[Terminé] En route pour Hypnos [pv-Aëlia]

Les évènements qui se sont déroulés sur l'ile des bienheureux furent presque negatif pour l’amitié Garmyr/ Fridya mais le dénoument avait été positif. Garmyr avait préféré oublier tout ça et passer à autre chose. Il avait déjà demandé Aëlia si c'était possible qu'il reprenne la mer avec eux en direction d'Hypnos. C'est pour ça qu'ils se dirigeaient vers le bateau, pour demander l'approbation d' Alban.

- Merci pour tout Aëlia.

Le regards de Garmyr était pleins de gratitude.

- Allons voir si il veut bien maintenant.

Garmyr était prêt à toutes éventualités.

[Tragique ? *L qui ramène sa science* Ahem, ahem hein -_-‘]

Ils venaient de quitter Otto, et de nouveau, leurs pas se mêlaient dans le sable. Aëlia regardait Garmyr, encore un peu étonnée des évènements passés. Mais Garmyr voulait repartir avec eux, alors ils revenaient vers L’Escapade. Aëlia sourit au remerciement de Gary, et le balaya d’un signe de la main.

- Ce n’est rien. C’est même plutôt normal.

Elle lui fit un clin d’œil. Puis, il évoqua Alban. Elle haussa les épaules.

- Il n’a pas vraiment le choix de toute façon. Si tu ne viens pas, moi non plus, et il ne va certainement pas m’abandonner là, donc, tu es du voyage très cher.

La décision d’Aëlia était prise. Elle sourit à Garmyr, et shoota dans l’eau, éclaboussant un peu partout. Elle s’enfonçait peu à peu, et dut rapidement nager jusqu’au bateau.

Après tout ce qui c'était passé, on peux supposer que Aëlia et Garmyr commençaient à tenir l'un à l'autre. Il reprirent la barque et remontèrent à bord. Alban avait eu vent que quelque chose se préparait sur Eaque. Il avait donc de toutes façon décidé de s'y rendre. Garmyr et Aëlia montèrent à bord du magnifique bâtiment, et le retour de Garmyr semblait ravir Alban.

- Merci beaucoup de me permettre de revenir avec vous. Je vous le revaudrais.

- T'en fais pas Garmyr, continus juste de faire attention à ma sœur quand je suis pas là.

Garmyr acquiesça d'un signe de tête.

- Tu te souviens de ta chambre?

Garmyr hocha la tête et si rendit immédiatement. Il déposa une nouvelle fois son haut, son pistolet sa hache et sa faux. Il ne garda que Fridya. Il regagna le pont, aida à lever l'ancre puis, ils prirent route vers Eaque.

Ils montèrent sur le pont, et Alban semblait content de retrouver le métamorphe. Elle sourit à son frère, avant daller vaquer à ses activités, vite rejointe sur le pont par Garmyr. Puis, elle alla regarder la mer, et des bras l’entourèrent. Un instant, elle crut, espéra peut-être que c’étaient ceux de Garmyr, mais la veste la détrompa vite, c’était Alban, et non l’homme ours derrière elle.

- Fais attention quand même, petite. Il a l’air sympa mais … Fais attention, d’accord.

Elle hocha la tête, regardant toujours devant elle.

- La mer est belle, aujourd’hui. On va se régaler.

Elle rit, se tourna vers lui, se blottit entre ses bras, puis il repartit vers le gouvernail, et elle se remit à regarder les flots, les yeux un peu plus brillants qu’à l’ordinaire.

Garmyr sur le pont observait aussi la marrée avec joie. Il était à six ou spet mètres à gauche d'Aëlia et de son frère, il était accoudé au rebord et observait l'horizon. Les douces brises marines faisait danser ses cheveux périodiquement. Il observait une nouvelle fois la libertés de la navigation.

Un membre d'équipage trébucha derrière lui en faisant tomber un boulet de canon qui se mit à rouler sur le pont. Garmyr fit trois pas et l'arrêta avec son pied, il le souleva d'une mains et le redonna au marin maladroit.

- Courage l'amis.

Il reprit sa contemplation d'un air rêveur.

Aëlia entendit du bruit, sur le côté, et vit Garmyr aider un membre de l’équipage. Elle sourit. C’était quelqu’un de bien, elle en était persuadée. C’était d’ailleurs ce dont elle se méfiait un peu, sans trop se l’avouer, de peur d’admettre une faiblesse soudaine, un changement inattendu. Elle baissa ses yeux bruns, regardant le plancher. Le soleil n’allait pas tarder à passer de l’autre côté de la mer. Le ciel commençait déjà à rosir. Elle sourit à Garmyr de loin, et alla dans sa cabine, se changer, enlever ses vêtements mouillés, pour les changer au profit d’autres, plus secs. Elle alla ensuite en cuisine donner un coup de main, et le repas fut vite prêt. Evidemment, c’était du calamar. Elle secoua la tête, et appela tout le monde pour manger. Les pirates se rassemblèrent, leur estomac d’hommes gargouillant face à la bonne odeur. Elle mangea avec eux, au milieu de leurs conversations auxquelles elle se mêlait souvent. Elle regardait parfois Garmyr à la dérobée. Le repas se termina, et quelques pirates partirent dormir, tandis que d’autres vaquaient à leurs occupations. Ce soir, il n’y aurait pas de fête sur le pont : chacun se sentait fatigué. Alban répartit les tours de garde entre certains pirates : Aëlia avait la plus grosse partie de la nuit. Elle alla se coucher, pour tenter de dormir un peu, avant de remonter à la vigie, seule, sa veste sur les épaules, son tricorne à la main. La lune l’éclairait un peu, tout comme les étoiles. La nuit était calme, la brise, douce. Cependant, il faisait un peu frais. La jeune fille se perdit dans la contemplation des étoiles à l’horizon.

Garmyr avait participé au repas, mais était resté muet, il avait bien sur dévoré une portion ahurissante pour sa carrure. Il semblait pensif et perdu. Aëlia partit dormir. Il ne voulait pas la déranger, alors il c'était contenté de reprendre sa place. Il fixait toujours le même horizon du même œil, le plus incroyable c'est qu'il ne pensait absolument à rien, il était seulement envahit par cet horizon. Il n'avait pas remarquer les heures défiler. Il n'avait pas sommeil, il comptait juste regarder l'horizon jusqu'à ce que quelqu'un ait besoins d'aide ou qu'Aëlia le tire de sa rêverie. Il n'avait d'ailleurs pas remarqué son arrivée sur le pont pour son tours de garde. Malgré ce que pensait les gens, Garmyr était surtout actif la nuit. Il avait toujours du se faire au fait que les journées étaient souvent chaudes et épuisantes. Les nuit étaient toujours douces et fraiches. Ces yeux d'ours brillaient dans le noir, mais ce n'est pas pour ça qu'il y voyait mieux. Il se servait toujours de ses autres sens. La lune pleine était haut dans le ciel. Il ne portait que Fridya sa majestueuse épée de glace à sa ceinture, Helvira, son pistolet l'ennuyait, Sinistra, sa faux le rendait bizarre et il ne voulait pas abimer Brenya, sa hache. Seul Fridya était indestructible alors il la gardait toujours. Il poussa une longue expiration et se laissa tomber en arrière pour regarder le ciel et se laisser bercer par les mouvements du bateaux, il ne dormirait pas mais il appréciait le repos que ça lui procurait.

En regardant un instant vers le sol, pour vérifier qu’il n’y ait pas de mutinerie, Aëlia aperçut un corps étendu sur les planches. Les cheveux entouraient la tête, et les yeux étaient ouverts. Elle sourit, et ses dents reflétèrent un instant la lumière nocturne. Gamyr. Elle se pencha un peu.

- Tu viens là-haut, monsieur l’insomniaque ?

*Au moins on sera deux à être privés de sommeil !*

Elle lui sourit encore. Sa présence était rassurante, mais aussi très agréable. Il était un bon compagnon de voyage.

Quand les mots retentirent dans sa tête, Garmyr sourit. Il ferma les yeux, se redressa, s'étira le dos, fixa Aëlia d'en bas. Il commença à grimper aux échelles de cordes qui sont placés de part et d'autre du bateau. Il arriva au poste de vigie, s'assied près d'Aëlia, lui fit un clin d’œil et recommença à fixer l'horizon. Le poste de vigie était assez étroit il étaient donc forcément en contact. Garmyr était silencieux depuis qu'ils avaient rembarqués, ça faisait partis de ces moment où le silence est d'or. Fort heureusement, il pouvaient communiquer par la pensée.

- Je suis là. La nuit est magnifique, tu ne trouves pas ?

Il avait son regards habituel, avec une pincée de plaisir et de rêve en plus. Se paysage comme l'apaisait comme quand il était dans ses montagnes.

Garmyr vont la rejoindre, très rapidement, souple et agile, à peu près comme elle. Elle se serra un peu contre le bois tout en répondant à son clin d’œil. Le silence durait un peu, sans être dérangeant. La voix de Garmyr retentit dans sa tête, alors qu’elle savourait le bruit des vagues, calme.
Elle lui sourit.

- Je vois bien que tu es là !

Elle lui tira la langue espiègle. Elle trouvait vraiment cet endroit trop étroit pour deux personnes côte à côte.

- Bouge pas, hein …

Elle se leva souplement, et retourna s’asseoir, entre ses jambes, son dos contre son torse.

- Je ne te fais pas mal, au moins ?

Elle avait penché la tête en arrière, et le regardait en souriant.

- Sinon, oui, c’est vrai que cette nuit est belle. Mais c’est souvent comme ça sur la mer. Il a assez peu de nuages en fait, contrairement à ce qu’on croit souvent.

Elle lui sourit encore.

Garmyr se contenta de déposer un baiser sur son front en réponse à tout ce qu'elle avait dit. Le temps sa rafraichit, il attrapa une couverture qui trainait derrière lui, elle semblait propre, il l'a passa sur son dos, et la referma sur Aëlia. Elle semblait avoir changé de tenue pour une autre très similaire, elle portait sa veste et une simple tunique, Garmyr s'assura donc que la couverture recouvre bien ses cuisses, il les effleura malgré lui et se dépêcha de finir cette tache pour ne pas les effleurer encore, il ne s'en sentait pas la permission. Une fois bien couverte, il referma ses bras sur le ventre d'Aëlia et posa sa tête sur son épaule. Il respira son odeur, son parfum, les milles et unes choses qui le composait, il ne se rendait pas compte que ce parfum l'apaisait plus que la mer ou sa montagne. Il observait l'horizon, laissant Aëlia profiter de sa chaleur.

- J'aurais jamais cru penser un jours être aussi bien avec quelqu'un.

Il se sentait même mieux qu'avec Nathalia. Quelques embruns du vent paresseux du soir venait de temps à autre faire jouer leurs cheveux ensembles. Ils étaient si proche sous cette couverture, sous ce décors magnifique, il s'était surpris à penser de ne jamais plus quitter ce navire et rester avec Aëlia. Malheureusement, il avait de grandes responsabilités. Toujours collé à elle, ou plutôt elle collée à lui, il lui murmura.

- J'aimerais que ce moment dure toujours...

Il ferma les yeux et écouta le vent léger, la mer, la tranquillités.

Garmyr attrapa une couverture et la couvrit avec, l’effleurant au passage, ce qu’elle ressentit avec une drôle d’intensité, sans le montrer vraiment, sans laisser loisir au frisson de se propager. C’était idiot. Elle n’avait plus l’âge de frissonner sous les effleurements d’un garçon, et vde plus ce garçon était déjà pris : il y avait cette rousse qui semblait le hanter. Garmyr semblait vouloir la protéger la réchauffer, tout doucement, très simplement. Il la couvrait bien, puis referma ses bras sur elle mettant ses mains sur son ventre, sa tête sur son épaule. Elle sentait son souffle lui caresser le cou, lui chatouiller la peau et elle adirait cela. Elle se détendit, se laissa aller contre lui. Elle se sentait en sécurité, là, juste ici, entre ces bras forts qui l’entouraient tels un cocon rassurant. Elle appuya un peu sa tête conte lui.
La voix retentit dans sa tête, soudaine, inattendue. Les mots étaient encore plus inattendus. Elle blanchit, et sentit son propre souffle se suspendre un instant, comme si le temps arrêtait sa course. Il était bien avec elle, comme elle était bien avec lui, mieux qu’avec quiconque auparavant. Elle sourit, resta silencieuse. Si elle disait quelque chose, ce serait une bêtise, et cela briserait l’instant. Elle frotta un peu sa tête à lui, pour lui montrer qu'elle aussi était bien avec lui, et mêla leurs doigts sur son ventre, sous la couverture.
Il lui murmura ensuite quelques mots à l’oreille. Ils ne furent pas emportés par le vent. Il était si près d’elle … Si elle se retournait trop, elle l’embrassait. Et malgré tout ce qu’elle ressentait, elle préférait éviter cela pour l’instant. C’était trop dangereux. Elle sourit, baissa un peu la tête, la releva, le regarda un instant, en éloignant un peu son visage de lui pour éviter tout faux mouvement malvenu. Il n‘avait pas besoin d’elle, non ? Elle lui sourit.

- Moi aussi. J’aimerais que le temps se suspende, et rester toujours ici, avec toi.

Elle serra doucement ses mains.

Bizarrement, en cet instant, Nathalia avait totalement quitté sa tête, il ne pensait qu'au bien-être qu'Aëlia lui procurait, un bonheur tout nouveaux. Elle était si près de lui, elle serrait ses mains avec les siennes, il sentait même son cœur battra. Son cœur puissant ce mit à redoubler de force, comme s'il voulait sortir de son torse et s'offrir à elle... Le visage d'Aëlia était près du siens, il avait presque eu envie de l'embrasser, chose qu'il n'avait jamais fait auparavant. Il caressait l'intérieur de ses mains avec son pouce, sa main si douce. Sa vie importait vraiment beaucoup pour lui.

Elle finit par lui avouer la réciprocités de ce sentiment de vouloir rester ensembles indéfiniment. Garmyr se surpris même à rougir. Il ressentait aussi cet incroyable désir de poser ses lèvres sur elles, n'importe où, un besoins incroyable de lui montrer son affection naissante, malheureusement, comme il ne savait pas s'y prendre, il préférait ne rien faire pour ne as gâcher ce moment merveilleux. Il se contenta de respirer son parfum et de fermer les yeux.

C'est marrant, quand on se sent bien avec quelqu'un, on est prêt à tout pour cette personne, c'est exactement ce que ressentais Garmyr pour Aëlia. Il avait envie de lui montrer le monde, de l'avoir à ses cotés, toujours être avec elle, garder la beauté de ce moment et à tout jamais la figer dans l'univers.

Elle sentait leurs cœurs battre, assez fort, et de façon tellement surprenante qu’elle s’en sentait toute tourneboulée. Elle lui sourit, et détourna le regard, pour ne pas tomber dans le piège qui se tendait autour d’elle. Elle avait peur de ce qui arriverait si elle craquait. Elle était tellement persuadée qu’il aimait cette autre qu’elle ne voulait pas se lancer. Elle lui fit un clin d’œil.

- On a encore du temps devant nous. Je dois passer la nuit ici.

Elle lui sourit et se cala contre lui, se colla à lui, lui posa un bisou sur la joue, et mit sa tête dans son cou, respirant son parfum, sourit.
La nuit promettait d’être agréable, ce qu’elle fut d’ailleurs. Ils descendirent de la vigie, un peu courbaturés lorsque le soleil se leva. Aëlia s’activa encore un peu sir le navire, avant de décider, vannée, à aller au lit. Elle se releva pourtant très vite. Elle se sentait … en manque. Elle ressentait le besoin pressant de retrouver Garmyr, ses bras, son odeur, sa peau, son contact, sa respiration, sa voix. Elle ouvrit la porte de sa chambre, en sortit, en pyjama (c'est-à-dire un débardeur et une culotte), et alla dans la chambre de Garmyr, discrètement. Il dormait, étalé sur son lit. Elle sourit. Il était adorable. Elle resta plantée là, jusqu’à ce qu’il se réville et la regarde, manifestement un peu étonné.

- J’ai froid …

C’était une excuse idiote, classique. Elle lui sourit.

La nuit était effectivement agréable, Garmyr était tanné quand ils descendirent, il prit un bout de tentacule et l dévora, puis partis se coucher. Il avait retiré ses vêtement, avait placé Sinistra à l'autre bout de la chambre, Fridya au dessus de son lit et Brenya sur la table de nuit avec Helvira. Il avait tout déposé partout, retiré ses vêtements, et s'était laissé tomber sur son lit et s'endormit sur le coup.

Plus tard un regard vin le réveiller, comme si un sixième sens l'avait avertit d'un présence. Mais une bonne présence qui semblait avoir "froid". Garmyr se redressa, regarda droit devant lui sans comprendre... Il se retourna et vit Aëlia entrer et lui dire qu'elle avait froid. Garmyr somnolent ne dit rien, il se leva, pris sa mains, l'attira dans ses bras, lui fit un petit calin et sans lâcher sa mains.

Il la dirigea vers son lit, il la laissa y entrer en premier. Il n'avait pas fermé les rideaux bleu nuit de sa chambre. Il le tira ce qui plongea la chambre dans l’obscurité. Il vint rejoindre Aëlia dans les draps. Elle était vraiment frigorifiée. Garmyr la serra contre lui, et remonta la couverture sur eux, il posa ses pieds proches de ceux d'Aëlia pour réchauffer les siens. Il lui intima par la pensée.

- Dors bien Aëlia...

Un sourire se dessina sur son visage et il sombra à nouveaux.

Il se leva, prit sa main, l’attira contre lui. Elle sourit. Elle se sentait tellement mieux, là. Il se dirigea avec elle vers le lit, et elle y entra alors qu’il fermait les rideaux, afin de les laisser dans l’ombre. Il vint ensuite la rejoindre, se serra à elle, l’entoura de ses bras, rapprocha leurs pieds. Elle sourit, passa ses bras autour de son cou, remonta un peu les jambes afin de mêler leurs membres et de mieux se réchauffer. Elle se rendait compte maintenant qu’elle avait vraiment eu froid. Elle sourit lorsqu’il lui souhaita de bien dormir. Elle soupira, posa ses lèvres contre la peau de son cou. Elle sentait sa peau nue presque partout sur son corps, comme il n’état presque pas vêtu, et qu’elle non plus d’ailleurs. Elle cala sa tête dans son cou, et, humant son odeur, ferma les yeux, et sentit le sommeil la submerger, et l’emporter dans son flot réparateur. Elle s’endormir serrée contre Garmyr, mieux que nulle part ailleurs, un sourire plaqué sur ses lèvres ; Elle espérait qu’il soit encore là et la tienne contre lui au réveil.

La journée fut douce et agréable... Bah oui, Garmyr n'as pas aussi bien dormis depuis des lustres. Il se réveilla vers onze heure du soir, il profitait de l'avoir là, si près de lui, il repirait son parfum, il sentait la douceur de sa peau contre la sienne, elle était devenue importante. Garmyr sentait un besoin bien plus grand qu'avec Nathalia, son attirance vers elle ne devait seulement être due au fait qu'elle était aussi une métamorphe.

Quans Aëla se réveilla vers minuit, Garmyr n'avait pas bougé d'un cil, Garmyr déposa un baiser sur son front comme il avait pris l'habitude de faire. Il restèrent là sans rien faire, sans rien dire pendant une grosse demi-heure, puis l'estomac de Garmyr se mit à hurler à la mort.

- Roo, jamais content celui-là...

Il étouffa un instant de rire et conclut.

- Bonsoir belle piratesse. Je crois que nous allons aller nous nourrir très chère.

Garmyr attendit qu'elle se redresse pour se redresser aussi, ce ui prit au moins dix bonnes minutes. Garmyr se leva, ouvrit les rideaux et se laissa baigner dans la lumière de la lune. La lune avait un meilleur effet sur son corp que le soleil, car cette lumière bleu et sombre dévoilait des muscles solides et bien formés, ce qui était très peu visible à la normale. Il enfila son pantalon et ses chaussures. Aëlia partie dans sa chambre enfiler quelque chose.

Une fois tout les deux dans le couloir, il prirent la direction des cuisines.[Ghihi, je te laisse le plaisir de rédiger ce qui c'est passé dedans :p]

Après s'être copieusement remplit la panse, Garmyr et Aëlia sortirent sur le pont. Il n'y avait pas un chat, juste un moussaillon au poste de vigie et un membre d'équipage de confiance à la barre. Garmyr avait envie de se dépenser. Qu'est-ce qu'ils pourraient faire sur un bateau ? Garmyr fit un clin d’œil à Aëlia et posa sa mains sur l'épaule.

- Si on faisait un jeux ? cache-cache ?

Garmyr savait qu'il ne pouvait perdre contre elle, remarque elle ne le pourrait nonplus. Oui Garmyr la retrouverait grace à son parfum et elle grâce aux pensées de Garmyr, mais la course poursuite qui devait s'en suivre serait surement intéressante et amusante.

- Je commence...

Il attendit qu'elle se retourne pour chercher un endroit. Elle était dos au gouvernail, Garmyr décida de s'accrocher à la figure de proue. Il grimpa dessus et s'y accrocha. Il attendit qu'elle finisse le décompte et commença à taire ses pensées, il savait exactement grâce à ses sens où elle se trouvait sur le bateau.

[Tu peux trouver Garmyr et élipser en disant qu'il la trouvait avec son odorat et passer directement au lever du jours, comme tu veux ]

Elle s’éveilla, et eut l’excellente surprise d’être encore entre ses bras, enveloppée toute entière de lui, de sa chaleur, de son odeur. Il la sentit manifestement sortir du sommeil, puisqu’il posa sur son front un baiser très doux, avant de la garder contre lui, jusqu’à ce que son estomac crie famine, ce qui cassa quelque peu la magie de l’instant et fit éclater de rire Aëlia. Il lui dit qu’ils allaient aller manger, et elle mit un moment avant de se redresser, se retrouvant ainsi à un moment à califourchon sur lui, ses cheveux tout en pagaille et son air mal réveillée encore collé sur le visage. A vrai dire, elle, elle serait bien restée plis longtemps au lit …
Garmyr alla ouvrir les rideaux, et la lumière de la Lune vint les baigner tous les deux. Elle faisait ressortir la peau lisse d’Aëlia, alors que les muscles de Garmyr étaient accentués, ce qui étonna la jeune fille qui ne s’attendait pas à les voir si bien dessinés, malgré la force du métamorphe. Elle lui sourit et s’ »éclipsa, pour enfiler des vêtements un peu heu … mieux, et retrouver Garmyr, pieds nus, aux cuisines.
Ils mangèrent à volonté, ce qui amusa Aëlia, qui jongla plusieurs fois avec des fruits. Ils s’amusèrent d’ailleurs pas mal, à tous les deux, avec leurs bêtises dignes d’enfants de trois quatre ans. Mais régresser ne faisait pas de mal. Lorsqu’ils sortirent de là, ils étaient repus, et Aëlia épatée des quantités ingurgitées par son nouvel ami. La nuit était en cours, et rares étaient les âmes qui soient réveillées sur L’Escapade. C’est alors que Garmyr lui proposa un jeu, ce qu’elle accepta avec une joie no dissimulée. Ils commencèrent immédiatement. Les parties promettaient d’être amusantes, puisqu’autant l’un que l’autre n’avaient aucun mal à se localiser. Elle ferma les yeux et compta. Lorsqu’elle les ouvrit, elle localisa immédiatement le métamoprhe, grâce aux pensées qu’il tentait de dissimuler. Elle sourit. Cela ne la surprenait pas qu’il tente de se cacher, mais il n’avait aucune chance, n’ayant subi aucun entraînement. La partie durant pourtant longtemps, puisque chacun trouvait toujours des cachettes plus originales. Ils ne s’arrêtèrent qu’au lever du soleil. Aëlia était, cette fois, décidée à reprendre un rythme normal. En effet, elle le devait, sinon, elle ne garantissait pas sa survie : un membre qui dormait le jour ne servait à rien.
C’est ainsi d’ailleurs, que passèrent plusieurs nuits, la plupart ave Garlyr, dont elle avait de plus en plus de mal à se passer. Alban, qui n’était pas au courant de leurs nuits à deux, était d’ailleurs assez tendu, comme s’il craignait quelque chose. Après une nouvelle nuit, une semaine ou presque après la première, tous les deux à la vigie, ils se retrouvèrent dans la chambre d’Aëlia. Ils y passèrent la nuit, et une partie du jour, histoire de récupérer au maximum. Cependant, le réveil ne fut pas vraiment celui attendu. Ce fut un

« Quoi ? »

Retentissant qui les tira du sommeil.
En effet, Alban voulait voir Aëlia pour une étude de carte, et considérait donc qu’elle avait assez dormi. Il était donc entré, comme assez souvent, dans sa chambre pour secouer sa marmotte de petite sœur adorée, avait ouvert les rideaux et le spectacle qu’il avait découvert là ne lui avait pas plus. Du tout. Les chaussures d’Aëlia et Garlyr étaient au sol, et leurs vêtements étaient éparpillés dans la pièce. Quad au lit, il était pris par non pas une, mais deux personnes. Les draps les recouvraient en partie, mais Alban n’avait aucun mal à distinguer les corps presque nus, devinant que sa sœur portait un débardeur très fin et une culotte, et que l’homme, lui, n’avait sûrement qu’un caleçon, ou peut-être un pantacourt. Ils étaient enlacés, entrelacés, mélangés. Garmyr tenait Aëlia contre lui, Aëlia avait ses bras autour de Garmyr, sa tête dans le creux de son cou, ses jambes étaient enroulées autour de ses hanches, de son bassin. Alban sentit la colère lui monter au nez et ne put retenir son cri.

- Quoi ? Comment ? Qu’est ce que c’est cette histoire-là ? Répondez-moi, ou je fais un malheur !

Il allait de toute façon faire un malheur. Aëlia, affolée par ses cris, se redressa d’un bond.

- C ... ; Calme-toi, Alban ! On n’a rien fait de mal et …
- Rien fait de mal ? Ce … Ce … Ce … Bonhomme dort avec toi, vous êtes plus collés que des siamois, et vous n’avez rien fait de mal ? Tu te fiches de moi ?

Aëlia allait répondre, mais fut devancée.

[Je te laisse continuer ]

Garmyr se redressa d'un bond gêné par la scène qui se déroulait dessous ses yeux. Alban avait commencé à hurler, Garmyr n'avait rien saisit du début de la conversation. Quand Aëlia essaya de lui expliquer il l'a coupa pour lui hurler dessus de plus belle. Garmyr décida de s'en mêler.

- Si tu ne l'écoutes pas comment veux-tu savoir le fin mots de l'histoire!

Garmyr avait aussi haussé le ton, il voyait Aëlia paniquer et il détestait ça. Alban dégaina son épée et la posa sous la gorge de Garmyr.

- Habilles-toi, tu passes à la planche.

Garmyr n'avait pas envi d'en découdre tout de suite, mais il n'était pas en tenue pour parlementer avec le grand frère de sa... Personne importante. Il s'habilla, Fridya avait pris une forme liquide pour s'accrcher à la jambre de Garmyr. Il se laissa guider sur le pont, le fait qu'Aëlia ne puisse pas en placer une à cause d'Alban commençait à courir sur le système à Garmyr, grand frère ou pas, elle méritait qu'on respecte son opinion. Une fois sur le pont, Alban avait changé d'idée.

- Non je sais, je vais te tuer de mes propres mains pour avoir posé les tiennes sur ma sœur!

Alban fit quelques moulinets du bout de son sabre. Garmyr avait Fridya camouflée. Quand Alban esquissa sa première attaque, Garmyr voulait régler tout ça diplomatiquement, mais Fridya avait glissé jusqu'à son bras et pris sa forme normale dans la mains droite de Garmyr, qui s'empressa de la ranger à sa ceinture.

- N'intervient pas Fridya!

Garmyr se tenait droit devant Alban sans bouger, il esquivait les quelques coups qu'il lui donnait.

- S'il vous plait Alban cessez de faire ça!

Alban lui sourit et dit.

- Tu as raison, je vais y aller sérieusement car j'en ai marre de voir ta sale tête!

Alban accéléra tout ses mouvement et blessa Garmyr au cou à l'épauler et au torse. Il saignait pas tout à fait abondamment mais son sang coulait sur le sol. Garmyr commençait à en avoir marre. Aëlia attrapa le bras d'Alban pour le faire arrêter, mais l'homme dominé par sa rage ne l'écoutait plus et la frappa pour l'éloigner, elle bascula et chuta à la reverse... C'était la goutte d'eau. Piqué à vif et sans savoir pourquoi, Garmyr explosa de rage. Alban frappa pour en finir, mais Garmyr saisit la lame et lui arracha des mains, il la jeta en direction d'Aëlia, le manche s'arrêta à ses pieds.

- Comment ose tu te prétendre frère, et oser frapper ta sœur !

Garmyr était devenu fou de rage il avait cependant pensé à l'adresse d'Aëlia.

- Je suis désolé pour ça Aëlia...

Garmyr frappa Alban dans le ventre suffisamment fort pour le mettre à terre. C'est Ainsi que les membres d'équipage hurlèrent en cœur...

- Il a frappé le capitaine! Qu'on le mette aux fers!

Garmyr se battu vaillamment et hurla à l'adresse d' Alban.

- Si on a dormit ensembles c'est parce que j'aime sa compagnie! Maintena....

Garmyr reçut un puissant coup de masse derrière la tête et bascula. La chute semblait durer une éternités, il regardait Aëlia alors que sa vue s'embrumait...

- Aëlia... Je suis ...........

Dans un fracas, il était sur le sol inconscient. Les membres d'équipages l'emmenèrent à fond de cale ou se trouvait les Geôles. A vrais dire ce n'étaient que des cages à animaux. Garmyr fut jetés dans l'une d'elle et enfermé avec une grosse chaine d'acier. La porte fut aussi scellée par Alban lui-même. la cellule était un cube de deux mètres carré. Il était à moitié immergé. Mais fort heureusement, grâce à Fridya, il pouvait geler les particules non potables et en faire de l'eau douce, ce qui lui avait permit de tenir une hygiène suffisante et un approvisionnement conséquent.

Garmyr ne savait pas ce qu'Aëlia faisait, elle avait du être confinée dans ses cartiers qui devait être incroyablement éloigné vu qu'il ne l'as pas entendu une seule fois dans sa tête en cinq jours. Il ne rêvait que d'une chose, retrouver ses bras. La serrer contre lui... L'embrasser... Plus de doutes possible... Il était fou amoureux d'elle, il rêvait d'elle. Et dire que c'est au bout de cinq jours de confinement à ne se nourrir que de rat et d'algues qu'il s'en était rendu compte. Il aimait mieux mourir plutôt que de ne pouvoir voir son sourire encore... Garmyr n'avait plus de doutes aucun, il voulait être avec elle et c'était tout.

Alors que Garmyr répliquait vertement à Alban, Aëlia voit le regard de son frère étinceler. Elle comprit immédiatement ce qu’il allait dire au métamorphe mais n’eut pas le temps de s’y opposer que déjà les mots avaient été prononcés. Alban avait dégainé son épée, et Garmyr se rhabillait. Aëlia sentait sa gorge se serrer. Elle attrapa au vol une chemise, et les suivit à l’extérieur, tout en tentant de persuader son frère par la pensée de ne faire aucun mal à Garmyr.

- Laisse-lui au moins une chance ! Il ne m’a rien fait, nous sommes juste des amis et …
- Tais-toi.

Elle ne pouvait lutter. Il lui fermait son esprit, ne l’écoutait pas, ne l’écoutait plus. Elle essaya d’aller serrer Garmyr dans ses bras, mais Alban, un bras devant elle l’en empêcha. C’est alors que son adoré grand frère changea d’idée. Il semblait décidé à en découdre avec Garmyr, mais de façon « équitable ». Plus exactement, il voulait lui passer son épée à travers le corps, et ce malgré les hurlements déchirants de sa sœur dans son esprit, ces cris qu’il n’entendait pas, ne voulait pas entendre. Alban attaqua, et Garmyr ordonna pourtant à son épée de se ranger.

- Non ! Défends-toi ! Il veut te tuer, il est fou, complètement marteau !

Alban attaquait, Garmyr esquivait, mais quelques mots de Garmyr empirèrent la situation. Aëlia voulait intervenir, mais le second d’Alban la maîtrisait, malgré ses ruades.

- Arrête ça, Lëlie, arrête ça. C’est pas une bonne idée. Il sait se défendre ton ami et …

L’épée d’Alban passait à travers les chairs de Garmyr, et Aëlia voyait le sang de son ami couler, ce qui la rendait folle. Un coup bien placé fut taire le second et relâcha ses muscles une seconde, assez pour qu’elle n’intervienne et n’attrape son frère au bras alors qu’il voulait placer une dernière estocade à Garmyr, elle le voyait dans ses pensées.

- Arrête ! Laisse-le tranquille ! Je …

Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’Alban la repoussa, la frappant et elle fut projetée à travers le pont, sonnée, des étoiles volant à travers ses eux. La douleur l’assommait un peu, elle ne comprenait pas. Un marin l’aida à se relever et elle tenta de repartir, mais déjà, la voix de Garmyr résonnait et elle vit Alban au sol, désarmé, le nez en sang. Elle comprit ce qu’il s’était passé et à ce moment-là, l’équipage se jeta sur Garmyr, voulant le mettre vaux fers. Son cri de désespoir passa inaperçu, et le jeune marin continua à la soutenir, pressentant sûrement que ses jambes ne la portaient plus. Garmyr avait été frappé, assommé alors qu’il parlait à Alban et avait tenté durant sa chute de parler à Aëlia. Elle tenta de le rejoindre, lais c’était trop tard, ils l’avaient déjà embarqué. Alban se releva péniblement et regarda sa sœur avec un air de colère intense, puis il tourna les talons, avec un geste du menton. Le marin comprit, et emmena Aëlia jusqu’à sa chambre, dont il verrouilla la porte. Aëlia s’assit sr son lit, sonnée. Elle y passa la main, retrouvant encore la forme de Garmyr dans les draps. Elle s’allongea, et son odeur envahit son nez. C’est à cet instant et à cet unique instant que les larmes lui montèrent aux yeux. Ne plus l’avoir près d’elle la déprimait déjà. Elle laissa libre cours à son chagrin sans bruit, se doutant qu’au fond du bateau, dans la cale puante, il était attaché, enchaîné, peut-être même en cage comme un animal sauvage. Cela faisait redoubler ses larmes. Elle ne vit pas le temps passer, ne sentit pas ses yeux gonfler. Lorsqu’Alban entra dans sa chambre, sûrement avait-elle dormi un peu, de toute façon, toute notion du temps lui avait échappé.

- Lëlie …
- Vas t’en Al’ … Je ne veux pas te voir.

Elle entendit son frère soupirer et sentit son poids faire ployer un peu le matelas vers lui. Elle releva la tête lorsqu’il posa sa main dans son dos, puis la laissa tomber encore lorsqu’il lui caressa doucement la colonne vertébrale. Ses muscles de détendirent contre sa volonté, et au bout de vingt minutes passées ainsi elle finit par se tourner vers son frère.

- Mon Dieu, Lëlie ! Mais qui … qui t »a fait ça ?

Il regardait d’un œil horrifié le visage de la jeune fille, et elle effleura sa pommette douloureuse.

- C’et tout noir, c’est ça ?
- Oui.
- C’est toi Aban. Tu m’as frappée alors que je voulais t’empêcher de le tuer.
- Lëlie je …

Elle entendit la voix de son frère s’étrangler et il tenta de la prendre dans se bras. Elle le repoussa.

- Pourquoi t’a fait ça ?, On faisait rien de mal, rien ! Il était juste avec moi et … j’aime être lui, je sais pas, c’est physique, c’est chimique, je suis mieux avec lui que je l’ai jamais été avec toi. Je peux pas faire autrement ! On est amis mais … C’est fort, Alban, c’et fort. Pourquoi tu l‘as agressé comme ça hein ? C’était pas la peine !
- Aëlia je suis désolé je …
- Tes excuses suffiront pas cette fois ! J’ai dix-neuf ans, bon sang ! Je suis plus une gamine, je peux gérer moi-même mes relations, décider de qui entre dans ma chambre, dans mon lit, dans ma vie !
- Non, Aëlia, non, ça marche pas comme ça ! Tu es ma sœur, ma petite sœur, et tu es encore sous ma responsabilité tant que tu es sur ce bâtiment ! Je ne supporterai pas de te voir t’amouracher de parfaits inconnus dont on ne sait rien, pas même si leurs sentiments sont réels ! Essaie de réfléchir à ça : veux-tu vraiment que cette mauviette te brise ?

Il sortit de la chambre en claquant la porte, sans laisser à Aëlia le temps de répliquer. Elle hurla juste :

- Garmyr n’est pas une mauviette ! S’il ne s’est pas défendu c’est qu’il ne voulait pas te blesser et nous faire du mal ! Il m’a sauvé la vie Alban ! Il m’a sauvé la vie !

Sa voix se brisa et elle tomba sur le dos. Une journée passa avant qu’il ne revienne. Elle refusa toute nourriture ou marque d’affection. Elle ne comprenait pas son attitude ni pourquoi elle, elle réagissait ainsi. De plus toute communication avec Garmyr était impossible, puisque les caves étaient équipées d’un système spécial.
Le dialogue avec Alban fut bloqué pendant deux jours encore. Lorsqu’enfin, il s’excusa, Aëlia le considéra gravement.

- Tu n’as pas à être jaloux de lui. Tu es mon frère. C’est différent, complètement différent. Laisse-le sortir.
- Non.
- Pourquoi ?
- L’équipage ne le supporterait pas Aël’. Il m’a frappé, et selon l’honneur, quiconque touche au capitaine doit rester au noir une semaine. Je suis désolé.
- Jure-moi que tu t’excuseras dès qu’il sera dehors. Dis-moi que tu as compris que ce que tu as fait était idiot. Et jure-moi aussi de ne jamais me frapper encore.

Alban baissa les yeux.

- D4accord. Je t’aime Aëlia, je suis vraiment désolé que ça se passe comme ça.
- Alban … J’ai besoin de toi parce que tu es mon frère, que tu es important, que tu me protèges et que tu m’aides. Mais avec Garmyr, je crois que je ne risque rien.

Alban hocha la tête.

- Je peux aller le voir ?
- Non. Tu connais le code.

Elle baissa la tête. Elle avait espéré une exception.

- Aëlia. Tu l’aimes ?

Elle releva la tête, avec l’impression d’avoir reçu un coup au creux du ventre. Elle ne répondit pas et Alban secoua la tête avant de sortir, et de laisser la porte ouverte. Elle était libre. Mais elle venait de comprendre ce qu’il se passait pour elle. Ainsi, c’était cela que l’on nommait l’amour ? C’était ceci qui était si étrange ? C’était pour cela que ses rêves étaient toujours les mêmes, et concernaient toujours Garmyr ? Ses bras, ses yeux, son odeur, sa peau, son torse, sa douceur, sa voix. Ses lèvres. Elle déglutit, gorge serrée. Elle était choquée. C’était la première fois que cette évidence s’imposait, logique à elle.
Elle l’aimait.
Elle l’aimait plus que tout, plus qu’elle-même, plus que son bateau, plus qu’Alban, plus que sa propre vie. Elle avait du mal à voir où tout cela pouvait les mener, mais elle savait maintenant qu’elle l’aimait. Et cela la détruisait. Car lui, elle en était sûre, aimait l’autre, celle qui parfois venait flotter dans tête, cette beauté fatale, cette rousse flamboyante, cette femme si différente d’elle. Elle pleura. C’était fini. Leur amour à peine allumé s’était consommé, la flamme devait être éteinte. Le sulfate n’avait eu le droit qu’à une étincelle, déjà la flamme se devait d’être mouchée. Elle s’y appliqua sur les journées suivantes. Elle tenta de ne plus penser à lui, mais il la poursuivait partout, toujours. C’était affreux, et en même temps tellement bon.
Les marins la regardaient avec un air différent. La marque sur sa pommette s’estompait peu à peu.
Un jour, en plein après-midi, un autre bâtiment fit son apparition. Ils ne s’en inquiétèrent pas. Mais lorsqu’ils comprirent, c’était trop tard. Le premier boulet avait déjà été tiré. Le cœur d’Aëlia bondit. L’équipage entier savait quoi faire dans ces cas-là, et chacun fut très vite à son poste. L’excitation de la bataille coulait dans les veines de la jeune fille, distillant un énervement qu’elle pouvait sentir chez tous. D’autres coups furent tirés. Ce n’est cependant que lorsqu’elle vit où son bateau tirait que son cœur faillit lâcher. Elle abandonna son poste immédiatement, alla dans la cabine d’Alban, plus vite que jamais, et prit un trousseau de clés. Elle fila, à toute allure vers les escaliers qu’elle dévala quatre à quatre, manquant de se rompre le cou à chaque pas. L’Escapade risquait à tout moment d’être touchée, elle le savait. Et c’était les cales visées en premier. Elle arriva enfin, et vit la cage de Garmyr. Elle sentir sa gorge se nouer, les larmes monter à se yeux. Elle ne pouvait se passer de lui, quoiqu’elle essaie de se faire croire. Il était trop important pour elle, bien trop. Elle alla le délivrer. Le cliquetis des clés lui provoqua un intense soulagement alors qu’elle lui expliquait d’une voix blanche :

- Le bateau est attaqué. On ne sera pas coulés, on sait se débrouiller, mais tu étais le plus en danger, les cales sont toujours le premières visées.

Elle le détacha, et ne ut résister à cette envie de le serrer contre elle, fugacement, de s’emplir de son odeur.

- Tu m’as manqué. Tu m’as terriblement manqué. J’ai eu peur, Garmyr. Tu m’as manqué.

Elle lui sourit, le lâcha, et retenant ses larmes, se tourna et remonta en courant sur le pont. Elle voulait fuir son regard maintenant, elle se sentait ridicule. Elle avait mal, mais on avait besoin d'elle. L’attaque était en cours. Ils allaient bientôt aborder, et Aëlia devait s’activer. Pour elle c’était plus simple, elle sentait les attaquer arriver, mais le danger était toujours là. Elle sortit ses deux épées prêtes à la bagarre, après un dernier regard à Garmyr libéré.

*Fais attention à toi. Je ne voudrais pas te perdre maintenant …*

Dans sa cage, Garmyr entendait des coups de canon, il commençait à paniquer, pas pour sa vie mais pour celle de sa bien aimée… Il avait attrapé la porte et l’avait secoué de toutes ses forces. Rien n’y avaitfait, il avait donc commencé frapper les
barreaux de toutes ses forces, ses poings en sang ne le firent pas arrêter…

- Bon sang ! Ouvre-toi !!!

C’est ainsi qu’Aëlia entra dans la geôle… Ouvrit sa cage, lui dit qu’ils étaient attaqués… Elle disparut aussitôt après lui avoir fait un calin et li avoir dit qu’il lui avait manqué… Il n’avait pas eu le temps de lui dire ce qu’il ressentait.

Le bateau au loin tirait sur l’Escapade, les boulets fusaient mais semblaient ne jamais toucher. Aëlia venait de libérer Garmyr de sa cage mais avait aussitôt disparut. Il prit donc le chemin de la sortie… premier problème, Garmyr était assommé la première fois qu’il avait fait le chemin. Donc il commença à courir dans tout les sens tentant de trouver une
sortie. Il entendait des coups de canon mais personne ne semblait toucher. Les poings en sang et le cœur en proie à l’inquiétude, Garmyr commençait à paniquer.


Sur le pont, les pirates s’apprêtaient à passer à l’abordage. Encore quelques secondes et ce serait bon, les bateaux étaient déjà très proches, les canonniers stoppèrent leurs activités et grimpèrent sur les deux ponts respectif pour hurler des mots inintelligibles. Cette fois c’était partis, les deux équipages bondirent chacun sur le bateau d’en face. Le capitaine adverse resta sur son navire et Alban suivi d’Aëlia quittèrent le leurs. Le combat débutait.

Garmyr entendant les cris d’abordage accéléra de plus belle.

- Graaaaaaaaaaaa !

Son cri de rage mêlé au désespoir de perdre cette femme devenue si importante. Il ne pouvait tout simplement pas s’y résoudre.

Sur le pont de l’escapade les marins se défendaient plutôt bien, mais ce qu’il n’étaient pas préparés à voir arriva… Le marin que Garmyr avait aidé au début du voyage, celui du boulet de canon… Venait de se faire trancher la gorge… Un autre membre s’approcha de lui et lui dit les larmes aux yeux...

- T’en fais pas mon frère… Tu vogueras pour l’éternité sur les eaux des cieux…

Etouffant un sanglot, il lui permit de partir sans souffrir plus… Le cœur des marins s’emplit de tristesse et de rage !

- Les gars !!! TUEZ LES TOUS, N’EN LAISSEZ AUCUN !!!!!

Garmyr trouva une écoutille et escalada la coque du navire pour rejoindre le pont. La bataille faisait rage, des pirates des équipages étaient déjà tombés. Cette scène agrippa le cœur de Garmyr. Il scrutait les cadavres espérant qu’Aëlia n’en fasse pas partis. Garmyr Observait la scène avec stupeur. Il sentait la rage grandissante de l’équipage et le cadavre du
moussaillon se présenta à ses yeux… C’est à ce moment que des membres des deux équipages l’attaquèrent. Garmyr tua d’un simple coup de poing les assaillants. Il hurla…

- SI VOUS VOULEZ ME TUER ! FAITE LE ! MAIS JE SUIS DE VOTRE COTE !!!!

Garmyr posa une pièce sur le cadavre de ce jeune parti cent ans trop tôt et lui souffla…

- Vas mon ami, puisses-tu trouver ta voix dans l’autre monde…

De son coté Aëlia frappait et tuait tout ce qui tentait de l’attaquer, malheureusement pour les assaillants, elle entendait toutes leurs attaques, elle les esquivait toutes et ripostait le plus efficacement possible.
Alban était monté sur le pont supérieur et faisait un duel avec le capitaine, épée et pistolet, ils tentaient de se tirer dessus tout escrimant. Jusqu’au moment ou Alban prit une balle par un autre membre qui l’avait attaqué par
derrière. La balle avait transpercé son bras. Aëlia voulut partir immédiatement à sa rescousse…. Mais un pirate d’en face la tira de sa rêverie brandissant son épée. Surgit de nul part… Garmyr se retrouva face à elle. La lame effilée vint
lui trancher le dos….

Revenons un peu en arrière. Les membres de l’équipage d’Alban avaient cessés d’attaquer Garmyr. Alors ils s’employèrent à tuer tout les ennemis présents sur leur bâtiment, Garmyr frappa avec Fridya sous forme normale, il trancha et sauva tout ses « alliés » en mauvaise posture et les membres de l’équipage le couvrait dans son avancé. Garmyr ne voyait pas
Aëlia… Il restait une dizaine d’ennemis sur l’Escapade, Garmyr pouvait les laisser en finir.

Garmyr grimpa sur le pont supérieur et trouva enfin son aimée. Là, Alban reçut un lâche coup de feu. Garmyr cru sentir son cœur s’arrêter quand il vu le pirate fondre sur Aëlia… Garmyr plongea vers une corde
qui retenait la voile. L’épée en avant, il la trancha quand il l’attrapa lui donnant un élan fou. Il traversa la distance qui les séparait en moins de quelques secondes, il lâcha la corde et tomba devant elle. Le coup d’épée
traversa son dos du haut de son omoplate droite jusqu’à sa hanche gauche.

Garmyr tomba à genoux devant Aëlia qui état tombée à la renverse, il était au dessus d’elle… Fridya se mit à fumer, elle prit forme longue dans la main de Garmyr… Garmyr la posa sur sa plaie qui saignait abondamment dans son dos. Quand la lame et la plaie vinrent en contact, Fridya brula la partie sanguinolente pour cautériser la plaie. Elle était passée en
mode azote liquide en quelque sorte. Pendant la cautérisation, Garmyr étouffa un hurlement de douleurs…

Aëlia lui hurla les larmes aux yeux…

- Pourquoi t’as fait ça !!!!!!!!!!!!!!!

Garmyr ferma les yeux esquissa un sourire… posa sa mains droite sur sa joue, passa ses cheveux derrière son oreille…… Attira son visage au sien… Et finalement… L’embrassa. Il lui pensa fort.

- Parce que je t’aime pauvre idiote…

Le pirate qui avait blessé Garmyr se trouvait à leurs droite, repositionnons la scène, Garmyr et Aëlia son face à face, dans son dos à Aëlia, l’Escapade. A leurs droite, le pirate qui leurs hurla.

- Hahahaha, c’est si mignon ! Je vais vous embrocher tout les deux de mon épée.

Le pirate chargea. Garmyr se redressa le regard noir. Le pirate arriva à portée de bras. Garmyr prépara son bras droit, sera le poing, bonda le biceps. Il ne tendit seulement le bras, le revers de son poing frappant le pirate à la mâchoire, le fit décoller et voler en tournoyant. Il s’écrasa plusieurs mètres plus loin.

- CELUI QUI TOUCHERA CETTE FEMME SE VERRAS MOURIR DANS D’EXTREMES SOUFFRANCES !!

Garmyr tomba à genoux face à Aëlia et lui dit.

-Reste bien dans mon dos… Pitiée n’aie pas peur, j’aurais du te dire ce que j’étais avant mais je n’y ai pas pensé.

Garmyr tourna le dos à Aëlia qui pu voir la grosse brulure dans son dos et en son centre, la coupure, profonde et longue… Garmyr fit un dernier clin d’œil à Aëlia. Puis revêtit sa forme d’ours. Il grandit devant son aimée, il avait ses longs poils blanc, cependant, il y avait quelque chose qui n’avait pas changé…. Cette longue coupure rouge qui traversait son dos. Garmyr
poussa un rugissement si puissant que tous les combattants s’arrêtèrent. Il hurla de sa voir rauque et caverneuse d’ours son éternelle sommation.

- CEUX QUI VEULENT VIVRE ! DÉPOSEZ VOUS ARMES !

Il reprit forme humains et dit sur un ton narquois…

- Ou périssez de ma main.

Le capitaine du bateau adverse tira sur Garmyr. Il avait surement décidé de le tuer avant d’en finir avec Alban. Mais Garmyr l’esquiva.

- Aëlia fais attention à toi jusqu’à-ce que ce soit finit je ne supporterais pas de te perdre…

Garmyr bondit sur le pont supérieur ou le capitaine allait tuer Alban… Malheureusement pour lui, ce ne fut pas une balle qui toucha le capitaine de l’escapade, mais sa tête qui roula à ses pieds… Certains idiots couraient vers Aëlia. Mais elle avait reprit ses esprits. Elle les tua les trois en les décapitant aussi dans un magnifique saut. La tête en bas faisant…
Comme un hélicoptère. Garmyr quant à lui, saisit Alban sur son épaule et le jeta sur son navire.


- Alban, éloigne l’escapade, et coule celui-là.


Garmyr vint prendre Aëlia par la main et ils bondirent vers l’Escapade. Ils s’accrochèrent à la bordure, grimpèrent sur le pont. Garmyr sourit à Aëlia, et finit par tomber à la renverse. Il s’était évanouit le sourire aux lèvres. Il avait une nouvelle fois dépassé ses limites. Alban avait suivit la suggestion de Garmyr. Dix minutes après son évanouissement, l’Escapade coulait l’autre navire…

[Vu que je suis une merde en description de combats on va elipser hein x) Repassons en mode pas pavé ]

L’abordage ses déroulait sans accrochage particulier. Evidemment, quelques âmes furent perdues. Aëlia était touchée évidemment, mais endurcie par ces combats inégaux avait appris à ne pas s’y attarder. Elle se débrouillait quant à elle pour tuer, décimer, cherchant parfois Alban ou Garmyr des yeux. Mas parfois, ils lui échappaient. Ce fut ce qui se passa à un instant. Cet instant suffit à ce que la vie de son frère soit mise en péril. Elle sentit sa gorge se serrer, et tout son corps se révolter. Elle tenta de voler à son secours, mais un membre de l’équipage fondit sur elle et elle vit sa fin approcher dangereusement. Elle pâlit, mais était prête à combattre. Pourtant, ce fut Garmyr qui fut là. Il fut touché, terriblement touché. Il tomba à genoux sur elle, elle qui était tombée face au pirate. Elle blanchit, elle avait peur en voyant le sang couler.

- Pourquoi t’as fait ça ?!

Elle lui en voulait presque. Il venait de se faire blesser, pour elle, de manquer de mourir pour elle, et autour d’eux le combat continuait. Les larmes emplissaient les yeux d’Aëlia, ses mains courraient sur le visage du métamorphe. Il sortit son bout de glace qui cautérisa la plaie en lui arrachant un hurlement étouffé, témoignant de la douleur du procédé. La gorge d’Aëlia se noua, et elle répéta, catastrophée :

- Pourquoi t’a fait ça !!!!

Il ferma les yeux, lui sourit, passa ses doigts sur sa joue, ses doigts un peu rêches mais pourtant si doux, sur sa joue, interceptant une larme d’angoisse, de rage et d’impuissance qui s’était échappée de son œil. Il passa une mèche rebelle derrière son oreille alors qu’elle avait toujours ses mains sur son visage et sentait son cœur battre nettement plus fort. Il attira son visage à lui, tendrement et leurs lèvres s’interceptèrent, se cherchèrent, se trouvèrent, se scellèrent. Aëlia écarquilla les yeux étonnée, épatée.

Parce que je t’aime pauvre idiote.

Elle étouffa un cri de joie, sentit se larmes couler et l’embrassa plus fort, heureuse soudain, plus heureuse que jamais, oubliant tout autour d’eux. Mais autour d’eux, on ne les avait pas oubliés. Le pirate qui venait de blesser Garmyr les chargea, et Garmyr se leva, l’envoya valser, se plaçant comme protecteur. Elle s’accrocha à lui, encore ébahie de la tournure que prenaient les évènements. Il tomba à genoux face à elle, s’excusa de ne pas lui avoir révélé sa nature avant. Elle allait lui répliquer que peu importait mais un ours, une coupure sanglante dans son dos. Elle regarda cela avec des yeux dilatés de surprise, ne comprenant pas ce qu’il se passait. Il attaqua, envoya valser quelques ennemis, puis s’éloigna pour protéger Alban, l’empêcher de mourir. C’est alors qu’elle réagit superbement à ce qui l’entourait, supprimant quelques vies de plus très rapidement. Elle fut ensuite attrapée par Garmyr, qui emmena Alban et elle sur le bateau. Elle allait suivre son frère, pour couler l’autre bateau, mais Garmyr tomba. Aëlia cria, surprise, inquiète, et s’accrocha à lui, le traînant à un endroit loin des dangers. Elle resta près de son corps inanimé, inquiète au possible, éloignant les agresseurs éventuels. Elle savait qu’il vivait, mais avait peur qu’kl ne puisse se réveiller. Elle regarda l’autre bateau couler avec une impatience non dissimulée. Tous leurs membres étaient revenus chez eux. Ils en avaient perdus dix, contre cinquante en face. Mais elle ne parvenait pas à se réjouir. Elle avait trop peur, bien trop peur. Alban s’approcha d’elle et vit le problème immédiatement. Il blanchit et appela deux hommes forts et non blessés.

- Amenez-le dans sa cabine. Et convoquez le docteur. Vite. Il est priorit[/color]air[/i]e.

Sa voix était blanche, ses traits tirés, son vêtement rougi. Aëlia lui en voulait, consciente que si Garmyr avait été libre, les problèmes n’auraient pas eu lieu. Mais il était tellement mal déjà qu’elle n’eut pas la force de l’enguirlander. Elle l’embrassa tendrement.

- Je vais avec lui.

Il hocha la tête, lui sourit tendrement et elle partit suivre Garmyr. Elle resta avec lui tout le temps, entendit le docteur lui dire que seul le corps de Garmyr pouvait jouer maintenant en lui faisant le bandage. Il pouvait mourir ou survivre, cela ne dépendait que de lui. Il sortit et il ne bougeait toujours pas. Elle le regarda, l’embrassa, et une larme coula, puis une autre, suivies d’autres encore. Elle avait peur. Peur de le perdre, une per intense, viscérale. Pas maintenant.

Garmyr dormit pratiquement vingt minutes, il entendait sanglot, d'une voix connue, il sentais un liquide chaud couler sur ses joues... Etait-il en train de pleurer... Non il n'en avait aucune raison... Il sentait une mains sur son torse, une mains fine et douce, son cœur battait fort, très fort.

- Qu'est-ce qu'il se passe ici ??

Tout les instants d'avant lui traversèrent l'esprit comme un éclair, il lutta pour se sortir de sa songe...

- Raaa bon sang réveille toi pauvre idiot!

Au bout de quelques minutes, sa volonté lui restitua une partie de sa force, Il entrouvrit les yeux, il vit les yeux larmoyant de cette femme pour qui sa vie avait du sens. Il reprit progressivement du poil de la bête... C'est le cas de le dire [x)], leva sa mains et essuya les larmes qui coulait sur la joue droite d'Aëlia de son pouce.

- hey, salut toi...

Il lui sourit.

- Aurais-je oublié de te dire que jamais je ne te laisserais tomber ??

Il lui souriait, la tendance semblait s'être retournée, c'était Aëlia qui c'était occupée de lui...

[Je te laisse le plaisir de faire la scène que tu voulais ]

Elle sentit une main remonter le long de soin dos, puis de sa joue, esuyer ses larmes qui ne se tarrissaient pas. Elle releva la tête, regarda et le vit, les yeux ouverts, manifestement décalqué, la regardant avec un sourire.

- Hey toi.

Elle n’avait plus de voix tant elle était surprise de le voir éveillé.

- Aurais-je oublié de te dire que jamais je ne te laisserais tomber ??

Elle étouffa un rire dans un sanglot, et lui sauta au cou se blottissant à lui.

- Garmyr !

Elle s’écarta, le regarda, rit l’attira à lui, l’embrassa fougueusement, puis beaucoup plus tendrement, se serrant à lui, fort, fort, fort, comme si elle voulait en lui se dissoudre.

Elle l'embrassait, ça répondais à sa question silencieuse. Malheureusement pour lui, il ne pouvait lire ses pensée pour savoir si elle ressentais la même chose. Ce qui importait le lus c'était le cœur de Garmyr qui semblait partir totalement en live. Il s'embrassait déjà depuis une grosse minute. L'avantage d'Aëlia c'est qu'il pouvaient discuter pendant qu'il s'embrassait, mais ça paraissait tellement bizarre... Il écarta son visage et la regarda dans les yeux, il essuya le reste de ses larmes, lui sourit et la ramena contre lui. Elle était à califourchon sur lui, ils n'avaient jamais été si proches, pas physiquement mais mentalement.

- Hmm. Depuis le premiers soir je crève d'envie de t'embrasser, je comprenais pas ce qu'il m'arrivait mais maintenant j'en suis sur.

Garmyr lui sourit, ramena son visage au siens, l'embrassa encore et encore. Il en profita pour retourner les choses et passer au dessus d'elle sans s'arrêter. Il ne voulait plus jamais la quitter.