[Terminé] Allait-il tuer cette fois ? [libre]

03/10/2752

La mer lèche les rochers, les vagues se brisent contre eux en milliers d’éclats. Ils lui font penser au verre qui sort de ses paumes. Quelle invention ces fragmentent de verre empoisonné …
Les embruns sont portés par le vent jusqu’à lui. Il s’en fiche. Son torse nu brille d’eau salée, mais il y est insensible. Après tout, pourquoi prêterait-il attention à ces insignifiantes choses ? Il sait seulement que c’est peut-être le seul endroit où il pourrait mourir. Il sait aussi que c’est le dernier endroit où il a ressenti quelque chose …

Un corps est déchiqueté sur ces rochers. Un corps vêtu de blanc. La mer l’emportera, et on l’oubliera, comme tout dans ce monde.

Lui n’a jamais oublie, et jamais il n’oubliera. Il le sait parfaitement. Il sait également que la seule personne à lui entraîner une quelconque émotion n’est que lui-même. Du dégoût, mâtiné d’énervement, de culpabilité. Et d’une folle envie de tuer. Et s’il était l’unique personne qu’il haïssait asse pour la tuer sans argent à la clé ? Oui, c’était évident, c’était ça. Il se haïssait lui-même. Il ne serra ni les dents ni les poings. Ce n’était pas la première fois qu’il arrivait à cette conclusion, de toute façon. Il se détestait, se dégoutait et pourrait se tuer.
Et alors, qu’est ce que ça changeait ?
Il était intelligent et le savait. Alors pourquoi se gaspiller à cela ? Il eut un sourire narquois en se disant s’il se tirait une balle, se employeurs se chargeraient très certainement de déchiqueter son corps de rage. Surtout les principaux, comme Ulrik. Angel était au service de l’Ombre depuis déjà des mois. Il n’avait toujours pas vendu son âme. A quoi cela servirait ? Il n’avait pas cette soif de pouvoir, de puissance. Il n’avait qu’une pierre sèche à la place du cœur et un fleuve asséché lui tenait lieu d’âme.
Les blessures sur son torse marmoréen, vieilles et récentes ressortaient bizarrement. Peut-être était ce l’effet conjugué du froid et de l’eau salée ?
Il entendit un craquement pas loin. Allait-il tuer cette fois ?

Dim 2 Oct 2011 - 23:00

Il fait froid mais je cours pour me réchauffer. Quand je cours je ne pense plus à rien. Puis courir me muscle un peu. Alors je cours de temps en temps. Puis parfois ça m'arrive de voir des choses agréables l'autre jour par exemple j'ai pu voir des enfants jouer à cache cache. Mais d'autre fois je ne vois rien, comme aujourd'hui... Je n'avais pas vu la branche devant moi et c'est pour ça que je me suis royalement cassé la figure en trébuchant dessus.

03/10/2752

[On va dire après la leçon 5 xD]

Le craquement fut suivi d’un autre, et d’un bruit de chute. Il serra convulsivement les poings. Puis, lentement, tentant de brider son instinct de tueur, il se retourna. Il ficherait bien quelques fragments dans la peau de l’intrus, là. Et là, il vit l’intrus. Qui, soit dit en passant état une intruse. Et pas n’importe quelle intruse. Son intruse favorite. Celle qui hantait sa vie entière depuis déjà un bon bout de temps. Mais bon sang, que faisait-elle là ? Et qui plus est, étalée par terre. Très vite, il alla vers elle. Et l’aida à se relever.

- Ca va, Nat’ ? Tu ne t’es pas fait mal ? Bon sang, qu’est ce que tu fiches ici ?

Il hésitait entre la foudroyer du regard et la serrer contre lui, et il fit les deux.

Dim 6 Nov 2011 - 15:18

Sans que j'ai le temps de comprendre Angel, mon Angel me prit dans ses bras. il me demanda si je ne m'étais pas fait mal et ce que je fichais ici.

" Euh non ça va, enfin je crois... Ce que je fiche ici ? Je je je m'entraine voilà... C'est toi qui m'as dit qu'il fallait que je me muscle plus, alors je cours..."

J'étais un peu sonnée. Mais ça ne m'empêchait pas de profiter de cet instant dans les bras de mon amant. Je n’espérais qu'une chose qu'il ne me lâche pas...

03/10/2752

Elle lui répondit un peu bêtement et il sourit. Il posa un baiser sur ses lèvres.

- je t’ai dit de te muscler, de t’entraîner … Pas de te battre avec une branche et de la laisser gagner à grand bruit !

Il secoua la tête, doucement, la gardait tout contre lui. Il soupira un peu. Elle était incorrigible, il en était sûr. Et c’était peut-être aussi pour cela qu’il l’aimait tant.

Sam 12 Nov 2011 - 22:15

Il se fiche de moi. Bon il y avait de quoi mais j'avais toujours cette réaction puérile : lui tiré la langue et faire le tête. Parfois elle est plus mature et lui lance une pique.

"C'est juste parce que tu ne m'as pas encore appris comment me battre avec les branches et leur racine"

Je me suis mis sur la pointe des pieds et l'embrasse du bout des lèvres. Il est adorable. Je l'aime et ça me fait peur mais c'est une peur qui provoque de l'adrénaline. Qui fait bouillir le sang juste à l'idée d'être avec lui. Et mon sang commence à chauffer... Peut être qu'il ne sera pas le seul à chauffer aujourd'hui ...

03/10/2752

Elle lui répliqua, intelligemment, qu’il ne lui avait pas appris à se battre avec des branches et leur racine. Il secoua la tête, très calme. Mais avant de pouvoir répliquer, un baiser lui cloue les lèvres, un doux baiser. Il lui passa une main dans les cheveux en souriant, puis haussa les épaules.

- Je ne pense pas qu’elles soient ton pire adversaire, mais apparemment, je me trompe. Il faudra qu’un jour, je leur consacre une de mes leçons.

Le simple fait de l’avoir si près de lui lui filait la chair de poule. Il savait pourquoi. D’une parce qu’il se sentait bien, et que ça lui faisait un drôle d’effet. De deux, car il avait peur. Terriblement peur qu’un jour, on s’en prenne à elle pour l’atteindre. Il savait que c’était possible, et, pire, il savait que ça marcherait.

Dim 13 Nov 2011 - 21:28

Lui aussi a de la répartie. J'avoue que la je n'ai pas grand chose à lui répondre. Mmmh quoi que...

" En parlant de leçon, J'aimerai bien en réviser une maintenant... J'hésite entre le combat au corps à corps ou la toute première leçon... Je te laisse le choix. Mais je pense qu'il faut que je progresse dans l'un comme dans l'autre alors..."

Et c'est parti opération séduction phase 1 en place. Mes bras autour de son coup mon regard plongé dans le sien un regard qui hurle l'envie d'être embrasser fougueusement, un mordillement de la lèvre inférieur qui parle de lui même...

03/10/2752

Angel hésite entre deux envies. L’embrasser fougueusement, répondre à ce qu’apparemment elle voulait, ou grimacer et lui dire que non, pas ici, pz maintenant, qu’il sortait d’un boulot, qu’il n’avait pas la tête à ça, pas la tête à elle et que ce ne serait agréable pour aucun des deux. Il la regardait, hésitant. Bon sang, pourquoi tout était toujours si complexe dès qu’il s’agissait d’elle et lui ?
Il tenta de lui sourire mais grimaça plutôt.

- On peut faire du corps à corps si tu veux …

Oui, il avait très bien compris ce qu’elle lui demandait. Non, Angel n’est pas débile.

Ven 18 Nov 2011 - 22:50

Du corps à corps j’espérai qu'il choisirait cette option. C'est plus drôle, beaucoup plus drôle...
Il m'a appris a ne jamais sortir sans une arme et le poignard fin coincé dans un fourreau lui même coincé entre les formes voluptueuses de ma poitrine.

"Qui commence ?"

Un léger sourire au coin des lèvres, les yeux qui brillent j'attends...

03/10/2752

Elle lui sourit, mutine, et soudain il se demanda si cette option était la bonne. Bon sang, que voulait-elle exactement de lui ? Il la regarda. Il devinait qu’elle avait appliqué ses techniques, que sur elle il y avait une arme. Il hésitait entre la poitrine et la cuisse pour la cachette. Lui en était blindé. Après tout, il venait de tuer un homme. Un pli barrait encore son front blanc. Elle lui demanda qui commençait, les yeux brillants. Il haussa les épaules.

- A toi l’honneur.

Il était prêt à tout.

Dim 20 Nov 2011 - 19:36

- A toi l’honneur

Et quel honneur c'est à moi d'attaquer, c'est à moi de faire le chasseur. De jouer au chat et à la souris... Là j'allais m'attaquer à une souris qui a subit des transformations génétiques car elle est un milliard plus forte que le chat...
Mon sourire s’élargit sur mon visage. L'adrénaline est bien là et elle monte en puissance. Je sais que je suis aussi rapide que lui même peut être plus mais je n'ai pas d'endurance. Il faut que je m'éloigne pour pouvoir l'attaquer.
Je l'embrasse, m’échappe de ses bras et cours cours en évitant les racines. Je grimpe à un arbre je sais qu'il n'est pas loin qu'il sait ou je suis mais pour pouvoir le toucher il faut que je prenne de l'élan.

03/10/2752

Elle lui fit un immense sourire, l’embrassa et détala comme une furie, courant et évitant les racines, avant de grimper à un arbre. Il grimaça. La discrétion, bon sang, la discrétion ! Elle faisait tout craquer, n’importe quelle oreille l’entendrait venir à des kilomètres enfin ! Il se mordit l lèvre, violemment. Il fallait qu’il prévoie une leçon là-dessus, et vite. Ce n’était plus faisable. Elle se ferait tuer à coup sûr si elle continuait ainsi, et il ne pouvait supporter cette idée. Il sentit son estomac se serrer à cette idée. Il savait parfaitement où elle était, et prévoyait ce qu’elle allait faire. Il bougea légèrement, discrètement, juste assez pour pouvoir sortir de sa trajectoire dès que le besoin s’en ferait sentir. Il l’attendait ; tout simplement.

Sam 26 Nov 2011 - 18:46

Il l'énervait. Il savait toujours ce qu'elle allait faire. bon elle sauta juste derrière lui. Son poignard sorti elle était sur ses gardes. Ca l'amusait follement. Elle aimait se mettre en danger. Enfin là le danger n'était pas bien important, il pouvait la briser de l’intérieur, lui casser chacun de ses petits os, la tuer en une seconde ou bien encore faire durer la torture, encore et encore. Mais il n'en ferait rien elle le savait. Et elle non plus ne lui ferai pas de mal. C'était plus fort qu'eux, ce sentiment était trop fort pour qu'ils puissent ce faire volontairement du mal entre eux. Mais il peut devenir si fort que ça finirai par leur couter cher, très cher...

03/10/2752

Il entendit un léger « pouf » derrière lui, comme une masse d’air quoi bougeait, et, à son parfum, la sut là. Il sourit une fraction de seconde, avant se retourner très rapidement, de lui agripper la main, la lui ouvrir. Il mit ses doigts dans les siens pour ce faire et garda leurs paumes collées. Il avait l’arme au creux de son gant. La position pouvait sembler étrange et évoquer un couple de danseurs qui ne savait par où commencer. Il la fixait droit dans les yeux. C’était à elle d’agir, elle était l’élève, elle devait se positionner comme l’assassin. Un assassin face à une victime bien plus fore que lui, ais cela n’avait aucune importance. Il avait déjà abattu des hommes puissants, forts, dangereux alors qu’il n’était que tout jeune.

Il lui avait prit la main la regardant dans les yeux. Elle, elle essayait tant bien que mal de ne pas craquer. Elle mourait d'envie de l'embrasser, de le serrer dans ses bras.
Elle avait choisis de jouer. Alors jouons...
Il lui saisi la main, de cette même main elle en fit sortir des griffes. Elle les planta dans la main de son professeur pour faire en sorte qu'il lâche son arme. Ce petit poignard léger qui lui allait comme un gant. Elle rattrapa l'arme au vol fit un bon et se retrouva dans le dos de son bien aimé en moins d'une seconde... Rapidité féline, agilité féline, grâce féline.
Elle s'accrocha à lui, ses jambes enlaçant la taille du tueur. Sa lame à u centimètre 2 tout au plus de la gorge du bel arma hominium. elle lui chuchota 3 petits mots qu'elle ne lui avait pas encore réellement dit.

"Je t'aime"

03/10/2752

Angel sentit les griffes s’enfoncer dans a chair, petites pointes aiguisées. Face à tout autre, il n’en aurait fait aucun cas, insensible comme il l’était, et aurait arraché le poignard, détruisant le poignet au passage, avant, sûrement, de tuer l’adversaire. Il abandonna le poignard, et elle le récupéra au vol. ? Il se sentit fier soudain, lorsqu’elle fut derrière lui, le poignard collé à son artère, les jambes enroulées autour de lui.

« Je t’aime. »

Oui, il était fier. Fier d’être celui à qui ces mots étaient destinés, fier d’avoir transformé cette jeune fille sans danger en une future tueuse sans pitié, fier qu’elle se débrouille ainsi, fier d’elle, tout simplement. Il l’aimait, le sentait tout au fond de lui.
La lame froide contre sa gorge qui pulsait ne le dérangeait pas. Elle ne planterait pas, il le savait, et il pouvait s’en défaire facilement, ou presque.
Il dégagea ses bras, les plaça sous elle pour lui éviter de glisser. Tout en elle évoquait la grâce, il le savait, mais la grâce s’accompagnait souvent de fragilité. Il le savait aussi.

- Je t’aime aussi. Par contre, j’aime moins ce qu’il y a contre ma gorge, tu sais.

Il avait parlé doucement, pour ne pas faire de mouvements brusques et ne pas faire couler son sang précieux.

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