- Isaac EksezkielInvité
[Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Dim 23 Juin 2013 - 17:48
Il y avait du vent qui soufflait sur Elysée cette nuit-là. Qui faisait bruisser les feuilles des arbres dans le silence nocturne, qui réveillaient les uns ou berçaient les autres. Il n'y avait pas un bruit dans les rues, sauf à quelques rares moments, où un habitant rentrait tardivement d'une sympathique soirée entre amis. Les lumières s'éteignaient aux fenêtres, les rideaux se tiraient et les gens rejoignaient les bras de Morphée d'un air serein, en pensant à leur prochaine journée ou s'évanouissant dans des rêves farfelus. Même le Palais semblait s'être endormi lui aussi, tandis que l'on entendait rien dans les magnifiques jardins du moment, à part le cliquetis des armes et armures des gardes qui veillaient à la sécurité de l'endroit, d'un air ensommeillé. Car, après tout, nous étions sur Minos, le continent le plus pacifiste d'Elysion. Non, il ne se passait jamais rien au milieu de la nuit.
Qui sait...Peut être que s'ils y avaient fait plus attention, les gardes auraient vu cette ombre imposante qui se glissait alors dans les jardins du Palais, avec toute la discrétion du monde. Isaac, car c'était lui, riait d'ailleurs de la facilité qu'il avait à se déplacer dans ce qui était quand même le Palais Royal de Minos. Il n'avait pas eu de mal à se renseigner sur la situation du monde, en questionnant quelques personnes sur sa route. Et quand les gens s'étonnaient de son ignorance, il répliquait simplement avec un sourire charmeur qu'il revenait d'un long périple dans des contrées éloignées. Ce qui n'était pas totalement faux quand on y réfléchissait. Il savait l'essentiel désormais...La récente déclaration de guerre entre Eaque et Rhadamante, notamment, faisait bien parler d'elle. Isaac était d'ailleurs étonné qu'un tel événement ait pu se produire. De son vivant, il avait toujours constaté un important pacifisme entre les trois continents. La bêtise des Hommes n'avait donc pas de limites ! Minos avait décidé de rester neutre et chaque habitant semblait approuver cette décision, considérée comme sage, prise par...La Reine.
Ah...Voilà une information qui avait fortement intéressé le Simili. Minos avait donc une Reine qui, accessoirement, se nommait Beldura Glow. Très intéressant...Isaac ne savait sur Aurore que ce que son père avait bien voulu lui dire : Elle travaillait au château de la capitale de Minos. Cela était déjà une bonne piste mais il avait besoin de plus de détails. Et c'était ce principal besoin qui le poussait à se hisser avec souplesse le long de la façade du Palais Royal. Il était satisfait de constater qu'il avait garder ses réflexes et son agilité d'avant sa mort, comme si une seule nuit avait passé entre son assassinat et ce jour là. Il ne lui avait fallu que peu de temps pour comprendre où était placé la chambre royale et s'y rendre, en s'attendant à tomber sur des gardes pas forcément ravis d'apercevoir un inconnu à cette heure de la nuit. Mais il n'en fut rien. Non il n'y avait personne pour garder les fenêtres de la royale. L'homme étouffa un rire face à l'innocence de ce peuple avant de libérer sa griffe de sa main droite pour crocheter la fenêtre et se faufiler en silence dans la pièce. D'un pas félin, il se dirigea vers la porte et tendit l'oreille. Ah, ils faisaient au moins garder la porte. Mais cela n'avait pas empêcher à Isaac d'entrer pour autant et de tourner ainsi lentement la clef dans la serrure, en appuyant sur le battant de porte pour étouffer le bruit qu'aurait pu faire cette action.
Enfin, le Simili se décida à écarter le voilage de l'imposant lit où dormait encore la Reine de Minos. Un visage bien innocent pour un rôle si important. C'est du moins ce que pensa Isaac en découvrant la jeune femme qui se nommait Beldura Glow. Son prénom lui allait bien. Mais il n'était pas là pour ça. Aussi, il plaqua soudainement et avec force sa griffe sur la bouche de la jeune femme, tout en s'asseyant lentement à ses côtés. Le métal froid, en rencontrant la douce chaleur que dégageait la peau de cet être, lui fit remonter un frisson le long du bras, qu 'il se contenta d'ignorer. Il lança alors un sourire doux, mais absolument pas rassurant, à son interlocutrice.
« Bonsoir, votre Majesté. » murmura-t-il avec sa voix grave et chaude, mais pas plus rassurante que son sourire, pour autant. « Je suis navré de vous arracher à vos songes de cette manière si brutale et discourtoise. Mais j'ai à vous poser quelques questions qui, hélas, ne peuvent pas attendre. ». Il écouta quelques instants les bruits extérieurs, ce n'était clairement pas le moment de se faire repérer. « Si vous promettez de ne pas crier, je promets de ne pas vous tuer. » Sur ces mots, il fit glisser sa griffe sur la gorge immaculée de la jeune Reine, tout en y faisant pianoter ses doigts tranchants. Si cette action pouvait lui procurer des picotements peu agréables, cela ne pouvait pas la blesser. Et si jamais elle tentait le moindre mouvement ou le moindre hurlement, il n'aurait qu'à effectuer un très léger mouvement pour lui ouvrir la gorge. Il attendit de voir sa réaction et, surtout, sa coopération, avant de commencer son interrogatoire.
Qui sait...Peut être que s'ils y avaient fait plus attention, les gardes auraient vu cette ombre imposante qui se glissait alors dans les jardins du Palais, avec toute la discrétion du monde. Isaac, car c'était lui, riait d'ailleurs de la facilité qu'il avait à se déplacer dans ce qui était quand même le Palais Royal de Minos. Il n'avait pas eu de mal à se renseigner sur la situation du monde, en questionnant quelques personnes sur sa route. Et quand les gens s'étonnaient de son ignorance, il répliquait simplement avec un sourire charmeur qu'il revenait d'un long périple dans des contrées éloignées. Ce qui n'était pas totalement faux quand on y réfléchissait. Il savait l'essentiel désormais...La récente déclaration de guerre entre Eaque et Rhadamante, notamment, faisait bien parler d'elle. Isaac était d'ailleurs étonné qu'un tel événement ait pu se produire. De son vivant, il avait toujours constaté un important pacifisme entre les trois continents. La bêtise des Hommes n'avait donc pas de limites ! Minos avait décidé de rester neutre et chaque habitant semblait approuver cette décision, considérée comme sage, prise par...La Reine.
Ah...Voilà une information qui avait fortement intéressé le Simili. Minos avait donc une Reine qui, accessoirement, se nommait Beldura Glow. Très intéressant...Isaac ne savait sur Aurore que ce que son père avait bien voulu lui dire : Elle travaillait au château de la capitale de Minos. Cela était déjà une bonne piste mais il avait besoin de plus de détails. Et c'était ce principal besoin qui le poussait à se hisser avec souplesse le long de la façade du Palais Royal. Il était satisfait de constater qu'il avait garder ses réflexes et son agilité d'avant sa mort, comme si une seule nuit avait passé entre son assassinat et ce jour là. Il ne lui avait fallu que peu de temps pour comprendre où était placé la chambre royale et s'y rendre, en s'attendant à tomber sur des gardes pas forcément ravis d'apercevoir un inconnu à cette heure de la nuit. Mais il n'en fut rien. Non il n'y avait personne pour garder les fenêtres de la royale. L'homme étouffa un rire face à l'innocence de ce peuple avant de libérer sa griffe de sa main droite pour crocheter la fenêtre et se faufiler en silence dans la pièce. D'un pas félin, il se dirigea vers la porte et tendit l'oreille. Ah, ils faisaient au moins garder la porte. Mais cela n'avait pas empêcher à Isaac d'entrer pour autant et de tourner ainsi lentement la clef dans la serrure, en appuyant sur le battant de porte pour étouffer le bruit qu'aurait pu faire cette action.
Enfin, le Simili se décida à écarter le voilage de l'imposant lit où dormait encore la Reine de Minos. Un visage bien innocent pour un rôle si important. C'est du moins ce que pensa Isaac en découvrant la jeune femme qui se nommait Beldura Glow. Son prénom lui allait bien. Mais il n'était pas là pour ça. Aussi, il plaqua soudainement et avec force sa griffe sur la bouche de la jeune femme, tout en s'asseyant lentement à ses côtés. Le métal froid, en rencontrant la douce chaleur que dégageait la peau de cet être, lui fit remonter un frisson le long du bras, qu 'il se contenta d'ignorer. Il lança alors un sourire doux, mais absolument pas rassurant, à son interlocutrice.
« Bonsoir, votre Majesté. » murmura-t-il avec sa voix grave et chaude, mais pas plus rassurante que son sourire, pour autant. « Je suis navré de vous arracher à vos songes de cette manière si brutale et discourtoise. Mais j'ai à vous poser quelques questions qui, hélas, ne peuvent pas attendre. ». Il écouta quelques instants les bruits extérieurs, ce n'était clairement pas le moment de se faire repérer. « Si vous promettez de ne pas crier, je promets de ne pas vous tuer. » Sur ces mots, il fit glisser sa griffe sur la gorge immaculée de la jeune Reine, tout en y faisant pianoter ses doigts tranchants. Si cette action pouvait lui procurer des picotements peu agréables, cela ne pouvait pas la blesser. Et si jamais elle tentait le moindre mouvement ou le moindre hurlement, il n'aurait qu'à effectuer un très léger mouvement pour lui ouvrir la gorge. Il attendit de voir sa réaction et, surtout, sa coopération, avant de commencer son interrogatoire.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
Branche(s): Fille du Feu
Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
Relations principales:
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Lun 24 Juin 2013 - 15:51
Cela faisait deux fois. Deux fois. A croire que la première n’avait pas suffi à mettre en alerte tout le palais, il fallait que cela recommence. C’était un peu leur faute en même temps : ils n’avaient pas fait surveiller les fenêtres.
*Pitié, que l’on se rende vite compte que quelque chose ne va pas ici, pitié …*
Ceci était une pensée de Beldura. Une pensée de Beldura, complètement affolée, dont les immenses yeux de feu, dilatés, plein de larmes malgré son réveil récent et soudain contemplaient avec terreur l’inconnu au dessus d’elle. Un inconnu qui avait plaqué quelque chose en métal contre sa bouche, et qui, malgré son sourire doux et sa voix grave n’était en rien rassurant ou sympathique. Il avait des yeux ambrés qui, malgré l’obscurité, brillaient et semblaient la transpercer. Ses cheveux d’ombre tombaient sur le corps étendu de la jeune fille paniquée. Il lui semblait beau, certes, avec un corps musclé. Elle n’y était cependant pas sensible. Elle avait bien trop peur pour regarder cet homme comme un homme et non comme un tortionnaire. Elle le soupçonnait d’être entré par la fenêtre, silencieusement. Et il était tout à fait possible qu’il ait bloquée les autres entrées. Toutes ? Peut-être pas. Sûrement pas la porte dérobée du mur gauche qui ouvrait sur la chambre d’une de se servantes. Elle n’y porta cependant pas son regard, le gardant sur l’homme, non pas par stratégie, mais par peur.
Elle l’écouta très attentivement, malgré les larmes qui menaçaient de déborder de ses paupières. Bon. Il avait des questions à lui poser. Des questions importantes, sûrement, très importantes même, elle pouvait le supposer. Et c’était à elle d’y répondre. Si elle tentait la moindre chose il la tuerait. Et elle n’hésitait pas à le croire ; ses yeux et la … chose qu’il déplaça de sa bouche à sa gorge, tout en pianotant, avec ses ongles très certainement, sur l’artère de la Reine finirent de la convaincre. Les picotements provoqués par ce traitement étaient désagréables, douloureux. Pourtant, elle le sentait bien, ils ne l’entaillaient pas. Ne voulait-il pas laisser de marques de son passage ?
Peu importait. Il était là, et, manifestement, il attendait qu’une réponse sorte de sa bouche, puisque le métal sur sa gorge empêchait tout mouvement qui ne la vide pas de son sang.
- Oui. Je vous répondrai.
Sa voix tremblait beaucoup, et n’était guère plus qu’un filet à peine perceptible. C’était suffisant cependant, du moins l’espérait-elle très fort.
*Pitié, que l’on se rende vite compte que quelque chose ne va pas ici, pitié …*
Ceci était une pensée de Beldura. Une pensée de Beldura, complètement affolée, dont les immenses yeux de feu, dilatés, plein de larmes malgré son réveil récent et soudain contemplaient avec terreur l’inconnu au dessus d’elle. Un inconnu qui avait plaqué quelque chose en métal contre sa bouche, et qui, malgré son sourire doux et sa voix grave n’était en rien rassurant ou sympathique. Il avait des yeux ambrés qui, malgré l’obscurité, brillaient et semblaient la transpercer. Ses cheveux d’ombre tombaient sur le corps étendu de la jeune fille paniquée. Il lui semblait beau, certes, avec un corps musclé. Elle n’y était cependant pas sensible. Elle avait bien trop peur pour regarder cet homme comme un homme et non comme un tortionnaire. Elle le soupçonnait d’être entré par la fenêtre, silencieusement. Et il était tout à fait possible qu’il ait bloquée les autres entrées. Toutes ? Peut-être pas. Sûrement pas la porte dérobée du mur gauche qui ouvrait sur la chambre d’une de se servantes. Elle n’y porta cependant pas son regard, le gardant sur l’homme, non pas par stratégie, mais par peur.
Elle l’écouta très attentivement, malgré les larmes qui menaçaient de déborder de ses paupières. Bon. Il avait des questions à lui poser. Des questions importantes, sûrement, très importantes même, elle pouvait le supposer. Et c’était à elle d’y répondre. Si elle tentait la moindre chose il la tuerait. Et elle n’hésitait pas à le croire ; ses yeux et la … chose qu’il déplaça de sa bouche à sa gorge, tout en pianotant, avec ses ongles très certainement, sur l’artère de la Reine finirent de la convaincre. Les picotements provoqués par ce traitement étaient désagréables, douloureux. Pourtant, elle le sentait bien, ils ne l’entaillaient pas. Ne voulait-il pas laisser de marques de son passage ?
Peu importait. Il était là, et, manifestement, il attendait qu’une réponse sorte de sa bouche, puisque le métal sur sa gorge empêchait tout mouvement qui ne la vide pas de son sang.
- Oui. Je vous répondrai.
Sa voix tremblait beaucoup, et n’était guère plus qu’un filet à peine perceptible. C’était suffisant cependant, du moins l’espérait-elle très fort.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Lun 24 Juin 2013 - 18:19
Et comme on dit jamais deux sans trois, il serait donc grand temps de faire quelque chose en ce qui concerne ces fenêtres !
Bref, revenons au sujet principal. Elle était jolie, la Reine. Ses yeux flamboyants dévisageaient Isaac et sa peur était palpable. Pendant quelques instants, l'homme eut l'impression de voir une enfant. Comme ces enfants qui erraient dans les rues de Rhadamante, à la recherche d'un endroit pour survivre au climat difficile de Cruor. Elle semblait si fragile qu'Isaac avait l'impression qu'il aurait pu la briser aussi facilement que du verre. Elle lui affirma qu'elle lui répondrait, ce qui ne l'étonna pas plus que cela, n'importe qui devient vite conciliant lorsque vous lui mettez une arme sur la gorge. Mais elle semblait au bord des larmes, sur le point de s'effondrer. Il n'avait pas à craindre qu'elle tente de se révolter contre lui ou même qu'elle appelle ses gardes. De toute façon, il lui passerait vite l'envie de le provoquer. Mais, même en considérant ces paramètres, cela ne le dispensait pas de prudence.
« Voilà une décision bien raisonnable. » murmura-t-il en étouffant à moitié un rire cynique, tandis que ses yeux ambrés plongeaient dans les yeux de feu de la Reine.
Une légère pointe, au sens physique du terme, apparut dans son cœur aussi retira-t-il sa griffe de la gorge royale, pour appuyer quelques secondes sur l'endroit douloureux. Cela faisait certes découvrir à la Reine, la cause de sa douleur mais il n'en avait que faire. Il ne ressentait pas le besoin de lui cacher cette arme, son arme, tant il se devait de constater que cette jeune femme ne respirait absolument pas l’agressivité. Il en aurait presque été perturbé. Presque, car on parle quand même d'Isaac...Il reposa sa griffe à côté de la tête de la Reine et se pencha légèrement vers elle. Non seulement pour pouvoir parler le plus discrètement mais également car il savait que sa carrure, de par sa grande taille, pouvait être assez oppressante lorsqu'il surplombait quelqu'un, comme c'était le cas actuellement. Et il n'allait pas se priver de ce plaisir.
« Savez vous où est Aurore Eksezkiel ? » Il était assez près d'elle pour pouvoir apprécier son parfum, son odeur de femme, senteur qui lui avait presque manqué durant ces longues années. « L'on m'a laissé entendre qu'elle travaillait pour vous. Aussi, votre Majesté... »
Sa main gauche vint caresser la joue de la Reine. Sa peau était douce. Elle respirait la vie, malgré l'angoisse qu'on pouvait lire sur son visage et qu'Isaac ne faisait rien pour calmer. Lui aussi aurait bien aimé savoir ce qu'était la peur. Bien sûr il pouvait expliquer ce qu'était la peur : il s'agissait d'une hyperactivité du complexe amygdalien dans le lobe temporal qui entraînait une poussée d'adrénaline, qui elle-même déclenchait une série de symptômes tels que les tremblements, les pleurs ou encore l'horripilation des poils qui trahissaient le sentiment de peur. Oui, tout cela, il était capable de l'expliquer très clairement mais jamais il n'avait eu à le ressentir. Si certaines personnes auraient pu le trouver chanceux, lui aurait bien aimé avoir eu peur au moins une fois dans sa vie. Enfin, peu importe...Sa main toujours sur la joue royale, son pouce passa délicatement sous l’œil droit de la jeune femme, forçant une larme à s'en échapper et à glisser le long de sa main. Ses yeux flamboyants étaient remplis de larmes similaires qui ne demandaient qu'à en sortir.
« ...Ne me mentez pas. » continua-t-il, toujours dans un même murmure grave. « Même si vous voulez protéger Aurore, je saurais rapidement si vous m'avez menti ou non. » Sa main glissa jusqu'à la frêle épaule de la jeune Reine. « Et cela me fendrait le cœur de devoir faire pleurer d'aussi beaux yeux... ». Quelle ironie quand on savait que son cœur n'avait plus battu durant cent ans. Pourtant, et il en était satisfait, rien ne signifiait qu'il était un Simili revenu à la vie depuis quelques jours à peine. Physiquement, du moins...
C'est étrange...Cette pointe dans son cœur ne voulait pas partir...
Bref, revenons au sujet principal. Elle était jolie, la Reine. Ses yeux flamboyants dévisageaient Isaac et sa peur était palpable. Pendant quelques instants, l'homme eut l'impression de voir une enfant. Comme ces enfants qui erraient dans les rues de Rhadamante, à la recherche d'un endroit pour survivre au climat difficile de Cruor. Elle semblait si fragile qu'Isaac avait l'impression qu'il aurait pu la briser aussi facilement que du verre. Elle lui affirma qu'elle lui répondrait, ce qui ne l'étonna pas plus que cela, n'importe qui devient vite conciliant lorsque vous lui mettez une arme sur la gorge. Mais elle semblait au bord des larmes, sur le point de s'effondrer. Il n'avait pas à craindre qu'elle tente de se révolter contre lui ou même qu'elle appelle ses gardes. De toute façon, il lui passerait vite l'envie de le provoquer. Mais, même en considérant ces paramètres, cela ne le dispensait pas de prudence.
« Voilà une décision bien raisonnable. » murmura-t-il en étouffant à moitié un rire cynique, tandis que ses yeux ambrés plongeaient dans les yeux de feu de la Reine.
Une légère pointe, au sens physique du terme, apparut dans son cœur aussi retira-t-il sa griffe de la gorge royale, pour appuyer quelques secondes sur l'endroit douloureux. Cela faisait certes découvrir à la Reine, la cause de sa douleur mais il n'en avait que faire. Il ne ressentait pas le besoin de lui cacher cette arme, son arme, tant il se devait de constater que cette jeune femme ne respirait absolument pas l’agressivité. Il en aurait presque été perturbé. Presque, car on parle quand même d'Isaac...Il reposa sa griffe à côté de la tête de la Reine et se pencha légèrement vers elle. Non seulement pour pouvoir parler le plus discrètement mais également car il savait que sa carrure, de par sa grande taille, pouvait être assez oppressante lorsqu'il surplombait quelqu'un, comme c'était le cas actuellement. Et il n'allait pas se priver de ce plaisir.
« Savez vous où est Aurore Eksezkiel ? » Il était assez près d'elle pour pouvoir apprécier son parfum, son odeur de femme, senteur qui lui avait presque manqué durant ces longues années. « L'on m'a laissé entendre qu'elle travaillait pour vous. Aussi, votre Majesté... »
Sa main gauche vint caresser la joue de la Reine. Sa peau était douce. Elle respirait la vie, malgré l'angoisse qu'on pouvait lire sur son visage et qu'Isaac ne faisait rien pour calmer. Lui aussi aurait bien aimé savoir ce qu'était la peur. Bien sûr il pouvait expliquer ce qu'était la peur : il s'agissait d'une hyperactivité du complexe amygdalien dans le lobe temporal qui entraînait une poussée d'adrénaline, qui elle-même déclenchait une série de symptômes tels que les tremblements, les pleurs ou encore l'horripilation des poils qui trahissaient le sentiment de peur. Oui, tout cela, il était capable de l'expliquer très clairement mais jamais il n'avait eu à le ressentir. Si certaines personnes auraient pu le trouver chanceux, lui aurait bien aimé avoir eu peur au moins une fois dans sa vie. Enfin, peu importe...Sa main toujours sur la joue royale, son pouce passa délicatement sous l’œil droit de la jeune femme, forçant une larme à s'en échapper et à glisser le long de sa main. Ses yeux flamboyants étaient remplis de larmes similaires qui ne demandaient qu'à en sortir.
« ...Ne me mentez pas. » continua-t-il, toujours dans un même murmure grave. « Même si vous voulez protéger Aurore, je saurais rapidement si vous m'avez menti ou non. » Sa main glissa jusqu'à la frêle épaule de la jeune Reine. « Et cela me fendrait le cœur de devoir faire pleurer d'aussi beaux yeux... ». Quelle ironie quand on savait que son cœur n'avait plus battu durant cent ans. Pourtant, et il en était satisfait, rien ne signifiait qu'il était un Simili revenu à la vie depuis quelques jours à peine. Physiquement, du moins...
C'est étrange...Cette pointe dans son cœur ne voulait pas partir...
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Mar 23 Juil 2013 - 19:13
Il étouffa un rire cynique tout en la complimentant sur sa prudence. Elle, elle réprima un sanglot. Si elle ne le faisait pas, elle se faisait trancher la gorge. Mais au moment ou elle s’apprêtait à tenter de ravaler la boule qui lui obstruait la gire, quitte à se faire égorger d’ailleurs malheureusement, l’homme sortit sa griffe en s’appuyant sur le cœur. Ainsi, il souffrait, parfois, et son corps n’aimait pas ce qu’il faisait … Belle venait de découvrir une faiblesse du dangereux énergumène. Cependant, elle ne pensa même pas à l’exploiter. Bien trop terrifiée.
Terrifiée. ET ce qu’il fit ne fut pas pour la rassurer. Il se pencha sr la pauvre jeune fille, la surplombant complètement. Il était très impressionnant. Il l’étouffait. Il la dominait. Elle s’accrocha aux draps, tentant de s’enfoncer dans le matelas, sans parvenir à retenir une nouvelle larme solitaire qui roula sur sa joue. Les cheveux de l’homme la frôlaient. S’il se penchait un peu plus, leurs lèvres se toucheraient. Lorsqu’il parla, son haleine lui arriva droit dessus, son souffle réchauffa la sueur froide qui la recouvrait, fit bouger un peu ses cheveux.
Aurore … Il voulait aurore. Elle serra les dents, ferma les yeux, détourna un peu la tête pour échapper à son emprise. En retour, il lui effleura la joue. Doucement, presque tendrement. Puis il fit sortir une larme nouvelle de sa paupière. Elle eut un gémissement à peine audible. Un gémissement de terreur totale. Son cœur battait à tout rompre contre sa cage thoracique. L’homme devait très certainement l’entendre. Elle ne maitrisait plus rien, avait des mouvements automatique, convulsifs, tentait de se recroqueviller sur elle-même. Peine perdue. Elle était clouée au lit alors qu’il lui parlait.
Elle secoua la tête. Non, non elle ne lui mentirait pas. Elle ne le pouvait pas, elle n’en avait pas le courage. Il lui toucha l’épaule. Elle ne le croyait, cela ne le rendrait pas triste, non. Cela la conduirait juste à avoir la gorge ouverte et …
L’image dans sa tête la fit gémir de nouveau, et elle se mordit si fort les lèvres pour ne pas crier que le gout du sang jaillit dans sa bouche, déclenchant un haut le corps, qui, un instant, la rapprocha dangereusement de l’homme face à elle. Elle lâcha le drap, enfonça ses ongles manucurés dans ses mains fragiles. La douleur physique lui permettait de se concentrer sr autre chose que sa peur, un peu.
Elle hocha la tête en réponse à sa question. Puis, se doutant que cela ne suffirait pas elle murmura, voix tremblante, tentant de ravaler les sanglots, la peur, les hurlements.
- Elle vit …
Ses dents claquaient. Elle se mordit la lèvre inférieure, la fendant un peu plus encore. Ses yeux se fermèrent sous la douleur, une larme coula aussi.
- Au … palais.
Elle tremblait convulsivement, presque à en faire bouger le lit.
[Dis-moi quand lancer Angel ... puis les autres ]
Terrifiée. ET ce qu’il fit ne fut pas pour la rassurer. Il se pencha sr la pauvre jeune fille, la surplombant complètement. Il était très impressionnant. Il l’étouffait. Il la dominait. Elle s’accrocha aux draps, tentant de s’enfoncer dans le matelas, sans parvenir à retenir une nouvelle larme solitaire qui roula sur sa joue. Les cheveux de l’homme la frôlaient. S’il se penchait un peu plus, leurs lèvres se toucheraient. Lorsqu’il parla, son haleine lui arriva droit dessus, son souffle réchauffa la sueur froide qui la recouvrait, fit bouger un peu ses cheveux.
Aurore … Il voulait aurore. Elle serra les dents, ferma les yeux, détourna un peu la tête pour échapper à son emprise. En retour, il lui effleura la joue. Doucement, presque tendrement. Puis il fit sortir une larme nouvelle de sa paupière. Elle eut un gémissement à peine audible. Un gémissement de terreur totale. Son cœur battait à tout rompre contre sa cage thoracique. L’homme devait très certainement l’entendre. Elle ne maitrisait plus rien, avait des mouvements automatique, convulsifs, tentait de se recroqueviller sur elle-même. Peine perdue. Elle était clouée au lit alors qu’il lui parlait.
Elle secoua la tête. Non, non elle ne lui mentirait pas. Elle ne le pouvait pas, elle n’en avait pas le courage. Il lui toucha l’épaule. Elle ne le croyait, cela ne le rendrait pas triste, non. Cela la conduirait juste à avoir la gorge ouverte et …
L’image dans sa tête la fit gémir de nouveau, et elle se mordit si fort les lèvres pour ne pas crier que le gout du sang jaillit dans sa bouche, déclenchant un haut le corps, qui, un instant, la rapprocha dangereusement de l’homme face à elle. Elle lâcha le drap, enfonça ses ongles manucurés dans ses mains fragiles. La douleur physique lui permettait de se concentrer sr autre chose que sa peur, un peu.
Elle hocha la tête en réponse à sa question. Puis, se doutant que cela ne suffirait pas elle murmura, voix tremblante, tentant de ravaler les sanglots, la peur, les hurlements.
- Elle vit …
Ses dents claquaient. Elle se mordit la lèvre inférieure, la fendant un peu plus encore. Ses yeux se fermèrent sous la douleur, une larme coula aussi.
- Au … palais.
Elle tremblait convulsivement, presque à en faire bouger le lit.
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Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Mer 24 Juil 2013 - 16:42
Elle avait peur. Très peur. Isaac, lui, se portait comme un charme. Il redonna à sa main droite sa forme originale, il n'avait clairement pas besoin de celle-ci pour faire parler sa pauvre victime, qui tentait tant bien que mal d'échapper à son regard et qui s'accrochait désespérément aux draps. Après quelques instants, la jeune Reine arriva enfin à lui répondre et à lui donner l'information tant attendue, non sans qu'il pensa à un moment qu'elle allait finir par s'effondrer, plus qu'elle ne l'était déjà. Mais ça, à la limite, il n'en avait que faire.
Ainsi donc, la petite princesse des Eksezkiel vivait ici même. Merveilleux, vraiment...Et très pratique aussi. Il n'allait pas l'enlever ce soir, en revanche. Tout ce palais serait bientôt en émoi en sachant que leur si précieuse Reine avait été agressée par un être aussi vil que lui, en grande partie à cause de leur incompétence. Il allait attendre quelques jours, peut être quelques semaines, que les gardes oublient cet incident malheureux. Il savait, en revanche, que la jeune femme tremblotante à ses côtés n'était pas prête de l'oublier. Délicatement, il passa une main sur les cheveux flamboyants de Beldura, avant de se pencher vers son oreille, qu'il frôla de ses lèvres.
« Intéressant...Nous serons donc amenés à nous revoir bien plus tôt que je ne le pensais... »
Il lui avait murmuré cette phrase d'une voix suave, presque sensuelle mais sous doute pas plus rassurante pour la jeune femme. Isaac constata d'ailleurs que l'angoisse lui avait fait se mutiler les lèvres, particulièrement la lèvre inférieure qu'elle semblait avoir profondément mordue. L'odeur métallique vint chatouiller les narines du Simili, qui jeta alors un regard prédateur à la Reine. Depuis qu'il avait commencé à tuer pour le compte de la famille Eksezkiel, il s'était mis à adorer l'odeur du sang, en particulier celui de ses ennemis. Ici, ce n'était certes pas le sang d'un de ses ennemis mais d'une très charmante jeune femme...Cela était peut être même mieux, à la réflexion. Mais, alors que son visage se rapprochait dangereusement de celui de la Reine, un bruit sourd se fit attendre, semblant provenir de l'extérieur et obligeant Isaac à se détourner de sa victime. Il la délaissa quelques instants, le temps de jeter un regard à l’extérieur, à travers la fenêtre qui lui avait permis de rentrer dans la chambre royale. Mais il n'y avait rien d'alarmant, simplement un garde ensommeillé qui avait laissé choir son arme au sol.
*Imbécile.*
Le Simili en profita pour laisser tomber son long manteau sur un fauteuil avoisinant. Si jamais il devait se battre contre des gardes du palais, il serait plus à l'aise avec simplement sa chemise noire sur le dos. Il s'éloigna ensuite rapidement de son lieu d'observation car il savait que sa grande taille pouvait le faire repérer facilement. Et il n'avait absolument pas envie de se faire repérer maintenant. Observant, pendant quelques instants, la pauvre Reine terrorisée dans son lit du haut de toute sa hauteur, il se rassit rapidement à se côtés et lui bloqua rapidement les poignets. Sa tête se rapprocha alors du cou de la jeune femme dont il respira le parfum mélangé à cette odeur métallique. Ses mains se déplacèrent alors : l'une vint attraper la nuque de la jeune femme tandis que l'autre la soulevait très légèrement du matelas ,dans lequel elle s'était enfoncée, pour enlacer sa taille frêle. Sans crier gare, il quitta cette gorge blême pour s'emparer des lèvres de la Reine, non sans une certaine force. Il colla son torse au sien, sentant ses battements de cœur affolés, ce qui le fit rire intérieurement mais ne l'empêcha absolument pas de continuer ce qu'il faisait.
Pourtant, de l'agitation commença à se faire entendre au delà des murs de cette chambre. Tiens...S'était-il fait repérer ? Peut être...Cela valait sans doute mieux pour la jeune Reine qu'il tenait fermement contre lui:en effet, une de ses mains s'était subtilement glissée sous ses vêtements et remontait lentement le long de son dos. Mais le Simili attendait de voir si ces fameux gardes supposés la protéger allaient enfin réagir. Qui sait ?
Ainsi donc, la petite princesse des Eksezkiel vivait ici même. Merveilleux, vraiment...Et très pratique aussi. Il n'allait pas l'enlever ce soir, en revanche. Tout ce palais serait bientôt en émoi en sachant que leur si précieuse Reine avait été agressée par un être aussi vil que lui, en grande partie à cause de leur incompétence. Il allait attendre quelques jours, peut être quelques semaines, que les gardes oublient cet incident malheureux. Il savait, en revanche, que la jeune femme tremblotante à ses côtés n'était pas prête de l'oublier. Délicatement, il passa une main sur les cheveux flamboyants de Beldura, avant de se pencher vers son oreille, qu'il frôla de ses lèvres.
« Intéressant...Nous serons donc amenés à nous revoir bien plus tôt que je ne le pensais... »
Il lui avait murmuré cette phrase d'une voix suave, presque sensuelle mais sous doute pas plus rassurante pour la jeune femme. Isaac constata d'ailleurs que l'angoisse lui avait fait se mutiler les lèvres, particulièrement la lèvre inférieure qu'elle semblait avoir profondément mordue. L'odeur métallique vint chatouiller les narines du Simili, qui jeta alors un regard prédateur à la Reine. Depuis qu'il avait commencé à tuer pour le compte de la famille Eksezkiel, il s'était mis à adorer l'odeur du sang, en particulier celui de ses ennemis. Ici, ce n'était certes pas le sang d'un de ses ennemis mais d'une très charmante jeune femme...Cela était peut être même mieux, à la réflexion. Mais, alors que son visage se rapprochait dangereusement de celui de la Reine, un bruit sourd se fit attendre, semblant provenir de l'extérieur et obligeant Isaac à se détourner de sa victime. Il la délaissa quelques instants, le temps de jeter un regard à l’extérieur, à travers la fenêtre qui lui avait permis de rentrer dans la chambre royale. Mais il n'y avait rien d'alarmant, simplement un garde ensommeillé qui avait laissé choir son arme au sol.
*Imbécile.*
Le Simili en profita pour laisser tomber son long manteau sur un fauteuil avoisinant. Si jamais il devait se battre contre des gardes du palais, il serait plus à l'aise avec simplement sa chemise noire sur le dos. Il s'éloigna ensuite rapidement de son lieu d'observation car il savait que sa grande taille pouvait le faire repérer facilement. Et il n'avait absolument pas envie de se faire repérer maintenant. Observant, pendant quelques instants, la pauvre Reine terrorisée dans son lit du haut de toute sa hauteur, il se rassit rapidement à se côtés et lui bloqua rapidement les poignets. Sa tête se rapprocha alors du cou de la jeune femme dont il respira le parfum mélangé à cette odeur métallique. Ses mains se déplacèrent alors : l'une vint attraper la nuque de la jeune femme tandis que l'autre la soulevait très légèrement du matelas ,dans lequel elle s'était enfoncée, pour enlacer sa taille frêle. Sans crier gare, il quitta cette gorge blême pour s'emparer des lèvres de la Reine, non sans une certaine force. Il colla son torse au sien, sentant ses battements de cœur affolés, ce qui le fit rire intérieurement mais ne l'empêcha absolument pas de continuer ce qu'il faisait.
Pourtant, de l'agitation commença à se faire entendre au delà des murs de cette chambre. Tiens...S'était-il fait repérer ? Peut être...Cela valait sans doute mieux pour la jeune Reine qu'il tenait fermement contre lui:en effet, une de ses mains s'était subtilement glissée sous ses vêtements et remontait lentement le long de son dos. Mais le Simili attendait de voir si ces fameux gardes supposés la protéger allaient enfin réagir. Qui sait ?
- Angel DustMinosien.ne
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 26 Juil 2013 - 10:26
Isaac n’était pas la seule ombre de Minos ce soir. Il y avait Angel Dust dans les rues. Angel Dust, ombre noire, vêtue de noir dans la nuit seulement éclairée de la Lune blafarde qui par instants se voilait. L’homme ne cherchait plus rien. Il avait trouvé Hölle, il l’avait ramenée, il avait aidé à son réveil. La belle Eden ce soir encore, ferait chavirer les cœurs, et Inferno les posséderait. Un sourire étira ses lèvres à cette pensée sordide. Son rôle de Veuve Noire lui allait à merveille. Tout homme succombait à son charme dès qu’il l’apercevait du coin de l’œil. Rares étaient ceux qui parvenaient ensuite à détacher leur regard d'elle, puis à l’oublier. Mais la jeune femme était exigeante. Elle ne les choisissait pas tous, elle ne les corrompait pas tous, non. Elle lui plaisait terriblement lorsqu’elle souriait à ces hommes, leur faisant miroiter son cœur, et les enfermant toujours plus serrés dans sa toile. En général, il restait non loin ces soirs-là . Mais elle n’avait besoin de personne. Et les réjouissances ne commenceraient que bien plus tard. Alors comme tous les soirs, Dust venait surveiller un peu le Palais, la fenêtre de la Reine, la fenêtre de leur princesse. La fenêtre de celle sur qui il veillait, pour son frère.
C’était très calme. La fenêtre était toujours ouverte, parfois le vent faisait danser les rideaux de voile. Les minoisiens étaient si crédules et pacifiques que sa visite n’avait pas suffi à faire fermer ou garder les fenêtres royales. Il secoua la tête devant tant de bêtise, de naïveté étalée ainsi sous ses yeux. Les lumières étaient éteintes, le palais dormait. Il s’apprêta à s’en retourner. Mais il s’arrêta net.
Un ombre. Une ombre à la fenêtre. Quelqu’un de grand, aux cheveux longs. La Lune éclaira un instant. Un homme. Mains nues, chemise noire.
Il n’avait rien à faire là, et Angel le savait. Beldura Glow, il l’imaginait, devait être terrorisée, muette sous la menace. Prête à tous les sacrifices. L’homme disparut à l’instant où Dust courrait vers le Palais. Il harangua les gardes.
- Votre Reine est en danger ! Dépêchez-vous ! Elle est attaquée dans sa chambre à coucher ! Allez-y, vite, sans bruit, il s’enfuirait sinon. Ne passez pas par la porte principale, vous l’alerteriez sinon. Déployez vos gens dans la cité. Il faut le coincer. Vite !
Les hommes le regardèrent d’un air hébété, et il continua à courir. Il franchit sans peine les barrières, et crocheta la porte, avec une facilité tout à fait déconcertante, même pour lui –c’était un palais royal, bon sang de ténèbres !-. Il entra, et alla secouer les gardes intérieurs, frappa aux portes des personnes aptes à réagir. Angel Dust connaissait le palais par cœur. Il l’avait maintes fois étudié. Il savait qui vivait où, et quand. Et cette fois, il utilisait ses connaissances pour sauver, pour la troisième fois de sa vie. En passant dans l’autre sens, il croisa des gardes qui allaient vers la chambre royale, le plus silencieusement possible. Il espérait que toutes les mesures avaient été prises. Il fit le tour du palais, revint dans les jardins. Il monta au mur de pierres. Sa rapidité était à peine humaine. Il se fatiguait, mais il ne voulait que l’homme ne s’échappe. Personne ne devait faire de mal à Beldura Glow. Personne. Sur sa vie, personne.
A l’instant où la porte tapissée et dérobée s’ouvrait, laissant entrer gardes, et domestiques sûrement, Angel Dust était dans la chambre, bloquant la fenêtre. L’homme était penché sur la Reine. Apparemment tous étaient surpris de se voir. Angel dégaina les armes. Il transformerait son bras plus tard, s’il venait à en avoir besoin. Ils ne devaient surtout pas blesser la Reine.
- Sous le lit, ma Reine !
Il savait d’instinct que c’était le seul endroit où, s’il y avait escarmouche dans la chambre, elle ne serait pas touchée.
Et soudain, la scène s’anima, et tout le monde s’agita.
Il espérait juste que les rues grouillent de gardes, car il doutait que l’individu ne se laisse facilement attraper.
C’était très calme. La fenêtre était toujours ouverte, parfois le vent faisait danser les rideaux de voile. Les minoisiens étaient si crédules et pacifiques que sa visite n’avait pas suffi à faire fermer ou garder les fenêtres royales. Il secoua la tête devant tant de bêtise, de naïveté étalée ainsi sous ses yeux. Les lumières étaient éteintes, le palais dormait. Il s’apprêta à s’en retourner. Mais il s’arrêta net.
Un ombre. Une ombre à la fenêtre. Quelqu’un de grand, aux cheveux longs. La Lune éclaira un instant. Un homme. Mains nues, chemise noire.
Il n’avait rien à faire là, et Angel le savait. Beldura Glow, il l’imaginait, devait être terrorisée, muette sous la menace. Prête à tous les sacrifices. L’homme disparut à l’instant où Dust courrait vers le Palais. Il harangua les gardes.
- Votre Reine est en danger ! Dépêchez-vous ! Elle est attaquée dans sa chambre à coucher ! Allez-y, vite, sans bruit, il s’enfuirait sinon. Ne passez pas par la porte principale, vous l’alerteriez sinon. Déployez vos gens dans la cité. Il faut le coincer. Vite !
Les hommes le regardèrent d’un air hébété, et il continua à courir. Il franchit sans peine les barrières, et crocheta la porte, avec une facilité tout à fait déconcertante, même pour lui –c’était un palais royal, bon sang de ténèbres !-. Il entra, et alla secouer les gardes intérieurs, frappa aux portes des personnes aptes à réagir. Angel Dust connaissait le palais par cœur. Il l’avait maintes fois étudié. Il savait qui vivait où, et quand. Et cette fois, il utilisait ses connaissances pour sauver, pour la troisième fois de sa vie. En passant dans l’autre sens, il croisa des gardes qui allaient vers la chambre royale, le plus silencieusement possible. Il espérait que toutes les mesures avaient été prises. Il fit le tour du palais, revint dans les jardins. Il monta au mur de pierres. Sa rapidité était à peine humaine. Il se fatiguait, mais il ne voulait que l’homme ne s’échappe. Personne ne devait faire de mal à Beldura Glow. Personne. Sur sa vie, personne.
A l’instant où la porte tapissée et dérobée s’ouvrait, laissant entrer gardes, et domestiques sûrement, Angel Dust était dans la chambre, bloquant la fenêtre. L’homme était penché sur la Reine. Apparemment tous étaient surpris de se voir. Angel dégaina les armes. Il transformerait son bras plus tard, s’il venait à en avoir besoin. Ils ne devaient surtout pas blesser la Reine.
- Sous le lit, ma Reine !
Il savait d’instinct que c’était le seul endroit où, s’il y avait escarmouche dans la chambre, elle ne serait pas touchée.
Et soudain, la scène s’anima, et tout le monde s’agita.
Il espérait juste que les rues grouillent de gardes, car il doutait que l’individu ne se laisse facilement attraper.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 26 Juil 2013 - 10:28
Beldura Glow sentit les caresses de l’homme dans ses cheveux, ce qui la fit frissonner, peur et dégoût mêlés. Sa phrase la terrorisa plus encore, elle gémit légèrement à la pensée d’une entrevue future, et proche. Elle qui voulait tant que cet homme disparaisse de sa vie … Apparemment, ce n’était pas dans ses plans. Pas du tout.
L’homme rapprochait son visage du sien, et elle le regardait avec des yeux immenses, comme fascinée par un serpent, sans rien faire. Elle entendit vaguement un bruit, qui la fit sursauter et alerta de façon manifeste l’homme, qui se redressa, alla à la fenêtre, avant de laisser choir son manteau long sur un des confortables fauteuils moelleux de la chambre royale. Belle frissonna à l’idée qu’un élément de cet être ait touché sa chambre. Encore un … Comment pourrait-elle supporter de rester là à présent, comment ? Puis, il revint sur elle, la surplomba. Evidemment, elle n’avait pas bougé ou presque, se redressant à peine pour le regarder alors qu’il s’éloignait, et s’aplatissant de nouveau sur le lit lorsqu’il revint vers elle. Puis il reprit sa place près d’elle, sa chaleur la brûlant au travers des draps. Il l’immobilisa en lui attrapant les poignets, puis rapprocha son visage de son cou, et ses mains à sa nuque et à sa taille.
*Que … *
Elle n’eut pas le loisir de finir de formuler sa question que déjà les lèvres de l’homme étaient plaquées au siennes, sans douceur, avec force et sauvagerie. Belle sentit les larmes lui monter aux yeux devant son impuissance totale à une quelconque réaction. Cela faisait trop d’échos en elle, bien trop … Elle était complètement à sa merci, ne pouvant rien faire d’autre que le laisser agir, sentant son odeur homme, sa chaleur, son souffle, leurs torse collés, et son cœur à elle battant la chamade plus vite encore. Un jour il finirait par lâcher …
Elle sentit une main s’introduire sous ses vêtements, ses doigts remonter le long de son dos, effleurer sa peau fine et douce, entretenue tous les jours par des servantes. Il ne lui faisait pas mal, non. Il la terrorisait. Sa tête tournait, tous ses sens étaient saturés, et, inconsciemment, elle s’accrocha à la seule chose qui pouvait la persuader que ce n’était pas un mauvais rêve : lui. Ses doigts étaient serrés sur la chemise, et ce contact tellement réel la persuada qu’elle était sortie des bras de Morphée. Dans le baiser volé, elle gémit. C’est à cet instant qu’un fracas se fit entendre. Un gros fracas.
Elle ouvrit lezs yeux, et vit à la fenêtre un homme. Cet homme … Cet homme …
Elle le reconnaissait, et puis il y eut cette voix, cet ordre crié, de se mettre sous le lit.
*Monsieur …*
Elle eut le temps d’apercevoir les gardes du coin de l’œil, et d’autres personnes aussi, avant de sombrer dans un puits noir sans fond, salvateur. Son corps venait de la lâcher. Trop d’émotions. Elle avait perdu connaissance, devenant une poupée de chiffon encore entre les bras de son agresseur.
[Sorga, Siffroy, Isaac, à vous de jouer Je vous laisse vous débrouiller sur l'ordre, une fois que vous aurez tous posté, j'aviserai avec Angel, et peut-être aussi avec Belle ]
L’homme rapprochait son visage du sien, et elle le regardait avec des yeux immenses, comme fascinée par un serpent, sans rien faire. Elle entendit vaguement un bruit, qui la fit sursauter et alerta de façon manifeste l’homme, qui se redressa, alla à la fenêtre, avant de laisser choir son manteau long sur un des confortables fauteuils moelleux de la chambre royale. Belle frissonna à l’idée qu’un élément de cet être ait touché sa chambre. Encore un … Comment pourrait-elle supporter de rester là à présent, comment ? Puis, il revint sur elle, la surplomba. Evidemment, elle n’avait pas bougé ou presque, se redressant à peine pour le regarder alors qu’il s’éloignait, et s’aplatissant de nouveau sur le lit lorsqu’il revint vers elle. Puis il reprit sa place près d’elle, sa chaleur la brûlant au travers des draps. Il l’immobilisa en lui attrapant les poignets, puis rapprocha son visage de son cou, et ses mains à sa nuque et à sa taille.
*Que … *
Elle n’eut pas le loisir de finir de formuler sa question que déjà les lèvres de l’homme étaient plaquées au siennes, sans douceur, avec force et sauvagerie. Belle sentit les larmes lui monter aux yeux devant son impuissance totale à une quelconque réaction. Cela faisait trop d’échos en elle, bien trop … Elle était complètement à sa merci, ne pouvant rien faire d’autre que le laisser agir, sentant son odeur homme, sa chaleur, son souffle, leurs torse collés, et son cœur à elle battant la chamade plus vite encore. Un jour il finirait par lâcher …
Elle sentit une main s’introduire sous ses vêtements, ses doigts remonter le long de son dos, effleurer sa peau fine et douce, entretenue tous les jours par des servantes. Il ne lui faisait pas mal, non. Il la terrorisait. Sa tête tournait, tous ses sens étaient saturés, et, inconsciemment, elle s’accrocha à la seule chose qui pouvait la persuader que ce n’était pas un mauvais rêve : lui. Ses doigts étaient serrés sur la chemise, et ce contact tellement réel la persuada qu’elle était sortie des bras de Morphée. Dans le baiser volé, elle gémit. C’est à cet instant qu’un fracas se fit entendre. Un gros fracas.
Elle ouvrit lezs yeux, et vit à la fenêtre un homme. Cet homme … Cet homme …
Elle le reconnaissait, et puis il y eut cette voix, cet ordre crié, de se mettre sous le lit.
*Monsieur …*
Elle eut le temps d’apercevoir les gardes du coin de l’œil, et d’autres personnes aussi, avant de sombrer dans un puits noir sans fond, salvateur. Son corps venait de la lâcher. Trop d’émotions. Elle avait perdu connaissance, devenant une poupée de chiffon encore entre les bras de son agresseur.
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_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 2 Aoû 2013 - 15:15
Le bruit, pourtant lointain, des bottes des gardes claquant sur le sol des couloirs du Palais réveilla aussitôt Sorga. Depuis le dernier "visiteur" qui s'était invité dans la chambre de la Reine et l'avait terrorisée, l'homme-lézard avait pris l'habitude de dormir avec armure sur le dos et lance à portée de main.
Il sortit en un instant, armé, aperçut plusieurs escouades de gardes qui couraient tous dans la même direction, armes au clair.
- Pas encore !
Sorga courut pour rattraper la plus proche patrouille, apprit qu'un homme avait prévenu toute la garde de la présence d'un intrus dangereux dans la chambre de la Reine. Cet informateur était un homme aux yeux rouges.
Une pointe glacée s'enfonça dans son ventre. En sentant la peur venir s'y loger, l'homme-lézard partit en courant vers la chambre de Beldura.
Jamais il n'avait cru pouvoir courir aussi vite, surtout en priant Dame Chance de toutes ses forces...
Il arriva devant la porte dérobée - accès privilégié des serviteurs notamment - au moment où le premier commando des gardes d'élite s’apprêtaient à entrer.
Sans ralentir, Sorga remonta le flot de soldats et ouvrit lui-même la porte d'un coup de pied, s'engouffrant dans la pièce dans le même mouvement.
- Sous le lit, ma Reine !
L'adrénaline, la peur et une colère grandissante exacerbaient ses sens ; en une seconde, la scène lui apparut dans son ensemble, dans ses moindres détails.
La veste négligemment posée sur le fauteuil ; l'homme aux yeux rouges, armes dégainées, posté aux fenêtres ; les fleurs fraiches sur la table de chevet ; le tapis dont un coin n'était plus à plat ; l'inconnu à la grande taille sur le lit, serrant dans ses bras la Reine évanouie.
Le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'il avait une mauvaise première impression : Sorga dut se retenir de sauter immédiatement sur celui qui avait posé les mains sur la Reine.
Mais elle était trop proche et il ne pouvait prendre le risque que l'intrus se serve d'elle comme bouclier. Les gardes investirent la chambre à leur tour, et plusieurs arbalètes se retrouvèrent dirigées vers l'intrus.
Sorga menaça l'homme sur le lit de sa lance, et siffla d'une voix déformée par la colère :
- Eloignez-vous de Dame Beldura !
Il sortit en un instant, armé, aperçut plusieurs escouades de gardes qui couraient tous dans la même direction, armes au clair.
- Pas encore !
Sorga courut pour rattraper la plus proche patrouille, apprit qu'un homme avait prévenu toute la garde de la présence d'un intrus dangereux dans la chambre de la Reine. Cet informateur était un homme aux yeux rouges.
Une pointe glacée s'enfonça dans son ventre. En sentant la peur venir s'y loger, l'homme-lézard partit en courant vers la chambre de Beldura.
Jamais il n'avait cru pouvoir courir aussi vite, surtout en priant Dame Chance de toutes ses forces...
Il arriva devant la porte dérobée - accès privilégié des serviteurs notamment - au moment où le premier commando des gardes d'élite s’apprêtaient à entrer.
Sans ralentir, Sorga remonta le flot de soldats et ouvrit lui-même la porte d'un coup de pied, s'engouffrant dans la pièce dans le même mouvement.
- Sous le lit, ma Reine !
L'adrénaline, la peur et une colère grandissante exacerbaient ses sens ; en une seconde, la scène lui apparut dans son ensemble, dans ses moindres détails.
La veste négligemment posée sur le fauteuil ; l'homme aux yeux rouges, armes dégainées, posté aux fenêtres ; les fleurs fraiches sur la table de chevet ; le tapis dont un coin n'était plus à plat ; l'inconnu à la grande taille sur le lit, serrant dans ses bras la Reine évanouie.
Le moins que l'on pouvait dire, c'est qu'il avait une mauvaise première impression : Sorga dut se retenir de sauter immédiatement sur celui qui avait posé les mains sur la Reine.
Mais elle était trop proche et il ne pouvait prendre le risque que l'intrus se serve d'elle comme bouclier. Les gardes investirent la chambre à leur tour, et plusieurs arbalètes se retrouvèrent dirigées vers l'intrus.
Sorga menaça l'homme sur le lit de sa lance, et siffla d'une voix déformée par la colère :
- Eloignez-vous de Dame Beldura !
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Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
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Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Mer 11 Sep 2013 - 0:12
[Je m'excuse humblement pour ce long retard >< ]
Pourquoi l'interrompait-on toujours à son moment préféré ? Avec un sourire vil, Isaac décolla son visage de la jeune reine de Minos et tourna lentement à la tête. Il y avait donc bien des gens pour protéger cette frêle créature ! Mais où étaient-ils donc pendant tout ce temps ? Que pouvaient bien faire ces quelques gardes, ce vieillard sénile et ce lézard dressé sur ses pattes arrières pendant que leur si précieuse reine se faisait malmener ? Enfin, peu importe. Si leur système de défense était défaillant, ce n'était pas son problème. Il analysa rapidement la situation : impossible de s'enfuir par la porte principale ni par la porte dérobée qu'il venait de découvrir avec l'entrée de la garde royale. Du moins pas sans faire quelques dégâts. Et la fenêtre ? Eh bien, un confrère lui barrait le chemin. Cela dit, il ne semblait pas faire partie de la bande de bras cassés supposés appartenir à l'armée royale.
La jeune femme avait fini par s'évanouir contre lui et il l'avait laissé glissé doucement le long de ses bras. Le lézard s'avérait être le plus menaçant de la petite bande et Isaac voyait sa lance se rapprocher de plus en plus de son visage. Il se redressa alors lentement, dominant la plupart des gardes de toute sa hauteur, faisant planer sur eux une ombre menaçante. Il se déplaça avec la même lenteur pour se retrouver face à eux, tout en gardant à l’œil son confrère Arma Hominium.
« Je me demandais justement quand le comité d'accueil allait arriver ! C'est que vous en avez mis du temps pour des membres de la garde royale. Vous imaginez tout ce que j'aurais pu faire à cette jolie petite ? » Il laissa échapper un rire qui résonna dans la pièce et qui n'avait rien de rassurant. Mettant ses mains bien en évidence, il transforma sa main droite en griffe dans un bruit sourd, son éternel sourire plaqué sur son visage. « Bon alors, par qui je commence ? Le lézard vaguement humanoïde ? Le vieillard ? Ou mon confrère arma peut être ? Allons, messieurs, ne soyez pas timides ! »
Portant sa main à une des colonnes du lit à baldaquins, il y fit une profonde griffure, comme s'il cherchait à aiguiser son arme avant un combat sanglant. Il commença à s'avancer vers le groupe de gardes, tout en veillant à se tenir à porter de leurs lances. Autant éviter de se faire embrocher si l'un d'entre eux était pris d'un élan de courage. Cela dit, il en doutait : les gens de Minos étaient des êtres pacifistes, peu habitués à la violence, et les trois personnages qu'il avait cité parmi tous les gardes qui l'entourait étaient les seuls à dégager une aura différente des autres. C'est pour cela qu'il se méfiait un peu plus d'eux. Ce qui ne l'empêchait pas de les narguer avec toute la condescendance dont il était capable.
« Un volontaire ? Vous trois en même temps, peut être ? »
Sa griffe brillait à la lueur de la lune, tandis qu'il se préparait à bondir, guettant le moindre souffle de ses adversaires.
« Réfléchissez bien avant d'agir, quand même : il serait malheureux de blesser la demoiselle ! »
Pourquoi l'interrompait-on toujours à son moment préféré ? Avec un sourire vil, Isaac décolla son visage de la jeune reine de Minos et tourna lentement à la tête. Il y avait donc bien des gens pour protéger cette frêle créature ! Mais où étaient-ils donc pendant tout ce temps ? Que pouvaient bien faire ces quelques gardes, ce vieillard sénile et ce lézard dressé sur ses pattes arrières pendant que leur si précieuse reine se faisait malmener ? Enfin, peu importe. Si leur système de défense était défaillant, ce n'était pas son problème. Il analysa rapidement la situation : impossible de s'enfuir par la porte principale ni par la porte dérobée qu'il venait de découvrir avec l'entrée de la garde royale. Du moins pas sans faire quelques dégâts. Et la fenêtre ? Eh bien, un confrère lui barrait le chemin. Cela dit, il ne semblait pas faire partie de la bande de bras cassés supposés appartenir à l'armée royale.
La jeune femme avait fini par s'évanouir contre lui et il l'avait laissé glissé doucement le long de ses bras. Le lézard s'avérait être le plus menaçant de la petite bande et Isaac voyait sa lance se rapprocher de plus en plus de son visage. Il se redressa alors lentement, dominant la plupart des gardes de toute sa hauteur, faisant planer sur eux une ombre menaçante. Il se déplaça avec la même lenteur pour se retrouver face à eux, tout en gardant à l’œil son confrère Arma Hominium.
« Je me demandais justement quand le comité d'accueil allait arriver ! C'est que vous en avez mis du temps pour des membres de la garde royale. Vous imaginez tout ce que j'aurais pu faire à cette jolie petite ? » Il laissa échapper un rire qui résonna dans la pièce et qui n'avait rien de rassurant. Mettant ses mains bien en évidence, il transforma sa main droite en griffe dans un bruit sourd, son éternel sourire plaqué sur son visage. « Bon alors, par qui je commence ? Le lézard vaguement humanoïde ? Le vieillard ? Ou mon confrère arma peut être ? Allons, messieurs, ne soyez pas timides ! »
Portant sa main à une des colonnes du lit à baldaquins, il y fit une profonde griffure, comme s'il cherchait à aiguiser son arme avant un combat sanglant. Il commença à s'avancer vers le groupe de gardes, tout en veillant à se tenir à porter de leurs lances. Autant éviter de se faire embrocher si l'un d'entre eux était pris d'un élan de courage. Cela dit, il en doutait : les gens de Minos étaient des êtres pacifistes, peu habitués à la violence, et les trois personnages qu'il avait cité parmi tous les gardes qui l'entourait étaient les seuls à dégager une aura différente des autres. C'est pour cela qu'il se méfiait un peu plus d'eux. Ce qui ne l'empêchait pas de les narguer avec toute la condescendance dont il était capable.
« Un volontaire ? Vous trois en même temps, peut être ? »
Sa griffe brillait à la lueur de la lune, tandis qu'il se préparait à bondir, guettant le moindre souffle de ses adversaires.
« Réfléchissez bien avant d'agir, quand même : il serait malheureux de blesser la demoiselle ! »
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Dim 15 Sep 2013 - 21:56
- Ma Reine ! Que se passe-t-il ?
Siffroy s'était réveillé en sursaut, interpellé par les gardes qui discutaient sur ce qui se passait dans la chambre de la Reine, il avait accouru rapidement dans la chambre pour sauver Beldura.
Sa bouche reste grande ouverte devant l'homme qui étais dans la chambre avec elle.
Siffroy s'était réveillé en sursaut, interpellé par les gardes qui discutaient sur ce qui se passait dans la chambre de la Reine, il avait accouru rapidement dans la chambre pour sauver Beldura.
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Jeu 19 Sep 2013 - 1:28
Sorga n'était pas un guerrier.
Malgré les entrainements martiaux qu'il avait glanés ici et là, il n'avait jamais eu à faire face à une véritable situation où sa vie et celle de quelqu'un qu'il aimait étaient menacées.
Secoué par la peur que la Reine soit blessée, sa colère exacerbée par les provocations que d'ordinaire il aurait su ignorer, il enfreignit la règle que son frère Zyrwatil lui avait enseignée comme étant la plus importante en combat : ne jamais attaquer en premier un adversaire de force égale ou supérieure à la sienne.
Hors, Sorga n'était pas un guerrier.
Contrairement à cet intrus dont les griffes venaient de creuser des sillons dans les piliers du lit comme s'ils étaient fait de papier.
L'homme-lézard oublia ses leçons en poussant un cri de rage.
Il attaqua.
De tout son poids, il projeta sa lance vers l'avant, pointe dirigée vers la poitrine de l'intrus.
Malgré les entrainements martiaux qu'il avait glanés ici et là, il n'avait jamais eu à faire face à une véritable situation où sa vie et celle de quelqu'un qu'il aimait étaient menacées.
Secoué par la peur que la Reine soit blessée, sa colère exacerbée par les provocations que d'ordinaire il aurait su ignorer, il enfreignit la règle que son frère Zyrwatil lui avait enseignée comme étant la plus importante en combat : ne jamais attaquer en premier un adversaire de force égale ou supérieure à la sienne.
Hors, Sorga n'était pas un guerrier.
Contrairement à cet intrus dont les griffes venaient de creuser des sillons dans les piliers du lit comme s'ils étaient fait de papier.
L'homme-lézard oublia ses leçons en poussant un cri de rage.
Il attaqua.
De tout son poids, il projeta sa lance vers l'avant, pointe dirigée vers la poitrine de l'intrus.
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Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Jeu 26 Sep 2013 - 17:12
Isaac se retrouvait donc là, à guetter la réaction de ses « ennemis ». Il se mit à réfléchir à un rapide plan d'évasion. La fenêtre semblait être la meilleure option et peut être celle avec laquelle il s'en sortirait avec le moins de pertes et fracas possibles. Sa récente résurrection le faisait encore se sentir un peu engourdi et il n'avait pas envie de faire preuve de maladresse, même face à des adversaires aussi facilement impressionnables. Le truc qu'il y avait de bien dans des situations comme celle-ci, c'est qu'il n'avait pas besoin d'être forcément au maximum de ses capacités pour que ses ennemis ressentent la puissante envie de s'enfuir ventre à terre. Mais l'habitude faisait qu'il aimait en mettre plein la vue à ses adversaires, pour le meilleur et surtout pour le pire. Et dans ces rares moments de fatigue, il préférait éviter l'affrontement. Que serait une lutte à mort sans quelques effets de style, je vous le demande ! Ce qui était sûr, c'est que la mort ne l'avait pas rendu plus modeste, loin de la...
Analysant encore un peu la situation, il dut interrompre sa réflexion face au cri de rage que poussa le lézard. Dire qu'il ne fut pas surpris serait mentir. Sans doute poussé par un élan de courage, le reptile se ruait sur lui, sa lance pointant vers le torse d'Isaac. Au dernier moment, le Simili se décala, laissant la lance lui écorcher l'épaule. « Belle tentative. » reconnut humblement l'Arma Hominium avec un sourire qui sonnait faux. Et, durant le moment de flottement qui suivit l'action du lézard, Isaac griffa violemment ce dernier sur toute la longueur de son torse. Si les entailles ne le tueraient pas sur le coup, l'hémorragie pourrait le faire si on ne le soignait pas. Sans doute inspiré par le courage de son collègue, un autre garde se jeta, à qui il se contenta de rompre les cervicales sans plus de considération. Contournant le cadavre, il attrapa le vieillard par le col et le regarda droit dans les yeux.
« Vous n'êtes qu'une bande d'ignares incapables de protéger la personne qui dirige votre pays. Méfiez-vous : je pourrais bien être moins tendre la prochaine fois que je viendrais lui rendre visite. »
Il le repoussa violemment en arrière puis, voyant que les autres gardes hésitaient à agir, il se dirigea vers la fenêtre en toisant cet autre Arma. Il ne tenait pas spécialement à l'affronter, en sachant très bien que cela ne mènerait à rien, les Arma avaient la fâcheuse habitude de se battre entre eux sans aucune raison alors qu'ils étaient de force égale. Dans le cas présent, Isaac se contenta d'avancer sa main « normale » vers cet inconnu et...de le pousser dans le vide. En jetant un dernier regard à la pièce, il finit par sauter à son tour dans le vide, sous les yeux hébétés des renforts qui venaient d'arriver dans la pièce.
Retombant parfaitement sur ses pieds, il oublia pendant quelques instants son confrère en se rappelant une chose plus ou moins importante : son manteau. Il n'avait pas pris son manteau en partant. Il allait falloir qu'il revienne le chercher. Pas qu'il y tienne particulièrement mais il était très pratique pour cacher des armes blanches et devait, d'ailleurs, en contenir une bonne dizaine à l'heure actuelle. Et comme on est jamais assez armés...
Il tourna ensuite ses yeux ambrés vers l'Arma Hominium qu'il avait « malencontreusement » jeté dans le vide. Il le gratifia d'un sourire moqueur.
« Quelque chose à ajouter ou je peux m'en aller ? »
Analysant encore un peu la situation, il dut interrompre sa réflexion face au cri de rage que poussa le lézard. Dire qu'il ne fut pas surpris serait mentir. Sans doute poussé par un élan de courage, le reptile se ruait sur lui, sa lance pointant vers le torse d'Isaac. Au dernier moment, le Simili se décala, laissant la lance lui écorcher l'épaule. « Belle tentative. » reconnut humblement l'Arma Hominium avec un sourire qui sonnait faux. Et, durant le moment de flottement qui suivit l'action du lézard, Isaac griffa violemment ce dernier sur toute la longueur de son torse. Si les entailles ne le tueraient pas sur le coup, l'hémorragie pourrait le faire si on ne le soignait pas. Sans doute inspiré par le courage de son collègue, un autre garde se jeta, à qui il se contenta de rompre les cervicales sans plus de considération. Contournant le cadavre, il attrapa le vieillard par le col et le regarda droit dans les yeux.
« Vous n'êtes qu'une bande d'ignares incapables de protéger la personne qui dirige votre pays. Méfiez-vous : je pourrais bien être moins tendre la prochaine fois que je viendrais lui rendre visite. »
Il le repoussa violemment en arrière puis, voyant que les autres gardes hésitaient à agir, il se dirigea vers la fenêtre en toisant cet autre Arma. Il ne tenait pas spécialement à l'affronter, en sachant très bien que cela ne mènerait à rien, les Arma avaient la fâcheuse habitude de se battre entre eux sans aucune raison alors qu'ils étaient de force égale. Dans le cas présent, Isaac se contenta d'avancer sa main « normale » vers cet inconnu et...de le pousser dans le vide. En jetant un dernier regard à la pièce, il finit par sauter à son tour dans le vide, sous les yeux hébétés des renforts qui venaient d'arriver dans la pièce.
Retombant parfaitement sur ses pieds, il oublia pendant quelques instants son confrère en se rappelant une chose plus ou moins importante : son manteau. Il n'avait pas pris son manteau en partant. Il allait falloir qu'il revienne le chercher. Pas qu'il y tienne particulièrement mais il était très pratique pour cacher des armes blanches et devait, d'ailleurs, en contenir une bonne dizaine à l'heure actuelle. Et comme on est jamais assez armés...
Il tourna ensuite ses yeux ambrés vers l'Arma Hominium qu'il avait « malencontreusement » jeté dans le vide. Il le gratifia d'un sourire moqueur.
« Quelque chose à ajouter ou je peux m'en aller ? »
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 27 Sep 2013 - 1:33
L'intrus esquiva le coup.
Du coin de l'oeil, Sorga vit le mouvement de riposte effectué par la main griffue. Sa colère soudain envolée maintenant qu'il ne pouvait plus faire grand chose contre l'attaque, il eut l'impression d'être relégué à l'état de simple spectateur de la scène et sentit - avec une incroyable précision - les cinq lames traverser son armure comme du papier, percer ses écailles, trancher une bonne partie des muscles de sa poitrine, ricocher contre les côtes...
La douleur explosa d'un coup, ses nerfs meurtris se réveillant d'un coup.
Il pensa hurler, mais ce ne fut guère plus qu'un grognement qui s'échappa de sa gorge, alors que son coeur battait de plus en plus vite, que ses forces l'abandonnaient rapidement, tellement rapidement...
L'intrus le dépassa, sans lui accorder plus d'attention.
Sorga voulut le retenir, mais ses jambes se dérobèrent sous lui. Il tomba, à genoux d'abord, puis face contre terre. Un grand froid l'envahit et une flaque vermeille allait s'élargissant sur le plancher de la chambre, à mesure que son sang coulait.
Avant de sombrer dans l'inconscience dû au choc et à la gravité de sa blessure, Sorga pria Dame Chance de faire en sorte que Beldura n'ait rien.
Du coin de l'oeil, Sorga vit le mouvement de riposte effectué par la main griffue. Sa colère soudain envolée maintenant qu'il ne pouvait plus faire grand chose contre l'attaque, il eut l'impression d'être relégué à l'état de simple spectateur de la scène et sentit - avec une incroyable précision - les cinq lames traverser son armure comme du papier, percer ses écailles, trancher une bonne partie des muscles de sa poitrine, ricocher contre les côtes...
La douleur explosa d'un coup, ses nerfs meurtris se réveillant d'un coup.
Il pensa hurler, mais ce ne fut guère plus qu'un grognement qui s'échappa de sa gorge, alors que son coeur battait de plus en plus vite, que ses forces l'abandonnaient rapidement, tellement rapidement...
L'intrus le dépassa, sans lui accorder plus d'attention.
Sorga voulut le retenir, mais ses jambes se dérobèrent sous lui. Il tomba, à genoux d'abord, puis face contre terre. Un grand froid l'envahit et une flaque vermeille allait s'élargissant sur le plancher de la chambre, à mesure que son sang coulait.
Avant de sombrer dans l'inconscience dû au choc et à la gravité de sa blessure, Sorga pria Dame Chance de faire en sorte que Beldura n'ait rien.
- Spoiler:
- Fin de Sorga sur ce topic.
N'oubliez pas de le ramasser, sinon ça va être dur de nettoyer les tâches sur le plancher de la chambre. ^^
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- Spoiler:
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 25 Oct 2013 - 20:54
Angel assista à l’enchainement des évènements en se demanda comment il était possible de faire preuve d’autant de nullité, d’incapacité totale à la bataille et d’art de compliquer les choses.
D’abord l’évanouissement de a jeune reine. Réaction prévisible mais ô combien embarrassante. On fait comment pour protéger quelqu’un d’inconscient dans les bras de son tortionnaire, hein ? être plus à la merci de quelqu’un était tout à fait impossible … Et bien embêtant pour la gamine.
Ensuite le débarquement des gardes et de l’homme-lézard, tout en finesse et en stratégie. Ils menaçaient l’arma de lances et d’arbalètes. Inutiles.
Puis le vieux, qui débarquait. Limite bouche ouverte pendante sur le plancher, le grabataire.
L’ironie de l’homme, mordante, montrant son absolue supériorité, alors qu’il lâchait la Reine. C’était l’instant même qu’Angel aurait choisi pour lui sauter dessus … si seulement l’homme-lézard ne l’avait pas fait à sa place, en profitant pour se faire joliment embrocher … et très certainement tuer, suivi par un de ses collègues, et le vieux assommé. Mais ce n’était pas fini. Alors qu’Angel s’apprêtait à lui aussi dégainer les armes, et tirer à vue sur l’ennemi, ce dernier se jeta sur lui, et le fit basculer dans le vide.
Il y eut cette sensation de l’estomac qui se soulève ; Puis le sol, une roulade, debout face à l’arma. Ironie, encire, toujours, et une morgue incessante.
- Pas si vite.
C’était un grondement, bien plus que des paroles. Grondement animal, et tout à fait engageant. Angel balança en avant son poing, dont sortaient de dangereux éclats, et prévoyant que l’individu se baisserait, il leva le genou, histoire de lui abimer une ou deux côtes et avec un peu de chance quelques organes. Quoique, ça risquait de n’être pas simple de l’abîmer.
- Que lui voulez-vous ?
Un de ses mains était à présent remplacée par un revolver, la seconde en tenait un également. Il était prêt à tout, à tout pour la protéger, et honorer le serment fait à son frère.
D’abord l’évanouissement de a jeune reine. Réaction prévisible mais ô combien embarrassante. On fait comment pour protéger quelqu’un d’inconscient dans les bras de son tortionnaire, hein ? être plus à la merci de quelqu’un était tout à fait impossible … Et bien embêtant pour la gamine.
Ensuite le débarquement des gardes et de l’homme-lézard, tout en finesse et en stratégie. Ils menaçaient l’arma de lances et d’arbalètes. Inutiles.
Puis le vieux, qui débarquait. Limite bouche ouverte pendante sur le plancher, le grabataire.
L’ironie de l’homme, mordante, montrant son absolue supériorité, alors qu’il lâchait la Reine. C’était l’instant même qu’Angel aurait choisi pour lui sauter dessus … si seulement l’homme-lézard ne l’avait pas fait à sa place, en profitant pour se faire joliment embrocher … et très certainement tuer, suivi par un de ses collègues, et le vieux assommé. Mais ce n’était pas fini. Alors qu’Angel s’apprêtait à lui aussi dégainer les armes, et tirer à vue sur l’ennemi, ce dernier se jeta sur lui, et le fit basculer dans le vide.
Il y eut cette sensation de l’estomac qui se soulève ; Puis le sol, une roulade, debout face à l’arma. Ironie, encire, toujours, et une morgue incessante.
- Pas si vite.
C’était un grondement, bien plus que des paroles. Grondement animal, et tout à fait engageant. Angel balança en avant son poing, dont sortaient de dangereux éclats, et prévoyant que l’individu se baisserait, il leva le genou, histoire de lui abimer une ou deux côtes et avec un peu de chance quelques organes. Quoique, ça risquait de n’être pas simple de l’abîmer.
- Que lui voulez-vous ?
Un de ses mains était à présent remplacée par un revolver, la seconde en tenait un également. Il était prêt à tout, à tout pour la protéger, et honorer le serment fait à son frère.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Lun 25 Nov 2013 - 16:51
Ce gosse avait un air déterminé. C'est du moins ce que conclut Isaac en voyant le poing de son confrère arma lui foncer droit dans la figure. Il l'esquiva facilement, en revanche ses côtes ne furent pas épargnées d'un coup de genou bien placé, il fallait le reconnaître. Déterminé et malin donc...Que de belles qualités pour un arma ! Pourtant Isaac ne ressentait vraiment pas l'envie de faire ami-ami avec ce dernier...Sans doute à cause des deux revolvers braqués droit sur lui qui, à défaut de lui faire peur, ne lui donnait pas envie de provoquer cet homme. Et puis il n'aimait pas les armes à feu. Il faut dire qu'elles n'étaient pas très populaires il y a un siècle de cela, étant souvent trop lourdes à porter et pas du tout ergonomiques.
« Du calme allons...Que comptez vous faire à quelqu'un qui est déjà mort ? »
Isaac n'avait aucun problème avec sa nature de Simili , il était même fier d'être revenu d'entre les morts, même s'il ne gardait aucun souvenir, ou presque, de ce siècle d'endormissement. Les rares personnes avec qui il en avait parlé lors de son voyage jusqu'à Minos n'avaient pourtant cessé de le harceler de questions, la plupart ayant perdu un proche et se demandant s'il y avait quelque chose après...Et Isaac, à l'aide de sa griffe magique, les avaient envoyés vérifier ce dernier point par eux-même dès son arrivée à la capitale, avec toute la gentillesse dont il était capable...C'est à dire aucune.
Le Simili épousseta sa chemise, devenue poussiéreuse après leur chute, avec toute la nonchalance qui le définissait. Il lâcha un soupir...Son manteau...Il avait oublié son manteau dans la chambre royale. Ce vêtement n'avait pas forcément une grande valeur sentimentale mais il devait contenir une bonne dizaine d'armes blanches, finement dissimulées dans sa doublure. Il avait été fait sur mesure pour le jeune homme, quand il avait vingt ans. Au moins, il aurait une excuse en or pour revenir visiter ce palais magnifique, quoique pas très bien gardé...
Il se rapprocha de son interlocuteur, assez près pour écarter de sa main un des revolvers du jeune homme.
« Je ne lui veux rien en particulier...J'avais juste besoin de renseignements sur un habitant de la ville. Cela dit... » Il eut un sourire arrogant. « Je me demande ce qui vous motive pour la protéger ainsi ? On engage plus souvent les arma pour tuer des gens plutôt que pour les protéger... »
Il s'écarta de nouveau, croisant ses mains dans son dos et attendant sagement un réponse de la part de l'inconnu. Il tendit l'oreille. Des gardes n'allaient sans doute pas tarder à arriver mais, au vu de l'efficacité de ceux qui avaient surgi dans la chambre, il avait encore un peu de marge avant de devoir disparaître.
« Du calme allons...Que comptez vous faire à quelqu'un qui est déjà mort ? »
Isaac n'avait aucun problème avec sa nature de Simili , il était même fier d'être revenu d'entre les morts, même s'il ne gardait aucun souvenir, ou presque, de ce siècle d'endormissement. Les rares personnes avec qui il en avait parlé lors de son voyage jusqu'à Minos n'avaient pourtant cessé de le harceler de questions, la plupart ayant perdu un proche et se demandant s'il y avait quelque chose après...Et Isaac, à l'aide de sa griffe magique, les avaient envoyés vérifier ce dernier point par eux-même dès son arrivée à la capitale, avec toute la gentillesse dont il était capable...C'est à dire aucune.
Le Simili épousseta sa chemise, devenue poussiéreuse après leur chute, avec toute la nonchalance qui le définissait. Il lâcha un soupir...Son manteau...Il avait oublié son manteau dans la chambre royale. Ce vêtement n'avait pas forcément une grande valeur sentimentale mais il devait contenir une bonne dizaine d'armes blanches, finement dissimulées dans sa doublure. Il avait été fait sur mesure pour le jeune homme, quand il avait vingt ans. Au moins, il aurait une excuse en or pour revenir visiter ce palais magnifique, quoique pas très bien gardé...
Il se rapprocha de son interlocuteur, assez près pour écarter de sa main un des revolvers du jeune homme.
« Je ne lui veux rien en particulier...J'avais juste besoin de renseignements sur un habitant de la ville. Cela dit... » Il eut un sourire arrogant. « Je me demande ce qui vous motive pour la protéger ainsi ? On engage plus souvent les arma pour tuer des gens plutôt que pour les protéger... »
Il s'écarta de nouveau, croisant ses mains dans son dos et attendant sagement un réponse de la part de l'inconnu. Il tendit l'oreille. Des gardes n'allaient sans doute pas tarder à arriver mais, au vu de l'efficacité de ceux qui avaient surgi dans la chambre, il avait encore un peu de marge avant de devoir disparaître.
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Jeu 12 Déc 2013 - 17:25
Que faire à quelqu’un de déjà mort ? Angel eut un rire sec. Très sec. Trop sec. Du mal. Très mal. L’inconnu épousseta sa chemise avec un flegme étonnant. Quoique … non en fait. Pas étonnant. Pas pour un homme comme ça. Les yeux du laquais de l’Ombre étincelaient, sanglants dans la nuit. Il serra les dents.
- Personne ne m’a engagé. Cela me rend très libre.
Il eut une pause.
- De plus … Ce n’est pas car vous êtes mort que vous ne risquez rien. Ne vous approchez pas d’elle. Je serai sur votre route. D’un moyen ou d’un autre.
Le ton était assez menaçant pour faire comprendre qu’il y avait pire que la mort. Bizarrement, Angel soupçonnait que cela ne ferait rien à ce bonhomme. Il le tenait toujours en garde, pistolets pointés vers l’avant. Il espérait que les gardes se bougeraient. Non. Il espérait un miracle. En fait, il se voyait mal ramener ce type aux gardes, et s’enfuir aussitôt –après tout lui aussi avait terrifié la jeune reine-. Ses armes ne bougèrent pas d’un centième de millimètre. Il était prêt à attaquer, à poursuivre. Car, au fond, il savait que les gardes n’arriveraient pas, et que sa seule manière d’aider la Reine serait de trouver la faille de cet homme tout en longueur.
- Personne ne m’a engagé. Cela me rend très libre.
Il eut une pause.
- De plus … Ce n’est pas car vous êtes mort que vous ne risquez rien. Ne vous approchez pas d’elle. Je serai sur votre route. D’un moyen ou d’un autre.
Le ton était assez menaçant pour faire comprendre qu’il y avait pire que la mort. Bizarrement, Angel soupçonnait que cela ne ferait rien à ce bonhomme. Il le tenait toujours en garde, pistolets pointés vers l’avant. Il espérait que les gardes se bougeraient. Non. Il espérait un miracle. En fait, il se voyait mal ramener ce type aux gardes, et s’enfuir aussitôt –après tout lui aussi avait terrifié la jeune reine-. Ses armes ne bougèrent pas d’un centième de millimètre. Il était prêt à attaquer, à poursuivre. Car, au fond, il savait que les gardes n’arriveraient pas, et que sa seule manière d’aider la Reine serait de trouver la faille de cet homme tout en longueur.
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Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Ven 13 Déc 2013 - 0:11
Un rire s'échappa de la gorge de son interlocuteur. Pas rassurant, pas plus rassurant que le sourire d'Isaac en tout cas. Le silence avait fini par les envelopper, les gardes ayant sans doute abandonné les recherches pour protéger leur Reine. Une décision raisonnable, dans l'immédiat sans doute. Et nettement plus rassurante pour Isaac, qui pouvait continuer ce dialogue qui allait probablement se révéler...Passionnant. Il fit craquer sa main droite, qui le faisait étrangement souffrir depuis son...Réveil. La voilà, peut-être, sa grande faiblesse : il ne pouvait contenir sa griffe trop longtemps dans sa main sans souffrir le martyre. Cette souffrance ne datait pas d'hier mais depuis son retour, elle avait empiré. Cela dit, même si ses ennemis apprenaient cela, ils ne seraient pas plus avancés. Quel âge pouvait avoir ce gosse ? Physiquement, ils avaient l'air d'être environ du même âge...Mais dans les faits...
« Les Arma ne sont jamais libres...Vous devriez le savoir... »
Son sourire n'était pas parti. Et il n'était pas plus rassurant, d'ailleurs. Il n'avait pas le temps ni l'envie d’être philosophe mais les Arma sont des esclaves perpétuels : de leur arme, de leur envie de sang, bref...Tout ce qui meuble la vie d'un Arma en somme...Isaac se décala lentement pour s'appuyer contre un mur qui passait par là. Il continua à fixer cet étranger qui s’entêtait à pointer ses armes sur lui. Il ne tirerait pas. Pas encore. Le bruit attirerait du monde. Et s'il avait été quelqu'un d'apprécié ici alors les gardes n'auraient pas eu cet air hébété quand il était rentré dans la chambre. Ils l'auraient regardé comme un allié, pas comme un étranger. Perspicace l'animal, pour cent ans de sommeil, non ?
« Oh, c'est tout à votre honneur de vouloir protéger cette fille, aussi royale soit-elle. La question, c'est pourquoi ? Si c'est pas pour l'argent, qu'est ce qui peut vous motiver ? Je meurs d'envie de savoir... »
Pour une fois, il n'avait pas de théories préconçues. Il attendait juste de voir le point de vue de ce gamin. Personne n'agissait sans raison, encore moins les Arma. Alors pourquoi ferait-il exception à la règle ?
« Les Arma ne sont jamais libres...Vous devriez le savoir... »
Son sourire n'était pas parti. Et il n'était pas plus rassurant, d'ailleurs. Il n'avait pas le temps ni l'envie d’être philosophe mais les Arma sont des esclaves perpétuels : de leur arme, de leur envie de sang, bref...Tout ce qui meuble la vie d'un Arma en somme...Isaac se décala lentement pour s'appuyer contre un mur qui passait par là. Il continua à fixer cet étranger qui s’entêtait à pointer ses armes sur lui. Il ne tirerait pas. Pas encore. Le bruit attirerait du monde. Et s'il avait été quelqu'un d'apprécié ici alors les gardes n'auraient pas eu cet air hébété quand il était rentré dans la chambre. Ils l'auraient regardé comme un allié, pas comme un étranger. Perspicace l'animal, pour cent ans de sommeil, non ?
« Oh, c'est tout à votre honneur de vouloir protéger cette fille, aussi royale soit-elle. La question, c'est pourquoi ? Si c'est pas pour l'argent, qu'est ce qui peut vous motiver ? Je meurs d'envie de savoir... »
Pour une fois, il n'avait pas de théories préconçues. Il attendait juste de voir le point de vue de ce gamin. Personne n'agissait sans raison, encore moins les Arma. Alors pourquoi ferait-il exception à la règle ?
- Angel DustMinosien.ne
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Age : 37
Localisation : Non loin de ma prochaine cible
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 03/10/2752
Âge: 37
Branche(s): Arma Hominium
Lieu de vie: Minos
Occupation:
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 2
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] Les cauchemars entrent par les fenêtres [Beldura]
Mar 24 Déc 2013 - 13:16
Le craquement de la main de l’homme en face attira l’attention d’Angel. Voilà qui était étrange … Il se doutait que ce n’était pas les nerfs, ni non plus une tentative, alors idiote et dérisoire, d’intimidation. Quoi, alors ? Douleur ? Non … L’autre était en train de le dévisager. Combien de temps resteraient-ils là ?
Comment ça, les Arma jamais libres ? Lui, peut-être. Angel certainement pas. Il avait longtemps été tout à fait libre. Longtemps, il avait fait ce qu’il voulait où il voulait comme il voulait, tuant contre paiement. Puis Nathalia, puis, sa mort, puis le Maître … Tout cela avait sacrément changé la donne, et peu à peu sa liberté s’était effilochée, puis s’en était allée. La rousse avait causé sa perte et remplacé sans aucune pitié. Il se retenait d’y aller et de l’égorger. Ça aurait été bien trop simple et certainement pas assez cruel.
La question de l’homme face à lui lui fit secouer la tête.
- Ça ne vous concerne pas.
Le ton glacial et coupant ne souffrait pas d’autre question. Angel attendait toujours du secours. Aucun moyen d’alerter qui que ce soit, et en corps à corps, ils se valaient, c’était évident. De fait … De fait il ne pouvait pas crier ou tirer en l’air : cela le ferait fuir. Il ne pouvait pas non plus l’attaquer : cela ne les avancerait à rien.
Comment ça, les Arma jamais libres ? Lui, peut-être. Angel certainement pas. Il avait longtemps été tout à fait libre. Longtemps, il avait fait ce qu’il voulait où il voulait comme il voulait, tuant contre paiement. Puis Nathalia, puis, sa mort, puis le Maître … Tout cela avait sacrément changé la donne, et peu à peu sa liberté s’était effilochée, puis s’en était allée. La rousse avait causé sa perte et remplacé sans aucune pitié. Il se retenait d’y aller et de l’égorger. Ça aurait été bien trop simple et certainement pas assez cruel.
La question de l’homme face à lui lui fit secouer la tête.
- Ça ne vous concerne pas.
Le ton glacial et coupant ne souffrait pas d’autre question. Angel attendait toujours du secours. Aucun moyen d’alerter qui que ce soit, et en corps à corps, ils se valaient, c’était évident. De fait … De fait il ne pouvait pas crier ou tirer en l’air : cela le ferait fuir. Il ne pouvait pas non plus l’attaquer : cela ne les avancerait à rien.
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