[Terminé] Distraction [au bal, libre] [BAL]

08/05/2757

Sa robe blanche, mousseuse avait longtemps déjà tournoyé. Le bal était bien avancé, mais elle n’était pas fatiguée. Elle avait juste touché trop de peaux, effleuré trop de tissus, croisé trop de regards et subi top de chuchotements. Evidemment, elle avait été reconnue, évidemment, rien ne pouvait se faire contre ça. Elle avait été des années durant placardée contre les murs puis encensée dans les journaux. Forcément, au bout d’un moment, ça marque les gens, et ils sont capables de nous reconnaître n’importe où. Alors, la jolie jeune fille erra un moment dans le jardin, laissant ses doigts effleurer les buissons et les fleurs, jusqu’ai moment où elle percuta quelqu’un de … plein fouet. Intérieurement elle se maudit. Elle avait été trop, bien trop distraite.

03/10/2752

Angel avait menti à Shrike. Il avait ce soir une mission. Non officielle, certes, commanditée dans l’ombre, par un inconnu dont il se doutait de l’identité. Il savait qui était la cible. Il l’avait repérée dès qu’elle était rentrée, car elle n’avait pas cherché à se cacher. Apparemment, sa tenue était prévue depuis longtemps, puisque son informateur avait pu lui en donner une description précise. Il ne savait pas son nom, mais il s’en doutait. Ce qu’il ne savait pas, c’était le lien qu’elle avait avec lui. Ce lien ténu mais fort. Ce lien ancien, mais très présent tous les jours. C’était pour lui une blessure, une brûlure.
Il la vit sortir, dans cette robe blanche, mousseuse. Elle était jolie, il fallait l’avouer. Elle semblait distraite. Il la suivit. Ses yeux étaient redevenus rouges sang, tant pis. Il les préférait ainsi pour tuer, c’était bien plus impressionnant. Elle s’arrêta au beau milieu d’une allée, laissa ses doigts errer. Puis elle continua à avancer. Il courut près d’elle, elle alla se placer face à elle, silencieux comme une ombre. Elle était pourtant censée être réactive.
Elle le percuta de plein fouet. Il ne vacilla pas. Elle par contre, faillit tomber. Il plaça une main sur sa taille fine et souple, la retenant sans peine. Elle tenta d’articuler quelque chose, mais, tout en la redressant, il plaqua sa main gantée contre sa bouche vermeille. Il fit glisser sa main jusqu’à sa taille à elle, pour sortir le poignard dissimulé dans sa ceinture. Cachette simple et efficace, pourtant, il l’avait repérée. Il la colla contre lui, lui enleva son masque, tout en remontant le poignard vers sa gorge fine. Elle commençait à se débattre. Il lui chuchota à l’oreille.

- Attention, tu vas te faire mal.

Elle l’ignora, et continua. Le poignard entama doucement la chair. Il la regardait droit dans les yeux. Tout à coup, elle se figea, tout en même temps que lui. Ces yeux, deux émeraudes brillantes. Ce visage, si fin. Cette robe blanche, ces cheveux de neige. Non … Non …

C’est son premier meurtre. C’est une grosse mission qu’on lui a confiée et il en est fier. Très fier. Il sait qu’il peut réussir. Le fils d’abord. Un jeune ressemblant à un Aiel. Il l’a coincé, et tué, proprement, puis l’a bourré de coups de pieds. Il a ensuite rebroussé chemin. Il s’est arrêté en entendant un rire clair. Il a regardée à travers les buissons, et l’a vue, elle. Dix ans, un visage aux traits purs, des yeux si verts que ce n’en était pas croyable, une peau brune tranchant avec sa chevelure de neige, de longues oreilles, et une robe blanche qui virevoltait au fur et à mesure de a danse. Elle était belle malgré sa jeunesse, pleine d’énergie, sauvage et pourtant douce. Il la regarda et s’enfuit.
Il revint des mois plus tard avec une armée. La famille entière fut massacrée, tandis qu’il jubilait. Il menait les opérations et en était fier. Puis, la fille s’enfuit. Elle fut la seule. Elle l’avait regardée dans les yeux. Il en avait gardé la mémoire. Des yeux remplis d’une haine soudaine et phénoménale, mais de tristesse et d’incompréhension aussi. Les yeux d’une enfant confrontée à la mort de façon violente. Les yeux de quelqu’un qui ne comprend pas.
C’est son plus grand échec, il en souffre toujours.

Alors pourquoi ne peut-il pas enfoncer cette maudite lame ? Et voilà qu’elle reprend ses gestes, plus forts, plus violente. Elle le griffe, lui crache au visage, le mord. Il lâche l’arme, surpris. Elle la récupère au vol, et se dégage. Elle tente de le tuer en se jetant sur lui. Elle hurle, et lui arrache son masque, le blessant à la tête. Il ne comprend pas comment le rapport s’est ainsi inversé. Il parvient pourtant à la maintenir clouée au sol, avant de sortir son revolver. Elle lui plante le poignard dans la cuisse puis dans le torse. Le Kevlar résiste, mais elle glisse vers le seul endroit non protégé, sur le côté, entre la liaison. Elle enfonce le poignard jusqu’à la garde, et soudain il souffre. Il Tire, trois fois. Elle crie, et il sait qu’il l’a touchée. Elle fuit. Il reste allongé un instant.
Comment cela est-ce possible ? Comment ?
Il reprend son souffle lentement. Puis il se lève, et part. Ce soir, il pansera ses blessures.

08/05/2757

Elle n’a pas compris. Elle s’est heurtée à quelqu’un de fort, qui n’a pas bronché, et l’a même retenue. Elle allait le remercier, alors qu’il la relevait. Elle voulait le remercier, main il lui plaqua une main gantée de soie contre le visage. Quoi ? Qu’est ce que c’était que ça ? Il la plaqua contre lui, elle sentit sa main glisser vers l’endroit où elle cachait son poignard. Elle était surprise et fatiguée, ne pouvait pas réagir. Ce ne fut que le contact de la lame froide et mortelle contre sa peau tiède qui la fit réagir, à l’instant où il lui retirait son masque. Elle commença à se débattre.

- Attention, tu vas te faire mal.

Une voix suave et sensuelle tout à coup, et pourtant froide comme un couteau. Elle ne put réprimer un frisson. Il allait la tuer. Non. Elle devait se défendre, et vite. Alors qu’elle bougeait, maintenue par sa poigne de fer, le poignard entama sa gorge. Tuée par sa propre arme … Ce serait si bête. Il la regardait dans les yeux. Un tueur, un vrai. Un tueur aux yeux de sang, dont elle apercevait les reflets dans la clarté de la lune quo baignait les jardins. Un tueur … Les yeux de sang. Elle se figea, et lui également.

La prairie … Son frère, mort, six mois plus tôt n’avait pas empêché de fêter son anniversaire. Ils étaient si heureux tous les cinq en ce jour de fête inopinée au milieu du chagrin de la perte. La fête s’était transformée en festin pour charognards, si vite qu’elle n’avait pas compris. Les ombres étaient sorties de partout, les avaient encerclés, et les armes avaient commencé à fuser. Leurs parent avaient tenté de les protéger mais... ; Elle les revoyait encore … C’était affreux, oui, affreux. Et cet homme, si jeune pourtant, qui tuait sans pitié ou observait avec une sorte de jubilation morbide. Cet homme aux yeux de sang.
Non !

Pas lui. Il les avait déjà tous eu, il ne l’aurait pas à elle. Elle cracha, griffa, mordit, et il finit par lâcher ; Alors, tout alla très vite. Elle récupéra au vol l’arme blanche, se jeta sur lui en hurlant, lui arracha son masque. Elle veut le tuer, elle veut qu’il souffre comme elle a souffert, et cette rage l’aveugle. Elle est aussi forte que lui et le sait, mais elle est moins bien protégée et en a moins conscience. Elle frappe, beaucoup, rencontrant toujours une résistance avant de trouver la faille, entre deux parties du Kevlar. Elle enfonce son poignard entre les côtes, espérant toucher un organe. Apparemment, ça lui fait mal. Elle se dit qu’il est beau, mais qu’il la menace de soi pistolet, alors elle enfonce encore, et secoue pour faire plus mal. Mais il tire, trois fois. Le premier coup, elle l’évite, il lui brûle la joue. Le second lui coupe une mèche de cheveux. Le troisième va ne nicher dans son épaule. Elle hurle, elle aussi a mal. Elle part, vite, en courant. Elle fuit, ce passé ressurgi de loin. Comment l’a-t-il retrouvée, qui lui en veut ?
Elle part dans la salle de bal, espérant retrouver deus. Elle voudrait qu’il lui vienne en aide, mais il n’y a personne. La partie de cache-cache a commencé. Elle a mal à son épaule. Elle va dans les WC et regarde la blessure, qu’elle rince. C’est moche, très moche, comme tout le reste de son corps écorché. Elle utilise la magie très vite, pour faire sortir la balle, et fait un bandage de fortune grâce à du papier toilettes. Dans la salle, il y a du brouhaha, et elle entend la voix de Deus. Elle sait où il part, et sort des WC pour aller se perdre dans les dédales de couloirs du palais et retrouver son ami.

Jeu 24 Nov 2011 - 19:24

Ils arrivaient juste au niveau de la porte qui menait au siège du Grand Conseil , Deus avait regardé ses pieds durant tout le trajet , tellement peu comme lui mais il l'avait fait comme ça parce qu'il n'avait pas envie de croiser le regard des gens , il releva la tête juste avant d'entrer pour apercevoir au fond du couloir une femme à la robe tachée de sang , un bandage inutile fait avec les moyens du bord sur son épaule . Il n'en détacha pas ses yeux et montra la porte aux trois autres sans même les regarder

-Entrez ... je vous rejoins

Il traversa le couloir en commençant un tout petit peu lentement -il venait de perdre sa mère et il n'allait pas perdre sa fille même si encore là , il n'y avait aucun lien de parenté- , il accéléra au fur et a mesure qu'il se rapprochait pour arriver en courant sur Séléné , il ferait rétrécir les couloirs dés que possible , ils étaient beaucoup trop long pour avoir le temps d'aider une personne en danger à l'autre bout et c'était une raison suffisante si la personne en danger , c'était elle .
Il attrapa ses bras sans lui laisser le temps de s'exprimer , elle ne semblait même pas en avoir la force , son visage était pâle comme si elle avait vu un quelconque fantôme

Qu-est-ce qu'il t'es arrivé !? Viens avec moi , je t'amène voir le médecin du château ! [Oui , celui qui est mort tué par Schneil Very Happy

]

Il commença à la tirer vers les appartements du dit docteur

08/05/2757

Elle avait deviné, à la façon dont il parlait, qu’il allait vers le conseil. Elle avait donc cherché la salle du Conseil dans ses souvenirs. Oui, ses souvenirs. Il y avait une époque où elle avait appris les cartes de tous les palais par cœur, passages secrets inclus. Oui, oui, histoire de pouvoir fuir vite un jour s’il arrivait quelque chose de peu agréable à quelqu’un. Quelqu’un du type elle. Elle avait donc supplié pour que les portes n’aient pas été condamnées et était allée vite, tout en ignorant les vertiges qui la prenaient parfois. Elle était arrivée près de la salle au moment où il entrait dans le grand couloir. Elle sut qu’il l’avait vue uniquement lorsqu’elle l’entendit parler, car avant, elle avait fermé les yeux pour se concentrer sur la douleur, tenter de la localiser et de la faire passer. Elle l’entendit marcher, accélérer le pas, puis ses pieds martelèrent le sol et elle comprit qu’il courrait. Une balle dans l’épaule c’était quand même pas agréable. Il lui prit les bras, presque à la serrer contre lui, et, sans lui laisser le temps de faire quoique ce soir, il la tira d’autorité ver les appartements du médecin, alors mort, ce que tous deux ignoraient, tout en lui demandant ce qu’il lui était arrivé. Elle regarda distraitement son épaule, avec le papier WC imbibé de sang puis le regarda lui tout en marchant.

- Je … J’ai été agressée. Mais, c’est rien, juste une balle. Je l’ai déjà enlevée d’ailleurs.

Puis, elle se rendit compte de l’énormité de ce qu’elle venait de dire au moment où ses jambes tremblotaient un peu. Juste une balle. Une balle d’un tueur à gage. N’était-ce qu’une balle ? Oh bon sang … C’était qui ce gars ?

Dim 27 Nov 2011 - 13:26

- Je … J’ai été agressée. Mais, c’est rien, juste une balle. Je l’ai déjà enlevée d’ailleurs.

Ils se dirigeaient à grands pas vers les appartements , il n'avait pas de temps à perdre , le blessure saignait et pas qu'un peu , la bandage de fortune était imbibé de sang , si il était tombé sur le sol il aurait peut-être même fait "Splorch" , il accéléra encore et resserra sa main un peu plus .

Juste une balle ?! Comment ça "juste" !? Et puis qui t'a tiré dessus ?!

Les voila arrivés juste devant la bonne porte , Deus l'ouvrit d'un coup de pied ... personne , il passa à celle d'à coté et l'ouvrit de la même façon , le Palais semblait complètement vide . Il finit par ouvrir une porte qui coinça légèrement , comme si un objet s'était trouvé sur le sol à côté , il passa la tête pour regarder et grimaça ... Paix à votre âme Monsieur le docteur . Il referma sans la laisser entrer

C'est ... vide aussi .

Il se remit à la tirer , il allait devoir s'occuper lui-même des blessures ...

08/05/2757

Il la tirait et marchait vite. Elle peinait à trouver son souffle, son sang s’écoulait trop vite, trop fort, elle en perdait trop à la fois. Et elle s’agitait beaucoup aussi. Elle perdait l’habitude des blessures graves. Avant, elle tenait plutôt pas mal, elle pouvait être blessée au dos, au ventre, pliée en deux de douleur et reste droite, faire come si, même si elle finissait par s’effondrer. Mais avant, aucune balle n’était venue se nicher dans sa chair, trouer ses muscles, heurter ses os, ouvrir ses veines, brûler ses tissus, tout déchirer sur son passage. Et là, était-elle sûre qu’il n’y avait rien d’autre dans cette balle que les composantes normales ? Elle l’avait toujours dans sa poche. L’homme était un tueur, il pouvait très bien avoir empoisonné son arme. Elle secoua légèrement la tête alors qu’il lui posait ses questions. Elle était incapable d’y répondre, d’ailleurs, il ne semblait même pas attendre quoi que ce soit. Il continuait à avancer, sa main dans la sienne, et il ouvrait des portes, l’entraînant derrière lui. Les pièces étaient vides. Il força un peu pour ouvrir la dernière, avant d’ouvrir, de blanchir, et de refermer précipitamment. Il avait blanchi, un peu. Il lui dit d’une voix égale que c’était vide. Elle avait du mal à y croire mais ne s’y attarda pas. Une goutte de sang tomba sur le sol. Elle ferma les yeux alors qu’il l’entraînait à sa suite. Elle n’avait toujours pas répondu à ses questions.

- Deus … Où est ce que tu m’emmènes ?

Sa voix devait commencer à être altérée, mais elle continuait à suivre, cherchant l’air.

Dim 27 Nov 2011 - 19:06

Il repartit vers une autre pièce des appartements de feu le médecin de la Reine toujours en accélérant petit à petit , la traînant presque derrière lui , il entra et la força à se coucher sur le lit , elle n'aurait pas eu de force pour résister de toute façon vu l'état des bandages . Il lui avait semblé qu'elle lui avait parlé mais il ne pouvait pas perdre de temps , il la lâcha et sauta presque sur les armoires pour les ouvrir à la volée et les fouiller à la recherche de bandages , de désinfectants , il renversa la moitié des affaires et attrapa ce dont il avait besoin et quelques trucs en plus avant de regarder de la même façon dans le placard suivant .
Il revint aussi vite vers le lit qu'il s'en était éloigné , les bras chargé de pansements et de médicaments mais là s'imposa un autre dilemme ... Il ne savait absolument pas soigner les gens , le seul souvenir qui lui revenait c'était quand il avait essayé de panser son Cochon d'Inde Granola quand il paraissait 8 ans et qu'il l'avait plutôt achever en l'étouffant .

Séléné t'es encore en vie ? Euh ... Tu sais comment on soigne les gens toi ?

08/05/2757

Il la tirait derrière lui, la fit entrer dans des appartements, la coucha de force sur un lit. Elle ferma les yeux dès qu’elle fut dessus, ne se rendant pas compte que son sang se répandait sur les draps. Elle retrouvait son souffle doucement. Elle entendait du bruit non loin, sans distinguer rien de précis. Elle se dit qu’elle devait faire peur à voir avec sa joue qui était égratignée, son épaule toute rouge, une mèche de cheveux courte au bout brûlé, sa robe sale et déchirée, et mêmes écorchés. Mais peu lui importait. Elle enta de maintenir son esprit à la surface, comme le lui avait appris Lucor, tout en calmant les battements de son cœur. Moins il battrait vite, moins le sang circulerait et donc coulerait. Puis, Deus revint, lui parla. Manifestement, il ne savait pas comment la soigner. Elle ouvrit les yeux, et il lui sembla qu’il y avait beaucoup de lumière. Elle cligna des yeux, et son ami mit un moment avant de redevenir unique.

- Je … Je devrais pouvoir faire quelques choses toute seule. Mais tu vas devoir … m’aider un peu.

Elle reprit son souffle et analysa calmement la situation.

- Ok … On va faire comme ça. Prépare un coton avec du désinfectant, puis aide moi à m’asseoir, et enlève-moi mon bandage, puis le haut de ma robe en défaisant la fermeture éclair sur le côté.

Elle ne réfléchissait plus en termes d’hommes, de femmes, d’attirance mais de survie. Etait-ce aussi le cas du prince ? Elle n’en savait rien, et en aurait sûrement douté si elle s’en était préoccupée.

- Ensuite, tu m’aideras à tenir assise et je me débrouillerai au fur et à mesure.

Elle le regarda.

- On y va ? T’es prêt ?

Elle lui sourit. Allez, au boulot !

Dim 27 Nov 2011 - 20:23

Le drap était imbibé de sang , une goutte de sueur coula le long de la tempe du Prince , ça commençait à sentir le faisan cette histoire , elle rouvrit des yeux mais semblait voir trouble et lui dit qu'il allait devoir l'aider ... Evidemment !
Puis elle commença à lui parler d'enlever son haut "Ca rajoutait déjà un obstacle à franchir pour l'opération , il n'oserait jamais" : C'est ce qu'il aurait pensé avant de rencontrer Simca mais maintenant , il n'y avait plus de problème ...

- Pret !

Il enduit le coton de désinfectant et le posa doucement à côté , assez loin pour qu'il ne touche pas le sang sur le drap , puis il chercha la fermeture éclair sur le côté de la robe , c'était pas si facile que ça en fait . Il finit par l'attraper , sa main tremblait quand il la remonta doucement et il plaqua sa deuxieme main devant ses yeux pour ne pas voir ce qui se trouvait sous la robe -Il laissa quand même un petit interstice entre ses doigts pas du tout pour mater ! Juste pour voir ce qu'il faisait- . Une fois le haut ouvert , il la releva aussi doucement que possible mais il tremblait toujours un peu

- Voila ... Et maintenant ?

08/05/2757

- Prêt !

Sa voix tremblait un peu. Il imbiba le coton de désinfectant, puis ouvrit la robe. Ses doigts tremblaient. Elle fronça les sourcils, puis sourit en comprenant ce qu’il se passait. Il mit se doigts devant se yeux, et la releva. Elle se retrouva face à lui. N’avait-il pas remarqué qu’elle portait se sous-vêtements ? Elle descendit sa robe jusqu’à s taille pour ne pas qu’elle la gêne.

- Tu peux regarder tu sais, il n’y a pas grand-chose à voir. Et si tu ne vois pas ce que tu fais et que tu ne peux pas utiliser tes mains, ça va pas être pratique.

Elle lui avait chuchoté cela à l’oreille, tout en passant son bras non blessé autour de son cou pour ne pas tomber.

- Tu peux enlever le vieux bandage s’il te plaît ?

Dim 27 Nov 2011 - 20:43

Sa robe descendit un peu plus bas et elle lui passa un bras autour du coup tout en parlant , il ne capta absolument rien de ce qu'elle dit , flirter avec les filles de loin c'était une chose , avec Simca aussi mais cette position qu'elle prenait et le chuchotement à l'oreille c'était ...

- Tu peux enlever le vieux bandage s’il te plaît ?

Il attrapa et retira le bandage d'un coup sec ... très sec , le papier-toilette était couvert de sang , il le jeta sur le côté avec un mouvement raide , il se sentait sec comme un bâton avec elle comme ça . Il attrapa le coton , supposant qu'ils allaient s'en servir maintenant .

-E-e-et L-là ?

08/05/2757

Elle le sentait nerveux, il enleva d’un coup sec le bandage, et elle gémit. Elle l’entendit s’écraser au sol avec un bruit mouillé, alors que lui était aussi raide qu’un bout de bois. Il attrapa le coton, et lui demanda en bafouillant ce qu’ils faisaient maintenant.
Elle attrapa le coton, très, gainant se muscles pour ne pas tomber, e tourna doucement, mot son dos contre son torse afin de le tâcher le moins possible, tout en appliquant le coton contre son épaule. Elle serra les dents.

- Maintenant tu me tiens contre toi, tu ne me lâches pas.

Dit comme ça, elle avait conscience que c’était … étrange. Mais il fallait qu’il fasse ce qu’elle disait absolument, sinon, elle n'y arriverait pas. Elle était collée à lui. Le coton la brulait énormément, mais elle savait que ça tuait tous les trucs pas bons dedans.
Elle déchira le coton en tentant d’empêcher se doigts de trembler, et désinfecta aussi dedans en se retenant d’hurler. C’était là que Deus était utile. Sans lui elle serait allongée. Le coton rougissait très vite, mais c’était déjà mieux. Elle le remit en compresse, les larmes aux yeux, perdues dans se cils. Séléné déglutit, souffla. Le plus dur était fait.

- Tu veux bien … me passer les bandes et un autre bout de coton s’il te plait. Et imbiber un autre coton d’antiseptique aussi …

Il fallait qu’elle arrête l’hémorragie par bon bandage, et qu’elle désinfecte sa joue.

Dim 27 Nov 2011 - 21:26

Elle retira le coton de ses mains et l'appliqua elle-même , ses muscles se crispèrent et il remarqua sa machoire serrée elle aussi . Elle lui dit de la tenir , il entoura ses bras autour d'elle et la serra fort contre lui : quitte à se jeter à l'eau , autant plonger la tête la première , il arrêta de trembler une fois cette phrase implantée dans son esprit .
Le coton s'imbiba , probablement plus vite que prévu même si il ne pouvait pas être sur , il n'était pas professionnel en physique et en coton devenant rouge mais elle saignait encore plus que ce qu'il pensait -En même temps le papier toilette qui faisait "Splorch" et les draps devenus rouges vifs auraient peut-être du lui mettre la puce à l'oreille- . Il aurait voulu qu'elle ne souffre pas autant , son corps frêle tressautait légèrement dans se bras , il la serra un peu plus fort .

- Tu veux bien … me passer les bandes et un autre bout de coton s’il te plait. Et imbiber un autre coton d’antiseptique aussi …

Il l'attrapa d'un bras , l'autre toujours serré contre elle en essayant de ne pas faire attention vers où il s'appuyait , il la lui mis lui-même dans les mains avant d'attraper le désinfectant et le coton , il dut la lâcher pour avoir les deux en meme temps

-Tu veux que je m'occupe de ta joue ? Je crois que j'ai compris le truc

08/05/2757

Il la serrait contre lui, elle sentait sa chaleur et cela la rassurait. Il avait son bras contre elle, et d’un coup, elle se rendit compte de là où il s’appuyait et rougit. Elle déglutit, alors qu’il lui passait ce qu’elle lui demandait. Il lui proposa de s’occuper de sa joue.

- Non, pas tout de suite …

Elle banda serré son épaule avec quelques contorsions qui, pour Deus devaient être intéressantes.

- Tu peux … nouer serré s’il te plaît.

Elle repoussa se cheveux, et le laissa faire, puis se tourna vers lui, de nouveau, se reprouvant, comme tout à l’heure, entre se jambes, les siennes l’entourant au niveau des hanches, sa torse presque nu collé au sien. Leurs visages lui semblèrent tout à coup … très proches. Elle en fut étonnée mais ne se recula pas.

- Merci. Maintenant, je veux bien que tu te charges de ma joue.

Elle lui sourit, doucement.

Dim 27 Nov 2011 - 22:48

Elle lui demanda de nouer le bandage après l'avoir placé en bougeant d'une façon à laquelle il évitait de penser , ce qu'il fit tandis qu'elle déplaçait ses cheveux pour lui rendre la tache moins difficile .
Puis elle changea de position , pourquoi fallait-il que ça lui arrive à lui , il avait une femme -façon de parler , plutôt une amante- et pas encore d'enfants ... Si Simca les voyait à ce moment là , il serait déjà mort , tué par ses serres , leur deux torses se trouvaient l'un contre l'autre , ils étaient vraiment trop proches mais elle ne bougea pas . Lui non plus

- Merci. Maintenant, je veux bien que tu te charges de ma joue.

Il lui appliqua le coton sur le visage , ce qui cassa son beau sourire , une fois désinfectée , il retira sa main et lui sourit à son tour

Tu as déjà l'air d'aller mieux

Il finirait vraiment décédé si la malchance venait à faire entrer Simca ici , et même n'importe qui d'autre mais dans ce cas là , il serait mort de honte

08/05/2757

Il appliqua le coton sur son visage. Cela piqua brûla. Il devait sûrement utiliser de l’alcool pur pour que ça fasse si mal ! Elle grimaça mais se laissa faire. Il était plutôt doux, et au moins, il n’y avait pas de risques d’une nouvelle infection.
Et l’autre tueur que mettait-il dans ses balles pour qu’elles fassent si mal ? Ô, bon sang … Puis, il eut fini, et enleva sa main de sa joue, lui sourit. Elle se sentait crevée. Mais au moins, elle vivait. Elle n’avait toujours pas répondu à ses questions du début, mais cela n’avait aucune importance.
Il lui dit qu’elle avait l’air déjà mieux. Elle eut un sourire grinçant.

- C’est juste parce que je saigne moins, et que c’est moins sale. Simple illusion d’optique.

*Moi, je sens bien que je vais pas mieux …*

- Mais tu m’as bien aidée, merci beaucoup... Sans toi je ne sais pas si j’aurais pu me débrouiller.

Elle retint un soupir, et le regarda, avant d’essayer de faire bouger son épaule. Elle grimaça lorsque la douleur fusa. Mauvaise idée …

- Je … Il faudrait que je rentre chez moi... dormir.

*En espérant que j’arrive à marcher, et que ce fou ne traîne pas encore dans les rues. *

Elle tenta de sourire, tout en remontant sa robe tâchée de sang, déchirée, salie, sur sa poitrine. Juste ça, ça lui faisait mal.

Lun 28 Nov 2011 - 20:48

Elle lui répondit par un sourire ... enfin apparemment un sourire parce que ça lui faisait une trogne bizarre pour le coup , en effet comme elle disait , elle saignait moins mais bon elle avait quand même l'air au moins un tout petit peu mieux . Il se sentait fier de lui d'avoir pu aider , elle essaya de bouger et refit apparaître la sale trogne puis tenta encore un autre sourire , un peu mieux réussit celui-la , mais juste un tout petit peu , tout en remontant sa robe , c'est vrai qu'il avait complètement oublié qu'elle était baissée celle-là , heureusement qu'il n'y avait pas trop preté attention , Deus rougit légèrement .
Il se leva quand elle parla de rentrer chez elle et agit plus ou moins en ce qu'il pensait être un gentleman -pour une fois- , il l'attrapa , un bras au niveau du dos et l'autre au niveau des cuisses et la souleva du lit jusque dans ses bras .

-Alors je te ramène ? J'ai quelques tunnels à la cave qui mènent jusqu'à chez toi je crois

Elle était beaucoup plus légère que Simca , surement parce qu'elle avait deux très gros atouts en moins au niveau de la poitrine même si elle n'était pas planche à pain non plus et qu'elle avait un arrière-train un peut moins volumineux aussi , plein de petits paramètres comme ça ...

08/05/2757

Il fit alors quelque chose qui la surprit énormément. Il se leva –jusque là, rien d’étrange-, mot une main dans son dos, une main sous ses cuisses, et la souleva –c’est là que quelque chose clochait-. Il sembla faire le tout sans efforts, et, inconsciemment, elle s’accrocha à lui. Il lui proposa de la ramener. Elle ne put retenir un rire, certes un peu fatigué, mais un rire.

- Des tunnels hein ? Et tu t’en sers souvent ?

Elle le regarda, un peu moqueuse.

- Plus sérieusement … Tu n’as pas … des choses à faire ?

Son visage avait changé, elle était devenue triste. Elle pensait au Conseil, et surtout, à la raison pour laquelle le conseil avait été convoqué. La mère de Deus était … Elle lui aurait bien attrapé la main, mais là ce n’était pas possible. Elle aurait voulu le consoler, lui dire que tout allait s’arranger mais … Un mort était un mort.
Confusément, cependant, elle espérait qu’il lui dise « Ca attendra. Je préfère te savoir en sécurité. » ou un truc du type, sans trop oser espérer pourtant.

Lun 28 Nov 2011 - 21:32

Elle rit , ce qui confirmait la réciproque du proverbe "Femme qui rit à moitié dans ton lit" . Pour les tunnels sous terre , oh que oui il s'en servait souvent , il adorait sortir chez les gens à l'improviste , puis il se rendit compte qu'elle se moquait de lui alors il s'empourpra

-Mais pas du tout ! C'est juste ... au cas ou ...

Quand elle lui parla des trucs qu'il devait faire , il repensa en un flash à tous ce qu'il s'était passé dans la soirée , danse , filles , amusement , danse de nouveau , fille encore , mort de Maman ... La cérémonie n'aurait lieu qu'un autre jour et le Conseil pouvait bien s'occuper de la nouvelle dirigeante , pour le moment , cette affaire était plus importante à régler pour lui .

Je vais pas te laisser en plan , je te ramène chez toi avant .

Il se mit en marche pour passer par les couloirs les moins empruntés , il valait toujours mieux qu'on ne le voit pas avec une fille blessée dans les bras ce soir , sinon les rumeurs allaient se répandre et il allait en prendre un coup dans sa relation avec Simca , déjà qu'il en voyait des vertes et des pas mures ...

08/05/2757

Il insista. Il la ramenait chez elle. Elle sourit, laissa son bras blessé pendre plus ou moins, en tout cas au repos, et lui passa l’autre bras autour du cou. Elle lui fit un bisou sur la joue. De toute façon, ils passaient par des couloirs vides –elle savait qu’il voulait éviter qu’on les voie à cause de son amante qui était parfois un peu dure, et ça lui convenait très bien-, alors …

- Merci. C’est gentil.

Elle le regarda attentivement.

- Tu es sûr que tu veux me porter tout le trajet ?

Elle savait qu’elle était légère –dang Aiel, mes amis, sang Aiel-, et que la porter était rarement une difficulté –Ewann l’avait portée trois jours-. Mais tout de même … Pas que ce soit inconfortable, non, surtout avec sa blessure, mais bon, voilà quoi. Elle cligna des yeux en le regardant.

Elle lui déposa une bise sur le joue , son visage changea encore de couleur , c'était à se demander si elle le faisait pas exprès à force . Elle le remercia en le regardant et lui demanda si il était sur de vouloir la porter ... Avec toutes ces questions , on aurait presque dit qu'elle cherchait un moyen de repartir toute seule et de le laisser là .

- Je t'ai dit que je te ramenais chez toi et je le ferais , tu veux pas dormir un peu ?

Et arrêter de poser des questions qui le forçaient à réfléchir , il était déjà assez fatigué et désorienté comme ça . Il arriva vite à l'entrée des souterrains en ouvrant la porte d'un coup de pied et s'engagea dans le noir , direction la maison de Séléné

[Message court , désolé . Fin ? Tu veux peut-être re-poster derrière ?]

08/05/2757

Il coupa court à la moindre de ses protestations, s’engagea dans un couloir sombre dont il ouvrit la porte avec le pied. Elle cala sa tête contre lui.

- Je suis désolée, Deus. Je suis triste de ce qu’il s’est passé ce soir …

C’était un murmure, un simple murmure.

- Situ as besoin de moi, n’hésite pas, puisqu’apparemment, tu sais où me trouver.

Elle sourit en disant ceci.

- Toutes mes amitiés à la nouvelle reine, et à ton amie. Mais, tu as raison... ; Je vais tenter de dormir.

Elle savait pertinemment que c’était faux. Elle n’allait pas dormir, juste fermer les yeux, se laisser porter par le balancement de la marche de celui qui la tenait. Inconsciemment, elle resserra un peu son bras autour de lui, et se rapprocha doucement, disons plutôt se colla encore plus. Le rythme était régulier. Le balancement était doux. Il savait y faire. Pourtant, elle restait éveillée, à l’affut de tout. Elle se disait que le bal avait étrangement tourné. Elle devina qu’ils étaient arrivés chez elle lorsqu’une porte s’ouvrit. Il semblait croire qu’elle dormait, et la porta jusqu’à son lit, où il la posa. Elle n’ouvrit pas les yeux, et le laissa repartir. Ce soir, elle était loin d’être la priorité. Elle avait mal pour lui.

Après ses trois dernières phrases , elle ferma les yeux et sembla s'endormir , son visage endormi était beau encadré par ses longs cheveux et ses traits fins ... mais à quoi il pensait !? Cette histoire commençait à tourner au vinaigre : il regarda devant lui en essayant d'arrêter d'y penser . Le reste du chemin se passa dans le silence et une semi-obscurité éclairée par intermittence grâce aux lampes sur les côtés du tunnel . Il put repenser au Bal , il s'était passé trop de choses d'un seul coup mais elle était la priorité pour l'instant , il finit par arriver chez elle , Séléné toujours endormie dans ses bras , serrée contre lui ...
Il ouvrit le placard de la même manière que celui du château et en sorti pour se diriger vers la chambre , il connaissait déjà la disposition des pièces de la maison . Il la déposé doucement sur son lit , il ne faisait pas froid et elle était habillée , ça ne servait à rien de la couvrir pour ce soir .
Il repartit vers le placard mais se retourna avant de sortir de la chambre , regardant plus autour de lui , il leva un doigt qui s'illumina et écrit sous sa propre dictée :

-Je reviendrais voir si tu vas bien

Le message de lumière dans les airs resterait au moins jusqu'au matin , il espérait qu'elle se réveillerait au moins à temps pour le voir .

[The End Very Happy

]

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