[Terminé] La Dispute [pv Natthie]

Comme à chaque fois elle avait sentit son amant sortir du lit. Flemmarde elle ne bouge pas, elle attend un bon quart d'heure avant de se lever. Elle enfila ses sous-vêtements et une chemise à Angel elle ferma un seul des boutons histoire de.
Comme souvent ils s'étaient prit la tête enfin surtout elle qui lui prenait la tête. Face à ses crises qui se faisaient de plus en plus présentes. Et la plus part du temps ça commençait avec des reproches, des cris voir des hurlement hystériques et ça finissait sous les draps soit le soir même soit quelques jours après la dispute.

Et si elle n'était pas la seule ? Si quand il partait en "mission" il ne trainait pas chez une autre ?
Elle secoua la tête pour chasser ses idées. une dispute en 24h ça suffit largement... il était dans la cuisine entrain de préparer le petit déjeuner. Elle s'approcha de lui, se mit sur la pointe des pieds et lui déposa un baiser sur la joue.

[Si on part comme ça, on est mal x) Il fait faire virer, et vite ! On va se lasser sinon … ]

Il l’entendit approcher sur la pointe des pieds, trahie par le léger heurt de sa chair souple contre le plancher brut. Elle s’approcha de lui, et lui posa un baiser sur la joue. Il sourit, se tourna et l’embrassa dans ses cheveux emmêlés. Il la regarda un instant. C’était sûrement ainsi qu’il la préférait, au réveil, sans fard ni ornement, juste elle-même. La vue de sa chemise avec un seul bouton de fermé sur elle lui provoqua un nouveau sourire. Décidément, il allait falloir qu’il muscle ses zygomatiques avec elle, elle l’attendrissait sérieusement.

- Bien dormi ?

Il se remit à sa préparation.

Elle répondit par un espèce de grognement de chaton. La métamorphe alla s'assoir sur la petite table dans la cuisine, Oui oui sur la table, les pieds se balançant dans le vide. On aurai dit une enfant, une enfant drôlement aguicheuse...
Au réveil elle a cet air enfantin que l'on a quand on dort. Elle est belle.
Elle pense, elle pense sans vraiment penser. Elle le dévore du regard, il est beau même de dos. C'est plus fort qu'elle elle ne peut pas s’empêcher de le détailler. Un détail la tracasse à combien de femme avait il fait la cuisine ? Et c'est peut être l'une d'elle qui lui a appris.

"Dis moi monsieur le tueur à gage ou on t'a appris à faire la cuisine ?"

Le sourire sur ses lèvres, le ton moqueur de sa voix cachent bien son inquiétude et sa jalousie.

Il sait qu’elle le regarde, qu’elle le dévore de ses yeux de chats, et cela le rend autant heureux qu’anxieux. Puis, ces étranges paroles sortent de sa bouche. Elle voulait savoir, sur un ton moqueur, où on lui avait appris à faire la cuisine. Il se retourna, son plat sr les bras, et il le posa près d’elle, sans faire cas de sa présence sur la table, quoique cela l’amusât. Il la trouvait tellement femme-enfant par instants ! Ils n’avaient que trois ans de différence, mais parfois il se demandait s’il n’avait pas un siècle de plus qu’elle.
Il la regarda, ne sentant pas la bombe prête à exploser dans sa voix.

- On m’a appris ça lors de ma formation. Quand on est élevé pour vivre seul, on doit apprendre à se débrouiller seul.

Il servit le petit déjeuner.

- J’espère que ça te plaira.

Il la regarda.

Il déposa l'assiette près d'elle. Nath' regarda les œufs brouillés sans grande envie. Pour une fois elle ne mourrait pas de fin.
Elle mourrait juste d'envie de savoir si ces œufs préparé avec amour n'avait était préparé comme ça seulement pou elle? Combien de femme avait il séduit ? Combien de femme se sont trouvées à sa place ?
Lentement elle passa du plat à son amant, elle essaya de sourire, seul résultat obtenue le sourire d'un enfant à qui on a retirer un bonbon en le remplaçant par un baiser sur le front. Heureux d'avoir cette marque d'affection mais horriblement dégouté par ce qu'on lui a pris. Puis les mots sont sorti tous seuls de sa bouche :

" J’espère qu'elle était belle au moins... Vivre seul ... si tu le dis ..."

Elle s'en voudrait plus tard, là ça devait sortir.

" Et puis qui suis je pour juger ta cuisine ? Rien d'autre qu'une autre de ces filles que tu amènes chez toi après leur avoir appris comme tu me l'a si bien appris à séduire... "

Ses jambes avaient arrêté de se balancer les muscles de son corps se crispaient les uns après les autres...

Elle en avait par dessus la tête de leurs disputes des larmes de colères coulaient sur ses joues. Elle n'en pouvait plus, lui disait il la vérité ou lui mentait il ? Ça ne serait pas la première fois il avait tendance à lui cacher certaines de ces missions. C'était trop elle explosait

" Me calmer ? Pourquoi je devrais me calmer alors que je ne sais pas ou tu es la plus part du temps. Que je ne sais pas avec qui tu es ? Ce que tu fais ? J'en sais rien et ça me fait peur ? Bon sang tu peux pas comprendre juste une seule fois à quel point je t'aime ? Je déteste devoir dire ça mais j'ai terriblement peur de te perdre! terriblement peur tu m'entends ou il faut encore que je casse quelque chose ? "

Elle était descendu de son perchoir pendant qu'elle cracher ces mots à la figure de l'homme, le seul pour qui elle pourrait braver l'impossible. Détruire un village entier si c'était nécessaire, courir des jours entier pour le retrouver s'il disparaissait. Le seul et l'unique.
Elle était maintenant a quelques centimètres de lui tremblante et pleurante de colère.

Il la serrait comme s'il avait peur de ne plus pouvoir le faire. Et elle ne lui rendait pas son étreinte. Elle tremble encore mais elle ne sait plus trop pourquoi. De rage ou bien de joie. Ces mots sortis de la bouche d'Angel l'avaient touché en plein coeur.
Son rêve à lui c'était elle... ELLE.

" Ton rêve ? Vraiment ? "

Plus de rage dans sa voix juste du pessimisme elle ne voulais pas y croire elle ne pouvait pas y croire. Lui, elle ? Ça faisait déjà plusieurs mois qu'ils étaient ensembles, c'était la première fis depuis Daël que la métamorphe c'était autant accrochée à un homme. Pourtant elle avait cette impression, cette sale impression que ce sentiment si fort si puissant qui la terrorise n'était pas aussi fort du sien, du moins pas assez pour qu'il accepte de partager plus qu'ils ne partagent maintenant... Elle le voit certes une à 2 fois par semaine même des fois plus mais elle aimerait tellement être là avec lui chaque jour...

Elle c'était figée. Son cœur s'emballait. Il venait bel et bien de lui proposer de vivre avec lui. Elle répéta ces mots malgré elle. Sous le choc elle ne réalisa pas tout de suite.

" vivre ici... tellement mieux... vivre à deux..."

Elle se sera plus fort contre lui juste pour entendre son cœur battre pour être sur que ce n'était pas son esprit qui lui jouait un mauvais tour. Il était bien la, entrain de battre sous les muscles apparent d'Angel.
Elle leva les yeux, ses deux grands yeux vert émeraude encore humide et les plongea dans les siens complémentaires.

"En effet ça serait tellement mieux..."

Elle l'embrassa dans le creux du coup. Elle restait là ses lèvres sur la peau froide de cet homme qu'elle aime tant.

[Ch’est meugnooooooooooooooooooooooooooooooooooon ! ]

Elle répéta, manifestement sous le choc. Elle ne s’y attendait pas. Pas plus que lui, lui-même surpris d’avoir dit cela. Mais elle se serra contre lui, plus fort, beaucoup plus fort, de telle sorte qu’il la sentait presque s’imprimer sur lui. Il l’enlaça tendrement. Alors, elle dit que c’était mieux, oui, bien mieux. Et elle l’embrassa dans le cou. Il frissonna un instant, et la serra contre lui. Il laissa son nez se perdre dans la jungle de ses cheveux de feu à l’odeur sucrée. Elle le rendait fou. Il lui embrassa le front, puis la joue, et parvint enfin à ses lèvres.