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Eden InfernoMinosien.ne- Messages : 665
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[Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Mer 19 Juin 2013 - 12:08
Eden avait marché dans des endroits deux fois trop grands, avait avancé comme dans des couloirs sur tout le continent. Elle était dévastée.
Elle avait entendu ce qu’il lui avait dit sans dire un mot, sans pouvoir dire un mot. Elle ne comprenait pas. Il lui avait dit qu’il avait besoin d’elle, et tout à coup, il avait tout cassé, puis s’était excusé … Elle avait tant à lui dire, mais elle ne pouvait parler. Oh, si seulement il avait pu lire dans ses pensées … C’était toujours le même film qui passait. Elle s’imaginait ce qu’il s’était passé, et plus les images passaient, plus le dégout montait.
Elle y avait cru si fort, elle, elle avait tellement cru que ça durerait toujours … Elle avait cru en ses serments. Les choses qu’il faisait la rendaient tellement folle de lui : ses petits gestes, son sourire, ses froncements de sourcils ... Et tout d’un coup, plus rien. Il en avait trouvé une autre, qui avait su lui donner ce à quoi elle n’avait pas réussi sûrement. Et cette autre … Cette autre était la personne en qui elle avait eu le plus confiance.
Chaque fois qu’elle respirait, elle entendait un bout de tissu qui se déchirait dans sa poitrine. Elle était toute seule au fond de l’espace, sans personne … Il aurait fallu qu’elle arrive à en parler au passé, à ne plus penser à ça, à les oublier à longueur de journée. Il aurait fallu qu’elle se dise qu’il ne reviendrait pas. Mais elle ne pouvait s’empêcher de compter les chances qu’il lui restait : un peu de son parfum sur elle, le souvenir brûlant de leurs peaux collées. Son rêve avait été trop beau. Elle le savait. Mais comment oublier son sourire, et tellement de souvenir, maintenant qu’elle avait si mal sans lui ? Comment ? Il avait touché son cœur, et son âme, changé sa vie, et tous se buts. Elle l’avait vu pleurer, rire, dormir, elle connaissait ses peurs et il savait les siennes. Elle aurait voulu être la mère des ses enfants, passer sa vie avec lui. Il airait pu être celui qu’elle aurait toujours aimé. Il manquait aux morceaux de son cœur brisé, tout ce qu’elle faisait le lui rappelait. Ils n’avaient rien appris, rien, ni les uns ni les autres. Il lui avait dit, elle s’en rappelait, que parfois l’amour durait, mais que parfois il blessait aussi. Oui, il blessait. La loi du grand amour était si rude pour ceux qui s’étaient trompés de chemin, et elle s’était tant trompée déjà …
Qu’allait-elle faire à présent de tout ce temps que serait sa vie sans eux ? De toutes ces nuits, pour quoi, pour qui, et de ce matin qui revenait pour rien ? De ce cœur qui battait trop fort, oui, trop fort ? Vers quel néant allait-elle glisser ? Ils lui avaient laissé la terre entière, mais la terre, sans lui, sans eux, c’était petit.
Peut-être allait-elle en rire, pour ne plus en pleurer, brûler toutes ses nuits, et les haïr le matin venu.
Peut-être allait-elle trouver quelqu’un comme lui, quelqu’un comme elle.
Elle, elle aurait offert son cœur, son âme et tout son temps. Mais tout donner n’était pas suffisant pour changer les choses et tout recommencer.
Seule sur le sable, face à l’île des bienheureux, les yeux dans l’eau flamboyante du coucher de soleil, Eden pleurait des larmes acides, des larmes énormes. Ses épaules se secouaient violemment.
Oh, comme il était étrange de voir quelqu’un triste sur Minos …
[Vous avez droit à une Eden pas encore Réprouvée là
]
Elle avait entendu ce qu’il lui avait dit sans dire un mot, sans pouvoir dire un mot. Elle ne comprenait pas. Il lui avait dit qu’il avait besoin d’elle, et tout à coup, il avait tout cassé, puis s’était excusé … Elle avait tant à lui dire, mais elle ne pouvait parler. Oh, si seulement il avait pu lire dans ses pensées … C’était toujours le même film qui passait. Elle s’imaginait ce qu’il s’était passé, et plus les images passaient, plus le dégout montait.
Elle y avait cru si fort, elle, elle avait tellement cru que ça durerait toujours … Elle avait cru en ses serments. Les choses qu’il faisait la rendaient tellement folle de lui : ses petits gestes, son sourire, ses froncements de sourcils ... Et tout d’un coup, plus rien. Il en avait trouvé une autre, qui avait su lui donner ce à quoi elle n’avait pas réussi sûrement. Et cette autre … Cette autre était la personne en qui elle avait eu le plus confiance.
Chaque fois qu’elle respirait, elle entendait un bout de tissu qui se déchirait dans sa poitrine. Elle était toute seule au fond de l’espace, sans personne … Il aurait fallu qu’elle arrive à en parler au passé, à ne plus penser à ça, à les oublier à longueur de journée. Il aurait fallu qu’elle se dise qu’il ne reviendrait pas. Mais elle ne pouvait s’empêcher de compter les chances qu’il lui restait : un peu de son parfum sur elle, le souvenir brûlant de leurs peaux collées. Son rêve avait été trop beau. Elle le savait. Mais comment oublier son sourire, et tellement de souvenir, maintenant qu’elle avait si mal sans lui ? Comment ? Il avait touché son cœur, et son âme, changé sa vie, et tous se buts. Elle l’avait vu pleurer, rire, dormir, elle connaissait ses peurs et il savait les siennes. Elle aurait voulu être la mère des ses enfants, passer sa vie avec lui. Il airait pu être celui qu’elle aurait toujours aimé. Il manquait aux morceaux de son cœur brisé, tout ce qu’elle faisait le lui rappelait. Ils n’avaient rien appris, rien, ni les uns ni les autres. Il lui avait dit, elle s’en rappelait, que parfois l’amour durait, mais que parfois il blessait aussi. Oui, il blessait. La loi du grand amour était si rude pour ceux qui s’étaient trompés de chemin, et elle s’était tant trompée déjà …
Qu’allait-elle faire à présent de tout ce temps que serait sa vie sans eux ? De toutes ces nuits, pour quoi, pour qui, et de ce matin qui revenait pour rien ? De ce cœur qui battait trop fort, oui, trop fort ? Vers quel néant allait-elle glisser ? Ils lui avaient laissé la terre entière, mais la terre, sans lui, sans eux, c’était petit.
Peut-être allait-elle en rire, pour ne plus en pleurer, brûler toutes ses nuits, et les haïr le matin venu.
Peut-être allait-elle trouver quelqu’un comme lui, quelqu’un comme elle.
Elle, elle aurait offert son cœur, son âme et tout son temps. Mais tout donner n’était pas suffisant pour changer les choses et tout recommencer.
Seule sur le sable, face à l’île des bienheureux, les yeux dans l’eau flamboyante du coucher de soleil, Eden pleurait des larmes acides, des larmes énormes. Ses épaules se secouaient violemment.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Jeu 20 Juin 2013 - 14:38
- Rends-moi ce cube Lampion ! Tout de suite !
- Groooooooooooar !
- Ça fait cinq minutes que les "encore cinq minutes" sont passées ! Alors... Hé ! Reviens ici tout de suite !
Grognements, cris, bruits de course, de lutte, bruissements sourds - des ailes ? - puis soudain...
Un dragon arriva sur la plage.
De la taille d'un cheval, la bête magnifique avait des écailles rouges qui reflétaient la lumière du soleil couchant, des ailes puissantes et des cornes intimidantes. Ses griffes soulevaient des gerbes de sable alors qu'elle galopait en direction du rivage, sa longue queue ondulait comme un fouet dans sa course et ses muscles travaillaient de façon nettement visible et puissante.
Dans sa gueule entrouverte où brillaient des crocs d'ivoire aiguisés comme des épées, on pouvait apercevoir un cube de pierre gros comme une main humaine.
Tournant son regard d'ambre derrière lui, le dragon fit soudain un bond sur le côté, manquant écraser la femme sanglotante sur la plage.
Maeko s'écrasa lourdement au sol, mangeant un peu de sable au passage.
Son plongeon pour attraper Lampion - pourtant bien trois fois plus gros qu'elle - venait d'échouer, mais elle ne comptait pas abandonner pour si peu !
Poussant un cri de frustration aigu, elle se releva en criant et courant pour chopper l'animal qui la narguait en trottinant fièrement :
- C'est comme ça que tu me remercies de t'avoir donné ta taille peut-être ? Sac à main !
Quand je t'aurai rendu ta vraie taille, je t'enfermerai dans une boîte, puis je mettrai cette boîte dans une plus grande boîte, puis j'enverrai le tout à moi-même avant de la renvoyer pour cause d'erreur d'adresse !
En passant devant la femme que Lampion avait failli écraser, Maeko prit une seconde pour la saluer, son expression de colère instantanément remplacée par un sourire jovial :
- Bonjour bonjour ! Comment ça va ?
Puis elle repartit à la poursuite du dragon qui, en fait, ne semblait attendre que cela.
- Groooooooooooar !
- Ça fait cinq minutes que les "encore cinq minutes" sont passées ! Alors... Hé ! Reviens ici tout de suite !
Grognements, cris, bruits de course, de lutte, bruissements sourds - des ailes ? - puis soudain...
Un dragon arriva sur la plage.
De la taille d'un cheval, la bête magnifique avait des écailles rouges qui reflétaient la lumière du soleil couchant, des ailes puissantes et des cornes intimidantes. Ses griffes soulevaient des gerbes de sable alors qu'elle galopait en direction du rivage, sa longue queue ondulait comme un fouet dans sa course et ses muscles travaillaient de façon nettement visible et puissante.
Dans sa gueule entrouverte où brillaient des crocs d'ivoire aiguisés comme des épées, on pouvait apercevoir un cube de pierre gros comme une main humaine.
Tournant son regard d'ambre derrière lui, le dragon fit soudain un bond sur le côté, manquant écraser la femme sanglotante sur la plage.
Maeko s'écrasa lourdement au sol, mangeant un peu de sable au passage.
Son plongeon pour attraper Lampion - pourtant bien trois fois plus gros qu'elle - venait d'échouer, mais elle ne comptait pas abandonner pour si peu !
Poussant un cri de frustration aigu, elle se releva en criant et courant pour chopper l'animal qui la narguait en trottinant fièrement :
- C'est comme ça que tu me remercies de t'avoir donné ta taille peut-être ? Sac à main !
Quand je t'aurai rendu ta vraie taille, je t'enfermerai dans une boîte, puis je mettrai cette boîte dans une plus grande boîte, puis j'enverrai le tout à moi-même avant de la renvoyer pour cause d'erreur d'adresse !
En passant devant la femme que Lampion avait failli écraser, Maeko prit une seconde pour la saluer, son expression de colère instantanément remplacée par un sourire jovial :
- Bonjour bonjour ! Comment ça va ?
Puis elle repartit à la poursuite du dragon qui, en fait, ne semblait attendre que cela.
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Un Huhu vaut mieux que deux tu l'auras.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Jeu 20 Juin 2013 - 18:46
Il y eut des cris derrière elle qu’elle n’entendit pas. Puis d’un coup d’un seul, un dragon. Genre gros dragon, joli reptile de la taille d’un cheval. Sa couleur était celle flamboyante du ciel et de l’eau. Il était éblouissant magnifique. Eden en aurait été suffoquée, subjuguée, si elle ne venait pas de perdre tout ses repères, comme il était apparu, d’un seul coup d’un seul. Et s’il n’avait pas failli l’écraser. Elle s’était roulée en boule, avant de se déplier une fois le danger passer pour voir une femme, plus vieille qu’elle sûrement, galoper après la grosse bêbête.
*M … Maeko et Lampion ? Il était pas petit lui au départ ?*
Elle les reconnaissait car ils avaient sans nul doute été les personnes les plus atypiques qu’elle avait croisés chez Siffroy Belgan lorsqu’ils étaient tous allés voir Garmyr puis que Nathalia avait accouché, téléportée par une fille aux cheveux blancs du nom de Séléné. Etait-ce réellement Angel Dust le père d’ailleurs ? Ou lui avaient-ils encore caché des choses ?
Maeko courrait donc après un gros Lampion en le menaçant de le mettre dans une enveloppe. Oui, tout à fait. Un sanglot secoua de nouveau Eden.
Maeko passa devant elle, la salua gaiment, changeant tout à coup l’expression de son visage avant de reprendre un masque furibard et de continuer sa poursuite. Eden les regarda hébétée, un peu distraite, mais toujours le cœur en miettes.
*M … Maeko et Lampion ? Il était pas petit lui au départ ?*
Elle les reconnaissait car ils avaient sans nul doute été les personnes les plus atypiques qu’elle avait croisés chez Siffroy Belgan lorsqu’ils étaient tous allés voir Garmyr puis que Nathalia avait accouché, téléportée par une fille aux cheveux blancs du nom de Séléné. Etait-ce réellement Angel Dust le père d’ailleurs ? Ou lui avaient-ils encore caché des choses ?
Maeko courrait donc après un gros Lampion en le menaçant de le mettre dans une enveloppe. Oui, tout à fait. Un sanglot secoua de nouveau Eden.
Maeko passa devant elle, la salua gaiment, changeant tout à coup l’expression de son visage avant de reprendre un masque furibard et de continuer sa poursuite. Eden les regarda hébétée, un peu distraite, mais toujours le cœur en miettes.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Jeu 20 Juin 2013 - 21:52
[Pour info, le "plan" de Maeko vient de là. 
]
Après avoir esquivé ou repoussé les assauts de Maeko avec nonchalance pendant un moment, le dragon leva soudain une patte avant pour la plaquer sur le visage de Maeko, l'immobilisant pour le coup.
Tandis qu'elle se débattait en criant d'une voix étouffée, Lampion s'assit tranquillement et hocha la tête en direction de la femme qu'il avait failli écraser un peu plus tôt.
Maeko se libéra enfin.
- N'essaie pas de détourner la conversation ! Et rends ce...
- Groooooo !
Les yeux plissés, la femme soutint le regard d'ambre du dragon un instant, avant de se diriger d'un pas vif vers celle qui les observait.
Elle s'arrêta à quelques pas d'elle et, un sourire éblouissant sur le visage, elle déclara :
- Navré pour le dérangement. Ce n'est pas mon genre d'embêter les gens qui sanglotent sur les plages, mais Lampion a réussi à me distraire. Il a failli t'écraser aussi... huhu... tu n'es pas blessée ?
- Groooooar !
- Tu peux t'excuser, oui ! Gros lourdaud va !
]Après avoir esquivé ou repoussé les assauts de Maeko avec nonchalance pendant un moment, le dragon leva soudain une patte avant pour la plaquer sur le visage de Maeko, l'immobilisant pour le coup.
Tandis qu'elle se débattait en criant d'une voix étouffée, Lampion s'assit tranquillement et hocha la tête en direction de la femme qu'il avait failli écraser un peu plus tôt.
Maeko se libéra enfin.
- N'essaie pas de détourner la conversation ! Et rends ce...
- Groooooo !
Les yeux plissés, la femme soutint le regard d'ambre du dragon un instant, avant de se diriger d'un pas vif vers celle qui les observait.
Elle s'arrêta à quelques pas d'elle et, un sourire éblouissant sur le visage, elle déclara :
- Navré pour le dérangement. Ce n'est pas mon genre d'embêter les gens qui sanglotent sur les plages, mais Lampion a réussi à me distraire. Il a failli t'écraser aussi... huhu... tu n'es pas blessée ?
- Groooooar !
- Tu peux t'excuser, oui ! Gros lourdaud va !
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Lun 24 Juin 2013 - 14:08
Eden sursauta lorsque le dragon plaqua la femme à terre sous sa patte. Il allait la tuer ! Ah, non. Celle-ci se débattait et vociférait, comprenant manifestement les « groar » à répétition du dragon. Ceci était d’ailleurs très étrange aux yeux de la jeune fille. Elle se libéra cependant, tout en continuant à se disputer avec Lampion, avant de se diriger droit sur elle. Elle qui sentait encore les larmes dégouliner sur ses joues. Elle tenta de les essuyer du revers de la main, mais c’était déjà trop tard de toute façon : son visage était blême, son maquillage avait coulé, ses yeux étaient rouges et gonflés, le bout de son nez et ses lèvres étaient tout rouges, et sa lèvre inférieure tremblait encore. Ses joues étaient trempées, et les larmes avaient coulé sur ses vêtements, y faisant des tâches humides et salées. Ses épaules étaient encore secouées de sanglots retenus. Elle était pathétique. Pourtant, face à elle, la femme avait un sourire immense, éblouissant. Le dragon était là aussi, et son « groar » d’excuses –selon- la femme réussit –ô miracle- à faire sourire la triste Eden.
- Non, ne vous inquiétez pas.
Elle retint un sanglot solitaire.
- Il ne m’a rien fait. Il m’a évitée de peu, mais il m’a évitée.
Elle tenta de sourire, mais il fallait bien avouer que cela ressemblait largement plus à une sale grimace.
- Non, ne vous inquiétez pas.
Elle retint un sanglot solitaire.
- Il ne m’a rien fait. Il m’a évitée de peu, mais il m’a évitée.
Elle tenta de sourire, mais il fallait bien avouer que cela ressemblait largement plus à une sale grimace.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Mer 26 Juin 2013 - 14:31
Maeko se mit à rire.
- Tout va bien alors ! Huhu...
Tu veux une orange ?
Sans attendre de réponse, elle plongea la main dans son sac et en sortit deux oranges énormes. Elle en lança une en direction de la femme, et mordit dans la sienne à pleines dents avant d'en recracher la peau.
L'odeur acidulée du fruit remplit l'air.
Le dragon grogna et recula de quelques pas.
- Lampion ne supporte pas l'odeur des agrumes. Il ne sait pas ce qu'il rate !
Tu sais, mon grand, si tu me laisses te rendre ta taille normale, ton odorat sera moins sensible...
- Grooooo...
- Je m'en doutais...
Elle entreprit d'enlever la peau restante de son orange avec ses ongles et demanda d'un ton tranquille :
- Qu'est-ce qui t'es arrivé pour te retrouver dans cet état ? La dernière fois que je t'ai aperçue, tu avais meilleure mine. Là, tu ressembles à une banshee.
- Tout va bien alors ! Huhu...
Tu veux une orange ?
Sans attendre de réponse, elle plongea la main dans son sac et en sortit deux oranges énormes. Elle en lança une en direction de la femme, et mordit dans la sienne à pleines dents avant d'en recracher la peau.
L'odeur acidulée du fruit remplit l'air.
Le dragon grogna et recula de quelques pas.
- Lampion ne supporte pas l'odeur des agrumes. Il ne sait pas ce qu'il rate !
Tu sais, mon grand, si tu me laisses te rendre ta taille normale, ton odorat sera moins sensible...
- Grooooo...
- Je m'en doutais...
Elle entreprit d'enlever la peau restante de son orange avec ses ongles et demanda d'un ton tranquille :
- Qu'est-ce qui t'es arrivé pour te retrouver dans cet état ? La dernière fois que je t'ai aperçue, tu avais meilleure mine. Là, tu ressembles à une banshee.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Mer 24 Juil 2013 - 13:51
Eden grimaça au « tout va bien ». Ce n’était pas exactement le cas, malheureusement, mais elle se voyait mal tout déballer comme ça, surtout qu’on ne lui avait rien demandé … C’est alors qu’elle esquiva une orange qui fonçait sur elle d’un mouvement de tête, avant de la récupérer dans le sable à côté d’elle. Elle regarda Maeko au moment où l’odeur si agréable emplit l’air et où la femme recrachait un bout de peau d’agrume par terre. Simultanément, la dragon grogna, et s’écarta. Tout en les regardant papoter avec un ébahissement grandissant, elle mascagnait son orange, ses ongles refusant désespérément de se planter dans la peau. Finalement, agacée, elle la pela avec un rayon magique. Voilà qui était bien mieux. Puis, Maeko s’adressa à elle.
*Une quoi ?*
- Ahem … Je ne sais pas ce qu’est une banshee. Mais en effet, j’imagine que j’avais meilleure mine. C’était à la naissance de Noïa, c’est ça ? Depuis sa mère, ma meilleure amie a séduit mon compagnon. Et j’ai appris cela il y a quelques heures.
C’était la manière la plus simple surement d’exprimer ça. Elle eut un petit sourire contrit, et, pour éviter de montrer à Maeko la brillance soudaine de ses yeux, elle reporta toute son attention sur son orange, avant de se passer une main rageuse sur ses paupières déjà rouges et gonflées. Si elle parlait, sa voix serait brisée. De tels constats faisaient mal.
*Une quoi ?*
- Ahem … Je ne sais pas ce qu’est une banshee. Mais en effet, j’imagine que j’avais meilleure mine. C’était à la naissance de Noïa, c’est ça ? Depuis sa mère, ma meilleure amie a séduit mon compagnon. Et j’ai appris cela il y a quelques heures.
C’était la manière la plus simple surement d’exprimer ça. Elle eut un petit sourire contrit, et, pour éviter de montrer à Maeko la brillance soudaine de ses yeux, elle reporta toute son attention sur son orange, avant de se passer une main rageuse sur ses paupières déjà rouges et gonflées. Si elle parlait, sa voix serait brisée. De tels constats faisaient mal.
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Lun 29 Juil 2013 - 0:29
Maeko était en train de boire le jus de son orange lorsque la femme lui répondit. Sur le coup, elle eut l'air d'avaler de travers, et prit le temps de se remettre d'aplomb avant de s'étonner :
- Alors ça ! C'est moche à entendre ! L'éducation des jeunes aujourd'hui, je vous jure, il y a de quoi se mettre la tête à l'envers !
- Grooooooooo...
- Tout juste. Ne pas savoir ce qu'est une banshee !
Elle marqua une pause, mangea une tranche de son orange en secouant la tête.
Lampion, de son côté, grogna avec un air agacé, ses yeux passant de la femme au bord des larmes à Maeko.
- Oui, mon plus-si-petit-que-ça maître. Je suppose que ce n'est pas sa faute...
Donc, pour éclairer ta lanterne : une banshee est un fantôme de vieille femme qui se lie à une famille et dont le cri perçant annonce les événements importants, comme les naissances.
- Groooooooo !
- Mais quoi ?!
- Grooooaaarrr ! Groooôôôôôôrrrr...
- Ah. Tu es sûr ?
Lampion leva les yeux au ciel et tapota le sable avec une patte.
Maeko se racla la gorge.
- Hmm... je suis désolée, pour ton histoire de cœur. C'est moche aussi. Du coup, si tu veux qu'on te laisse seule...
- Alors ça ! C'est moche à entendre ! L'éducation des jeunes aujourd'hui, je vous jure, il y a de quoi se mettre la tête à l'envers !
- Grooooooooo...
- Tout juste. Ne pas savoir ce qu'est une banshee !
Elle marqua une pause, mangea une tranche de son orange en secouant la tête.
Lampion, de son côté, grogna avec un air agacé, ses yeux passant de la femme au bord des larmes à Maeko.
- Oui, mon plus-si-petit-que-ça maître. Je suppose que ce n'est pas sa faute...
Donc, pour éclairer ta lanterne : une banshee est un fantôme de vieille femme qui se lie à une famille et dont le cri perçant annonce les événements importants, comme les naissances.
- Groooooooo !
- Mais quoi ?!
- Grooooaaarrr ! Groooôôôôôôrrrr...
- Ah. Tu es sûr ?
Lampion leva les yeux au ciel et tapota le sable avec une patte.
Maeko se racla la gorge.
- Hmm... je suis désolée, pour ton histoire de cœur. C'est moche aussi. Du coup, si tu veux qu'on te laisse seule...
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Sam 24 Aoû 2013 - 17:00
Eden releva les yeux en entendant le bruit d’ne déglutition loupée non loin de son oreille. C’était en fait Maeko qui venait de s’étouffer avec son orange. Avec le jus de sn orange plus précisément. Puis elle parla de l’éducation des jeunes, et Eden, croyant que ce qu’elle disait là concernait Daël, était partagée entre l’approuver totalement et nier, puisqu’il n’était pas si mal élevé que cela de façon générale. Sauf que la femme parlait de son ignorance des banshee, ce qui la sidéra. Bouche-bée, den écouta attentivement l’explication.
*Je … Je ressemble à un fantôme de vieille femme hurlante ?*
Ceci ne lui faisait pas vraiment plaisir, il fallait bien l’avouer. Puis, Lampion sembla rappeler à Maeko qu’Eden sortait en fait d’une rupture amoureuse qui s’était mal passée. Elle lui proposa de la laisser seule. La jeune femme haussa très légèrement les épaules.
- Boaf … Comme vous voudrez. Ma compagnie n’est pas très distrayante.
*Mais la vôtre, si …*
*Je … Je ressemble à un fantôme de vieille femme hurlante ?*
Ceci ne lui faisait pas vraiment plaisir, il fallait bien l’avouer. Puis, Lampion sembla rappeler à Maeko qu’Eden sortait en fait d’une rupture amoureuse qui s’était mal passée. Elle lui proposa de la laisser seule. La jeune femme haussa très légèrement les épaules.
- Boaf … Comme vous voudrez. Ma compagnie n’est pas très distrayante.
*Mais la vôtre, si …*
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Jeu 5 Sep 2013 - 19:21
Maeko termina son orange en ayant l'air de réfléchir intensément.
Soudain, elle haussa les épaules à son tour, et son sourire réapparut alors qu'elle s'essuyait la bouche avec sa manche :
- Je ne suis décidément pas douée pour décider quoi faire dans ce genre de cas. Et comme je n'ai pas de pièces pour jouer à pile-ou-face, il me faudrait autre chose...
Elle tourna la tête vers Lampion, et son sourire devint presque carnassier.
Le dragon se redressa, le cube de pierre qu'il avait subtilisé brillant au soleil derrière ses crocs. Il grogna, sans agressivité mais comme s'il répondait à un défi lancé en silence par Maeko. Il alla même jusqu'à ouvrir un peu ses ailes pour paraître plus grand : réflexe de domination par excellence chez les dragons.
Soudain, Lampion grogna et partit à toute vitesse en direction de l'eau, ouvrant ses ailes en grand.
- N'y pense même pas, Lampion !
Le cri de Maeko n'avait pas fini de résonner qu'elle était déjà lancée à sa poursuite. Au moment où Lampion bondissait pour s'envoler au-dessus de la mer, emportant avec lui ce fameux cube, elle était presque sur lui.
Elle bondit également et atterrit par on ne sait quel exploit sur le dos du gros lézard volant, couchée entre ses ailes. Lampion grogna et tenta de la désarçonner...
Maeko attrapa les ailes du dragon pour les empêcher de battre...
Le duo plongea...
Plouf !
Enfin presque. Imaginez plutôt le bruit provoqué par la chute d'un animal de presque six cents kilos dans l'eau à près de cinquante kilomètres-heure. Fort heureusement, l'eau semblait assez profonde là où ils étaient tombés. A en croire l'agitation visible sous la surface, la lutte continuait.
Une lumière bleue illumina soudain la scène sous-marine pendant une demie-seconde puis...
Plus rien.
Bizarre hein ?
Soudain, elle haussa les épaules à son tour, et son sourire réapparut alors qu'elle s'essuyait la bouche avec sa manche :
- Je ne suis décidément pas douée pour décider quoi faire dans ce genre de cas. Et comme je n'ai pas de pièces pour jouer à pile-ou-face, il me faudrait autre chose...
Elle tourna la tête vers Lampion, et son sourire devint presque carnassier.
Le dragon se redressa, le cube de pierre qu'il avait subtilisé brillant au soleil derrière ses crocs. Il grogna, sans agressivité mais comme s'il répondait à un défi lancé en silence par Maeko. Il alla même jusqu'à ouvrir un peu ses ailes pour paraître plus grand : réflexe de domination par excellence chez les dragons.
Soudain, Lampion grogna et partit à toute vitesse en direction de l'eau, ouvrant ses ailes en grand.
- N'y pense même pas, Lampion !
Le cri de Maeko n'avait pas fini de résonner qu'elle était déjà lancée à sa poursuite. Au moment où Lampion bondissait pour s'envoler au-dessus de la mer, emportant avec lui ce fameux cube, elle était presque sur lui.
Elle bondit également et atterrit par on ne sait quel exploit sur le dos du gros lézard volant, couchée entre ses ailes. Lampion grogna et tenta de la désarçonner...
Maeko attrapa les ailes du dragon pour les empêcher de battre...
Le duo plongea...
Plouf !
Enfin presque. Imaginez plutôt le bruit provoqué par la chute d'un animal de presque six cents kilos dans l'eau à près de cinquante kilomètres-heure. Fort heureusement, l'eau semblait assez profonde là où ils étaient tombés. A en croire l'agitation visible sous la surface, la lutte continuait.
Une lumière bleue illumina soudain la scène sous-marine pendant une demie-seconde puis...
Plus rien.
Bizarre hein ?
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Un Huhu vaut mieux que deux tu l'auras.
- Eden InfernoMinosien.ne
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Re: [Terminé] Seule sur le sable, les yeux dans l'eau. Le rêve était trop beau. [libre !]
Mer 11 Déc 2013 - 15:29
Eden était dans du coton. Complètement stone. C’est sûrement pour ça que ses réactions étaient très lentes. Trop lentes. Elle sourit distraitement à Maeko, et lorsque la course poursuite s’engagea, elle les regarda simplement, de loin, les yeux dans le vague, tout en trouvant cela très étrange. Vraiment très étrange. La lumière bleue soudaine l’éblouit, dit revenir les larmes à ses yeux, faisant alors revenir tout son chagrin, que l’étrange intervention avait un peu chassé. Le silence ambiant était pesant. La jeune femme se laissa tomber le dos dans e sable, et de grosses larmes se remirent à couler le long de ses joues pâles. Daël la trompait. Nat l’avait trahie. Seule lui restait Inferno. Et peut-être une de ces silhouettes, au loin, qu’elle ne voyait pas mais qui sûrement l’avaient remarquée, ainsi que l’explosion bleue de la mer.
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