Elysion
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L'Arbre-Monde
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Elysionien.ne
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Date d'inscription : 07/11/2010

Votre personnage et ses relations
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[Terminé]Fête de la Prodigalité, 25 Rubéen 2780 : Bienvenue  Empty [Terminé]Fête de la Prodigalité, 25 Rubéen 2780 : Bienvenue

Ven 25 Déc 2015 - 10:39
Aujourd’hui, la Prodigalité se fête dans le grand et beau palais d’Eaque.  Le rez-de-chaussée est exclusivement éclairé de bougies, fausses pour ne pas effrayer Beldura Glow, qui, lorsqu’elle est rentrée dans la pièce, a bien failli s’évanouir de peur. De fausses bougies, qui paraissent pourtant vraies, sont disposées à intervalles réguliers dans la pièce, et éclairent la pièce tout en douceur, de façon presque féérique. Il y a des guirlandes de houx, et des couronnes, toutes vertes, ornées de rubans rouges et blancs, avec en alternance un gros nœud, ou bien une couronne remplie de sucres d’orges rouges et blancs parcourent tous les murs. 
Au fond de l’immense salle, l’orchestre, sur la scène qui servira au concours de chant. A droite, l’immense conifère orné de milliers de décorations dorées, rouges et blanches, a sommet duquel scintille de tous ses feux une étoile comme tombée du ciel. En face, on trouve l’immense buffet, qui fait presque toute la longueur de la salle, que la magie tient toujours chaud, et qui se re-remplit de lui-même de plats cuisinés par les cuistots la veille, puisqu’aujourd’hui, tout le monde ou presque est en congés. Ainsi, parfois, on voit arriver une assiette de dinde, de pommes de terres, de viande séchée, de légumes, de gâteau, ou un saladier de boisson, volant à travers la pièce. De même, les plats vides partent en cuisine et s’entassent afin d’être nettoyés demain. Tout au fond de la salle, il y a les vivres et les vêtements à disposition des plus nécessiteux, en plus bien sûr des portes ouvertes des habitants. Près du sapin, on trouve les trouves des souverains, éclairés de petites loupiotes. 
Ainsi, de gauche à droite, on trouve Morrighan Eksezkiel, un long jeune homme très mince, aux cheveux bruns très courts, sa royale tête surmontée d’une couronne épaisse d’or blanc scintillant, incrustée de diamants noirs et de tourmaline, en écho à sa tenue couleur d’argent et de sapin, où l’on peut trouver des pierres précieuses noires rehaussant par leur brillance ces couleur peut—être un peu triste. Ce jeune homme, pour qui c’était là l’une des premières apparitions publiques, avait l’air de profondément s’ennuyer à distribuer leurs cadeaux aux enfants de son continent. Il ne manquait pas d’être assez obséquieux et désagréable avec les autres souverains, et les serviteurs encore présent. Chacun avait aussi pu noter un certain intérêt de sa part envers la jolie Reine de Minos. 
Près de lui, on trouvait Apolline Dal’Naji, Reine d’Eaque, accompagnée de son mari, un homme aux traits doux, blond comme elle, aux yeux très jaunes, debout derrière elle (et évidemment soutenu par un procédé magique, qui lui permettrait de rester debout toute la durée de la cérémonie).  Cette femme d’une quarantaine d’années était très blonde. Ses cheveux étaient d’un blond très clair, très fins, coupés en carré qui lui arrivait au niveau du cou. Des pierres précieuses avaient été dispersées dans ses cheveux, transformant cette belle femme en bijou vivant. Elle portait une couronne d’or massif jaune, orné de plusieurs centaines de pierres précieuses aux couleurs chaudes, faisant écho à son ensemble de type tailleur or, rouge et orange, faisant ressortir son teint de pêche. Ses traits durs étaient atténués par un maquillage dans des tons très frais, et un sourire sympathique lorsqu’elle donnait leurs présents aux enfants qui se présentaient à elle. 
Juste à côté, il y avait Caleb Trisha, le souverain  d’Eaque, fils de la Terre d’environ cinquante ans, récemment séparé de sa femme, et venant donc en célibataire pour la première fois depuis des années. Sa tenue et sa couronne étaient assorties à celles de sa voisine ; pourtant, sur sa peau couleur noix, et ses cheveux feuille d’érable, typiques de sa race, elles faisaient un effet tout à fait différent. Ses yeux vert mousse se perdaient parfois dans la foule, surveillant distraitement son adolescent de fils, alors que sa fille, beaucoup plus jeune, se tenait assise par terre, près de lui, jouant avec une poupée. Il paraissait fatigué, mais lorsqu’il souriait de ses dents si blanches, son visage entier s’en voyait illuminé, et les enfants allaient plus facilement vers lui que vers sa consœur –ceci ajouté à une légère odeur de forêt émanant de lui qui semblait les rassurer- . 
Enfin, Beldura Glow siégeait. Sur sa longue chevelure détachée, qui coulait le long de son dos, jusque dans ses reins, entourait son visage et dont quelques mèches passaient sur sa poitrine menue, on avait posé une couronne très fine, d’or doucement travaillé, formant un cercle rempli de volutes, surmonté de cinq ovales, eux aussi pleins de ces volutes, om on trouvait des émeraudes. On retrouvait tout à fait les mêmes formes dans le collier qui ornait le décolleté de sa robe verte, au haut fait de dentelle, vertes et dorées, très resserrée à la taille, avec une ample jupe de soie verte, à moirures or, qui se révélaient à la lueur des bougies. Elle portait également sur les épaules et les bras une sorte d’étole qui lui permettait de ne pas avoir froid. Son maquillage était dans les tons dorés, sa bouche ourlée d’un rouge tendre et brillant. Comme toujours, elle se montrait d’une incroyable douceur avec ses petits sujets. Cette année, elle paraissait plus heureuse que l’année passée,  avec pourtant parfois une ombrer dans le regard. Le fait qu’elle soit venue seule, sans l’homme présenté, avec scandale, à son peuple plusieurs mois auparavant, avait évidemment délié les langues, et l’absence de bague à son doigt renforçait les rumeurs, et enhardissait de nouveaux prétendants, dont le roi de Rhadamanthe dont elle évitait manifestement de croiser le regard. 
Les souverains échangeaient parfois entre eux banalités, bons mots et anecdotes, entre deux bambins. Ils étaient là depuis longtemps déjà, et la salle ne semblait pas désemplir. Un peintre les portraiturait tous les quatre sur leurs trônes. Des enfants jouaient partout dans la salle, et quelques personnes savouraient la nourriture à foison. Le gros de la fête arriverait bientôt : le soleil s’était couché quelques minutes auparavant sur une ville enneigée, quoique moins peut-être que les années précédentes, et ceux qui participeraient au concours de chant ou au repas arriveraient bientôt.
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