- Ilrod WaterruieInvité
[Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Ven 23 Fév 2018 - 5:28
Un retour dans le passé
❝ Ilrod, plongé au cœur de ses souvenirs, évoque un fort moment de sa vie ❞
Les rayons du soleil transperce la surface limpide des eaux. Ilrod, étendu sur le fond sableux de la mer profite de cette belle journée. Il se remémore avec un léger sourire un événement particulier de sa vie. Survenu à ses dix-huit ans, alors qu'une valeur profonde fut durement touché par une réalité crue. Cet événement, Ilrod la revit dans ses souvenirs...Retour dans le passé
Le soleil rayonnait, réchauffant avec douceur la surface des eaux peu agité. Pourtant, quelque chose manquait terriblement. L'absence de cette mélodie aquatique, du bal de couleur qu'apporte les poissons, le tourbillons de vie marin ! Cette absence créa une curiosité, s'inquiétant avec raison de ce manque de frénésie qu'il jugeait anormal dans la Mer d'Orphée. Il ne comprenait pas encore la cause de ce silence morbide, bien qu'il l'ait découvert avec tristesse. Cette mer n'est pas celle dans lequel il ait grandit, mais son lien avec les eaux ne lui permettait pas de négliger ce genre de détail.
En arrivant sur les lieux, le cœur de Ilrod se resserrait brusquement. Ce qui était autrefois un amas de couleur gigotant de divers poissons coloré, n'était devenu qu'un désert. Les rayons du soleil faisaient scintiller quelques écailles de poisson décédé et luire quelques morceaux de coraux détaché du fond. Quelques espèces qui furent épargné du carnage nagèrent rapidement ce caché, nerveux à la vue du Naïade s'approcher. Il venait caresser du bout des doigts les coraux brisé, arraché de leurs nids. La scène lui était très douloureuse, mais le lieu hurlait déjà le nom des coupables: des pirates, des chasseurs..
Il n'est pas rare, même de nos jours, de voir les eaux se faire piller ses ressources sans modération. Les coraux regorges de nourriture, de matériaux qui valent son pesants d'or et beaucoup le savent très bien. Le berceau de la vie est si vaste qu'elle semble inépuisable, inébranlable! C'est pourtant qu'une illusion et Ilrod le sait très bien.
Notre jeune Prince, impuissant devant la scène, s'était assis au centre de ce saccage. Attrapant au passage le corps sans vie d'un poisson que lui a porté les courants marin. Caressant délicatement avec tristesse les fines écailles de son ami. Son regard s'était posé sur l'un des nombreux coraux durement massacré par des coups de lame, bien visible sur la structure de ce super-organisme. Couper à froid, net, pour le détacher du reste de sa structure. C'est immense acropora pulchra étaient devenus qu'un découpage grossier, alors qu'avant, ils formaient qu'un immense plateaux. Ilrod avait du mal à comprendre un geste aussi barbare. Oubliaient-ils que cette ''végétation'' sont un ensemble d'être vivant? L'aspect économique de la recherche des ressources et de la nourriture pouvaient être compréhensible, mais ce côté irrespectueux et grossier...Était-ce vraiment nécessaire?
Il avait eu du mal à accepter cette situation à ce moment précis. Le Naïade savait bien que sa frustration et sa peine lui brouillerait probablement les esprits. Et que de toute manière, il ne pouvait rien faire pour changer les choses. Il restait calme malgré les sentiments qui se bousculaient en lui, caressant avec affection le corps du poisson sans vie. Qu'il regardait avec une expression douloureuse et triste. En tant que Prince, ne devait-il pas faire quelque chose? Les autres êtres dotés de sentiment ne pouvaient-ils pas comprendre cette vision douloureuse? Le profil, la gloire était-elle plus importante que ce magnifique écosystème marin?
Peut-être à ce moment son âme pleurait, ou avait crié la souffrance de ceux qui ne peuvent parler... Les êtres vivants, sans voix, sans droit...Qu'importe, cette douleur fut probablement l'appel vers les débuts d'une symbiose parfaite....
(c) sweet.lips
- HORS RP:
- Voilà! J'espère que tu apprécie...Nouveau défis pour moi de mettre mon texte au passé, j'espère (surtout) qu'il n'y à pas trop de fautes! Si il y à quoi que ce soit, ne te gêne surtout pas pour me contacté....
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Re: [Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Jeu 8 Mar 2018 - 16:27
Les racines aiment l'eau. L'eau douce, la plupart du temps. Les troncs qui flottent en pleine eau salée ne sont souvent que bois mort et flotté. Mais il arrive parfois que parfois, les racines doivent se rapprocher de l'eau salée. Elles se doivent de traverser les grandes et profondes eaux, et de visiter un peu ceux qui sont loin d'elles.
Ainsi, les algues formaient de solides étendues de gazon aquifère aux pas des racines. Prairie évolutive et mouvante, disparaissant avec les pas du tronc qui se mouvait. De jeunes plantes naissaient et mourraient à son passage. Cycle éphémère et hasardeux, qui durait depuis quelques rotations du globe, entre soleil et lune. Le tronc se sentait lierre (amitié) pour une fois. Mais il avançait. En ces pas, certains amas de cadavres passaient. Amas humains, qui rendaient le tronc d'ajonc (colère).
Il les ignorait cependant. Il avait autre chose à faire.
Mais, en avançant, des vibrations arrivèrent aux racines. Des vibrations, signe de panique, de crainte, de peur, de stupeur, de terreur, de torpeur, de mort, pas d'erreur.
Puis.
Plus rien.
Le silence.
Un sentiment profond. Un sentiment sourd. Un sentiment, unique. Un sentiment humain. L'ajonc? Non.
La fureur.
Ce simple sentiment, puissant, ravageur. Raison pour laquelle la nature avait choisi un enfant des profondeurs.
Alors, les algues, jusqu'ici tapis silencieux et obéissant, commencèrent à frémir. Un arbre se mettait en course. Nul ne sait quand il s'arrêtera.
La seule raison pour laquelle la nature autorise la mort est la survie. Point de règle ou de morale là dedans. Mais pure logique. Ses enfants ne tuent que pour s'assurer leur survie, que ce soit pour trouver nourriture, ou pour affiner leurs capacités. Rarement pour plus que ça. Pure et simple logique. Ordre des choses. Son juge, son témoin, son bourreau, était lancé. Et comme une lame de fond, aucun édifice humain ne saurait y résister. Nul ne dérogerait plus à cette règle. Et les poissons pourraient se repaître d'un bon repas.
Le tronc plongeait. Avec lui, requins et pieuvres s'approchaient, et sous cette rage sourde voyaient leur taille croître de manière effrayante. Dents déformées, tentacules hasardeux, fourches démentes, tant d'anomalies physiques, à l'image de cette fureur inconnue à l'ordre des choses. Le tronc, que l'on pouvait réellement nommer Angus, qui voyait ses sentiments humains poindre à nouveau sous son écorce, perdait de sa simplicité épurée. A force de cumul d'algues, de coraux, de sable et de rage, il devenait entité difforme. La mer s'ouvrait devant cet hécatonchire aberrant, abhorrant, arborant de funestes bannières d'une nature déchaînée.
Au loin, des monceaux de corps, chevauchés par des vivants célébrant une joie toute perverse de ces meurtres illogiques, ne faisaient pas attention à l'horizon cette bande de troufions. Le soleil, haut dans le ciel, les recouvrait d'une chaude lueur dorée.
Le cortège approchait. Une écume irréelle s'amoncelait à son passage. La vigie d'un des vaisseaux, ivre de la liesse du massacre récent et de la fermentation anormale de fruits, privés à jamais de la descendance qu'ils auraient dû assurer, vit s'approcher l'inexorable. Le tsunami de rage naturelle approchait. Un cri. Et un sentiment, bien naturel les étreint tous.
La peur de mourir.
Ainsi, les algues formaient de solides étendues de gazon aquifère aux pas des racines. Prairie évolutive et mouvante, disparaissant avec les pas du tronc qui se mouvait. De jeunes plantes naissaient et mourraient à son passage. Cycle éphémère et hasardeux, qui durait depuis quelques rotations du globe, entre soleil et lune. Le tronc se sentait lierre (amitié) pour une fois. Mais il avançait. En ces pas, certains amas de cadavres passaient. Amas humains, qui rendaient le tronc d'ajonc (colère).
Il les ignorait cependant. Il avait autre chose à faire.
Mais, en avançant, des vibrations arrivèrent aux racines. Des vibrations, signe de panique, de crainte, de peur, de stupeur, de terreur, de torpeur, de mort, pas d'erreur.
Puis.
Plus rien.
Le silence.
Un sentiment profond. Un sentiment sourd. Un sentiment, unique. Un sentiment humain. L'ajonc? Non.
La fureur.
Ce simple sentiment, puissant, ravageur. Raison pour laquelle la nature avait choisi un enfant des profondeurs.
Alors, les algues, jusqu'ici tapis silencieux et obéissant, commencèrent à frémir. Un arbre se mettait en course. Nul ne sait quand il s'arrêtera.
La seule raison pour laquelle la nature autorise la mort est la survie. Point de règle ou de morale là dedans. Mais pure logique. Ses enfants ne tuent que pour s'assurer leur survie, que ce soit pour trouver nourriture, ou pour affiner leurs capacités. Rarement pour plus que ça. Pure et simple logique. Ordre des choses. Son juge, son témoin, son bourreau, était lancé. Et comme une lame de fond, aucun édifice humain ne saurait y résister. Nul ne dérogerait plus à cette règle. Et les poissons pourraient se repaître d'un bon repas.
Le tronc plongeait. Avec lui, requins et pieuvres s'approchaient, et sous cette rage sourde voyaient leur taille croître de manière effrayante. Dents déformées, tentacules hasardeux, fourches démentes, tant d'anomalies physiques, à l'image de cette fureur inconnue à l'ordre des choses. Le tronc, que l'on pouvait réellement nommer Angus, qui voyait ses sentiments humains poindre à nouveau sous son écorce, perdait de sa simplicité épurée. A force de cumul d'algues, de coraux, de sable et de rage, il devenait entité difforme. La mer s'ouvrait devant cet hécatonchire aberrant, abhorrant, arborant de funestes bannières d'une nature déchaînée.
Au loin, des monceaux de corps, chevauchés par des vivants célébrant une joie toute perverse de ces meurtres illogiques, ne faisaient pas attention à l'horizon cette bande de troufions. Le soleil, haut dans le ciel, les recouvrait d'une chaude lueur dorée.
Le cortège approchait. Une écume irréelle s'amoncelait à son passage. La vigie d'un des vaisseaux, ivre de la liesse du massacre récent et de la fermentation anormale de fruits, privés à jamais de la descendance qu'ils auraient dû assurer, vit s'approcher l'inexorable. Le tsunami de rage naturelle approchait. Un cri. Et un sentiment, bien naturel les étreint tous.
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Re: [Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Ven 7 Juin 2019 - 6:30
Un retour dans le passé
❝ Ilrod, plongé au cœur de ses souvenirs, évoque un fort moment de sa vie ❞
Cette journée-là était si ensoleiller malgré le carnage, l’eau turquoise brillais sous les rayons du soleil mais tu n’arrivais pas à apprécier la douceur de la vie. Éphémère, ça tu la bien compris. Pas seulement depuis ce jour, mais depuis que ta mère ait rendu l’âme en te protégeant. Ta rage de voir ton environnement dévalisé de la sorte par les pirates, s’entremêle à ton deuil qui n’était pas fait. Tu n’arrivais simplement pas à accepter la mort.
Sa mort, mais aussi la leur!
Tu n’y pouvais rien, même encore aujourd’hui tu ne peux rien contre certains évènement…
D’un geste doux, tu avais levé tes paumes vers le ciel pour que le courant apporte avec lui le cadavre du poisson que tu avais caressé avec amertume. Oui, ce poisson en nourrira un autre mais tout ceci était injuste! Un son retentissait à l’horizon, un bourdonnement dans tes oreilles que tu aurais plus confondre avec les sentiments qui se bousculaient en toi. En fait, ce bourdonnement terrifiant aurait dut te faire peur, mais il te prit un temps pour réaliser que ce son était provoquer par quelque chose. Quelqu’un qui partage ses sentiments, qui comprennent la douleur qui te brûle dans la poitrine.
C’est avec une certaine stupéfaction que tu regardes l’horizon, écoutant ce bruit tout aussi inquiétant que le chuchotement des abysses. La haine gouvernant tes pensées à ce moment, tu t’élançais vers ça en pensant que c’était encore les saccageurs qui souhaitaient faire du grabuge. Il n’en est pas question de les laisser faire si tu pouvais agir cette fois, n’est-ce pas? Tu pouvais maintenant agir et empêcher un évènement de ce produire, tu ne te rabattre d’être un simple spectateur! Pas une seconde fois!
Décider, d’un bond tu quittes les coraux mourant avec rage, le cœur emballé par cette décision impulsive dont tu n’as pas clairement l’habitude. Te voilà entrains d’agir aussi imprudemment que ta sœur? Toi, Ilrod t’opposé à des bandits? Tu avais vraiment voulu faire ça? Tu n’avais jamais fait ça, et probablement jamais tu n’oseras le faire…Cette fois-là, tu avais eu bien de la chance que cet être ne faisant qu’un avec la nature était là. Autrement, tu auras rapidement fais demi tours. Ton cœur battais si fort, angoisser, nerveux, un mélange aussi cacophonique que le bruit que provoquais cette amas de micro-organisme épeurant.
En voyant les marins tombé à la mer en hurlant de terreur face aux monstre de tentacules et de dents acérer déformer, par tu ne savais quel pouvoir surnaturel, tu t’arrêtes sur place en observant les deux parties. Les rôles s’était inversé, à ta plus grande…Joie? Tu ignorais si c’était que le karma, ou un gardien des océans dont tu n’avais jamais entendu parler…
Mais, il dégageait une force, une frénésie dont tu te surprenais d’envier. C’est ce type d’impétuosité, d’affirmation que tu pensais avoir besoin. Bruyant comme un ouragan, apportant sur son passage la saleté comme le fais les marées hautes sur les continents. Mère nature n’a cependant pas cette force pour exprimer sa rancune, elle a même tendance à réguler, veillé sur l’équilibre naturel. Est-ce que c’est ce que fais cette créature ?
Tes poings, se serre fortement…Et…
Avec gracieuseté, tu glisses prêt d’un des hommes tombés à la mer. Il portait à sa ceinture une sorte de faucille qu’il venait de tout juste de prendre en main pour se défendre devant son agresseur. D’un geste vif et plus agiles que le terrestre, tu lui arrache des mains son arme avant de filé rapidement vers le bateau. Un énorme filet contenant divers espèce de poissons et de crustacés était accroché à l’arrière. Tu es incapable, malgré toute cette haine et l’envie de vengeance qui étrangle ton corps, de blesser quelqu’un pour faire valoir ton point de vue. Tu décidais de faire autrement : couper le filet qui retenait tous ces magnifiques poissons encore vivant.
Dès que l’épaisse corde ce détache, le banc de poissons ce déplace hors de leur prison. Tu relâchais un soupir de soulagement en voyant les êtres que tu avais plus sauvés.
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Re: [Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Mar 2 Juil 2019 - 14:49
La tempête de fureur est passée comme elle est venue.
Autour de moi, les échardes, les lambeaux de voilures, la viande fracassée. Les cris. Je suis sourd à tout le reste. Je me tiens debout, libéré de mon écorce d'algues et d'écume.
Je contemple cette dévastation. J'essaie de redevenir la corbeille d'argent (calme). Je regarde flotter un marin. Je sens mes compagnons carnassiers se repaître des noyés.
Je suis sur un de ces ensembles de corps qu'ils appellent bateaux. Je rassemble un peu de satisfaction au fond de mon tronc.
Je profite quelques instants du silence marin. Quelques cris au loin perturbent cette sérénité. Sous l'eau, je perçois quelque chose d'autre.
J'entends les cris de joies de vivants libérés. Des êtres marins, enfermés, ont été libérés et exultent dans leur langue bien à eux, si silencieuse, de pouvoir à nouveau nager à leur gré.
Je me recentre, dépité. Dans mon ire, j'en ai oublié de préserver la vie, dans mon désir de venger la mort.
Et quelqu'un vient de remplir mon rôle, presque mieux que moi.
Je coule un peu. Autant qu'un arbre peut s'enfoncer dans l'eau, pour tenter de mieux comprendre ce qu'il se passe sous ces eaux. Je vois une créature fascinante, au corps marin et humanoïde, ouvrir la voie aux vivants des profondeurs.
Je m'avance vers lui, curieux de découvrir qui donc peut mieux faire mon travail que moi.
Je ne parle pas. Ma bouche n'a pas encore retrouvé son aspect utilisable.
Je m'approche, simplement, les bras écartés, dans ce signe relativement universel de paix.
Autour de moi, les échardes, les lambeaux de voilures, la viande fracassée. Les cris. Je suis sourd à tout le reste. Je me tiens debout, libéré de mon écorce d'algues et d'écume.
Je contemple cette dévastation. J'essaie de redevenir la corbeille d'argent (calme). Je regarde flotter un marin. Je sens mes compagnons carnassiers se repaître des noyés.
Je suis sur un de ces ensembles de corps qu'ils appellent bateaux. Je rassemble un peu de satisfaction au fond de mon tronc.
Je profite quelques instants du silence marin. Quelques cris au loin perturbent cette sérénité. Sous l'eau, je perçois quelque chose d'autre.
J'entends les cris de joies de vivants libérés. Des êtres marins, enfermés, ont été libérés et exultent dans leur langue bien à eux, si silencieuse, de pouvoir à nouveau nager à leur gré.
Je me recentre, dépité. Dans mon ire, j'en ai oublié de préserver la vie, dans mon désir de venger la mort.
Et quelqu'un vient de remplir mon rôle, presque mieux que moi.
Je coule un peu. Autant qu'un arbre peut s'enfoncer dans l'eau, pour tenter de mieux comprendre ce qu'il se passe sous ces eaux. Je vois une créature fascinante, au corps marin et humanoïde, ouvrir la voie aux vivants des profondeurs.
Je m'avance vers lui, curieux de découvrir qui donc peut mieux faire mon travail que moi.
Je ne parle pas. Ma bouche n'a pas encore retrouvé son aspect utilisable.
Je m'approche, simplement, les bras écartés, dans ce signe relativement universel de paix.
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Re: [Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Lun 5 Aoû 2019 - 0:12
Un retour dans le passé
❝ Ilrod, plongé au cœur de ses souvenirs, évoque un fort moment de sa vie ❞
*Tu la fais! Toi-même tu es étourdit par ton geste alors que tout autours de toi ressemblait à un champ de guerre marin. Les hurlements étouffés des hommes ce faisant dévorer par les squales ne parvenait pas à tes oreilles. Ton regard est bloqué sur le mouvement de couleur s’effaçant dans le tréfonds de l’océan. Un simple petit geste avait guéris toute tes peines? Non, pas encore…
Une frustration, plutôt une douleur n’est pas disparut et ce n’est qu’en remarquant que tu maintenais toujours cette arme fermement entre tes fins doigts. Ton geste bien qu’héroïque pour ses animaux vertébrés n’étais pas aussi calculé que tu l’aurais souhaité. Inconsidéré serait un mot plus adéquat. Tu ouvre les paumes de ta main pour laisser coulé au fond de l’eau la lame, en tournoyant sur elle même reflétant les rayons du soleil. T'éblouissant un moment.
La confusion c’était dissipé et une ombre a plané au-dessus de toi. Te faisant réalisé que tu ne t'étais pas enfuis loin de ce lieux. Tu à plonger dans le feu de l’action, le danger était toujours présent autours de toi. Non? Surpris de l’approche d’un individu tu te retournes vivement. Tu venait de lâché ta seule arme au fond de l’océan, l’approche de la personne à fait palpiter ton cœur jusqu’à ce que tes yeux se pose contre lui. Les bras ouvert, il descendait calmement vers toi à la manière dont son décri les être célestes dans les comptes. Il n’avait peut-être pas la grâce, ni l’allure d’une de ces créature des cieux, pourtant quelque chose chez lui ta profondément marqué. Peut-être son apparence qui s’unissait parfaitement avec la nature. Sa peau ne ressemble point à celle qu’ont habituellement les gens sur Élysions… D’un battement de queue un peu nerveux tu souhaitais reculer de lui alors qu’il s’approchait. Il avait tout de même saccagé un bateau et des hommes avec son armé…
- Pardonnez moi, mais...Qui…Qui êtes-vous? Avait tu lancé d’une voix peu assuré à ce moment-là. Tu l'ignorais encore, mais cette créature fait d’écorce et de végétaux est le créateur même d’un groupe bien connu pour leurs agissements dans la protection de l’environnement d’Élysion, agissant contre l’expansion d’Hypnos : les Gaïens.
Étrangement n’espérais pas vraiment une réponse, l’être semblait plutôt quelqu’un qui use de geste plutôt que de parole pour ce faire comprendre. Pourtant, tu avais tort de croire ça…
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Re: [Archivé] Retour dans le passé [PV: Angus Verin ]
Ven 8 Nov 2019 - 13:35
Alors que je plonge dans l'eau, je me sens déconnecté de ma nature terrestre, où je communique avec le vivant. Mais le langage de l'eau, outre l'ire liée au sang et à la ruine, me fait prendre une posture différente. Les poissons ne connaissent pas le langage floral, si bien que je rappelle un peu le langage humain qui est au fond de moi.
Mon interlocuteur tremble.
Mon interlocuteur tremble et je le toise.
Mon interlocuteur et me demande qui je suis.
Mes mots raisonnent dans tout mon corps, les vibrations de ma voix rebondissant sur toute la surface de mon écorce.
"Jeune vivant, tu peux me nommer Angus si tu le souhaites. Quant à ma nature plus profonde, je suis le Premier. Celui qui a été chargé de la mission de défendre les créatures et les vivants de ce monde contre l'activité d'une espèce trop prompt à tordre son environnement à ses besoins. Et dans cette torsion, elle s'en crée de plus en plus, encore et encore, écrasant tout sur son passage."
Je me tais dans mon laïus. Ma transformation est récente et pourtant j'ai l'impression de répéter cela depuis déjà longtemps. Je regarde ce jeune vivant. Il n'a pas l'air menaçant. Je me demande s'il est au moins capable de violence. Et je regarde les poissons s'éloigner au loin.
"Enfin, je suis surtout là pour aider les vivants qui en ont besoin, je crois. Sache qu'ils te remercient, ces nageurs qui s'en vont au loin. Et je te remercie aussi de les avoir aidé".
J'ignore moi même si ce visage est encore capable d'exprimer des émotions. Peu importe.
"Et toi jeune vivant. Qui es tu, qui te bats à armes si inégales contre autant d'humains? "
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le sortir des Archives ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de remettre le sujet dans les parties RP, en pensant bien à préciser le lieu où le sujet doit aller.
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Mon interlocuteur et me demande qui je suis.
Mes mots raisonnent dans tout mon corps, les vibrations de ma voix rebondissant sur toute la surface de mon écorce.
"Jeune vivant, tu peux me nommer Angus si tu le souhaites. Quant à ma nature plus profonde, je suis le Premier. Celui qui a été chargé de la mission de défendre les créatures et les vivants de ce monde contre l'activité d'une espèce trop prompt à tordre son environnement à ses besoins. Et dans cette torsion, elle s'en crée de plus en plus, encore et encore, écrasant tout sur son passage."
Je me tais dans mon laïus. Ma transformation est récente et pourtant j'ai l'impression de répéter cela depuis déjà longtemps. Je regarde ce jeune vivant. Il n'a pas l'air menaçant. Je me demande s'il est au moins capable de violence. Et je regarde les poissons s'éloigner au loin.
"Enfin, je suis surtout là pour aider les vivants qui en ont besoin, je crois. Sache qu'ils te remercient, ces nageurs qui s'en vont au loin. Et je te remercie aussi de les avoir aidé".
J'ignore moi même si ce visage est encore capable d'exprimer des émotions. Peu importe.
"Et toi jeune vivant. Qui es tu, qui te bats à armes si inégales contre autant d'humains? "
Sujet verrouillé
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