- Beldura GlowMinosien.ne
- Messages : 598
Date d'inscription : 28/05/2011
Age : 31
Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
Branche(s): Fille du Feu
Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Archivé][Fête de la Prodigalité] Cadeaux royaux [libre]
Dim 4 Jan 2015 - 20:46
La jeune Reine couvait du regard son peuple qui était là pour chercher ses vivres, ou bien pour la voir, elle sur qui tant de rumeurs couraient. Elle avait aussi organisé une séance de rencontre, où ses sujets, comme dans la semaine, pouvaient venir la rencontrer. Elle savait qu’à cette période, ils avaient souvent plus envie que d’habitude de la voir, de lui parler, surtout depuis la fin de la guerre. Sa présence avait tendance à les rassurer, son calme et son sourire étaient apaisants.
Elle avait bien conscience de ce rôle, très particulier. Alors, elle était dehors, avec eux, les regardant presque tendrement. Elle était beaucoup plus calme depuis quelques temps. Depuis le 19 Asherien, précisément, la Reine avait retrouvé une certaine forme de tranquillité. Sa relation avec Isaac n’était pas stable non, ce n’était pas le mot, pas vraiment. Ils avaient rarement rendez-vous. En général, il se glissait dans sa chambre durant la nuit, quitte à se cacher en urgence. Ils ne se voyaient pas tous les jours, même pas toutes les semaines, mais leurs retrouvailles, quoique parfois tendues, l’apaisaient, lui procuraient une étrange sensation de bien-être. Ils dormaient étendus l’un contre l’autre. Elle ignorait s’il dormait vraiment, ou bien s’il veillait, guettant tous les bruits. Il était fréquent qu’elle mette du temps à s’endormir, préférant lui parler, ou bien, silencieusement, savourer sa présence, son odeur. Leur relation était restée à un stade platonique, puisque, les seules fois où il avait tenté, elle s’était dérobée, ou mise à trembler ou … Elle ferma les yeux. Il lui avait promis que ce soir, il viendrait. Cette idée suffisait à la rendre heureuse. Ils communiquaient parfois difficilement. Leur relation était toujours secrète. Elle ne disait rien, lui non plus. Ils n’abordaient jamais le sujet délicat d’une officialisation, malgré des rumeurs toujours plus folles courant sur elle, à qui on prêtait des relations nombreuses et farfelues tout en tentant toujours de la marier par tous les moyens, à tous les hommes. Elle ignorait généralement les regards de biais, par en-dessous. Tant que dans son entourage, personne ne disait rien, elle ne dirait rien, se disait-elle. Aujourd’hui encore on lui avait posé des questions, qu’elle avait esquivées, un peu gênée parfois. Elle se disait qu’Isaac ne voulait certainement s’emprisonner dans un rôle de roi, et, quelque part, elle le comprenait, même si elle en souffrait : n’était-ce pas juste qu’il ne voulait pas vraiment d’elle ?
Elle ferma les yeux, afin d’empêcher les idées noires de revenir, et les rouvrit alors qu’on lui effleurait l’épaule. Il était l’heure des cadeaux. Elle sourit, et ce sourire aux lèvres colorées d’un beau rouge sembla illuminer son visage maquillé dans des tons chauds, dorés. Ses cheveux roux étaient tressés, relevés, surmontés d’une couronne en or ornée de rubis. Elle lissa du plat de sa main gantée de soie mate, rouge, sa jupe de velours rouge et or, toute assortie à son haut. On avait mis sur ses épaules une lourde cape doublée de fourrure qui lui tenait très chaud, ce qui n’était pas désagréable. Ses yeux de feu parcoururent la foule. Un nom fut appelé, et un petit garçon très blond émergea. On lui donna un cadeau. Elle le tendit à l’enfant, qui l’attrapa, les yeux brillants, lui chuchotant un merci tout joyeux. Puis on leur demanda une photo, et l’enfant fut sur ses genoux, cadeau en main. Elle fit un sourire, un de ceux sans les yeux. Ce fut le même rituel qui fut répété pour les centaines d’enfant, qui tout l’après-midi défilèrent. Elle pensait aux cadeaux qu’elle allait offrir, ce soir. Un casse-tête pour Sorga. Une broderie pour Aurore. Une pipe pour Siffroy. Un parfum pour Daël. Un étui à cigarettes qu’elle avait spécialement commandé, avant d’elle-même le tamponner avec un I à l’intérieur. Il y avait à l’intérieur plusieurs cigarettes luxueuses, ainsi que des Voyageuses. Evidemment, c’était pour Isaac.
Lorsque le dernier enfant fut passé, le défilé de sujets recommença. Fatiguée, elle répondit un peu mécaniquement à certaines questions, les yeux dans le vague. Soudain, quelqu’un retint son attention. Ses yeux se reportèrent sur son interlocuteur.
Elle avait bien conscience de ce rôle, très particulier. Alors, elle était dehors, avec eux, les regardant presque tendrement. Elle était beaucoup plus calme depuis quelques temps. Depuis le 19 Asherien, précisément, la Reine avait retrouvé une certaine forme de tranquillité. Sa relation avec Isaac n’était pas stable non, ce n’était pas le mot, pas vraiment. Ils avaient rarement rendez-vous. En général, il se glissait dans sa chambre durant la nuit, quitte à se cacher en urgence. Ils ne se voyaient pas tous les jours, même pas toutes les semaines, mais leurs retrouvailles, quoique parfois tendues, l’apaisaient, lui procuraient une étrange sensation de bien-être. Ils dormaient étendus l’un contre l’autre. Elle ignorait s’il dormait vraiment, ou bien s’il veillait, guettant tous les bruits. Il était fréquent qu’elle mette du temps à s’endormir, préférant lui parler, ou bien, silencieusement, savourer sa présence, son odeur. Leur relation était restée à un stade platonique, puisque, les seules fois où il avait tenté, elle s’était dérobée, ou mise à trembler ou … Elle ferma les yeux. Il lui avait promis que ce soir, il viendrait. Cette idée suffisait à la rendre heureuse. Ils communiquaient parfois difficilement. Leur relation était toujours secrète. Elle ne disait rien, lui non plus. Ils n’abordaient jamais le sujet délicat d’une officialisation, malgré des rumeurs toujours plus folles courant sur elle, à qui on prêtait des relations nombreuses et farfelues tout en tentant toujours de la marier par tous les moyens, à tous les hommes. Elle ignorait généralement les regards de biais, par en-dessous. Tant que dans son entourage, personne ne disait rien, elle ne dirait rien, se disait-elle. Aujourd’hui encore on lui avait posé des questions, qu’elle avait esquivées, un peu gênée parfois. Elle se disait qu’Isaac ne voulait certainement s’emprisonner dans un rôle de roi, et, quelque part, elle le comprenait, même si elle en souffrait : n’était-ce pas juste qu’il ne voulait pas vraiment d’elle ?
Elle ferma les yeux, afin d’empêcher les idées noires de revenir, et les rouvrit alors qu’on lui effleurait l’épaule. Il était l’heure des cadeaux. Elle sourit, et ce sourire aux lèvres colorées d’un beau rouge sembla illuminer son visage maquillé dans des tons chauds, dorés. Ses cheveux roux étaient tressés, relevés, surmontés d’une couronne en or ornée de rubis. Elle lissa du plat de sa main gantée de soie mate, rouge, sa jupe de velours rouge et or, toute assortie à son haut. On avait mis sur ses épaules une lourde cape doublée de fourrure qui lui tenait très chaud, ce qui n’était pas désagréable. Ses yeux de feu parcoururent la foule. Un nom fut appelé, et un petit garçon très blond émergea. On lui donna un cadeau. Elle le tendit à l’enfant, qui l’attrapa, les yeux brillants, lui chuchotant un merci tout joyeux. Puis on leur demanda une photo, et l’enfant fut sur ses genoux, cadeau en main. Elle fit un sourire, un de ceux sans les yeux. Ce fut le même rituel qui fut répété pour les centaines d’enfant, qui tout l’après-midi défilèrent. Elle pensait aux cadeaux qu’elle allait offrir, ce soir. Un casse-tête pour Sorga. Une broderie pour Aurore. Une pipe pour Siffroy. Un parfum pour Daël. Un étui à cigarettes qu’elle avait spécialement commandé, avant d’elle-même le tamponner avec un I à l’intérieur. Il y avait à l’intérieur plusieurs cigarettes luxueuses, ainsi que des Voyageuses. Evidemment, c’était pour Isaac.
Lorsque le dernier enfant fut passé, le défilé de sujets recommença. Fatiguée, elle répondit un peu mécaniquement à certaines questions, les yeux dans le vague. Soudain, quelqu’un retint son attention. Ses yeux se reportèrent sur son interlocuteur.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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