, l’abri des animaux, sorte d’immense maison où peuvent aller librement tous les animaux présents dans le village, dans différents espaces adaptés. Ensuite, les maisons sont organisées autour de la place, sans jamais dépasser la limite de l’orphelinat, énorme bâtisse délimitant un des côtés du village accueillant le Refuge. La plupart des maisons comportent un jardin, et sont habitées par des des gens assez autonomes pour s’occuper d’eux-mêmes, en famille ou en colocation. La plupart des portes sont toujours ouvertes, et les gens vont et viennent dans une ambiance bon enfant assimilable à une bulle de douceur.
Le village comporte également potagers et vergers, terres agricoles de manière générale, ainsi que du bétail permettant en toutes circonstances d’avoir des fruits, des légumes, des céréales, du lait, des oeufs. Cela ne suffit évidemment pas tout à fait, et il faut toujours aller faire des courses à Elysée, ce pour quoi chacun se relaie.
Le village est entouré des Plaines et de leurs fleurs. On peut en sortir ainsi, mais pas y entrer: il semble dissimulé à la vue, sauf pour ceux qui y vivent, et eux exclusivement, qui portent sur eux un petit talisman leur permettant d’y retourner. Cependant, attention: en en sortant ainsi, vous ne retrouverez aucune des possessions dont vous avez été démunis à l’entrée.
Ce village n’est pas encore entièrement occupé, mais on y construit déjà de nouvelles maisons. De plus, l'orphelinat lui-même est régulièrement agrandi par magie, avec le soutien du gouvernement minosien au départ, et peu à peu des trois continents, tant cette institution est bénéfique à tous.
Quelles ont été les conséquences de la guerre sur votre personnage ?
Odéline n’a pas souffert des combats eux-même, ou très peu, mais plutôt des restrictions et pénuries les entourant qui ont été difficiles à gérer au Refuge. La guerre l’a un peu surmenée, et cela s’est senti après la guerre, et surtout après le décès de Siffroy. Cet événement a changé sa vie, et l’a amenée à s’écouter un peu après qu’elle se soit rendue compte qu’elle était épuisée, surmenée et triste, mal, en permanence. Aujourd’hui, elle va mieux et a repris du poil de la bête, mais fait tout de même attention à ne pas se laisser consumer toute entière.
Où vit votre personnage aujourd’hui, et de quoi ?
Odéline vit aujourd’hui dans un village de Minos dissimulé aux regards dans lequel on n’entre que par une porte dans Elysée: le village qui accueille le Refuge, qu’elle a fondé. Elle y vit dans une maison à étage, où elle s’est installée seule. On y trouve une cuisine qui fait également office de salle à manger, un séjour spacieux et accueillant donnant sur une cour, et une salle de bains en bas. En surplomb du salon, à l’étage, on trouve sa chambre, son bureau, et une chambre d’amis, au cas où elle reçoive. Elle a aménagé le tout à son goût, en y intégrant de nombreux objets appartenant à Siffroy de son vivant.
Elle gère le Refuge.
Quelles ont été les conséquences de la guerre et des années qui ont suivi sur les relations de votre personnage ?
L’impact le plus net de cette période sur la vie d’Odéline a très nettement été la perte de son mari Siffroy, son grand amour depuis son arrivée sur Elysion, celui qui l’avait toujours soutenue malgré des orages. Cette perte a laissé un grand vide dans sa vie, qu’elle ne cherche pas à remplir.
Pourtant, d’autres aspects de sa vie ont été également impactés. Tout d’abord, elle a rencontré beaucoup de monde via le Refuge; Ensuite, elle a apprécié la manière dont elle a été entourée face au décès de son aimé. Ainsi, la présence et le soutien d’Aëlia et de son conjoint (qu’elle a appris à mieux connaître), mais également de la Reine qui a fait en sorte de lui apporter son aide par de nombreux petits actes discrets l’ont touchée.
Elle a de son côté apporté beaucoup d’aide à Nathalia et Noïa, qui le lui ont bien rendu, ainsi qu’à Angel Dust, qu’elle est régulièrement allée voir en prison, et en faveur de la sortie de qui elle a oeuvré, persuadée qu’il serait capable de se racheter. Elle a laissé la maison qu’elle occupait jusque-là, et qui était celle de Siffroy, à la petite famille, pour leur permettre de trouver un rythme.
Elle a continué à élever Renild comme sa propre fille.
Odéline a revu Séléné plusieurs fois pour l'agrandissement de l’orphelinat et du Refuge et lui est reconnaissante de son aide, comme elle est reconnaissante de sa présence aux obsèques de Siffroy. Sa disparition l’intrigue assez, et elle espère qu’elle va bien. Le Refuge lui a également donné l’occasion de revoir Senea, puisque celui-ci a du être redécoré, et qu’Odéline a choisi de continuer à faire appel à des étudiants de l’Académie. Lorsqu’elle avait mentionné la mort de son mari alors que la jeune femme lui demandait pourquoi elle avait emménagé dans le village, elle avait eu la surprise de voir Senea fondre en larmes, ce qui avait déclenché les siennes. Elles avaient finalement passé la soirée ensemble à partager des souvenirs de ces êtres si chers qu’elles avaient perdu, et dont il était difficile de faire le deuil.
Odéline a fait de son mieux pour garder contact avec Béhékine, mais la difficulté est au rendez-vous, sans qu'elle en parvienne à se l'expliquer. Elle s'en veut un peu de ne pas avoir assez le temps d'aller le voir sur l'Archipel, mais la froideur redoublée de ses lettres qui s'espacent depuis qu'elle lui a envoyé le faire-part de décès de Siffroy ne l'encouragent pas vraiment non plus. Le contact avec Tapahari est cependant plus facile, et elle espère parvenir, par elle, à ne pas perdre tout à fait Béhékine, tout en se faisant une nouvelle amie.
Odéline a été profondément choquée par les nombreux décès liés à la guerre, particulièrement celui de son amie Aurore.
Demandes: Je vais avoir besoin de faire un point sur ses relations avec Garmyr, Renild, ainsi qu'éventuellement Zel ! Si d'autres veulent un point avec Odéline, n'hésitez pas à me solliciter.
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