- Angel DustMinosien.ne
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[Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Dim 24 Mar 2013 - 20:35
C’était elle. Une silhouette élancée et altière, vêtue de cuir, montant un cheval aux muscles fins et longs. Ses cheveux blancs flottaient en étendard derrière elle. Il avait vu sa peau tannée, ses lèvres vermeilles, ses yeux d’émeraude, semblables à ceux de celle qu’il aimait. Cette fille le perturbait, plus que tout. Il ressentait trop pour elle, pas uniquement de la haine, une envie de meurtre, une pulsion sanguinaire, un besoin d’achèvement. Il y avait autre chose d’enfoui. Loin, profond.
Il la vit arriver. Il sentit l’adrénaline monter. Il était tapi dans l’ombre d’une ruelle. Son bras se métamorphosa.
Clic.
Bang.
Son cheval s’effondra. Touché. La jeune femme roula à terre durant la chute, se relevant sans peine … dans l’ombre dans laquelle lui-même l’attendait. Il lui sauta dessus, mains en avant, pour la tuer. Elle échappa à ses mains, pas à son corps. Ils tombèrent. Il la frappa, violemment, l’assommant sûrement à moitié, alors qu’elle se débattait. Il entendait son souffle devenir rauque. Le poids du tueur sur elle l’étouffait. Elle le regarda alors, et ses yeux étincelèrent, alors que sa main se tendait, attrapait ses cheveux et qu’un doigt à l’ongle long s’enfonçait dans son œil avec une rapidité considérable, alors que lui-même enserrait son cou de sa main libre, coupant l’arrivée d’air tout en tentant de tordre le poignet qui lui arrachait les cheveux. Le doigt dans son œil le fit reculer un instant : un œil crevé empêcherait son travail. Il recula juste assez pour qu’elle reprenne son souffle et se téléporte soudain loin de lui. Un instant plus tard un jet de magie brute l’atteignit en pleine poitrine. Pourtant, il ne bougera pas. Son armure absorbait tout absolument tout. Il arma son pistolet, tira à la tête, ébloui par la lumière. Il entendit un cri, mais ne vit rien s’éteindre. Elle n’était pas morte, juste touchée. Il l’aurait. Il le savait. Il tendit la main, des éclats jaillirent droit vers l’endroit où elle aurait du se trouver. Le jet de magie s’éteint alors qu’elle avait un gémissement se surprise. Atteinte. Il vit bras droit arrêter de bouger. Il vit sa joue droite luire dans la lueur blafarde de la nuit. Elle courut alors vers lui, sauta, effectuant une rotation et lui mit un coup de pied dans le visage, dans le nez très précisément, qui eut un craquement sinistre. Puis elle retomba sur ses pieds. Sans prêter la moindre attention au liquide qui dégoulinait de son visage, aux étoiles dans ses yeux, il tendit le bras droit de nouveau.
Clic.
Bang !
Il la vit reculer, touchée. Cette fois, il n’avait pas voulu la tuer. Juste la faire souffrir. Il eut un rire sadique. Elle vacilla, tomba, sur le ventre. Il alla vers elle, qui rampait, tirant une autre balle au passage. Il savait désormais où elle était touchée. Joue, entaillée. Epaule gauche, trouée. Bras droit, empoisonné. Hanche, déchiquetée. A ce stade, aucune de ces blessures n’était mortelle. Elle risquait juste de boiter légèrement si elle s’en sortait. Mais elle ne s’en sortirait pas. Elle ne s’en sortirait plus. Un sourire sadique ourla ses lèvres. Maintenant, elle allait souffrir.
Il la retourna d’un coup de pied. Ce même pied alla droit dans sa mâchoire, avant de s’enfoncer dans son plexus.
- Alors, l’échappée ? Contente d’aller rejoindre tes proches, ces misérables impurs ? Ils ne te reconnaîtront même plus tellement je t’aurai amochée. Tu vas mourir, bâtarde.
Les yeux d’émeraude étincelaient dans nuit.
- Jamais. Tu crèveras avant moi.
Et il vacilla, son appui ayant soudain disparu. Elle venait de disparaître.
Bordel !
Combien de réserve de magie avait-elle, cette diablesse ? Combien ? Avec tout le sang qu’elle perdait !
Mais ce n’était qua partie remise. La traque continuait.
Toujours.
Plus que jamais.
Il serra les poings, et essuya rageusement son nez en sang. Il s’enfonça de nouveau dans la nuit. Lorsqu’il lui mettrait la main dessus, elle souffrirait comme elle n’avait jamais souffert.
Il la vit arriver. Il sentit l’adrénaline monter. Il était tapi dans l’ombre d’une ruelle. Son bras se métamorphosa.
Clic.
Bang.
Son cheval s’effondra. Touché. La jeune femme roula à terre durant la chute, se relevant sans peine … dans l’ombre dans laquelle lui-même l’attendait. Il lui sauta dessus, mains en avant, pour la tuer. Elle échappa à ses mains, pas à son corps. Ils tombèrent. Il la frappa, violemment, l’assommant sûrement à moitié, alors qu’elle se débattait. Il entendait son souffle devenir rauque. Le poids du tueur sur elle l’étouffait. Elle le regarda alors, et ses yeux étincelèrent, alors que sa main se tendait, attrapait ses cheveux et qu’un doigt à l’ongle long s’enfonçait dans son œil avec une rapidité considérable, alors que lui-même enserrait son cou de sa main libre, coupant l’arrivée d’air tout en tentant de tordre le poignet qui lui arrachait les cheveux. Le doigt dans son œil le fit reculer un instant : un œil crevé empêcherait son travail. Il recula juste assez pour qu’elle reprenne son souffle et se téléporte soudain loin de lui. Un instant plus tard un jet de magie brute l’atteignit en pleine poitrine. Pourtant, il ne bougera pas. Son armure absorbait tout absolument tout. Il arma son pistolet, tira à la tête, ébloui par la lumière. Il entendit un cri, mais ne vit rien s’éteindre. Elle n’était pas morte, juste touchée. Il l’aurait. Il le savait. Il tendit la main, des éclats jaillirent droit vers l’endroit où elle aurait du se trouver. Le jet de magie s’éteint alors qu’elle avait un gémissement se surprise. Atteinte. Il vit bras droit arrêter de bouger. Il vit sa joue droite luire dans la lueur blafarde de la nuit. Elle courut alors vers lui, sauta, effectuant une rotation et lui mit un coup de pied dans le visage, dans le nez très précisément, qui eut un craquement sinistre. Puis elle retomba sur ses pieds. Sans prêter la moindre attention au liquide qui dégoulinait de son visage, aux étoiles dans ses yeux, il tendit le bras droit de nouveau.
Clic.
Bang !
Il la vit reculer, touchée. Cette fois, il n’avait pas voulu la tuer. Juste la faire souffrir. Il eut un rire sadique. Elle vacilla, tomba, sur le ventre. Il alla vers elle, qui rampait, tirant une autre balle au passage. Il savait désormais où elle était touchée. Joue, entaillée. Epaule gauche, trouée. Bras droit, empoisonné. Hanche, déchiquetée. A ce stade, aucune de ces blessures n’était mortelle. Elle risquait juste de boiter légèrement si elle s’en sortait. Mais elle ne s’en sortirait pas. Elle ne s’en sortirait plus. Un sourire sadique ourla ses lèvres. Maintenant, elle allait souffrir.
Il la retourna d’un coup de pied. Ce même pied alla droit dans sa mâchoire, avant de s’enfoncer dans son plexus.
- Alors, l’échappée ? Contente d’aller rejoindre tes proches, ces misérables impurs ? Ils ne te reconnaîtront même plus tellement je t’aurai amochée. Tu vas mourir, bâtarde.
Les yeux d’émeraude étincelaient dans nuit.
- Jamais. Tu crèveras avant moi.
Et il vacilla, son appui ayant soudain disparu. Elle venait de disparaître.
Bordel !
Combien de réserve de magie avait-elle, cette diablesse ? Combien ? Avec tout le sang qu’elle perdait !
Mais ce n’était qua partie remise. La traque continuait.
Toujours.
Plus que jamais.
Il serra les poings, et essuya rageusement son nez en sang. Il s’enfonça de nouveau dans la nuit. Lorsqu’il lui mettrait la main dessus, elle souffrirait comme elle n’avait jamais souffert.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Dim 24 Mar 2013 - 20:37
Séléné ahanait. Bon sang ! Il était censé être mort lui ! Elle sentait son bras droit ne plus répondre. La douleur de son épaule gauche était horrible, et celle de sa hanche ne valait pas mieux. Sa joue la brûlait terriblement. Elle avait du sang plein la bouche.
Elle cracha. Où était-elle ? Où était-elle ? Sa téléportation avait échoué, terriblement, lamentablement échoué. Elle voulait aller jusque chez les soigneurs, elle devait encore être quelque part dans cruor. Dans des toilettes, à en croire le décor. Celles d’un bar, sûrement assez mal famé, comme tous les bars de la ville. Ou bien celles d’une maison de particulier. Peu lui importait à vrai dire, le lieu exact où elle se trouvait.
Comment s’était-elle retrouvée là ? Interrompue dans les flux de magie sûrement.
Elle était couchée à terre, à même le carrelage. Elle tenta de faire bouger ses orteils, ses jambes. Cela répondait. C’était déjà pas mal, trouvait-elle. Puis son bras gauche. Il répondit aussi. Dust ne lui avait pas coupé de nerfs vital. C’était au moins ça.
Elle décida donc qu’elle n’était que trop restée à terre pour la journée. S’appuyant sur mes membres les plus valides, et à l’aide du lavabo, elle se redressa, appuyée lourdement sur sa jambe droite.
Elle se regarda dans le miroir. Son visage était maculé de sang, et surtout, très, très pâle malgré sa nature métisse. Sa joue droite avait manifestement été touchée par une balle du tueur. Il y avait un goût de sang dans sa bouche.
Soudain victime d’un spasme de son estomac, elle se pencha vers le lavabo, et vomit un flot de bile, mêlé à du sang et à des éclats d’émail. Elle se rinça abondamment la bouche, en profitant pour asperger son visage, sourde à sa tête qui tournait.
Des larmes coulèrent seules de ses yeux verts, qu’elle ne chercha pas à retenir. Elle avait trop mal pour ça. Son cheval était mort, son pire cauchemar était revenu à la vie, lui offrant une perspective de vengeance et la menaçant de mort plus encore qu’avant. La situation pouvait être pire, mail fallait avouer que cela risquait d’être compliqué.
Elle se déshabilla. Les friches qu’elle portait, abimées par l’assassin, tombèrent au sol avec un bruit un peu mouillé. Il y avait du sang plein ses vêtements de cuir. Du sang sur sa peau. Son sang.
Bordel. Elle dégoulinait Le sang gouttait le long de ses doigts.
Elle n’avait sur elle que ses sous-vêtements. Elle avait un trou dans l’épaule gauche, des éclats de verre et d’acier dans toute l’épaule droite. Sa hanche gauche était déchiquetée. Des bleus commençaient à se former là où il l’avait frappée. Se voir ainsi la fit vaciller. Une nausée la prit, la valse qui s’effectuait dans sa tête s’accentua. Elle glissa le long du mur et atterrit sur le sol déjà maculé de son sang en gémissant de douleur. Elle ferma les yeux et tenta de reprendre contrôle d’elle-même.
C’est alors qu’une chose totalement imprévue arriva. La porte des toilettes s’ouvrit, et quelqu’un entra.
Elle cracha. Où était-elle ? Où était-elle ? Sa téléportation avait échoué, terriblement, lamentablement échoué. Elle voulait aller jusque chez les soigneurs, elle devait encore être quelque part dans cruor. Dans des toilettes, à en croire le décor. Celles d’un bar, sûrement assez mal famé, comme tous les bars de la ville. Ou bien celles d’une maison de particulier. Peu lui importait à vrai dire, le lieu exact où elle se trouvait.
Comment s’était-elle retrouvée là ? Interrompue dans les flux de magie sûrement.
Elle était couchée à terre, à même le carrelage. Elle tenta de faire bouger ses orteils, ses jambes. Cela répondait. C’était déjà pas mal, trouvait-elle. Puis son bras gauche. Il répondit aussi. Dust ne lui avait pas coupé de nerfs vital. C’était au moins ça.
Elle décida donc qu’elle n’était que trop restée à terre pour la journée. S’appuyant sur mes membres les plus valides, et à l’aide du lavabo, elle se redressa, appuyée lourdement sur sa jambe droite.
Elle se regarda dans le miroir. Son visage était maculé de sang, et surtout, très, très pâle malgré sa nature métisse. Sa joue droite avait manifestement été touchée par une balle du tueur. Il y avait un goût de sang dans sa bouche.
Soudain victime d’un spasme de son estomac, elle se pencha vers le lavabo, et vomit un flot de bile, mêlé à du sang et à des éclats d’émail. Elle se rinça abondamment la bouche, en profitant pour asperger son visage, sourde à sa tête qui tournait.
Des larmes coulèrent seules de ses yeux verts, qu’elle ne chercha pas à retenir. Elle avait trop mal pour ça. Son cheval était mort, son pire cauchemar était revenu à la vie, lui offrant une perspective de vengeance et la menaçant de mort plus encore qu’avant. La situation pouvait être pire, mail fallait avouer que cela risquait d’être compliqué.
Elle se déshabilla. Les friches qu’elle portait, abimées par l’assassin, tombèrent au sol avec un bruit un peu mouillé. Il y avait du sang plein ses vêtements de cuir. Du sang sur sa peau. Son sang.
Bordel. Elle dégoulinait Le sang gouttait le long de ses doigts.
Elle n’avait sur elle que ses sous-vêtements. Elle avait un trou dans l’épaule gauche, des éclats de verre et d’acier dans toute l’épaule droite. Sa hanche gauche était déchiquetée. Des bleus commençaient à se former là où il l’avait frappée. Se voir ainsi la fit vaciller. Une nausée la prit, la valse qui s’effectuait dans sa tête s’accentua. Elle glissa le long du mur et atterrit sur le sol déjà maculé de son sang en gémissant de douleur. Elle ferma les yeux et tenta de reprendre contrôle d’elle-même.
C’est alors qu’une chose totalement imprévue arriva. La porte des toilettes s’ouvrit, et quelqu’un entra.
- InvitéInvité
Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Lun 25 Mar 2013 - 19:29
Cynn de retour à Cruor ? Cela sonnait faux aux oreilles de la Darah, qui riait de l'ironie de la chose. Oui, elle était bien de retour dans sa ville natale...Pour quelques heures seulement. Elle avait quelques éléments à vérifier. Une rumeur et un visage étaient venus chatouiller ses oreilles délicates. Et cela ne lui plaisait pas vraiment, car ce minuscule élément risquait de devenir un grain de sable encombrant dans l'engrenage de son existence éternelle. Se laissant glisser dans la nuit noire et inquiétante de Cruor, la demoiselle se dirigeait vers une destination très précise. Il était tard et, même si elle n'avait aucune chance de croiser quelques membres de sa famille, elle préférait disparaître le plus rapidement possible.
Ainsi donc, Isaac Eksezkiel était apparemment vivant. Ce qui était normalement impossible : ils avaient huit ans d'écart et il devrait donc avoir actuellement 128 ans. Étant Arma Hominium, et non, Tarima, il ne pouvait donc pas avoir trouvé le secret de l'immortalité. Pour le reste du monde, Isaac était une pièce rapportée de la famille Eksezkiel et leur tueur à gages personnel. Pour Cynn, il s'agissait, depuis son plus jeune âge, de son fiancé. Elle ne l'avait que très peu côtoyé et ne gardait, comme souvenir de lui, que l'image d'un homme étant certes un génie mais aussi d'une cruauté sans pareille. Elle ne pensait pas qu'il soit devenu un Darah, il n'aurait pas supporté l'idée d'être dépendant du sang de ses victimes. Et, après plusieurs jours sans sommeil à tourner comme un lion en cage dans son appartement d'Hypnos, la jeune femme avait décidé d'aller chercher les preuves dans l'ancienne maison d'Isaac, qu'il avait préféré au château des Eksezkiel. Elle savait qu'il y menait des tonnes de recherche sur des sujets qu'elle-même n'arrivait pas toujours à saisir. A défaut d'éprouver un minimum de sentiments humains, cet homme était un surdoué. Mais, même cela ne pardonnait pas les actes horribles qu'il avait accompli, aux yeux de Cynn.
La jeune femme, d'apparence du moins, eut un sourire en voyant l'état déplorable des rues de Cruor. En cent ans, absolument rien n'avait changé si ce n'est que l'état des bâtiments était encore plus lamentable que dans sa jeunesse. Son apparence tranchait avec le décor apocalyptique elle qui, comme toute Eksezkiel qui se respecte, ne pouvait sortir de chez elle sans être parfaitement élégante. Aussi sa robe noire en dentelle et son châle pourpre où avait été cousu au fil doré des formes fantaisistes la faisait presque passait pour un fantôme d'une autre époque venu se promener dans les ruelles puantes et sableuses de la capitale de Rhadamante. Elle flottait, répandant autour d'elle un parfum sucré qui se faisait vite absorber par les vapeurs nauséabondes de la ville, et connaissait parfaitement son chemin. Elle s'estima heureuse de ne croiser personne et s'empressa de pousser le portillon d'une maison à la peinture bleue délavée et au jardin défraîchi. Elle actionna la poignée de la vieille porte, qui manqua de se casser entre ses doigts fins et s'ouvrit dans un grincement strident. Le verrou était cassé. Et il n'y avait pas âme qui vive. Mais cela ne voulait rien dire, Isaac était malin, assez malin pour ne pas se rendre dans le premier endroit où elle allait le chercher. Claquant des doigts pour allumer les bougies de la pièce où elle se trouvait, Cynn dut constater avec amertume que cet endroit était devenu un nid à poussière. Même si elle n'aimait pas Isaac, la Darah se sentait mélancolique en voyant les nombreux livres, qui renfermaient les recherches tellement passionnantes de cet homme, avoir jauni et pouvant s'émietter au moindre contact de la chaleur humaine. Pourtant un livre, et un seul d'entre eux, semblait ne pas avoir été saisi par les dommages du temps et reposait sagement sur une étagère, sa couverture incrustée de pierreries luisant à la lumière des bougies. Le titre du livre avait été fait avec des feuilles d'or.
Simili.
Cynn eut un haut-le-cœur. Elle ouvrit lentement le livre, dont les pages étaient intactes, outre les nombreuses annotations faites par l'écriture brouillonne d'Isaac. Il ne fallut pas longtemps à la centenaire pour comprendre le fondement de cette...Rumeur. Reposant le livre à sa juste place, elle se mit à fixer ses propres yeux glacés dans un miroir qui se trouvait non loin d'elle et contempla son reflet... Ou ce qu'il en restait. Où était-elle passée, la belle Cynn, avec ses pommettes roses, sa peau qui adorait la caresse du soleil et ses yeux qui respiraient la vie ? Qu'était-elle aujourd'hui, à part le fantôme de son existence humaine ? Bonne question, que la Tarima ne put élucider en entendant un grand fracas dans ce qui dans ses souvenirs était...Les toilettes. Hésitant quelques secondes, la vampire se dirigea vers la pièce concernée en poussant lentement la porte. D'abord l'odeur âcre de la bile lui saisit l'estomac puis ce fut ce doux parfum, cette délectable sensation, ce parfum aux couleurs chaudes qui vint taquiner ses narines, lui faisant automatiquement sortir les crocs. Cependant, elle se réjouit d'avoir manger avant de partir. Elle n'aurait sans doute pas été capable de garder son calme dans une telle situation.
« Houla... » murmura la jeune femme dans un long souffle en constatant l'ampleur des dégâts. Le sol était recouvert de sang et les murs n'étaient pas dans un meilleur état. Son regard se porta ensuite sur la propriétaire de cet hémoglobine. Et sa surprise fut complète. Elle s'approcha lentement, en portant une partie de son châle vers son nez, plus pour rassurer son interlocutrice que pour faire disparaître l'odeur sanguinaire.
« Quelle surprise de vous voir ici, Mademoiselle Saralondë. Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais aucun mal. De toute manière, j'ai bien peur qu'on ne puisse vous faire plus de mal que l'on ne vous en a déjà fait. »
Sortant d'une poche discrète de sa robe un minuscule flacon d'une couleur changeante, Cynn s'agenouilla à côté de Séléné, en gardant néanmoins une certaine distance pour que la jeune femme ne se sente pas agressée.
« Cet élixir ne vous soignera pas plus rapidement mais il pourra apaiser la douleur de vos blessures. Vous permettez ? »
Ainsi donc, Isaac Eksezkiel était apparemment vivant. Ce qui était normalement impossible : ils avaient huit ans d'écart et il devrait donc avoir actuellement 128 ans. Étant Arma Hominium, et non, Tarima, il ne pouvait donc pas avoir trouvé le secret de l'immortalité. Pour le reste du monde, Isaac était une pièce rapportée de la famille Eksezkiel et leur tueur à gages personnel. Pour Cynn, il s'agissait, depuis son plus jeune âge, de son fiancé. Elle ne l'avait que très peu côtoyé et ne gardait, comme souvenir de lui, que l'image d'un homme étant certes un génie mais aussi d'une cruauté sans pareille. Elle ne pensait pas qu'il soit devenu un Darah, il n'aurait pas supporté l'idée d'être dépendant du sang de ses victimes. Et, après plusieurs jours sans sommeil à tourner comme un lion en cage dans son appartement d'Hypnos, la jeune femme avait décidé d'aller chercher les preuves dans l'ancienne maison d'Isaac, qu'il avait préféré au château des Eksezkiel. Elle savait qu'il y menait des tonnes de recherche sur des sujets qu'elle-même n'arrivait pas toujours à saisir. A défaut d'éprouver un minimum de sentiments humains, cet homme était un surdoué. Mais, même cela ne pardonnait pas les actes horribles qu'il avait accompli, aux yeux de Cynn.
La jeune femme, d'apparence du moins, eut un sourire en voyant l'état déplorable des rues de Cruor. En cent ans, absolument rien n'avait changé si ce n'est que l'état des bâtiments était encore plus lamentable que dans sa jeunesse. Son apparence tranchait avec le décor apocalyptique elle qui, comme toute Eksezkiel qui se respecte, ne pouvait sortir de chez elle sans être parfaitement élégante. Aussi sa robe noire en dentelle et son châle pourpre où avait été cousu au fil doré des formes fantaisistes la faisait presque passait pour un fantôme d'une autre époque venu se promener dans les ruelles puantes et sableuses de la capitale de Rhadamante. Elle flottait, répandant autour d'elle un parfum sucré qui se faisait vite absorber par les vapeurs nauséabondes de la ville, et connaissait parfaitement son chemin. Elle s'estima heureuse de ne croiser personne et s'empressa de pousser le portillon d'une maison à la peinture bleue délavée et au jardin défraîchi. Elle actionna la poignée de la vieille porte, qui manqua de se casser entre ses doigts fins et s'ouvrit dans un grincement strident. Le verrou était cassé. Et il n'y avait pas âme qui vive. Mais cela ne voulait rien dire, Isaac était malin, assez malin pour ne pas se rendre dans le premier endroit où elle allait le chercher. Claquant des doigts pour allumer les bougies de la pièce où elle se trouvait, Cynn dut constater avec amertume que cet endroit était devenu un nid à poussière. Même si elle n'aimait pas Isaac, la Darah se sentait mélancolique en voyant les nombreux livres, qui renfermaient les recherches tellement passionnantes de cet homme, avoir jauni et pouvant s'émietter au moindre contact de la chaleur humaine. Pourtant un livre, et un seul d'entre eux, semblait ne pas avoir été saisi par les dommages du temps et reposait sagement sur une étagère, sa couverture incrustée de pierreries luisant à la lumière des bougies. Le titre du livre avait été fait avec des feuilles d'or.
Simili.
Cynn eut un haut-le-cœur. Elle ouvrit lentement le livre, dont les pages étaient intactes, outre les nombreuses annotations faites par l'écriture brouillonne d'Isaac. Il ne fallut pas longtemps à la centenaire pour comprendre le fondement de cette...Rumeur. Reposant le livre à sa juste place, elle se mit à fixer ses propres yeux glacés dans un miroir qui se trouvait non loin d'elle et contempla son reflet... Ou ce qu'il en restait. Où était-elle passée, la belle Cynn, avec ses pommettes roses, sa peau qui adorait la caresse du soleil et ses yeux qui respiraient la vie ? Qu'était-elle aujourd'hui, à part le fantôme de son existence humaine ? Bonne question, que la Tarima ne put élucider en entendant un grand fracas dans ce qui dans ses souvenirs était...Les toilettes. Hésitant quelques secondes, la vampire se dirigea vers la pièce concernée en poussant lentement la porte. D'abord l'odeur âcre de la bile lui saisit l'estomac puis ce fut ce doux parfum, cette délectable sensation, ce parfum aux couleurs chaudes qui vint taquiner ses narines, lui faisant automatiquement sortir les crocs. Cependant, elle se réjouit d'avoir manger avant de partir. Elle n'aurait sans doute pas été capable de garder son calme dans une telle situation.
« Houla... » murmura la jeune femme dans un long souffle en constatant l'ampleur des dégâts. Le sol était recouvert de sang et les murs n'étaient pas dans un meilleur état. Son regard se porta ensuite sur la propriétaire de cet hémoglobine. Et sa surprise fut complète. Elle s'approcha lentement, en portant une partie de son châle vers son nez, plus pour rassurer son interlocutrice que pour faire disparaître l'odeur sanguinaire.
« Quelle surprise de vous voir ici, Mademoiselle Saralondë. Ne vous inquiétez pas, je ne vous ferais aucun mal. De toute manière, j'ai bien peur qu'on ne puisse vous faire plus de mal que l'on ne vous en a déjà fait. »
Sortant d'une poche discrète de sa robe un minuscule flacon d'une couleur changeante, Cynn s'agenouilla à côté de Séléné, en gardant néanmoins une certaine distance pour que la jeune femme ne se sente pas agressée.
« Cet élixir ne vous soignera pas plus rapidement mais il pourra apaiser la douleur de vos blessures. Vous permettez ? »
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Localisation : Peut-être juste derrière toi, peut-être n'importe où ailleurs
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Âge: 33
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Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité: 8
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Mar 26 Mar 2013 - 20:08
La personne qui ouvrit la porte était tout à fait connue de Séléné, qui l’identifia immédiatement malgré sa vue légèrement troublée. Comment ne pas le faire ? Grande, taille fille, et hanches, poitrine marquées, comme façonnées par un corset imaginaire, des vêtements remarquables et remarquablement luxueux, broderies et pierres partout, jupes froufroutantes, peau pâle, yeux d’un bleu éclatant, et des cheveux longs, tirant sur le blond. Reconnaissable entre mille. Elle avait laissé sa marque dans l’esprit de Séléné, par ses particularités. Darah, mais se retenant parfois de bore, Eksekiel, mais ne voulant pas la trucider sur le champ de façon sauvage, ne serait-ce que par cela, elle avait de quoi la marquer. Et puis, métisse comme elle.
Elle entra dans la pièce, châle au nez, sûrement pour se protéger des odeurs de sang. De sang acide. Elle s’approcha d’elle lentement, promettant de ne pas lui faire de mal. Etrangement, elle n’en doutait pas. Par contre l’abimer plus … Ca c’était possible, et cela lui tira un semblant de rire, ressemblant un peu plus déjà à un râle gargouillant agonisant. Elle avait déjà été plus amochée, Cynn risquait de s’en rendre compte si jamais elle la voyait sans tut ce sang, de dos, ou la regardait très attentivement –ce qu’il valait mieux éviter dans la situation actuelle à vrai dire, si on ne voulait pas déverser tripes et boyaux à terre-.
Lorsqu’elle sortit la fiole moirée de sa poche, les sourcils de Séléné se froncèrent légèrement. Dans un autre temps, elle se serait méfiée, mais là, à vrai dire, c’était Cynn, la douleur lui coupait tout moyen de fuite ou de défense, car elle lui coupait le souffle et les muscles. Si l’élixir réduisait la douleur, elle pourrait respirer, se lever, marcher, ou plutôt se trainer jusqu’à une porte et passer vers ailleurs, de préférence la Cité des Soigneurs, sinon la Citadelle ou le Palais. A peser le pour –voir ci-contre - et le contre –crever lamentablement dans ces toilettes ou être bouffée par quelqu’un d’autre ou encore pourrir ici le temps de finir de se vider de son sang, ce qui revenait plus ou moins au même : mourir, et ne venger personne -, le choix était vite fait.
Elle ferma les yeux et eut un léger hochement de tête en guise d’assentiment. Cette fois, elle laissait la Darah faire et la sauver très certainement, à charge de revanche se disait-elle. Elle entrouvrit les lèvres, ses deux bras étant paralysés, soit par la douleur, soit par un poison inconnu.
Elle entra dans la pièce, châle au nez, sûrement pour se protéger des odeurs de sang. De sang acide. Elle s’approcha d’elle lentement, promettant de ne pas lui faire de mal. Etrangement, elle n’en doutait pas. Par contre l’abimer plus … Ca c’était possible, et cela lui tira un semblant de rire, ressemblant un peu plus déjà à un râle gargouillant agonisant. Elle avait déjà été plus amochée, Cynn risquait de s’en rendre compte si jamais elle la voyait sans tut ce sang, de dos, ou la regardait très attentivement –ce qu’il valait mieux éviter dans la situation actuelle à vrai dire, si on ne voulait pas déverser tripes et boyaux à terre-.
Lorsqu’elle sortit la fiole moirée de sa poche, les sourcils de Séléné se froncèrent légèrement. Dans un autre temps, elle se serait méfiée, mais là, à vrai dire, c’était Cynn, la douleur lui coupait tout moyen de fuite ou de défense, car elle lui coupait le souffle et les muscles. Si l’élixir réduisait la douleur, elle pourrait respirer, se lever, marcher, ou plutôt se trainer jusqu’à une porte et passer vers ailleurs, de préférence la Cité des Soigneurs, sinon la Citadelle ou le Palais. A peser le pour –voir ci-contre - et le contre –crever lamentablement dans ces toilettes ou être bouffée par quelqu’un d’autre ou encore pourrir ici le temps de finir de se vider de son sang, ce qui revenait plus ou moins au même : mourir, et ne venger personne -, le choix était vite fait.
Elle ferma les yeux et eut un léger hochement de tête en guise d’assentiment. Cette fois, elle laissait la Darah faire et la sauver très certainement, à charge de revanche se disait-elle. Elle entrouvrit les lèvres, ses deux bras étant paralysés, soit par la douleur, soit par un poison inconnu.
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Jeu 28 Mar 2013 - 9:23
Cynn regarda Séléné entrouvrir les lèvres. La métisse lui avait déjà parlé de ses poursuivants mais elle ne s'attendait pas à ça. En versant doucement le contenu du flacon dans la bouche de la jeune femme, et en la prévenant que le liquide avait un arrière-goût amer, elle examina du coin de l’œil les blessures de la métisse. Son sang avait une odeur étrange, et pas parce qu'elle était une métisse. On l'avait empoisonné. Pas dans le but de la tuer, mais de la faire souffrir. La vue de l'épaule trouée de la demoiselle sanguinolente fit soupirer Cynn. On lui avait également tirer dessus et pas avec un neuf millimètres, si vous voyez ce que je veux dire. La mâchoire de la Darah se mit soudainement à claquer, comme un réflexe qu'elle ne pouvait contrôler, ce qui était exactement le cas. Ce parfum sanglant l'enivrait et ses crocs étaient dans les starting-block. Pour l'instant, elle pouvait facilement se contenir vu que son dernier repas était très récent mais si elle devait rester avec la métisse toute la nuit, elle ne garantissait pas de sa retenue. Cet instant de réflexion avait permis à ses crocs de reprendre une taille raisonnable. La pauvre Séléné ne devait déjà pas être ravie d'être tombée sur une Darah, alors autant ne pas lui prouver tout de suite que cela était effectivement plutôt embêtant.
« Je suppose que vous n'avez pas vraiment envie de vous confier sur ce qui vous est arrivé, ce qui est légitime, néanmoins la personne qui vous a agressé a l'air relativement acharné... »
Le tact, Cynn, le tact ! A 120 ans passés, la compassion ne fait toujours pas parti de ton vocabulaire ??
« Sinon elle ne vous aurait sans doute pas entailler la joue, trouer l'épaule... » la Darah se pencha légèrement pour observer l'ampleur des dégâts. « ...Déchiqueter la hanche et empoisonner, de surcroît. »
CYNN !!
« Bref, tout cela pour vous demander qui vous a fait ça. Que je sache à quoi m'attendre si jamais votre agresseur décide de venir vous trancher la gorge pendant la nuit...Même si il y a peu de chances que l'on vous cherche ici. Vous êtes dans l'ancienne demeure d'un Eksezkiel. »
Ce n'était certainement pas la chose qui la rassurerait le plus mais autant qu'elle sache où elle se trouvait. Et puis tant que Cynn était là, elle veillerait à ce qu'il n'arrive rien à la métisse. Sauf si bien sûr son agresseur s'avérait être de la taille d'un Brûleur, là, elle ne pourrait sans doute pas grand chose pour la métisse. Néanmoins la Tarima avait beau essayé de se concentrer sur autre chose, l'odeur sanglante de Séléné revenait toujours au triple galop pour lui rappeler ses instincts primaires. Non, non, non et non, elle ne céderait pas à ses pulsions ! Et puis, elle avait déjà connu pire comme bain de sang...Ou peut être pas ?
« Il faudrait vous amener chez des soigneurs mais je doute que vous arriviez à marcher plus de quelques mètres et la téléportation, ce n'est pas vraiment dans mes cordes... »
Tarima en carton ! Et après, ça se vante de pouvoir faire exploser des maisons ou de pouvoir créer des mini-séismes...
« ...Et ils font rarement des déplacements de nuit. Je crains bien que nous soyons bloquées ici pour la nuit, ou du moins jusqu'à ce que vous récupériez un minimum de forces. Il y a un divan dans la pièce d’à côté et, même s'il n'est plus tout jeune, il sera sans doute plus confortable que le carrelage. Vous vous sentez de vous lever ? »
Quelle délicate attention, Cynn ! Et quand elle se sera levé et qu'elle aura besoin d'aide pour marcher, tu lui proposeras de s'appuyer sur toi, comme ça tout son sang te tombera dessus ? En effet c'est très intelligent. Mais c'est vrai que cela était sans doute plus humain que de la laisser croupir sur son carrelage froid et dur. Même si l'humanité de la Tarima avait techniquement mis les voiles depuis un bon bout de temps...
« Je suppose que vous n'avez pas vraiment envie de vous confier sur ce qui vous est arrivé, ce qui est légitime, néanmoins la personne qui vous a agressé a l'air relativement acharné... »
Le tact, Cynn, le tact ! A 120 ans passés, la compassion ne fait toujours pas parti de ton vocabulaire ??
« Sinon elle ne vous aurait sans doute pas entailler la joue, trouer l'épaule... » la Darah se pencha légèrement pour observer l'ampleur des dégâts. « ...Déchiqueter la hanche et empoisonner, de surcroît. »
CYNN !!
« Bref, tout cela pour vous demander qui vous a fait ça. Que je sache à quoi m'attendre si jamais votre agresseur décide de venir vous trancher la gorge pendant la nuit...Même si il y a peu de chances que l'on vous cherche ici. Vous êtes dans l'ancienne demeure d'un Eksezkiel. »
Ce n'était certainement pas la chose qui la rassurerait le plus mais autant qu'elle sache où elle se trouvait. Et puis tant que Cynn était là, elle veillerait à ce qu'il n'arrive rien à la métisse. Sauf si bien sûr son agresseur s'avérait être de la taille d'un Brûleur, là, elle ne pourrait sans doute pas grand chose pour la métisse. Néanmoins la Tarima avait beau essayé de se concentrer sur autre chose, l'odeur sanglante de Séléné revenait toujours au triple galop pour lui rappeler ses instincts primaires. Non, non, non et non, elle ne céderait pas à ses pulsions ! Et puis, elle avait déjà connu pire comme bain de sang...Ou peut être pas ?
« Il faudrait vous amener chez des soigneurs mais je doute que vous arriviez à marcher plus de quelques mètres et la téléportation, ce n'est pas vraiment dans mes cordes... »
Tarima en carton ! Et après, ça se vante de pouvoir faire exploser des maisons ou de pouvoir créer des mini-séismes...
« ...Et ils font rarement des déplacements de nuit. Je crains bien que nous soyons bloquées ici pour la nuit, ou du moins jusqu'à ce que vous récupériez un minimum de forces. Il y a un divan dans la pièce d’à côté et, même s'il n'est plus tout jeune, il sera sans doute plus confortable que le carrelage. Vous vous sentez de vous lever ? »
Quelle délicate attention, Cynn ! Et quand elle se sera levé et qu'elle aura besoin d'aide pour marcher, tu lui proposeras de s'appuyer sur toi, comme ça tout son sang te tombera dessus ? En effet c'est très intelligent. Mais c'est vrai que cela était sans doute plus humain que de la laisser croupir sur son carrelage froid et dur. Même si l'humanité de la Tarima avait techniquement mis les voiles depuis un bon bout de temps...
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Jeu 28 Mar 2013 - 22:00
Elle but la potion, amère en bouche selon la Darah. Elle ne sentit rien. Bile et sang mélangés, amertume ou pas, ça reste pas bon de toute façon. Elle regardait fixement ses doigts, tentant de les bouger, ce qui croyait moi, n’était pas une mince affaire, ce qui expliquait qu’elle ne vit pas les crocs soudain de Cynn. Puis elle lui demanda, sans aucun tact, il fallait bien l’avouer, mais cela ne choquait en rien la métisse, plutôt habituée, puisqu’elle-même adepte des questions directes. La Darah lui décrivit son état, ce qui conforma ce qu’elle pensait. Moche. Elle fit une grimace pas jolie à voir, ce qui déforma encore plus son visage déjà bien, bien amoché.
Puis elle eut un beug. De QUOI ? L’ancienne demeure d’un membre de la famille de Cynn ? D’où … Comment était-elle tombée là-dedans, elle ? Heureusement que c’était l’ancienne, sinon, elle serait passé de Charybde en Sylla et n’aurait pas donné cher sur sa survie. A vrai dire, elle n’aurait pas parié un kopec sur elle-même, c’est dire. Elle eut un grognement. Elle pouvait dire qu’aujourd’hui n’était pas la meilleure journée de sa vie, ça non. Et en plus, les yeux de la Darah brillaient face à elle, son sang, tout ça, tout ça … C’était bien sa veine ça aussi … Tiens une veine. Encore un truc dans lequel son interlocutrice aurait sûrement aimer planter ses crocs. Encore une chance qu’elle ait mangé avant, supposait-elle. Sinon, elle serait déjà mangée. Dévorée. Vidée de son sang. Miam.
Celle-ci enchaîna –c’était quoi ce débit ? il semblait à Séléné d’être noyée de paroles, sûrement un effet secondaire de la potion/l’agression/la perte de sang *rayez la mention inutile, merci*- avec le fait qu’il faille des soigneurs. Oui, ça elle était plutôt au courant. Cependant la potion faisait effet, la douleur diminuait. Un peu. Doucement.
La métisse eut un sourire, fit bouger ses doigts, et prit une inspiration.
- Vous voyez, je ne plaisantais pas en parlant de mes poursuivants … Celui-ci était censé être mort, pourtant, depuis un an. Un certain Angel Dust, tueur à gages. C'est à croire qu'il est tenace ...
Elle toussa, crachotant du sang, trouvant sûrement que le sol n’en était pas assez maculé.
- Il va être content le proprio en revenant ! Vous vous connaissez ?
Elle la regarda d’en bas.
- J’accepte d’aller sur le canapé. Il faut dire que je ne risque pas vraiment de nous téléporter, et qu’à moins que vous n’ayez un moyen de les contacter assez rapide, aucun soigneur ne se déplacera.
Sous entendu, sinon, si. De cela elle était sûre. Elle était connue là-bas, et si son nom était prononcé, Lucor serait là en deux-deux, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
- Merci, pour la potion d’ailleurs. C’est efficace sur la douleur. Mais je vais quand même avoir besoin de votre aide, pour aller jusque là-bas … Désolée … Vous voulez aller respirer un coup, et revenir en apnée ? Une ou deux minutes de plus, c’est pas grand-chose au point où j’en suis …
Elle bougea légèrement le bras gauche, tout en sentant sa tête tourner. Parler beaucoup, ça donne moins d’oxygène, et c’est pas bon. A retenir. Comme si elle n’était pas déjà au courant depuis des années … Enfin.
Puis elle eut un beug. De QUOI ? L’ancienne demeure d’un membre de la famille de Cynn ? D’où … Comment était-elle tombée là-dedans, elle ? Heureusement que c’était l’ancienne, sinon, elle serait passé de Charybde en Sylla et n’aurait pas donné cher sur sa survie. A vrai dire, elle n’aurait pas parié un kopec sur elle-même, c’est dire. Elle eut un grognement. Elle pouvait dire qu’aujourd’hui n’était pas la meilleure journée de sa vie, ça non. Et en plus, les yeux de la Darah brillaient face à elle, son sang, tout ça, tout ça … C’était bien sa veine ça aussi … Tiens une veine. Encore un truc dans lequel son interlocutrice aurait sûrement aimer planter ses crocs. Encore une chance qu’elle ait mangé avant, supposait-elle. Sinon, elle serait déjà mangée. Dévorée. Vidée de son sang. Miam.
Celle-ci enchaîna –c’était quoi ce débit ? il semblait à Séléné d’être noyée de paroles, sûrement un effet secondaire de la potion/l’agression/la perte de sang *rayez la mention inutile, merci*- avec le fait qu’il faille des soigneurs. Oui, ça elle était plutôt au courant. Cependant la potion faisait effet, la douleur diminuait. Un peu. Doucement.
La métisse eut un sourire, fit bouger ses doigts, et prit une inspiration.
- Vous voyez, je ne plaisantais pas en parlant de mes poursuivants … Celui-ci était censé être mort, pourtant, depuis un an. Un certain Angel Dust, tueur à gages. C'est à croire qu'il est tenace ...
Elle toussa, crachotant du sang, trouvant sûrement que le sol n’en était pas assez maculé.
- Il va être content le proprio en revenant ! Vous vous connaissez ?
Elle la regarda d’en bas.
- J’accepte d’aller sur le canapé. Il faut dire que je ne risque pas vraiment de nous téléporter, et qu’à moins que vous n’ayez un moyen de les contacter assez rapide, aucun soigneur ne se déplacera.
Sous entendu, sinon, si. De cela elle était sûre. Elle était connue là-bas, et si son nom était prononcé, Lucor serait là en deux-deux, à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit.
- Merci, pour la potion d’ailleurs. C’est efficace sur la douleur. Mais je vais quand même avoir besoin de votre aide, pour aller jusque là-bas … Désolée … Vous voulez aller respirer un coup, et revenir en apnée ? Une ou deux minutes de plus, c’est pas grand-chose au point où j’en suis …
Elle bougea légèrement le bras gauche, tout en sentant sa tête tourner. Parler beaucoup, ça donne moins d’oxygène, et c’est pas bon. A retenir. Comme si elle n’était pas déjà au courant depuis des années … Enfin.
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Ven 29 Mar 2013 - 21:06
Angel Dust...Cynn chercha dans sa mémoire un souvenir de ce jeune homme...Elle n'y trouva rien. Si Isaac était encore vivant, il aurait peut être pu la renseigner...Enfin...Vu qu'il était potentiellement vivant...Disons qu'il n'était pas là. Alors elle ne le considérait pas comme vivant, pour l'instant. La Darah se souvenait du grand nombre d'après midi qu'elle avait passé ici et le regard froid d'Isaac qui suivait le moindre de ses gestes. La mort lui avait-elle donné un regard plus tendre ? Cynn en doutait. S'il était bel et bien devenu un Simili, et elle savait que c'était largement dans ses capacités, alors il ne devait plus éprouver quelconque sentiment, à supposer qu'il en est déjà ressenti un. Soudain Séléné cracha du sang dont une goutte, une minuscule goutte, atterrit sur le poignet de Cynn. En essayant de rester calme, la jeune femme se leva et fit couler un peu d'eau dans le lavabo, faisant au passage disparaître la bile et son odeur pestilentielle et surtout cette goutte traîtresse. Oui, elle préférait la nettoyer plutôt que de la boire, plus par respect pour Séléné qu'autre chose. La métisse demanda alors si elle connaissait le propriétaire, ce qui fit sourire Cynn.
« Il s'agit d'Isaac Eksezkiel...Il était mon fiancé il y a un certain nombre d'années de cela. Mais il est mort maintenant...Enfin, je le croyais mort mais il paraîtrait que...C'est compliqué. Toujours est-il qu'il vaut mieux que vous soyez tomber sur moi que sur lui. Isaac avait la fâcheuse habitude de tuer toutes les personnes qui ne lui revenait pas...Un homme charmant...Enfin, n'allez pas croire que tous les Eksezkiel sont des monstres, il y en a de très sympathiques. »
Souriant de toutes ses jolies dents, Cynn se dirigea vers la pièce annexe et envoya valser dans les airs les nombreux livres qui recouvrait le fameux divan avant de leur ordonner d'aller se ranger dans les quelques interstices disponibles de l'immense bibliothèque. En disant cela à la métisse, la Tarima pensait alors à sa jeune nièce, Aurore. Il faudrait qu'elle passe la voir, bientôt. Cette gamine était certes un ange mais tellement naïve qu'il fallait la veiller comme le lait sur le feu ! Après cette pensée et avoir décidé que son prochain voyage serait sans doute vers Minos, elle retourna ensuite vers Séléné et s'agenouilla à côté d'elle.
« Techniquement, je n'ai pas besoin de respirer pour vivre. Sauf que, dans les faits, l'odeur du sang est bien pernicieuse et vient titiller mes narines même quand je n'inspire pas ! Mais ne vous inquiétez pas, mon dernier repas était il y a trois quart d'heure environ. On y va ? »
Sans attendre la réponse, et pour que la métisse n'ait pas le temps d'imaginer la douleur qu'elle pourrait éventuellement ressentir en se levant, Cynn lui saisit les épaules et la souleva aussi doucement que possible. Sauf que ce qui devait arriver, arriva : la pauvre Séléné était tellement à bout de forces qu'elle retomba sur la Darah et que son cou vint narguer la bouche carnivore et pleines de dents de Cynn. Cette dernière arqua un sourcil, en se figeant quelques instants. Que la tentation était grande. Que l'odeur était alléchante, bien que trop acide pour le palais délicat de Cynn. Qui plus est, cela n'aurait posé aucun problème éthique à Cynn de s'attaquer à une personne blessée. Le sang était certes moins succulent, perdant son côté excitant en l'absence de résistance de son propriétaire, mais un repas était un repas.
Car, détrompez vous : Cynn n'est pas quelqu'un de gentil. Même si il s'agissait là de la mort la plus douce qu'elle pouvait offrir à Séléné. Deux trous dans la carotide et elle s'endormirait pour toujours. Quelle belle mort que de quitter ce monde cruel en dormant, non ?
Chassant ces pensées peu sympathiques de son esprit, Cynn se décala de façon à être sur le côté droit de la métisse en la tenant par la taille, pour lui servir d'appui. Elle profita de ce mouvement pour cacher le cou de Séléné avec les longs cheveux blancs de cette dernière.
« Je me sens moins oppressée si je ne le vois pas. » expliqua-t-elle en riant. « Essayez d'avancer pour voir. Je suivrais votre rythme. Et vous en profiterez pour me parler de ce charmant Angel Dust... »
« Il s'agit d'Isaac Eksezkiel...Il était mon fiancé il y a un certain nombre d'années de cela. Mais il est mort maintenant...Enfin, je le croyais mort mais il paraîtrait que...C'est compliqué. Toujours est-il qu'il vaut mieux que vous soyez tomber sur moi que sur lui. Isaac avait la fâcheuse habitude de tuer toutes les personnes qui ne lui revenait pas...Un homme charmant...Enfin, n'allez pas croire que tous les Eksezkiel sont des monstres, il y en a de très sympathiques. »
Souriant de toutes ses jolies dents, Cynn se dirigea vers la pièce annexe et envoya valser dans les airs les nombreux livres qui recouvrait le fameux divan avant de leur ordonner d'aller se ranger dans les quelques interstices disponibles de l'immense bibliothèque. En disant cela à la métisse, la Tarima pensait alors à sa jeune nièce, Aurore. Il faudrait qu'elle passe la voir, bientôt. Cette gamine était certes un ange mais tellement naïve qu'il fallait la veiller comme le lait sur le feu ! Après cette pensée et avoir décidé que son prochain voyage serait sans doute vers Minos, elle retourna ensuite vers Séléné et s'agenouilla à côté d'elle.
« Techniquement, je n'ai pas besoin de respirer pour vivre. Sauf que, dans les faits, l'odeur du sang est bien pernicieuse et vient titiller mes narines même quand je n'inspire pas ! Mais ne vous inquiétez pas, mon dernier repas était il y a trois quart d'heure environ. On y va ? »
Sans attendre la réponse, et pour que la métisse n'ait pas le temps d'imaginer la douleur qu'elle pourrait éventuellement ressentir en se levant, Cynn lui saisit les épaules et la souleva aussi doucement que possible. Sauf que ce qui devait arriver, arriva : la pauvre Séléné était tellement à bout de forces qu'elle retomba sur la Darah et que son cou vint narguer la bouche carnivore et pleines de dents de Cynn. Cette dernière arqua un sourcil, en se figeant quelques instants. Que la tentation était grande. Que l'odeur était alléchante, bien que trop acide pour le palais délicat de Cynn. Qui plus est, cela n'aurait posé aucun problème éthique à Cynn de s'attaquer à une personne blessée. Le sang était certes moins succulent, perdant son côté excitant en l'absence de résistance de son propriétaire, mais un repas était un repas.
Car, détrompez vous : Cynn n'est pas quelqu'un de gentil. Même si il s'agissait là de la mort la plus douce qu'elle pouvait offrir à Séléné. Deux trous dans la carotide et elle s'endormirait pour toujours. Quelle belle mort que de quitter ce monde cruel en dormant, non ?
Chassant ces pensées peu sympathiques de son esprit, Cynn se décala de façon à être sur le côté droit de la métisse en la tenant par la taille, pour lui servir d'appui. Elle profita de ce mouvement pour cacher le cou de Séléné avec les longs cheveux blancs de cette dernière.
« Je me sens moins oppressée si je ne le vois pas. » expliqua-t-elle en riant. « Essayez d'avancer pour voir. Je suivrais votre rythme. Et vous en profiterez pour me parler de ce charmant Angel Dust... »
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Âge: 33
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Occupation: Inconnue
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Sam 6 Avr 2013 - 12:54
Cynn lava la goutte de sang de sa main, puis lui expliqua qui était le propriétaire. Un mort-vivant ? Un simili ? Une engeance de l’ombre ? Un Darah ? Ou juste un planqué ? Toujours était-il que Séléné était en effet contente de ne pas être face à lui. Non pas qu’elle ne soit pas en position de force, mais un peu quand même, et elle doutait qu’une moribonde dans ses toilettes plut vraiment au bonhomme. Enfin … Il n’était pas là, et c’était tant mieux !
Séléné fit un sourire grimaçant à Cynn, qui alla dans la pièce d’à côté. La métisse entendit le bruit du choc des livres puis un ordre donné, et la Darah revint. Elle lui parla de sa faculté à vivre sans respirer, puis sans lui laisser le temps d’une quelconque réplique, la souleva à bras le corps et l’appuya sur elle. La tête de Séléné arriva derrière l’épaule de la femme, son cou sûrement à découvert. Elle pensa à la torture que devait endurer Cynn. Cependant, cela ne dura que très, très peu.
La douleur la submergea, insupportable. Sa hanche surtout, semblait hurler, mais son épaule n’était pas vraiment en meilleure forme. Son corps semblait n’être plus que ces deux blocs d’ignoble douleur insoutenable. Elle sentit son estomac se retourner, et l’inconscience lui envahir peu à peu le cerveau, alors que son visage s’inondait de sueur gelée tandis que ses appuis changeaient, que ses cheveux recouvraient son cou.
Puis Cynn parla, et Séléné comprit qu’elle devait faire quelque chose. Elle tenta de chasser les brumes de son esprit, luttant comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. Elle se demandait finalement si les os n’avaient pas été touchés. Au moins à la hanche. Si c’était le cas, elle risquait d’avoir du mal à reprendre rapidement. Et … Elle gémit de douleur lorsqu’elle commença à avancer, très lentement, s’appuyant sur la Darah. Elle était incapable de parler normalement, et quitte à parler de Dust, mieux valait le faire sans halètement et gémissements au milieu. Plus vite elle arriverait à ce fichu divan, mieux ça vaudrait.
La progression se faisait très lentement, Séléné ne reprenait son souffle que par bouffées, concentrée sur l’oblitération de la douleur qui fusait à chaque mouvement. C'est-à-dire à tout instant, plus intense chaque fois. Bon sang de bois … Elle détestait réellement ce bonhomme.
La nausée menaçait de la submerger, et des éclairs blancs, suivis de paillons noir jaillissaient de plus en plus souvent dans son champ de vision. Et elle savait parfaitement qu’ils n’étaient pas dans la maison.
Elle voyait le décor se modifier à une lenteur désespérante. Puis le divan entra dans ce qu’elle voyait, et elle sentit le soulagement l’étreindre. Elle tenta de claudiquer un peu plus vote, ne réussissant qu’à souffrir encore plus et de fait se ralentir encore. Ceci l’exaspérait. Elle détestait être aussi dépendante de quelqu’un. Elle prenait appui le plus possible sur sa jambe valide, tentant de ne pas trop torturer Cynn, ce qui, à vrai dire, devait être bien vain.
Enfin, le divan fut assez proche pour qu’elle puisse s’y laisser tomber sans manger la poussière qui recouvrait le plancher usé. Elle s’affala donc, fournissant un dernier effort pour y mettre tout son corps, avant de respirer plus librement, et de tenter d’endiguer la souffrance. Peine perdue. Une fois l’effort fini, celle-ci la submergea. Séléné se dit qu’elle ne devait pas être belle à voir. Palie, suante, le visage crispé en une grimace … Elle se força à se détendre un peu plus. Heureusement que le remède de Cynn était là. Sinon, elle aurait déjà sombré dans une inconscience certes salvatrice au premier abord, mais surtout mortelle. Peu à peu donc elle reprit le contrôle d’elle-même et ouvrit des yeux brillants mais plus calmes. Elle les fixa sur la Darah, non loin.
- Merci de m’avoir aidée. Je crois que sans vous j’aurais eu quelques … difficultés à rester réveillée et à me déplacer un minimum. Je suis désolée de vous faire subir ça …
Elle reprit son souffle avec difficultés.
- Vous voulez toujours entendre parler de Dust ? Il n’est pas très sympathique comme personnage, mais le tuer est un bon but à poursuivre je trouve. Il est particulièrement pratique dans des luttes contre la mort. Ca l’arrangerait bien trop que je crève.
Un rire glacial et sardonique sortit de sa bouche. Elle respira doucement, et décida d’enchainer. Si Cynn le lu avait demandé tout à l’heure, c’est qu’elle voulait en savoir plus, sans aucun doute.
- Angel Dust est un homme d’un peu moins de trente ans. Cela fait plus de dix ans maintenant qu’il exerce son métier. Il est tueur à gages. En faisant des recherches poussées sur lui j’ai appris beaucoup de choses. Il est orphelin. Il a été enlevé vers huit-dix ans, et a été formé dans un camp d’arma hominium comme lui. Son bras droit se transforme en revolver de son choix. Il était très bon, et fit rapidement engagé comme mercenaire. C’est à ce moment là qu’il tua ma famille entière, commandité par les elfes. J’ai été la seule à en réchapper, et depuis on se traque l’un l’autre, avec des moments de vide. Je sais également qu’il est marchombre.
Elle toussa, expulsant un peu de sang.
- Marchombre, donc, et je suppose qu’il a été bon aussi, ce qui expliquerait les éclats de verre et d’acier qui sortent de ses mains, qui sont sûrement une greffe. Je sais qu’il a eu un frère, qui est mort. Il a beaucoup tué. On raconte qu’il est au service de l’Ombre, et je crois que c’est vrai. J’ai quelques éléments qui me le confirment. Il avait une compagne, Nathalia Koneko, une métamorphe féline vivant actuellement sur Minos, ave qui il a eu une fille, Noïa. Mais ça, je ne sas pas si il le sait. Elle a accouché neuf mois après sa mort. Car, lorsque j’ai eu toutes ces informations, je suis partie en week-end avec un ami, et quand je suis revenue, sa maison était rasée par une explosion, il était mort. Neuf mois plus tard, elle accouchait. Et un an plus tard, le revoilà. J’en déduis donc …
Elle respira avec un son rauque, à bout de souffle.
- … que cette mort fut simulée, de façon voulue ou non, et que durant tout ce temps il était ailleurs.
Elle soupira, et reprit son souffle réellement cette fois, tout en se demandant ce qui avait bien pu arriver durant cette année.
Séléné fit un sourire grimaçant à Cynn, qui alla dans la pièce d’à côté. La métisse entendit le bruit du choc des livres puis un ordre donné, et la Darah revint. Elle lui parla de sa faculté à vivre sans respirer, puis sans lui laisser le temps d’une quelconque réplique, la souleva à bras le corps et l’appuya sur elle. La tête de Séléné arriva derrière l’épaule de la femme, son cou sûrement à découvert. Elle pensa à la torture que devait endurer Cynn. Cependant, cela ne dura que très, très peu.
La douleur la submergea, insupportable. Sa hanche surtout, semblait hurler, mais son épaule n’était pas vraiment en meilleure forme. Son corps semblait n’être plus que ces deux blocs d’ignoble douleur insoutenable. Elle sentit son estomac se retourner, et l’inconscience lui envahir peu à peu le cerveau, alors que son visage s’inondait de sueur gelée tandis que ses appuis changeaient, que ses cheveux recouvraient son cou.
Puis Cynn parla, et Séléné comprit qu’elle devait faire quelque chose. Elle tenta de chasser les brumes de son esprit, luttant comme elle ne l’avait pas fait depuis longtemps. Elle se demandait finalement si les os n’avaient pas été touchés. Au moins à la hanche. Si c’était le cas, elle risquait d’avoir du mal à reprendre rapidement. Et … Elle gémit de douleur lorsqu’elle commença à avancer, très lentement, s’appuyant sur la Darah. Elle était incapable de parler normalement, et quitte à parler de Dust, mieux valait le faire sans halètement et gémissements au milieu. Plus vite elle arriverait à ce fichu divan, mieux ça vaudrait.
La progression se faisait très lentement, Séléné ne reprenait son souffle que par bouffées, concentrée sur l’oblitération de la douleur qui fusait à chaque mouvement. C'est-à-dire à tout instant, plus intense chaque fois. Bon sang de bois … Elle détestait réellement ce bonhomme.
La nausée menaçait de la submerger, et des éclairs blancs, suivis de paillons noir jaillissaient de plus en plus souvent dans son champ de vision. Et elle savait parfaitement qu’ils n’étaient pas dans la maison.
Elle voyait le décor se modifier à une lenteur désespérante. Puis le divan entra dans ce qu’elle voyait, et elle sentit le soulagement l’étreindre. Elle tenta de claudiquer un peu plus vote, ne réussissant qu’à souffrir encore plus et de fait se ralentir encore. Ceci l’exaspérait. Elle détestait être aussi dépendante de quelqu’un. Elle prenait appui le plus possible sur sa jambe valide, tentant de ne pas trop torturer Cynn, ce qui, à vrai dire, devait être bien vain.
Enfin, le divan fut assez proche pour qu’elle puisse s’y laisser tomber sans manger la poussière qui recouvrait le plancher usé. Elle s’affala donc, fournissant un dernier effort pour y mettre tout son corps, avant de respirer plus librement, et de tenter d’endiguer la souffrance. Peine perdue. Une fois l’effort fini, celle-ci la submergea. Séléné se dit qu’elle ne devait pas être belle à voir. Palie, suante, le visage crispé en une grimace … Elle se força à se détendre un peu plus. Heureusement que le remède de Cynn était là. Sinon, elle aurait déjà sombré dans une inconscience certes salvatrice au premier abord, mais surtout mortelle. Peu à peu donc elle reprit le contrôle d’elle-même et ouvrit des yeux brillants mais plus calmes. Elle les fixa sur la Darah, non loin.
- Merci de m’avoir aidée. Je crois que sans vous j’aurais eu quelques … difficultés à rester réveillée et à me déplacer un minimum. Je suis désolée de vous faire subir ça …
Elle reprit son souffle avec difficultés.
- Vous voulez toujours entendre parler de Dust ? Il n’est pas très sympathique comme personnage, mais le tuer est un bon but à poursuivre je trouve. Il est particulièrement pratique dans des luttes contre la mort. Ca l’arrangerait bien trop que je crève.
Un rire glacial et sardonique sortit de sa bouche. Elle respira doucement, et décida d’enchainer. Si Cynn le lu avait demandé tout à l’heure, c’est qu’elle voulait en savoir plus, sans aucun doute.
- Angel Dust est un homme d’un peu moins de trente ans. Cela fait plus de dix ans maintenant qu’il exerce son métier. Il est tueur à gages. En faisant des recherches poussées sur lui j’ai appris beaucoup de choses. Il est orphelin. Il a été enlevé vers huit-dix ans, et a été formé dans un camp d’arma hominium comme lui. Son bras droit se transforme en revolver de son choix. Il était très bon, et fit rapidement engagé comme mercenaire. C’est à ce moment là qu’il tua ma famille entière, commandité par les elfes. J’ai été la seule à en réchapper, et depuis on se traque l’un l’autre, avec des moments de vide. Je sais également qu’il est marchombre.
Elle toussa, expulsant un peu de sang.
- Marchombre, donc, et je suppose qu’il a été bon aussi, ce qui expliquerait les éclats de verre et d’acier qui sortent de ses mains, qui sont sûrement une greffe. Je sais qu’il a eu un frère, qui est mort. Il a beaucoup tué. On raconte qu’il est au service de l’Ombre, et je crois que c’est vrai. J’ai quelques éléments qui me le confirment. Il avait une compagne, Nathalia Koneko, une métamorphe féline vivant actuellement sur Minos, ave qui il a eu une fille, Noïa. Mais ça, je ne sas pas si il le sait. Elle a accouché neuf mois après sa mort. Car, lorsque j’ai eu toutes ces informations, je suis partie en week-end avec un ami, et quand je suis revenue, sa maison était rasée par une explosion, il était mort. Neuf mois plus tard, elle accouchait. Et un an plus tard, le revoilà. J’en déduis donc …
Elle respira avec un son rauque, à bout de souffle.
- … que cette mort fut simulée, de façon voulue ou non, et que durant tout ce temps il était ailleurs.
Elle soupira, et reprit son souffle réellement cette fois, tout en se demandant ce qui avait bien pu arriver durant cette année.
- InvitéInvité
Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Jeu 13 Juin 2013 - 19:19
Séléné n'avait vraiment pas l'air bien et Cynn aurait presque pu la plaindre, si une once d'empathie avait survécu au fil des années dans son cœur vampirique. Elle se contenta de ramener sa longue chevelure sur l'une de ses épaules et de verser à nouveau quelques gouttes du précieux remède à la commissure des lèvres de la métisse. Le liquide coula de lui-même dans la bouche meurtrie sans que sa propriétaire ait à faire le moindre effort pour l'ingurgiter. S'asseyant sur un fauteuil poussiéreux non loin de Séléné, la Darah écouta attentivement son récit. Arma Hominium ? Voilà un mot que Cynn aurait préféré oublier lui aussi. Mais, comme par hasard, c'est toujours ce que vous avez envie d'oublier qui vient vous rejaillir en pleine face, au moment où vous vous y attendez le moins.
« ...Pourquoi fais-tu cela Isaac ? »
« C'est dans ma nature. »
« Ta...Nature ? Comment peux-tu être sûr de cela ? N'est ce pas là une excuse de plus que tu as trouvé pour le tuer lui aussi ? »
« Qu'importe la raison le résultat est le même. Il devait mourir. Sinon il ne se serait pas laissé battre aussi facilement. Vous, les humains, êtes tellement simples à effrayer, à affaiblir...S'il avait voulu vivre alors il serait vivant. Ce n'est pas une simple griffe en métal qui l'aurait... »
« Il a à peine eut le temps de voir que ton bras se transformait pour être déjà mort ! Ne me dis pas que tu ne ressens aucun remord ? »
« Il n'y a que les faibles et les incompétents pour se laisser envahir par le remord. Je n'ai pas le temps de m’encombrer de sentiments inutiles. Je suis là pour agir. Les remords, l'hésitation, la culpabilité...Autant de sentiments qui font que les humains finissent par être des loques, des incapables. Moi, je veux être au dessus de ça. Et je n'ai jamais eu besoin de ces sentiments-là pour réussir. »
« Mais tu es humain pourtant. »
« Je ne pense pas. Je pourrai tuer mes propres parents sans ressentir quoi que ce soit. Tu es peut être la seule pour qui mon cœur ait déjà émis un battement. »
« Tu es fou. »
« Oui, de toi. »
« Les Arma Hominium sont une plaie humaine. » enchaîna Cynn, pour stopper rapidement ce souvenir sporadique. « Non seulement ils ont un ego surdimensionné mais, en plus, ils sont très difficiles à battre. Enfin, ne vous inquiétez pas, si ce malappris nous trouve, je n'en ferais qu'une bouchée. Ce n'est quand même pas un gamin de trente ans qui va m'apprendre à me battre... » En fait Cynn n'avait aucune idée si elle était en capacité de le battre. Néanmoins, et même s'il était très fort, on peut rarement battre quelqu'un qui a cent ans d'expérience de plus que vous. Et puis, elle était quasiment sûre de l'avoir sur le long terme. « ...Ils ont une force brute et rapide mais la transformation de leur corps les fatiguent vite. Leur principale faiblesse est généralement un problème d'endurance. Souvenez vous en, ça peut servir. Mais si vous pouvez éviter de vous y frotter, c'est toujours le mieux pour assurer votre survie. »
La Tarima resta ensuite songeuse quelques instants. Pourquoi se faire passer pour mort ? Surtout quand on s'apprête à être parent...Pour fuir ses assassins ? Non, s'il était un véritable Arma Hominium, il n'aurait pas fui le danger de cette manière...Il ne l'aurait pas fui tout court d'ailleurs. Des affaires personnelles à régler ? Probable. Mais alors, la question intéressante était : quelles affaires ? Et surtout comment avaient-elles pu l'occuper pendant un an ? A moins qu'il n'ait travaillé pour l'Ombre en silence, ce qui était dix fois plus inquiétant ? Ou était-ce encore autre chose ? La jeune femme ne pensait pas que Séléné en savait plus aussi la laissa-t-elle souffler un peu. Elle semblait toujours aussi mal, même si l'odeur sanguinolente avait fini par cesser d'envahir la pièce et que l'air retrouvait un parfum à peu près sain. Et puis, si Séléné avait encore quelque chose à lui dire ou à lui demander, elle savait qu'elle ferait. Après tout, elle allait la veiller durant toute la nuit à venir.
« ...Pourquoi fais-tu cela Isaac ? »
« C'est dans ma nature. »
« Ta...Nature ? Comment peux-tu être sûr de cela ? N'est ce pas là une excuse de plus que tu as trouvé pour le tuer lui aussi ? »
« Qu'importe la raison le résultat est le même. Il devait mourir. Sinon il ne se serait pas laissé battre aussi facilement. Vous, les humains, êtes tellement simples à effrayer, à affaiblir...S'il avait voulu vivre alors il serait vivant. Ce n'est pas une simple griffe en métal qui l'aurait... »
« Il a à peine eut le temps de voir que ton bras se transformait pour être déjà mort ! Ne me dis pas que tu ne ressens aucun remord ? »
« Il n'y a que les faibles et les incompétents pour se laisser envahir par le remord. Je n'ai pas le temps de m’encombrer de sentiments inutiles. Je suis là pour agir. Les remords, l'hésitation, la culpabilité...Autant de sentiments qui font que les humains finissent par être des loques, des incapables. Moi, je veux être au dessus de ça. Et je n'ai jamais eu besoin de ces sentiments-là pour réussir. »
« Mais tu es humain pourtant. »
« Je ne pense pas. Je pourrai tuer mes propres parents sans ressentir quoi que ce soit. Tu es peut être la seule pour qui mon cœur ait déjà émis un battement. »
« Tu es fou. »
« Oui, de toi. »
« Les Arma Hominium sont une plaie humaine. » enchaîna Cynn, pour stopper rapidement ce souvenir sporadique. « Non seulement ils ont un ego surdimensionné mais, en plus, ils sont très difficiles à battre. Enfin, ne vous inquiétez pas, si ce malappris nous trouve, je n'en ferais qu'une bouchée. Ce n'est quand même pas un gamin de trente ans qui va m'apprendre à me battre... » En fait Cynn n'avait aucune idée si elle était en capacité de le battre. Néanmoins, et même s'il était très fort, on peut rarement battre quelqu'un qui a cent ans d'expérience de plus que vous. Et puis, elle était quasiment sûre de l'avoir sur le long terme. « ...Ils ont une force brute et rapide mais la transformation de leur corps les fatiguent vite. Leur principale faiblesse est généralement un problème d'endurance. Souvenez vous en, ça peut servir. Mais si vous pouvez éviter de vous y frotter, c'est toujours le mieux pour assurer votre survie. »
La Tarima resta ensuite songeuse quelques instants. Pourquoi se faire passer pour mort ? Surtout quand on s'apprête à être parent...Pour fuir ses assassins ? Non, s'il était un véritable Arma Hominium, il n'aurait pas fui le danger de cette manière...Il ne l'aurait pas fui tout court d'ailleurs. Des affaires personnelles à régler ? Probable. Mais alors, la question intéressante était : quelles affaires ? Et surtout comment avaient-elles pu l'occuper pendant un an ? A moins qu'il n'ait travaillé pour l'Ombre en silence, ce qui était dix fois plus inquiétant ? Ou était-ce encore autre chose ? La jeune femme ne pensait pas que Séléné en savait plus aussi la laissa-t-elle souffler un peu. Elle semblait toujours aussi mal, même si l'odeur sanguinolente avait fini par cesser d'envahir la pièce et que l'air retrouvait un parfum à peu près sain. Et puis, si Séléné avait encore quelque chose à lui dire ou à lui demander, elle savait qu'elle ferait. Après tout, elle allait la veiller durant toute la nuit à venir.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Lun 24 Juin 2013 - 15:27
A la fin de son discours sur Angel, Cynn lui versa quelques gouttes de l’élixir amer entre les lèvres. Elle la remercia d’un léger signe de tête. Vu son état, réduire la douleur était déjà pas mal. Et comme Cynn était là, elle ne s’endormirait pas, du moins espérait-elle, car ceci n’aurait pas été bon du tout pour elle. Sa tête tournait terriblement, et sa respiration était laborieuse. Elle continuait à perdre son sang, un peu moins cependant, mais de toute façon elle n’en avait déjà perdu que trop.
Les yeux de Cynn se firent soudain absents, puis elle parla un peu trop vite. Les mots semblèrent se bousculer dans sa bouche délicate. Voulait-elle échapper à quelque chose par hasard ? Elle lui donna quelques informations de plus sur les Arma. Elle tenta un hochement de tête, et renonça vite fait bien fait. La douleur avait beau refluer, ce n’était pas la peine de faire des folies –Ah ! ce délicieux moment où l’on considère un hochement de tête comme une folie !-.
- J’ai … quelques notions à ce niveau-là. Afin de le tuer, je me suis beaucoup renseignée. Ca n’a servi à rien il y a un an.
Elle respira.
- Avec un peu de chance, cela me sera utile à présent.
Elle ferma les yeux, rassembla ses pensées autant qu’elle le put. Puis quelque chose se forma dans sa tête.
- Attendez … Laissez-moi deviner. Isaac était, ou est peu importe, un Arma, comme Dust, n’est-ce pas ?
Etant sûre de l’affirmative de sa réponse, elle enchaîna aussitôt.
- Parlez-moi de lui, Cynn. Peut-être que cela pourrait me servir, si jamais nos routes venaient à se croiser, ce que j’aimerais éviter, à vrai dire.
Son regard vert s’était arrêté, perçant, sur la Darah-Tarima. Maintenant, c’était à elle de parler, et à Séléné d’écouter. Ainsi, celle-ci comptait économiser sa salive et son énergie. Ainsi que savourer le reflux de la douleur qui la transperçait encore peu de temps auparavant, ainsi que parvenir à éviter qu’il ne lui arrive la même chose une fois de plus.
[C’est court, j’en suis désolée ^^’]
Les yeux de Cynn se firent soudain absents, puis elle parla un peu trop vite. Les mots semblèrent se bousculer dans sa bouche délicate. Voulait-elle échapper à quelque chose par hasard ? Elle lui donna quelques informations de plus sur les Arma. Elle tenta un hochement de tête, et renonça vite fait bien fait. La douleur avait beau refluer, ce n’était pas la peine de faire des folies –Ah ! ce délicieux moment où l’on considère un hochement de tête comme une folie !-.
- J’ai … quelques notions à ce niveau-là. Afin de le tuer, je me suis beaucoup renseignée. Ca n’a servi à rien il y a un an.
Elle respira.
- Avec un peu de chance, cela me sera utile à présent.
Elle ferma les yeux, rassembla ses pensées autant qu’elle le put. Puis quelque chose se forma dans sa tête.
- Attendez … Laissez-moi deviner. Isaac était, ou est peu importe, un Arma, comme Dust, n’est-ce pas ?
Etant sûre de l’affirmative de sa réponse, elle enchaîna aussitôt.
- Parlez-moi de lui, Cynn. Peut-être que cela pourrait me servir, si jamais nos routes venaient à se croiser, ce que j’aimerais éviter, à vrai dire.
Son regard vert s’était arrêté, perçant, sur la Darah-Tarima. Maintenant, c’était à elle de parler, et à Séléné d’écouter. Ainsi, celle-ci comptait économiser sa salive et son énergie. Ainsi que savourer le reflux de la douleur qui la transperçait encore peu de temps auparavant, ainsi que parvenir à éviter qu’il ne lui arrive la même chose une fois de plus.
[C’est court, j’en suis désolée ^^’]
- InvitéInvité
Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Lun 24 Juin 2013 - 20:06
[Mais non, c'est très bien ^^ ]
Touché. Coulé. Séléné aurait pu juste pensé que Cynn, au vu de son âge avancé, avait eu le temps d’étendre sa culture et de, ainsi, connaître les forces et faiblesses de ces chacals puants que l'on nommait « Arma Hominium. ». Mais non, elle avait directement deviné qu'Isaac en était un. Sa question était d'ailleurs rhétorique. Le doute, c'est pour les tapettes ! Avec un regard d'abord surpris, la Darah ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas parler de lui : c'était juste difficile. Elle cherchait d'ailleurs ce qu'elle pourrait bien lui apprendre d'intéressant sur ce personnage. Tout était intéressant chez lui mais il fallait surtout qu'elle lui donne des informations capitales.
« Isaac est...Comment dire...C'est un Arma Hominium très puissant, évidemment. Il a été très entraîné et a tué beaucoup de gens. Sa main droite se transforme en une puissante griffe en métal qu'il utilisait généralement pour décapiter ses ennemis ou pour les transpercer à divers endroits. Je sais, c'est pas terrible...Il n'a jamais été très féru d'armes à feu, préférant clairement les épées ou les armes blanches de façon générale. Mais s'il n'avait été que fort, il n'aurait pas représenter un problème pour moi...Même les gens très forts peuvent être vaincus. Mais le souci avec Isaac c'est qu'il ne ressent pas d'émotions. Il n'est pas capable de ressentir, comme vous et moi, de la pitié ou de la compassion. Il ne se fixe donc aucune limite dans ses actions et c'est, je pense, ce qui en fait un adversaire redoutable. »
La Darah prit un temps pour respirer et pour laisser Séléné absorber ce flot d'informations. Elle avait l'air de souffrir le martyr...Et Cynn ne pouvait rien faire, elle ne pouvait pas lui donner tout le remède, car il s'agissait d'un produit très concentré qui pouvait entraîner une addiction ou pire, une overdose. Et ce n'était pas dans son intérêt. Qui plus est, elle ne voulait pas donner à Séléné l'impression de s'apitoyer sur son malheureux sort. La métisse semblait être une personne fière, qualité que la Darah respectait, et ne l'aurait sans doute pas supporter. C'est pour cela qu'elle continua son récit, sans relever le triste état de son interlocutrice.
« Il pouvait bien sûr ressentir des choses plus...Basiques comme la douleur ou le plaisir. Mais cela ne suffit pas à faire de vous un être humain et il en était bien conscient. Alors il est devenu un être sans scrupules, aimant faire souffrir les autres et se nourrissant de la peur de ses victimes. Et je ne pense pas que son passage par la case ''Mort'' ait changé quoi que ce soit à cet aspect de son caractère. La seule chose qui le faisait remonter dans mon estime, c'était son goût pour le savoir et le travail...Mais, malgré ça, il y a certaines de ses actions que je ne pense pas pouvoir lui pardonner. Même s'il ne m'a rien fait personnellement...C'est pour cela que son retour ne m'enchante guère, j'ai peur qu'il ne sème le trouble dans la petite vie tranquille que j'ai réussi à créer ces trente dernières années. Surtout que je devrais sans doute protéger également ma nièce cette fois et pas seulement ma personne... »
Elle eut un sourire mélancolique. Isaac serait totalement capable de s'en prendre à Aurore, bien qu'elle ne soit encore qu'une très jeune fille, et c'est ce qui angoissait le plus Cynn. Elle, elle avait vécu cent ans et attendait la mort comme un cadeau, sans craindre quoi que ce soit. Mais Aurore était une petite fleur avec à peine 16 ans de vie...Il fallait la préserver de cet homme.
« Vous aimeriez savoir autre chose ? »
Touché. Coulé. Séléné aurait pu juste pensé que Cynn, au vu de son âge avancé, avait eu le temps d’étendre sa culture et de, ainsi, connaître les forces et faiblesses de ces chacals puants que l'on nommait « Arma Hominium. ». Mais non, elle avait directement deviné qu'Isaac en était un. Sa question était d'ailleurs rhétorique. Le doute, c'est pour les tapettes ! Avec un regard d'abord surpris, la Darah ouvrit la bouche pour la refermer aussitôt. Ce n'est pas qu'elle ne voulait pas parler de lui : c'était juste difficile. Elle cherchait d'ailleurs ce qu'elle pourrait bien lui apprendre d'intéressant sur ce personnage. Tout était intéressant chez lui mais il fallait surtout qu'elle lui donne des informations capitales.
« Isaac est...Comment dire...C'est un Arma Hominium très puissant, évidemment. Il a été très entraîné et a tué beaucoup de gens. Sa main droite se transforme en une puissante griffe en métal qu'il utilisait généralement pour décapiter ses ennemis ou pour les transpercer à divers endroits. Je sais, c'est pas terrible...Il n'a jamais été très féru d'armes à feu, préférant clairement les épées ou les armes blanches de façon générale. Mais s'il n'avait été que fort, il n'aurait pas représenter un problème pour moi...Même les gens très forts peuvent être vaincus. Mais le souci avec Isaac c'est qu'il ne ressent pas d'émotions. Il n'est pas capable de ressentir, comme vous et moi, de la pitié ou de la compassion. Il ne se fixe donc aucune limite dans ses actions et c'est, je pense, ce qui en fait un adversaire redoutable. »
La Darah prit un temps pour respirer et pour laisser Séléné absorber ce flot d'informations. Elle avait l'air de souffrir le martyr...Et Cynn ne pouvait rien faire, elle ne pouvait pas lui donner tout le remède, car il s'agissait d'un produit très concentré qui pouvait entraîner une addiction ou pire, une overdose. Et ce n'était pas dans son intérêt. Qui plus est, elle ne voulait pas donner à Séléné l'impression de s'apitoyer sur son malheureux sort. La métisse semblait être une personne fière, qualité que la Darah respectait, et ne l'aurait sans doute pas supporter. C'est pour cela qu'elle continua son récit, sans relever le triste état de son interlocutrice.
« Il pouvait bien sûr ressentir des choses plus...Basiques comme la douleur ou le plaisir. Mais cela ne suffit pas à faire de vous un être humain et il en était bien conscient. Alors il est devenu un être sans scrupules, aimant faire souffrir les autres et se nourrissant de la peur de ses victimes. Et je ne pense pas que son passage par la case ''Mort'' ait changé quoi que ce soit à cet aspect de son caractère. La seule chose qui le faisait remonter dans mon estime, c'était son goût pour le savoir et le travail...Mais, malgré ça, il y a certaines de ses actions que je ne pense pas pouvoir lui pardonner. Même s'il ne m'a rien fait personnellement...C'est pour cela que son retour ne m'enchante guère, j'ai peur qu'il ne sème le trouble dans la petite vie tranquille que j'ai réussi à créer ces trente dernières années. Surtout que je devrais sans doute protéger également ma nièce cette fois et pas seulement ma personne... »
Elle eut un sourire mélancolique. Isaac serait totalement capable de s'en prendre à Aurore, bien qu'elle ne soit encore qu'une très jeune fille, et c'est ce qui angoissait le plus Cynn. Elle, elle avait vécu cent ans et attendait la mort comme un cadeau, sans craindre quoi que ce soit. Mais Aurore était une petite fleur avec à peine 16 ans de vie...Il fallait la préserver de cet homme.
« Vous aimeriez savoir autre chose ? »
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Âge: 33
Branche(s): Alf - Phabienne
Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Mar 2 Juil 2013 - 17:59
Séléné écouta Cynn très attentivement. Elle sembla chercher ses mots au départ, puis ils coulèrent tels un flot. C’était ininterrompu, très dense. Son cerveau fatigué par les pertes de sang avait un peu de mal à tout enregistrer, il fallait l’avouer. Elle devait trier des informations très rapidement, et elle fut extrêmement reconnaissante à la Darah de s’interrompre un instant.
A la fin, elle avait retenu quelques petites choses.
Isaac était un homme dangereux car puissant et ne ressentant rien. Elle avait cependant trouvé une faiblesse au grand Dust, elle en trouverait bien une à ce fichu bonhomme si jamais il venait l’enquiquiner. Bon, ok, la faiblesse avait été exploitée avant qu’elle n’en ait eu le temps, et elle n’avait pas anticipé le retour du tueur qui avait détruit sa vie. Elle allait donc devoir lui en trouver une nouvelle si elle voulait éviter de se faire avoir de nouveau. Elle tenta un soupir, qui de très gros devint tout petit. Il allait falloir qu’elle s’entraine de nouveau, qu’elle cesse de roucouler et soie encore sur ses gardes, encore et toujours.
Et ensuite, Cynn avait une nièce à qui elle tenait manifestement. Ceci fit tiquer Séléné.
- Vous avez une nièce ? Qui est-elle ?
Elle reprit son souffle, se redressa lentement, faisant malheureusement redémarrer une hémorragie presque finie.
*Idiote !*
- Vous pensez qu’il voudrait s’en prendre à elle ?
Son regard était acéré.
- Pourquoi viendrait-il vous embêter ? Et pourquoi viendrait-il l’embêter ?
De nouveau elle reprit son souffle.
- Comment croyez-vous qu’il soit revenu du pays des morts ?
Cette dernière question l’intéressait tout particulièrement. En effet, cela lui permettrait peut-être d’éclairer le cas Dust. Qui sait …
A la fin, elle avait retenu quelques petites choses.
Isaac était un homme dangereux car puissant et ne ressentant rien. Elle avait cependant trouvé une faiblesse au grand Dust, elle en trouverait bien une à ce fichu bonhomme si jamais il venait l’enquiquiner. Bon, ok, la faiblesse avait été exploitée avant qu’elle n’en ait eu le temps, et elle n’avait pas anticipé le retour du tueur qui avait détruit sa vie. Elle allait donc devoir lui en trouver une nouvelle si elle voulait éviter de se faire avoir de nouveau. Elle tenta un soupir, qui de très gros devint tout petit. Il allait falloir qu’elle s’entraine de nouveau, qu’elle cesse de roucouler et soie encore sur ses gardes, encore et toujours.
Et ensuite, Cynn avait une nièce à qui elle tenait manifestement. Ceci fit tiquer Séléné.
- Vous avez une nièce ? Qui est-elle ?
Elle reprit son souffle, se redressa lentement, faisant malheureusement redémarrer une hémorragie presque finie.
*Idiote !*
- Vous pensez qu’il voudrait s’en prendre à elle ?
Son regard était acéré.
- Pourquoi viendrait-il vous embêter ? Et pourquoi viendrait-il l’embêter ?
De nouveau elle reprit son souffle.
- Comment croyez-vous qu’il soit revenu du pays des morts ?
Cette dernière question l’intéressait tout particulièrement. En effet, cela lui permettrait peut-être d’éclairer le cas Dust. Qui sait …
- InvitéInvité
Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Mar 2 Juil 2013 - 23:29
Une violente odeur de sang se répandit dans la pièce, d'une façon si soudaine que Cynn en mordit son châle, y faisant deux trous bien distincts. Mauvaise idée, très mauvaise idée, Séléné, de s'être relevée si vite. Cette métisse était intenable. La Darah remua élégamment ses narines pour chasser le picotement qui remontait le long de son nez, à cause de l'odeur sanguinaire. Elle se redressa sur son fauteuil, se concentrant sur ce qui disait Séléné plutôt que sur ce sang qui continuait à couler et qui semblait lui dire « Mange moi ! »
« Elle s'appelle Aurore et elle est au service de la Reine Beldura à Minos. C'est aussi l'Héritière des Eksezkiel. Mais elle a été victime d'une malédiction alors qu'elle venait de naître, c'est pour ça qu'elle ne vit pas sur Rhadamante. Il paraît qu'elle me ressemble énormément ! »
Cynn eut un rire à cette pensée. Il n'était pas rare que les gens les confondent, surtout à Minos, où les habitants sont souvent dans les nuages. Pourtant, la Tarima n'avait qu'un lien très mince avec la jeune adolescente, étant une pièce rapportée de cette maudite famille. La nature fait parfois des choses étranges, en matière de génétique. Et c'était d'ailleurs cette ressemblance physique qui faisait que Cynn s'était tout de suite sentie très proche de la jeune demoiselle et faisait tout son possible pour la protéger des perversités de ce monde.
« Ce n'est pas qu'il voudrait particulièrement s'en prendre à elle. Je pense qu'il a juste compris que s'il touchait à un seul de ses cheveux, il n'aurait même pas à me chercher, je ferais tout pour le retrouver et, surtout, pour la protéger. Vous savez, Aurore est tellement pure et tellement crédule qu'elle ne se méfie de personne. Et je ne veux pas qu'elle se fasse manipuler par cet être. Quant à la raison pour laquelle il tient à me retrouver... »
Ce parfum sanguinolent était vraiment difficile à supporter et lui faisait tourner la tête. Mais l'odeur était vraiment trop acide. Le métissage n'était décidément pas le mieux pour le goût du sang. Quoique, elle avait récemment goûté un métisse d'enfant des éléments...Un vrai délice ! Cela l'avait même surprise. Enfin bref...Il valait mieux qu'elle évite de penser à tout cela si elle ne voulait pas soudainement attaquer la métisse.
« Comme je vous l'ai dis, Isaac n'a aucune émotion. Mais ne croyez pas que cela lui plaisait. Au contraire, cela le rongeait complètement. Et je pense qu'il comptait sur moi pour lui apprendre ce qu'étaient les sentiments. Malheureusement, ces choses là ne s'apprennent pas. Et, à l'époque où lui et moi étions encore vivants au sens strict du terme, j'avais d'autres problèmes à régler aussi je l'ai laissé s'enliser dans son mal-être. Et il ne me l'a jamais pardonné. Ce n'est d'ailleurs pas une chose dont je suis très fière...Enfin, ce qui est sûr, c'est que s'il arrive un jour à éprouver des sentiments pour quelqu'un, cette personne aura un important atout à ses côtés*. Et il sera encore plus dangereux qu'avant... »
La Darah soupira. Elle ne s'étonna pas que Séléné lui demande comment Isaac avait pu revenir, vu qu'il s'agissait d'une question qu'elle s'était elle-même posée. Elle attrapa le seul livre intact de la pièce, qu'elle avait à portée de main, celui ou le mot « Simili » semblait presque s'illuminer d'une manière étrange et le montra à la métisse avant de l'ouvrir et de le feuilleter.
« C'est la seule explication plausible que j'ai trouvé. Il a du comprendre comment devenir un Simili. Cela dit, il lui a fallut cent ans pour revenir. Cela ne doit pas être chose facile. Enfin, je n'y connais rien en Simili mais... » Elle eut soudain une illumination. « Vous pensez qu'Angel Dust aurait pu faire pareil ? »
( * If you see who I am talking about...=3 xD )
« Elle s'appelle Aurore et elle est au service de la Reine Beldura à Minos. C'est aussi l'Héritière des Eksezkiel. Mais elle a été victime d'une malédiction alors qu'elle venait de naître, c'est pour ça qu'elle ne vit pas sur Rhadamante. Il paraît qu'elle me ressemble énormément ! »
Cynn eut un rire à cette pensée. Il n'était pas rare que les gens les confondent, surtout à Minos, où les habitants sont souvent dans les nuages. Pourtant, la Tarima n'avait qu'un lien très mince avec la jeune adolescente, étant une pièce rapportée de cette maudite famille. La nature fait parfois des choses étranges, en matière de génétique. Et c'était d'ailleurs cette ressemblance physique qui faisait que Cynn s'était tout de suite sentie très proche de la jeune demoiselle et faisait tout son possible pour la protéger des perversités de ce monde.
« Ce n'est pas qu'il voudrait particulièrement s'en prendre à elle. Je pense qu'il a juste compris que s'il touchait à un seul de ses cheveux, il n'aurait même pas à me chercher, je ferais tout pour le retrouver et, surtout, pour la protéger. Vous savez, Aurore est tellement pure et tellement crédule qu'elle ne se méfie de personne. Et je ne veux pas qu'elle se fasse manipuler par cet être. Quant à la raison pour laquelle il tient à me retrouver... »
Ce parfum sanguinolent était vraiment difficile à supporter et lui faisait tourner la tête. Mais l'odeur était vraiment trop acide. Le métissage n'était décidément pas le mieux pour le goût du sang. Quoique, elle avait récemment goûté un métisse d'enfant des éléments...Un vrai délice ! Cela l'avait même surprise. Enfin bref...Il valait mieux qu'elle évite de penser à tout cela si elle ne voulait pas soudainement attaquer la métisse.
« Comme je vous l'ai dis, Isaac n'a aucune émotion. Mais ne croyez pas que cela lui plaisait. Au contraire, cela le rongeait complètement. Et je pense qu'il comptait sur moi pour lui apprendre ce qu'étaient les sentiments. Malheureusement, ces choses là ne s'apprennent pas. Et, à l'époque où lui et moi étions encore vivants au sens strict du terme, j'avais d'autres problèmes à régler aussi je l'ai laissé s'enliser dans son mal-être. Et il ne me l'a jamais pardonné. Ce n'est d'ailleurs pas une chose dont je suis très fière...Enfin, ce qui est sûr, c'est que s'il arrive un jour à éprouver des sentiments pour quelqu'un, cette personne aura un important atout à ses côtés*. Et il sera encore plus dangereux qu'avant... »
La Darah soupira. Elle ne s'étonna pas que Séléné lui demande comment Isaac avait pu revenir, vu qu'il s'agissait d'une question qu'elle s'était elle-même posée. Elle attrapa le seul livre intact de la pièce, qu'elle avait à portée de main, celui ou le mot « Simili » semblait presque s'illuminer d'une manière étrange et le montra à la métisse avant de l'ouvrir et de le feuilleter.
« C'est la seule explication plausible que j'ai trouvé. Il a du comprendre comment devenir un Simili. Cela dit, il lui a fallut cent ans pour revenir. Cela ne doit pas être chose facile. Enfin, je n'y connais rien en Simili mais... » Elle eut soudain une illumination. « Vous pensez qu'Angel Dust aurait pu faire pareil ? »
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Re: [Archivé] Clic. Bang ! Bang ! Bang ! [ 1 message de Séléné Saralondë puis libre]
Mar 23 Juil 2013 - 20:13
Séléné écouta la métisse avec une attention immense. Elle la vit aussi. Elle vit ses grimaces son châle. Et elle comprit que la situation serait vite intenable, surtout que plus elle se méfiait, plus elle se contractait, plus le sang avait tendance à couler, plus sa tête tournait, plus elle risquait l’évanouissement ou pire. Elles étaient donc dans une sale position. Bon. Super constat. Ca l’avançait énormément.
Ce qu’avait dit Cynn l’intéressait, surtout à propos d’Isaac. Elle considérait en savoir assez sur lui pour pouvoir éventuellement se débrouiller si elle venait à le croiser … Ne serait-ce peut-être qu’en se téléportant. Mais l’histoire du Simili l’intéressa bien plus encore. Cela faisait d’Isaac un être terriblement dangereux.
- Dust ?
Elle toussa.
- Que s’il a été aidé. Sinon, il aurait mis plus d’un an à nous revenir. Et s’il a été aidé, c’est par un puissant. Et dans ce cas …
Une nouvelle quinte de toux la prit :
- Et dans ce cas pourquoi mettre si longtemps à revenir ?
Elle respira de façon laborieuse. Elle n’avait certes pas mal mais son corps, lui, souffrait beaucoup. Cela l’agaçait d’ailleurs au plus haut point.
- Cynn … La nuit risque d’être difficile pour toutes les deux si je continue à perdre tout ce sang. Pourriez vous tenter d’ouvrir un peu s’il vous plaît ? Et auriez-vous un … moyen quelconque de contacter des rêveurs, ou le palais, ou des Aiels, ou Artgard ?
Elle toussa de nouveau, et eut un élancement dans la hanche. Elle ne pouvait rien faire.
- Je suis trop faible pour faire quoi que ce soit, je suis désolée … de vous demander cela.
Elle soupira. Sa fierté en prenait un coup, mais ça risquait de devenir vital. Au sens propre du terme.
Ce qu’avait dit Cynn l’intéressait, surtout à propos d’Isaac. Elle considérait en savoir assez sur lui pour pouvoir éventuellement se débrouiller si elle venait à le croiser … Ne serait-ce peut-être qu’en se téléportant. Mais l’histoire du Simili l’intéressa bien plus encore. Cela faisait d’Isaac un être terriblement dangereux.
- Dust ?
Elle toussa.
- Que s’il a été aidé. Sinon, il aurait mis plus d’un an à nous revenir. Et s’il a été aidé, c’est par un puissant. Et dans ce cas …
Une nouvelle quinte de toux la prit :
- Et dans ce cas pourquoi mettre si longtemps à revenir ?
Elle respira de façon laborieuse. Elle n’avait certes pas mal mais son corps, lui, souffrait beaucoup. Cela l’agaçait d’ailleurs au plus haut point.
- Cynn … La nuit risque d’être difficile pour toutes les deux si je continue à perdre tout ce sang. Pourriez vous tenter d’ouvrir un peu s’il vous plaît ? Et auriez-vous un … moyen quelconque de contacter des rêveurs, ou le palais, ou des Aiels, ou Artgard ?
Elle toussa de nouveau, et eut un élancement dans la hanche. Elle ne pouvait rien faire.
- Je suis trop faible pour faire quoi que ce soit, je suis désolée … de vous demander cela.
Elle soupira. Sa fierté en prenait un coup, mais ça risquait de devenir vital. Au sens propre du terme.
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