[Terminé] Leçon n°1 [pv Nathalia Koneko]

Angel Dust se leva. Il était nu et passa à la douche immédiatement. La nuit et le jour avaient été éprouvants, et il avait eu besoin de repos. Son corps l’en remerciait, puisqu’il n’avait mal nulle part. Une fois son corps entier rincé, nettoyé du sang, de la sueur et des derniers souvenirs de son sommeil sas rêves, il sortit de la cabine, se frictionna avec la serviette noire. Au moins, elle ne garait jamais les traces du sang qui était parfois sur son corps. Aujourd’hui, il n’aurait aucune cicatrice à rajouter à son palmarès. Il mit son pantalon de coton léger, noir, enfila ses chaussures. Pour l’instant, il resterait torse nu, la chaleur était écrasante dans les rues de Phobos, même à une heure avancée de l’après-midi. Il descendit à la cave, aiguisa quelques instruments tous plus étranges les uns que les autres, avant de remonter, de fermer la porte et de la camoufler de nouveau. Il regarda le ciel. Le soleil commençait à descendre, et le ciel s’embrasait doucement. Alors, il enfila sa chemise noire, qu’il ne ferma pas, à cause de la chaleur. Son torse, sa peau toute entière semblait étinceler sous la lumière. On sonna à sa porte. ? Il alla ouvrir. Face à lui, Nathalia.

- Entre.

Face à lui, il y avait une jolie rousse vêtue d’un short et d’un débardeur noirs et moulants, mettant en valeur ses belles courbes, qui auraient donné de l’appétit à plus d’un. Cependant, Angel, bien qu’il ne soit pas insensible à) ce charme, évaluait ainsi les compétences de son élève, ce qu’il pourrait lui faire faire. Il savait déjà, cependant, que l’atout premier de cette fille serait la séduction. Elle était séduisante, et elle aimait et savait s’en servir cela se lisait sur elle. Il lui désigna le canapé d’un signe de la main. Il a également vu son regard sur lui, cette façon qu’avaient eue ses yeux de s’attarder sur son torse, puis de chercher un point où se poser. Elle était nerveuse, cela se voyait à tous ces petits signes dans son comportement. Angel savait que lui aussi était séduisant, et il s’en servait souvent face aux femmes. Il connaissait le charme de ses traits fins et de son corps fort, la fascination face à ses mouvements fluides et ses yeux rouges, l’attirance qu’exerçait ses sourires et ses paroles si rares. Il avait l’impression persistante que les femmes préféraient les connards, les hommes distants et froids, ceux qui, bizarrement, les faisaient souffrir. Il l’avait compris et savait s’en servir. Mais, elle, c’était différent. Il la regarda fixement, et une étrange rengaine lui vint en tête.

*Il a Free, il a tout compris ? Mais c’est quoi, ça ?*

Il se retient de secouer la tête, et continue à regarder la jeune femme. Puis, enfin, il prend la parole dans sa maison très peu meublée.

- On va commencer par ce qui te servira le plus. Tu dois déjà le maîtriser.

Il laissa un léger silence.

- Je crois que c’est ainsi que tu auras toutes tes victimes. Tu es trop voyante par tes cheveux pour être discrète, et trop jolie pour passer inaperçue. TU ne pourras pas tuer frontalement, j’en suis persuadé. Ta plus grande arme sera donc ton physique.

De nouveau, il laissa un peu de silence. Les mots prononcés n’avaient pas été dits comme des compliments, non, mais sur son ton froid habituel, toujours le même. Cela était presque des reproches.

- Tu vas devoir séduire pour tuer.

Angel la regarda fixement. Ignorait-elle réellement tout de l’art de la mort ? Ignorait-elle qu’une simple pression dans la gorge pouvait suffire à ôter le souffle à tout jamais ? Ignorait-elle qu’un simple craquement du coup pouvait tuer ? Ignorait-elle qu’un coup sur la tête pouvait faire exploser l’intérieur et envoyer au caveau ? Ne savait-elle rien de cela ?

- Le sang n’est pas utile dans un meurtre. Un meurtre peut être propre.

Il ne dit rien quant à l’instant pour achever la victime. Ceci, elle le sentirait elle-même. C’était l’instant où sa victime serait à son entière merci, ou bien l’instant où son cœur battait si vite que l’arrêt ne pouvait être que la solution. Il continua à la fixer.

- Tu as encore beaucoup à apprendre. Mais montre-moi ce que tu sais faire.

Le ton était narquois, et ses épaules toujours rejetées vers l’arrière évoquaient le défi. Angel l’attendait au tournant.

Angel la regarda patiemment décroiser les jambes, venir vers lui jusqu’à ce qu’il sente son odeur parfumée, puis coller son corps féminin, plein de vie, de joie, au sien, froid et mort, insensible. Elle lui mordilla la lèvre, glissa quelques mots accrocheurs à son oreille. Un sourire narquois étira ses lèvres. Il lui enserra la taille, la fit basculer sur le canapé, se mettant volontairement sur elle. Il la tenait, et bien. Il la regarda dans les yeux.

- Ce serait bien trop simple, non ? Montre-moi ce que tu sais vraiment faire. Séduis moi, ne te laisse pas faire.

Il se releva. Elle avait donc des choses à apprendre dans ce domaine, aussi ? Non, il n’y croyait pas. Il resta près du canapé, et la regardant, attendant une nouvelle offensive.

[J’abandonne sur une chaise le journal du matin, les nouvelles sont mauvaises d’où qu’elles viennent. J’attends qu’elle se réveille et qu’elle se lève enfin, je souffle sur les braises pour qu’elles prennent …]

Se rendait-elle compte qu’il maîtrisait la situation, qu’il la maîtrisait, que cd’ elle il ne pouvait faire qu’une bouchée ? Peut-être. Peut-être pas. Cela ne lui importait pas. Il la savait belle, et la savait désirable. Il savait aussi qu’elle était prête à aimer. Et qu’il ne devait pas se laisser avoir, pas complètement du moins. C’était trop dangereux, pour eux deux. Cela voudrait dire mettre leurs vies en péril, car s’attacher était un excellent moyen de mourir. Pour lui, amour rimait avec sang. Et ça n’allait pas.
Mais elle se planta face à lui, petit bout de femme, le regarda droit dans les yeux, et lui expliqua que le séduire était impossible, bel et bien impossible. Il hocha la tête. C’était vrai. Il n’avait jamais été séduit, il avait toujours séduit, et ça lui convenait. Il préférait faire que laisser faire. Mais, pour une fois, il aurait bien voulu avoir une démonstration. Il savait parfaitement que jamais, non, jamais elle ne serait arrivée à son but, mais il aurait joué le jeu, se serait laissé faire. Histoire de voir jusqu’om elle irait, et comment elle se débrouillait face à un homme qui se fichait de tout sauf de lui-même et qui en avait conscience. Quelque part, ça lui faisait quelque chose. Où et quoi, il n’en savait rien –et préférait ne pas trop chercher à vrai dire-.

*Glaçon, glaçon, glaçon toi-même, ho !*

Très bien. Elle voulait du feu, de la fougue ? Il allait lui faire une démonstration, lui montrer comment ça se passait. Il l’avait cernée, et pouvait maintenant l’emprisonner. Elle était l’élève il était le maître. Et, puisque l’élève refusait de faire les exercices préalables, le maître allait devoir passer à la leçon de façon … immédiate.

- Pas cap’ ? Alors tu es très ludique, puisqu’apprendre reste pour toi un jeu.

Il continua à la regarder, bougeant imperceptiblement, l’enserrant de sa chaleur, de son aura puis de ses bras, soudainement, presque violemment. Le physique passait à l’ »action, et maintenant, c’était le corps qui commandait. Le cerveau, lui, aurait été mis en berne chez un autre. Pas chez lui. Il l’embrasa fougueusement dans le cou au moment même où, la soulevant sans effort, il la portait sur le canapé tout en veillant à ce qu’elle reste face à lui. Il était presque étonné de voir la facilité qu’il avait à la porter.

[Ici, on va autoriser le PG au moins un peu, sinon, on va galérer et être trop lentes, ok ?]

Elle se laissait magnifiquement faire. Cela ne dérangeait pas Angel. Cela ne l’arrangeait pas non plus, ceci dit. En fait, il y était indifférent, comme à quasiment tout. Elle s’était accrochée à lui, l’enserrant de ses jambes. Drôle de sensation que celle d’être entouré de la chaleur de quelqu’un d’autre que soi-même. Ses lèvres douces embrassèrent son cou, son oreille, et un murmure lui parvint.
A elle de séduire ? Oui. Mais apparemment, elle considérait qu’elle préférait la leçon avant les exercices … Quoiqu’on se demandait un peu qui séduisait qui puisque doucement, la situation se retournait. Elle était u sol, et le tirait vers elle par la chemise. Il ne protesta pas, se laissa faire, plutôt content que sa technique marche en fait. Ses lèvres parcourent son cou, puis sa joue. Mes souffles se mêlent, et d’un seul coup le baiser vient, le premier. Angel sourit, car il a vu l’air de défi. Les mains d’Angel, après avoir parcouru la taille de Natalia remontent doucement dans son dos. Il est sûr de lui, et se doute qu’elle ne résistera pas. Leurs lèvres se descellent.

- Parfait, tu commences à comprendre comment ça marche.

Le ton est moqueur, le sourire narquois. Mais de nouveau ses lèvres blanches rejoignent les siennes, et cette fois, c’est sous le débardeur que passent les mains.

Ses mains ça y est ... elles me touchent ...

- Parfait, tu commences à comprendre comment ça marche.

Mais oui je sais comment ça marche, c'est comme ça que j'arrive à être loger comme une princesse de temps en temps...
Ses mains passent sous mon t-shirt le contact de sa peau avec la mienne, de ses doigts et de mon dos, me fait frissonner c'est trop tôt beaucoup trop tôt ... Je retire ses mains doucement tout en continuant de l'embrasser. Il se laisse faire, je grade ses mains dans les miennes je l'attire sur le canapé tout ça en gardant mes lèvres coller au siennes. il s'assoie je m'assoie sur lui face à lui. Je replace ses mains dans mon dos, mets ma tête dans son coup y dépose un baiser la relève doucement et lui chuchote

"et maintenant monsieur le professeur ?"

Il se laisse faire. Cette fois, on est passé du début de leçons aux exercices préalables, et il préfère ça. Le bref contact de ses mains sur la peau de la jeune fille lui a suffi à déterminer son élasticité, son grain, sa faculté de réparation, la façon dont elle serait détectée au détecteur de chaleur, et bien d’autres encore. Si elle savait pourquoi il avait mis ses mains là … Leurs mains ne nouent, les doigts s’entremêlent et il se laisser mener sur le canapé. Elle s’assoit sur lui et l’embrasse encore et encore. Elle met ses mains dans son dos, et il les descend jusqu’au creux des reins, à cet endroit souple, un peu flexible, mobile, un endroit de symbole. Il joue avec la couture du débardeur comme pour s’occuper les doigts, de façon plutôt tendre, alors qu’elle l’embrasse dans le cou. Elle relève ensuite la tête, et lui chuchote :

« Et maintenant, monsieur le professeur ? »

Il lui sourit, et ses mains remontent, effleurent la taille. Il l’embrasse dans le cou, remonte, embrasse le lobe de son oreille, cet endroit charnu et sensible.

- Et maintenant, on va jusqu’à la fin de l’exercice sans faiblir, mademoiselle l’élève.

Les mots, chuchotés à l’oreille, devaient avoir une résonance lus tendre qu’il ne l’avait voulue. Il s’en fichait un peu. Il embrassa sa mâchoire, doucement, avant de retourner à ses lèvres douces et pleines.

Il embrasse mon lobe d'oreille, il me rend folle complètement folle ! Mais je dois me concentrer tout ça n'est qu'un exercice je ne suis rien de plus qu'une simple élève.

- Et maintenant, on va jusqu’à la fin de l’exercice sans faiblir, mademoiselle l’élève.

sa voix est étrangement autre chose que moqueuse ou froide, on dirait presque de la tendresse. Non c'est juste un exercice juste un exercice.
Je continue de l'embrasser avec plus ou moins d'intensité mes mains parcourent son torse, suivent les formes de son buste presque divin. je remonte sur ses épaules prends sa tête dans mes mains l'embrasse encore et encore. je descend les mains et les dépose sur ses hanches, j'embrasse alors ses épaules, ses pectoraux. Je m'arrête enlève mon débardeur, lui enlève sa chemise. les garde en mains prends les siennes, l'embrasse et noue en même temps sa chemise autour de ses mains je sais bien qu'il n'aura pas de mal à s'en défaire mais je recule d'un bon et m'assoie sur le fauteuil juste en face. Le sourire au lèvres je lui lance

"Alors pour une première leçon je m'en sort comment ? "

Angel se laissait faire. Leurs chaleurs se mêlaient, et elle semblait tout à fait maîtriser la situation. Elle avait l’entier contrôle de ses mains, de son corps, de tout en lui. De toute façon, jamais elle ne pourrait lui faire de mal –du moins pas physiquement- il réagirait toujours bien trop rapidement pour elle. Elle l’embrasse, ses lèvres parcourent son corps dur. A vrai dire, il ne réfléchit même pas à ce qu’elle fait, et ne ressent donc rien. Il a automatiquement déconnecté. Il s’en fiche. Il essaie de s’en ficher, mais sent bien que c’est plus complexe qu’il ne l’aurait cru. Son odeur lui chatouille les narines et le fait presque suffoquer. Ses mains, guidées par elle et par une force invisible se baladent sur le corps de son élève. Tout à coup, elle s’arrête, et enlève son débardeur. Si loin ? Bien … Il enlève sa chemise, de toute façon, ça n’engage à rien. Il ne veut pas aller avec elle plus loin que ça. Elle est son élève. Puis, il la laisse faire. Il remarque vaguement le tissu autour de ses doigts, puis la chaleur s’éloigne. Elle est loin de lui et le regarde. Elle sourit, elle a l’air fière.

- Alors, pour une première leçon, je m’en sors comment ?

*Pas trop trop mal … *

Stoïque, muet, il ôte sans peine le tissu autour de ses poignets, grâce à de simples torsions. Il prit le tissu, le secoua. Constatant qu’il était vraiment trop froissé, il l’abandonna sur le côté. Puis, il tendit son haut à Natalia.

- TU dois apprendre à faire des nœuds, à prendre seule les initiatives, à ne pas te mettre en danger du tout, à avoir une stratégie dès le début, et à tout prévoir. Sinon, c’est passable.

Il avait gardé un ton froid et imperturbable. Un vrai pro.

passable, passable seulement passable ? Ses mots on eu le même effet qu'une douche froide. Et après ce moment ou la chaleur humaine m'a brûler la peau, je dois dire que ça fait presque mal ... PRESQUE parce que je suis son élève et qu'il doit etre dur avec moi pour que je puisse apprendre correctement . Mon sourire c'est complétement effacé, j'acquiesce et lui demande

"Je suis la pour apprendre non ? "

Le regard vert se fit plaintif tout à coup, et Angel ne ressentit rien, pas même un peu de jouissance de l’avoir ainsi blessée. Puis, elle lui répliqua, réplique simple, qu’elle était là pour apprendre.

- Certes. Mais on ne va pas recommencer, on finirait par y prendre goût. Maintenant que je t’ai cernée, que je connais tes défauts, et que tu les sais aussi, on va devoir bosser. Vraiment bosser.

Il la regarda fixement. Comprenait-elle seulement ce que ces mots voulaient dire ? Savait-elle que cela signifiait des nuits sans sommeil, des muscles endoloris, des blessures, les larmes, de la sueur, du sang parfois ? Se doutait-elle de tout ce que cela voulait dire, de tout le travail qu’elle aurait à fournir ? Non, sûrement pas. Elle partait comme il était parti en quelque sorte : bille en tête, ignorant tout du métier. Eh bien elle allait apprendre, et vite. Tant pis pour elle.

- Cela veut donc dire que tu dois être présente à l’heure à chaque leçon, ne pas compter ton temps et être prête à tout. Le prochain rendez vous est au pied des montagnes Héraclès, dans deux jours. Au lever du jour. Des questions ?

Les bras croisés, il attendait.

Vu sa tête, non en fait elle change pas de d'habitude alors je ne peux pas savoir, mais ces séance vont être dures très dures... j'ai comme l'impression que je vais souffrir...

"Non aucune, à dans 2 jours ."

Je n'étais pas vexée, juste remise à ma place. Je me lève et pars en direction de la porte je fais un sourire et un signe de la tête à mon maitre sans même attendre une réponse je m'en vais.
Etrange première leçon, j'aurai plus pensé au maniement des armes ou autre mais là quand même...

Le ton avait été un peu froid. Il sentait qu’il l’avait remise à sa place et que cela lui avait fait un drôle d’effet. Elle se dirigea tout droit vers la porte et s’en alla après un sourire et un signe de tête, sans attendre une réponse qui ne viendrait pas. Angel entendit la porte se refermer, et les pas se perdirent dans la rue. Il soupira. Etait-ce réellement une bonne méthode ?
Il donna un inutile tour de clé, ferma ses fenêtres et ses volets. Il ressortait de cette leçon avait une impression étrange, une sorte de goût amer dans la bouche. Comme si quelque chose changeait ou allait changer. Il haussa les épales. Quelle idiotie ! Puis, il descendit à la cave. Les profondeurs noires l’engloutirent.

[Fini ]