[Archivé] Comme un animal. [Sp Senea Greimhridh][-16]

Son pouls s'accélérait encore quand elle acquiesça alors que sa peau se marquait de nouveau de million de petits points. Il ressentait toute cette tension sur son bas ventre, chaque pulsation qui se ressentait jusqu'au bout de sa masculinité. Elle lui défit sa ceinture relâchant une certaine pression exercée sur ce qui se trouvait dessous, lui arrachant un long soupir de soulagement. Elle aurait presque pu l'effleurer si ses doigts étaient passés sous la taille du pantalon. Ses mains à lui étaient posées sur ses hanches, tirant vers son dos, lui caressant cette douce échine dont elle était couverte. Elle lui dit alors de se sentir libre de la guider,de s'exprimer et de lui demander quoi faire. Mais à ce niveau là, dans son esprit, il ne tournait plus qu'à l'instinct pure. Comme un animal s'apprêtant à dévorer sa proie. Ses mains étaient remontées à sa poitrine, mais la robe était de trop, entre deux baiser. Snow la repoussa doucement, et, envoya le vêtement par dessus bords avant de saisir la femme par la taille, de l'attirer avec ferveur pour coller leurs deux torses. Il sentait qu'il avait commencé à déborder de son pantalon et, de plus, il sentait une certaine humidité sur son ventre et bas ventre. Leurs lèvres ne de dessoudaient plus alors que ses mains parcourait son dos avec plus d'impatience, plus de désir, toujours plus de désir, caressant ses hanches, ses fesses et ses cuisses. Leurs langues dansaient dans cette valse perpétuelle, endiablée, fiévreuses...  Snow ouvrit alors les yeux un instant, interrompant les multiples et longs baisers. Il observa la femme, du moins ce qu'il pouvait en voir.

"Tu es magnifique Senea..."

Cette attirance qu'il avait pour elle pouvait à présent se mesurer avec un détail inhérent à la masculinité. Il la désirait à présent plus que tout, mais avant de faire quoique ce soit, il désirait explorer un peu le corps de la femme. Il se releva doucement, soulevant la femme dans la foulée, ouvrit d'un geste vif et rapide la grosse couette et les draps, puis, la posa sur le dos avant de se poser sur elle. Il l'embrassa avec fureur avant de commencer à descendre le long de son cou, déposant autant de baisers que de petites morsures indolores et autres petits suçons. Il était ivre de chaque fruits qu'il pouvait gouter sur sa peau. Il s'attarda sur ses seins, les embrassant autant qu'il les titilla de sa langue. Puis, progressivement, il se retrouva sur ses cotes, où il déposa des milliers de petits baisers tels des flocons venant doucement se poser sur de la neige vierge. Puis se fut au tour de son ventre, de ses hanches. Il était avide de l'embrasser partout où il le pourrait. Son souffle chaud se trouvait à présent sur le haut de la cuisse droite de la femme. Il avait profité pour regarder, observer ce corps qui lui faisait tant envie. Il le gravait dans sa mémoire  voulant à tout jamais en garder une trace. Un trace de cette femme qui le rendait fou de sentiments, inconnus, incongrus, imprévisibles... Il pouvait sentir l'envie qu'il lui insufflait se dégager de la femme alors qu'il commençait à lui mordiller l'intérieur de la cuisse. Il ressentait une certaine excitation à l'approche de sa féminité intime, comme s'il en avait rêvé des années et qu'il se trouvait envie face au fruit de ses désirs les plus enfouit. S'en rapprochant millimètre par millimètres, ses mains se posèrent sur son pubis, remontant aussi progressivement que son visage s'approchait de cette zone sensible. D'ordinaire, quand on est un garçon, on découvre le corps de la femme, on le fait généralement du bout de ses doigts, mais Snow lui, tournait à l'instinct le plus pure. Sa langue se trouvait quasiment au centre des opérations alors que ses yeux se fermaient et que ses mains passaient furtivement au dessus de ses cotes. Ses mains, sa bouche, et son souffle trouvèrent tout leurs objectifs en même temps. Alors qu'il commençait à embrasser ses secondes lèvres avec autant de ferveur qu'il aurait pu le faire avec sa bouche. Si elle décidait de le laisser faire, alors il comptait bien se repaitre de son eau jusqu'à-ce qu'elle n'en puisse plus, ou jusqu'à-ce que sa nuque ou ses joues endolories lui sommes de s'arrêter.

Il n’attendit pas bien longtemps avant d’envoyer voler sa robe dans un geste ample avant de coller Senea à lui, sa poitrine écrasée contre son torse alors qu’il la parcourait de ses mains, passionnément. Elle le sentait commencer à déborder de son pantalon qui glissait, se disant qu’il lui aurait suffi d'un mouvement sans doute pour que sans efforts il glisse en elle. Elle n’en fit rien, pourtant, le laissant poursuivre à son rythme enfiévré, qui lui laissait à peine le temps de répondre à ses baisers … Alors certainement pas à ses paroles. A peine eut-elle souri au compliment qu’il venait de lui fair que la jeune femme avait déjà basculé sur le dos, plaquée au matelas, recouverte de draps, et de Snow. Doucement, lentement mais non sans passion il commença une descente vers le Sud de son corps, suivant son cou, puis ses seins, jouant avec ses tétons. Elle se sentait fondre, gémir un peu, surprise même qu’il lui fasse autant d’effets alors qu’il repartit vers ses cotes, avant d’arriver à son ventre. A chaque baiser, elle avait l’impression de frissonner alors que tous ses nerfs étaient en alerte, sur-éveillés. La descente se poursuivit sur ses hanches, puis vers ses cuisses, se dirigeant vers l’intérieur de sa cuisse droite. Elle lui attrapa la main qu’il avait de libre, le tira à elle:

Viens j’ai envie de t’embrasser avant que tu me rendes folle …

C’était loin d’être faux, et elle l'embrassa avec passion dès qu’il fut à la bonne hauteur, redécouvrant son propre goût dans sa bouche en y faisant danser sa langue ardemment.

Quand elle lui attrapa la main pour le faire remonter, il ne résista pas, il se redressa doucement vers son visage. Elle posa ses lèvres avec passion sur les siennes pour son plus grand plaisir alors qu'il se sentait une certaine pression au niveau de ses reins. Plus rien n'avait d'importance, la vie, la mort, la guerre. Tout. Il n'y avait plus qu'une femme et un homme, prêt à s'enlacer toute la nuit. Prêts à se réchauffer jusqu'au matin dans un rêve de désir et d'accomplissement. Ce n'était même plus un désir, mais un besoin, il avait besoin d'elle, qu'elle le possède, qu'elle le garde cette nuit, que rien ne les interrompes...



Snow redoubla d'ardeur sur les baiser suivants alors que sa main caressait sa hanche avec ardeur.

"Folle hein? Tu vas voir..."



Il était devenu un esclave complet de ses pulsions alors que la femme le rendait littéralement fou de désir pour elle.

Elle lui faisait manifestement au moins autant, sans doute plus même plus, d’effet qu’il lui en faisait. D’une main, elle avait glissé ses doigts entre ceux de Snow, de l’autre, elle lui caressait le visage avec tendresse, la couette rabattue sur eux et lui laissait reprendre son souffle et ses esprits, elle-même se calmant peu à peu (en se demandant bien comment ils en étaient arrivés là en trois rencontres).

De soupirs en soupirs, et de gémissements en gémissements, il s’adonnaient à leurs étreinte.



Elle tenait à présent sa main, lui caressant doucement le visage. Snow avait passé sa main libre dans le dos de la femme, la gardant contre lui alors qu'il se remettait de ses émotions. Le souffle toujours un peu court, il respirait son odeur. Il profitait de tout ce qu'il ressentait, sa peau, son poids sur son corps brulants et légèrement tremblotant. Il ne s'expliquait toujours pas cet effet qu'elle avait sur lui comment était-ce possible qu'une personne puisse le faire autant changer en si peu de temps? Snow caressait le dos de la femme, de bas en haut et de haut en bas, profitant de la douceur de son échine. Qui était-elle, une créature enchanteresse placée sur son chemin pour le faire devenir quelu'un d'autre, quelque chose d'autre? Ou était-ce simplement la prochaine étape de son évolutions. Rien ne pouvait lui dire, ou l'y faire prétendre connaitre la réponse. Tout ce qu'il savait, c'était que cette femme nue avec qui il ne faisait plus qu'un représentait probablement la plus grande énigme de sa vie. Snow déposa un doux baiser sur les lèvres de la femme avant de lui sourire. Il souhaitait presque que rien n'interrompe ce moment. L'embrassant de plus belle, il étai totalement en son pouvoir.

Il était brûlant, enfin, et tremblait légèrement. Elle savourait la douceur de l’étreinte, calée dans son bras qui lui caressait le dos, suivant ses courbes avec une certaine tendresse. Elle répondit à son baiser, à ses baisers, en roulant légèrement sur le côté, expulsant Snow d’elle par ce mouvement, et se retrouvant allongée sur le côté, face à lui.

Alors, verdict ? lui demanda-t-elle, puis se rendant compte de l'interprétation possible de sa phrase, elle ajouta: T’ai-je réchauffé ?

Elle lui caressait toujours le visage avec tendresse, lui souriant. Elle était un peu rassurée de voir qu’il avait l’air bien, ni vaseux ni confus, juste baigné d’hormones ce qui semblait plutôt normal au vu de ce qu'ils venaient de faire.

Je vais passer aux toilettes, tu veux que je te ramène un verre d’eau ? Tu veux prendre une douche peut-être ?

Elle serait bien restée sous la couette, mais elle savait ce qui l’attendait si elle ne passait pas au petit coin, et n’avait aucune envie de tenter l'expérience. Cela lui permettrait aussi sans doute de se réveiller un peu.

Elle se laissa glisser sur le coté séparant leurs corps, elle se trouvait couchée sur le coté visage vers lui en lui demandant un verdict, si elle avait réussit à le réchauffer. Snow sourit dévoilant son émaille neigeuse. Il fit un léger mouvement de tête qui voulait signifier un petit ouais espiègle. Il ne s'en remettait pas, elle lui caressait le visage quand elle lui dit qu'elle devait aller aux toilettes. Elle lui proposa un verre d'eau et une bonne douche. Il souriait de plus belle.

"Une bonne douche serait pas de refus en effet. Mais seulement si tu viens avec moi."

Il se tourna doucement vers la femme et posa doucement son front sur le siens.

"Ou peut-être un bon bain?"

Luidit-il avec un sourire amusé empreint d'espièglerie. Puis, il déposa un léger baiser sur ses lèvres avant de la laisser libre de ses mouvements.

Elle éclata de rire quand il lui proposa un bain, avant de l’embrasser en retour, et de se lever:

Ca me va, mais si tu me promets d’être silencieux: tu n’as aucune envie qu’on réveille les autres filles, ce sont des furies si elles n’ont pas assez dormi.

Elle lui envoya un baiser avec ses doigts, avant de partir dans la salle de bains, où elle commença à faire couler l’eau dans la baignoire alors qu’elle se soulageait. Elle passa ensuite rapidement devant le miroir, s’attacha les cheveux en queue de cheval assez haute, ajouta de la mousse dans le bain, et fit en sorte que les lumières ne soient pas trop fortes, éteignant certaine,s tamisant un peu, afin de ne pas dépenser trop d’énergie. Puis, elle passa la tête par l'entrebâillement de la porte:

Tu viens ? Le bain coule.

Elle lui souriait, et retourna dans la salle de bains, où elle se glissa dans l’eau chaude en l’attendant.

Elle avait éclaté de rire à sa réponse et s'en partit soulager sa véssie pour ainsi retirer toutes mauvaise chance de possible douleurs abdominales insoutenables qui devraient se régler par une bonne grosse dose de jus de cranberry ce qui, il faut l'admettre, est très âpre et amère. Il s'étira doucement et se leva tranquillement, s'étirant doucement la colonne et ses muscles un peu engourdis par l'effort qu'il avait alloué à cette femme avec qui il partageait la chambre. Elle lui dit alors de la rejoindre ce qu'il fit sans gêne. Même avec la lumière tamisée, il marchait nu devant elle sans pudeur. Il pénétra dans le bain face à elle, la regardant droit dans les yeux avec un air assez satisfait bien qu'un petit peu mystérieux.

"Lumières tamisée et bain mousseux. Me sortirais-tu le grand jeu?"

Il se doutait qu'il y avait un besoin en économie d'énergie dans ce lieux. Vu les lumières et les décorations qu'il avait vu jusque là, ça ne devait pas beaucoup en laisser pour les habitants de l'endroit. Mais d'un autre coté, rien ne valait une bonne atmosphère tamisée.

Alors qu’elle savourait le fait d’être entourée d’eau, rêvant soudain de retourner dans les eaux parfaitement tièdes et transparentes de l'Archipel, il entra dans la pièce, aussi nu qu’elle l’avait laissé. Elle ne se priva pas de le regarder, jusqu'à ce qu’il entre dans le bain, où elle retrouva ses yeux, et pouffa derrière sa main, afin de ne pas faire de bruit pouvant réveiller ses cothurnes.

Si on veut ! répliqua-t-elle.

Puis, elle le regarda, et d’un signe de la main, elle l’invita à la rejoindre, à venir contre elle, son dos contre sa poitrine [Pretty Woman style !].

Tu viens ? lui fit-elle avec un sourire.

Elle avait envie de l'avoir contre elle, de pouvoir l’enlacer, tout d’abord, mais aussi se parler à voix basse sans s’inquiéter qu’il l’entende mal. Lorsqu’il la rejoignit, elle lui laissa caler sa tête dans le creux de son épaule, l'enlaça de ses jambes autour de sa taille et ses jambes à lui, et de ses bras autour de ses épaules et sur son torse, l’entourant tout à fait, laissant jouer ses doigts sur sa peau.

A vrai dire, avec la guerre, les économies d’énergies sont de mise pour les artistes ici, tout part pour le spectacle et l’intendance.

Elle sourit:

Ceci dit, ça ne vaut guère mieux à l’Académie, alors autant être ici, au moins l'atmosphère est distrayante !

D’une main, elle lui caressait les cheveux, et elle lui embrassa la tempe ainsi dégagée.

Comment ça se passe, pour toi, à l’Académie ? Moi, ils me laissent tranquille, parce que je suis étudiante et que je suis loin d’être une mage puissante, alors que je suis juste quelques formations de ci de là, mais toi … Ce n’est pas trop difficile ?

De son autre main, elle avait enlacé leurs doigts, serrant doucement, tendrement.

Quand elle lui proposa de se coller à elle, il ne chercha pas tripette. Il se déplaça doucement pour ne pas produire de vagues et vider le contenu du bain par terre. Il posa son dos sur la poitrine de la femme avant de se lover contre elle. Il posa ses mains sur les jambes de la femme qui l'enserraient. Il ferma les yeux avec un léger sourire sur le visage. Elle lui expliqua alors ce dont il se doutait plus tôt en rapport à l'énergie. Elle lui parla ensuite de l'académie. Pour tout dire, il avaient été plutôt créatifs là bas. Elle dégagea ses cheveux déposant un doux baiser sur sa tempe. Le sourire de Snow s'allongea un peu plus. Comment étaient-ils devenu aussi fusionnels? Elle lui demanda alors comme ça se passait pour lui à l'académie, elle se justifia et lui demanda si ce n'était pas trop difficile. Son autre main saisit ses doigts les entremêlant, la question avait lentement réduit son sourire alors qu'il réfléchissait à quoi répondre.

"J'ai pas encore été sollicité dans l'immédiat. Je pense qu'ils ne savent pas encore réellement quoi faire de moi au vu de la nature de mes pouvoirs. Même si on m'a demandé de devenir professeur plusieurs fois. Et qu'on me demande assez souvent si je compte prendre part au conseil."

Tout compte fait, il repensa à une montagne de lettres qui trainaient sur sa table à manger...

"Maintenant que j'y réfléchis... J'ai bien une pile de lettre assez imposantes qui attendent que je les ouvres..."

Snow soupira alors qu'il caressait du bout du pouce la main jointe de la femme. Il était bien là. Au chaud, niché contre cette femme qui éveillait en lui tant d'émotions, qui le sortait de cette apathie perpétuelle. Snow tourna doucement la tête vers l'oreille de la femme et lui murmura d'une voix tendre.

"Je suis content que tu ais trouvé un endroit où tu peux laisser libre court à ton art."

Puis, il déposa un doux baiser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres.

A sa réponse, elle hocha un peu la tête. Il fallait bien admettre que l’utilité d’un mage de glace à la nature non identifiée était quelque chose d’un peu hasardeux, elle voulait bien l’entendre. Ceci dit, Snow pouvait faire de grandes choses, elle en était certaine: le peu de sa magie qu’elle avait pu tâter était des plus convaincants, et il avait des manières bien plus variées qu’elle de l’utiliser. Il avait l’air d’aimer utiliser ses pouvoirs pour tout et pour rien, là où au contraire, elle en faisait un usage parcimonieux, presque plus de l’ordre de l’ornement que de la véritable magie. Elle rit à voix basse, ce qui eut plus pour effet de la secouer, lorsqu’il parla d’une pile de lettres qui s'accumulait. Il était possible, donc, qu’il ait des surprises !

Fais attention, tu vas finir par avoir besoin de quelqu'un pour te servir de secrétaire à ce rythme ! Surtout si tu entres au conseil … C’est plutôt logique, qu’ils veuillent de toi. Tu es sans doute le membre le plus ancien de l’Académie. Qu’est-ce qui te retient d’y entrer ? Et sur l’enseignement, ça ne t’intéresserait pas ? Tu ferais fureur j’en suis certaine …

Lorsqu’il lui glissa de douces paroles à l’oreille, elle rougit un peu, et ferma les yeux quand il l’embrassa.

Merci. Je suis contente aussi. Je ne m’attendais pas à décrocher quelque chose dans un établissement si … prestigieux, mais je crois que j’ai tapé dans l’oeil de notre patronne.

Elle joua un peu avec les doigts du jeune homme.

Quand je suis arrivée, au début, je me suis sentie un peu perdue. C’était un rythme tout à fait différent de l’Académie, mais il y avait aussi l’ambiance … Juste le fait d’être à Cruor, c'était vraiment … à part. Je te laisse imaginer les récits des nuits au petit-déjeuner également, c’est un moment assez unique ! Mais ça me plaît pas mal. Ca a été un peu la panique, en Nephtalien, mais on est plutôt pas trop mal retombés sur nos pattes je trouve pour l’instant.

Snow étouffa un rire dans sa gorge quand elle lui parla qu'il aurait bien besoin d'une secrétaire s'il devenait membre du conseil ou professeur. QU'il était et le membre le plus ancien de l'académie, et probablement un futur prof du tonerre. Mais il fut prof par le passé, il l'avait fait pour satisfaire son père et son frère adoptif. Mais aspirait-il réellement à renouveler l'expérience? Se sentait-il prêt à remettre le couvert? Il sentait la poitrine de la femme sur son dos trembler quand elle contint un rire ce qui lui donna envie de remettre le couvert... Il l'a devinait et de sentir sans voir était quelque peu... Sensuel, voir, aphrodisiaque. Elle répondit à son baiser, et reprit la parole. Elle avait tapé dans l’œil de la patronne? Cette phrase lui laissa des sentiments partagés puis, elle parla de son séjour à Cruor, les petits déjeunes et leurs histoires burlesques et sexuelles, puis elle elle confirma qu'elle aimait bien malgré la panique de Naphtalien, mais en effet, ils étaient plutôt bien retombés sur leurs pieds. Snow laissa tomber sa tête en arrière pour observer le plafond. Réfléchit à sa vie et à tout ce qu'il avait vécu jusque là. Tout ces moments de solitude et d'apathie. Ces moment où il s'était laisser être pragmatique avant d'être conciliant.

"Le plus difficile... C'est de trouver sa place..."

Il laissa la phrase en suspends, réfléchissant visiblement à comment la terminer. Mais malheureusement les mots ne lui venaient pas. Tout compte fait c'était peut-être déjà assez. Il essaya de regarder la femme tant bien que mal, mais dans cette position, c'était assez compliqué. Il voulait pouvoir la regarder dans les yeux, l'embrasser, la toucher. Snow soupira et déposa un douc baiser sur sa joue.

"Tu veux pas venir au dessus? J'ai envie de te voir. Après on peut rester comme ça un peu plus longtemps, mais j'ai peur de réveiller tes douleurs costales."

Snow sentait qu'il se trouvait peut-être à sa place là, d'une certaine façon. Cependant, il n'arrivait pas à définir si c'était dans le bain, dans la succursale, ou plus simplement, dans les bras de cette femme. Dans tout les cas, le passé et le futur n'avaient plus trop d'importance pour lui à cet instant, ce qui, il fallait l'admettre, était un grand vent de fraicheur dans la vie du mage.

Laissant tomber sa tête en arrière, Snow s 'appuya, de fait, sur l’épaule de Senea, et elle croisa son regard, perdu dans le vague, en pleine réflexion. Cela la fit sourire, et, de nouveau, elle posa un baiser sur son front. A sa déclaration elle hocha la tête. Cela n’appelait pas de réponse, de toute façon, c’était plus une maxime, une vérité générale. Elle qui n’aimait pas trop ce genre de pontifications, elle y était assez indifférente, et continua à lui caresser les cheveux, caressant également son torse par instant, y remettant de l’eau chaude dessus. Lorsqu’il lui proposa de venir au-dessus, elle eut un rire de nouveau:

Je suis très bien, comme ça, moi ! Et puis, tu n’apprécies pas d’être entouré par un peu plus d’un mètre cinquante de tendresse juste pour toi ? plaisanta-t-elle à propos de ses jambes autour de lui et faisant un peu bouger ses pieds pour qu'il comprenne.

Elle tendit un bras, attrapa un gant et du savon, qu'elle fit mousser sur le tissu, avant de passer ça sur son torse.

Et puis, ça me permet de te nettoyer, quitte à prendre un bain ensemble, et de te voir, aussi.

A vrai dire, cela lui permettait aussi d'avoir une pause dans le contact visuel permanent, et de sentir le corps du jeune homme différemment. sa poitrine était tout contre le dos de Snow, presque au niveau de ses épaules, et ses jambes, c'était la taille du jeune homme qu'elle entourait. C'était une sensation différente d'un face à face, qui la laissaient plus maître de la situation, de ce qui était facilement accessible ou pas de son propre corps. Elle lui souriait, tout en le savonnant. Il n’avait pas vraiment répondu à ses questions, mais peu importait. Il devait y avoir là-dedans des enjeux qui la dépassaient largement, et qui expliquaient son silence.

Visiblement elle n'avait pas mal aux côtes quand elle lui répondit qu'elle était très bien comme ça, lui demandant ensuite s'il n'appréciait pas les un mètres cinquante de tendresse. Il vit les petits pieds de la femme s'agiter, il était coincé là. Tant pis. Elle commençait alors à lui laver le torse. Elle lui dit alors qu'elle pouvait le laver. Snow se remit alors à regarder dans le vide face à lui, se laissant vaquer à quelconque rêveries. Repensant à ce qu'elle lui avait dit plus tôt, ou plutôt demandé, il n'y avait pas répondu parce qu'il ne savait lui même pas réellement quoi répondre ou quoi faire par rapport à ça... Snow se détendait de plus en plus.

"C'est vrais que ces un mètres cinquante de tendresse ne sont pas désagréable."

Snow se laissa donc faire, docile et patient. Il attrapa un peu de savon et commençait doucement à lui appliquer sur les jambes, faute d'accéder à d'autres parties de son corps. Il sentait la tendresse des caresse lui procurer divers frissons qui se manifestait sur son épiderme par des milliers de petits points de chair de poule alors qu'il sentait son envie se remettre à gonfler un peu. Puis il repensa au fait qu'elle avait tapé dans l’œil de la tenancière.

"Comment ça se passe ici. Tu dois avoir des journée bien remplies, non?"

Elle pouvait bien faire ce qu'elle voulait, mais c'était vrais qu'il ressentait peut-être une toute petite écharde de verdeur. [Wink wink]

N’est-ce pas ? lui glissa-t-elle en lui embrassant le cou lorsqu’il confirma qu’il n’était pas si mal, là.

Elle le sentait frissonner légèrement alors qu’elle passait le gant sur son torse, elle sentait de ses doigts la chair de poule du jeune homme lui picorer la peau. Était-il, par hasard, déjà prêt pour un second round ? A cette idée, elle eut un sourire amusé. Les miracles des débuts, se disait-elle en souriant. De son côté, Snow lui savonnait les jambes en douceur, alors qu’elle s’attaquait à ses bras, en répondant à sa question.

Mmh, oui assez ! En général, je fais partie de ceux qui sont debout tôt. Comme je ne me produis pas le soir, le plus gros de mon travail se situe dans la journée. Le matin, je commence par arranger ce qui a pu être abîmé la veille au soir, avant de travailler sur le reste, la confection de nouveaux décors ou accessoires par exemple. L’après-midi, j’essaie de voir un peu plus avec les artistes ce dont ils ont besoin ou envie, afin de rendre leurs numéros de plus en plus parfaits. J’ai commencé, récemment, à peindre directement sur eux. C’est assez étonnant, au départ. La sensation de la peau n’a rien à voir avec celle d’une toile ou du papier, mais j’ai réussi à faire de jolies choses.

La gant était repassé sur le torse du garçon, descendant vers ses abdominaux alors qu'elle lui parlait de son expérience et du fait de peindre des corps nus.

Évidemment, c’est surtout car ils sont tous très beaux, quand même. C’est toujours surprenant, pour le public de les voir avec leur costume peint sur eux. On ne sait jamais trop s'ils sont nus ou habillés.

Ceci la fit sourire, de nouveau. Puis elle enchaîna:

En général, le soir arrive assez vite, surtout avec le couvre-feu. Le spectacle c’est le moment d'effervescence, mais aussi celui pendant lequel mon utilité et un peu plus limitée, sauf lors des décors animés. En général, ce sont les soirées, après le spectacle qui sont plus … animées. Je ne sais pas si tu étais déjà allé au Temple, car c’était le cas sur Cruor encore plus, avec nos trois salles, mais disons que, dans tous les cas, séduction et sensualité pourraient en être les maîtres mots ! Tant du côté des clients que des artistes du cabaret, d'ailleurs …

Peu à peu, en parlant, elle était descendue vers le bas du ventre du jeune homme, dépassant la zone abdominale, pour arriver entre les hanches d’une manière qui pouvait paraître tout à fait innocente et naturelle, mais qui, assurément, devait faire quelque effet sur Snow.

Snow écoutait la femme lui parler et sentait ses mains le savonner sans laisser au dépourvu un seul millimètre de son échine. Elle aimait visiblement être ici, et la peinture sur corps lui paraissait une très bonne idée. Elle devait magnifier le corps d'hommes et de femmes avec ses talents pour la peinture. Il aurait probablement aimé la voir à l’œuvre cependant, quand elle lui parla des fin de soirée, il resta quelque peu, pantois alors que les mains de la femme arrivaient plus proche de la zone fatidique où elle pourrait se rendre compte qu'il... Gagnait en rigidité. Il soupira un petit nuage de brume alors qu'il se sentait la désirer de plus en plus.

"J'avoue que je ne connaissais pas ce genre de pratiques, peindre sur la peau. Tu dois magnifier les corps de ton talent."

Snow souriait même si, dans un recoin de sa tête, il se demandait si elle aussi s'adonnait aux plaisirs nocturnes de ses voisines et voisins. Mais fallait-il l’interroger à ce sujet? Après tout, c'était sa vie et elle était libre de faire ce qu'elle voulait avec qui elle voulait. Même si, il se surprenait à espérer être à part.

"Je ne suis allé en Rhadamantes qu'une seule fois. Pour traquer un mage qui avait commis des crimes contre l'académie et Hypnos. Mais je n'y suis pas retourné depuis mon réveil. J'ai pas vraiment eu l'occasion de voyager. Puis, je dois l'admettre, séduction et sensualité ne font pas partit de mes... Prédispositions... Mais j'espère que tu auras pu apprécier autant que j'apprécie ce soir..."

La dernière phrase avait glissé de ses lèvres avec une douceur infini. Même si, il fallait l'admettre, il ne savait pas réellement pourquoi. Il avait souvent du mal à exprimer ses émotions, les laissant parfois exploser dans une tempête de neige, ou l'enfermant dans un cristal de glace...

Elle sourit lorsqu'il la complimenta, alors qu’elle arrivait dans une zone plus sensible, plus intime du corps du jeune homme. Lorsqu’il lui parla de son unique voyage à Rhadamanthe, son sourire se fit plus large, tandis qu’elle lui embrassait le cou.

J’avoue que je ne t'imagine pas très très à ton aise, ou dans tes centres d’intérêts au Temple. Notre première salle était très classique, dans le sens de Cathleen Asmodée, évidemment, la seconde un peu plus burlesque, versée vers l'érotisme de manière plus nette. La troisième et dernière était quant à elle … disons que c’était une antichambre aux chambres des filles. Pour le coup tout était là pour l'érotisme, le plaisir des sens, la sensualité … c’était … à part, et assez impressionnant.

Doucement, elle laissa sa main, dont elle avait ôté le gant, descendre encore, lorsque son autre main lui rinçait le torse doucement, et qu’elle lui embrassait le cou de nouveau, remontant un peu vers son oreille, au creux de laquelle elle susurra:

Ceci dit, pour quelqu'un qui n'y est pas prédisposé, je te trouve très réactif à la séduction et à la sensualité, tout de même.

Elle était de plus en plus entreprenante, de plus en plus proche du centre névralgique des opérations. Elle lui expliqua le fonctionnement du temple, et en effet, ça ne lui aurait jamais traversé l'esprit de le visiter. Ce n'était définitivement pas son genre d'endroit lui qui préférait se retrouver dans la nature proche de la neige. Il avait sentit qu'elle avait enlevé son gant, et que l'autre lui rinçait le torse. Elle lui susurra alors une phrase qui le traversa une nouvelle fois en une vague de frisson et de chair de poule. C'était vrais qu'il ne 'expliquait pas cette dextérité et ces pulsions, mais elles étaient bien là, lancinantes et puissantes.



"Je t'assures, je me découvre en même temps que je te découvre."

Lui avait-il murmuré avant de déposer plusieurs baisers sur sa joue, lui intimant qu'il recherchait ses lèvres...

Elle avait toujours trouvé ça relativement laid, sale et d'une apparence plutôt agressive. Surtout, elle pensait que cela donnait bien trop de pouvoir et de fierté à son porteur. Cependant, elle ne s'était jamais vraiment posé la question en ces termes. Elle avait toujours suscité leur désir, et c'était, d'une certaine manière, ce désir qui l'excitait, ses manifestations, la manière dont l'homme pouvait répondre à ses caresses et stimulations qui lui plaisait.
Snow cherchait sa bouche de ses baisers, et elle la lui donna sans tarder, Évidemment, il aurait le temps, plus tard, de lui renvoyer l'ascenseur si le coeur lui en disait. Cependant, se disait Senea, il était possible qu'elle le fatigue ainsi un peu, et ait un temps de répit. Si lui était manifestement prêt à partir pour un second round, elle ne l'était pas encore. Il lui fallait toujours un certain temps pour avoir cette envie de nouveau. C'était aussi pour cette raison qu'elle le touchait ainsi, sachant que cela le fatiguerait sans doute un peu, et tempèrerait peut-être aussi ses ardeurs au moins pour un temps. Après tout, ils avaient la nuit devant eux …

J’espère que c’est une découverte agréable, dans ce cas, glissa-t-elle, et que cette première expérience te satisfait tout à fait, que je te fais du bien …

Avec une certaine passion, elle l’embrassait, faisant valser sa langue avec la sienne, mais parfois, elle se déportait aussi vers son oreille, son cou, revenant ensuite à ses lèvres, sa bouche. De son autre main, elle lui caressait le torse, le gardant contre elle Régulièrement, aussi, son esprit se déportait légèrement vers la sensation de la peau et des muscles du garçon sous ses doigts, qui glissaient, et dont elle suivait les reliefs. Senea le trouvait beau, mai de manière totalement plastique. Elle l'avait déjà remarqué avant, près du lac entre autres. Comme beaucoup d'autres hommes, le physique du jeune homme ne l'attirait pas. C'était beau, oui, mais une beauté qu'elle avait envie de dessiner plus que de toucher, il fallait l'admettre. Il ne la dégoutait pas, loin de là ! Simplement, et elle le savait, s'il n'était pas arrivé dans cet état au cabaret, à ce moment-là de sa vie, s'il ne l'avait pas inquiétée ainsi, puis embrassée de cette manière, elle ne se serait sans doute jamais arrivée dans cette situation avec lui. Ce n'était pas un problème, ceci dit. Ca avait été ainsi dans toutes ses relations, sans exception. Et, pour un certain nombre d'entre elles, c'était l'exacte raison pour laquelle elles s'étaient terminées: là où les garçons fréquentés étaient souvent passionnés, elle ne l'était pas, jamais, et il y avait toujours une certaine distance, que l'on remarquait avec le temps. Pour le reste de ses relations, on pouvait simplement dire que l'utilité mutuelle que chacun trouvait en l'autre avait cessé d'exister. Cependant, concentrée sur le plaisir qu'elle faisait éprouver au jeune homme, elle ne réfléchissait pas à ça du tout à cet instant.


Ca va ? lui demanda-t-elle. Le second tour ne t’a pas trop fatigué ? En tous cas, ça, c’est propre a priori ! ajouta-t-elle en plaisantant.

Elle lui caressa un peu les cheveux.

Je pense qu’il va falloir sortir du bain, remarqua-t-elle. Je n’avais pas vraiment imaginé qu'il finisse comme ça ! Quand c'est bon pour toi, tu te penches en avant, que je te savonne le dos ? Et après ça, on retourne sous la couette ?

Tendrement, elle saisit le savon, prête à passer à l’étape suivante de leur bain étonnamment pimenté sans pourtant vouloir le brusquer: il fallait parfois un certain temps pour reprendre ses esprits après un orgasme. Cependant, se disait-elle, le message était sans doute assez clair: elle n'en voulait pas plus dans l'immédiat.

Il sentait tout les mouvements de la femme et gagnait ses lèvres aussi souvent que possible, alors qu'elle le caressait avec insistance dans cette eau brûlante. Qu’est-ce qui faisait qu'il pouvait la désirer autant? Pourquoi elle? Il avait pourtant vu des spécimens nu plus attrayants, du moins, selon les normes de beautés en vigueurs de son temps. La beauté était relative à qui le définissait, mais il n'avait aucune définissions, aucun intérêt, il se contentait de juger les gens sur leurs actes et non sur leurs apparence. De toutes façon l'apparence était une science futile destinée à changer irrémédiablement. Qui fut beau un temps, se ferait défigurer par la vieillesse. La vieillesse... Snow n'y aurait probablement pas le droit avant encore un très long moment. Il soupirait alors que le "massage" de la femme s'intensifiait. Elle espérait que la découverte était agréable, qu'elle lui faisait du bien, ce à quoi il répondit avec un baiser. Finalement, après un temps, il le sentait, l'apothéose de cette symphonie aqueuse. Le feu d'artifice qui s'en suivit se fit long et... Explosif. Senea lui demanda si ça allait ce qu'il répondit avec un léger "mmh" en expirant. Il avait en effet eu un léger coup de pompe. Elle lui demanda s'il n'était pas trop fatigué. Il haussa légèrement les épaules même si il sentait la fatigue le gagner. Probablement une surcharge d'endorphine à ce niveau. Elle fit une plaisanterie sur la propreté de son intimité, Il sourit et acquiesça. Elle ajouté ensuite en lui caressant les cheveux qu'elle n'avait pas imaginé le bain finir comme ça. Pour ainsi dire, lui non-plus. Il aurait probablement pu patienter qu'ils retournent au lit pour pouvoir refaire des folies de leurs corps, mais si elle avait eu envie de jouer avec son corps, il n'allait certainement pas lui dire non, surtout dans la positions où il se trouvaient, il n'avait pas réellement eu le choix. Elle lui dit qu'il faudrait probablement sortit du bain. Il regardait distraitement ses petits sorcier flotter sous la surface de l'eau. Sans attendre il se pencha vers l'avant pour la laisser lui laver le dos.

"La couette semble une bonne idée."

Rapidement ils se lavèrent et quand ils eurent fini, ils se séchèrent rapidement. Snow partit en premier de la salle de bain direction la chambre. Il jeta un dernier regard sur la femme l'observant avant de se mettre sous la couette. La nuit n'était pas finie en effet, et il avait envie de lui rendre la pareille, même s'il sentait le sommeil le gagner. Quand elle le rejoignit, il la détailla une nouvelle fois dans la sombre luminosité de la chambre et lui ouvrit les couvertures pour qu'elle le rejoigne. Il se doutait qu'elle n'avait peut-être pas eu envie de repartir pour un tour et que c'était pour ça qu'elle n'y avait pas été de main morte. Comment savoir quand l'envie se représenterait pour pouvoir jouer aussi de ses doigts. Snow s'interrogea quelques instants avant qu'ils se collent tout les deux face à face, se regardant dans les yeux.

"Décidément. ça me fait beaucoup de première fois ces derniers temps."

Sa main glissa pour se poser sur la hanche de la femme et son front se rapprocha pour que ses lèvres soient presque collées.

"En tout cas, je suis pas prêt de l'oublier cette nuit."

Il caressait doucement la hanche de la femme, du bout des doigts, s'amusant même à générer un peu de froideur sur ses empreintes pour lui procurer des frissons. Il attendrait patiemment ce moment où l'envie se ferait sentir chez la femme. Même si lui n 'était pas encore prêt à y retourner. Pour ainsi dire, il ne se choquerait même pas si toute l'attirance qu'il avait ressentit dans le moment n'était qu'une passade et que cet effet que la femme avait sur lui disparaissait. Mais c'était encore trop récent, trop nouveau pour qu'il sache comment tout ceci allait se passer.

Snow paraissait en effet un peu ramolli par tout ceci, et se laissa laver avec une certaine tendresse, avant qu'ils ne se rincent et aillent se réfugier sous la couette. Elle souffla les bougies avant de l’y rejoindre, les plongeant dans le noir. Très vite, elle se retrouva contre lui dans le lit, presque front contre front, ses yeux plongés dans le regard invisible du jeune homme. Elle sentait sa main qui lui caressait la hanche alors qu’il parlait, laissant des sillons froids  sur sa peau qui créaient comme de tout petits courants électriques en elle. Elle n'était pas très sensible au froid, évidemment, mais il y avait là quelque chose de plus. Elle lui sourit;

Mais j’espère bien que tu ne l’oublieras pas !

Elle l’embrassa avec une certaine tendresse, tout contre lui.

Tu ne veux pas te reposer un peu ? Tu as eu une grosse journée, ça te ferait sans doute du bien, non ? Et je dois travailler demain … Après si tu préfères rester éveillé et discuter tout la nuit, on peut hein, plaisanta-t-elle.

Senea aussi, avait besoin de dormir. Cependant, s'il souhaitait ne pas s'abandonner au sommeil, elle ne l'y forcerait pas: elle n'était pas sa mère, après tout ! Et elle resterait sans doute éveillée avec lui.