- Cynn EksezkielInvité
[Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 2 Mar 2014 - 20:40
[Oui, ceci est bien un rp avec moi-même. Je vous souhaite donc une bonne lecture \o/ ]
Cynn se crispa. Elle n'avait fait que passer le seuil de son appartement et, déjà, elle se sentait prise à la gorge. Son odorat avait capté les odeurs habituelles de son lieu de vie, plus une...une de trop. Une odeur masculine, puissante et douce à la fois. Mais une douceur fourbe, celle a qui vous avez envie de vous fier mais vous savez que cela vous mènera à votre perte. Elle pensait avoir oublié ce genre d'odeur. C'était son parfum à lui...Lui, qui était supposé être mort depuis cent ans, être redevenu poussière, avoir quitté la surface d'Elysion...Il était là. Pas seulement là, sur Elysion, parmi les vivants, non...Il était chez elle, dans SON appartement. Elle s'avança prudemment. Qui sait ce qui l'attendait avec lui...Il avait déjà fait parler de lui, sa tête était mise à prix à Minos. Mais pas à Eaque. Elle s'avança encore, entra dans son salon, plongé dans le noir. Il était quatre heures du matin, la seule lumière qui éclairait la pièce provenait des lampadaires de la rue. Et elle le vit : sa silhouette se découpait dans la lumière blafarde, elle voyait ses longs cheveux, sa carrure immense et elle pouvait deviner son sourire narquois. Elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle être pacifiste, lui parler... ? Ou l'attaquer ?
« C'est pas mal chez toi... » prononça une voix qu'elle aurait reconnu entre mille. Pour le coup, elle ne réfléchit même pas une seconde, comme un réflexe qu'elle n'aurait pas pu contrôler : elle visa le canapé et envoya une boule de feu avec violence. Et un canapé fichu...Par contre, lui, il avait disparu dans les ténèbres de la pièce. Et elle, elle avait les nerfs à vif. Elle était en proie à une crise d'angoisse terrible, les larmes aux yeux et la boule au ventre. Et son stress augmenta encore plus quand elle sentit qu'il était derrière elle. Son cerveau ayant visiblement décidé de ne pas fonctionner aujourd'hui, elle se retourna violemment et se mit à le frapper avec ses poings, de toute la force qu'elle le pouvait. Mais elle savait qu'elle ne lui faisait pas mal, il ne bougeait pas d'un millimètre. Il avait l'air d'attendre patiemment que sa crise passe. Finalement ses coups se ralentirent mais les larmes dévalèrent ses joues.
« Pourquoi tu es là...laisse moi tranquille, laisse moi... » Elle lui tourna le dos, se passa les mains dans les cheveux, entre deux sanglots. « ...Tranquille... »
Elle se retourna vers lui, laissant tomber ses bras le long de son corps. Il n'avait pas changé, physiquement du moins. Elle ne pouvait pas dire qu'il lui avait manqué ni qu'elle était contente de le voir. Quand elle était jeune, elle pensait qu'elle ne pourrait jamais vivre sans lui. Aujourd'hui, elle ne pouvait pas imaginer qu'il revienne dans sa vie. Elle se sentait faible, minable. Comme toujours face à lui. Lui, qui était si grand, si fort, si brillant, si parfait...Imbécile !
« Pourquoi tu es là ? »
Cynn se crispa. Elle n'avait fait que passer le seuil de son appartement et, déjà, elle se sentait prise à la gorge. Son odorat avait capté les odeurs habituelles de son lieu de vie, plus une...une de trop. Une odeur masculine, puissante et douce à la fois. Mais une douceur fourbe, celle a qui vous avez envie de vous fier mais vous savez que cela vous mènera à votre perte. Elle pensait avoir oublié ce genre d'odeur. C'était son parfum à lui...Lui, qui était supposé être mort depuis cent ans, être redevenu poussière, avoir quitté la surface d'Elysion...Il était là. Pas seulement là, sur Elysion, parmi les vivants, non...Il était chez elle, dans SON appartement. Elle s'avança prudemment. Qui sait ce qui l'attendait avec lui...Il avait déjà fait parler de lui, sa tête était mise à prix à Minos. Mais pas à Eaque. Elle s'avança encore, entra dans son salon, plongé dans le noir. Il était quatre heures du matin, la seule lumière qui éclairait la pièce provenait des lampadaires de la rue. Et elle le vit : sa silhouette se découpait dans la lumière blafarde, elle voyait ses longs cheveux, sa carrure immense et elle pouvait deviner son sourire narquois. Elle ne savait pas quoi faire. Devait-elle être pacifiste, lui parler... ? Ou l'attaquer ?
« C'est pas mal chez toi... » prononça une voix qu'elle aurait reconnu entre mille. Pour le coup, elle ne réfléchit même pas une seconde, comme un réflexe qu'elle n'aurait pas pu contrôler : elle visa le canapé et envoya une boule de feu avec violence. Et un canapé fichu...Par contre, lui, il avait disparu dans les ténèbres de la pièce. Et elle, elle avait les nerfs à vif. Elle était en proie à une crise d'angoisse terrible, les larmes aux yeux et la boule au ventre. Et son stress augmenta encore plus quand elle sentit qu'il était derrière elle. Son cerveau ayant visiblement décidé de ne pas fonctionner aujourd'hui, elle se retourna violemment et se mit à le frapper avec ses poings, de toute la force qu'elle le pouvait. Mais elle savait qu'elle ne lui faisait pas mal, il ne bougeait pas d'un millimètre. Il avait l'air d'attendre patiemment que sa crise passe. Finalement ses coups se ralentirent mais les larmes dévalèrent ses joues.
« Pourquoi tu es là...laisse moi tranquille, laisse moi... » Elle lui tourna le dos, se passa les mains dans les cheveux, entre deux sanglots. « ...Tranquille... »
Elle se retourna vers lui, laissant tomber ses bras le long de son corps. Il n'avait pas changé, physiquement du moins. Elle ne pouvait pas dire qu'il lui avait manqué ni qu'elle était contente de le voir. Quand elle était jeune, elle pensait qu'elle ne pourrait jamais vivre sans lui. Aujourd'hui, elle ne pouvait pas imaginer qu'il revienne dans sa vie. Elle se sentait faible, minable. Comme toujours face à lui. Lui, qui était si grand, si fort, si brillant, si parfait...Imbécile !
« Pourquoi tu es là ? »
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 2 Mar 2014 - 20:42
Isaac sourit. Il ne s'attendait pas à un réaction aussi vive mais cela avait le mérite d'être distrayant. Par contre, la qualité de l'accueil laissait sérieusement à désirer. Mais ça, en revanche, n'était pas étonnant. Elle lui en voulait pour tout un tas de choses, certaines valables d'autres beaucoup moins. Lui aussi, il lui en voulait. Et il allait lui faire payer. Mais pas tout de suite, d'abord, il tenait à faire ressortir les vieux démons de la jeune femme, qu'elle avait sans doute tenter d'oublier durant ces cent ans. Un siècle, quand même. Elle avait un avantage par rapport à lui : elle avait évolué avec ce monde. Lui, il le découvrait chaque jour, l'aimait souvent, le subissait parfois. Elle, elle le connaissait et avait eu la chance de le voir changer. Et il savait qu'elle était assez intelligente pour être consciente de cela. En revanche, elle n'était pas assez attentive.
Sa griffe était déjà en place et, sans hésiter, il l'attrapa à la gorge et serra petit à petit. « Œil pour œil... » lui murmura-t-il en la voyant se débattre et en découvrant ses magnifiques crocs de Darah. « Très jolies dents » lui fit-il remarquer en retirant sa main avec violence pour lui faire deux entailles de chaque côté du cou. Elle grimaça légèrement mais le Simili savait qu'elle était trop fière pour admettre qu'il pouvait lui faire. Et son age avancé ne devait pas arranger les choses. Ils se regardèrent en silence pendant un instant. Regardant chacun l'évolution, ou la régression tout dépend du point de vue, de l'autre. Elle était belle comme au premier jour mais il trouvait qu'elle avait perdu quelque chose. Outre le fait qu'elle lui paraissait bien plus maigre qu'avant, sa peau avait pâli, ses traits étaient marqués par une fatigue indéfinissable et ses yeux ne reflétaient plus que l'immensité d'une vie trop longue et mélancolique. Elle devait encore faire tourner les têtes. Mais Isaac ne voyait en elle qu'un cadavre ressuscité, une personne qui aurait du mourir mais à qui on avait refusé le repos éternel. Comme lui : la seule différence, c'est que lui avait choisi.
Mesdames et messieurs, tout ceci n'est au final qu'une rencontre entre deux corps morts, qui parlent et qui bougent, certes. Mais c'est mon rp, je fais ce que je veux.
Après la colère incendiaire, voici le froid polaire. Sa chère amie avait créé un blizzard qui l'enveloppa et lui glaça les os. Il réagit assez vite et arriva à bouger, sans quoi il se serait transformé en bonhomme de neige. Isaac, l'abominable homme des neiges : cela aurait pu être intéressant mais ce n'était absolument pas ce qu'il avait prévu pour l'instant. Il se jeta sur elle, tentant de la plaquer contre un mur. Mais la tigresse savait se défendre et l'attaquait à coups d'ongles et de dents...De crocs, plus exactement...Si bien qu'il finit par la lâcher, dépassé par la vitesse de ses mouvements et par une régénération pas tout à fait optimale.
« Cela ne sert à rien » finit par lâcher Cynn, à bout de souffle.
Sa griffe était déjà en place et, sans hésiter, il l'attrapa à la gorge et serra petit à petit. « Œil pour œil... » lui murmura-t-il en la voyant se débattre et en découvrant ses magnifiques crocs de Darah. « Très jolies dents » lui fit-il remarquer en retirant sa main avec violence pour lui faire deux entailles de chaque côté du cou. Elle grimaça légèrement mais le Simili savait qu'elle était trop fière pour admettre qu'il pouvait lui faire. Et son age avancé ne devait pas arranger les choses. Ils se regardèrent en silence pendant un instant. Regardant chacun l'évolution, ou la régression tout dépend du point de vue, de l'autre. Elle était belle comme au premier jour mais il trouvait qu'elle avait perdu quelque chose. Outre le fait qu'elle lui paraissait bien plus maigre qu'avant, sa peau avait pâli, ses traits étaient marqués par une fatigue indéfinissable et ses yeux ne reflétaient plus que l'immensité d'une vie trop longue et mélancolique. Elle devait encore faire tourner les têtes. Mais Isaac ne voyait en elle qu'un cadavre ressuscité, une personne qui aurait du mourir mais à qui on avait refusé le repos éternel. Comme lui : la seule différence, c'est que lui avait choisi.
Mesdames et messieurs, tout ceci n'est au final qu'une rencontre entre deux corps morts, qui parlent et qui bougent, certes. Mais c'est mon rp, je fais ce que je veux.
Après la colère incendiaire, voici le froid polaire. Sa chère amie avait créé un blizzard qui l'enveloppa et lui glaça les os. Il réagit assez vite et arriva à bouger, sans quoi il se serait transformé en bonhomme de neige. Isaac, l'abominable homme des neiges : cela aurait pu être intéressant mais ce n'était absolument pas ce qu'il avait prévu pour l'instant. Il se jeta sur elle, tentant de la plaquer contre un mur. Mais la tigresse savait se défendre et l'attaquait à coups d'ongles et de dents...De crocs, plus exactement...Si bien qu'il finit par la lâcher, dépassé par la vitesse de ses mouvements et par une régénération pas tout à fait optimale.
« Cela ne sert à rien » finit par lâcher Cynn, à bout de souffle.
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Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 6 Avr 2014 - 15:10
Elle n'était pas faite pour les combats. Blasée, elle s'éloigna de lui pour s'effondrer dans un de ses fauteuils et le regarda s'installer dans son canapé et étendre ses jambes sur la table basse. Mêmes cheveux, mêmes yeux, même sourire qui donnait envie de lui distribuer des baffes. S'il n'avait pas eu l'air aussi fatigué, elle aurait presque pu croire qu'en fait il n'était jamais mort. Pour la première fois de sa vie, elle le sentait faible. Et pourtant, elle n'arrivait pas à le battre. Comme quoi, le bonhomme avait de la ressource.
« Alors... » commença Cynn, amère. « Ça fait quoi de revenir sur Elysion, cent ans après en avoir disparu ? »
« Ça fait mal à la tête. » Elle ne put s'empêcher de rire. Lui, il souriait. Mais Isaac souriait beaucoup, impossible de savoir si c'était de bonne ou de mauvaise augure. « La régénération est fatigante. J'aurais du me reposer plus. Et toi ? Le sang, les crocs, tout ça... »
Elle lui lança un regard méfiant. Elle n'avait pas envie de parler de ça avec lui. Mais l'animal était tenace donc autant ne pas trop chercher à lui résister.
« Ça va. » lança-t-elle sans conviction.
« Vraiment ? » Il sembla s'en étonner. Peut-être pensait-il qu'elle ne supportait pas sa nature de Darah ? Il n'avait pas tout à fait tort. Mais jamais elle ne lui aurait montré ses points faibles, il était assez mauvais pour les utiliser contre elle.
« Au bout de cent ans, on s'y fait. Contrairement à d'autres choses... » Elle lui fit un sourire qui sonnait faux. Elle avait envie de régler ses comptes, tout d'un coup. Elle voyait dans ses yeux qu'il lui préparait un sale coup. Elle s'attendait à une remarque bien cinglante, qu'il sortirait du fond de ses tripes pour lui casser le moral en deux, comme il l'avait fait pendant des années.
« A propos de Trystan... » Il la regarda. Elle retint son souffle. « Je suis désolé. ». La pression retomba. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui présente des excuses. Elle ouvrit sa bouche puis la referma, avant de se ressaisir.
« Tu reconnais tes torts c'est déjà bien... »
« Je crois que tu ne m'as pas compris. » la coupa-t-il. « Je suis désolé que tu n'es pas fais ton deuil mais je n'y suis pour rien dans cette affaire. Tu sais très bien que tu es la seule responsable. »
Et bam. Dans les dents. Comme quoi, cent ans dans une boite en bois n'avait pas du tout changé son caractère. Elle devait rester calme. Ne pas tenter de lui sauter à la gorge pour lui arracher la trachée. Ne pas le frapper. Ne pas le tuer. Elle avait juste le droit de le détester. Il fallait qu'elle se contente de ça. Se redressant dans son fauteuil, elle inspira profondément.
« C'est Eon qui l'a tué. Et toi, tu savais qu'il allait le faire et tu n'as rien dis. Si on l'avait su, on aurait peut-être pu faire quelque chose...On se serait enfui ou... »
« Vous auriez pas fais cinq kilomètres sans vous faire attraper, torturer et tuer. Vous étiez juste deux imbéciles. C'était ton demi-frère, qu'est ce que tu espérais ? Votre relation était vouée à l'échec dans tous les cas. »
« Il y avait encore un espoir... » s'énerva Cynn, les larmes aux yeux. Il n'avait pas le droit de parler de lui comme ça.
« Mais oui, bien sûr. Trystan, héritier légitime de la dynastie Eksezkiel et Cynn, fille bâtarde d'Eon Eksezkiel. Avec toute la puissance que ton cher et tendre avait entre les mains, tu crois qu'il aurait tout abandonné pour partir avec toi ? »
« Il m'aimait, lui ! Et puis arrête...Ne salis pas sa mémoire. »
Isaac était doué pour glisser le doute dans les esprits des malheureux qui croisaient sa route. Cynn n'avait pas envie de douter car elle savait qu'il mentait. Il ne savait faire que ça.
« Eon l'a assassiné...Et toi, tu le savais...Et tu n'as rien fais... » se mit-elle à sangloter.
« Tout comme toi. » rétorqua-t-il. Elle le regarda, interloquée. « Après que ton cher Trystan ait été assassiné, tu es venue chez moi. Ne le nie pas, je le sais, je t'ai vu. Mais dès que tu as vu que les gardes de ton père étaient là, tu t'es enfuie. »
« Ce n'est pas comparable ! »
« Bien sûr que si. Mais ce serait trop mauvais pour ton image d'admettre que tu as laissé ton fiancé se faire assassiner par ton propre père, n'est ce pas ? »
« Alors... » commença Cynn, amère. « Ça fait quoi de revenir sur Elysion, cent ans après en avoir disparu ? »
« Ça fait mal à la tête. » Elle ne put s'empêcher de rire. Lui, il souriait. Mais Isaac souriait beaucoup, impossible de savoir si c'était de bonne ou de mauvaise augure. « La régénération est fatigante. J'aurais du me reposer plus. Et toi ? Le sang, les crocs, tout ça... »
Elle lui lança un regard méfiant. Elle n'avait pas envie de parler de ça avec lui. Mais l'animal était tenace donc autant ne pas trop chercher à lui résister.
« Ça va. » lança-t-elle sans conviction.
« Vraiment ? » Il sembla s'en étonner. Peut-être pensait-il qu'elle ne supportait pas sa nature de Darah ? Il n'avait pas tout à fait tort. Mais jamais elle ne lui aurait montré ses points faibles, il était assez mauvais pour les utiliser contre elle.
« Au bout de cent ans, on s'y fait. Contrairement à d'autres choses... » Elle lui fit un sourire qui sonnait faux. Elle avait envie de régler ses comptes, tout d'un coup. Elle voyait dans ses yeux qu'il lui préparait un sale coup. Elle s'attendait à une remarque bien cinglante, qu'il sortirait du fond de ses tripes pour lui casser le moral en deux, comme il l'avait fait pendant des années.
« A propos de Trystan... » Il la regarda. Elle retint son souffle. « Je suis désolé. ». La pression retomba. Elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui présente des excuses. Elle ouvrit sa bouche puis la referma, avant de se ressaisir.
« Tu reconnais tes torts c'est déjà bien... »
« Je crois que tu ne m'as pas compris. » la coupa-t-il. « Je suis désolé que tu n'es pas fais ton deuil mais je n'y suis pour rien dans cette affaire. Tu sais très bien que tu es la seule responsable. »
Et bam. Dans les dents. Comme quoi, cent ans dans une boite en bois n'avait pas du tout changé son caractère. Elle devait rester calme. Ne pas tenter de lui sauter à la gorge pour lui arracher la trachée. Ne pas le frapper. Ne pas le tuer. Elle avait juste le droit de le détester. Il fallait qu'elle se contente de ça. Se redressant dans son fauteuil, elle inspira profondément.
« C'est Eon qui l'a tué. Et toi, tu savais qu'il allait le faire et tu n'as rien dis. Si on l'avait su, on aurait peut-être pu faire quelque chose...On se serait enfui ou... »
« Vous auriez pas fais cinq kilomètres sans vous faire attraper, torturer et tuer. Vous étiez juste deux imbéciles. C'était ton demi-frère, qu'est ce que tu espérais ? Votre relation était vouée à l'échec dans tous les cas. »
« Il y avait encore un espoir... » s'énerva Cynn, les larmes aux yeux. Il n'avait pas le droit de parler de lui comme ça.
« Mais oui, bien sûr. Trystan, héritier légitime de la dynastie Eksezkiel et Cynn, fille bâtarde d'Eon Eksezkiel. Avec toute la puissance que ton cher et tendre avait entre les mains, tu crois qu'il aurait tout abandonné pour partir avec toi ? »
« Il m'aimait, lui ! Et puis arrête...Ne salis pas sa mémoire. »
Isaac était doué pour glisser le doute dans les esprits des malheureux qui croisaient sa route. Cynn n'avait pas envie de douter car elle savait qu'il mentait. Il ne savait faire que ça.
« Eon l'a assassiné...Et toi, tu le savais...Et tu n'as rien fais... » se mit-elle à sangloter.
« Tout comme toi. » rétorqua-t-il. Elle le regarda, interloquée. « Après que ton cher Trystan ait été assassiné, tu es venue chez moi. Ne le nie pas, je le sais, je t'ai vu. Mais dès que tu as vu que les gardes de ton père étaient là, tu t'es enfuie. »
« Ce n'est pas comparable ! »
« Bien sûr que si. Mais ce serait trop mauvais pour ton image d'admettre que tu as laissé ton fiancé se faire assassiner par ton propre père, n'est ce pas ? »
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 6 Avr 2014 - 15:17
Silence. Elle semblait choquée. Isaac ne s'en étonna pas. Il n'était pas venu ici pour qu'elle soit heureuse de son retour mais bien pour qu'elle s'en morde les doigts. Elle devait payer sa trahison, elle aussi. Elle se sentait complètement innocente dans cette affaire ? Formidable, il allait détruire un par un tous les points auxquels elle s'était raccrochée durant toutes ces années pour ne pas se sentir responsable. Voyant qu'elle ne lui répondait pas, elle était sans doute entrain d'accuser le coup, il décida d’enchaîner. Quitte à lui faire du mal, autant ne pas y aller avec le dos de la cuillère.
« Alors, évidemment, cela doit être plus simple pour toi de te dire que tu ne pouvais rien faire pour moi. Sauf que c'est faux. Une tarima puissante comme toi, tu aurais pu décimer toute la garde de ton père sans problèmes. Et je me serais occupé d'Eon. Et ensuite, j'aurais peut être pu faire quelque chose pour toi...Mais non. Tu as choisi la fuite, la sécurité. Quitte à sacrifier la personne qui t'avais élevée depuis tes huit ans. Cette personne si insensible, si mauvaise, qui avait tué tant d'hommes, violé tant de filles et détruit la vie de tant d'enfants. Au moins, tu étais débarrassée d'elle...de moi. »
« Je n'ai jamais pensé comme ça, tu le sais très bien... » soupira son interlocutrice, visiblement à bout de forces.
« Non, justement, je ne le sais pas. Tout ce que j'ai de toi, Cynn, ce sont tes incessants reproches sur mon attitude. Je n'ai aucun acte qui prouve, qu'a moment donné, tu aurais voulu que je reste en vie. »
« Si. » lâcha-t-elle, catégorique. « Je t'ai aimé pendant plusieurs années. »
A nouveau, un silence. Ils n'allaient pas s'en sortir facilement, chacun ayant une liste de reproches à faire à l'autre longue comme le bras. Sur ce coup, Isaac préférait ne rien dire et la laisser faire. Tout ce qui avait pour sujet l'amour, la romance,...ne faisaient pas partie des sujets qu'il maîtrisait aisément.
« J'étais amoureuse de toi, j'avais même trouvé le courage de te le dire. Mais je devais avoir 14 ans et toi, 22 alors... » Elle soupira. « Même si tu avais été plus jeune, tu n'en aurais rien eu à faire n'est ce pas ? »
« Aucune idée... » Il se cala dans le fond du canapé. Non, vraiment, il n'était pas doué pour parler de ça. Ou bien, il n'en avait pas envie. Pendant longtemps, il lui avait dit et répété qu'il l'aimait mais tout au fond, il avait toujours su que c'était faux. Et elle l'avait compris bien avant qu'il ne veuille l'admettre. Oui, Isaac pouvait être parfois un parfait imbécile.
« Tu veux boire quelque chose ? » lui demanda son hôte, en se levant soudainement. « J'ai du thé si tu veux. »
« Tout dépend si tu comptes mettre de l'arsenic dedans. »
« Alors, évidemment, cela doit être plus simple pour toi de te dire que tu ne pouvais rien faire pour moi. Sauf que c'est faux. Une tarima puissante comme toi, tu aurais pu décimer toute la garde de ton père sans problèmes. Et je me serais occupé d'Eon. Et ensuite, j'aurais peut être pu faire quelque chose pour toi...Mais non. Tu as choisi la fuite, la sécurité. Quitte à sacrifier la personne qui t'avais élevée depuis tes huit ans. Cette personne si insensible, si mauvaise, qui avait tué tant d'hommes, violé tant de filles et détruit la vie de tant d'enfants. Au moins, tu étais débarrassée d'elle...de moi. »
« Je n'ai jamais pensé comme ça, tu le sais très bien... » soupira son interlocutrice, visiblement à bout de forces.
« Non, justement, je ne le sais pas. Tout ce que j'ai de toi, Cynn, ce sont tes incessants reproches sur mon attitude. Je n'ai aucun acte qui prouve, qu'a moment donné, tu aurais voulu que je reste en vie. »
« Si. » lâcha-t-elle, catégorique. « Je t'ai aimé pendant plusieurs années. »
A nouveau, un silence. Ils n'allaient pas s'en sortir facilement, chacun ayant une liste de reproches à faire à l'autre longue comme le bras. Sur ce coup, Isaac préférait ne rien dire et la laisser faire. Tout ce qui avait pour sujet l'amour, la romance,...ne faisaient pas partie des sujets qu'il maîtrisait aisément.
« J'étais amoureuse de toi, j'avais même trouvé le courage de te le dire. Mais je devais avoir 14 ans et toi, 22 alors... » Elle soupira. « Même si tu avais été plus jeune, tu n'en aurais rien eu à faire n'est ce pas ? »
« Aucune idée... » Il se cala dans le fond du canapé. Non, vraiment, il n'était pas doué pour parler de ça. Ou bien, il n'en avait pas envie. Pendant longtemps, il lui avait dit et répété qu'il l'aimait mais tout au fond, il avait toujours su que c'était faux. Et elle l'avait compris bien avant qu'il ne veuille l'admettre. Oui, Isaac pouvait être parfois un parfait imbécile.
« Tu veux boire quelque chose ? » lui demanda son hôte, en se levant soudainement. « J'ai du thé si tu veux. »
« Tout dépend si tu comptes mettre de l'arsenic dedans. »
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 1 Juin 2014 - 12:58
La jeune femme ne put s'empêcher de rire. Elle n'y avait même pas pensé. La mort aux rats, en revanche, c'est une autre histoire...Elle partit en direction de sa cuisine, qui se trouvait en fait dans la même pièce, un bar se contentant de déterminer la limite entre les deux espaces. Elle entendit Isaac la suivre puis le vit se caler au mur, proche d'une fenêtre. Elle ne le regarda pas, préférant se concentrer sur la casserole d'eau qu'elle était entrain de faire chauffer.
« Je te préviens, ne compte pas t'installer ici. Il est hors de question que je t’héberge. »
« Je pensais retourner dans ma maison, à Cruor. Même si elle a du prendre un coup de vieux, elle doit toujours être sa place. »
Sa maison...Elle devrait peut-être l'informer de l'état de sa salle de bain, suite au passage de Séléné. Oh et puis non...Cela lui ferait une bonne surprise. Elle prit une tasse dans un placard pour y verser l'eau chaude avant d'y plonger un sachet de thé, qu'elle s'amusa à faire tournoyer.
« Tu aimerais voir à quel point ça fait mal, quatre vingt coups de couteau dans la poitrine ? » lâcha-t-il soudainement, avec un calme qui le définissait bien.
Cynn arrêta son mouvement, crispée, regardant fixement l'eau brunir. Il voulait la tuer. Maintenant, c'était sûr, il n'était pas là pour enterrer la hache de guerre mais plutôt pour planter ladite hache dans son torse à elle. Elle frissonna. Elle n'avait pas froid, les vampires n'ont jamais froid, elle avait surtout la trouille. Elle inspira profondément. Lui montrer qu'elle paniquait n'était pas une solution. La peur était une source d'excitation chez lui. Elle devait rester calme ; prenant la tasse de thé, elle se retourna vers lui et lui tendit l'objet en tentant de rester la plus décontractée possible.
« Tu n'as pas pu te défendre ? »
« Ton père était un guerrier habile. Il m'avait tout appris. » Il souffla sur le breuvage. Elle avait oublié à quel point il était grand. Rien que sa présence arrivait à rendre une pièce oppressante. Pourtant quand elle le regardait maintenant, elle le trouvait vide. Vide du charme et de la beauté qu'elle lui trouvait autrefois, comme envahi par un néant funèbre qui avait ingurgité sa part d'humanité. Son existence ici était également vide : vide de sens, sans la moindre logique, il n'avait rien à faire à cette époque. Mais elle se doutait qu'un homme aussi dominant qu'Isaac voulait décider de tout, même du moment de sa mort.
Il fallait qu'elle change de sujet. Parler des circonstances de la mort de son interlocuteur était un bon moyen pour que cela soit elle qui trépasse.
« Qu'est ce que tu lui veux, à la Reine Beldura ? » Cette information qui avait fait paniquer tout Minos avait même traversé la Mer Orphée pour avertir Eaque de la situation. Et en cette période complexe, à cause de la guerre, il était rare que l'on s'intéresse aux faits divers des autres continents. L'agression de Beldura avait été une exception. « Il paraît que tu l'as pas mal secouée. »
« Je te préviens, ne compte pas t'installer ici. Il est hors de question que je t’héberge. »
« Je pensais retourner dans ma maison, à Cruor. Même si elle a du prendre un coup de vieux, elle doit toujours être sa place. »
Sa maison...Elle devrait peut-être l'informer de l'état de sa salle de bain, suite au passage de Séléné. Oh et puis non...Cela lui ferait une bonne surprise. Elle prit une tasse dans un placard pour y verser l'eau chaude avant d'y plonger un sachet de thé, qu'elle s'amusa à faire tournoyer.
« Tu aimerais voir à quel point ça fait mal, quatre vingt coups de couteau dans la poitrine ? » lâcha-t-il soudainement, avec un calme qui le définissait bien.
Cynn arrêta son mouvement, crispée, regardant fixement l'eau brunir. Il voulait la tuer. Maintenant, c'était sûr, il n'était pas là pour enterrer la hache de guerre mais plutôt pour planter ladite hache dans son torse à elle. Elle frissonna. Elle n'avait pas froid, les vampires n'ont jamais froid, elle avait surtout la trouille. Elle inspira profondément. Lui montrer qu'elle paniquait n'était pas une solution. La peur était une source d'excitation chez lui. Elle devait rester calme ; prenant la tasse de thé, elle se retourna vers lui et lui tendit l'objet en tentant de rester la plus décontractée possible.
« Tu n'as pas pu te défendre ? »
« Ton père était un guerrier habile. Il m'avait tout appris. » Il souffla sur le breuvage. Elle avait oublié à quel point il était grand. Rien que sa présence arrivait à rendre une pièce oppressante. Pourtant quand elle le regardait maintenant, elle le trouvait vide. Vide du charme et de la beauté qu'elle lui trouvait autrefois, comme envahi par un néant funèbre qui avait ingurgité sa part d'humanité. Son existence ici était également vide : vide de sens, sans la moindre logique, il n'avait rien à faire à cette époque. Mais elle se doutait qu'un homme aussi dominant qu'Isaac voulait décider de tout, même du moment de sa mort.
Il fallait qu'elle change de sujet. Parler des circonstances de la mort de son interlocuteur était un bon moyen pour que cela soit elle qui trépasse.
« Qu'est ce que tu lui veux, à la Reine Beldura ? » Cette information qui avait fait paniquer tout Minos avait même traversé la Mer Orphée pour avertir Eaque de la situation. Et en cette période complexe, à cause de la guerre, il était rare que l'on s'intéresse aux faits divers des autres continents. L'agression de Beldura avait été une exception. « Il paraît que tu l'as pas mal secouée. »
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Dim 1 Juin 2014 - 13:03
Finissant rapidement son thé, Isaac reporta son attention sur la vampire qui lui faisait face. Elle ne semblait offusquée par ce qu'il avait fait au palais d'Elysée, sans doute était-elle habituée à un tel comportement de sa part. Se décollant du mur, il croisa les bras pour se rapprocher de Cynn et poser sa tasse vide sur le bar.
« J'avais besoin d'informations sur quelqu'un. Pas sur toi, si cela peut te rassurer. » Elle ne semblait pas rassurée. Comme si elle se doutait qu'il lui préparait un mauvais coup. Il se demandait comme elle allait réagir quand elle apprendrait qu'il en voulait à la vie de sa chère nièce. Cette enfant était sans doute totalement innocente des crimes commis par les Eksezkiel mais il fallait bien que quelqu'un paye. Avec la mort d'Aurore, il mettait fin à leur dynastie et il se vengeait, d'une certaine manière. Cela était totalement injuste pour la principale victime mais la notion de justice n'avait pas de rôle à jouer dans son plan.
« Et je ne lui ai rien fait de bien terrible, à cette Reine. J'aurais pu d'ailleurs, car elle est vraiment charmante. » Son interlocutrice lui lança un regard courroucé. Ah, les femmes, toujours là à s'offusquer à la moindre petite approche et à vous jeter au visage leur consentement ! Qu'est ce qu'il en avait à faire, lui, qu'elles soient consentantes ou pas ? Ce n'était vraiment pas cela qui l'intéressait. « Et puis, tout le monde dit que je l'ai agressé mais elle ne s'est pas franchement débattue. »
« Laisse la donc tranquille, tu veux ? » lui rétorqua Cynn, en montrant les crocs. « Beldura est quelqu'un de bien, je ne veux pas que tu la brises, comme tu l'as fais avec toutes ces jeunes filles à Rhadamante. »
Elle exagérait toujours. Il n'en avait pas brisé tant que ça. Et puis, il était jeune à l'époque, on pouvait bien lui pardonner ces quelques débordements. Cynn lui tourna le dos, visiblement blasée. Ses cheveux blonds cachaient la moitié de son dos et entouraient sa taille aussi fine qu'autrefois. Sa transformation en Darah lui avait donné un teint plus pâle et un visage plus dur...Et pourtant, il voyait encore la jeune fille passait des après midi entières chez lui, à lui parler de tout et de rien. Comme si ces cent années n'avaient pas passé. Utilisant son bras gauche, il la ramena contre son torse, en la tenant fermement. Elle ne broncha pas. Il posa son menton sur le haut de sa tête blonde et écouta sa respiration. Elle était calme et régulière, signe qu'elle ne se méfiait pas de lui pour l'instant. Peut être aurait-elle du...
...Surtout au moment où il planta sa griffe vers le bas de son dos pour la faire ressortir au devant de son corps, au niveau de son ventre. La jeune femme eut un soubresaut même elle ne cria pas. Il ne s'inquiétait pas pour elle. Les Darahs ne meurent pas si facilement. Mais, comme tout le monde, ils peuvent souffrir.
« Pour tout te dire... » Il colla sa bouche contre son oreille. « Tu ne fais pas partie des personnes que je veux éliminer. Nous n'avons qu'à considérer que...Tu as fais une erreur de jeunesse. Cela te convient ? » Elle ne dit rien. Il n'attendait pas de réponses. « Mais les Eksezkiel...Eux, ils doivent payer...Pour le mal qu'ils m'ont fait...Qu'ils nous on fait...N'est ce pas ? » Toujours pas de réponses mais, cette fois, elle paniquait. Sa respiration était saccadée et il sentait ses muscles se contractaient de façon irrégulière, comme si elle tentait de garder son sang-froid.
« Quand je suis allé voir Beldura, c'était pour savoir où se cacher Aurore...Et tu te doutes bien pourquoi. Alors, c'est cruel pour ta petite nièce, je te l'accorde. Mais si elle disparaît, les Eksezkiel disparaissent. Le monde sera libéré d'un poids, et moi aussi. Justice sera faite et nous serons tous les deux vengés de cette famille que nous détestons tant. »
Sans plus de cérémonie, Isaac retira violemment sa griffe du corps de la jeune femme qui s'écroula dans un bruit sourd. Il la regarda pendant un temps se débattre avec elle-même pour tenter de lui faire face, tandis qu'une tâche sombre grandissait sur le sol.
Il prit la direction de la porte. Oui, justice serait faite, avec ou sans son soutien.
« J'avais besoin d'informations sur quelqu'un. Pas sur toi, si cela peut te rassurer. » Elle ne semblait pas rassurée. Comme si elle se doutait qu'il lui préparait un mauvais coup. Il se demandait comme elle allait réagir quand elle apprendrait qu'il en voulait à la vie de sa chère nièce. Cette enfant était sans doute totalement innocente des crimes commis par les Eksezkiel mais il fallait bien que quelqu'un paye. Avec la mort d'Aurore, il mettait fin à leur dynastie et il se vengeait, d'une certaine manière. Cela était totalement injuste pour la principale victime mais la notion de justice n'avait pas de rôle à jouer dans son plan.
« Et je ne lui ai rien fait de bien terrible, à cette Reine. J'aurais pu d'ailleurs, car elle est vraiment charmante. » Son interlocutrice lui lança un regard courroucé. Ah, les femmes, toujours là à s'offusquer à la moindre petite approche et à vous jeter au visage leur consentement ! Qu'est ce qu'il en avait à faire, lui, qu'elles soient consentantes ou pas ? Ce n'était vraiment pas cela qui l'intéressait. « Et puis, tout le monde dit que je l'ai agressé mais elle ne s'est pas franchement débattue. »
« Laisse la donc tranquille, tu veux ? » lui rétorqua Cynn, en montrant les crocs. « Beldura est quelqu'un de bien, je ne veux pas que tu la brises, comme tu l'as fais avec toutes ces jeunes filles à Rhadamante. »
Elle exagérait toujours. Il n'en avait pas brisé tant que ça. Et puis, il était jeune à l'époque, on pouvait bien lui pardonner ces quelques débordements. Cynn lui tourna le dos, visiblement blasée. Ses cheveux blonds cachaient la moitié de son dos et entouraient sa taille aussi fine qu'autrefois. Sa transformation en Darah lui avait donné un teint plus pâle et un visage plus dur...Et pourtant, il voyait encore la jeune fille passait des après midi entières chez lui, à lui parler de tout et de rien. Comme si ces cent années n'avaient pas passé. Utilisant son bras gauche, il la ramena contre son torse, en la tenant fermement. Elle ne broncha pas. Il posa son menton sur le haut de sa tête blonde et écouta sa respiration. Elle était calme et régulière, signe qu'elle ne se méfiait pas de lui pour l'instant. Peut être aurait-elle du...
...Surtout au moment où il planta sa griffe vers le bas de son dos pour la faire ressortir au devant de son corps, au niveau de son ventre. La jeune femme eut un soubresaut même elle ne cria pas. Il ne s'inquiétait pas pour elle. Les Darahs ne meurent pas si facilement. Mais, comme tout le monde, ils peuvent souffrir.
« Pour tout te dire... » Il colla sa bouche contre son oreille. « Tu ne fais pas partie des personnes que je veux éliminer. Nous n'avons qu'à considérer que...Tu as fais une erreur de jeunesse. Cela te convient ? » Elle ne dit rien. Il n'attendait pas de réponses. « Mais les Eksezkiel...Eux, ils doivent payer...Pour le mal qu'ils m'ont fait...Qu'ils nous on fait...N'est ce pas ? » Toujours pas de réponses mais, cette fois, elle paniquait. Sa respiration était saccadée et il sentait ses muscles se contractaient de façon irrégulière, comme si elle tentait de garder son sang-froid.
« Quand je suis allé voir Beldura, c'était pour savoir où se cacher Aurore...Et tu te doutes bien pourquoi. Alors, c'est cruel pour ta petite nièce, je te l'accorde. Mais si elle disparaît, les Eksezkiel disparaissent. Le monde sera libéré d'un poids, et moi aussi. Justice sera faite et nous serons tous les deux vengés de cette famille que nous détestons tant. »
Sans plus de cérémonie, Isaac retira violemment sa griffe du corps de la jeune femme qui s'écroula dans un bruit sourd. Il la regarda pendant un temps se débattre avec elle-même pour tenter de lui faire face, tandis qu'une tâche sombre grandissait sur le sol.
Il prit la direction de la porte. Oui, justice serait faite, avec ou sans son soutien.
- InvitéInvité
Re: [Terminé]Je veux te tuer, comme ils le font dans les films [Isaac]
Lun 28 Juil 2014 - 16:54
Elle sentit une vive douleur dans son ventre mais elle ne broncha pas. Elle y survivrait, physiquement du moins. La Darah écouta le monologue de l'Arma. Pendant longtemps, trop peut-être, elle avait cherché le bien en lui. Pourtant, et cela lui faisait presque mal de l'admettre, il n'y avait sans doute plus rien à sauver en lui. Mais il y avait bien eu une époque...Lointaine, certes, où elle n'était encore qu'une enfant...Où il avait été gentil avec elle. Elle s'en souvenait très bien, maintenant. Comme quoi, avoir une griffe dans le ventre, ça vous ranime la mémoire. Mais oui, il y avait bien eu un moment dans leur vie où il l'avait aidé à se sentir mieux et à accepter cette nouvelle vie. Elle se souvenait de son rire, frais et sincère. De ses yeux qui avaient la couleur du miel et qui réchauffaient son cœur de petite fille. Et puis, un jour, tout cela s'était terminé. Il n'avait plus jamais ri de la même manière. Ses yeux étaient toujours aussi ambrés mais ils étaient également aussi dur que la pierre du même nom. Pourquoi elle ne se souvenait pas de l'instant où il était devenu comme ça ? Il y avait forcément quelque chose, il ne pouvait pas être bipolaire à ce point.
Avant qu'elle n'ait le temps de réfléchir plus longtemps, elle sentit ses jambes se dérober sous elle et une vive douleur lui rappela qu'elle était blessée. Le contact entre son corps et le sol ne fut pas des plus agréables. Une odeur de sang lui envahit les narines et elle constata qu'elle baignait dans une flaque rougeâtre. Ce n'était pas son sang, elle n'en avait plus, mais celui de son dernier repas. Quel gaspillage ! A plat ventre, et se sentant soudainement très sale, Cynn tenta de se redresser. Elle s'appuya sur ses avants-bras. Il prenait la direction de la porte d'entrée, en longeant le mur calmement. Le mur...Le muret ! C'était ce jour-là, où elle l'avait retrouvé complètement paniqué, devant le muret d'une maison détruite de Cruor, que tout avait commencé à foirer. Elle devait avoir un peu plus de huit ans à ce moment là. Elle se sentit presque soulagée de s'en rappeler. Rien ne vaut un bon état de choc pour se remettre les idées en place !
« Qu'est ce qui s'est passé, ce jour-là ? » Sa voix n'était pas aussi déterminée qu'elle l'aurait voulu. Il la regarda d'un air interrogateur. « Le jour, où je suis venue te chercher devant une maison détruite de Cruor...Tu semblais en panique... »
Son explication n'était pas claire mais il avait tout de suite compris. Elle vit ses yeux perçants passer par une farandole d'émotions. Néanmoins, il se forma rapidement un visage impassible, bien qu'elle se douta qu'il bouillait de rage (bien fait!). Il détourna les yeux et s'approcha à grands pas de la sortie. Elle le vit hésiter alors qu'il tournait la poignée.
« J'ai compris...Que je ne pourrais pas lutter contre ma vraie nature. »
Elle n'eut pas le temps de lui poser plus de questions. Il avait déjà disparu. Cynn se sentit apaisée et se laissa glisser sur le côté pour s'éloigner de la tâche de sang. Étendue sur le dos, elle délassa un peu son corset pour pouvoir respirer calmement. Il n'était plus là ; et elle était vivante. Mais elle n'avait pas beaucoup de temps. Il fallait qu'elle agisse rapidement pour protéger Aurore. Elle avait besoin de conseils et elle savait qui elle devait aller voir. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle pourrait trouver son amie mais les métisses comme elle ne courraient pas les rues. Les informations seraient faciles à obtenir.
La Darah n'eut guère le temps de se reposer plus sur le sol inconfortable de sa cuisine. L'aube était là. Se levant avec difficulté, elle tira sur un cordon blanc qui déplaça devant les grandes baies vitrées, d'imposants rideaux occultant de couleur bordeaux. Elle traîna les pieds jusqu’à sa chambre, seule pièce sans fenêtre de tout son appartement. Elle se sentait épuisée. Elle laissa tomber sa robe et son corset à ses pieds et s'observa dans le miroir. La plaie à son ventre n'était pas belle mais elle guérirait sans difficulté. Sans prendre le temps d'enfiler sa tenue de nuit, elle se glissa sous ses draps, cherchant à y créer un cocon protecteur.
Le soleil perçait doucement le ciel pour chasser la nuit de l'autre côté d'Elysion. Aujourd'hui, Cynn Eksezkiel se sentait plus seule que jamais.
Avant qu'elle n'ait le temps de réfléchir plus longtemps, elle sentit ses jambes se dérober sous elle et une vive douleur lui rappela qu'elle était blessée. Le contact entre son corps et le sol ne fut pas des plus agréables. Une odeur de sang lui envahit les narines et elle constata qu'elle baignait dans une flaque rougeâtre. Ce n'était pas son sang, elle n'en avait plus, mais celui de son dernier repas. Quel gaspillage ! A plat ventre, et se sentant soudainement très sale, Cynn tenta de se redresser. Elle s'appuya sur ses avants-bras. Il prenait la direction de la porte d'entrée, en longeant le mur calmement. Le mur...Le muret ! C'était ce jour-là, où elle l'avait retrouvé complètement paniqué, devant le muret d'une maison détruite de Cruor, que tout avait commencé à foirer. Elle devait avoir un peu plus de huit ans à ce moment là. Elle se sentit presque soulagée de s'en rappeler. Rien ne vaut un bon état de choc pour se remettre les idées en place !
« Qu'est ce qui s'est passé, ce jour-là ? » Sa voix n'était pas aussi déterminée qu'elle l'aurait voulu. Il la regarda d'un air interrogateur. « Le jour, où je suis venue te chercher devant une maison détruite de Cruor...Tu semblais en panique... »
Son explication n'était pas claire mais il avait tout de suite compris. Elle vit ses yeux perçants passer par une farandole d'émotions. Néanmoins, il se forma rapidement un visage impassible, bien qu'elle se douta qu'il bouillait de rage (bien fait!). Il détourna les yeux et s'approcha à grands pas de la sortie. Elle le vit hésiter alors qu'il tournait la poignée.
« J'ai compris...Que je ne pourrais pas lutter contre ma vraie nature. »
Elle n'eut pas le temps de lui poser plus de questions. Il avait déjà disparu. Cynn se sentit apaisée et se laissa glisser sur le côté pour s'éloigner de la tâche de sang. Étendue sur le dos, elle délassa un peu son corset pour pouvoir respirer calmement. Il n'était plus là ; et elle était vivante. Mais elle n'avait pas beaucoup de temps. Il fallait qu'elle agisse rapidement pour protéger Aurore. Elle avait besoin de conseils et elle savait qui elle devait aller voir. Elle n'avait aucune idée de l'endroit où elle pourrait trouver son amie mais les métisses comme elle ne courraient pas les rues. Les informations seraient faciles à obtenir.
La Darah n'eut guère le temps de se reposer plus sur le sol inconfortable de sa cuisine. L'aube était là. Se levant avec difficulté, elle tira sur un cordon blanc qui déplaça devant les grandes baies vitrées, d'imposants rideaux occultant de couleur bordeaux. Elle traîna les pieds jusqu’à sa chambre, seule pièce sans fenêtre de tout son appartement. Elle se sentait épuisée. Elle laissa tomber sa robe et son corset à ses pieds et s'observa dans le miroir. La plaie à son ventre n'était pas belle mais elle guérirait sans difficulté. Sans prendre le temps d'enfiler sa tenue de nuit, elle se glissa sous ses draps, cherchant à y créer un cocon protecteur.
Le soleil perçait doucement le ciel pour chasser la nuit de l'autre côté d'Elysion. Aujourd'hui, Cynn Eksezkiel se sentait plus seule que jamais.
- J'ai besoin d'amouuuuuuur des bisous des calins j'en veux tous les jouuuuuuuuuurs chuis comme ça.
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