[Archivé] Bleu [libre]

Tout était bleu. Bleu. Juste bleu. L’immensité autour d’elle. Pour elle. Elle ouvrit les yeux. Ne vit que le bleu. Un camaïeu de bleu. Turquoise, marine, layette … Tout ce qu’elle aimait. Dessous, dessus, à droite, à gauche, devant, derrière, pas de limites. Elle défiait toutes les lois. Son corps n’avait plus ce poids qui la retenait clouée au sol. Elle sourit dans l’eau. Elle voyait parfaitement. Elle était seule, complètement seule. Seule dans l’immensité. Mais elle n’avait pas peur, non. L’eau était là pour la protéger. Pourquoi avoir peur ? Elle était en sécurité, là. Elle nagea un peu vers le bord, au sous elle, le bleu devint un peu plus clair, à cause du sable. Le bateau était loin, elle était partie de balader et avait opté pour une baignade. Maintenant elle regardait les poissons. Leurs couleurs lui paraissaient tellement incroyables !  Elle sourit dans l’eau salée, et quelques bulles remontèrent. Avant que la brûlure dans sa poitrine ne prenne trop de place, elle remonta et prit une inspiration, avant de replonger. Les poissons étaient vraiment splendides. Rouges, bleus, jaunes, verts, oranges, de plusieurs couleurs aussi, solitaires ou en bancs, rapides ou nonchalants … Cela la fascinait. De plus elle résistait à l’eau de mer sans problèmes. Ses yeux avaient cette faculté, ils avaient évolué/. Depuis tant d’années, ils avaient arrêté de brûler lorsqu’elle regardait dans l’eau salée. Elle tourna un peu sur elle-même. Il y avait d’autres poissons. Ils s’approchaient un peu d’elle, lui effleuraient les pieds. C’est alors qu’elle en aperçut deux, particulièrement étranges. Tout à fait similaires, ils semblaient avoir la tête hors de l’eau. Rose clair, ils n’avaient pas vraiment de nageoires manifestement et c’était peut-être pour cela qu’ils restaient cloués au sable fin ; Elle vit le bout remuer et comprit alors sa méprise. Elle pouffa sous l’eau face à sa propre bêtise, et cela la força à remonter. C’était des pieds face à elle, et ces pieds appartenaient à quelqu’un, et ce quelqu’un était face à elle.

- Salut !

Elle fit un grand sourire à l’inconnu(e).

Le ciel était magnifique, Eden sortie avec Daël, rester seule par un temps pareil n'était pas la meilleure chose à faire. Surtout quand doucement on se relève comme Nathalia. Son ventre rond devenait lourd mais elle était résistance et mourrait d'envie de faire un tour là ou elle avait passé des mois, et même quelques années avec Eden.
Là, ou avant de commencer leur vie de grande là bas sur Minos ou même sur Rhadamanthe pour Nathie, elles ont rit, pleuré, dormi, crié... joué. Oh ça oui elles ont joué comme des enfants alors qu'elles n'en étaient plus.

Elle avait besoin de retrouver cet endroit là celui là et aucun autre. Et quel temps parfait pour y retourner. Le vent soufflait dans la longue chevelure de feu de la belle métamorphe. Elle fermait les yeux, avançait sans réfléchir juste en écoutant les vagues qui remuaient à ces pieds.

"Salut ."

Elle sursauta. Nathalia n'avait pas vu la jolie blonde nager jusqu'à elle. Elle lui souriait et avait un joli sourire, un de ceux que seul le temps et les tragédies peuvent enlevé, un sourire enfantin, bien qu'elle ne soit pas si enfantine que ça la belle blonde. Elle devait avoir un an ou peut être deux de différence mais elle lui semblait à des milliers de kilomètres de son monde actuel. Elle lui rappelait exactement ce qu'elle était venu chercher ici de l'innocence adolescente.

"Salut drôle de poisson"

Elle lui sourit à son tour.

C’était une jeune femme rousse, à la peau diaphane et au ventre très rebondi pour un corps aussi frêle. Aëlia en déduisit très vite qu’elle n’était pas grosse mais attendait un enfant. Depuis quelques mois apparemment, même si elle n’était pas très douée pour juger de ces choses-là, surtout que ça changeait d’une femme à l’autre. Autant dire qu’elle avait renoncé, sans compter que cela ne l’attirait pas. Sur son visage surpris, on pouvait voir de la fatigue. Elle lui sourit en la traitant de poisson. Aëlia éclata de son rire déferlant.

- C’est pas commun des poissons de cette forme hein ? Ceci dit, je suis pas très douée, j’ai pris tes pieds pour des poissons donc bon …

Elle lui fit un clin d’œil, et soudain, elle eut l’impression d’avoir déjà vu le visage de celle face à elle.

Elle eu un rire clair. La petite blonde semblait chercher ou elle avait déjà vu la future maman. Celle ci lui sourit

"Si non je peux savoir le nom du joli poisson sans branchie ? Pour ma part c'est Nathalia mais on m'appelle Nath' "

Une brise souffla et ramena la jungle de cheveux roux dans la figure de sa propriétaire. Ce qui la fit rire de nouveau. Elle manqua de peu de tomber dans l'eau.

Nathalia. Tout se remit en place dans la tête d’Aëlia, comme si on avait enfin mis la pièce manquante au puzzle. Tout ceci prenait enfin forme. Ainsi c’était elle, cette femme à la chevelure flamboyante qu’elle croisait parfois dans la tête de Garmyr, cette femme qui lui avait fait si peur au début, dont elle n’avait pas compris la relation avec celui qu’elle aimait. Elle s’assit dans l’eau et la regarda plus attentivement. Oui. Elle était magnifique. Ses cheveux roux flamboyaient dans le ciel bleu, sa peau diaphane semblait d’une inconcevable douceur, et ses yeux verts brillaient comme deux émeraudes au milieu de son visage aux traits fins. Elle aurait eu l’air moins fatiguée, son visage aurait pu être celui d’une poupée de porcelaine. Quant à son corps … Elle avait des formes voluptueuses, mais semblait tout de même musclée. Etrangement, son ventre s’ornait d’une rondeur incongrue. Une rondeur qui n’avait strictement rien à faire ici, vu son corps. C’était très étrange. Aëlia ne s’y attarda pourtant pas et remonta vers le visage. Elle finit par se lever, pour constater qu’elle était plus petite.

- Tu es très belle. Tu es la Nathalia de Garmyr, n’est ce pas ? En même temps, ce serait difficile de faire autrement, tu te ressembles tellement. Je suis Aëlia Merirosvo, la petite amie de Garmyr. Je t’ai vue dans sa tête.

Elle lui fit un clin d’œil complice.

Nathalia de Garmyr ? DE ? Hin ? non que quoi...
Le flot de parole que venait de déverser la jolie blonde la perturba un peu. En quelque secondes elle venait d'apprendre que Garmyr avait pensé à elle, et pas qu'un peu vu le "de" qu'elle avait mit devant son nom et ensuite qu'il avait une copine et en plus elle se trouvait juste devant elle.
Aëlia était donc télépathe. Nathalia se mit à faire des liens dans sa tête à toute vitesse pour au final se demander se que la pirate pensait d'elle.

" Ca fait longtemps que je n'ai pas vu Garmyr, tu pourras le saluer de ma part ? Je suis contente qu'il ai trouvé une jolie petite copine."

Elle lui souriait en se demandant si elle lisait actuellement dans ses pensées.

Aëlia sentait dans les pensées de Nathalia que celle-ci était en proie à une forte stupéfaction. Compréhensible la pauvre. Face à une télépathe on était souvent un peu surpris. Aëlia lui sourit de plus belle.

- Aucun problème. C’est gentil pour le compliment. Tu ne veux pas t’asseoir ? Ce n’est qu’un mouille-fesse, mais c’est chaud et y a pas de vagues. Et puis ça t’éviterait de vaciller à chaque coup de vent !

Elle lui fit un clin d’œil complice.

Elle suvit le conseil d'Aëlia et s'assit dans l'eau. Elle n'était froide, pas chaude non plus, même un peu fraîche. Nathalia éternua,un de ses petits éternuement de chaton. Puis elle regarda Aëlia.

"Alors racontes moi tout comment as tu rencontré Garmyr ? J'éspère qu'il est gentil avec toi ce nounours..."

Elle lui décocha un grand sourire au moment ou le petit dans son ventre lui rappela sa présence d'un grand coup de pied. C'est alors que son beau sourire devint une petite grimace.

"C'est rien juste ce petit truc qui te dit bonjour"

Elle regarda son ventre tout rond et le caressa d'une main comme pour apaiser la soudaine agitation de ce qu'il se trouvait à l’intérieur.

"Tu peux poser ta main dessus si tu veux"

La jeune femme enceinte s’assit dans l’eau comme Aëlia venait de le lui conseiller, avant de lâcher un éternuement absolument adorable. Aëlia chercha un instant ce à quoi ce bruit, cette mimique lui faisait penser, avant d’enfin trouver : une toute petite boule de poil adorable, sortant à peine de la fourrure chaude sa mère et découvrant avec avidité le monde qui l’entourait : un chaton. Un adorable chaton. Aëlia sourit. Cette fille était un chat. Elle venait de lui poser une question, pus fit une grimace absolument énorme qui fit rire Aëlia. Apparemment, si la mère était un chat, l’enfant était une grenouille … Qui sait … peut-être le père était-il un kangourou ? Ou un oiseau ? Ou un ours ? Non. Non, pas un ours, non.
Nathalia passa une main sur son ventre rond et couva celui-ci d’un regard pétri d’une infinie tendresse qu’aëlia put presque sentir sur le bout de sa langue, tant elle émanait de chacun des pores de la belle rousse. Elle lui retourna l’estomac. Trois fois. Et lui donna envie de vomir, à elle qui n’avait jamais eu le mal de mer de sa vie. Elle repoussa cette pensée tout au bout de sa tête, décidant, pour une fois, de tourner sa langue dans sa boche avant de parler. Pour changer.

- Garmyr ? Il est venu me demander un bateau, et je l’ai pris sur celui de mon frère … On a passé trois semaines ensemble, tout le temps, et il m’a sauvé la vie.

Elle sourit à ce souvenir. Pas un sourire bête, non, un sourire espiègle qui marqua ses fossettes.

- Quant à la gentillesse, faut pas s’en faire ! Il est parfait à ce niveau là.

Elle sourit à Nathalia.

- Il est très agité ce machin ?

Garmyr et elle avaient l'air vraiment d'aller parfaitement bien ensemble. "ce machin" c'était drôle comme expression pour parler d'un futur bébé. La jolie blonde était la personne qu'il fallait à Nathalia. Elle était jeune et divertissante.

"Ce machin comme tu dis est presque trop grand pour moi et du coup bah il s'agite comme pour avoir u peu plus d'espace et maman bah elle encaisse les coups"

Elle rit.

"Tu verras toi aussi peut être un jour"

Elle fit un grand sourire à la belle blonde elle lui souhaitait de devenir mère mais pas tout de suite non elle était bien trop jeune. Il fallait qu'elle profite à fond de cette liberté qui lui est accordée.

Elle parla de façon décomplexée de son bébé, avant d’évoquer la possibilité pour Aëlia de devenir mère, ce à quoi elle répondit avec une grimace très expressive. Puis elle sourit complètement de l’eau. Elle avait envie de vérifier si ce que son frère lui avait dit était vrai.

- Dis, tu aimes le rhum ? Mon frère m’a dit qu’il y en avait enterré au pied du cocotier gravé d’une croix.

Elle lui sourit, et partit vers le cocotier, le premier. A force de gratter, elle finit par tomber sur le goulot d’une bouteille. D’une énorme bouteille. Elle poussa un cri de triomphe et la sortit du sable, découvrant également du tabac et des allumettes. Toute fière elle rapporta ceci à Natalia.

-Regarde ! C’est trop bien !

Puis, elle remarqua le bouillonnement de l’eau face à elles. C’est alors que de grosses bêtes roses à carapace et aux yeux noirs et vides en sortirent. Des crevettes. De trois mètres de haut. Ahem. Elles étaient au nombre de trois. Et elle, elle avait toujours rhum et allumettes à la main.

Nathalia n'avait pas eu le temps de lui répondre qu'en tant que femme enceinte elle ne pouvait ni boire ni fumer que la pirate était déjà partie chercher les trésors cachés.

bblblblblblblblblblblblbl (bruit de l'eau qui fait des bulles) splash

3 crevettes géantes venaient de sortir de l'eau. Nathalia regarda Aelia avec un grand sourire.

"Je ne peux pas boire ni fumer mais j'ai rien contre des crevettes flambées au rhum !"

elle se plaça à côté de la blonde.

"Je fais diversion tu les asperges de rhum et tu craques l'allumette ! Prête ?"

elle attendit un signe de la part de la jeune fille pour commencer à se dandiner pour attirer l'attention des gambas sur-dimensionnées.

Des crevettes flambées au rhum … En voilà une idée qu’elle est bien bonne ! Un immense sourire naquit sur les lèvres d’aëlia. Nathalia avait sa technique, et Aëlia l’approuvait.

- Yiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiihaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

C’était son cri de guerre, plus cow-girl que piratesse m’enfin passons. Alors que Nathalia se dandinait afin d’attirer les yeux vitreux des monstruosités gris-roses sur elle, Aëlia attrapa le rhum, le déboucha. Elle bondit le plus haut possible pour asperger les crevettes du liquide ambré.

*quel gâchis bon dieu, quel gâchis !*

Elle leur grimpa dessus : elles ne la sentaient pas vraiment, leur carapace les protégeant et ses pieds se posant à peine. Puis elle redescendit à terre, et fit un signe du pouce à Nathalia. Elles étaient bien enduites à présent, et sentaient manifestement un truc étrange sur elles. Aëlia craqua une allumette qu’elle leur lança dessus, puis plusieurs autres. Les trucs prirent feu.
La jeune pirate alla rejoindre la rousse.

Quand la blonde revint la voir elle leva la main pour "tcheker". C'était du très bon travail...

"On assure grave blondinette ! "

elles avait de quoi nourrir au moins 300 personnes... le problème était qu'elle n'était que deux, du moins pour le moment.

"J'ai beau manger (ou pas) pour deux je ne pourrais pas finir le met délicieux que l'on vient de préparer... Tu connaîtrais pas disons 200 bonhomme qui meurt de faim et raffole des crevette flambées au Rhum ? "

Elle contemplait encore les crevettes qui étaient sur le point de s'éteindre.

Elles firent un magnifique check, avant se se tourner vers les crevettes encore flambantes. Et Aëlia dut se rendre à l'évidence: elles avaient à manger pour facilement 20 fois plus que ce qu'elles n'étaient. Voire plus encore. C'est les mots de Nathalia qui la fient tilter. Après tout, pourquoi ne pas tenter un appel télépathique ? Certes, elle n'était pas excellente, mais elle pouvait toujours tenter ...

- Moi, non, mais je vais tenter un appel télépathique !

Elle lui fit un immense sourire.

*Appel à tous: crevettes flambées au rhum en quantité sur la grève de la mer Orphée ! Venez on vous attend ! Faites passer le message !*

A ceci était joint l'image des crevettes et ds filles à côté.
L'appel n'était certes pas extraordinaire au niveau de la puissance mais ... Mais ça pouvait marcher aussi grâce au bouche à oreille, et c'était bien ce qu'elle escomptait.

- Maintenant, il ne reste qu'à attendre des affamés mangeurs de crustacés !

Elle rit avec un clin d'oeil à la rousse près d'elle.

Garmyr qui était en train de se réveiller n'avait pas vraiment vu le temps passer. Il avait laissé sa petite amie depuis déjà un certain temps. Il n'avait pas mangé depuis déjà un certain temps. Il sentit une odeur de fruit de mer grillés. Puis une vois retentit dans son esprit. Des crevettes au rhum annoncées par une voix connue. Il beugua quelques secondes sur le mot rhum puis sur la voix de sa charmante petite-amie.

- Aëlia ?

Garmyr partit en courant droit devant lui, pendant quelques minutes.

- Heuu... Je crois pas que ce soit là.

Garmyr ferma les yeux, flaira la piste odorante de Crevette au Rhum. Il suivit tranquillement la piste et remarqua Aëlia de loin.

- Aëlia...

Un énorme sourire se dessina sur ses lèvres, son cœur se serrait, il était près de son aimée. Il sprinta vers elle. Cinquante mètres... Quarante mètres... Trente mètres... Tiens une autre odeurs connue... Vingt mètres... Une chevelure flamboyante... Dix mètres... Nathalia... Deux mètres, freinage d'urgence. Garmyr observa les deux femmes visiblement choqué, quel était le nombre de chance pour que ça arrive... Garmyr se redressa prestement et ouvrit la parole.

- Salut chérie, salut Nath' comment vous-allez ?

Garmyr se rapprocha d'Aëlia, l'attrapa par les hanches et lui déposa un baiser sur les lèvres. Il pensa.

- Tu m'as manqué, je ne m'attendais pas à te retrouver là et en plus, avec de la nourriture.

Le regard de Garmyr s'emplit de petites étoiles et son estomac hurla, J'AI FAAAAAIM!

- Par les vents et marées des cent mille Rugissants ! Qui ose utiliser du rhum pour faire flamber des crevettes ? Le rhum, ça se boit, bande de traîne-savates !

Maeko venait d'apparaître sur la plage, dans son habit de pirate - tricorne, bottes de marine, chemisier blanc, manteau noir et surtout ce bandana noir et épais qui lui cachait tout le bas du visage - et sa bouteille de rhum à la main. Elle regardait tour à tour les personnes présentes avec une expression furieuse dans les yeux.
Elle ne semblait pas faire grand cas des visages connus, devant l'affront de l'acte horrible qui était d'utiliser cet alcool si bon pour faire flamber des fruits de mer !

- Crrrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooouuuuuuu !

Lampion apparut à son tour, l'annonce d'un repas gratuit en abondance lui ayant semblait-il permis de traverser l'espace-temps comme Maeko le faisait. Il plongea directement en direction des crevettes fumantes, mais s'arrêta en découvrant ceux déjà présents, et finit par tourner tel un vautour au-dessus de la scène.

Risa entendit au loin des parole,d'unr voix de femme qui lui était inconnue, ce qui lui était assez commun dus a son retirement total de quasi-toute forme de vie depuis un certain moment
- Par les vents et marées des cent mille Rugissants ! Qui ose utiliser du rhum pour faire flamber des crevettes ? Le rhum, ça se boit, bande de traîne-savates !

Puis il entendit un cri difforme qui perça ces tympans

Mon dieu quel est cette chose qui vient de hurler ? Ce ne serait pas ? un dragon ? Miniature ? quel est cette choses contre toute attente, assez étrange et plaisent a la fois, par contre son cris, mon dieu, je m'en serait passer

Il s'approcha lentement de la voix, quand il vit, un, deux personne déjà sur place en plus du dragon miniature accompagné de la voix inconnue

-J'ai beau ne pas connaitre cette femme accompagné de son mignon petit crieur rouge, mais un chose est sûr, elle parle avec la voix de la raison, le Rhum est fait pour être bus, et non pour servir de condiment

Il se rapproche lentement du groupe d'un pas calme et lent

*Appel à tous: crevettes flambées au rhum en quantité sur la grève de la mer Orphée ! Venez on vous attend ! Faites passer le message !*

Quoi ?! Du rhum ? Ah ça oui, je vais venir ! Voici une heure que je me promène, la langue pendu, toute desséchée. Aucune taverne ne voulait plus de moi et m'avait jeté dehors les bougres ! Mes fesses s'en souvienne d'ailleurs. Je me sentis tout à coup revigoré à la pensée du rhum non loin de là. Quelle chance qu'elle ne soit qu'à la ville voisine !

Je m'arrêtai sur ma lancé. C'était une voix dans ma tête ça !... Quelle importance, si elle m'invite à boire du rhum. Je repris mon chemin en courant.

Moins d'une heure plus tard, je suis presque sur la plage. Je le sentais, le rhum, il m'appelait.

- J'ARRIVE MON AMOUUUUUUR !!!

Il y avait un attroupement de personne mais je m'en foutais, je voulais boire ! Puis j'aperçu quelque chose de rose, grillé, et éééééééénorme. J'arrive devant à tout allure et stoppa devant la grosse crevette. Je la regardais déjà depuis plus de cinq minutes, indifférente des personnes autour de moi.

C'est pas tout ça mais où est le rhum ? Je balayais des yeux chaque recoins de la plage : rien. Ce n'est pas possible ! Ils ont déjà tout bu ? Qui a osé ? Je fais le tour de l'assistance avec un regard assassin. Trouvé !

- C'est toi, avoue ! Regardant la rousse. Je le sais ! Tout en désignant son gros ventre. Tu t'es bien remplis la panse, mais je vais te percer pour y récupérer ce qui m'est du. C'est à dire le rhum ! Confesse tes crimes et tu ne souffriras point !

Aëlia vit que son appel avait porté. Cinq personnes venaient de débarquer. Garmyr d’abord, qu’elle embrassa tendrement avant que n’arrivent une femme et un dragon. La femme, bas du visage dissimulé les invectiva et le dragon tourna au dessus de la scène tel un oiseau de proie –sûrement avait-il faim-. Puis débarqua un jeune homme à la dégaine nonchalante qui vint confirmer les paroles de la femme, et enfin une femme brune et élancée qui, après un, air déçu plutôt drolatique se mit à violemment invectiver Nathalia soupçonnée d’avoir bu tout le rhum.
La petite piratesse décida que c’était le truc le plus urgent, aussi s’interposa-t-elle, sentant de fait l’haleine alcoolisée.

- Elle est enceinte. D’où le ventre. Par contre, le rhum est dans les crevettes ici présentes !

D’un geste du bras, elle montra les crustacés flambés.

- A table messieurs dames ! A vrai dire, sans ce rhum …lutter contre ces espèces de trucs machins bidules énormes ce serait avéré complexe voyez-vous. Et puis y a à manger du coup !

Un grand sourire illuminait sin visage.

Il faut croire qu'Aëlia avait de la puissance vocale mentale. Garmyr venait de débouler elle eut à peine le temps de répondre à son bonjour avec un sourire que le duo Maeko et Lampion étaient déjà là. Cette entrée piratesque fit sourire de plus belle la métamorphe. Un autre homme amateur de Rhum apparut avant qu'une furie alcoolique vienne la menacer.

"Oui passons à table et puis on a utilisé 2 bouteilles sur les 6 chers compatriote amateur de rhum il en reste suffisament pour vous mettre la tête à l'envers. Puis vous n'allez quand même pas vous plaindre d'avoir un met fin et gourmet à volonté gratuitement, si ? "

Nathalia rejoignit Garmyr et Aëlia

"L'un d'entre vous aurait il par tout hasard de quoi découpé le repas ?"

Garmyr était là, voyant apparaitre Maeko et son fidèle Lampion, puis un autre gars brun visiblement impoli, qu'il ne connaissait pas et finit par une furie ahurie qui avait commencé à menacer Nathalia. Garmyr au même moment avait posé la main sur sa lame de glace prêt à bondir pour s'interposer. Ce qui désamorça son attaque fut l'approche d'Aëlia. Garmyr fit tout de même quelques pas pour se retrouver à coté d'Aëlia, le poing fermé sur le manche de sa lame de glace sans lâcher des yeux la femme. Ses yeux avaient viré jaune brillant ce qui n'était jamais très bon signe. Après quelques instants, Garmyr lâcha la femme des yeux, lâcha sa lame, s'avança vers Aëlia et déposa un baiser sur sa joue puis s'avança vers Nathalia.

- Nath, ça me fais plaisir de te revoir.

Ses yeux redevinrent bruns. Il tendit les bras vers la jolie rousse et lui fit un petit câlin pour ne pas trop brusquer son ventre. Il y déposa une main chaleureuse et sourie à la belle métamorphe.

- Fille ou gars, ça seras un sacré phénomène. Comme sa mère.

Garmyr tira la langue à ce qu'il considérait comme son amie et fit un petit bond en arrière pour prévoir un possible coup de poing dans le ventre. Garmyr tourna ensuite les yeux vers Maeko.

- Salut Maeko, ça fait un bail. Salut Lampion !

Garmyr avait totalement ignoré le nouveau personnage, peut être que si il les auraient salués avant de ramener sa science, Garmyr en aurait eu de l'intérêt pour lui. Morf, qui sais, il n'avaient même pas commencé à manger. Il ne relâchait cependant pas son attention envers la nouvelle femme visiblement éméchée. Nathalia parla ensuite de couper la nourriture.

- Je fais la première donc.

Garmyr avec le large sourire bestiale et amusé qu'on lui connaissait bien attrapa son épée de glace qui quintupla de volume. Progressivement ses biceps se bondèrent démontrant le poids de l'arme. Garmyr partit en courant vers la première crevette géante et la trancha tout en long, le morceau coupé décolla dans le ciel. Garmyr rangea sa lame de glace et attrapa sa large faux noire. Il sauta et sans qu'on puisse savoir pourquoi, sans aucun mouvent apparent de sa part, le morceau en lévitation se transforma en une fous le petits cubes qui retombèrent tous sur le morceau de crevette toujours au sol. Seul des yeux très entrainés et avisé auraient pu voir à quelle vitesse il avait sauté et tranché la part de chair volante.

Garmyr disparut puis réapparut à sa place d'origine à coté d'Aëlia.

- En voilà une de faite, je me demande comment vont être coupé les autres.

Garmyr jeta un soudain regard de fan à Maeko. Il se demandait quand est-ce qu'ils pourraient boire une bon coup de rhum. Mais c'est vrais que Maeko avait un artéfact qu'il appréciait beaucoup.

-J'ai beau ne pas connaitre cette femme accompagnée de son mignon petit crieur rouge, mais un chose est sûr, elle parle avec la voix de la raison, le Rhum est fait pour être bus, et non pour servir de condiment.

Maeko hocha la tête puis ajouta d'une voix toujours énervée et en désignant avec de grands gestes l'homme qui venait de parler :

- Parfaitement ! Cet homme a raison ! Il ne me connaît pas, et Lampion est bel et bien mignon !
- Criouuu !
- Mais même si je ne parle pas avec la voix de la raison - elle sonne comme une vieille crécelle - vous avez fait du beau gâchis avec ce rhum ! Vous ne saviez pas qu'il suffisait de faire courir en rond les crevettes géantes pour qu'elles finissent par s'écrouler d'elles-mêmes ? Non ?

Le dragonnet effectua une acrobatie aérienne complexe qui le fit arriver jusqu'à l'épaule de la femme.
Cette dernière soupira et déclara d'un ton plus calme :

- Peu importe. Nous ferons une minute de silence pour ce rhum perdu...
Je laisse aux porteurs d'armes le soin de découper les crevettes. Moi et Lampion, on va s'occuper du reste.
- Criii...
- Vraiment, mon petit maître ? Le service royal ?

Le dragonnet semblait catégorique. Maeko hésita une seconde, baissa sa cagoule pour boire une gorgée de sa bouteille puis elle leva son sac devant elle et le retourna.
Au bruit provoqué par ce geste, ce n'était pas le genre de choses qu'il était conseillé de faire souvent.
Dans un grand vacarme, une série d'objets tombèrent au sol : plusieurs chaises tout d'abord, en bois précieux, puis une table entière atterrit sur ses pieds. Enfin, ce fut tout un assortiment d'assiettes, de couverts, de verres et de plats en fine porcelaine qui suivit.
Par miracle, rien ne se brisa, et Maeko remit ensuite son sac à l'endroit avant d'organiser le tout de façon plus convenable.

Elle s'assit ensuite à une chaise, croisa les jambes, posa d'un coup sec sa bouteille sur la table, et attendit, Lampion sur ses épaules.
Il y avait maintenant un salon au beau milieu de la plage.