[Terminé] Ecoutez la musique ! [libre] [BAL]

Il était déçu . Complètement et malheureusement déçu . Il n'avait trouvé absolument personne en fouillant la foule , pas un seul ami , une seule femme qu'il connaissait . Même si c'était un Bal masqué il avait pensé qu'il aurait pût éventuellement reconnaître des personnes qu'il côtoyait . Même pas !
Siffroy sortit pour s'aérer , il y avait une terrasse , plutôt agréable , décorée de fleurs sur les côtés et toute de marbre blanc lustré . Un bon point pour lui faire un peu oublier le début de soirée raté .
Elle était déjà colonisée : une fille à la chevelure de flamme dont il ne voyait pas le visage et un couple ... bruyant .
Il s'approcha du bord et s'appuya , s'affalant presque sur cette rambarde blanche . assez près de la rousse pour apercevoir son masque , peut-être un peu trop près

Il fait bon ce soir n'est-ce pas ?

Belle sursauta lorsqu’une voix ferme et mûre, une voix d’homme, s’éleva dans l’obscurité, près d’elle. Il lui parlait de l‘air, du fait qu’il fasse bon. Elle releva la tête, faisait bouger sa tresse sans le vouloir et le regarda. Il était vêtu de noir et de bordeaux, et portait un masque blanc immaculé qui lui dissimulait le haut du c=visage. Elle en déduit par les marques sur le menton, et la couleur argenté des cheveux que cet homme était un homme âgé. Elle était impressionnée, car il restait un individu de sexe masculin. Certes il était plus âgé mais … Belle réprima un frisson. Mais elle, elle se sentait rassurée grâce à son costume et surtout à son masque, qui dissimulait son visage, ses traits fins. Elle avait l’impression de porter une sorte d’armure. Alors, elle lui sourit gentiment. Elle hocha un peu la tête.

- Oui, le temps est très agréable, parfait pour une soirée de ce type.  

Le fille sursauta visiblement lorsqu'il parla -Il lui avait fait peur juste en lui parlant ?- et sa tresse tressauta avec elle lorsqu'elle leva son ... masque vers lui . Elle avait l'air plutôt jeune , avec une chevelure au moins flamboyante voir plus .

- Oui, le temps est très agréable, parfait pour une soirée de ce type .

Effectivement , c'était la soirée parfaite ... à passer avec des amis ou alors à séduire les jeunes filles mais ils était un peu trop vieux pour ce genre de choses et ses amis l'avaient laché , il aurait presque souhaité qu'un Marchombre entre en scène pour l'embêter et dissiper l'ennui .
Une idée germa dans son esprit

Si vous voulez bien m'excuser , j'ai quelque chose à faire !

Il marcha ... marcha très vite , presque courant jusqu'à la sortie , passa à côté de nombreux invités en tout genre avant de se retrouver dehors , l'air tiède soufflant sur son être . Il se dirigea vers l'arrière du Palais , là où il n'y avait personne et leva sa main . A la seconde même , sa greffe s'activa , la sensation revigorante se propagea de sa main jusqu'a son bras puis au reste de son corps . Ses cheveux blancs étaient désormais bruns et toutes les rides de son visage avaient disparues , il y voyait plus loin , n'avait plus aucune douleur aux articulation : Il avait une heure .
Il rentra de nouveau dans la salle .

[Donc je suppose que tu as compris , je te lâche là A part si tu veux t'éloigner du balcon et me revoir dans la foule ]

Dans son habit de serviteur, Sorga avait vraiment fière allure.
Une belle chemise blanche, un gilet noir sans manches par-dessus et un magnifique pantalon noir, la tenue resplendissante - par rapport à son habituel manteau de voyage rapiécé - donnait à l'homme-lézard un air radieux alors qu'il déambulait dans la salle de bal au milieu des convives, apportant nourritures et boissons sur les tables et entre les petits groupes.

Bon, il fallait tout de même reconnaitre que la chemise commençait à se déformer aux épaules - trop larges - et que son pantalon était plutôt un pantacourt à cause de ses jambes. Et il y avait aussi le trou à l'arrière du pantalon, pour laisser passer sa queue... mais il n'allait pas faire la fine bouche.
L'intendant de la fête avait été assez gentil pour l'embaucher pour la soirée, et il faisait là la preuve de son talent, alliant rapidité, discrétion, anticipation et efficacité dans son travail.
Les invités, déguisés et masqués, regardaient avec amusement l'homme-lézard, et l'ambiance de la soirée effaçait les craintes éventuelles devant son aspect. Certains même faisaient exprès de demander ses services pour pouvoir l'observer de plus près. Conséquences : il courait deux fois plus que les autres personnes travaillant au service.
Mais il était aux anges.
Il se plaisait dans ce travail, et appréciait comme les autres les costumes, les danses et la musique. Cerise sur le gâteau, il y avait sûrement dans la salle des personnes susceptibles de devenir son futur maître.

Au cours de la soirée, il passa plusieurs fois devant la terrasse, et remarqua une femme seule, qui restait à observer les étoiles.
Son travail consistant aussi - selon lui en tout cas - à prévenir les éventuels problèmes, qu'ils soient domestiques ou de cœur, pour que la soirée se passe le mieux possible, il s'empara d'un grand plateau, y mit un assortiment de boissons et de petits amuse-gueules, et s'engagea sur la terrasse.
Ne cherchant pas à surprendre la femme aux cheveux rouges - ça n'aurait pas été très sympa - Sorga resta à quelques pas derrière elle.

- Bonsoir Ma Dame. Sorga pouvoir proposer quelque chose à boire ou à manger ?

Pas génial comme premier contact, il faudrait qu'il travaille un peu ce domaine...

[Toi, je t’adore Bon par contre heu … Belle peut se montrer quelque peu … particulière hein ^^]

Le vieil homme prétexta autre chose à faire, et s’éloigna très rapidement. Après un moment de flottement hésitant, Belle se résolut à retourner à sa contemplation ; Se trouver au milieu de tous les hommes de la foule lui faisait peur, très peur. Elle ne voulait en voir qu’un, et elle n’était pas persuadée ni qu’il soit là ni de pouvoir le reconnaître si l’occasion s’en présentait, alors elle préférait éviter d'aller ce mêler à tous ces corps en mouvements qui lui donneraient des frissons, à tous ces gens qui lui parleront et à qui elle ne saurait que dire. Les étoiles étaient plus calmes et silencieuse. Elle appréciait leur compagnie. Elles, au moins, elles ne brûlaient pas.
Puis, une voix s’adressa à elle. Une voix un peu caverneuse, qui énonçait des morts dans un drôle d’ordre sans verbes conjugués. C’était un homme, elle le sentait. Ses épaules tressaillirent, et elle serra un peu les poings. Puis, elle se dit qu’elle ne risquait rien. Son masque, sa robe la protégeaient comme une armure. On ne la voyait que mal, puisqu’elle se trouvait dans l’obscurité. T puis, pourquoi lui ferait-il du mal hein ? Juste car il était un homme ? Quelle idée … pourtant, Beldura ne pouvait se l’ôter de la tête. Elle se retourna assez lentement, tripotant nerveusement sa robe.
Il avait une drôle d’allure ce serveur … Il paraissait très … large, et la chemise avait manifestement du mal à tenir en place. Le pantalon état un peu trop court. Belle, bizarrement, fut rassurée par ces détails un peu comiques qui donnaient de l’humanité. Elle sourit très légèrement. Elle vit le plateau qu’il portait, et lui proposait gentiment. Le couple bruyant était parti. Etait-il venu juste pour elle ? Sûrement au vu de la façon dont il s’adressait à elle.
Elle regarda donc le dénommé Sorga.

- Je heu … Oui, pourquoi pas. Merci beaucoup.

Sa voix, comme toujours était très douce, mais faible.

[J'avais cru comprendre, pour ça que je ramène Sorga par là d'ailleurs. ]

Il faisait plus sombre qu'il ne l'avait cru, sur la terrasse. Difficile, même pour ses yeux, de discerner précisément les choses. Il voyait bien les cheveux flamboyants, le masque, et la robe de bal superbe, mais il ne pouvait voir précisément les mains de la femme, ou l'expression de son visage.
Il allait sûrement avoir du mal à déterminer s'il y avait un problème de coeur derrière cet isolement sur la terrasse dans ces conditions. Enfin... il n'allait quand même pas trop insister, ce serait impoli de sa part.
Néanmoins, il ne put s'empêcher de remarquer l'hésitation en début de phrase, ajoutée au ton faible de la voix, lorsque la dame lui répondit.
Ces informations allèrent se ranger dans un coin de sa tête, l'air de rien.

Il sourit, et s'approcha de la femme, désignant le contenu de son plateau :

- Sorga avoir champagne, cidre, vin ou eau si vous préférer... aussi avoir gateau salé, ou sucré avec confitures. Avoir aussi nourriture que Sorga pas connaître, alors pas pouvoir conseiller.

Il leva la tête un instant au ciel, remarquant pour la première fois la nuit claire qui dévoilait les étoiles.

- Ce être rare. Sorga pas voir souvent nuit aussi remplie par étoiles. Ce être pour ça que vous sur terrasse, loin de fête ?

Sorga inspira, et capta l'odeur de la femme pendant un court instant.
Discrètement, il inspira une seconde fois, mais l'odeur qu'il avait cru reconnaitre au milieu des effluves de parfum avait disparu.
Probablement son imagination qui lui jouait des tours, ou un mélange d'odeurs étranges qui confondait son odorat...
Il aurait été bizarre de sentir l'odeur de la peur sur un être humain.

L'homme-lézard secoua la tête, et attendit patiemment, son plateau toujours dans les mains, que la femme se décide à peut-être prendre quelque chose.
Il n'était pas pressé : c'était agréable de discuter simplement comme ça, sans se sentir observé comme une bête de foire.
Quoiqu'il ne pouvait pas être sûr de son regard dans cette semi-obscurité où ses yeux à lui ne servaient, pour ainsi dire, à rien.
Bonne le jour, excellente la nuit, sa vue se réduisait drastiquement entre ces deux états...
Il vit néanmoins son sourire, et sourit à son tour.

Même lorsqu'ils étaient sincères, Sorga offrait toujours ses sourires avec une certaine appréhension : ils étaient bien plus pointus que ceux des humains après tout...
Il n'avait pas envie de lui faire peur.
A propos de peur...
La réponse de la femme lui fit hocher la tête.

- Sorga comprendre. Pas beaucoup aimer foule non plus. Ce être surement à cause regards que gens jeter à Sorga. Sorga pas savoir. Mais Sorga trouver technique pour ignorer peur. Juste penser objectif, et traverser foule comme flèche traverser champ tir.

Ça, c'était bizarre, venant de lui. Pourquoi diable avait-il dit cela ?
Il se gratta une jambe en se servant de son pied - ses mains étant toujours prises par le plateau - puis ajouta, comme pour plaisanter :

- Pouvoir faire ça, ou passer par toits pour éviter foule.

Le sourire de Sorga s'effaça lorsqu'il vit la femme reculer d'un pas.
Certes, c'était une réaction qu'il voyait souvent, mais cela lui faisait un rappel à l'ordre assez sec par rapport à son aspect exotique.
Un pas en avant, un pas en arrière. Comme d'habitude.
Il comprenait maintenant qu'elle ne devait voir de lui qu'une silhouette en contre-jour, à cause de la lumière vive de la salle de bal derrière lui.
Ce n'était sûrement pas très rassurant de croire avoir affaire à quelqu'un de normal, et apercevoir ici et là des indices prouvant le contraire. Du coup, il voyait parfaitement pourquoi elle avait l'air soudain moins à l'aise.
Si elle n'aimait pas beaucoup la foule, rien n'indiquait qu'elle apprécierait de parler à un homme-lézard dans la pénombre...

Il secoua doucement la tête, et répondit à sa question d'une voix qui se voulait tranquille :

- Non ! Pas souvent ! Sorga éviter car pas bien connaître villes, et travail rarement laisser temps pour exploration. Mais Sorga déjà voir gens qui utiliser toits comme autres utiliser rues et chemins. Eux avoir l'air de bien rigoler, ça Sorga bien se souvenir.

Ne désirant pas mettre mal à l'aise la jeune femme plus encore par sa présence - et son aspect qu'elle remarquerait petits bouts par petits bouts - Sorga décida de prendre congé.
Même si cela faisait bizarre, de partir au beau milieu de la discussion...

- Ma Dame, Sorga demander pardon de devoir partir. Fête avoir besoin de travail de Sorga pour bien se dérouler. Sorga vous souhaiter bon bal, et espérer vous revoir pendant soirée.

Il s'inclina du mieux qu'il put, son plateau décidément toujours oublié et désespérément plein, fit demi-tour et s'éloigna vers l'entrée de la salle.
Bien sûr, il savait bien qu'elle allait probablement le voir dans toute son étrangeté lorsqu'il passerait dans la lumière de la salle, et que cela lui ferait probablement un choc.
Mais il savait d'expérience qu'il valait mieux voir un monstre de dos et à une distance raisonnable plutôt que se retrouver nez à nez avec lui.
Ou alors elle n'allait pas le voir, déjà prise dans sa contemplation des étoiles...

Sorga, surpris, se retourna vers la jeune femme.
En passant, il sentit sa chemise commencer à se déchirer sérieusement. Heureusement que c'était sous son gilet...

Il ne s'était pas attendu à ce qu'elle vienne vers lui aussi vite après l'avoir vu. D'habitude, les gens mettaient un moment avant de l'approcher, à quelques exceptions près.
Du coup, il ne comprenait pas pourquoi elle avait traversé la foule pour venir lui demander... un verre d'eau !
Sorga l'observa un instant : sa robe superbe, ses cheveux tressés qui évoquaient toutes les couleurs de flammes possibles, et ses grands yeux d'ambres sous son masque de bal...
Son hésitation fit sourire Sorga, qui décida de prendre comme un compliment le fait qu'elle l'ait rattrapé. Comme une flèche...
Il cligna des yeux avant de hocher la tête, d'enlever doucement la main de la femme agrippée à sa chemise et de lui faire face.

- Sorga comprendre. Préparer verre tout de suite.

Certains serveurs auraient sûrement été jusqu'à une table pour poser le plateau et avoir accès à leurs deux mains pour manipuler sans risques les verres et bouteilles... mais Sorga n'était pas vraiment comme les autres. L'homme-lézard leva une jambe, posa un côté du plateau sur sa cuisse, puis il ramena sa queue de lézard devant lui et s'en servit pour maintenir l'autre côté du lourd plateau.
Ses mains ainsi libérées, il prépara un verre d'eau et le tendit à la jeune femme, ses griffes tintant contre le verre.

La scène de l'homme-lézard ainsi positionné au milieu de la salle n'avait pas échappé aux convives, et plusieurs vinrent vers eux pour demander à être servi par le Sorga acrobatique.

[ndlr : Le saviez-vous ? Sorga possède deux types de paupières : l'une verticale, classique, qui lui sert à fermer les yeux ; l'autre horizontale, en dessous, plus fine, qui sert à nettoyer et humidifier ses yeux. Ainsi, lorsque Sorga cligne des yeux, ce n'est pas à proprement parler comme pour un humain.
Quand on vous dit qu'il ne fait rien comme tout le monde !]

Sur le balcon , il était toujours dans les nuages .
Rappeler a la réalité par le doux bruit de la musique qu'il trouvait insupportable .
IL regarda quelques minutes les gens en contre bas , s'agitant , on ne sait pourquoi .
Il se dit qu'il détestait vraiment les bals .
Il enleva le masque qu'il portait , le balcon était désert alors a quoi bon le porter .
Il enleva sa veste aussi et la posa sur le dossier d'une chaise , il remonta les manche de sa chemise laissant ainsi découvrir ses cicatrices.
Il s'étira longuement et retourna au balcon pour observer les gens .
Il soupira encore une fois .
Il avait chaud , il ouvrit donc 2 boutons de sa chemise et marmonna une petite comptine entendue quelque part .

Sorga essayait de faire bonne figure. Tant bien que mal.
Le plateau s'allégeait à mesure que les convives lui demandaient ici un verre de vin, là une gâteau ou une pâtisserie. Le problème, c'était que sa position actuelle était assez inconfortable, et les muscles de sa queue n'étaient pas très endurants. En un mot, il fatiguait.
Restait à savoir qui s'épuiserait en premier : le contenu du plateau, ou son endurance.

Du coin de l'oeil, il vit la jeune femme s'éloigner et disparaitre au milieu des convives. Sa peur de la foule était donc vraiment handicapante apparemment, vue l'expression paniquée qu'il avait vues sur son visage.
Lui qui n'était parfois que gêné par les foules trop denses - fatigué des regards insistants devant son aspect - il ne pouvait qu'imaginer le calvaire d'une peur panique provoquée par la masse de convives du bal.
Il aurait voulu aller l'aider, d'une manière ou d'une autre...
Mais comment aider quelqu'un à lutter contre ce genre de crainte ?
L'homme-lézard se posa la question, et y réfléchit tout en continuant de servir les clients.

Soudain, il sentit quelqu'un s'appuyer contre son dos. Il se tendit, luttant pour garder l'équilibre. Pas facile, avec son pied toujours un peu douloureux...
Entre deux demandes des invités, il réussit à tourner la tête pour jeter un œil derrière lui : c'était la jeune femme de la terrasse, qui se trouvait dans un état fébrile, tremblante de partout. Comment était-elle arrivée là ? Sorga opta pour le hasard.
Comme elle semblait belle et bien incapable de s'éloigner d'elle-même de la foule de convives - ils étaient après tout au centre, presque, de la salle de bal - l'homme-lézard se creusa un instant la tête à la recherche d'une idée pour disperser la foule et permettre à la jeune femme paniquée de respirer un peu...

Il avait bien quelque chose qui pourrait marcher, mais...
Sorga jeta un œil à la jeune femme, puis soupira, avant de mimer - avec brio - une perte d'équilibre qui envoya à terre le plateau, les verres et les pâtisseries restantes, dans un grand fracas qui couvrit un instant le bruit de la musique. Le sol se retrouva couvert sur une belle superficie de débris de verres et de diverses boissons.
Les convives, devant l'incident, s'éloignèrent rapidement, ce qui forma un grand cercle vide autour de l'homme-lézard et de la femme aux cheveux couleur flammes.
Certains prirent le parti d'en rire, d'autres commencèrent à montrer des signes de colères devant le serviteur maladroit.

- Sorga désolé. Aller nettoyer tout de suite.

Sorga se baissa et commença à ramasser les bouts de verres brisées, ne s'arrêtant pas lorsqu'une arête particulièrement agressive lui entailla la paume de la main.
Les autres serveurs vinrent vite l'aider, et Sorga vit l'intendant traverser la foule dans leur direction.

Il y avait de l'agitation , il regarda donc ce qu'il se passait .
Un homme-lézard , apparemment un serveur , ramassait des bouts de verre en compagnie d'un jeune fille .
L'homme avait la main ouverte et saignait ... L'odeur et la vue du sang le fit frissonner de plaisir .
Il fit passer sa langue sur ses lèvres en imaginant le liquide chaud dans sa bouche .
Un bruit de pas furieux le sortit de sa rêverie .
De mauvaise humeur il décida d'aller aider ce jeune homme , ce n'est pas un vieil homme sénile qui allait lui gâcher son plaisir !
Il descendit précipitamment les escaliers , arrivé a hauteur des 2 jeunes gens , il tendit la main a la jeune fille pour l'aider a se relevé et l'autre a l'homme lézard pour faire de même .

L'homme-lézard se laissa faire pour les soins, même s'il était visiblement désolé d'inonder de sang le mouchoir de la jeune femme. Au moins, sa peur semblait avoir reflué.
Il sourit, contrit.

- Sorga vous remercier. Être vraiment maladroit des fois. Espérer pas avoir fait trop peur.

Tandis que les serviteurs finissaient de nettoyer, et disparaissaient dans la salle, retournant à leurs tâches, une personne vint vers eux et les aida à se relever.
Sorga nota dans un premier temps les yeux vairons - vert et rouge, peu communs comme couleurs.... - et les cheveux blancs.
Il accepta la main tendue du nouvel arrivant pour se relever et ouvrit la bouche pour le remercier, mais déjà l'intendant arrivait sur eux.
Il avait l'air furieux, mais ce fut d'un ton très affable qu'il salua la jeune femme et l'adolescent aux yeux vairons.

- Bonsoir madame, monsieur. Je suis navré si cet individu vous importune. Sorga, veuillez me suivre s'il vous plait, j'ai à vous parler.

N'ayant pas l'air surpris plus que ça, l'homme-lézard s'inclina devant la femme aux cheveux de feu.

- Sorga dire encore merci pour discussions, et espérer revoir bientôt pour rendre mouchoir quand blessure de main être guérie. Souhaiter bonne fête pour vous deux.

Avec une dernière courbette, Sorga s'éloigna derrière l'intendant.
La fête reprenait peu à peu son cours, mais l'homme-lézard savait bien que c'était sans doute terminé pour lui.

Cinq minutes plus tard, il se demandait s'il n'avait pas fait une connerie.
Il s'était attendu à être jeté hors du palais pour sa "maladresse" en salle, mais il se retrouvait les mains liées devant lui, solidement attachées par des cordes, avec la main d'un garde sur son épaule qui marchait derrière lui et le guidait dans un vieil escalier de pierre en colimaçon. Direction le cachot. Rien que ça.
Comment il aurait pu savoir que la Reine de Minos avait été assassinée pendant la soirée ? Pile pendant qu'il discutait sur la terrasse avec la jeune femme ?
Évidemment, personne ne l'y avait vu, aussi se retrouvait-il suspect n°1 dans l'affaire, et l'intendant avait décidé de le mettre au cachot plutôt que risquer de perdre une piste sérieuse pour l'affaire.
L'intendant l'avait rassuré en disant que c'était plus par mesure de précautions, et qu'il serait vite relâché dès qu'un haut dignitaire du palais se serait penché sur son cas - et son alibi vérifié - Sorga se demandait si la situation d'un homme-lézard serait une priorité après le meurtre d'une Reine pendant une fête annuelle.
Enfin, il n'allait pas s'amuser à résister et aggraver son cas...

Il se retrouva donc dans une cellule humide et plutôt froide, sans ouvertures vers l'extérieur, où il ne put que s'asseoir en tailleur contre un mur et fermer les yeux.

[Gogo gadgeto pavé !
Voilà ! Fini pour Sorga sur ce topic ! A vous les studios !]

Après s'être occupé de la demoiselle , il se promena dans tout le palais .
Trop de lumière , trop de bruit ... Il préféra descendre au sous-sol .
Il prit les escaliers en colimaçon , sombres et humides , tous ce qu'il aimait .
Plus il s’enfonçait dans le ventre de la bâtisse mieux il se sentait .
Il fini par arriver au cachot , il regarda dans toutes les cellule et dans la dernière il découvrit son Homme-Lézard .
Il s'accroupit devant les barreaux et le regarda .
Puis il repartis , l'homme lézard l’intriguait mais le meurtre de la Reine était bien plus intéressant !
Il remonta donc les escaliers et revint a la salle de bal pour cherché les appartement royaux .
Les mains dans les poches d'un air assuré il parcourut le châteaux .