[Terminé] Un atelier ça se prépare

Nathalia avait choisi de passer son après midi de libre à flâner dans les rue de la capitale. Emmitoufler dans son long manteau rouge les cheveux tiré en une queue de cheval haute et le nez fourré dans une écharpe blanche elle cherchais l'inspiration pour faire un atelier de décoration avec les enfants de l'orphelinat d'Odéline. Ce n'tait clairement pas quelque chose qu'elle aurait imaginé 10 ans plus tôt. Dix année plus tôt elle apprenait à tuer à utiliser chacun de ses muscles pour éliminer la vie. Dix ans plus tôt chaque cellule de son corps tombait éperdument amoureuse de l'être qui lui a permis de rencontrer sa fille. Sa fille qui maintenant avait 8 ans ça non plus elle ne l'avait pas vu venir. Elle n'avait plus besoin d'elle pour lacer ses chaussures ou faire ses tresses. C'est d'ailleurs en partie pour elle que l'Aniformus a tant changé en 10 ans. Ce plus si petit être était devenu l'unique raison de respirer de Nathalia. C'est ce même être qui lui avait fait préféré les paillettes et la colle en stick aux couteaux et autres objet contondants.

Perdue dans ses pensée elle n'avait pas réalisé que les cliquetis de ses talons hauts sur le sol c'était transformé en scroutch scroutch de pas dans la neige. Elle leva le nez pour faire face à un gros nuage qui laissait tomber ses flocons un peu trop nombreux au goût de la rouquine. Elle soupira ce qui laissa échapper un nuage de fumée de sa bouche avant de renfoncer son menton dans son écharpe.

*Il est temps d'une pause chocolat chaud*

Elle traversa la rue et s'engouffra dans le premier salon de thé qu'elle croisa. Elle n'avait pas eu le temps de voir le nom ni même que c'était un salon de thé un peu particulier. Elle eu à peine le temps de dénouer son écharpe que quelque chose état venu se glisser entre ses chevilles. Elle se figea et se mit à observer autour d'elle. Des assiettes avec des chats peints accrocher au mur des arbres à chats disposés un peu partout et entre ses propres pates un adorable petit chaton de quelques mois.

*note à moi même : emmener Odéline ici. ... Ou peut être pas ... elle va vouloir tous les adopter...*

C'est sourire aux lèvres, accompagnée du ronron de chaton, qu'elle s'installa sur une banquette, devant une petite table en bois, recouverte d'un napperon en dentelle rose pâle assorti à la tapisserie rose moins pâle. Alors qu'elle contemplait les détails tous plus rose les uns que les autres une petite voix vint à ses oreilles.

" Bonjour madame qu''est ce qui vous ferait plaisir en cette après midi d'hiver"

La rouquine faisait fasse à une dame d'une soixantaine d'années les cheveux gris bouclé coupé en carré elle devait faire tout au plus 1m50 arborant un tablier vichy ...rose assorti aux oreille en tissu dans sa tignasse grisonnante. Elle lui sourit en retour

"Bonjour, une boisson chaude plutôt sucrée et épicée je vus laisse me faire découvrir je n'ai pas encore regarder votre carte mais vous m'inspirez confiance."

Une lueur de malice s'était illuminé dans le regard de la serveuse ce qui fit légèrement rire Nathalia. La porte s'était ouverte dans un bruit de carillon léger elle n'avait pas chercher à voir qui était rentré et s'était plutôt afféré à gratouiller le chaton en enlevant son manteau.

Lun 14 Mar 2022 - 11:21

Il n'y avait probablement rien de plus beau que les premières neige de l'hiver, surtout dans l'esprit d'un enfant des Montagnes Deimos. Même si, il fallait l'admettre, ici la neige était plus douce, plus mignonne face à l'inhospitalité de celle des c'est piques écharpés de Rhadamantes. Garmyr se rendait chez les Belgans pour rendre visite à Odéline et Renild. Il faisait souvent ça très discrètement, toujours cherchant à ne se faire voir de personne. Il était comme souvent tranquillement couché sur un toit observant le ciel et ses nuages. Il ne voulait pas rater les jolis petits flocons quand ils auraient décidés de faire le grand saut vers l'inconnu.

La rue où il se trouvait était tout ce qu'il y a de plus calme, peu de passants aujourd'hui, il n'y avait pas un chat, enfin... Si, il y avait les chats dans le salon de thé qui se trouvait sous le toit qu'il avait désigné comme lit de fortune temporaire et la jolie rouquine qui allait s'y engager incessamment sous peu. Le premier flocon atteignit doucement la joue de l'animorphus. Un léger sourire apparut sur son visage alors qu'il expirait une épaisse volute de vapeur. Il n'y avait pas mieux que la neige pour se sentir comme à la maison. De crounch crounch dans la neige vinrent le sortir de sa rêverie alors qu'il se redressait pour observer la rue en contre-bas. Le sourire précédemment apparut s'élargit un peu plus. Il l'avait connu moins bruyante cette femme. On n'était plus sur ces pas silencieux d'un chat à l'affut mais plus sur une femme perdu dans ses pensées qui ne fait pas vraiment attention. Bon ok, fallait dire que c'était pas ici qu'il fallait rester sur ses gardes.

Nathalia entra dans le salon de thé au dessous de lui, il l'avait suivit des yeux tout du long. Il se doutait que quelque chose la tracassait, de toute évidence elle était très songeante. Garmyr soupira. De toute évidence il allait descendre. C'était presque plus fort que lui. Comme si une force supérieure écrivait chaque secondes de sa vie sur un genre de livre remplit des histoires imaginaires d'une multitude d'autres personnes.... Hum... La rue avait retrouvé son calme qu'elle avait avant d'avoir été dérangé par la femme-chat. En faisant le moins de bruit possible, il se laissa glissé du toit et se posa en silence sur le sol, fallait dire que la neige avait aidé à assourdir le bruit de la chute. Garmyre s'épousseta un instant puis posa son masque sur son visage et finalement, se retourna vers la boutique. Il poussa doucement la porte et pénétra les lieux. C'était... Rose. Très rose. Garmyr fit quelques pas en direction de la table de Nath quand il fut interrompu par un petit minet qui s'était assit devant lui le fixant de ses grand yeux vairons. Garmyr s'éccroupit et présenta sa main à l'animal qui s'y frotta immédiatement. Il n'avait pas été accueillit par la femme qui avait l'air d'avoir marqué un arrêt sur image. Fallait dire qu'il dénotait incroyablement avec le décors, tache noire sur une toile de napperons et papier crépons rose.

Cependant, il valait mieux qu'il présente un masque lugubre en guise de visage, que celui d'un criminel de guerre, celui d'un monstre sanguinaire recherché pour des méfaits qu'il n'avait pas réellement commis. Le chaton se mit à ronronner férocement quand il tenta d'escalader l'animorphus avant de se poser sur son épaule.

"Bah vas'y, fait comme chez toi."

Garmyr eut un petit rire gêné en se frottant derrière la tête alors qu'il regardait en direction de la femme qui semblait être la tenancière. Elle semblait rassurée, fallait dire qu'il n'y avait pas de meilleurs juge de caractères que les enfants, surtout si ceux-ci étaient des animaux. L'animorphus tourna ses yeux dans la direction de la femme, la dernière fois qu'il s'étaient vues, les choses avaient un peu tournés au vinaigre et il n'avait pas eu l'occasion de s'excuser. qui sait quel accueil elle allait lui réserver. Garmyr soupira intérieurement et fit un pas vers Nathalia.

Nathalia continuait à jouer avec le chat quand un frisson dans sa nuque lui fit savoir qu'une tension s'était créée dans la pièce. Elle leva les yeux vers la gérante qui n'avait plus ses joue rose mais un teint livide elle suivit son regard pour tomber sur ... Elle n'en croyait pas ses yeux Garmyr. Sa mâchoire c'était crispée. Le chat sur ses genoux l'avait sentie aussi et avait arrêté de pétrir. L'électricité dans l'air était toujours présente comme avant un orage mais plus comme avant un ouragan c'est évident qu'un chaton sur les épaules ça change l'allure terrifiante d'un Hermite masqué. La gérante vint lui apporter une boisson chaude qui sentait les agrumes et les épices l'aniformus la remercia d'un sourire avant de replongé son regard presque assassin dans celui de l'homme de la même espèce.

Qu'est ce qu'il pouvait bien vouloir. La dernière fois qu'ils étaient vu il avait pété les plombs la laissant seule et en larme. Et la colère qu'elle ressentait contre lui s'était décuplée depuis qu'il avait abandonné sa fille chez Odéline. Noïa était ravie d'avoir une petite soeur dans cette famille toute tordue mais Nathalia était en colère qu'il fasse la même bêtise qu'elle des années au paravent. Un enfant est une chose merveilleuse et il n'était même pas en capacité de le voir. Il voulait quoi à la fin ? Là a ce moment précis dans ce salon de thé ou il faisait complétement tâche au milieu de ces choses trop rose et trop adorable.

D'un signe de tête elle lui désigna la chaise devant elle. Voyons voir ce qu'il a à dire. Elle espérait de plate excuses et des explications beaucoup plus claires et réelles que ce avec quoi il l'avait laissé.

"Bonjour Garmyr."

son ton était froid voir même glacial. Rien avoir avec la Nathalia avec qui il avait joué à chat ou encore celle avec qui il vait pris un bain et écouté de la musique dans des bidule magique qu'il devait encore avoir sur lui.

Spoiler:

Nathalia posa enfin ses yeux sur lui. Son souffle se coupa alors qu'il sentait dans un premier temps de la surprise dans le regard de la femme, puis, en l'espace d'une seconde, une froideur extrême. Oh oui, elle lui en voulait toujours comme il l'avait anticipé. Mais comment allait-il lui expliquer tout ce qui s'était réellement passé. Fallait dire qu'il lui avait promis qu'il ne l'a fuirait jamais pour rompre sa promesse seulement quelques heures après. Même si c'était pour la protéger, ça ne pouvait qu'être difficile à avaler. Ce jour fatidique où il avait finalement réussit à se libérer de cette hantise qui le poursuivait depuis le jour où il était revenu à la vie. Il avait dû partir précipitamment. Non, il avait fuit car il avait eu peur pour elle. Même si elle lui avait dit qu'elle pouvait s'en sortir.

Nathalia lui fit signe de s'asseoir en face de lui. Tout dans son langage corporel montrait de l'hostilité et de la froideur, mais pouvait-il vraiment la blâmer. Certainement pas. Il semblait destiné depuis Aëlia à vivre dans une sorte de tragédie constante qui l'empêchait de vivre sa vie comme il le voudrait. Garmyr avança doucement, faisant attention à ne pas marcher sur un de ces petits minets si mignons. Le premier pas fut le plus facile, le second en revanche lui provoqua un frisson tout le long de sa colonne vertébrale. Lui qui se complaisait dans le froid de l'hiver ressentait une froideur qui aurait été capable de le geler sur place. Quand il commença son troisième pas, il leva les yeux vers la femme. Il n'était pas du genre à se sentir intimidé ou à ressentir la peur mais là. C'était cruellement différent. Il était certaines hostilité contre lesquelles même lui, ce mercenaire, ce bagarreur... Ce guerrier. Était totalement désarmé.

Garmyr se saisit gentiment du chaton quand il arriva près de la table. Il posa gentiment l'adorable créature sur le sol près de sa chaise. Il commença à retirer son manteau quand Nathalia le salua avec un "Bonjour Garmyr." aussi glacial que le plus haut des pics de Deimos. Garmyr jeta un œil à la tenancière qui avait clairement entendu son prénom mais ne semblait pas y réagir. Peut-être étaient-il dans un espace sauf où personne ne savait qui il était. Garmyr posa son manteau sur le dossier de sa chaise, il portait sa chemise à jabots blanche, ça aiderait surement à moins dénoter avec le décors. Il déglutit puis, retira son masque. Avec un air gêné, les yeux à demi fermé, un léger sourire aux lèvres, il dit à la gérante:

"Veuillez m'excuser madame pour cette entrée... Particulière. Pourrais-je avoir un café, avec du lait et du sucre s'il vous plait?"

Garmyr savait que Nathalia était là, mais il paraissait plus judicieux de montrer patte blanche à leurs hôtesse. La dame tourna les talons pour aller chercher la commande de l'animorphus. Garmyr était visiblement fatigué, de légères cernes portait ses yeux comme des petits coussins où il aurait surement bon fait de s'y assoupir. Sa barbe était mal rasée, mais avait tout de même été taillé récemment, il ressemblait à quelqu'un qui était tombé du lit. Il avait dormit sur le toit de la maison des Belhgans, juste au dessus de sa fille. De ce perchoir, il pouvait sentir son odeur. Garmyr souleva doucement sa chaise en faisant attention à ne pas faire de bruits, puis, enfin, posa son postérieur sur celle-ci, faisant à présent face à Nathalia. On aurait dit qu'il avait tout fait pour perdre du temps pour bien réfléchir à ce qu'il allait dire mais en vérité, il savait exactement ce qu'il allait dire, il savait pertinemment que Nathalia avait raison de lui en vouloir. Il avait eu du mal à le comprendre, que son immaturité et son impulsivité étaient deux très gros freins à ses relations. Mais personne ne l'aurait blâmé s'ils avaient comprit qu'il avait été inconscient, mort dans la caboche de son corps pendant plusieurs années. Il avait dû murir plus rapidement.

"Hey Nathalia... Comm..."

La voix de Garmyr s'était interrompu. Ses sourcils se froncèrent face à ces mots automatiques qu'il avait commencé à prononcer, mais ce n'était définitivement pas le moment. Il avait surement été dépassé par cette longue série de retrouvailles qu'ils avaient eu dans le passé.

"Non, je pense que tu n'as pas envie de banalités. Je suis désolé. J'ai pas pu tenir ma promesse la dernière fois. J'espère que tu sauras me pardonner, j'aurais dû t'expliquer sur le coup, mais faut croire que je suis juste un imbécile de première. J'ai une nouvelle fois été dépassé par mon impulsivité."

Pour la première fois depuis qu'il s'était assit, il leva les yeux pour voir le visage de la femme, c'était comme si jusque là il avait tout fait pour ne pas la regarder en face, probablement trop abattu par la honte. Garmyr plongea un regard repentant dans celui de son amie de toujours.

"J'espère que tu trouveras la force de me pardonner."

Garmyr posa le dos de sa main sur la table pour proposer à Nathalia, si elle le voulait, de poser la sienne dessus.

"Je pense que tu voudras savoir pourquoi, pourquoi tout ça. Je suis là, alors demande moi ce que tu veux."

Les chances pour que Nathalia balaye sa main était immense, presque gargantuesque. Dans tout les cas, elle pouvait le faire si c'était ce qu'elle désirait. Garmyr lui laissait la possibilité. Une invitation silencieuse à se défouler, ou à autoriser un contact chaleureux, un contacte réconfortant.

Nathalia l'avait écoté en haussant un sourcil en attendant que Garmyr donne une information ne serait ce que palpable au pourquoi du comment de son sketch de la dernière et de comment elle se retrouve à être beaucoup présente pours sa fille que lui.

*pas envie de banalité et qu'est ce tu viens de ma sortir si ce ne sont des banalités*

Elle l'écoutait toujours mais ne répondit pas laissant le silence se faire suffisamment lourd jusqu'à ce que la dame en rose viennent lui apporter son café. Elle attendit encore un peu qu'elle retourne à ses occupations dans l'arrière boutique. Puis elle prit une longue gorgée de sa boisson qui était parfaitement dosée et excellente si seulement elle n'aait pas était ternie par la présence de l'Aniformus ours.

"N'essaye même pas d'interrompre ce qu'il va suivre. Surtout n'en perds pas une miette parce que chacun des mots que je vais prononcer vont être extrêmement important. Etre un imbécile de première et impulsif ce n'est absolument pas une excuse valable. En suite ne pas me servir des banalités mais tu n'as fait que ça, soit cohérent un peu . Et puis ça serait bien que tu e rende compte de la réalité des choses aussi. Plus personne ne te recherche et certainement pas sur Minos. Alors ton masque ridicule tu peux le jeter et aller prendre ta fille dans tes bras. Tu ne lui as presque jamais rendu visite et moi je vis avec tu crois que qui de nous deux ressemble le plus à un parent pour elle entre toi et moi ? Hin ? Non ne réponds pas c'était rhétorique comme question. Le soucis des gouvernement actuellement c'est l'ombre et pas ta petite crise existentielle d'adolescent esseulé. Maintenant tu as deux choix soit tu m'explique tout et peut être je te demanderai pardon pour tout ça si ce que tu me dis me semble correct soit tu déguerpis et tu vas voir ta fille. "

Chacun de ses mots aurait pu être une lame de couteau. Son ton était plus froid que le temps dehors et son regard lui brûlait de colère. Elle avait cette apparence calme mais dégageait une violence monstrueuse. Le chat avait déserté ses genoux au moment où elle avait commencé à parler. Cela faisait des année qu'elle n'avait pas laissé s'exprimer sa violence et sa colère et le pauvre Garmyr en faisait les frais.

Oh en colère elle l'était. C'était attendu. Il n'avait aucunement prévu de la couper, lui laissant tout le soul de vider son sac remplit de lames de rasoir qui s’abattaient sur lui en un déluge de colère et de ressentiment. Chaque lames tranchaient ses veines, sa peau, son cœur, son esprit. Mais c'était attendu, et il n'avait aucunement prévu de ne pas subir ses plaies qui à peine furent infligés avaient été salées et cautérisées. Il le fallait. Comment se faire pardonner sans se faire brûler. Comment recommencer de zéro sans partir en fumée. Garmyr endura la dureté des paroles de son amie de toujours et réfléchit à ce qu'il pouvait bien lui répondre. La petite crise d'adolescent esseulé en revanche lui démontrait bien qu'elle n'avait aucune idée de quoi elle parlait. Garmyr soupira et vainquit la boule qui lui grossissait dans l'estomac.

"Je veux déjà que tu saches, que je ne suis jamais très loin de vous... Même s'il est vrais que je ne suis pas là à proprement parler. Je suis à porté, jamais trop loin, et j’essaie de passer le plus souvent possible... "

Garmyr fixait Nath d'un regard désolé, c'était probablement pas la meilleure idée de commencer par cette phrase... Son regard passa doucement du visage de Nath à ses cheveux. Tant de souvenir à se remémorer... Garmyr devait expliquer la raison de sa marginalité, mais il devait aussi lui dire qu'il lui faisait confiance.

"Je pouvais pas rêver mieux pour s'occuper et éduquer cette enfant qui a déjà bien bien trop de tragédie pour un si court temps de vie. Puis, il était préférable que je reste loin de vous... Je pense que tu sais que tu étais mon premier amour, et j'ai toujours lutté pour chasser ces sentiments jusqu'à-ce que je rencontre Aëlia. Enfin du moins jusqu'à ce que tout devienne cendre, maintenant elle refuse de me voir. Il faut que je garde mon masque en toutes circonstances parce que malheureusement, je porte en moi les stigmates des réprouvés. Je suis le fils de l'un d'entre eux."

Garmyr réfléchit alors à sa généalogie. Sa vie, ses déboires tant amoureuses que familliales. Nathalia n'avait pas vraiment eu toute l'histoire, tout avait toujours été simple entre eux. Des jeux, une attirance physique ruinée par un amour quasi impossible avec un autre. Le cœur avait ses raisons...

" Je suis le descendant des guerriers marins qui bâtirent Artgard, une longue lignée d'animorphus valeureux pervertit par le sang de Eve. Et Eve, greffa l'âme de sa première fille dans mon corps. Me torturant pour que je perdes le contrôle. Me transformant en un monstre tuant pour le plaisir."

Ces mots étaient dur et le ton de Garmyr se faisait plus rigide, serrant presque les dents alors qu'il passait aux aveux, mettant son âme à nu pour permettre à cette femme qu'il chérissait tant de voir claire dans son jour.

" C'est précisément parce que le problème du monde est l'ombre, que je dois rester masquer, anonyme. Crow. Une entité implacable, un bourreau du mal. Tel est la voie. Tel est ma voix."

Garmyr se leva doucement, posa plusieurs pièces sur la table, la soif l'avait quitté quand Nathalia avait ouvert la bouche. Il fit apparaitre sa porte juste derrière lui.

"Pour la suite de cette vérités qui semble tant tenir à ton cœur. La vérités sur ce qui s'est passé entre nous ce soir fatidique où nous nous étions rapprochés avant de me voir fuir en ayant peur pour cette vie que je ne saurais voir disparaitre. Il nous faut changer d'endroit."

La porte s'ouvrit dans un grincement derrière lui faisant fuir tout les petits minets si mignons. Garmyr tendit une nouvelle fois la main à Nath, mais cette fois son regard était devenu suppliant, il avait besoin qu'elle le suive. Garmyr se saisit de son manteau et de son masque de son autre main et resta là, invitant silencieusement cette femme si importante à le suivre dans une quête de vérité qui serait peut-être, bien trop pour que leurs relation continue tels qu'elle avait commencé; dans la joie et l'espièglerie de deux enfants que la vie n'avait pas épargnés, jouant à chat des les bois...

Nathalia n'avait pas perdu une miette des explications de Garmyr. Quand Il avait ouvert la porte en plein milieu du salon de thé Nathalia jetta un regard vers l'arrière boutique ou la femme semblait s'être endormie un chat autour du cou ronflant joyeusement avec elle.

"Pour la suite de cette vérités qui semble tant tenir à ton cœur. La vérités sur ce qui s'est passé entre nous ce soir fatidique où nous nous étions rapprochés avant de me voir fuir en ayant peur pour cette vie que je ne saurais voir disparaitre. Il nous faut changer d'endroit."

Elle haussa un sourcil la mâchoire serrée.

"Non. "

Elle se leva posant sa main sur celle qui tenait la poignet ete referma la porte avant de retourner s'asseoir là ou elle était depuis le début.

"Tu n'es pas en danger ici et je ne le suis pas non plus. Là bas je n'ai aucune confiance je ne connais pas l'endroit et je n'y mettrai pas un pied. Tu crois quoi ? a débarqué comme ça sans prévenir que je vais te suivre me mettre en danger pour tes beaux yeux ? On n'est plus des enfants Garmyr. Tu peux rester ici personne ne te reconnaîtra personne n'en sait suffisamment pour comprendre ce que tu viens de me dire. Alors renvoie ta porte de là où elle vient et vient poser tes fesses et me traduire ce que tu viens de me dire je ne comprends rien à cette histoire. Explique moi tout. Calmement et en chuchotant si tu le souhaite mais il est hors de question que je sorte de ce salon de thé par autre part que la porte beaucoup trop rose à mon goût."

Elle était ferme mais légèrement plus douce disons que ses mots étaient lancé comme des couteaux à beurre et non plus comme des poignards à la lame si tranchante qu'elle découperait un glacier. Elle voulait comprendre, elle voulait savoir et elle ne voulait pas risquer sa vie pour ça.

La réaction de Nath à l'ouverture de la porte signifier à Garmyr qu'elle ne semblait pas tellement avoir envie d'en apprendre plus sur ça. Garmyr resta dubitatif quand elle lui lança un "Non" ferme. Garmyr tenta de rester impassible bien que ses yeux trahissait une certaine incompréhension. Nathalia utilisa la main de Garmyr pour refermer la porte avant de retourner s'asseoir. Elle commença alors à expliquer qu'il n'y avait plus de danger, que de toute évidence elle ne savait pas ce qu'il y avait derrière la porte et qu'elle semblait le craindre en raison de possible dangers. Elle avait raison sur ce point, ils n'étaient plus des enfants. Tout ça pour finir par un désir d'explications en détails. Elle n'avait rien perdu de la sévérité qui lui avait fait fermer la porte. Toute son histoire donc... C'est partit.

"Je n'ai pas vraiment connu mon père. Je sais juste que je l'ai tué quand j'étais un bambin."

Très bonne façon de commencer une histoire Garmyr... Se dit-il. Ilk fronça les sourcils, regarda brièvement à droite, puis revint sur Nathalia.

"J'ai cru comprendre qu'il torturait et tuait des animaux, des prédateurs. Comme moi. Faut croire que d'être le fils d'une réprouvée n'aide pas du coté de l'impulsivité. Tout ça pour dire que j'ai rejoins une famille d'ours pendant dix ans sous forme animale. Jusqu'à-ce que des braconniers tanneurs et autres vendeurs de fourrures viennent voler ce que j'avais. Siffroy vint me sauver de leurs griffes même si j'en avait tué quelques uns. Il m'adopta ensuite. C'est pour ça que j'étais plus bête qu'homme quand on s'est connu. Puis... Il y a eu Aëlia. Jusqu'à-ce que tout s'arrête. C'était ce qu'Eve attendait. Elle avait un espion de choix qui ne me quittait jamais. Cette faux de noirceur qui semblait avoir des pouvoirs à elle. Sinistra."

Il marqua un arrêt, ça faisait déjà pas mal à digérer. La tenancière poussa un léger ronflement. Garmyr eut un léger sourire attendrit par cette femme visiblement empreinte de fatigue.

" Siffroy ne m'avait jamais laissé depuis ce jour où j'avais perdu ma famille de substitution. Et une nouvelle fois, il s'était prouvé être un bon père en me sortant de cet douleur qui m'affligeait. Mais ni Sinistra ni Eve ne pouvait laisser faire. J'étais enfin faible mentalement, enfin faible..."

Les traits de Garmyr se durcirent, sa mâchoire se serra.

"C'est juste après avoir perdu le match de boxe contre Siffroy que je me mis à aller vraiment mieux. Les coups du vieux ayant toujours eu la capacité de rendre la raison à cet ours que je suis. Mais Eve était là, elle m'attendait. Elle me révéla la vérité, avant de m’assommer. Là, elle me tortura sans relâche jusqu'à-ce que mon esprit se brise réellement. La suite tu la connais. Garmyr le traitre, Garmyr le monstre, Garmyr le boucher d'Hypnos."

Les traits de Garmyr passèrent de colère à tristesse.

" La suite, je ne pouvais pas la laisser arriver. Sinistra avait eu pour ordre de ramener la tête de Deus. Faut comprendre que je me suis toujours débattu, de toute mon âme. Mais quand mon corps se trouva face à Deus, j'ai réussit à reprendre le contrôle, et j'ai détruit cette faux au prix de ma main."

Garmyr montra alors les cicatrices sur sa main droite. Il avait eu la chance de guérir aussi bien. Mais ce n'était clairement pas dû au hasard, le cimetière et les longues heures de remises en forme avaient bien portés leurs fruits.

"Sinistra était morte depuis de temps immémoriaux, mais, Eve avait implanté son âme dans cette faux. N'étant que passager au contrôle de mon corps, elle ne ressentait pas le besoin de se nourrir ou de dormir. Elle ne ressentait rien de ce que mon corps ressentait. Toutes ces années à avoir faim, soif, sommeil... Maintenu en vie magiquement par ma propre mère et ma propre sœur. Quand j'eus réussit à détruire la faux, Deus avait vu que j'étais revenu à moi. Mais un de ses soldats me tira une flèche en pleine épaule."

Garmyr montra cette cicatrice à son tour, il lui avait déjà plus ou moins raconté cette fin de journée là.

" Je pensais enfin être libre mais le mal était déjà fait. Je m'enfuis alors dans les bois où je me trouvais. Puis... Le sommeil de toutes ces années me rattrapa. Je tombais dans le sommeil qui me guiderait inexorablement vers la fin, peut-être que je suis mort d'ailleurs... Je ne suis même pas capable de le savoir. Je me suis réveillé derrière cette porte. Dans un endroit où je n'avais plus faim ou soif, même plus sommeil. J'y suis resté le temps de finir de panser mes plaies, puis, je rencontrais Vhisper. Une entité rattachée au cimetière qui se trouvait derrière la porte. Une entité qui convoitait mon corps comme Sinistra l'avait fait. C'était lui qui nous avait interrompu. Mais j'ai... Trouvé une autre alternative. Puis il m'avait débarrassé des restes de Sinistra qui dormaient dans mon essence. Je me suis mis alors à reforger la hache rouillée que j'avais trouvé dans le mausolée principale du cimetière. Avec les fragment de la faux et de Brenya. Et cette hache, crois le ou non, est devenu un corbeaux. Whisper. Aujourd'hui, il n'y a plus aucun danger derrière cette porte. Seulement des vérités qui peuvent blesser ou soulager."

Il n'avait vraisemblablement tout dit, mais sans plus un mot, il offrit à Nathalia un regard interrogateur, lui laissant enfin l'opportunité de parler. Elle devait avoir des questions...

Nathalia avait croisé ses doigts et posé sa tête dessus accoudée ainsi à la table elle écoutait attentivement l'homme en face d'elle. Quand il marquait des pose elle lui faisait signe de continuer. Elle comprenait ce qu'elle avait qualifié comme comportement d'adolescent esseulé. Elle savait à quel point c'était difficile de vivre ce genre de chose elle était passée par là et s'en était sortie. Non pas sans aide. Toutes ces années en maison de repos et autre asile y était clairement pour quelque chose et le fait de rester la tête hors de l'eau était dû au fait de vivre avec Siffroy Odéline et Noïa. Soudain les informations de Garmyr ne venait plus. Elle le regarda bien attentivement voir si il comptait reprendre son monologue et ce ne fut pas le cas.

"Oui maintenant je comprends un peu mieux ton comportement vis à vis de Aëlia mais je ne comprend toujours pas pourquoi tu continues de te cacher aujourd'hui ni le comportement que tu as eu envers moi. Sans compter que tu as une fille qu'on élève avec plaisir mais qui serait peut être mieux avec son papa tu ne crois pas ?"

Elle soupira avant de reprendre un peu de sa boisson.

"Garmyr tu sais ici sur Minos personne ne te cherche. Personne n'a entendu parlé de toi ou de ton histoire. Aëlia est passée à autre chose elle est heureuse avec Luther. Il serait peut être temps que tu te rendes compte que tu es le seul acteur de ton mal être et te faire aider comme je me suis fais aidé pour trouver la paix et une vie un peu plus normale. Tes parents sont tes parents Eve de ce que tu dis est une personne abominable mais ici le gouvernement peut te protéger contre des information surtout que tu es le fils adoptif du conseiller de la reine."

Elle essayait de le raisonner un peu et attendait maintenant qu'il lui réponde ou continue son histoire pour qu'elle comprenne le pourquoi du comment. Elle repris sa position découte pour lui signifier que c'était à son tour à lui de parler.

Bon au moins, maintenant, Nathalia ne voulait plus le voir disparaitre de sa vue ou ne l'assaillait plus avec des mots aiguisés en lames de rasoir. Cependant elle ne comprenait pas qu'il continue de se cacher, ni le comportement qu'il avait eu avec elle. Puis elle parla de Renild. Elle lui assura ensuite que personne ne savait qui il était ni ce qu'il avait supposément fait ici à Minos. Au moins ça faisait une sur trois.

"T'as jamais entendu parler de Crow, le bourreau des mauvais, le protecteur des innocents. C'est triste mais, je vais très bien depuis quelque temps, j'ai vraiment commencé à faire une différence dans le monde. Je me fais certes passer pour un mercenaire qui réclame paiement. Mais c'est seulement pour préserver une réputation, un archétype. Pas plus tard qu'il y a quelques jours, j'ai arrêté, enfin du moins, Crow a arrêté une tentative de meurtre simplement en se montrant affublé de ce masque. L'homme était perdu et voulait faire du mal à la femme et la fille d'un homme qui lui avait fait un très gros tort. Grace à ce masque, sans effusions de sang, cet homme n'as pas tâché son âme avec le meurtre de l'innocence. J'admets que sur Minos en effet, je ne dois plus être bien connu, mais au contraire, si cela c'était su que j'étais le fils adoptif du conseiller de la reine de Minos, alors ce pays se serait fait trainer dans la guerre de gré ou de force."

Le gouvernement ne pouvait pas le protéger, pas ici, pas à Minos.

"Tu penses vraiment que ces paisibles gens de Minos sauraient résister à un plein assaut de l'ombre suivit par Rhadamantes? J'espère que tu as raison car si ils peuvent me protéger, alors ils peuvent se défendre.

Garmyr soupira et se tritura l'esprit pour trouver la bonne formulation.

"Tu sais, parfois j'ai l'impression que ce masque est mon vrais visage. J'ai fait plus de bien en le portant qu'en étant un adolescent égoïste et impulsif. Mais je suis d'accord avec toi sur un point, peut-être que s'il y a de la place, et surtout si vous voulez bien de moi. Il serait surement temps que je restes auprès des miens, Siffroy, Odéline, Renild... Toi et ta petite... J'ai toujours trouvé que c'était facile avec toi, de m'approcher de toi, de parler, de jouer... Même si, je pense, que j'ai toujours eu du mal a accepter l'ombre de cet autre homme qui gravitait autours de toi. Peut-être est-ce la raison qui me fait toujours partir. Et je pensais qu'Aëlia et moi ça serait pour toujours, finalement ça s'est pas fait. Peut-être est-il temps que j'accepte qu'il n'y aura jamais plus que de l’amitié entre toi et moi..."

C'était un grand pas pour Garmyr. Il était prêt à ne plus vivre en nomade sans attache si sa famille voulait bien de lui. C'était difficile pour lui de demander, préférant agir envers et contre tout.

N?athalia quitta sa posture d'écoute pour boire un peu de sa boisson fabuleuse. Les gouts sucré n'avait rien par rapport à l'amertume de la conversation qui venait d'avoir lieu. Elle soupira ensecouant la tête quand il parla de guerre. Elle restait persuadé que les gouvernement avait bien d'autres choses à faire que de s'occuper de lui.

"Tu sais, parfois j'ai l'impression que ce masque est mon vrais visage. J'ai fait plus de bien en le portant qu'en étant un adolescent égoïste et impulsif. Mais je suis d'accord avec toi sur un point, peut-être que s'il y a de la place, et surtout si vous voulez bien de moi. Il serait surement temps que je restes auprès des miens, Siffroy, Odéline, Renild... Toi et ta petite... J'ai toujours trouvé que c'était facile avec toi, de m'approcher de toi, de parler, de jouer... Même si, je pense, que j'ai toujours eu du mal a accepter l'ombre de cet autre homme qui gravitait autours de toi. Peut-être est-ce la raison qui me fait toujours partir. Et je pensais qu'Aëlia et moi ça serait pour toujours, finalement ça s'est pas fait. Peut-être est-il temps que j'accepte qu'il n'y aura jamais plus que de l’amitié entre toi et moi..."

Elle avait faillit l'interrompre plusieurs fois mais avait décidé de le laisser aller jusqu'au bout pour voir ce qu'il avait à dire. Avant de parler elle posa sa mains sur celle de l'aniformus ours comme pour le rassurer un bref instant. Elle ne montrait plus d'hostilité envers lui.

"Tu sais je t'en veux toujours pour la dernière fois. L'homme dont tu parle n'est plus dans ma vie il restera pour toujours dans mon être et je n'appartiendrai jamais plus à personne mais je peux toujours essayer d'aimer d'autres personne. Quant à Aëlia et toi c'est ce que tu as vécu qui fait tout ça il faut peut être que tu arrive a te créer une vie en dehors de ton mercenaire de ton personnage. Il y a Crow et Garmyr ce sont deux entité différente et je suis sure que Garmyr peut troubver un appartement sur Minos sans soucis près de sa fille avant qu'elle n'entre à l'école. ... "

Elle soupira un instant.

"Tu sais je connais un institut qui n'est vraiment pas loin ou tu pourrais apprendre à guerrir réellement pas superficiellement comme tu le fais avec un masque et un boulot barbare."

Elle posa sa main sur la sienne, et sembla perdre toute hostilité... Elle lui dit qu'elle lui en voulait toujours, à juste titre, puis elle parla de l'homme, qu'il n'était plus d'actualité. Elle lui dit qu'ensuite, il fallait qu'il essaie de se créer une vie en dehors du reste. Mais c'était ça sa vie, lutter, maintenir la balance droite dans un status quo. C'était la tache qui lui avait été confiée. Une phrase avait laissé Garmyr pantois, elle pouvait essayer d'aimer d'autres personnes. Était-ce une invitation? Une porte ouverte? Probablement pas, Garmyr chassa cette idée immédiatement, il fallait déjà qu'elle lui pardonne. Elle lui parla ensuite de ce centre qui pourrait surement l'aider à aller mieux. Elle ne comprenait pas vraiment et ça aurait surement été plus simple si elle avait décidé de passer la porte. Tant pis, ça serait une autre histoire pour un autre temps.

"Je devrais pouvoir trouver quelque chose de pas trop loin. Même si techniquement, je peux aller partout et nulle part en un claquement de porte. Mais je comprendre ce que tu veux dire. Avoir un autre endroit, garder les pieds sur terre."

Garmyr eut alors un vertige.

"C'est dingue ce que le monde a changé. Je m'en rends souvent compte, mais c'est la première fois que ça m'impacte autant."

Il prit un instant pour assimiler l'information et releva les yeux vers la femme.

"Au moins une bonne chose sera sortit de Crow. Sans lui je n'aurais jamais trouvé la mère de Renild... Je me demandes bien comment je vais pouvoir lui raconter son histoire... Elle en a bavé autant que moi même si elle n'en a pas conscience."

Garmyr se demandait alors qu'est-ce que ça serait d'avoir un enfant à lui, qui serait vraiment une partie de son corps, qui aurait son sang. Son visage blêmit. Il transmettrait alors le sang de Eve... Nonn les choses étaient bien tels qu'elles étaient. Garmyr tenta un sourire envers Nathalia.

"Au moins maintenant tu sais quasiment tout. Peut-être qu'un jour tu voudras voir ce qui se cache derrière la porte, mais crois moi. Il n'y a plus aucun danger, enfin, sauf si on embête dame Fortune. Iel est un peu ronchon ses derniers temps avec tout les livres que je lui subtilise..."

Garmyr se gratta derrière la tête et soupira.

Nathalia était satidsfaite de ce que venait de lui dire Garmyr. Il était entrain de réfléchir a prendre plus de temps pour sa fille. Ce qui était le plus gros de la colère de Nathalia. Elle lui en voulait de ne pas prendre le temps d'être avec elle de la voir grandir comme tout le temps précieux qu'elle avait perdu auprès de Noïa. Les premiers mots, les premiers pas, les premiers rire. Elle regrettait si fort et ne supportait pas de voir quelqu'un d'autre faire la même erreur qu'elle.

"J'espère Garmyr que cette conversation te fera réfléchir a ce qui compte réellement dans la vie."

Elle fini sa tasse de boisson chaude qui était maintenant presque froide. Puis elle se dirigea vers le comptoir pour payer. Elle laissa quelques pièces sur le comptoir en étant attendrit par le tableau que la porte entre ouverte lui laissait percevoir. La gérante dormait alors qu'un chaton de quelques mois à peine lui faisait la toilette avec amour. elle n'eut pas envie de la réveiller. Elle revint alors vers garmyr récupérant ses sac de courses et son manteau.

"Bon Garmyr j'ai encore beaucoup à faire je prépare un atelier pour l'orphelinat pour la fête de la prodigalité je te laisse vaquer à ... tes occupations"

Elle avait laissé volontairement un blanc avant de finir sa phrase pour montrer sa désapprobation. Mais elel ne voulu pas finir sur une note négative alors elle s'approcha de lui lui caressant la joue avant de déposer un baiser sur son front.

"A bientôt Garmyr"

Elle lui avait chuchoté les mots dans le creux de l'oreille avant de se diriger vers la porte.

La première phrase que la femme dite sonnait presque comme une menace. Garmyr ne pu tempêcher un frisson qui lui remontait le long de la colonne, elle faisait froid dans le dos cette phrase. Puis elle partit payer la dame et revint. Avec ces mots, elle clôturait la conversation et la rencontre. Elle laissa un blanc désaprobateur avant de parler de ses occupations. Elle caressa doucement sa joue avant de déposer un doux baiser sur son front. C'était très apaisant. Au moins elle arriverait à digérer le reste de sa colère. Garmyr la laissa filer, et resta là sur places quelques instants réfléchissant à l'implication que venait d'avoir cette rencontre. Il réalisa que sa perte de la notion du temps était nettement plus grave que ce qu'il avait envisagé à la base. Mais que devait-il faire, poursuivre sa tâche, sa voie. Ou suivre d'autres priorités. Dans tout les cas, son mercenariat lui avait permis de mettre pas mal de coté, il pourrait surement s'acheter un appartement voir une maison. C'était une idée à creuser dans tout les cas. Garmyr partit poser une petite bourse remplie d'or sur le comptoir avec une petite note qu'il avait écrit sur un mouchoir. "Merci pour ce moment, un petit cadeau pour vos chats". Puis il passa la porte, sa porte et disparut dans un tout petit claquement d'une porte qui se ferme tout doucement.

FIN

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