- Angel DustMinosien.ne
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Date d'inscription : 29/03/2011
Age : 37
Localisation : Non loin de ma prochaine cible
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Archivé]Cracher ses poumons en paix [libre]
Ven 14 Juil 2023 - 17:42
Il venait d’accompagner sa fille à l'école, et c’était déjà pour lui un effort physique immense. Appuyé sur son fauteuil, il se forçait à ne pas l'utiliser autrement que comme un déambulateur, pour ne pas piétiner plus encore son ego.
A vrai dire, l’aller se passait bien. Il y avait Noïa avec lui, et, d’autant plus avec les vacances approchant, la fillette avait tendance à pas mal parler. Ca l’arrangeait, il fallait l’avouer. D’une part car il l'adorait, et que sa simple présence faisait de chaque instant une joie. D’autre part car cela lui permettait de ne pas avoir à faire la conversation, car ce n’était toujours pas son point fort. Enfin car cela faisait passer le trajet plus vite, et le distrayait des infâmes douleurs qui irradiaient dans ses jambes alors même qu'il était assis (il en tenait pas à se faire gronder par sa propre fille).
Pour le retour, ce n’était pas tout à fait la même mayonnaise. Il devait re-traverser un parc pour rentrer chez lui, et il faisait en sorte de faire des détours, afin d’augmenter son trajet et de le faire debout en appui sur son fauteuil, afin de tenter de gagner en mobilité. Normalement, quand on s’entraînait, cela devenait chaque jour un peu moins douloureux. Pour lui, c’était franchement l’inverse. Il n’était vraiment pas sûr de re-gagner en muscles, par contre il était certain que ses nerfs étaient à vif et que le moindre mouvement lui provoquait d’intenses douleurs, le lendemain plus encore que la veille.
Il ne s’en plaignait pas. Il n’en avait rien dit à Nathalia, et encore moins à Noïa. Depuis sa sortie de prison, il faisait de son mieux pour s’adapter à sa nouvelle vie, pour se glisser dans un rythme qu’il n’avait jamais suivi, pour apprivoiser un rôle qu’il n’avait jamais tenu. Ce n’était pas facile, et le fait que son corps lui joue des tours n'arrangeait rien.
Il savait que la batterie infinie de médecins qu’il avait vu lui avait dit de ne pas forcer, d’aller à son rythme, mais il ne supportait pas ce tempo de tortue asthmatique. Et il n’avait vraiment pas l’impression de marcher beaucoup, et encore moins la sensation d’aller vite ! Bon sang, on ne pouvait pas dire qu’il en demandait trop à ce corps qui en avait tant fait pendant toutes ces années ?! Si ? Si …
En tous cas c’était manifestement ce que cette fameuse enveloppe corporelle tentait de lui communiquer alors qu’il serrait des dents et s'agrippait si fort aux poignées que ses jointures blanchissaient. Aligner chaque pas était une torture, et il avait la très désagréable sensation que bientôt, ses jambes allaient se rebeller et cesser de le porter. C'était comme ça à chaque séance de rééducation (où on lui disait d'ailleurs bien de ne pas marcher en dehors de ces fameuse séances, ce dont il se fichait comme d'une guigne: ça payait, puisqu'on el félicitait de ses progrès rapides) Aussi, lorsqu’il avisa un banc, il s'y effondra pour éviter de s’affaisser face contre terre deux mètres plus loin. Il mit un temps qui lui parut fou à desserrer la main qui tenait la poignée (à croire qu’il s’y était tant agrippé qu’il avait fini par tétaniser). Constatant également qu’il n’arrivait plus à plier les jambes, il renonça, et cessa de forcer. Avec un soupir, il ferma les yeux, le visage toujours pincé de douleur.
Il sentait des gouttes de transpiration lui dégouliner dessus, lui qui n’avait jamais transpiré, et il avait tellement mal partout que sa tête pulsait comme si elle voulait éclater. Il aurait dû écouter Nathalia et prendre de l’eau avec lui. Elle avait toujours raison, il aurait dû le savoir. Il se força à se concentrer sur sa respiration, rauque et sifflante, pour parvenir à reprendre suffisamment d’air afin de chasser les méchants papillons noirs qui voletaient sous ses paupières closes.
L’ancien tueur à gages avait un mal fou à accepter la manière dont son corps avait changé, la manière dont il était diminué, la manière dont il était bien plus humain qu’avant. Tellement de mal qu’il n’entendit absolument pas la personne qui s’était approchée, et fut très surpris en entendant une voix.
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
Si ce n'est pas déjà fait, pensez à l'ajouter à la chronologie des sujets.
A vrai dire, l’aller se passait bien. Il y avait Noïa avec lui, et, d’autant plus avec les vacances approchant, la fillette avait tendance à pas mal parler. Ca l’arrangeait, il fallait l’avouer. D’une part car il l'adorait, et que sa simple présence faisait de chaque instant une joie. D’autre part car cela lui permettait de ne pas avoir à faire la conversation, car ce n’était toujours pas son point fort. Enfin car cela faisait passer le trajet plus vite, et le distrayait des infâmes douleurs qui irradiaient dans ses jambes alors même qu'il était assis (il en tenait pas à se faire gronder par sa propre fille).
Pour le retour, ce n’était pas tout à fait la même mayonnaise. Il devait re-traverser un parc pour rentrer chez lui, et il faisait en sorte de faire des détours, afin d’augmenter son trajet et de le faire debout en appui sur son fauteuil, afin de tenter de gagner en mobilité. Normalement, quand on s’entraînait, cela devenait chaque jour un peu moins douloureux. Pour lui, c’était franchement l’inverse. Il n’était vraiment pas sûr de re-gagner en muscles, par contre il était certain que ses nerfs étaient à vif et que le moindre mouvement lui provoquait d’intenses douleurs, le lendemain plus encore que la veille.
Il ne s’en plaignait pas. Il n’en avait rien dit à Nathalia, et encore moins à Noïa. Depuis sa sortie de prison, il faisait de son mieux pour s’adapter à sa nouvelle vie, pour se glisser dans un rythme qu’il n’avait jamais suivi, pour apprivoiser un rôle qu’il n’avait jamais tenu. Ce n’était pas facile, et le fait que son corps lui joue des tours n'arrangeait rien.
Il savait que la batterie infinie de médecins qu’il avait vu lui avait dit de ne pas forcer, d’aller à son rythme, mais il ne supportait pas ce tempo de tortue asthmatique. Et il n’avait vraiment pas l’impression de marcher beaucoup, et encore moins la sensation d’aller vite ! Bon sang, on ne pouvait pas dire qu’il en demandait trop à ce corps qui en avait tant fait pendant toutes ces années ?! Si ? Si …
En tous cas c’était manifestement ce que cette fameuse enveloppe corporelle tentait de lui communiquer alors qu’il serrait des dents et s'agrippait si fort aux poignées que ses jointures blanchissaient. Aligner chaque pas était une torture, et il avait la très désagréable sensation que bientôt, ses jambes allaient se rebeller et cesser de le porter. C'était comme ça à chaque séance de rééducation (où on lui disait d'ailleurs bien de ne pas marcher en dehors de ces fameuse séances, ce dont il se fichait comme d'une guigne: ça payait, puisqu'on el félicitait de ses progrès rapides) Aussi, lorsqu’il avisa un banc, il s'y effondra pour éviter de s’affaisser face contre terre deux mètres plus loin. Il mit un temps qui lui parut fou à desserrer la main qui tenait la poignée (à croire qu’il s’y était tant agrippé qu’il avait fini par tétaniser). Constatant également qu’il n’arrivait plus à plier les jambes, il renonça, et cessa de forcer. Avec un soupir, il ferma les yeux, le visage toujours pincé de douleur.
Il sentait des gouttes de transpiration lui dégouliner dessus, lui qui n’avait jamais transpiré, et il avait tellement mal partout que sa tête pulsait comme si elle voulait éclater. Il aurait dû écouter Nathalia et prendre de l’eau avec lui. Elle avait toujours raison, il aurait dû le savoir. Il se força à se concentrer sur sa respiration, rauque et sifflante, pour parvenir à reprendre suffisamment d’air afin de chasser les méchants papillons noirs qui voletaient sous ses paupières closes.
L’ancien tueur à gages avait un mal fou à accepter la manière dont son corps avait changé, la manière dont il était diminué, la manière dont il était bien plus humain qu’avant. Tellement de mal qu’il n’entendit absolument pas la personne qui s’était approchée, et fut très surpris en entendant une voix.
Sujet verrouillé
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le faire déverrouiller ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de déverrouiller le sujet.
Si ce n'est pas déjà fait, pensez à l'ajouter à la chronologie des sujets.
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