[Terminé] Un retour bien mouvementés [pv: Aëlia]

A Thésée, Garmyr avait vu toutes sorts de choses. Toutes sortes de marchandises de divers horizons. Des créatures diverses et abracabrante voir carément monstrueuses.

Garmyr n'avait pas l’utilisation de portail, ou d'ailes qui lui permettraient de se déplacer plus rapidement. Il pris donc un bateaux. Il traversa le quai de long en large à la recherche d'un bateau.

Il entra dans un bar remplis de pirates de la pire espèce, comme d'hab'. Garmyr s'assit au bar et commanda un Rhum avant de se remettre en recherche. Il avait finis son verre quand un étrangement jolie femme entra dans le bar...

Aëlia prit le tricorne rouge sur sa table et s’en coiffa, tout en sortant de sa cabine. Elle descendit du pont en attachant sa veste lorsqu’une voix la retint.

- Lëlie ! Où tu vas ?
- C’est trop calme ici ! Je vais au bar !

Elle tourna avant que soin frère ne puise même songer à la retenir. Elle respirait profondément l’air de la petite ville où ils étaient amarrés depuis quelques jours en marchant d’un pas décidé. Parfois un homme la regardait passer et sifflait grassement. Les pirates étaient partout. Elle finit par pousser la porte, ce qui laissa un peu de lumière entrer. Elle regarda autour d’elle. Elle connaissait quelques bonshommes, à qui elle adressa un signe de tête. Elle était à l’aise parmi ces hommes sans foi ni loi, sans feu ni dieu. Ils étaient un peu sa famille. Elle alla jusqu’au barman, à qui elle fit la bise. Il échangea a vec elle quelques mots, avant de lui servir à boire. Elle avisa alors un homme, seul, qui n’était pas un pirate et qu’elle n’avait encore jamais vu.
Elle s’approcha de lui.

- Vous, vous n’êtes ni d’ici ni un pirate je me trompe ?

Elle lui adressa un grand sourire, et enleva son chapeau, pour secouer de sa main ses cheveux courts.

[b]- Au fait, moi, c’est Aëlia. [/b]

Garmyr se fit aborder par la jeune femme.

- Vous, vous n’êtes ni d’ici ni un pirate je me trompe ?

Garmyr l'écouta songeur.

- Non je n'en suis pas un. Pourtant je suis accoutumé à traiter avec eux.

Garmyr montra le pistolet à sa ceinture, pistolet qu'il avait gagné en battant tout un équipage d'un pirate.

- Au fait, moi, c’est Aëlia.

Garmyr sourit, c'était la première fois qu'on l'abordais comme ça. Ça l'amusa car il faisait exactement pareil.

- Garmyr. Je vous offre un verre ?

Garmyr posa quelques pièces d'or sur le comptoir et demanda la bouteille qu'il avait entamé avec son verre.

- Hmmm, vous vous êtes marine.

Il fréquentait des pirates ? Intéressant ; Le sourire d’Aëlia s’agrandit, accentuant les parenthèses sur les bords de sa bouche. Puis il se présenta, Garmyr dinc, tout en en profitant pour lui offrir un verre, auquel elle n’allait certainement pas dire non. Elle tenait mieux l’alcool que certains marins de l’équipage. Elle sourit à Garmyr, qui ne lui laissa pas le temps de répondre : déjà il enchaînait, lui affirmant qu’elle était marine. Elle rit, de son rire sauvage.

- Quelle déduction ! Vraiment, vous devriez faire devin !

Elle lui fit un clin d’œil, et s’assit sur le comptoir.

- En effet.
- Aëlia ! Tu ne te trouve pas un peu grande pour t’asseoir sur le comptoir ? intervint le barman.

Elle rit de nouveau.

- Mais non !

Elle adressa un clin d’œil au barman. Puis elle revint vers Garmyr.

- Il me connaît depuis plus de dix ans.

C’était dit sur le ton de la confidence, avec un clin d’œil.

- Oui, donc, on disait. Moi, marine ? Oui. Je vis sur le bâtiment dont mon frère est le capitaine.

Elle sourit, et croisa les jambes.

Garmyr but une longue gorgée de Rhum.

- Devin moi ? Je ne saurais arnaquer les gens. J'ai seulement sentis dans votre parfum, la mer, le bois tout ça.

Garmyr observait la jeune femme qui semblait aimer le regarder de haut. Vue d'en bas elle était très agréable à voir. Ses jambes croisées juste à coté de l'avent bras de Garmyr.

- Eh bien, depuis dix ans vous fréquentez les bars ? Ça me fais penser que j'ai la même chose sur Rahdamantes.

Garmyr servit le verre d'Aëlia visiblement charmé par sa façon d'être et lui tendis. Au fond du bar, des boucaniers commençaient à parler plus fort les uns que les autres.

- Hmm, on vas avoir de l'animation.

Un sourire pressé se dessina sur le visage de Garmyr qui avait comme toujours envie d'en découdre.

Elle rit, et prit le verre. Elle but deux gorgées.

- Mmh, c’est vrai que depuis le temps je dois en avoir l’odeur. Quant aux bars … oui. Même avant, je crois, avec mon père, mais c’était moins bien. C’est mon frère qui m’a amenée ici. Du coup, on me connaît.

Elle sourit de toutes ses dents.

- De l’animation ? En voilà une bonne nouvelle !

Elle finit son verre, et sauta sur ses jambes, prête à passer à l’action. Elle posa son tricorne sur le comptoir, juste au cas où. Si elle l’avait abîmé, Alban l’aurait … tuée.

- Qu’est ce qu’on fait ? On attend que ça dégénère ou on fonce dans le tas tout de suite ?

Elle le regarda, ses yeux pétillants d’impatience.

Garmyr ne dit qu'une seule et unique chose.

- GHIHI!

Dans le fond, les pirates commençaient déjà à se frapper entre eux Garmyr avait déjà bondit pour se joindre à la cohue. Des chaises commençaient à filer dans tout les coins du bar, la bagarre était généralisée. Garmyr avait la bouteille de Rhum dans sa mains, il en but une énoooorme gorgée et jeta la bouteille à Aëlia. Garmyr donnait des coup de poing tout ce qui lui passait devant. Chaque fois qu'il en touchait un, il étaient d'abords surpris par la force du coup, puis commencèrent à le prendre pour cible. Garmyr esquivait certains coup, d'autres fois il se laissait frapper. Généralement on se faisait mal en lui frappant dessus. Ça n'as pas trompés. Garmyr passa au niveau supérieur et commença à les assommer. Un des boucanier vin lui casser une chaise sur la tête au moment ou il hurlait à l'adresse de la jolie blonde:

- Je vais tout faire sans toi.

Celui qui avait brandis la chaise se pris une mandale sous le menton qui le fit passer à travers la fenêtre.

- Désolé pour ça !!!

Il lança un cri de guerre, avant de lui passer la bouteille. Elle rit en le voyant foncer dans le tas. Elle le regarda un peu. Bourrin. Elle sourit, et des fossettes se creusèrent encore. Elle posa sa veste sur le comptoir, et le rejoignit à l’instant où il fit voler un homme. Un éclat de rire sortit d’elle. Elle esquiva souplement un coup, bondit sur un homme, lui brisa la nuque, atterrit souplement, distribua quelques coups bien placés, qui en assommèrent plusieurs. Elle jubilait à l’idée de les faire tomber. Ses pieds voltigeaient, tout comme ses mains, et elle était un joli feu follet. Lorsque les hommes furent étalés, elle n’avait été touchée involontairement que trois fois. Elle regarda son compagnon de bagarre en riant.

- C’était un peu rapide à mon goût.

Elle lui fit un clin d’œil, et revint au comptoir, où elle récupéra veste et tricorne. Elle remit une mèche en place, but un peu de rhum.

- Aëlia, tu es incorrigible.
- Je sais. C’est pour ça qu’on m’aime.

Elle posa une bise sur la joue du barman et regarda Garmyr attentivement.

- Qu’est ce que vous faites là ? Je veux dire, il est rare de voir autre chose qu’un pirate par ici. Que venez-vous chercher ?

Garmyr revenait vers le bar en marchant sur les pirates assommés. Il reprit son tabouret. Attrapa la bouteille de Rhum et en rebuts une grosse gorgée.

- J'pensais trouver un bateau pour Minos. A vrais dire je passe ma vie à errer entre les trois planètes. J'aime trouver des quêtes sur place, passer le temps quoi. J'ai pas encor trouvé de navires prêts à appareiller. J'suis pas pressés mais tout les autres resterons ici pour le commerce tout le mois donc aucun intérêt pour moi.

Garmyr vida la moitiés du reste de la bouteille dans le verre d' Aëlia, tendit la bouteille et lui dit.

- Trinquons à cette expéditive bagarre.

Une fois que la bouteille et le verre eurent tintés, il vida la bouteille d'un trait.

Il vint vers elle, et lui expliqua ce qu’il cherchait : un bateau, prêt à appareiller, pour pouvoir l’amener sur un des autres continents. Elle sourit, espiègle, et trinqua avec lui à la bataille dans un rire. Il vida la bouteille, elle vida son verre. Puis elle lui fit un clin d’œil, remit son tricorne.

- Un bateau ? Vous avez besoin d’un bateau ? Très bien.

Elle se leva, un peu bondissante, et se dirigea vers la porte.

- A plus tard ! lança-t-elle au barman.

Puis, elle regarda Garmyr.

- Vous venez ? Mon frère sera content de repartir. On n’est pas ici depuis longtemps, mais c’est déjà trop.

Elle lui fit un clin d’œil, et revint dans la lumière de la ville, arrangeant sa veste. Elle marchait droit jusqu’au majestueux vaisseau d’Alban.

Garmyr n'avait pas vraiment eu le loisir de dire oui, cela dit non non-plus. Le fait qu'il la suive servit d'acceptation. Garmyr lança un petit rubis à barman en lui disant.

- Pour votre fenêtre. Désolé pour le grabuge.

Garmyr rattrapa Aëlia et resta silencieux. Il la remerciera quand il seront arrivé au bateaux ce qui ne tarda pas. Une fois devant le magnifique bateaux.

- C'est un magnifique bâtiment merci de me permettre de venir.

Il lança une pièce au barman avant de la rejoindre. Elle parla peu durant le trajet, et ils arrivèrent vite au bâtiment d’Alban. Garmyr avait raison. L’Escapade, beau trois mâts rouge, de bois doublé de métal, avait fière allure. Elle se tourna vers l’homme ours avec un immense sourire rempli de fossettes.

- Mais de rien ! C’est toujours un plaisir de voir des nouvelles têtes !

Elle rit toute seule et monta en courant sur le navire, puis appela son frère. Lorsque celui-ci parut, vêtu en capitaine, lui ressemblant beaucoup, mais en version homme et bien plus posé, elle lui fit u immense sourire.

- Alban, voici Garmyr, un monsieur. Garmlyr, voici Alban, mon grand frère. c’est sur son vaisseau que l’on est. Al’, dis, dis, dis, tu veux bien qu’on l’emmène ? Il voudrait changer de continent. Ca nous ferait du bien de reprendre la mer !

Son frère les regarda tour à tour, jaugeant l’inconnu du regard. Puis, il soupira. Aëlia triomphait : il ne résistait pas à son sourire.

- D’accord. On lève l’ancre dans... une demi-heure. Donne-lui une cabine. Et bon dieu de Dieu, rends moi ma chemise !
Elle éclata de rire, plaqua une bise retentissante sur la joue d’Alban et s’en alla, faisant signe à Garmyr de la suivre. Elle allait lui montrer ses … appartements.

Garmyr suivait Aëlia comme son ombre. Il avait rencontré son frère. Il avait incliné la tête en gise de révérence et n'aut pas le temps d'en placer une qu'Aëlia le trainait déjà dans les entrailles du navire. Garmyr l’arrêta un instant en l'attrapant par la mains. Il la retourna vers lui et lui dit.

- C'est très gentil à ton frère et toi de me laisser monter à bord, encore plus de me laisser une cabine. Mais, je sais pas pourquoi, mais je me sens mal à l'aise à propos de cette histoire. J'ai l'impression d'avoir déjà vu des marins présents sur le port. Je sais pourquoi.

Garmyr semblait ne pas avoir remarqué qu'il tenait toujours la mains d'Aëlia. Il était pensif. Au bout de quelques secondes de rêverie. Garmyr remarqua et lâcha la mains d'un air gêné.

- Ma cabine ??

Il rit et se prépara à la suivre.

Elle balaya ses protestations d’un geste de la main.

- Tu n’as pas à te sentir mal à l’aise. Ceci est le bateau de mon frère, mais aussi un peu le mien, et l’équipage nous connaît, nous apprécie et nous est fidèle. Les marins du port ? on s’en contrebalance, Garmyr. On est sr notre bateau, d’eux, on n’en a rien à faire, et ils n’ont pas intérêt à venir, sinon, j’en connais un qui va pas les louper.

Elle sourit en sentant sa main dans la sienne, et sourit plus encore en le voyant la retirer, gêné.

- Oui, ta cabine.

Elle lui fit un clin d’œil, marcha un peu et poussa la porte face à eux. C’était une cabine simple, mais une cabine.

- Voilà ta chambre. La mienne est juste à côté, porte bleue, et celle d’Alban, c’est la porte rouge.

Elle sourit encore.

- D’ailleurs, je vais me changer, je reviens.

Aussitôt dit, aussitôt fait. Elle changea sa chemise d’homme contre une tunique blanche, plus moulant, qu’elle entoura de sa ceinture rouge. Elle revint près de Garmyr.

- Oui donc heu, on disait …

Elle le regarda, ses sourcils froncés.

- On disait quoi déjà ?

Garmyr l'avait vu filer comme en éclair pour revenir aussi vite.

- On disait quoi déjà ?.

Garmyr s'empressa de répondre.

- Je ne me sens pas mal à l'aise par rapport à tout ça j'ai juste un mauvais pressentiment.

Garmyr sentait que quelque chose allait arriver mais ne savais pas quoi.

- De toutes façon quoi qu'il arrive, je prêterais mes bras et mes armes.

Garmyr avait toujours une bouteille sur lui. C'était une bouteille qu'il avait eu la veille. Il entra dans sa cabine, se retourna et fixa Aëlia.

- Un p'tit verre, j'dois la finir.

Oui je sais Garmyr bois beaucoup... xD

Il s’empressa de lui répondre et elle sourit. Pressentiment hein ? Ensuite il jura de prêter bras et armes et le sourire d’Aëlia s’élargit, puis il décida de finir sa bouteille. Elle éclata de rire.

- Non, merci. Alban va finir par râler, et je dois aller l’aider.

Elle fit un clin d’œil à l’homme-ours.

- Je serai sur le pont avec lui, et tous les autres. Rejoins-nous quand tu voudras, ok ?

Et elle tourna les talons, se mettant à chantonner. Elle remonta rapidement sur le pont. Il y avait toujours beaucoup de choses à faire lors du départ d’un navire. Elle fut rapidement mise à contribution. Etant la plus légère, la plus souple, la plus agile, elle montait aux mâts.

Comme d'habitude, Garmyr voulait mettre la mains à la patte. Il déposa tout effet dans sa cabine. Il déposa Brenya et Sinistra sur le lit, retira son haut et les couvrit avec. Il fit quelques étirements et sortit de sa cabine avec Fridya et Helvira à la ceinture. Il gela la poignée pour être sur que Brenya et Sin étaient en sécurités.

Une fois sur le pont. Il remarqua immédiatement Aëlia en train de grimper au mât. Alban était à la barre et tout le monde s'affairait à son travail. Il remarqua aussi que les marins n'arrivaient pas à remonter l'ancre. Elle devait être coincée dans quelque chose. Garmyr décida d'aller les aider. Il se rajouta derrière eux pour tirer sur la chaine. Il tirait si fort que les autres lâchèrent prise et le regardèrent remonter l'ancre et une tonne d'algues qui avait été arrachées par celle-ci.

Garmyr fixa la chaine à l'endroit prévu et observa le travail d'Aëlia. Elle était aussi souple qu'un chat. La pensée de Nathalia le fit sourire. Jusqu'à ce que l'odeur d'Angel le rappela à l'ordre. Il commença à regarder Aëlia différemment (Sans la comparer à Nath quoi).

Alban lui fit signe de monter le rejoindre et Garmyr ne se fit pas prier. Il bondit sur le rebords du bateaux et rejoins la barre par là pour ne pas gêner les marins qui travaillent.

Aëlia semblait voler tant elle se déplaçait avec aisance en haut des mâts. De temps en temps, elle allait de l’un à l’autre avec une corde [oui, j’ai trop regardé Pocahontas x)], avec un éclat de rire joyeux. Elle les savait actifs en bas, mais elle avait trop à faire pour les regarder. Se doigts fins défaisaient des nœuds, en faisaient d’autres, arrangeaient de menus détails qui allaient leur être utiles. Lorsqu’enfin elle eut fini de s’active, elle monta sur le pus hait des mâts, et, accrochée d’une main, une jambe enroulée autour du bois, elle regarda l’horizon. Si hait, les bruis ne l’atteignaient plus, seule la mer avait de l’importance. La mer, le vent, les embruns. Un sourire heureux éclaira son visage.
L’étendue bleue, immense, devant elle était dégagée. Une légère brume en montait au loin, due à la différence de températures. Tout semblait normal. La jeune fille n’ignorait pas que les monstres marins pouvaient se cacher dans les profondeurs. Ils en avaient déjà croisé, et cela ne lui faisait pas vraiment peur. D’ailleurs, Aëlia était rarement effrayée. Son esprit était trop pratique pour cela. Elle sourit encore, respirant jusqu’à n’en plus pouvoir les odeurs marines. Elle était bien si haut. Le vent lui fouettait le corps, emmêlait ses cheveux.
Puis, elle baissa les yeux. Elle les voyait tout petits en bas. Le bâtiment commençait à bouger, Alban manœuvrait pour les sortir sans encombre du port. Il eut vite fait d’ailleurs, car il était bon navigateur. Son regard se posa ensuite sur Garmyr, et elle sourit. Elle avait l’impression de trouver en lui un elle au masculin. Il était à la barre près de son grand frère. Elle les voyait discuter, sans savoir de quoi –elle espérait juste que ce n’était pas d’elle, elle ne supportait pas qu’on parle dans son dos-. Sur le bout de sa langue, elle sentait le goût sucré de la joie des marins. Elle regarda de nouveau Garmyr.

- Tu viens me rejoindre ?

La voix avait résonné dans la tête du jeune homme. S’il voulait venir, elle viendrait le chercher, pour l’attacher un minimum. Sinon, peut-être qu’elle descendrait le rejoindre …

Garmyr qui faisait les présentation avec Alban s’attarda sur le fait qu' Aëlia était en haut. Il repris son dialogue avec Alban qui lui demandait ce qu'il pensais de sa maison marine, de la mer tout ça quoi. Garmyr aimait cet univers donc la réponse les satisfait tout les deux. Au moment ou Alban avait évoqué le prénom d'Aëlia, sa voix retentis dans sa tête.

- Tu viens me rejoindre ?

S'il y avait ne chose que Garmyr aimait, c'était prendre de l'altitude, il ne se fit pas prier.

- Veuillez m'excuser capitaine, j'ai été appelés en haut.

Garmyr lui fit une brève révérence, sauta sur le rebords, plongea vers le mât principal, et le grimpa à la force de ses bras. Malgré qu'il soit un ours, il avait été abitué à escalader toutes sorte de choses. Au bout d'une minute, il était coté d'Aëlia. L'air marin était délicieux à respirer Garmyr s'assit sur le mât.

- Ça faisait longtemps que je n'avais pas pu faire ça.

Il ferma les yeux et laissa le vent souffler dans ses cheveux. Il était bien là. Il rouvrit les yeux et regarda dans la direction d'Aëlia.

- Eh bien, je suis là.

Il lui sourit et referma les yeux pour mieux sentir le frais, l'odeur de la mer, le parfum de la libertés.

Garmyr planta là Alban et grimpa au mât, très vite, rejoignant la jeune télépathe en quelques secondes. Lorsqu’il fut près d’elle, elle lui fit un immense sourire, heureuse de trouver là quelqu’un à sa mesure. Il semblait, comme elle, apprécier le vent, les embruns.

- Moi, c’est devenu mon quotidien, mais c’est toujours la même sensation au creux du ventre. C’est fou, hein ?

Elle lui sourit. Son regard pétillait.

- L’immensité face à nous m’impressionnera jusqu’à ma mort je crois.

Elle se laissa soudain tomber en arrière, se retenant uniquement par ses genoux, la veste et la tunique remontant. Elle éclata de rire. Elle voyait le monde à l’envers et adorait cela.

Garmyr avait eu la même idée. (Le pire c'es que je voulais faire ça XD). Il avait aussi la tête en bas. C'était comme si le ciel était devenu l'océan, et l'océan le ciel. Garmyr étant déjà torse nu, il n'avait rien qui risquait de tomber. Ils étaient très haut, il n'avait pas tout de suite le entre nu de Aëlia et avait décidé cela dit, de l'éviter du regards, trop timide pour le montrer évidemment. Elle avait un très joli ventre.

Garmyr n'avait pas eu le temps de remarquer que Helvira glissait de sa ceinture. Il n'avait jamais eu l'occasion de la voir montrer son pouvoir, il voulait donc la préserver. Juste avant qu'elle tombe il disait.

- Je pourrais vraiment m'habituer à un long terme dans la vie de marin. La mer est si agréable.

Il adressa un clin d'oeil à Aëlia et Helvira tomba. Garmyr tenta de la rattraper au vol mais ne fut pas assez rapide, il laissa ses jambes se décrocher du mat, le rattrapa avec son bras gauche et donna un coup de pied dans helvira qui remonta dans son autre mains.

- Piouff, c'était juste.

Il était là pendu dans le vide mais il riait avec la chance qu'il avait eu.

- Bon je redescends, je ne veux pas que le capitaine Alban se demande ce que je fais avec sa sœur.

Garmyr, tira sur son bras pour se propulser vers a partie verticale du mat et se laissa glisser jusqu'en bas. Il fit quelques pas dos au mat, et regarda en l'air pour regarder une autre fois Aëlia.

Il se mit dans la même position qu’elle, et elle éclata de rire, avant de remarquer qu’il évitait de croiser son regard. Il lui fit un beau numéro d’agilité et elle le regarda, admirative.

- Joli !

Elle lui sourit.

- Tu te débrouilles bien dans les airs. Quant à la vie marine, elle est plus qu’agréable. Je ne pourrais pas m’en passer. Je ne sais pas me fixer.

Puis, il décida d’aller rejoindre Alban. Elle rit.

- Oh, il nous observe en ce moment, il voit bien qu’on ne fait rien.

Puis garmyr descendit, sous les yeux admiratifs de la jeune fille, qui finit par se relever avec une galipette. Elle regarda la mer, une dernière fois de ses grands yeux bruns, pus sourit, attrapa une corde, et avec un cri de joie pure se lança dans les airs. Le vent le fouettait le visage, la sensation de chute était grisante. Elle sentait la corde lui glisser entre les doigts, volant en tous sens.

- Attention, j’arrive !

La voix, de nouveau, avait dû résonner dans la tête de Garmyr. Et quelques secondes à peine plus tard, elle arrivait droit sur lui, comptant bien qu’il la rattrape. Sinon, Alban le ferait, ou elle atterrirait seule, comme toujours.

La voix d'Aëlia venait de raisonner dans la tête de Garmyr. Elle filait à vive allure vers lui. Non.. Elle tombait... Garrmyr courut vers le mât, fit deux ps en montant dessus et poussa de toutes ses forces avec ses jambes, il décolla et passa sous Aëlia. Il la rattrapa au vol. Quand il l'attrapa, il avait basculés en arrière façon saut périlleux arrière et atterrit sur ses pieds. Il tomba à genoux sous le pois de la chute. Elle n'était pas lourde mais la chute était assez féroce. Il se releva oubliant qu'elle tait dans ses bras et dit.

- Je savais pas si tu arriverais à retomber sur tes pieds ou pas, mais j'ai préféré ne pas me poser la question et te réceptionner. Au moins je suis sur que tu n'as rien.

Il n'avait pas pensé la poser au sol et n'avait pas vu le regards désapprobateur d'Alban. Garmyr la tenait c'était tout.

Elle riait, et riait encore, lorsque soudain, elle fut dans les bras de Garmyr. Ils firent u saut périlleux dans les airs, et elle rit encore. Puis, ils furent sur le sol, et elle était toujours dans ses bras. Elle ne pensait pas descendre, d’abord parce qu’elle était plutôt bien là, ensuite parce qu’elle n’était pas relise de l’acrobatie et enfin car elle adorait son frère. Surtout lorsqu’il était agacé. Elle lui sourit, ses bras passés autour de son cou.

- J’aurais pu me réceptionner, je le fais tout le temps.

Elle lui fit un bisou sur la joue.

- Mais c’est très gentil de m’avoir rattrapée. Et puis l’acrobatie était plutôt intéressante.

Elle lui sourit encore.

Garmyr qui semblait ne toujours pas l'avoir remarqués, tenait Aëlia. Quand elle lui déposa un baiser sur la joue, son coeur c'était arrétés. Il avait l'impression de trahir Nathalia mais se souvins d'Angel. Il se contenta de lui sourire. Elle était dans ses bras, il l'avait finalement remarqué mais il aimait bien cette sensation, de l'avoir dans ses bras. Elle sentait bon, elle était belle, elle était amusante, tout ça traversait les pensées de Garmyr. Il se rappela soudains qu'elle pouvait lui parler par la pensée. Elle pourrait surement lire dans les siennes et voler ses pensée. Cette pensée le laissait perplexe. Ça lui faciliterais la vie mais en même temps ça tuerais son intimités. Bref peu importe. Garmyr pensa fort pour qu'elle entende.

- Je sais pas ce qu'en pense Alban... Mais j'aime bien t'avoir dans mes bras, c'est une sensation que j'avais presque oubliés.

Garmyr espérait qu'elle avait entendu.