[Terminé] Course d'orientation dans Efferias - Jeux Olympiques de 2784, Epreuve 4

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La quatrième épreuve, la course d’orientation. Celle-ci prenait place directement dans la ville d’Efferias; le maire et son conseil avaient d’ailleurs expressément demandé à faire partie de l’organisation des Jeux pour resserrer leurs liens avec les gouvernements du monde d’Elysion. C’était un exercice qu’ils avaient eu peu de temps pour pratiquer sur les dernières années alors qu’ils devaient s’adapter à leur nouvel environnement, la cité ayant émergé en 2779. Tout ce temps passé à vivre sous terre se percevait encore facilement, tout comme le bouleversement que cela avait pu être de retrouver la lumière du Soleil, qui faisait d’ailleurs briller de manière très étranges les bâtiments Efferians, ceux-ci se transformant presque en miroirs. La nature n’avait pas sa place dans la ville, tout n’était que matériaux modifiés par l’homme et sa technologie; de plus, il y avait tant de lumières artificielles et de bruits mécaniques que cela désarçonnait toute personne qui découvrait la ville. Quand on entrait dans Efferias, la frontière était très nette : le sol de pierre et de terre devenait pavé de carrés d’un doux gris-vert et la ville s’élevait de façon impressionnante.

L’épreuve du jour était une course d’orientation dans cette ville hors du commun. La course s’organisant sur différents étages de la cité pleine de gratte-ciels et d’immenses bâtiments. Les participants seraient suivis par des caméras technologiques efferianes et l’image comme le son seraient ainsi retransmis au public via d’immenses écrans qui rendraient les participants plus vrais que nature. Il se chuchotait même que certaines actions seraient reproduites en hologrammes. Le public serait quant à lui abrité dans une salle surplombée d’un immense dôme et placée au sommet de l’un des plus hauts bâtiments de la ville.  C’était également de là que partiraient les candidats, tout comme c’était là qu’ils devraient revenir pour gagner l’épreuve -ou au moins la terminer. De nombreuses portes tous les quelques mètres tapissaient les murs, c’était par là que les participants sortiraient et rentreraient.

Le but de l’épreuve et ses règles étaient assez simples mais il fallait faire preuve d’une grande flexibilité d’esprit et d’intelligence en plus de très bonnes capacités physiques pour avoir une chance de l’emporter. La course se déroulait sur trois niveaux de la ville, chacun contenant des cristaux bien particuliers recherchés par les participants, chaque participant ayant son cristal unique à lui à chaque niveau. Une fois les trois cristaux obtenus, les ramener dans la salle de départ validait la fin de la course pour le participant.

Le premier niveau, celui dans lequel commençaient les participants était situé sur les toits de la ville. Il était possible de se déplacer de toits en toits par des sortes de téléphériques et d’autres moyen technologiques qui reliaient les bâtiments importants. Le cristal une fois trouvé débloquait les passages vers la suite.
Le second niveau se situait toujours assez haut, sur l’immense plateforme circulaire qui délimitait le “premier sol” d’Efferias. C’était là que vivait et évoluait habituellement la population avec un niveau de vie moyen. Cette immense plateforme donnait l’impression de loin d’un grand disque découpant la cité en deux, une partie haute et une partie basse. Comme précédemment, retrouver le cristal débloquait l’accès au dessous du “premier sol”
Le troisième et dernier niveau était au sol et même en partie au sous-sol. Les artères tortueuses dans lesquelles se situaient des bidonvilles ainsi que la plupart des quartiers marchands, légaux ou pas. Il y avait nombre d’entrées directement creusées dans le sol comme des sortes de mines et un réseau complexe se ramifiait sous la cité.
S’orienter dans Efferias était très différent de s’orienter dans le reste d’Elysion. La ville était composée d’immenses structures qui semblaient tutoyer le ciel; on s’y déplaçait dans des véhicules volants. Il y avait des lumières et des bruits inconnus partout, sans parler les matériaux, qui étaient différents de tout, ne produisant pas le même son. Les repères étaient entièrement changés. Il y avait un brouhaha permanent dans la cité, diffusé par des écrans qu’alimentaient les cristaux d’Efferias. Les gens étaient vêtus différemment du reste de la population, et pour les non-efferianss toutes les rues se ressemblaient. Associé à un plan de ville organisé très différemment de tous les autres, cela transformait la cité en véritable labyrinthe.

Les participants, rassemblés au centre de la salle de départ furent brieffés sur  les règles avant que le départ soit donné. Il était interdit de voler ou déplacer les cristaux des autres, ni d’attaquer ou blesser les autres participants. Il était possible de communiquer avec les gens dans les rues, qui ne suivaient pas l’épreuve et ne savaient donc pas grand chose sur l’emplacement des cristaux mais tout contact avec le public ou l’extérieur de la ville par des moyens de communication quelconques était interdit. Les candidats pouvaient utiliser leurs capacités magiques (tout en gardant en tête que les cristaux étaient impossibles à localiser par magie, et que les attirer à soi disqualifiait automatiquement le candidat), mais il leur était strictement interdit d’emmener avec eux tout objet ou accessoires. Ils étaient cependant tous munis d’un plan de la cité, sur lequel leurs cristaux étaient localisé.

Soudain, un bourdonnement retentit: les caméras venaient de s’allumer. Puis les portes s’ouvrirent, signal du départ, et les candidats purent s’élancer.

L’ancienne pirate avait eu le temps de récupérer un peu des deux épreuves précédentes. Elle avait même poussé le vice jusqu’à aller s'installer dans les gradins pour assister à l’épreuve de magie, et ce qu’elle avait vu l'avait beaucoup impressionnée. Quand elle voyait des choses pareilles, elle se disait vraiment qu’elle n'avait pas le niveau, et n’était vraiment pas grand chose.
Cependant, à cette épreuve, elle avait bien l’intention de réussir. Elle connaissait de mieux en mieux Efferias; en effet, depuis sa fuite de l’Envolée, elle était resté avec Luther, et Luther était d’Efferias. Ainsi, elle avait découvert la ville et ses quartiers petit à petit, et avait aussi appris à l’apprécier. C’était très différent de tout ce qu’elle avait toujours connu, et elle avait pourtant parcouru le monde entier à bord d’un vaisseau. Efferias était à part, unique, et en cela, elle avait un côté fascinant. Elle avait l’impression d’être immergée dans une mer immense, toujours en mouvement. C’était complètement nouveau pour elle, et cela avait un côté tout à fait étonnant; d’habitude était était sur la mer, pas dedans. Elle avait l’impression d’être un tout petit poisson dans une immensité.
Aussi, quand elle avait su qu’une des épreuves se déroulerait à Efferias, elle s’était inscrite immédiatement, soutenue par Luther dans cette entreprise. La chef d’entreprise l’avait brieffée sur la ville, et avait multiplié leurs explorations. Il lui avait montré certaines subtilités qui, il en était sûr, ne figureraient sur aucun plan, lui avait expliqué le fonctionnement exact des transports, et surtout lui avait montré des raccourcis. La jeune femme était donc bien préparée pour cette épreuve. Aussi quand les portes s’ouvrirent et qu’elle se lança après avoir fait un clin d'oeil en direction de Delabost, elle se sentait plutôt sûre d’elle quant à ce qui l’attendait.
Cependant, lorsqu’elle émergea de la salle, et eut le souffle coupé: soudain, elle n’était plus dans la mer, amis au-dessus, et à perte de vue s’étendaient devant elle des immeubles aux formes incroyables, d’une brillance inimaginable. Et loin, très loin, en plissant les yeux, on pouvait apercevoir la mer, les prairies, et l’Arche d’Albus. Il lui fallut quelques instants pour sortir de cet état de sidération. Cela lui était très rarement arrivé d’être ainsi soufflée par un paysage. Il y avait eu deux fois: son premier voyage en bateau, et sur le Marishkar. Ainsi lorsque ses sens lui revinrent, un grand sourire fendit son visage, et des fossettes nombreuses s’y creusèrent. Les yeux légèrement brillants, elle s'élança sur le toit, sauta dan s le vide et attrapa un câble tendu pour rejoindre une autre maison. Le course commençait, et elle adorait ça. Elle en voyait d’autres autour perdus, chercher sur le plan, s’étonner de la difficulté de suivre une trajectoire dans cette ville, des toits glissants sous leurs pieds, la lumière aveuglante du soleil qui se reflétait sur les surfaces lisses … Elle, elle y était habituée, ça ne l’effrayait pas. Elle avait déjà été perdue en mer, avec l’horizon et le soleil pour seuls repères , elle avait affronté des ponts de navires bien plus glissants que de toits, et avait supporté des années durant la réverbération du soleil sur l’eau. rien de tout cela ne la désarçonnait, et elle avança vite, très vite.
Lorsqu’elle ouvrit le second niveau à l’aide de son cristal, c’était la partie de la ville qu’elle connaissait sans doute le mieux qui s’offrait à elle. Pourtant, ce n’était pas plus simple que ce qu’elle venait de faire. mais c’était là que le plan monté avec Luther se mettait en place. son sourire se faisait de plus en plus roublard alors qu’elle évoluait dans les ruelles. Si son trajet avait l’air erratique, il ne l’était en réalité pas du tout. Elle avait un but précis, et en arrivant devant “La cantine” elle l’atteignit. Elle s’approcha d’une vieille femme de taille moyenne et lui sourit.

“Bonjour. Je cherche cet endroit, lui dit-elle en lui montrant son plan.”

La vieille femme sourit, et lui tendit une plaque de métal et un bracelet dans lequel brillait un cristal, qu’elle venait de sortir de sa ceinture.

“Voilà qui devrait vous aider !
-Merci !”

Elle prit la plaque de métal, et sourit, puis la déplia après avoir enfilé le bracelet à son poignet. Puis, soudain, au contact de sa peau, la carte sembla s’illuminer lui affichant avec un détail et une précision extrême le plan d’Efferias, y joignant les horaires des transports et leurs lignes, ainsi qu’un certain nombre d’autres informations. Il y avait aussi un point rouge plus gros que les autres: elle.

*Luther, tu es un génie, si je gagne … *

Elle ne finit pas sa propre promesse -après tout, l'entrepreneur avait déjà tout, elle n’avait rien de plus à lui offrir-, et s’élança, suivant le plan apparu sur le gépéhèsse (c'était ainsi que Luther l’appelait). Avec ça, sa progression était encore plus rapide, et elle atteignit le second cristal en un temps record.
Alors, le troisième niveau s’ouvrit. C’était ici spécifiquement que la carte de métal lui serait utile. Les rues ici semblaient mouvantes, et étaient toujours pleines car très étroites. La plupart du temps, elles étaient aussi mal famées, et il était fréquent de se retrouver dan sune impasse, cul de sac qui se transformait souvent en coupe-gorge. Elle allait devoir passer par des endroits peu recommandables, des artères et des souterrains, et elle savait très bien que sans cette petit merveille delabostienne, elle aurait perdu un temps et une énergie incommensurables, perdue dans les ruelles tortueuses, comme nombre de ses concurrents. Ainsi elle ne se perdit pas dans le dédale des bidonvilles de la cité, évita la plupart des obstacles. Oh évidemment, elle glissa une ou deux fois, et tomba même nez à nez avec quelques autres concurrents, des murs, ou des personnes bien mal intentionnées -qu’elle réduisait à l’impuissance assez rapidement. Elle trouva assez rapidement son dernier cristal, et commença la dernière étape: la remontée. Elle avait pour cela un plan des plus simples.
Elle se rendit sur la ligne des tramways aériens d’Efferias, qui passait près du toit d’une maison sur laquelle elle était. Et alors que le tramway passait, elle bondit dessus. Elle savait que les engins étaient stables, donc il n’y aurait pas de secousse indiquant son arrivée (ou en tous cas pas de secousse inquiétante). Elle avait opté pour la clandestinité pour une raison toute simple: elle n’avait pas d’argent qui lui permette de payer le trajet, pourtant direct, jusqu'à la salle où était rassemblé le public. Et c’est ainsi qu’assise sur le petit wagon, elle contempla, émerveillée, la montée, les cristaux dans les mains, avant d’entrer dans la fameuse salle.

La course d'orientation. Lorsque Zel s'était inscrit, il s'était imaginé un environnement sauvage dans lequel il devrait s'orienter, comptant sur la nature pour l'aider, récupérant des ressources de-ci de-là et imitant le comportement des animaux pour trouver le meilleur chemin.
Mais là...

« Un environnement urbain... Génial... »

Avec la sensation de s'être fait avoir, Zel se met en position. Les règles sont simples. L'interdiction de voler ne le dérange pas. Déjà, c'est pas comme s'il savait le faire. Et ensuite, de toute façon, pas question de déployer ses ailes devant tant de gens.

« Bon, j'ai juste à faire de mon mieux et... »

Un mouvement attire tout à coup l'attention du Voyageur. C'est une jeune femme qui se place elle aussi, prête à s'élancer.

« Aëlia ? »

C'est bien la pirate ! Zel l'avait vu lors des épreuves précédentes mais il ne savait pas qu'elle participait également à la course d'orientation ! Tout joyeux, Zel agite les bras vers son amie :

-Hey, Aë-

BRRRRRRRRRZZZZZZZZ

Le bourdonnement de début d'épreuve couvre la voix du jeune homme. Et alors que les portes s'ouvrent, tous les candidats se précipitent vers l'épreuve. Tous ? Non ! Un jeune Aniformus est resté sur place, la main levée en l'air, sans comprendre ce qui se passe. Zel reste immobile quelques secondes avant que la réalité ne le rattrape :

-La course !!!

Agitant ses jambes plus vite que jamais, Zel passe lui aussi les portes de la ville. Le point de vue est... magnifique. Hypnos est une grande ville, mais Efferias est... immense ! Plus que ça, titanesque ! Toute de verre et de métal, c'est une véritable jungle moderne qui s'étend sous ses yeux. Tout l'inverse des étendues sauvages de Crannsliabh.

-Bon, ben quand faut y aller...

Après avoir rapidement repéré sa position sur la carte, le jeune homme se précipite vers un câbles de téléphérique. Attendre le véhicule prendrait trop de temps. D'un mouvement d'épaule, le Voyageur balance sa cape au-dessus du câble avant d'en attraper l'extrémité. Sa tyrolienne improvisée le fait glisser à une vitesse folle. C'est grisant.

-WOOOOOOOOUHOOOOOOOOOOU !!!

Le cri de joie du garçon s'arrête quand il se rend compte d'un détail. Oh, pas grand chose, mais... le téléphérique est face à lui, glissant également le long du câble.

-Oh merde merde merdemerdemer-

Zel lâche le tissus, se réceptionnant sur le toit de l'engin d'une roulade salvatrice. Son bras attrape le bras du véhicule, l'empêchant de compléter sa glissade par une chute mortelle. Un passager passe la tête par la fenêtre pour lui lancer :

-Hey ! Faut payer ton ticket, gamin !

D'un air goguenard, Zel tire la langue avant de sauter sur un toit proche. La route va être longue, et il a peu de temps devant lui.

L’épreuve d’orientation. C’était celle qu’attendait Luther. C’était à la maison, à Efferias. Certes, LutherCorp était le principal sponsor des Jeux Olympiques et la visibilité de l’entreprise auprès des surfaciens avait augmenté de façon drastique. Le logo de LutherCorp apparaissait un peu partout sur les lieux des différentes épreuves, et la technologie efferianne avait permis une diffusion des jeux au plus grand nombre. Mais là ça n’avait rien à voir. L’épreuve se déroulait directement à Efferias. Dans ses rues même. C’était probablement la meilleur occasion de démontrer toute l’inventivité de la cité au monde entier. Véritable forêt de pierre, verre, acier et cristaux, c’était le terrain de jeux de Luther. Il en absolument tous les recoins. Après tout, c’était son entreprise qui avait été chargé de mettre en place un certain nombre d’équipement dans la ville. Nouveaux systèmes d’aiguillages pour les transports (le taux de retard est d’ailleurs passé sous la barre de la minute pour 100h de voyage), mise en place d’un réseau de capteurs mesurant différents paramètres physiques d’Efferias (humidité, température, pression) pour en assurer une bonne régulation. Qui plus est, l’entrepreneur avait profité de tous ces travaux pour mettre en place divers outils et capteurs pour la seule utilisation de LutherCorp. Ce détail était bien sûr inconnu de la plupart des efferians, même des dirigeants. Cela avait permis à Luther d’obtenir la cartographie de la ville la plus précise qui soit. Combiné au différentes données qu’il recueillait dans la cité, il avait mis au point une reproduction miniature de la ville, fidèle au millimètre près, s’adaptant en temps réel à chaque changement qui pouvait survenir et capable d’indiquer divers paramètres dont gens n’avaient même pas conscience. Le tout condensé dans un cristal pas plus grand qu’une noix.
Ce n’était pas directement ce trésor qu’il avait mis à disposition d’Aëlia. Non, une carte capable d’afficher autant de renseignements ne se baladait pas à Efferias. Elle était conservée dans un endroit d’où seul son créateur pouvait la récupérer. Il avait néanmoins créé quelques cristaux secondaires capables d’accéder au cristal principal par résonance. Ils ne pouvaient pas récupérer toutes les informations, trop complexe pour des cristaux communs, mais tout de même capable d'accéder au plan de la ville, aux horaires et à la localisation exacte des transports et quelques autres informations utiles. Ces cristaux étaient surtout employés par des employés de LutherCorp. C’est l’un de ces cristaux qu’il avait fournis à Aëlia. Il lui avait montré comment s’en servir au cours des quelques jours précédant l’épreuve, ainsi que quelques subtilités de la ville, passages secrets et comment les emprunter.
Aëlia et Luther avait passé beaucoup de temps ensemble depuis leur fuite de l’envolée. Il l’avait encouragé à s’inscrire à l’épreuve. Il était certain qu’elle pourrait l’emporter. Surtout avec un coach pareil ! Il était donc particulièrement confiant lorsque les candidats se mettaient en place pour le début de l’épreuve. Il rendit son clin d’oeil à la pirate puis le départ fut sonné. Il jeta un oeil à la progression des différents candidats avant de revenir sur son amie. Certains s’étaient préparés, cela se voyait. Mais aucun n’était réellement à son aise dans la cité. Il aperçut même un jeune garçon qui avait oublié de partir. Aëlia en revanche savait où elle allait. Une fois au second niveau, elle rejoint la “cantine” où elle reçu le cristal et le bracelet pour l’utiliser. Lorsque le bracelet s’illumina pour afficher les informations dont elle avait besoin, il sourit. Aëlia avait déjà quasiment gagné. Il ne restait plus qu’à profiter du reste de l’épreuve avant d’aller accueillir la future championne au côté des officiels.

Au son métallique strident, nao s'élanca, Lisa toujours juché sur son armure grâce au harnais utilisé pendant la course. Elle participait à cette épreuve presque d'avantage qu'elle avec sa position, là ou le gorille servait surtout de véhicule. Malheureusement la petite eu du mal à lire la carte -qu'elle tenait penché sur la droite- tout en gardant un oeil sur la route pour guider son oncle. Il se perdirent rapidement malgré la position haute qui leur permettait un repérage aisé.
Après plusieurs heures de recherches et deux sauts ou Nao avait faillit louper le rebord en face, ils trouvèrent le premier cristal. Aidé de ces indications et de leur expérience sur le premier cristal, il ne mirent que trois heures à trouver le second. Une prouesse pour le duo.
L'enfer commença alors que le second cristal leur indiquait faiblement les profondeurs des ruelles. La suite s'annonçait longue et difficile....