- MahalathEaquien.ne
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Lun 20 Nov 2017 - 21:19
Béhékine n'était pas du genre à croire au Destin. Bien que mystique sur les bords et tourné vers son monde intérieur plutôt que celui physique des "mortels" il restait persuadé que chacun était maître de sa vie, de ses actions, des conséquences qui s'ensuivaient.
Pourtant, ces derniers mois, il semblait bien que le sort s'acharnait sur lui, tant et si bien que le vieux Démon commençait à avoir des doutes sur la possible existence d'un Destin manipulateur - et indubitablement malveillant - derrière tout ça.
Le rituel pour regagner un corps physique tout d'abord, où il s'était planté royalement et avait fini avec un physique d'homme-bête certes fonctionnel mais plutôt éloigné de son objectif de base.
Puis, son entraînement dans la Forêt du Pendu, où il avait explosé suite à une mauvaise manipulation... et fait la désagréable rencontre d'Ulrik, Réprouvé de son état.
Son invocation et sa mise en esclavage par Siffroy, bien évidemment, alors qu'il se pensait à l'abri de ce genre de bassesses...
Et enfin, ce qui était en train de lui arriver en ce moment même, à savoir ce vrai con de faucon qui venait de surgir d'entre les arbres et de le faire bondir sur le côté pour l'esquiver, puis cette fichue pierre sous sa chaussure qui s'était décrochée, le faisant basculer dans la pente. Il aurait pu se rattraper, se protéger avec un sort, mais difficile de se concentrer lorsqu'on se mange une branche en pleine poire dans la chute...
La promenade s'annonçait si bien pourtant, dans le coin un brin montagneux et sauvage de l'Ile des Bienheureux, loin de l'activité bruyante et braillante du parc d'attractions, sur un sentier isolé qui montait progressivement vers le point culminant de l'île...
Le calme des lieux fut bientôt dérangé par une succession de cris de douleurs et de jurons, étonnamment synchronisés avec les moments où le vieux Démon de Brume entrait en collision avec ici un rocher, là un arbre, dans sa descente express de la pente forestière, expérimentant la technique dite du "roulé-boulé".
Bref, le sort s'acharnait, même s'il avait au moins la preuve que les chats ne retombaient pas toujours sur leurs pattes.
Lorsque finalement les forces de friction l'emportèrent sur la gravité et l'énergie cinétique accumulée, le Démon finit par s'arrêter.
Couvert de feuilles mortes et de terre, contusionné de partout, à moitié assommé, rendu misérable par l'acharnement du sort, il décida qu'il se contenterait bien de rester là pour le reste de la journée !
Pourtant, ces derniers mois, il semblait bien que le sort s'acharnait sur lui, tant et si bien que le vieux Démon commençait à avoir des doutes sur la possible existence d'un Destin manipulateur - et indubitablement malveillant - derrière tout ça.
Le rituel pour regagner un corps physique tout d'abord, où il s'était planté royalement et avait fini avec un physique d'homme-bête certes fonctionnel mais plutôt éloigné de son objectif de base.
Puis, son entraînement dans la Forêt du Pendu, où il avait explosé suite à une mauvaise manipulation... et fait la désagréable rencontre d'Ulrik, Réprouvé de son état.
Son invocation et sa mise en esclavage par Siffroy, bien évidemment, alors qu'il se pensait à l'abri de ce genre de bassesses...
Et enfin, ce qui était en train de lui arriver en ce moment même, à savoir ce vrai con de faucon qui venait de surgir d'entre les arbres et de le faire bondir sur le côté pour l'esquiver, puis cette fichue pierre sous sa chaussure qui s'était décrochée, le faisant basculer dans la pente. Il aurait pu se rattraper, se protéger avec un sort, mais difficile de se concentrer lorsqu'on se mange une branche en pleine poire dans la chute...
La promenade s'annonçait si bien pourtant, dans le coin un brin montagneux et sauvage de l'Ile des Bienheureux, loin de l'activité bruyante et braillante du parc d'attractions, sur un sentier isolé qui montait progressivement vers le point culminant de l'île...
Le calme des lieux fut bientôt dérangé par une succession de cris de douleurs et de jurons, étonnamment synchronisés avec les moments où le vieux Démon de Brume entrait en collision avec ici un rocher, là un arbre, dans sa descente express de la pente forestière, expérimentant la technique dite du "roulé-boulé".
Bref, le sort s'acharnait, même s'il avait au moins la preuve que les chats ne retombaient pas toujours sur leurs pattes.
Lorsque finalement les forces de friction l'emportèrent sur la gravité et l'énergie cinétique accumulée, le Démon finit par s'arrêter.
Couvert de feuilles mortes et de terre, contusionné de partout, à moitié assommé, rendu misérable par l'acharnement du sort, il décida qu'il se contenterait bien de rester là pour le reste de la journée !
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On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
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Lun 27 Nov 2017 - 19:25
- Il faut que tu ailles nous chercher des herbes violettes. Et aussi des graines de lapis. Ah ! Et n’oublies pas les racines de nilydres. Surtout pas les racines de nilydres. Il nous en faut absolument pour renforcer nos bandages, tu sais très bien qu’elles…
- Servent à éloigner l’infection… pour qui me prends-tu Zaryhi ? Pour une novice ? Dois-je te rappeler qui t’a tout appris ?
- Moui… mais tête en l’air comme tu es, tu serais capable de…
- Te couper la langue si tu n’arrêtes pas de me chercher des poux !
- Tu n’oserais pas.
- Non.
- Donc tu vas les chercher..?
- Oui, mais uniquement car j’ai besoin de souffler un peu. Tu arriveras à t’en sortir ?
- Si j’ai besoin de toi je t’appelle.
Elle me répond en tapotant sa tempe. Télépathe. Je fronce les sourcils mais enfile tout de même ma lourde veste. Elle me réchauffera, ces derniers temps les températures avaient chutées et mêmes si j’ai la possibilité de créer une chaleur suffisante entre mon corps et mes vêtements … disons que je n’en vois pas l’utilité. La magie doit être utilisée à bon escient et non juste pour mon bien être personnel. Qui plus est le manteau est doublé d’un tissus très doux et très agréable à porter. Je porte aussi ma besace à mon épaule, assez grande pour supporter tout ce que je cueillerais. Je compte faire ça vite et bien. Enfin, pour parfaire le tout, dans ma poche intérieur un nécessaire de soin, de sorts et à mes mains des mitaines en laine très chaudes et résistantes. Parfait !
Zaryhi m’observe faire sans mot dire, alors qu’elle coupe les légumes pour notre repas de ce soir. Déjà dans ma demeure l’odeur de soupe se fait sentir. Et si je reste ici ? Mon ventre gronde comme pour me pousser à suivre cette idée mais je renâcle. J’ai déjà repoussé assez longtemps cette corvée et Zaryhi est … disons que même si nous étions sur Minos on ne sait jamais sur quoi on peut tomber dans les fourrés ! Et puis… mon apprenti est si jeune ! Une petite brune à la peau sombre, au regard aussi vif que celui d’un ciel d’été, elle respire la joie de vivre malgré un passé plus que mouvementé ! Je la laisse à regret, cet après-midi elle s’occupera du stand sans moi. C’est aussi une raison pour laquelle je veux finir vite ma cueillette. Je rabats la capuche de mon manteau et me dirige vers le sentier forestier. Je flâne en chemin et récupère des herbes qui ne sont pas sur ma liste mais qui, je le sais, me serviront plus tard.
Alors que je songe à rejoindre mes parents pour mes jours de repos, que dans mon crâne l’idée d’adopter un familier grossit, mes sens m’avertissent de tout autre chose. Je secoue la tête et me dirige vers le talus. Si c’est un danger, je fonce droit dessus, m’indique la petite voix dans ma tête. Mais je suis une grande fille et je sais me défendre. Du moins, je l’espère. Je croise les doigts et finis par m’arrêter net, avant de marcher dessus. Une étrange créature, mi-homme, mi-je-ne-sais-quoi me fait face. Enfin, me ferait face si elle n’était pas étalée au sol, en bien piteux état ! Je lâche ma besace, retire ma capuche pour être visible et me penche aussitôt vers le blessé, n’osant le toucher sans savoir s’il allait s’enflammer ou pas. Tant que je ne sais pas ce dont il est capable, je risque gros. Ne dit-on pas qu’un animal blessé et acculé peut devenir un monstre d’agressivité.
- Je peux vous aider ? Vous m’entendez ? Je suis soigneuse.
Autant en venir au fait tout de suite, histoire, encore une fois, de ne pas risquer de faire exploser une bombe. Je replace une mèche de mes cheveux derrière mon oreille et attend avec plus ou moins de patience, mes yeux analysant les dégâts. Un coup d’oeil vers le haut m’annonce qu’il vient de rouler sur plusieurs mètres, est-il seulement encore en vie ? Je l’espère, je n’aime pas les morts. Cela sent très vite, et pas très bon, si vous voulez mon avis. Je mordille doucement ma lèvre. Je sors de ma poche une poche de soin. Soit il me donne son feu vert soit je le prend !
- MahalathEaquien.ne
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Re: [Archivé] Un cri, suivi d'un autre, suivi d'un autre... [Libre]
Mar 28 Nov 2017 - 22:43
Un sursaut agita le corps de l'homme-panthère lorsque la voix de l'arrivante retentit à côté de lui, le tirant de l'inconscience où il se sentait plonger. Il commença par grogner en réponse, par défaut incapable d'articuler une réponse intelligible tant il était dans les vapes.
Son corps lui faisait mal - ce qui était bon signe, tout en lui faisant regretter son ancien état de fantôme - et alors qu'il reprenait ses esprits doucement, il fit jouer doucement ses articulations.
Rien de cassé, mais une épaule très douloureuse... et un sacré mal de crâne !
Ouvrant à demi les yeux, Béhékine aperçut du coin de l’œil celle qui l'observait, penchée au-dessus de lui. Une femme chaudement vêtue, au visage pâle et aux cheveux blancs comme neige.
Comme elle avait l'air à la fois inquiète et circonspecte - et que sa première réponse n'avait été qu'un grognement, il s'en souvenait maintenant - le vieux Démon fit un effort pour tenter de communiquer plus clairement.
Ce qui commença par une belle quinte de toux lorsqu'il ouvrit la gueule pour parler :
- Merci mais... *tousse* ça va... *tousse* juste un peu secoué. Laissez-moi juste... reprendre mes esprits...
Dans un autre grognement bestial, il se mit péniblement sur le dos, histoire de finir de se réveiller tranquillement, et de pouvoir respirer autre chose que de l'humus.
Ses vêtements étaient tâchés, avaient plusieurs accros après leur rencontre avec des branches. Il était recouvert de feuilles mortes embarquée dans sa dégringolade et plusieurs coupures bénignes sur bras, jambes et poitrine.
Ses marques d'esclave luisaient doucement sur ses poignets, comme des menottes de runes sous sa fourrure.
Béhékine tâta d'une main son front, là où la première branche l'avait accueilli, et grimaça en sentant sous ses doigts la grosse bosse qui pointait.
- Hmmm... je devrais vraiment arrêter de faire des rencontres dans ce genre de circonstances, je me fais vieux pour ce genre d'acrobaties...
Son corps lui faisait mal - ce qui était bon signe, tout en lui faisant regretter son ancien état de fantôme - et alors qu'il reprenait ses esprits doucement, il fit jouer doucement ses articulations.
Rien de cassé, mais une épaule très douloureuse... et un sacré mal de crâne !
Ouvrant à demi les yeux, Béhékine aperçut du coin de l’œil celle qui l'observait, penchée au-dessus de lui. Une femme chaudement vêtue, au visage pâle et aux cheveux blancs comme neige.
Comme elle avait l'air à la fois inquiète et circonspecte - et que sa première réponse n'avait été qu'un grognement, il s'en souvenait maintenant - le vieux Démon fit un effort pour tenter de communiquer plus clairement.
Ce qui commença par une belle quinte de toux lorsqu'il ouvrit la gueule pour parler :
- Merci mais... *tousse* ça va... *tousse* juste un peu secoué. Laissez-moi juste... reprendre mes esprits...
Dans un autre grognement bestial, il se mit péniblement sur le dos, histoire de finir de se réveiller tranquillement, et de pouvoir respirer autre chose que de l'humus.
Ses vêtements étaient tâchés, avaient plusieurs accros après leur rencontre avec des branches. Il était recouvert de feuilles mortes embarquée dans sa dégringolade et plusieurs coupures bénignes sur bras, jambes et poitrine.
Ses marques d'esclave luisaient doucement sur ses poignets, comme des menottes de runes sous sa fourrure.
Béhékine tâta d'une main son front, là où la première branche l'avait accueilli, et grimaça en sentant sous ses doigts la grosse bosse qui pointait.
- Hmmm... je devrais vraiment arrêter de faire des rencontres dans ce genre de circonstances, je me fais vieux pour ce genre d'acrobaties...
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Re: [Archivé] Un cri, suivi d'un autre, suivi d'un autre... [Libre]
Dim 3 Déc 2017 - 7:51
- HRP:
désolée du temps de réponse !Il bouge. Il vit. Cela devrait me soulager, mais il reste un possible prédateur. Je suis soigneuse, mais pas naïve. Je suis mage, mais pas invincible. Néanmoin, de ce que j’en perçois, il ne représente pas un danger immédiat. Je soupire, rassurée à moitié, et prenant dans ma main une petite poche en tissus. Je peux utiliser ma magie, directement, mais j’aime toujours m’appuyer sur des sorts extérieurs. Si jamais je me sens faible, ainsi, j’ai quand même de quoi agir. Je le regarde se mouvoir doucement, et comprend qu’il n’y a rien de grave. Du moins… pas d’effusion de sang et de tripes. Non pas que cela me gène, mais c’est juste que ça attire les charognards. Et je n’ai clairement pas envie de me battre pour garder ce steack vivant… vivant justement ! Je doute un instant qu’il sache parler. Le grognement qu’il m’offre n’a rien d’agressif, probablement surpris ? S’il a chuté, il est possible qu’il soit encore sonné, mais cela ne me disait rien quant à sa capacité, ou non, à communiquer. Pourtant, après une toux que je n’aurais pas aimé avoir, il prend parole et je souris chaleureusement. Je le laisse comme il me demande, et frotte mes mains nues pour provoquer ma magie. Je la sens joueuse, se balader de doigt en doigt en se demandant bien ce que je lui prépare. Rien pour le moment, même si je sens qu’elle me sera utile. Il n’a pas l’air en bon état, je me le répète, encore, incapable de tenir en place. Il se met sur le dos et là je ne filtre pas mes mots :
- Faites attention ! Ne bougez pas trop vite, vous avez fait une sacré chute, il ne faut pas que vous agraviez votre cas…
*Parfaitement douée pour enfoncer les portes ouvertes, Will…* Je sais qu’il m’a dit d’attendre, mais là, il est en train de faire pire que mieux. De toutes ses blessures, son épaule - je l’ai vu réagir quand il l’a bougé - son front -avec un beau petit oeuf - m’inquiète. Mais ne m’intrigue pas autant que les marques qu’il porte à ses poignets, blessures qui ne me disent rien qui vaille. Mais je ne suis pas là pour juger, juste pour agir.J’approche ma main de son front et la pose avec douceur, laissant ma magie de soin s’attaquer à sa bosse, l’effleurant à peine, me tenant prête à bouger si jamais il me repoussait. Cela arrive fréquemment que l’on refuse mes soins, mais j’étais obstinée. Je sens mon corps se réchauffer : une fois mon don activé il en profitait pour s’atteler à mon confort personnel ! Mais je reste concentrée.
- Précision:
[partie soumise à ton approbation, Behekine ! Si tu refuses, je modifie ]
- Cela vous arrive souvent ce genre de rencontre avec la nature ?
Pas à un seul moment il ne m’effleure qu’il parle peut-être de moi. Je ne me départis pas de mon sourire et reprend par le début, car soigner quelqu’un ne se fait pas en claquement de doigts et que s’il me laisse faire… Et bien nous en aurons encore pour quelques minutes ?
- Je m’appelle Willow. Je suis soigneuse au parc.
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Re: [Archivé] Un cri, suivi d'un autre, suivi d'un autre... [Libre]
Mer 6 Déc 2017 - 23:20
Béhékine ne répondit pas lorsqu'elle lui intima de ne pas bouger trop vite, mais un sourire amusé fit tout de même briller ses crocs.
Il garda les yeux fermés un moment, ne sentant quasiment pas le contact de la main de la soigneuse sur son front. Lorsqu'il sentit pourtant le flux de magie passer dans sa blessure, il réagit pourtant de façon plutôt remarquable : ses yeux s'ouvrirent, réduits à deux fentes de chat surpris, se plantant dans ceux de celle qui tentait de le soigner ; les muscles de son cou se tendirent soudain, comme s'il se préparait à une attaque ; ses griffes sortirent de ses doigts ; un grondement commença à monter de sa gorge...
Il ne bougea pourtant pas plus que cela, et son grondement disparut après une seconde, avant que le vieux Démon ne soupire, ses yeux reprenant leur forme arrondie :
- Les soigneurs et leur manie de toujours vouloir imposer leur aide...
Vous auriez pu demander la permission d'user de votre magie sur moi, tout de même. N'allez pas plus loin que la bosse je vous prie, vous risqueriez de me blesser si vous creusez plus profondément, surtout avec vos mains qui sentent aussi fort les plantes dont je suis allergique.
Le vieux démon se laissa faire et, tout en se massant les doigts pour aider ses griffes à rentrer, il ferma les yeux. Il ne resta pas les bras croisés pourtant, laissant lui aussi échapper sa magie pour surveiller ce que la soigneuse faisait à son corps.
Béhékine se méfiait un peu des inconnus qui venaient "l'aider", surtout depuis qu'un homme qu'il pensait être un ami avait réussi à le réduire en esclavage...
Le fait qu'elle lui donne son nom ainsi plaidait en sa faveur en tout cas. Même si elle ignorait sûrement sa nature de Démon - ils ne couraient pas les rues après tout - et les recommandations qui allaient avec, à savoir le fait qu'un Démon pouvait facilement nuire à quelqu'un s'il connaissait son nom de naissance.
Enfin, ce n'était peut-être pas son nom de naissance aussi...
- Enchanté Willow. Vous pouvez m'appeler Crocs.
Béhékine gardait les yeux fermés, et souriait légèrement, comme amusé par une ancienne blague, dévoilant du même coup ce qui pouvait lui valoir ce surnom.
Lui n'allait pas prendre de risques à donner son vrai nom au premier venu ! Il avait trop souvent fait cette erreur, même à des gens en qui il faisait confiance...
Sujet trop vieux: vous n'avez pas répondu depuis plus de 3 mois, il est envoyé aux archives. Vous pouvez demander à l'en sortir ! Envoyez un MP au staff, en précisant où le remettre.
Il garda les yeux fermés un moment, ne sentant quasiment pas le contact de la main de la soigneuse sur son front. Lorsqu'il sentit pourtant le flux de magie passer dans sa blessure, il réagit pourtant de façon plutôt remarquable : ses yeux s'ouvrirent, réduits à deux fentes de chat surpris, se plantant dans ceux de celle qui tentait de le soigner ; les muscles de son cou se tendirent soudain, comme s'il se préparait à une attaque ; ses griffes sortirent de ses doigts ; un grondement commença à monter de sa gorge...
Il ne bougea pourtant pas plus que cela, et son grondement disparut après une seconde, avant que le vieux Démon ne soupire, ses yeux reprenant leur forme arrondie :
- Les soigneurs et leur manie de toujours vouloir imposer leur aide...
Vous auriez pu demander la permission d'user de votre magie sur moi, tout de même. N'allez pas plus loin que la bosse je vous prie, vous risqueriez de me blesser si vous creusez plus profondément, surtout avec vos mains qui sentent aussi fort les plantes dont je suis allergique.
Le vieux démon se laissa faire et, tout en se massant les doigts pour aider ses griffes à rentrer, il ferma les yeux. Il ne resta pas les bras croisés pourtant, laissant lui aussi échapper sa magie pour surveiller ce que la soigneuse faisait à son corps.
Béhékine se méfiait un peu des inconnus qui venaient "l'aider", surtout depuis qu'un homme qu'il pensait être un ami avait réussi à le réduire en esclavage...
Le fait qu'elle lui donne son nom ainsi plaidait en sa faveur en tout cas. Même si elle ignorait sûrement sa nature de Démon - ils ne couraient pas les rues après tout - et les recommandations qui allaient avec, à savoir le fait qu'un Démon pouvait facilement nuire à quelqu'un s'il connaissait son nom de naissance.
Enfin, ce n'était peut-être pas son nom de naissance aussi...
- Enchanté Willow. Vous pouvez m'appeler Crocs.
Béhékine gardait les yeux fermés, et souriait légèrement, comme amusé par une ancienne blague, dévoilant du même coup ce qui pouvait lui valoir ce surnom.
Lui n'allait pas prendre de risques à donner son vrai nom au premier venu ! Il avait trop souvent fait cette erreur, même à des gens en qui il faisait confiance...
Sujet verrouillé
Sujet trop vieux: vous n'avez pas répondu depuis plus de 3 mois, il est envoyé aux archives. Vous pouvez demander à l'en sortir ! Envoyez un MP au staff, en précisant où le remettre.
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