[Terminé] Les dents assez serrées pour moudre du grain [libre][Fête de la Créativité 2787]

Rus, musique. Spyke entendait toute la musique et cette idée qu'était la fête de la créativités l'inspirait profondément. Mais s'il voulait sortir l'image qu'il avait de la tête correctement, il avait besoin du bon catalyseur pour entrer dans la zone. Rusty lança alors la musique, si fort qu'on devait l'entendre au bout de la rue. Il avait quand même choisit un endroit plus éloigné pour ne pas gêner les autres artistes, et ce lieu qu'il avait trouvé qui n'avait pas grand monde, se remplirait au fur et à mesure qu'il pendrait. Capuche sur la tête, masque sur le visage pour ne pas respirer la peinture, il commença à faire des graffitis, des formes géométriques et des gribouillages par- par-là pour définir sa zone de canevas. Il peinte ensuite en violet, une silhouette violet sombre, couvrant certains des petit graffitis, une silhouette féminine avec des courbes qui inspirait une sorte de perfection au niveau de l'attention qu'il leurs portait. Il dessina la femme sur le mur les deux bras tendu sur les cotés, en forme de T. Il changea de couleur et opta pour un marron, mais clair, laitier, il commença à en poser sur la partie qui s'apparentait au visage, aux bras, au décolleté et au ventre. Puis, avec un violet plus clair, il détailla les avant-bras les mains et les doigts. La femme semblait porter des prothèses à partir des coudes.

Quand il eut terminé, la rue était bondée observant ce qu'il faisait avec attention. Il avait peint une femme inconnue sur le mu, les cheveux roses et bleus ciel, les lèvres violettes brillante comme si elle étaient réelles, des lunettes de soleil avec écrit Rebel dessus, un petit haut débardeur violet de la couleur du fond qu'il avait agrémenté de noir pour les ombres que sa poitrine auraient du produire. Les bras étaient ouverts, mais n'étaient pas une invitation tant les éclair que ses doigts crachaient semblaient menaçants. En bas, il avait écrit, "Pendullums Rebel Spark" ce qu'il avait terminé avec un petit cœur violet. Rusty lui semblait viber avec la musique, voletant au dessus de la foule en rythme avec ce qu'il produisait. Avec une bombre transparente, Spyke finit de fixer son œuvre, fit tomber sa capuche de sa tête avant de se retourner vers la foule et d'enlever son masque. Il entreprit alors de re-paquet ses affaires, sa couverture qu'il avait mis sur le sol, ses peintures et autres outils, gabarits qu'il avait utilisé. Une fois tout rangé dans son sac, il se tourna vers son œuvre.

"Je prends en photo et j'envoie à Spark!"

Spyke se retourna d'un coup l'air visiblement en alerte et alors qu'il allait essayer de lui dire NON FAIT PAS ça!

"Voilà!"

Spyke soupira, au moins il en garderait un souvenir, vu que Nyx était assurée de ne pas le laisser oublier cette peinture, comme toutes celles qu'il avait fait d'elle jusque là à vrais dire. La musique s'interrompit, Il se mettrait rapidement en recherche d'un autre endroit pour peindre Boss ou Wisp.

Il y avait une musique différente. Plus forte, certes, mais aussi moins … Naturelle, si tant était qu’uine musioque pouvait être naturelle. Séléné avait l’impression que cela n’avait rien à voir avec que qu’elle enetndait habituellement dans les rues mais plutôt … Elle comprit rapidement: c’était de la musqie efferianne. Cela voualit donc dire qu'il y avait un Efferian dans le coin. La métisse était plutôt admirative de la manière dont Minos avait géré l’émergence d'une nouvelle ville sur leur territoire. Elle n’était pas certaine que son royaume aurait pu gérer ça avec une telle tranquillité, et arriver à un résultat aussi équitable, équilibré. Elle, elle n'aurait pas parié sur la paix, vu la tendance du gouvernement Eaquien à tout vouloir maîtriser. La musique résonnant dans les rues, elle ne tenta pas particulièrement de s’en rapprocher, mais finit par y arriver au gré de sa patrouille.
Elle sut immédiatement qu’elle y était. D’une part car la musique était extrêmement forte, mais également car … l’odeur. Pour elle, c’était simple: ça puait. Avec une légère grimace, elle remonta son col devant son nez pour protéger ses muqueuses de l’agressivité des effluves. Il y avait toute une foule rassemblée là, et elle était tout au fond. Elle traversa la place, afin de s’éloigner de cet enfer olfactif, mais jeta tout de même un coup d’oeil à “l’oeuvre” . Décidément, les arts efferians ne la touchaient pas. Elle trouvait le dessin brouillon, les couleurs criardes, agressives, vulgaires. Pour elle, ça ne dégageait rien, sinon une forte odeur. Elle soupira en voyant la signature. Au moins on savait à qui ça appartenait … Les gangs étaient quelque chose qui l’agaçait prodigieusement. Cela justifiait des luttes internes et des tueries qui n'auraient jamais dû avoir lieu, à Efferias ou ailleurs, et évidemment; c’était toujours très compliqué à réguler tant cela faisait partie de l’identité des membres.

*Les équipes de nettoyage vont s’amuser avec ça, tiens.*

Elle espérait que les Enfants de l’Eau et autres Créateurs qui les composaient majoritairement étaient prêts à relever le défi qu'allait représenter la remise en état des murs de la ville après la Fête, comme chaque année. D’un pas rapide, elle parvint à s’extirper de la place où elle ne voyait aucune raison de s’arrêter, pour aller continuer sa patrouille plus loin. Avec cette Fête, on ne pouvait même pas profiter du Port correctement …


[Désolée ! Séléné n'est pas vraiment du genre à s'arrêter dans la rue pour discuter avec un artiste inconnu >< Elle n'est pas des plus sympathiques.]

[tqt]

Alors que la foule commençait à l'applaudir alors qu'il se tournait vers eux en baissant son masque anti particules, il ne put s'empêcher de remarquer l'air dédaigneux d'une elfe le col remonté jusqu'au nez au loin. Il leva un sourcil circonspect et haussa les épaules les yeux fermés. La foule commençait à marcher vers lui mais il ne s'en formalisa pas et commença à rassembler son matériel pour passer aux peintures "tampon" de Wisp et de Boss. Au moins, si Nyx voyait qu'il les avait peintes aussi, elle n'y verrait pas de traitement de faveur et le torturerait probablement moins.

"Rusty, tu peux commencer à chercher un autre endroit pour... Russ?"

Spyke se releva doucement cherchant des yeux son fidèle compagnon qui semblait avoir prit la tangente. Le masque sous le menton, il se releva tranquillement posant son sac à dos sur une épaule. Visiblement, Rusty avait repéré la femme et semblait s'en rapprocher rapidement. Spyke poussa un léger soupir avec un sourire en coin. Visiblement il allait rencontrer quelqu'un de nouveau ce soir.

"Hey, pourquoi t'es pas contente madame inconnu?"

Entendit Spyke au loin. La voix robotique de Rusty raisonnant dans la rue. Spyke soupira une nouvelle fois. Il faudrait probablement arriver rapidement à portée du robot pour éviter qu'il se fasse détruire par une personne de mauvaise humeur... Spyke soupira une dernière fois visiblement amusé par son petit compagnon.

Hey, pourquoi t'es pas contente madame inconnue ?

Séléné se retourna violemment en position d’attaque, prête à détruire l’inconnu qui venait ainsi de l'interpeller avec une drôle de voix.

PIWÎÎ !

Et elle venait de se faire interrompre dans sa propre méfiance par Haribo qui s’était interposé, voletant joyeusement devant une sorte de robot volant d’exactement la même taille et corpulence que lui. Elle eut un soupir légèrement soulagé, avec un sourire un peu attendri. Depuis que la petite bestiole  était revenue dans sa vie, il y avait une certaine douceur supplémentaire dans sa vie. Par contre, elle se serait bien passée de l'intrusion d’un robot, qu’elle reconnaissait comme étant celui du taggeur dépassé plus tôt (n’était-ce pas lui d’ailleurs qui s’approchait ?), avec lequel Haribo allait très certainement tenter de faire copain copain.

Haribo, ne l’embête pas, sois sage. Quant à toi, ajouta-t-elle à l’attention du robot d’une voix plus dure,  ton propriétaire devrait t’apprendre la politesse, et à t'occuper de tes affaires.

Régulièrement elle jetait autour d’elle des regards circulaires, afin de ne pas louper une atteinte à la sécurité. Elle gratouilla Haribo venu près d’elle avant de repartir vers le robot qui semblait beaucoup l’intriguer.

Allez, viens, on y va. Ne te perds pas dans les rues cette fois-ci ! Je ne vais pas passer mon temps à te poursuivre ou à t’attendre.

Et elle commença à tourner les talons pour continuer son chemin, et continuer vers l’animation suivante, poursuivant ainsi sa patrouille. Elle n’avait pas vraiment de raison de rester discuter avec un robot indiscret.

[Elle n'est pas partie encore, Spyke peut encore la rejoindre et lui parler si tu veux ^^]

Rusty voyant la petite créature volante devant lui fit un léger mouvement de contentement et commença à imiter la créature face à lui content de trouver un possible amis de son gabarit. Spyke lui, marchait à une allure nonchalante pourtant plus rapide qu'à l'accoutumée, il avait entendu ce que la femme avait dit et pu observer la petite créature qui semblait danser avec Rusty. Le sac posé sur le dos, les mains dans les poches, il avançait et quand il arriva à portée, la femme repartait. SPyke ne put s'empêcher de l'interpeller.

"Rusty n'est pas une propriété, mais bel et bien une entité sentiente capable de prendre ses propre décision."

Spyke s'avança doucement pour se placer au cotés de Rusty et tendit la main paume vers le haut pour lui laisser l’opportunité de s'approcher de lui-même.

"Après je ne sais pas comment vous voyez votre joli p'tit pote ici présent."

Spyke releva les yeux vers le dos de la femme un sourire qui paraissait pourtant fatigué mais qui trahissait une certaine suffisance sans pour autant sembler antipathique.

(Tout ça va finir en topique Haribo - Rusty xD)

Quel antipathie. Cette femme paraissait d'une extrême rigidité à Spyke. Mais bon peu importe, il lui fallait chercher un nouvel endroit pour poser son art. Rusty et la petite créature rose semblaient faire une sorte de gigue aérienne, tantôt dansant, tantôt jouant, c'était assez attendrissant à voir. Cependant la femme avait dit une chose qui intrigua Spyke.

"qu'entendez-vous par tout le reste?"

Spyke avait parlé sans rien changer de sa posture ou de sa façon désinvolte d'être, c'était pour ça qu'il ne se formaliserait pas si elle l'ignorait. Il n'éprouvait pas de besoin particulier de tisser de lien avec elle, simplement d'étancher sa curiosité quand au ton grave qu'elle avait employé en disant ça. Visiblement elle devait faire partie des têtes de ce pays et lui, il était là pour en découvrir plus sur les autres endroits qu'Efferias.

[Y a des chances oui xD]

Décidément le bougre ne semblait pas décidé à lâcher l’affaire et à lui lâcher la grappe par la même occasion ! Tous les Efferians étaient-ils comme cela ? Elle espérait que non, sinon elle souhaitait bien du courage à la personne chargée de traiter avec eux ! Pourtant à sa question, elle se sentit soupirer, ses épaules s’abaissant un peu. D’un bloc, elle se retourna, ses yeux verts perçants le dévisageant.

Depuis combien de temps êtes-vous sorti d’Efferias ? Suivez-vous un peu l’actualité d’Elysion ?

Ses questions, quoique formulées sans intonation amicale, étaient sincères. En fonction de ce qu’il lui répondrait, elle verrait ce qu'il faudrait lui expliquer. Ce qui semblait certain, c’était qu’il ne la reconnaissait pas, d’une part, et d’autre part qu’il semblait se ficher complètement du monde dans lequel il évoluait en dehors de ce qui touchait directement sa personne.  Elle le comprenait ceci dit: ça devait être sacrément plus confortable d’être ainsi que toujours à se ronger les sangs, à tenter d’améliorer le monde, à donner son maximum pour des causes qui dépassaient l’humanité toute entière ! Elle, de son côté, avait depuis bien longtemps passé ce stade, et elle n’était pas certaine que ce soit quelque chose de positif.

Spyke regardait la femme se retourner promptement. Malgré ses manières rustres et son visible déplaisir à se trouver ici présentement, elle était plutôt jolie. Pas autant que Spark, mais assez pour qu'il se souvienne de son visage et la peigne de temps en temps. Dans ses longues oreilles résidait tout l'exotisme de ce qu'il pouvait observer sur elle et ce n'était pas sans lui déplaire. M'enfin. Elle lui posa une question sans détour malgré une froideur caractéristique de toute leurs interaction jusqu'à présent.

"Je pense que ça doit seulement faire quelques jours que je suis hors d'Efferias. C'est déjà pas facile de s'extirper des bas-fond. Alors en plus quitter la ville. Tout ça m'a prit un peu de temps."

Spyke marqua un arrêt remontant son manteau sur ses épaules et sa capuche sur sa tête pour se protéger de la fraiche bise qui balayait périodiquement la rue dans laquelle ils se trouvaient.

"J'pensais faire mon éducation sur ce monde en m'y promenant, mais... Semblerait que j'ai raté quelques détails."

Spyke sortait peu à peu de sa nonchalance, voyant en cette femme une source d'information intrigantes. Peut-être avait-il bien fait de lui tenir la jambe après tout, même si, il faut l'admettre, il se jouait plutôt d'une sorte de provocation au début.

Cette femme était amusante, visiblement tendue malgré des tentatives réussit d'être sympathiques. Elle paraissait en avoir vraiment pas mal dans son assiette. Il lui avait évidemment emboité le pas alors que Rusty et Haribo semblait être partit se promener, probablement pour aller admirer les œuvres d'arts disséminés dans le port. Elle l'abreuva de beaucoup d'informations et il lutta plusieurs fois pour ne pas perdre de trop sa concentrations, fallait dire que que s'il se laissait plonger dans ses propre pensée, il allait très vite perdre le fil. Elle s'appellait Séléné donc, joli. Elle s'excusa une nouvelle fois de son accueil tout sauf chaleureux, mais Spyke en avait vu d'autres... Et des bien pire.

"T'inquiètes. Quand on est originaire des bas fonds, on est parfois accueillit de manière particulière."

Il pressa le pas pour se trouver devant elle, se mit à marcher en marcher arrière et lui lui désigna sa brûlure faciale avec un sourire enfantin.

"Je suis Ptirat Pendullum, mais on m'appelle le plus souvent Ptiroy même si j'avoue que je préfère le prénom que mes potes ont choisit."

Il s’arrêta devant la femme lui tendant la main pour lui serrer la sienne.

"Spyke Pendullum, ravi d'te connaitre Séléné Saralönde!"

Spyke affichait sans pudeur son insouciance, il avait déjà vécu des moments plus que difficile, il avait déjà frôlé la mort plus qu'il ne fallait pour le compter. Alors nonchalance, insouciance. Don't worry be happy! Une fois les présentations faites, il se remit à suivre la femme qui voulait finir sa ronde.

"Donc je suppose que cette ombre est un genre d'entité magique casse bonbon qui prends la tête au monde avec des genre d'idées de domination mondiale et tout le tralala, non? En tout cas c'est ce que ta façon grave de prononcer son nom m'évoque. C'est comment d'avoir de la magie? Je n'en ai qu'entendu des histoires jusque là et n'ai pas encore pu en voir de mes propres yeux."

Il avait oublié qu'il parlait à une femme peu patiente et se rendit compte qu'il était peut-être devenu un peu... Exubérant.

Il sourit quand elle confirma sa description. C'était toujours pareil avec les hommes, toujours avide de pouvoir et de conquête. Elle tenta alors de lui expliquer la magie. Mais sembla de prime abord, divaguer. Elle évoqua une réalité qui lui parlait cependant, le membre fantôme. Lui qui n'avait plus qu'un membre d'origine. Elle ajouta que c'était un peu comme s'il expliquait les cristaux, ce qui voulait dire que la magie était un outil, une science? Intéressant. Elle démontra ensuite ses dires avec une bulle qui coupa tout sons de l'extérieur ce qui le prit un peu de court, lui qui avait l'habitude de vivre ou de dormir dans le bruit, le silence plat le mettait généralement mal à l'aise. Elle conclut disant que ça pouvait être bien plus spectaculaire aussi. Spyke souriait, il était content d'avoir mal jugé cette dame.

"Je vois, je comprends ce que tu dis, j'connais la sensation d'avoir un membres fantôme... Ou trois."

Il releva sa veste et son tee shirt dévoilant des abdos très bien sculptés jusqu'au seuil de son bras gauche où l'on pouvait observer le début de sa prothèse. Puis, il relâcha le tout et releva son pantalon pour dévoiler deux mollets robotique en parfait état.

"Ta magie c'est l'équivalent de mes implants, la seule diff, c'est que si tu perds un bras, je peux t'en trouver un nouveau. Alors que tu ne peux pas me trouver de magie."

En disant ça il voulait montrer qu'il avait bien comprit ce qu'elle lui disait, mais surtout, il voulait aussi affirmer que finalement, le chrome ne surpasserait pas les talents innés. Heureusement qu'il avait son intelligence et sa créativité qui compensait.

"C'est carrément stylé! ...Mais du coup, de quelle nature est ta magie? Tu peux contrôler le son? Les mouvements d'air? Aaaaaah j'suis tellement jaloux!"

Spyke éclata de rire, décidément la vie était injuste, s'il avait eu de la magie, il n'aurait probablement pas perdu de bouts et aurait probablement pu sauver Slide.

Spyke écoutait avidement la femme, portant toute son attention sur elle, ce n'était pas tout les jours qu'on pouvait avoir un court express sur la magie. Même si toutes ces choses devaient se savoir depuis le temps où Efferias avait quitté la chaleur des tréfonds. Il sentait dans la voix de la femme une certaine expertise ce qui le fit penser qu'elle devait dépasser bien des spécialistes en terme de maitrise et de puissance ce qui fit apparaitre des petites étoiles dans ses yeux. Il était impressionné et peinait à le cacher. Elle lui demanda alors s'il avait déjà discuté avec des gens hors Efferias. Il marqua un temps d'arrêt pour réfléchir.

"M'arrêter pour avoir une vrais conversation tu veux dire? Non pas vraiment, j'étais trop occupé à me perdre dans votre ciel sans limite. Trop occupé à admirer la verdure omniprésente. Faut dire qu'on avait pas ça en bas, c'était même si on se demandait si on allait pouvoir respirer pendant la nuit."

Il haussa les épaules comme pour clore le sujet avant qu'il ne soit lancé, il ne voulait que se focaliser sur elle.

"C'est quand même dommage qu'on ne puisse pas infuser la technologie de magie..."

Son visage s'assombrit à une pensée qui lui traversa l'esprit alors.

"Ouais... Mais ça impliquerait de militariser des entités vivantes... Méfiez-vous d'Efferias, méfiez-vous de Salvadori, surtout si vous réalisez qu'il y a des disparitions autour de la ville. J'veux dire, sans laisser de traces, comme si... Il avaient prit toutes leurs affaires pour déménager l'espace d'une nuit."

Spyke soupira, il ne l'avait vu que trop souvent.

Spyke le savait, il en avait un peu trop dit, mais en même temps, c'était normal, c'était connu dans les bas-fonds que Salvadori était un kidnappeur d'enfants, ne rendant aux bas-fonds des carcasses brisée ou des coquilles vide. Les rares qui survivaient et qui étaient des réussite restaient avec lui et composaient son armée privée.

"Dans tout les cas, personne ne peut rien contre lui. Son réseau est bien trop profondément ancré dans Efferias. Mais puisque j'commence à t'apprécier je vais te dire. Mais pas ici."

Le ton de SPyke avait changé, son air aussi, il n'était plus le type nonchalant avec le sourire facile. Non, là son regard s'était durcit de toutes les épreuves qu'il avait vécu dans sa courte vie, de toutes les épreuves que ses proches avaient vécus, de tout ceux qu'il avait perdu. Il ne se tenait plus avachi mais bien droit, adoptant une posture plus guerrière que paresseuse. Il se dégageait de lui une certaine prestance, un charisme dissimulé jusqu'à présent. Spyke lui fit signe qu'il y avait une ruelle sombre, peu visitée, plus loin d'oreilles et de regards indiscrets.

La métisse invoqua immédiatement une bulle comme celle qu'elle lui avait montré plus tôt, un sourire émerveillé s'afficha sur le visage du gars. ELle lui assura que personne ne pouvait les entendre, ou du moins, étaient confrontés à une sorte d'illusion.

"Trop stylée!"

Son allure et son attitude revinrent à celles qu'il affichait au début de leurs conversation même si son visage affichait toujours un air grave.

"Salvadori est le leader de la recherche génétique et de la créations d'implants à Efferias. Sauf que la déontologie c'est plutôt un frein pour lui. Depuis aussi loin que je me souvienne, il enlevait des enfants dans les bas fonds pour les utiliser en sujet d'expériences. J'ai un frère et un adelphe qui ont subit ce genre d'expérience sachant qu'il sont jumeaux. Et tout les réussit son intégrés à l'armée personnelle de Salvadori, les autres, sont rejetés dans les bas fonds. Parfois à l'état de bouillie ou sans esprit. Et j'suis prêt à parier qu'il a déjà saisit des vivants de la surface pour s'essayer aux expériences sur la magie. Mais..."

Spyke soupira, son air grave s'éteignant pour laisser place à une forme de tristesse.

"C'est mon combat. Il m'a déjà trop prit pour que je le laisse s'en tirer."

Spyke tourna les yeux vers la femme, ça faisait du bien en quelque sorte de vider son sac avec quelqu'un d'autre, de neutre et d'extérieur.

"Salvadori est l'ombre d'Efferias mais si l'ombre est l'ombre de ce monde. J'comprends pourquoi t'avais l'air aussi tendu quand j'suis venu t'importuner."

Un sourire benêt apparut alors sur le visage du modifié.

Spyke écoutait ce que la femme avait à dire, elle en informerait qui de droit. Elle devait être important finalement pour pouvoir se permettre ce genre d'actions. cependant, une idée commençait à germer dans son esprit. Après tout il n'y avait aucun mal à faire un petit concert de protestation et quelques graffitis, non? Mais visiblement elle l'encourageait à en référer aux autorités de Minos, mais c'était pas la façon de faire des bas fonds. Si tu as des problèmes, tu les résout toi-même et bien qu'il était disposé à la croire quand elle parlait de la police minosienne, il avait cependant beaucoup de mal à l'imaginer.

"Ton tours doit être bientôt fini non? On fait quoi pour s'amuser dans ce pays à part dessiner sur les murs?"

Avait-il laché avec un léger sourire en coin.

Séléné regarda Spyke surprise. Son tour, fini ? Pas vraiment, non. La ville était suffisamment immense pour qu’elle y passe la journée. Lorsqu’il lui demanda ce qu’on faisait pour s’amuser, ici, elle eut un sourire: il s’ennuyait, tout simplement.

On ne dessine pas trop sur les murs, justement en général, glissa-t-elle. Mais tu vas pouvoir découvrir des choses dans toute la ville, si tu y tiens. Je pense que nos moyens de s’amuser ne sont sans doute pas si différents de votres, ils ont juste un air différent.

Elle était sincère. Le fait qu’il dessine sur les murs en écoutant très fort une musique qu’elle jugeait assourdissante était l'équivalent des oeuvres collectives dans la rue et des concerts du reste d’Elysion, sans doute. L’essence ne changeait pas, seule l’enveloppe était modifiée.

Ceci dit, je suis loin d’être la plus qualifiée en matière d’amusement, et mon tour est loin d’être fini. Je vais te laisser découvrir notre belle Hypnos et ses loisirs, Spyke, et pour ma part, je vais continuer à travailler. N'hésite pas à t’adresser aux gens. Ils seront sans aucun doute ravis de te faire découvrir ce qu'ils aiment: c’est le but de nos fêtes, après tout.

Elle lui fit un salut bref.

Je suis contente de t’avoir rencontré. Au plaisir de te revoir, Spyke.

Et elle s’éloigna avant d’émettre un sifflement modulé pour rappeler à Haribo son existence.

[Terminé pour moi, a priori!]

Ah alors ils ne peignait pas sur les murs pour s'amuser. Dommage. Il se surprit de la vitesse où elle mit fin à cette rencontre mais en effet, il supposait qu'elle avait une position importante ici et il ne voulait pas la déranger plus.

"Plaisir partagé Séléné. A une prochaine!"

Spyke voyait tout de même cet aurevoir comme la promesse d'un autre moment, au moins, il avait réussit à sympathiser avec quelqu'un d'ailleurs et c'était très agréable. Haribo suivit de Rusty arrivèrent à vitesse grand V et semblait faire leurs adieux avec un genre de câlin maladroit.

"Alors la madame pas contente ta chassé?
-Nan, elle était sympas en fait! Viens on rentre on a un truc à faire."

Rusty lâcha un Mmh interrogateur et se mits à suivre Spyke en direction de là d'où ils venaient. L'idée qui germait dans son esprit prenait plus forme et il fallait qu'il essaye.

[Finito pour moi]