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- Isaac EksezkielInvité
[Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 0:07
Les opportunités sont parfois longues à attendre et Isaac était un modèle de patience et de calme, cela était bien connu. La musique était bien, certes. Le buffet était délicieux et la boisson fameuse, certes. Mais il n'en avait strictement rien à faire. Il était là pour une unique raison, qui lui était relativement inaccessible à l'heure actuelle. Il se contentait de regarder la première danse, qui lui semblait durer une éternité. Cela lui avait laissé le temps d'imaginer plusieurs façons de tuer lentement le roi d'Eaque, qui osait toucher la taille de la jeune Reine. Il n'avait pas le droit. Pourquoi donc ? Parce que l'Arma en avait décidé ainsi. Il réajusta son nœud papillon en refusant poliment un autre verre. Même s'il lui en fallait beaucoup pour être ivre, il n'avait pas envie de prendre le risque. Et vous ne voulez pas voir un Isaac désinhibé, croyez moi. Surtout si vous tenez à la vie. Qui plus est, il était obligé de guetter les gardes, le lézard...Il devait garder un air naturel et ne pas avoir l'air impatient. La première danse se termina, enfin, mais ce fut un autre homme également haut-placé qui invita la demoiselle tandis que les violons entamaient un nouvel air. L'Arma inspira profondément, résistant pour ne pas aller étriper ce nouvel arrivant. Prenant son mal en patience, il se fondit parmi la foule, discutant avec les convives comme si de rien n'était.
L'horloge commençait à tourner mais la patience du Revenu fut finalement récompensé alors qui minuit approchait lentement. Une nouvelle danse. Une de ces fameuses danses où l'on change de partenaire à la fin de chaque figure. Souriant, il posa son verre et alla inviter la première jeune fille qui passa devant lui. Elle ne refusa pas, évidemment. Elles ne refusaient jamais. Au moins, il aurait fait une heureuse ce soir. D'un pas tranquille, il entraîna la jeune inconnue sur la piste de danse. Beldura était aux mains d'un autre homme, un autre à enterrer donc. La danse commença enfin et il calcula rapidement comment atteindre la jeune femme. Heureusement pour son humeur, il n'avait pas beaucoup à attendre ; et au pire, il donnerait des coups de coude.
Quelques partenaires de danse plus tard, il attrapa enfin la main délicate de la jeune Reine. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Les gardes le surveillaient. Les gardes avaient surveillé tous les partenaires de la Reine. Mais, pour l'instant, il ne risquait rien. Son masque était bien en place et ses cheveux solidement attachés. La seule chose qui pouvait le trahir était sa grande taille. Comme la danse le voulait, il avait sa main au dessus de la hanche de Beldura mais il s'était rapproché d'elle, un peu plus que l'étiquette ne l'aurait voulu. Mais seul un œil extrêmement expert aurait pu s'en rendre compte et il doutait fortement de l'expertise des gardes. Non, son estime pour l'armée de Minos n'avait pas augmenté avec le temps, cela s'était même empiré. Après tout, ils étaient tous des incapables. Il se méfiait juste du lézard, qui était toujours à l’affût, et à juste titre.
« J'ai cru que je n'arriverais jamais à vous rejoindre. »
Si elle ne l'avait pas déjà reconnu, sa voix lui enlèverait tout doute. Elle lui avait seulement conseillé de ne pas venir et il ne lui avait rien promis. Elle était vraiment sublime. Ils avaient voulu qu'on la remarque. Si on la voyait bien, on pouvait voir rapidement si elle avait des problèmes. L'Arma était presque fier de les avoir rendu aussi paranoïaques. Ils le méritaient. Mais, pour l'instant, il ne voulait pas se préoccuper de ça. Pour l'instant, il voulait juste apprécier ce moment-là et voir comment elle allait réagir. Il savait déjà qu'elle ne préviendrait pas les gardes de sa présence. Mais elle était tellement imprévisible que toutes ses réactions le fascinait. Elle le fascinait. Et elle était si belle.
L'horloge commençait à tourner mais la patience du Revenu fut finalement récompensé alors qui minuit approchait lentement. Une nouvelle danse. Une de ces fameuses danses où l'on change de partenaire à la fin de chaque figure. Souriant, il posa son verre et alla inviter la première jeune fille qui passa devant lui. Elle ne refusa pas, évidemment. Elles ne refusaient jamais. Au moins, il aurait fait une heureuse ce soir. D'un pas tranquille, il entraîna la jeune inconnue sur la piste de danse. Beldura était aux mains d'un autre homme, un autre à enterrer donc. La danse commença enfin et il calcula rapidement comment atteindre la jeune femme. Heureusement pour son humeur, il n'avait pas beaucoup à attendre ; et au pire, il donnerait des coups de coude.
Quelques partenaires de danse plus tard, il attrapa enfin la main délicate de la jeune Reine. Il jeta un coup d’œil autour de lui. Les gardes le surveillaient. Les gardes avaient surveillé tous les partenaires de la Reine. Mais, pour l'instant, il ne risquait rien. Son masque était bien en place et ses cheveux solidement attachés. La seule chose qui pouvait le trahir était sa grande taille. Comme la danse le voulait, il avait sa main au dessus de la hanche de Beldura mais il s'était rapproché d'elle, un peu plus que l'étiquette ne l'aurait voulu. Mais seul un œil extrêmement expert aurait pu s'en rendre compte et il doutait fortement de l'expertise des gardes. Non, son estime pour l'armée de Minos n'avait pas augmenté avec le temps, cela s'était même empiré. Après tout, ils étaient tous des incapables. Il se méfiait juste du lézard, qui était toujours à l’affût, et à juste titre.
« J'ai cru que je n'arriverais jamais à vous rejoindre. »
Si elle ne l'avait pas déjà reconnu, sa voix lui enlèverait tout doute. Elle lui avait seulement conseillé de ne pas venir et il ne lui avait rien promis. Elle était vraiment sublime. Ils avaient voulu qu'on la remarque. Si on la voyait bien, on pouvait voir rapidement si elle avait des problèmes. L'Arma était presque fier de les avoir rendu aussi paranoïaques. Ils le méritaient. Mais, pour l'instant, il ne voulait pas se préoccuper de ça. Pour l'instant, il voulait juste apprécier ce moment-là et voir comment elle allait réagir. Il savait déjà qu'elle ne préviendrait pas les gardes de sa présence. Mais elle était tellement imprévisible que toutes ses réactions le fascinait. Elle le fascinait. Et elle était si belle.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Age : 31
Localisation : Au Palais de Minos
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 30/06/2758
Âge: 32
Branche(s): Fille du Feu
Lieu de vie: Palais de Minos
Occupation: Reine de Minos
Niveau de richesse: 9
Niveau de célébrité: 9
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Autres informations essentielles:
Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 0:55
L’heure tournait doucement, et la jeune reine dansait consciencieusement avec tos les hommes qu’on poussait dans ses bras minces. On tentait de la faire se marier. Par tous les moyens. Elle ne disait rien, mais cela la faisait terriblement souffrir. Toujours, dans la foule elle cherchait Sorga, dont la présence la rassurait. Elle aurait bien dansé avec lui, mais elle n’osait pas lui demander, et était persuadée qu’il ne le ferait pas. Et puis, même si elle lui demandait, il refuserait sûrement, ou n’accepterait que par respect. Il avait tant changé depuis son retour. Il était plus distant. Ils se voyaient moins, ne communiquaient que très peu. Sa présence lui manquait un peu. Elle se sentait très seule depuis son retour, encore plus qu’avant, et cette fois, elle n’avait plus personne à qui se confier.
Peu à peu, elle avait perdu l’espoir qu’Isaac soit là. Il était presque minuit, elle n’avait cassé de danser, et il ne l’avait toujours pas rejointe. Son regard s’attrista à cette pensée, alors qu’elle passait entre les bras d’un nouveau partenaire lors d’un quadrille. Elle le regarda. Plutôt petit, sûrement la quarantaine, un peu gras, il lui souriait. Evidemment il savait qui elle était. Il l’abreuva de compliments. Sûrement un noble. Elle lui répondit poliment, tentant de faire bonne figure. Parfois même elle souriait, mais dès que possible, ses yeux tristes se perdaient dans l’aurore boréale du plafond. Elle se sentait si seule, si mal dans ces bras inconnus, d’un homme qu’elle n’avait jamais vu, qui ne lui plaisait pas et avait une odeur trop forte. De plus, elle était constamment sous surveillance, comme un enfant capricieux.
Vint l’instant du dernier changement. Sa main fine et nue attrapa une longue main d’homme gantée de blanc. Elle ne sentait pas vraiment de chaleur. De nouveau un inconnu. Des nouveaux bras, de nouveaux compliments inutiles. Elle avait envie de fuir, et ne le pouvait pas. Minuit, l’extinction des feux et le feu d’artifices seraient un vrai repos. Au moins, les regards seraient moins sur elle. Juste un instant. Elle savait que les lumières ne s’éteindraient qu’une seconde, c’était un signal à minuit pile pour faire sortir tout le monde. Ça lui était égal. Ce serait une distraction, même si le noir la terrorisait.
Soudain, une odeur l’entoura. Où l’avait-elle sentie ? C’était une odeur forte, musquée, une odeur d’homme, sûrement un parfum coûteux, dans une bouteille aux angles durs, un liquide ambré, comme les yeux d’I …
Elle redressa la tête, et croisa ses yeux alors qu’il commençait à parler. Un poids énorme s’enleva de sa poitrine, et elle commença à danser plus légèrement. Ses yeux s’humidifièrent. Elle avait envie de le remercier d’être, là, d’être venu, et de le supplier de l’enlever, de l’ôter de cette vie-là, de l’emmener avec lui, de lui permettre de fuir. C’était impossible, et elle se tut. Elle ne lui sourit pas, enfin, pas tout à fait. Les coins de sa bouche s’ourlèrent légèrement. Le parfum était de ceux qu’i y avait dans la salle de bains et que, par curiosité, elle avait tous sentis alors qu’il s’était absenté. Ses yeux avaient toujours le même éclat, et son costume blanc semblait étinceler. Ils étaient assortis. Il avait soigné tous les détails, assortissant ses coutures et ses boutons à ses cheveux, et mettant à sa boutonnière une rose qui, se disait-elle, rappelait peut-être les nuances de sa chevelure à elle. Les longs cheveux étaient sûrement noués, puisqu’ils paraissaient courts. Il portait un masque, qui le dissimulait beaucoup. Heureusement …
La main sur à peine au-dessus de ses hanches la brûlait. Elle n’était pourtant pas chaude mais c’était sa présence qui lui faisait un tel effet. Elle leva un peu les yeux vers lui, timidement.
- C’est dangereux. Vous n’auriez pas dû venir.
*Merci. Merci d’être là, Isaac. Vous me sauvez la vie, vous savez ?*
Elle n’osait pas parler très fort, de peur qu’on les entende. La danse était déjà terminée. Avec les autres ça durait trop, avec lui c’était bien trop court. Commença la dernière danse avant minuit, une sorte de valse tournoyante, qui durait quatre minutes vingt-cinq, selon le programme fixé par avance de l’orchestre. Elle ne tenta pas de se dégager de ses bras, et ignora délibérément les hommes qui esquissaient un mouvement vers elle. Cette fois, elle avait choisi son partenaire. Ce serait lui, et personne d’autre Après tout, n’était-il pas normal d’accorder une danse de plus à un homme qui n’avait eu droit qu’à une poignée de secondes à la fin de la précédente ? Peut-être même était-ce écrit dans le protocole. Les positions changèrent. Elle plaça sa main sur l’épaule, ou plutôt sur le bras de l’Arma. Son autre main alla se nicher au creux de la sienne, qu’il devait tenir en l’air. La deuxième main de l’homme devait venir se placer dans le creux de son dos.
Quelque part au fond d’elle, elle était terriblement heureuse de le retrouver. Ca ce n’était écrit nulle part. Elle le regarda de nouveau, et la danse commença.
Peu à peu, elle avait perdu l’espoir qu’Isaac soit là. Il était presque minuit, elle n’avait cassé de danser, et il ne l’avait toujours pas rejointe. Son regard s’attrista à cette pensée, alors qu’elle passait entre les bras d’un nouveau partenaire lors d’un quadrille. Elle le regarda. Plutôt petit, sûrement la quarantaine, un peu gras, il lui souriait. Evidemment il savait qui elle était. Il l’abreuva de compliments. Sûrement un noble. Elle lui répondit poliment, tentant de faire bonne figure. Parfois même elle souriait, mais dès que possible, ses yeux tristes se perdaient dans l’aurore boréale du plafond. Elle se sentait si seule, si mal dans ces bras inconnus, d’un homme qu’elle n’avait jamais vu, qui ne lui plaisait pas et avait une odeur trop forte. De plus, elle était constamment sous surveillance, comme un enfant capricieux.
Vint l’instant du dernier changement. Sa main fine et nue attrapa une longue main d’homme gantée de blanc. Elle ne sentait pas vraiment de chaleur. De nouveau un inconnu. Des nouveaux bras, de nouveaux compliments inutiles. Elle avait envie de fuir, et ne le pouvait pas. Minuit, l’extinction des feux et le feu d’artifices seraient un vrai repos. Au moins, les regards seraient moins sur elle. Juste un instant. Elle savait que les lumières ne s’éteindraient qu’une seconde, c’était un signal à minuit pile pour faire sortir tout le monde. Ça lui était égal. Ce serait une distraction, même si le noir la terrorisait.
Soudain, une odeur l’entoura. Où l’avait-elle sentie ? C’était une odeur forte, musquée, une odeur d’homme, sûrement un parfum coûteux, dans une bouteille aux angles durs, un liquide ambré, comme les yeux d’I …
Elle redressa la tête, et croisa ses yeux alors qu’il commençait à parler. Un poids énorme s’enleva de sa poitrine, et elle commença à danser plus légèrement. Ses yeux s’humidifièrent. Elle avait envie de le remercier d’être, là, d’être venu, et de le supplier de l’enlever, de l’ôter de cette vie-là, de l’emmener avec lui, de lui permettre de fuir. C’était impossible, et elle se tut. Elle ne lui sourit pas, enfin, pas tout à fait. Les coins de sa bouche s’ourlèrent légèrement. Le parfum était de ceux qu’i y avait dans la salle de bains et que, par curiosité, elle avait tous sentis alors qu’il s’était absenté. Ses yeux avaient toujours le même éclat, et son costume blanc semblait étinceler. Ils étaient assortis. Il avait soigné tous les détails, assortissant ses coutures et ses boutons à ses cheveux, et mettant à sa boutonnière une rose qui, se disait-elle, rappelait peut-être les nuances de sa chevelure à elle. Les longs cheveux étaient sûrement noués, puisqu’ils paraissaient courts. Il portait un masque, qui le dissimulait beaucoup. Heureusement …
La main sur à peine au-dessus de ses hanches la brûlait. Elle n’était pourtant pas chaude mais c’était sa présence qui lui faisait un tel effet. Elle leva un peu les yeux vers lui, timidement.
- C’est dangereux. Vous n’auriez pas dû venir.
*Merci. Merci d’être là, Isaac. Vous me sauvez la vie, vous savez ?*
Elle n’osait pas parler très fort, de peur qu’on les entende. La danse était déjà terminée. Avec les autres ça durait trop, avec lui c’était bien trop court. Commença la dernière danse avant minuit, une sorte de valse tournoyante, qui durait quatre minutes vingt-cinq, selon le programme fixé par avance de l’orchestre. Elle ne tenta pas de se dégager de ses bras, et ignora délibérément les hommes qui esquissaient un mouvement vers elle. Cette fois, elle avait choisi son partenaire. Ce serait lui, et personne d’autre Après tout, n’était-il pas normal d’accorder une danse de plus à un homme qui n’avait eu droit qu’à une poignée de secondes à la fin de la précédente ? Peut-être même était-ce écrit dans le protocole. Les positions changèrent. Elle plaça sa main sur l’épaule, ou plutôt sur le bras de l’Arma. Son autre main alla se nicher au creux de la sienne, qu’il devait tenir en l’air. La deuxième main de l’homme devait venir se placer dans le creux de son dos.
Quelque part au fond d’elle, elle était terriblement heureuse de le retrouver. Ca ce n’était écrit nulle part. Elle le regarda de nouveau, et la danse commença.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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- InvitéInvité
Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 2:10
Elle ne le reconnut pas tout de suite. Mais lorsqu'elle leva les yeux vers lui, elle lui accorda un regard qui lui donna envie de l'enlever à nouveau sur-le-champ. Comme dans beaucoup de situations, c'était son instinct de survie qui le retenait. Il vit les coins de sa bouche se relever légèrement, comme si la jolie demoiselle se retenait de sourire. Et, comme à chaque fois qu'il regardait ce point de son délicat visage, il voulait l'embrasser. En fait, il avait toujours envie de l'embrasser. Et, il avait beau se répéter qu'elle n'était qu'une fille comme les autres, elle hantait ses pensées chaque jour, contrairement à toutes les autres. C'est ce qui la rendait unique, à ses yeux. Et parce qu'elle lui semblait inatteignable. Cela la rendait encore plus attirante. Et là encore, il se fourvoyait : tout chez elle était attirant. Surtout pour un homme comme lui, qui aimait les énigmes et les choses singulières. Et, bien qu'il trouvait encore une fois sa bouche très tentante, il replongea son regard dans le sien. Il eut un petit rire quand elle lui signala le danger de sa présence. Mais le danger et lui étaient mariés depuis longtemps. Peu importe la situation, il était un électron libre, il faisait ce qu'il voulait, et ce peu importe le degré de dangerosité.
« Quand je vous vois, je me dis que le jeu en vaut la chandelle. »
La danse se termina bien vite mais Isaac ne la lâcha pas et elle ne tenta pas de s'éloigner. Une valse commença. Si la Reine ignora les hommes qui tentèrent de s'approcher, l'Arma leur lança un regard qui signifiait « approchez vous encore et je vous ferai découvrir le véritable sens du mot souffrance », avec toute la sympathie dont il était capable. Peu importe le protocole, Isaac se moquait complètement du protocole. Tandis qu'elle glissa sa main dans la sienne, il plaça sa main dans son dos, la rapprochant volontairement de lui. Comme dit précédemment, le protocole, c'est pour les faibles. La danse commença. Et Isaac remarqua les regards insistants que les conseillers royaux avaient sur eux deux. Étrange...Quoique pas tant que ça. Après tout, Beldura était Reine mais n'était pas mariée. Cela ne l'aurait pas étonné que ses conseillers tentent de lui trouver un bon parti lors d'un événement aussi important qu'un bal. Les mariages forcés étaient monnaie courante dans la royauté. Et la jeune femme ne devait pas faire exception à la règle.
« C'est moi ou vos conseillers tentent de vous pousser dans les bras de tous les nobles qui passent ? »
Cette idée ne lui plaisait pas du tout. Il y avait des coups de poing qui se perdaient.
« Quand je vous vois, je me dis que le jeu en vaut la chandelle. »
La danse se termina bien vite mais Isaac ne la lâcha pas et elle ne tenta pas de s'éloigner. Une valse commença. Si la Reine ignora les hommes qui tentèrent de s'approcher, l'Arma leur lança un regard qui signifiait « approchez vous encore et je vous ferai découvrir le véritable sens du mot souffrance », avec toute la sympathie dont il était capable. Peu importe le protocole, Isaac se moquait complètement du protocole. Tandis qu'elle glissa sa main dans la sienne, il plaça sa main dans son dos, la rapprochant volontairement de lui. Comme dit précédemment, le protocole, c'est pour les faibles. La danse commença. Et Isaac remarqua les regards insistants que les conseillers royaux avaient sur eux deux. Étrange...Quoique pas tant que ça. Après tout, Beldura était Reine mais n'était pas mariée. Cela ne l'aurait pas étonné que ses conseillers tentent de lui trouver un bon parti lors d'un événement aussi important qu'un bal. Les mariages forcés étaient monnaie courante dans la royauté. Et la jeune femme ne devait pas faire exception à la règle.
« C'est moi ou vos conseillers tentent de vous pousser dans les bras de tous les nobles qui passent ? »
Cette idée ne lui plaisait pas du tout. Il y avait des coups de poing qui se perdaient.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 12:51
Elle rougit jusqu’aux oreilles, et tenta de dissimuler cette gêne en baisant la tête. Elle n’était pas habituée à des compliments autres que ceux, polis, de l’entourage royal, ou ceux, intéressés, de différents hommes à qui on la présentait. Celui-ci était inattendu. Il ne l’avait jamais complimentée auparavant, et elle ne s’attendait pas à ce qu’i le fasse. Ceci fit encore accélérer son rythme cardiaque, déjà élevé. Il fallait que cela cesse, bon sang ! Elle sentait ses mains légèrement trembler, ses jambes être flageolantes. Elle sentait un peu de sueur dans son dos, qui n’était pas due aux danses, et le sang battait à ses oreilles. C’était donc mal part pour que ça cesse. Son rythme respiratoire avait aussi un peu accéléré. Ses yeux étaient toujours humides. Elle ne le remercia pas, trop gênée et ne sachant comment se comporter face à lui. Elle ignorait si ses compliments étaient ou non sincères.
Ils commencèrent à tourner. Il s’était beaucoup rapproché d’elle, plus que ne le voulait l’étiquette, et cette fois c’était visible. Ceci dit, sa position cambrée à elle devait être assez jolie à voir, de loin. Elle ne tentait pas de le fuir, non –cette fois, le voir la rendait terriblement heureuse tout en la terrorisant, et au fond d’elle, elle aurait bien voulu appuyer sa tête contre son torse-, mais elle se refusait à être collée contre lui pour l’instant. Toute son odeur masculine l’enveloppait, l’entourait, et lui faisait tourner la tête.
Elle sentait les regards peser sur eux. Des regards discrets, mais présents. De toute façon, tout homme avec qui elle se trouvait était examiné du regard par sa cour, par tous ceux qui voulaient la voir mariée et plus encore, enceinte et mère. Elle comprit qu’il avait remarqué cela aussi lorsqu’il lui fit une petite réflexion. Ses épaules s’affaissèrent un peu, et elle soupira.
- Vous ne vous trompez pas. Mais en réalité, peu importe qu’ils soient ou non nobles. L’important, c’est leur réputation, et leur capacité à faire des enfants.
Sa voix était un murmure triste. Cette situation était bien loin de la ravir, au contraire. Elle ne le regardait pas vraiment, juste un peu, parfois à la dérobée. Les propos qu’elle venait de tenir n’étaient pas propres à une reine, et elle le savait. Tout comme elle savait d’ailleurs que lui parler ainsi n’était pas une bonne idée du tout. Elle n’aurait jamais dû le revoir, et aurait dû depuis bien longtemps le dénoncer à ses gardes. Elle en était incapable et, si au fond d’elle elle savait pourquoi, elle luttait pour ne pas l’admettre. C’était ridicule, et terrorisant.
Ils commencèrent à tourner. Il s’était beaucoup rapproché d’elle, plus que ne le voulait l’étiquette, et cette fois c’était visible. Ceci dit, sa position cambrée à elle devait être assez jolie à voir, de loin. Elle ne tentait pas de le fuir, non –cette fois, le voir la rendait terriblement heureuse tout en la terrorisant, et au fond d’elle, elle aurait bien voulu appuyer sa tête contre son torse-, mais elle se refusait à être collée contre lui pour l’instant. Toute son odeur masculine l’enveloppait, l’entourait, et lui faisait tourner la tête.
Elle sentait les regards peser sur eux. Des regards discrets, mais présents. De toute façon, tout homme avec qui elle se trouvait était examiné du regard par sa cour, par tous ceux qui voulaient la voir mariée et plus encore, enceinte et mère. Elle comprit qu’il avait remarqué cela aussi lorsqu’il lui fit une petite réflexion. Ses épaules s’affaissèrent un peu, et elle soupira.
- Vous ne vous trompez pas. Mais en réalité, peu importe qu’ils soient ou non nobles. L’important, c’est leur réputation, et leur capacité à faire des enfants.
Sa voix était un murmure triste. Cette situation était bien loin de la ravir, au contraire. Elle ne le regardait pas vraiment, juste un peu, parfois à la dérobée. Les propos qu’elle venait de tenir n’étaient pas propres à une reine, et elle le savait. Tout comme elle savait d’ailleurs que lui parler ainsi n’était pas une bonne idée du tout. Elle n’aurait jamais dû le revoir, et aurait dû depuis bien longtemps le dénoncer à ses gardes. Elle en était incapable et, si au fond d’elle elle savait pourquoi, elle luttait pour ne pas l’admettre. C’était ridicule, et terrorisant.
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Beldura Glow
- InvitéInvité
Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 14:48
L'Arma sentit sa cavalière légèrement trembler, ce qui accentua son sourire. Elle semblait tellement innocente. S'amusant de cette situation, il se servit de la main qu'il avait dans son dos pour la rapprocher un peu plus. Être proches ne les gêneraient pas pour danser et si cela pouvait faire s'arracher les cheveux aux amoureux du protocole, cela lui convenait parfaitement. Qui plus est, cela aurait été encore plus outrageant d'interrompre la danse de la Reine donc il savait qu'il ne risquait rien tant qu'il dansait avec elle. Il écouta calmement ce qu'elle lui disait, la musique ne l'empêchant absolument pas d'entendre ce que lui disait son interlocutrice. Ainsi donc, il avait vu juste ou presque. Il fut presque étonné d'entendre que la noblesse ne faisait pas parti des critères des conseillers mais on était sur Minos et la logique de Minos n'était clairement pas la sienne. Ainsi donc, ils voulaient la voir marier et surtout, ils voulaient qu'elle ait un héritier légitime. Cela n'avait rien de surprenant. Beaucoup de Rois et Reines subissaient une pression de leur gouvernement lorsqu'ils dépassaient un certain âge. Sauf qu'elle était encore jeune. Elle aurait du avoir encore un peu de temps devant elle avant de se voir demander ce genre de choses. Sans doute que les événements récents avaient fait comprendre au gouvernement de Minos que leur Reine n'était pas éternelle et qu'ils n'étaient pas à l'abri de se retrouver avec un trône vide du jour au lendemain.
« Si ce sont véritablement là leurs critères, je suis un très mauvais candidat alors. »
Isaac accorda à la jeune femme un sourire narquois, comme il savait si bien les faire. Il était tout à fait capable de faire des enfants, même s'il se demandait parfois si sa condition de Revenu n'avait pas altéré sa fertilité. Mais il n'avait jamais envisagé d'en avoir. Il ne s'imaginait absolument pas père. Quant à sa réputation, elle était tout sauf bonne sur Minos, ce n'est pas comme si chaque garde présent ce soir aurait vendu père et mère pour l'attraper. Et surtout, c'était peut être ça le plus important, il ne faisait pas parti des hommes qui se mariaient. Et certainement pas avec une Reine, aussi magnifique soit-elle. Ce qui ne l'empêchait pas, à l'heure actuelle, de vouloir aller arracher les tripes à tous les potentiels prétendants qui les regardaient.
Il raffermit un peu plus la prise qu'il avait dans son dos. Il était hors de question qu'elle s'échappe maintenant.
« Si ce sont véritablement là leurs critères, je suis un très mauvais candidat alors. »
Isaac accorda à la jeune femme un sourire narquois, comme il savait si bien les faire. Il était tout à fait capable de faire des enfants, même s'il se demandait parfois si sa condition de Revenu n'avait pas altéré sa fertilité. Mais il n'avait jamais envisagé d'en avoir. Il ne s'imaginait absolument pas père. Quant à sa réputation, elle était tout sauf bonne sur Minos, ce n'est pas comme si chaque garde présent ce soir aurait vendu père et mère pour l'attraper. Et surtout, c'était peut être ça le plus important, il ne faisait pas parti des hommes qui se mariaient. Et certainement pas avec une Reine, aussi magnifique soit-elle. Ce qui ne l'empêchait pas, à l'heure actuelle, de vouloir aller arracher les tripes à tous les potentiels prétendants qui les regardaient.
Il raffermit un peu plus la prise qu'il avait dans son dos. Il était hors de question qu'elle s'échappe maintenant.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 15:17
Il la rapprocha de lui. Elle fut surprise, et se raidit un peu, les yeux agrandis de surprise. S’il continuait, leurs corps entiers finiraient par se toucher, et ils danseraient un tango, ou un slow ! Rarement ils avaient été si proches physiquement. Et surtout, ce devait être la première fois que Beldura n’était pas secouée de tremblements, ou figée de terreur. Belle évolution dites-moi !
Sa phrase la choqua. Effectivement, non, il n’était pas du tout un bon candidat. A vrai dire, personne, sauf elle peut-être dans des instant de délire, n’aurait pensé à lui proposer le rôle. Le seul rôle qu’on voulait bien lui donner était celui du condamné à mort, qui ne ravissait pas la jeune Reine, il fallait bien l’admettre. Elle le regarda. Il avait un sourire narquois aux lèvres, qui finit de la perdre. C’était, certes son sourire habituel, mais … Il lui faisait un drôle d’effet, suivant cette phrase. Avait-il dit cela comme ça, en l’air, ou bien, s’il n’y avait pas eu la contrainte du mariage, et celle, pire aux yeux de la Reine, des enfants, aurait-il bien voulu de ce rôle auprès d’elle ? Est-ce qu’il aurait accepté d’être avec une femme, de façon stable ? Et surtout avec une femme comme elle, qui tenait plus de la brindille tremblotante que des créatures magnifiques que l’on pouvait croiser partout ici ? Non, bien sûr que non. Il disait ça par jeu, c’était évident. Jamais il n’aurait pu penser à elle d’une autre façon qu’à une proie. Oui, elle l’amusait, et s’en doutait bien. Elle le comprenait, aussi. Vu de l’extérieur, elle devait être tellement ridicule, souricette sans défense attirant un gros guépard, craint de toute la jungle … C’était idiot. Complètement risible. Elle en avait conscience. De plus, elle se sentait coupable vis-à-vis de ses gardes, et surtout de Sorga. Sirga, qui, depuis le début de son règne faisait tout pour elle, tout pour la protéger. Réagir ainsi revenait à lui planter un couteau dans le dos. Sorga … Elle lança un regard vers l’endroit où il se tenait très certainement, mais ne parvint pas à le repérer. Alors, son regard revint sur le visage d’Isaac. Cette fois, ses yeux étaient levés vers lui, sans cependant croiser les siens. Elle ne put s’empêcher de le trouver beau, et rougissant, chassa immédiatement cette pensée de son esprit, tout en détournant le regard. Elle était vraiment d’une faiblesse absolue, et si elle n’avait eu si peur de tout, très certainement se serait-elle détestée. Un minuscule soupir s’échappa de ses lèvres. Il fallait qu’elle cesse de penser, tout de suite. Il fallait qu’elle reste calme, qu’elle reste dans son rôle royal. Et surtout, qu’elle cesse de l’attirer à elle, de l’appeler pour qu’il vienne. Elle était reine, et devait le rester, pour le bien de son peuple, même si santé, mentale et physique, devait y passer. Même si sa vie devait lui passer à côté.
Elle le sentit augmenter la pression de sa main dans son dos, raffermissant sa prise, et cette résolution, pourtant bien bonne, fut oubliée en un instant. Sa main à elle se fit un peu plus légère sur son bras. Une question la turlupinait.
- Pourquoi êtes-vous là ?
La voix était faible, comme toujours, afin qu’une oreille indiscrète ne puisse les entendre. Si tel avait été le cas, une catastrophe n’aurait pu être évitée. De nouveau, elle le regardait, sans chercher son regard, qui la liquéfiait toujours intérieurement.
Sa phrase la choqua. Effectivement, non, il n’était pas du tout un bon candidat. A vrai dire, personne, sauf elle peut-être dans des instant de délire, n’aurait pensé à lui proposer le rôle. Le seul rôle qu’on voulait bien lui donner était celui du condamné à mort, qui ne ravissait pas la jeune Reine, il fallait bien l’admettre. Elle le regarda. Il avait un sourire narquois aux lèvres, qui finit de la perdre. C’était, certes son sourire habituel, mais … Il lui faisait un drôle d’effet, suivant cette phrase. Avait-il dit cela comme ça, en l’air, ou bien, s’il n’y avait pas eu la contrainte du mariage, et celle, pire aux yeux de la Reine, des enfants, aurait-il bien voulu de ce rôle auprès d’elle ? Est-ce qu’il aurait accepté d’être avec une femme, de façon stable ? Et surtout avec une femme comme elle, qui tenait plus de la brindille tremblotante que des créatures magnifiques que l’on pouvait croiser partout ici ? Non, bien sûr que non. Il disait ça par jeu, c’était évident. Jamais il n’aurait pu penser à elle d’une autre façon qu’à une proie. Oui, elle l’amusait, et s’en doutait bien. Elle le comprenait, aussi. Vu de l’extérieur, elle devait être tellement ridicule, souricette sans défense attirant un gros guépard, craint de toute la jungle … C’était idiot. Complètement risible. Elle en avait conscience. De plus, elle se sentait coupable vis-à-vis de ses gardes, et surtout de Sorga. Sirga, qui, depuis le début de son règne faisait tout pour elle, tout pour la protéger. Réagir ainsi revenait à lui planter un couteau dans le dos. Sorga … Elle lança un regard vers l’endroit où il se tenait très certainement, mais ne parvint pas à le repérer. Alors, son regard revint sur le visage d’Isaac. Cette fois, ses yeux étaient levés vers lui, sans cependant croiser les siens. Elle ne put s’empêcher de le trouver beau, et rougissant, chassa immédiatement cette pensée de son esprit, tout en détournant le regard. Elle était vraiment d’une faiblesse absolue, et si elle n’avait eu si peur de tout, très certainement se serait-elle détestée. Un minuscule soupir s’échappa de ses lèvres. Il fallait qu’elle cesse de penser, tout de suite. Il fallait qu’elle reste calme, qu’elle reste dans son rôle royal. Et surtout, qu’elle cesse de l’attirer à elle, de l’appeler pour qu’il vienne. Elle était reine, et devait le rester, pour le bien de son peuple, même si santé, mentale et physique, devait y passer. Même si sa vie devait lui passer à côté.
Elle le sentit augmenter la pression de sa main dans son dos, raffermissant sa prise, et cette résolution, pourtant bien bonne, fut oubliée en un instant. Sa main à elle se fit un peu plus légère sur son bras. Une question la turlupinait.
- Pourquoi êtes-vous là ?
La voix était faible, comme toujours, afin qu’une oreille indiscrète ne puisse les entendre. Si tel avait été le cas, une catastrophe n’aurait pu être évitée. De nouveau, elle le regardait, sans chercher son regard, qui la liquéfiait toujours intérieurement.
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Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 18:00
La danse continua, rythmée par ses trois temps, tandis qu'Isaac commençait à oublier qu'ils étaient entourés par une foule très dense. Ils avaient encore un peu de temps devant eux avant que la valse ne se termine et que minuit ne sonne. Un bruit était parvenu à ses oreilles lors de son arrivée pour lui dire qu'il y aurait un feu d'artifice qui serait lancé à cette heure-là. Cela était bien la dernière de ses préoccupations. Il trouvait beaucoup plus d'intérêt à admirer le visage rougissant de sa charmante partenaire. Il l'avait senti se raidir alors qu'il l'avait rapproché de lui. Cela ne l'étonnait plus, elle n'avait jamais été à l'aise avec la proximité. Il considérait même que le fait qu'elle ne tremble pas comme une feuille soit un net progrès. Les regards étaient toujours aussi insistants et, si lui n'en avait que faire, il savait que cela la dérangeait. Être scruté en permanence devait être une chose bien désagréable, qu'il n'aurait sans doute pas supporter au quotidien. Contrairement à beaucoup de ses confrères du marché noir, le pouvoir ne l'avait jamais attiré. Il lui préférait clairement l'anonymat, qui lui permettait d'agir et de penser comme il le souhaitait. Comment pouvait-on accepter de se faire dicter sa conduite toute sa vie et ne jamais en vouloir à ceux qui vous disent comment vous devez être ?
Sa question le fit sourire. Oui, tiens, pourquoi es-tu là d'ailleurs ? Lui hurla son instinct de survie. En toute logique, il n'aurait pas du prendre autant de risques pour une simple femme, ce n'était pas son genre. Mais d'ordinaire, les femmes qu'il fréquentait réclamaient sa présence à leur côté et il se faisait un malin plaisir à ne pas leur accorder ce souhait. Elle, c'était l'inverse. Au fond, elle voulait le voir mais elle faisait tout pour le fuir. Elle ne voulait sans doute pas qu'il se fasse attraper par ses gardes et cela était tout à fait louable.
« Je n'allais pas vous laisser aux griffes de tous ces hommes mal-intentionnés. »
Il avait dit cela sur un ton léger mais il était bien plus sincère qu'il ne voulait l'admettre. Il était sans doute le plus malhonnête des hommes de cette salle et il était le seul à posséder littéralement une griffe mais le fait de savoir qu'elle était entourée par d'autres hommes que lui l'irritait profondément. Ils n'avaient pas le droit de l'approcher. Certes, elle ne lui appartenait pas mais c'était lui qui l'avait enlevé alors pour lui, c'était tout comme. Surtout qu'à aucun moment, il n'avait décidé de la ramener, on était venu l'arracher de chez lui alors qu'il n'en avait pas décidé ainsi. Tant d'impolitesse l'outrageait.
« Et puis, j'apprécie votre compagnie. »
Cette fois, son ton était plus sérieux et valait comme véritable réponse à sa question. C'est vrai qu'il se sentait bien avec elle. Elle avait un effet très apaisant sur lui. Il n'avait pas besoin de lui montrer ses pires côtés pour espérer avoir son respect, il n'avait qu'à être lui-même. Et cela était très reposant.
Sa question le fit sourire. Oui, tiens, pourquoi es-tu là d'ailleurs ? Lui hurla son instinct de survie. En toute logique, il n'aurait pas du prendre autant de risques pour une simple femme, ce n'était pas son genre. Mais d'ordinaire, les femmes qu'il fréquentait réclamaient sa présence à leur côté et il se faisait un malin plaisir à ne pas leur accorder ce souhait. Elle, c'était l'inverse. Au fond, elle voulait le voir mais elle faisait tout pour le fuir. Elle ne voulait sans doute pas qu'il se fasse attraper par ses gardes et cela était tout à fait louable.
« Je n'allais pas vous laisser aux griffes de tous ces hommes mal-intentionnés. »
Il avait dit cela sur un ton léger mais il était bien plus sincère qu'il ne voulait l'admettre. Il était sans doute le plus malhonnête des hommes de cette salle et il était le seul à posséder littéralement une griffe mais le fait de savoir qu'elle était entourée par d'autres hommes que lui l'irritait profondément. Ils n'avaient pas le droit de l'approcher. Certes, elle ne lui appartenait pas mais c'était lui qui l'avait enlevé alors pour lui, c'était tout comme. Surtout qu'à aucun moment, il n'avait décidé de la ramener, on était venu l'arracher de chez lui alors qu'il n'en avait pas décidé ainsi. Tant d'impolitesse l'outrageait.
« Et puis, j'apprécie votre compagnie. »
Cette fois, son ton était plus sérieux et valait comme véritable réponse à sa question. C'est vrai qu'il se sentait bien avec elle. Elle avait un effet très apaisant sur lui. Il n'avait pas besoin de lui montrer ses pires côtés pour espérer avoir son respect, il n'avait qu'à être lui-même. Et cela était très reposant.
- Beldura GlowMinosien.ne
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 21:03
Il avait un ton léger, qui la fit sourire.
*C’est entre les vôtres que je suis actuellement … Littéralement.*
Cette pensée généra un long frisson, qui alla de pair avec la perte soudaine de son sourire. Elle se trompa dans ses pas, décontenancée. Il … aimait sa compagnie ? Sans ton léger ou moqueur ? Non, elle n’avait certainement que mal entendu ce qu’il venait de dire. Mal compris. Mal interprété. Elle leva le regard vers lui, le regarda. Non, pourtant, il était sérieux, sans son perpétuel sourire narquois. De nouvelles larmes montèrent à ses yeux. Pour les contenir, elle ferma les paupières un court instant. Les perles humides allèrent se perdre dans ses cils roux très fournis. Ca, elle ne s’y attendait pas. Que lui jouait-il ? Etait-ce une tentative de séduction ? Si tel était le cas, il était bien triste de dire ça fonctionnait tout à fait. Mais pourquoi la séduire ? Pourquoi tenter ? Il le savait, à présent, non, que c’était impossible ? Qu’elle ne se laissait pas toucher, qu’elle avait peur, qu’elle était Reine et que … et que quoi d’ailleurs ? C’était elle qui l’attirait. Si elle ne lui avait rien donné, serait-il revenu ? Elle osait espérer que oui, puisqu’il était venu l’enlever un an après sa première visite, et revenu la voir presque deux mois après qu’elle soit partie, dans un endroit plein de gardes, juste après une guerre plus que meurtrière. Mais si elle ne lui avait pas donné les Voyageuses, serait-il si souvent revenu dans sa chambre, au nez et à la barbe des gardes ? Jamais encore ils n’avaient été confrontés à une situation vaudevillesque, mais cela ne saurait tarder, ne pouvait-elle s’empêcher de penser. Elle n’osait plus lui parler. Sa dernière remarque lui avait ôté la parole. Elle n’osait même plus le regarder, cette fois. Son cœur palpitait, et elle avait la sensation de se liquéfier. La pression de sa main dans son dos lui rappelait la situation. Elle tenta de se reprendre. Son visage avait de nouveau rougi, et elle faisait de son mieux pour se calmer, et dissimuler cela, tant à son cavalier qu’à la foule. Pour ne pas tomber, elle s’appuya un peu plus sur lui, sans y prêter attention. Son menton frôla la rose à sa boutonnière. Se rendant compte qu’elle était probablement un peu courbée, elle se redressa, sans relever le visage. Et cette odeur, bon dieu, cette odeur … Juste elle suffisait à la transporter. Beldura déglutit difficilement et se força à se concentrer sur ses pas, toujours muette.
*C’est entre les vôtres que je suis actuellement … Littéralement.*
Cette pensée généra un long frisson, qui alla de pair avec la perte soudaine de son sourire. Elle se trompa dans ses pas, décontenancée. Il … aimait sa compagnie ? Sans ton léger ou moqueur ? Non, elle n’avait certainement que mal entendu ce qu’il venait de dire. Mal compris. Mal interprété. Elle leva le regard vers lui, le regarda. Non, pourtant, il était sérieux, sans son perpétuel sourire narquois. De nouvelles larmes montèrent à ses yeux. Pour les contenir, elle ferma les paupières un court instant. Les perles humides allèrent se perdre dans ses cils roux très fournis. Ca, elle ne s’y attendait pas. Que lui jouait-il ? Etait-ce une tentative de séduction ? Si tel était le cas, il était bien triste de dire ça fonctionnait tout à fait. Mais pourquoi la séduire ? Pourquoi tenter ? Il le savait, à présent, non, que c’était impossible ? Qu’elle ne se laissait pas toucher, qu’elle avait peur, qu’elle était Reine et que … et que quoi d’ailleurs ? C’était elle qui l’attirait. Si elle ne lui avait rien donné, serait-il revenu ? Elle osait espérer que oui, puisqu’il était venu l’enlever un an après sa première visite, et revenu la voir presque deux mois après qu’elle soit partie, dans un endroit plein de gardes, juste après une guerre plus que meurtrière. Mais si elle ne lui avait pas donné les Voyageuses, serait-il si souvent revenu dans sa chambre, au nez et à la barbe des gardes ? Jamais encore ils n’avaient été confrontés à une situation vaudevillesque, mais cela ne saurait tarder, ne pouvait-elle s’empêcher de penser. Elle n’osait plus lui parler. Sa dernière remarque lui avait ôté la parole. Elle n’osait même plus le regarder, cette fois. Son cœur palpitait, et elle avait la sensation de se liquéfier. La pression de sa main dans son dos lui rappelait la situation. Elle tenta de se reprendre. Son visage avait de nouveau rougi, et elle faisait de son mieux pour se calmer, et dissimuler cela, tant à son cavalier qu’à la foule. Pour ne pas tomber, elle s’appuya un peu plus sur lui, sans y prêter attention. Son menton frôla la rose à sa boutonnière. Se rendant compte qu’elle était probablement un peu courbée, elle se redressa, sans relever le visage. Et cette odeur, bon dieu, cette odeur … Juste elle suffisait à la transporter. Beldura déglutit difficilement et se força à se concentrer sur ses pas, toujours muette.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Lun 20 Oct 2014 - 22:32
L'émotion traversa les yeux royaux. Cela n'échappa pas à Isaac. Il se servit de la main qu'il gardait dans son dos pour la stabiliser quand il la sentit défaillir. Mais pour une fois, ce fut elle qui se rapprocha de lui. Sans doute pour ne pas tomber. Il la laissa faire. Contrairement à la jeune femme, la proximité ne le dérangeait pas, bien au contraire. Dire qu'il y a quelques secondes, elle avait souri à sa première remarque. Cela était la deuxième fois qu'il la voyait sourire, la première fois étant à la Fête de la Paix. Et son sourire était magnifique. Il illuminait son visage, tant il était sincère et élégant. Dommage qu'il soit si rare. Car il avait pu constater à plusieurs reprises que Beldura était un être très mélancolique, avec des yeux toujours emplis d'une profonde tristesse. Surtout depuis qu'on l'avait ramenée pour remplir son rôle de Reine. Il n'avait pas la prétention de pouvoir la rendre, Isaac savait qu'il n'était doué que pour subvenir à ses propres désirs et pas à ceux d'autrui, mais sans doute que le rapide séjour qu'elle avait effectué l'avait libéré de la pression quotidienne que lui imposait son rôle. Elle avait été sans doute habitée par la peur durant tout son enlèvement, certes, mais au moins elle n'était pas triste. C'était un mal pour un bien, si l'on peut dire.
Pour une fois, il respecta son silence et continua la danse sans rien dire. Il voyait qu'elle tentait de se calmer, comme si ce qu'il lui avait dit l'avait perturbée. C'était peut-être le cas mais il n'en état absolument pas conscient. Elle fuyait son regard, comme elle le faisait souvent. Cela le fit sourire, car lui, il souriait souvent. Chacun ses tics. Il ne comprenait pas en quoi ce qu'il avait dit avait pu déclencher une vague d'émotions si fortes chez elle. Et c'était justement cela qui était si fascinant. Elle était tellement imprévisible qu'il ne savait jamais comme elle allait réagir à ses propos et qu'il guettait chez elle la moindre réaction, pour voir si elle avait un lien logique avec la précédente. Parfois, elle en avait un. Souvent, elle n'en avait pas. Et cela rendait la jeune femme tellement singulière, tellement merveilleuse...
Il n'eut pas le temps de poursuivre sa réflexion que la salle fut plongée dans le noir. Des exclamations se firent entendre tout autour de lui. Minuit était là et le feu d'artifice allait commencer. Mais il se moquait du feu d'artifice. Il n'esquissa pas un mouvement. Ce qui était le plus important était actuellement entre ses bras.
Pour une fois, il respecta son silence et continua la danse sans rien dire. Il voyait qu'elle tentait de se calmer, comme si ce qu'il lui avait dit l'avait perturbée. C'était peut-être le cas mais il n'en état absolument pas conscient. Elle fuyait son regard, comme elle le faisait souvent. Cela le fit sourire, car lui, il souriait souvent. Chacun ses tics. Il ne comprenait pas en quoi ce qu'il avait dit avait pu déclencher une vague d'émotions si fortes chez elle. Et c'était justement cela qui était si fascinant. Elle était tellement imprévisible qu'il ne savait jamais comme elle allait réagir à ses propos et qu'il guettait chez elle la moindre réaction, pour voir si elle avait un lien logique avec la précédente. Parfois, elle en avait un. Souvent, elle n'en avait pas. Et cela rendait la jeune femme tellement singulière, tellement merveilleuse...
Il n'eut pas le temps de poursuivre sa réflexion que la salle fut plongée dans le noir. Des exclamations se firent entendre tout autour de lui. Minuit était là et le feu d'artifice allait commencer. Mais il se moquait du feu d'artifice. Il n'esquissa pas un mouvement. Ce qui était le plus important était actuellement entre ses bras.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mar 21 Oct 2014 - 18:11
Elle se savait observée. Elle tentait d’éviter de songer au poids que ces regards furtifs faisaient peser sur ses épaules, mais il fallait bien admettre que c’était difficile à oublier. Les regards étaient permanents.
Elle savait qu’on se demandait qui était cet homme, et ce que se disaient leurs lèvres en mouvement.
Elle parvenait à dissimuler sa rougeur en tournant la tête, mais elle avait forcément dû être remarquée. Pourquoi la Reine avait-elle rougi ?
Il était évident que certains tatillons avaient dû remarquer leur proximité dans la danse. On devait bien se demander pourquoi donc c’était ainsi, ce que faisait cet homme inconnu avec la jeune femme. Etait-il noble ? Etait-il riche ? Etait-il de Minos, ou d’Eaque ? Ou bien était un habitant du continent sans roi ? Non, certainement pas, non. Quoique, certains tentaient bien déjà de la séduire, regardez donc les Ekszekiel ! Mais vous n’y pensez pas … Mais qui est-ce, enfin ? Ne l’avez-vous jamais vu ? Est-ce un prétendant sérieux ? Est-il déjà venu au palais ? Est-il, au moins, fertile ? Et si ce n’était qu’un voyou, qui profite de la situation ? De toute façon, il ne peut toucher à la Reine, lui faire du mal ici, reviendrait à un suicide.
Elle avait la sensation de les entendre murmurer à ses oreilles, depuis des jours, et des jours. Les murmures ne s’arrêtaient même plus la nuit. Ils étaient permanents. Elle craignait d’être en train de devenir folle. Une Reine folle …
En valsant, ils se retrouvèrent sur un nuage, qui sembla manger leurs pieds. Il était stable pourtant, et … Elle ne voyait que le bas de son pantalon, et elle seul le bas de sa jupe émergeait. Ils semblaient être en apesanteur. Elle se sentit doucement monter. Ils surplombaient légèrement la foule, s’éloignant d’elle et se mettant tout à la fois en valeur. Cela la crispa encore un peu. D’autres couples dansaient en l’air, mais le fait que ce soit elle, et plus encore lui avec elle lui posait un léger problème. Sans compter qu’évidemment elle avait peur. Peur de lui, peur d’elle, peur de la foule, et peur de chuter du nuage, ou ne pas pouvoir en descendre. Elle serra son bras sous sa main fine. Au moins, il pourrait la rattraper. Des regards montaient sur eux. Son regard les évitait, montant vers les épaules d’Isaac. Il était vraiment très grand, et ses épaules étaient très larges. Elle avait l’impression d’être une enfant.
L’espace d’un instant, ses souvenirs du temps avec Monsieur lui revinrent. Un jour, il avait fredonné une valse, et l’avait montée sur ses pieds, la soutenant de ses bras. Ainsi, ils avaient tournoyé dans le salon, et elle avait beaucoup ri, en apprenant ainsi la valse.
Elle baissa la tête rapidement alors que ses yeux s’embrumaient. Pourquoi pensait-elle à lui maintenant ? Les deux hommes n’avaient rien à voir, sauf deux personnes dans leur liste de contacts : l’homme aux yeux rouges et elle-même. Monsieur était aussi doux et gentil qu’Isaac était brutal et dur, aussi attentionné et altruiste qu’il était expéditif et égoïste. L’un l’avait libérée, l’autre l’avait enlevée, l’un l’avait protégée, l’autre l’avait séquestrée. Plus antonymes n’existaient sûrement pas, et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de les associer. Elle ne comprenait pas. Etait-ce car aussi horrible que soit, chacun l’avait à sa manière, libérée ? Car avec chacun elle avait pu être bien ?
Mais comment pouvait-elle se sentir ben avec un tel homme, violent, brutal, terrifiant, dur, toujours narquois, moqueur, ironique, prêt au pire ? Il était entré dans sa chambre, l’avait terrifiée, l’avait embrassée de force, état revenu l’enlever, l’avait séquestrée un mois, avait failli la blesser, avait tenté de l’agresser, et il était revenu plusieurs fois ensuite, pas toujours sympathique. Il jouait avec elle, comme le chat jouait avec la souris enfermée entre ses pattes griffues. Et, idiote, elle participait au jeu. Elle se refusait à l’expliquer, mais elle aimait sa présence. Il la fascinait. Etait-ce car elle le voyait si fort, si puissant qu’elle était certaine qu’auprès de lui rien d’autre ne pourrait l’atteindre ? Peut-être. Pour elle, il était une forteresse, un tank de guerre, un insubmersible, un avion de chasse : extrêmement dangereux, létal, mais, une fois à l’intérieur, ultra-sécurisé. Elle s’en voulait de penser ainsi. Si elle acceptait leur présence, si elle cessait de se soustraire à leur surveillance, ses gares et Sorga pouvaient bien mieux assurer sa sécurité que lui, à présent. Elle les trahissait tous en pensant ainsi, et son ami reptilien plus encore. Elle n’était pas digne de son rôle, des espoirs et de la confiance que l’on plaçait en elle.
Elle ne pouvait partager tout cela avec personne, et ça empirait son état. Laisser en permanence ces pensées-là lui tourner en vase clos dans l’esprit la rongeait. En parler l’aurait forcée à abandonner son rôle sûrement, et elle s’y refusait, non par appétit du pouvoir, mais parce que personne n’était préparé à lui succéder.
Elle leva son regard vers lui, et le regretta aussitôt. Alors qu’elle avait réussi à calmer un peu son rythme cardiaque, celui-ci s’accéléra de nouveau. Le visage d’Isaac avait une expression très neutre, loin de son habituel air moqueur. Elle le trouvait très beau, beaucoup trop. Souffrait-il encore ? Qu’avait-il fait depuis qu’elle était partie, lui qui restait toujours chez lui lorsqu’elle était là ? Qu’avait-il lu ? Qu’avait-il écrit ? Etait-il parvenu à trouver une solution à ses douleurs dans la main ? Son cœur battait-il un peu mieux, un peu plus vite ? Ses crises de souffrance s’étaient-elles atténuées ? Lui restait-il des voyageuses ? Comment faisait-il pour toujours échapper à la vigilance des gardes lorsqu’il venait par l’extérieur ? Comment se fondait-il entre les ombres ? Avait-il dû se cacher, se faire petit, après son départ, ou avait-il pu continuer à vivre normalement ? Qu’avait-il fait des vêtements qu’il lui avait fait confectionner ?
Noir. Les lumières ‘éteignirent toutes d’un seul coup. Tout sembla se figer soudain. Plus de musique, plus de mouvements. Seules les étoiles artificielles et l’aurore boréale créée de toutes pièces éclairaient encore la salle d’une lumière faiblarde. Ce n’état pas ce qui intéressait la salle. Ce qui était intéressant se trouverait dehors dans une minute trente, le temps pour toute la salle de sortir, se masser sur les balcons. Il était minuit ; le feu d’artifices de la couleur commencerait bientôt. Il y eut des bruits de tissus froissés. Les gens partaient.
Isaac et Beldura ne bougèrent pas pendant quelques secondes.
Son cœur battait à tout rompre. Elle détestait habituellement qu’il fasse noir, cela la terrifiait. Et pourtant, ce soir, elle n’avait pas peur non, au contraire. L’obscurité la soulageait, arrêtant les regards. Ce soir, elle arrêtait aussi les murmures, le public de sa vie était bien trop occupé à aller voir briller le ciel. Et ce soir, il la tenait contre elle et cela repoussait ses angoisses, ses cauchemars, ses terreurs. Son odeur l’enveloppait toute entière. Il avait une main sur le bas de son dos, tenait son autre main. Il était là, et elle le sentait.
Soudain, sans savoir ni pourquoi, ni comment, cédant à une faiblesse quelconque, à un désir impérieux, à un appel du cœur, à un coup de folie, elle bougea. Ses mains quittèrent leurs emplacements, ses pieds se mirent sur leurs pointes. Tout son corps s’approcha de lui. Ses bras enlacèrent son cou. Leurs visages se rapprochèrent, et, avant que leurs nez ne se heurtent, la tête de la jeune fille pivota un peu, de sorte que ses lèvres vinrent trouves celles de l’homme en face, y goûter, s’y accrocher et y prendre goût, de la façon très certainement la plus inattendue.
Beldura Glow embrassait Isaac Ekszekiel dans le tout petit noir avant le feu d’artifice, son corps volontairement collée à celui de l’homme qui, encore quelques mois plus tôt n’était autre que son pire cauchemar.
Il leur restait moins de 90 secondes d’obscurité avant que ne se rallument les lumières.
Elle savait qu’on se demandait qui était cet homme, et ce que se disaient leurs lèvres en mouvement.
Elle parvenait à dissimuler sa rougeur en tournant la tête, mais elle avait forcément dû être remarquée. Pourquoi la Reine avait-elle rougi ?
Il était évident que certains tatillons avaient dû remarquer leur proximité dans la danse. On devait bien se demander pourquoi donc c’était ainsi, ce que faisait cet homme inconnu avec la jeune femme. Etait-il noble ? Etait-il riche ? Etait-il de Minos, ou d’Eaque ? Ou bien était un habitant du continent sans roi ? Non, certainement pas, non. Quoique, certains tentaient bien déjà de la séduire, regardez donc les Ekszekiel ! Mais vous n’y pensez pas … Mais qui est-ce, enfin ? Ne l’avez-vous jamais vu ? Est-ce un prétendant sérieux ? Est-il déjà venu au palais ? Est-il, au moins, fertile ? Et si ce n’était qu’un voyou, qui profite de la situation ? De toute façon, il ne peut toucher à la Reine, lui faire du mal ici, reviendrait à un suicide.
Elle avait la sensation de les entendre murmurer à ses oreilles, depuis des jours, et des jours. Les murmures ne s’arrêtaient même plus la nuit. Ils étaient permanents. Elle craignait d’être en train de devenir folle. Une Reine folle …
En valsant, ils se retrouvèrent sur un nuage, qui sembla manger leurs pieds. Il était stable pourtant, et … Elle ne voyait que le bas de son pantalon, et elle seul le bas de sa jupe émergeait. Ils semblaient être en apesanteur. Elle se sentit doucement monter. Ils surplombaient légèrement la foule, s’éloignant d’elle et se mettant tout à la fois en valeur. Cela la crispa encore un peu. D’autres couples dansaient en l’air, mais le fait que ce soit elle, et plus encore lui avec elle lui posait un léger problème. Sans compter qu’évidemment elle avait peur. Peur de lui, peur d’elle, peur de la foule, et peur de chuter du nuage, ou ne pas pouvoir en descendre. Elle serra son bras sous sa main fine. Au moins, il pourrait la rattraper. Des regards montaient sur eux. Son regard les évitait, montant vers les épaules d’Isaac. Il était vraiment très grand, et ses épaules étaient très larges. Elle avait l’impression d’être une enfant.
L’espace d’un instant, ses souvenirs du temps avec Monsieur lui revinrent. Un jour, il avait fredonné une valse, et l’avait montée sur ses pieds, la soutenant de ses bras. Ainsi, ils avaient tournoyé dans le salon, et elle avait beaucoup ri, en apprenant ainsi la valse.
Elle baissa la tête rapidement alors que ses yeux s’embrumaient. Pourquoi pensait-elle à lui maintenant ? Les deux hommes n’avaient rien à voir, sauf deux personnes dans leur liste de contacts : l’homme aux yeux rouges et elle-même. Monsieur était aussi doux et gentil qu’Isaac était brutal et dur, aussi attentionné et altruiste qu’il était expéditif et égoïste. L’un l’avait libérée, l’autre l’avait enlevée, l’un l’avait protégée, l’autre l’avait séquestrée. Plus antonymes n’existaient sûrement pas, et pourtant, elle ne pouvait s’empêcher de les associer. Elle ne comprenait pas. Etait-ce car aussi horrible que soit, chacun l’avait à sa manière, libérée ? Car avec chacun elle avait pu être bien ?
Mais comment pouvait-elle se sentir ben avec un tel homme, violent, brutal, terrifiant, dur, toujours narquois, moqueur, ironique, prêt au pire ? Il était entré dans sa chambre, l’avait terrifiée, l’avait embrassée de force, état revenu l’enlever, l’avait séquestrée un mois, avait failli la blesser, avait tenté de l’agresser, et il était revenu plusieurs fois ensuite, pas toujours sympathique. Il jouait avec elle, comme le chat jouait avec la souris enfermée entre ses pattes griffues. Et, idiote, elle participait au jeu. Elle se refusait à l’expliquer, mais elle aimait sa présence. Il la fascinait. Etait-ce car elle le voyait si fort, si puissant qu’elle était certaine qu’auprès de lui rien d’autre ne pourrait l’atteindre ? Peut-être. Pour elle, il était une forteresse, un tank de guerre, un insubmersible, un avion de chasse : extrêmement dangereux, létal, mais, une fois à l’intérieur, ultra-sécurisé. Elle s’en voulait de penser ainsi. Si elle acceptait leur présence, si elle cessait de se soustraire à leur surveillance, ses gares et Sorga pouvaient bien mieux assurer sa sécurité que lui, à présent. Elle les trahissait tous en pensant ainsi, et son ami reptilien plus encore. Elle n’était pas digne de son rôle, des espoirs et de la confiance que l’on plaçait en elle.
Elle ne pouvait partager tout cela avec personne, et ça empirait son état. Laisser en permanence ces pensées-là lui tourner en vase clos dans l’esprit la rongeait. En parler l’aurait forcée à abandonner son rôle sûrement, et elle s’y refusait, non par appétit du pouvoir, mais parce que personne n’était préparé à lui succéder.
Elle leva son regard vers lui, et le regretta aussitôt. Alors qu’elle avait réussi à calmer un peu son rythme cardiaque, celui-ci s’accéléra de nouveau. Le visage d’Isaac avait une expression très neutre, loin de son habituel air moqueur. Elle le trouvait très beau, beaucoup trop. Souffrait-il encore ? Qu’avait-il fait depuis qu’elle était partie, lui qui restait toujours chez lui lorsqu’elle était là ? Qu’avait-il lu ? Qu’avait-il écrit ? Etait-il parvenu à trouver une solution à ses douleurs dans la main ? Son cœur battait-il un peu mieux, un peu plus vite ? Ses crises de souffrance s’étaient-elles atténuées ? Lui restait-il des voyageuses ? Comment faisait-il pour toujours échapper à la vigilance des gardes lorsqu’il venait par l’extérieur ? Comment se fondait-il entre les ombres ? Avait-il dû se cacher, se faire petit, après son départ, ou avait-il pu continuer à vivre normalement ? Qu’avait-il fait des vêtements qu’il lui avait fait confectionner ?
Noir. Les lumières ‘éteignirent toutes d’un seul coup. Tout sembla se figer soudain. Plus de musique, plus de mouvements. Seules les étoiles artificielles et l’aurore boréale créée de toutes pièces éclairaient encore la salle d’une lumière faiblarde. Ce n’état pas ce qui intéressait la salle. Ce qui était intéressant se trouverait dehors dans une minute trente, le temps pour toute la salle de sortir, se masser sur les balcons. Il était minuit ; le feu d’artifices de la couleur commencerait bientôt. Il y eut des bruits de tissus froissés. Les gens partaient.
Isaac et Beldura ne bougèrent pas pendant quelques secondes.
Son cœur battait à tout rompre. Elle détestait habituellement qu’il fasse noir, cela la terrifiait. Et pourtant, ce soir, elle n’avait pas peur non, au contraire. L’obscurité la soulageait, arrêtant les regards. Ce soir, elle arrêtait aussi les murmures, le public de sa vie était bien trop occupé à aller voir briller le ciel. Et ce soir, il la tenait contre elle et cela repoussait ses angoisses, ses cauchemars, ses terreurs. Son odeur l’enveloppait toute entière. Il avait une main sur le bas de son dos, tenait son autre main. Il était là, et elle le sentait.
Soudain, sans savoir ni pourquoi, ni comment, cédant à une faiblesse quelconque, à un désir impérieux, à un appel du cœur, à un coup de folie, elle bougea. Ses mains quittèrent leurs emplacements, ses pieds se mirent sur leurs pointes. Tout son corps s’approcha de lui. Ses bras enlacèrent son cou. Leurs visages se rapprochèrent, et, avant que leurs nez ne se heurtent, la tête de la jeune fille pivota un peu, de sorte que ses lèvres vinrent trouves celles de l’homme en face, y goûter, s’y accrocher et y prendre goût, de la façon très certainement la plus inattendue.
Beldura Glow embrassait Isaac Ekszekiel dans le tout petit noir avant le feu d’artifice, son corps volontairement collée à celui de l’homme qui, encore quelques mois plus tôt n’était autre que son pire cauchemar.
Il leur restait moins de 90 secondes d’obscurité avant que ne se rallument les lumières.
_________________
Je crains la nuit, les rues, le jour et les gens, la pluie, les éclairs et les chats noirs
Je crains les promesses et les serments, les cris, les mots séduisants
Je crains les saints, le mal et le bien
Je crains le monde et ses lois
Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Beldura Glow
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mar 21 Oct 2014 - 19:59
Peu lui importait la noirceur, cela faisait longtemps qu'il n'avait plus peur du noir. Sans doute n'était-ce pas son cas à elle. Quoique, elle avait bien accepté de le suivre dans une cave, beaucoup moins rassurante que cette salle de bal. Mais cette fois-ci, il ne la sentit pas trembler ou se crisper. Cela était assez rare pour être signalé. Il sentit autour de lui un mouvement de foule autour d'eux, foule qui partait guetter le tourbillon de couleur qui n'allait pas tarder à apparaître haut dans le ciel. Si Beldura ne bougeait, il n'irait certainement pas le regarder. Il n'avait pas envie d'aller le regarder. Cela ne l’intéressait pas. Il préférait rester là, avec elle, pendant ces quelques secondes où personne n'allait guetter ce qu'ils faisaient ou ce qu'ils se disaient. Non, il ne bougerait pas.
En revanche, elle, elle esquissa un mouvement. Ses mains avaient bougé et il sentit que son corps se rapprochait du sien. Peut-être avait-elle peur et cherchait-elle à se réfugier près de lui ? Elle l'avait déjà fait, notamment dans cette fameuse cave, où elle s'était accrochée à lui plus par réflexe que par envie lors de la tempête. Mais cette fois-ci était différente. Déjà parce qu'ils n'étaient pas dans une cave durant une tempête. Et puis, parce qu'il n'avait pas remarqué chez elle les signes caractéristiques de la peur. Non, elle ne cherchait pas à se blottir contre lui. Cette fois-ci, elle s'approchait beaucoup plus. Il commença même à sentir son souffle délicat sur son visage. Il eut un sourire dans cette obscurité qui les entourait. Il avait compris.
Avec toute la délicatesse qui caractérisait la jeune femme, il sentit ses lèvres touchaient les siennes. Elle avait fait ce qu'il rêvait de faire depuis qu'il l'avait revu à la fête de la paix. Qui l'eut crû ? Certainement pas lui. Mais ce n'était pas ça qui était important. Elle était entrain de l'embrasser là, maintenant, dans cette salle de bal, et pour lui, c'était tout ce qui comptait. Il se baissa un peu pour lui faciliter la tâche et glissa les mains autour de sa taille frêle, pour la rapprocher encore plus de lui. Ce baiser était simple et doux, sans la moindre once de violence ou de brutalité. Était-ce parce que ce n'était pas lui qui en était à l'initiative ? Probablement.
Il oubliait complètement où ils étaient et surtout, la foule qui était tout autour d'eux. Le noir envahissait encore la salle alors personne ne pouvait les voir. Le Revenu savourait chaque seconde de cet instant, sachant très bien qu'il se terminerait bien trop tôt, événement éphémère durant cette soirée singulière. Mais il ne voulait pas penser à ça, ni au lieu où il était, ni aux affiches qui étalaient son visage à chaque coin de rue, ni à la foule et aux nombreux gardes qui étaient là.
…Et il aurait peut-être dû. Car la lumière se ralluma. Il était inévitable qu'elle se rallumerait à moment donné. Mais pourquoi donc maintenant ? Il ne s'en rendit pas compte immédiatement. Après tout, il avait les yeux fermés, il n'avait pas besoin de les avoir ouverts quand la pièce était encore obscure et surtout dans une situation pareille. Non, il le remarqua grâce au niveau sonore de la salle qui changea très soudainement. Des exclamations se firent entendre, lui faisant ouvrir les yeux. Il se décolla doucement de sa chère partenaire, en jetant un regard exaspéré autour de lui. Tous abordaient des visages surpris ou choqués, tous murmuraient des choses à leurs voisins, en les dévisageant, comme si l’événement du siècle venait d'avoir eu lieu dans cette salle. Un bruit de verre qui se brisait attira même son attention. C'était Cynn, qui l'avait sans doute reconnu, et qui le regardait avec un air horrifié. Tous ces braves gens devaient être entrain de s'imaginer que c'était lui qui avait embrassé la jeune Reine mais pour une fois, il n'y était pour rien. Mais qui allait le croire, de toute façon ? Surtout si on le reconnaissait. Son regard circula jusqu'aux conseillers royaux, qui semblaient être partagés entre une soudaine excitation et de nombreuses interrogations.
« Je pense que vos conseillers auront quelques questions sur votre soudaine initiative...Même si je suis ravi que vous l'ayez prise. »
Il n'avait pas lâché sa taille, pour l'instant, trop heureux qu'il était de pouvoir la garder contre lui.
En revanche, elle, elle esquissa un mouvement. Ses mains avaient bougé et il sentit que son corps se rapprochait du sien. Peut-être avait-elle peur et cherchait-elle à se réfugier près de lui ? Elle l'avait déjà fait, notamment dans cette fameuse cave, où elle s'était accrochée à lui plus par réflexe que par envie lors de la tempête. Mais cette fois-ci était différente. Déjà parce qu'ils n'étaient pas dans une cave durant une tempête. Et puis, parce qu'il n'avait pas remarqué chez elle les signes caractéristiques de la peur. Non, elle ne cherchait pas à se blottir contre lui. Cette fois-ci, elle s'approchait beaucoup plus. Il commença même à sentir son souffle délicat sur son visage. Il eut un sourire dans cette obscurité qui les entourait. Il avait compris.
Avec toute la délicatesse qui caractérisait la jeune femme, il sentit ses lèvres touchaient les siennes. Elle avait fait ce qu'il rêvait de faire depuis qu'il l'avait revu à la fête de la paix. Qui l'eut crû ? Certainement pas lui. Mais ce n'était pas ça qui était important. Elle était entrain de l'embrasser là, maintenant, dans cette salle de bal, et pour lui, c'était tout ce qui comptait. Il se baissa un peu pour lui faciliter la tâche et glissa les mains autour de sa taille frêle, pour la rapprocher encore plus de lui. Ce baiser était simple et doux, sans la moindre once de violence ou de brutalité. Était-ce parce que ce n'était pas lui qui en était à l'initiative ? Probablement.
Il oubliait complètement où ils étaient et surtout, la foule qui était tout autour d'eux. Le noir envahissait encore la salle alors personne ne pouvait les voir. Le Revenu savourait chaque seconde de cet instant, sachant très bien qu'il se terminerait bien trop tôt, événement éphémère durant cette soirée singulière. Mais il ne voulait pas penser à ça, ni au lieu où il était, ni aux affiches qui étalaient son visage à chaque coin de rue, ni à la foule et aux nombreux gardes qui étaient là.
…Et il aurait peut-être dû. Car la lumière se ralluma. Il était inévitable qu'elle se rallumerait à moment donné. Mais pourquoi donc maintenant ? Il ne s'en rendit pas compte immédiatement. Après tout, il avait les yeux fermés, il n'avait pas besoin de les avoir ouverts quand la pièce était encore obscure et surtout dans une situation pareille. Non, il le remarqua grâce au niveau sonore de la salle qui changea très soudainement. Des exclamations se firent entendre, lui faisant ouvrir les yeux. Il se décolla doucement de sa chère partenaire, en jetant un regard exaspéré autour de lui. Tous abordaient des visages surpris ou choqués, tous murmuraient des choses à leurs voisins, en les dévisageant, comme si l’événement du siècle venait d'avoir eu lieu dans cette salle. Un bruit de verre qui se brisait attira même son attention. C'était Cynn, qui l'avait sans doute reconnu, et qui le regardait avec un air horrifié. Tous ces braves gens devaient être entrain de s'imaginer que c'était lui qui avait embrassé la jeune Reine mais pour une fois, il n'y était pour rien. Mais qui allait le croire, de toute façon ? Surtout si on le reconnaissait. Son regard circula jusqu'aux conseillers royaux, qui semblaient être partagés entre une soudaine excitation et de nombreuses interrogations.
« Je pense que vos conseillers auront quelques questions sur votre soudaine initiative...Même si je suis ravi que vous l'ayez prise. »
Il n'avait pas lâché sa taille, pour l'instant, trop heureux qu'il était de pouvoir la garder contre lui.
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Date de naissance: 30/06/2758
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Occupation: Reine de Minos
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mar 21 Oct 2014 - 20:50
Elle frissonna. Cet instant était un réel délice. Il la serrait contre lui, ses mains dans son dos, sur sa taille. Ils étaient enlacés. Elle avait la sensation de ne jamais avoir vécu quelque chose d'approchant. Jamais elle n'avait voulu embrasser un homme. Jamais elle n'en avait embrassé un ainsi, volontairement. Et lui ... Lui, il avait bien tenté de l'embrasser. Deux fois. Les deux fois sus la contrainte, avec une violence impressionnante. La première fois, elle s'état évanouie dans ses bras, la deuxième, terrorisée, acculée, elle s'était laissée faire, la mort dans l'âme, se rappelant certains de ses pires souvenirs. Heureusement que la blonde ressemblant à Aurore était arrivée à cet instant. Là, c'était totalement différent. Elle avait démarré le baiser, et il y avait répondu. Jamais elle n'avait connu une telle sensation de joie. De larmes débordèrent de ses yeux. Des larmes de joie, réelles, pleines. Elle se refusait à le lâcher. Elle était sur un petit nuage, totalement.
Puis il y eut du bruit. Des exclamations, du verre brisé. C'est alors qu'elle comprit qu'elle venait de voler la vedette au feu d'artifices.
Pourquoi avait-elle fait ça, pourquoi ? C'était ridicule. Il n'était pas celui qui lui fallait, il n'était pas prêt à tout ça, et elle moins encore. Il n'avait rien à faire dans une vie de Reine, c'était évident. leurs vies n'étaient pas faites pur aller ensemble. Et pourtant depuis Zabulonien, elles ne faisaient que ça, oui que ça. Elle en était d'ailleurs bien heureuse.
Il fallait qu'elle se l'avoue. C'était bien de l'amour qu'elle ressentait, et c'était terriblement douloureux que ce soit pour cet homme-là. Qui l'accepterait ? Qui serait prêt à admettre que la Reine était amoureuse d('un tel homme ? Qui ? Qui croirait qu'il ne lui faisait pas de chantage, qu'il n'était pas avec elle par terreur, elle allant voir ailleurs, toujours, en la déshonorant ? Surtout à présent qu'elle pleurait. les larmes imbibaient le tissu de son masque. Quiconque la regarderait plus attentivement verrait ses yeux bien trop briller.
Elle ouvrit pourtant les yeux, alors qu'il se détachait d'elle. Que ressentait-il ? De la honte ? De la colère ? de la satisfaction ? De l'orgueil ? Ou du bonheur, comme elle ? Il ne la lâchait pas. Elle ne se rendit pas compte qu'ils faisaient le même mouvement des yeux. Tous deux parcouraient la foule hébétée, qui les regardait.
Puis, il lui parla. Elle sentit son cœur s'envoler. Alors, lui aussi avait aimé cet instant magique ? De nouvelles larmes sortirent de ses yeux. Elle ne savait pas quoi lui dire. La situation était délicate, compromettante. Elle aurait voulu lui dire ce constat d'amour, et savoir ce qu'il en était. Le supplier de fuir et de l'emmener avec lui, mais elle voulait qu'il reste, et dire au grand jour les tourments qui l'agitaient. c'était impossible, et elle le savait, tant qu'ils n'auraient pas pu discuter. Il devait fuir. Elle voulait son retour, vite. Revenir contre lui. Parler avec lui. Ce serait différent, maintenant, non ?
Déjà on esquissait des mouvements, vers eux. Quelqu'un sembla sortir de la foule. Elle le regarda, vraiment cette fios.
- Fuyez, je vous en supplie, ou vous serez pris. Venez me voir cette nuit, après le bal.
*Je veux vous revoir.*
Le murmure était pressant. Il fallait qu'il parte, vite. Très vite. Car, elle avait raison, sinon, il serait pris. Elle voulait éviter cela, absolument. Ce soir, elle l'attendrai dans sa chambre. Elle espérait vraiment qu'il vienne. Elle voulait qu'il parte, et pourtant, elle ne parvenait pas à se détacher de lui, espérant un nouveau baiser, ou un geste tendre. Leur baiser l'avait ravie, sa présence la figeait. Était-ce donc ça, aimer ?
Ils n'avaient plus beaucoup de temps avant qu'on n'arrive à eux.
Puis il y eut du bruit. Des exclamations, du verre brisé. C'est alors qu'elle comprit qu'elle venait de voler la vedette au feu d'artifices.
Pourquoi avait-elle fait ça, pourquoi ? C'était ridicule. Il n'était pas celui qui lui fallait, il n'était pas prêt à tout ça, et elle moins encore. Il n'avait rien à faire dans une vie de Reine, c'était évident. leurs vies n'étaient pas faites pur aller ensemble. Et pourtant depuis Zabulonien, elles ne faisaient que ça, oui que ça. Elle en était d'ailleurs bien heureuse.
Il fallait qu'elle se l'avoue. C'était bien de l'amour qu'elle ressentait, et c'était terriblement douloureux que ce soit pour cet homme-là. Qui l'accepterait ? Qui serait prêt à admettre que la Reine était amoureuse d('un tel homme ? Qui ? Qui croirait qu'il ne lui faisait pas de chantage, qu'il n'était pas avec elle par terreur, elle allant voir ailleurs, toujours, en la déshonorant ? Surtout à présent qu'elle pleurait. les larmes imbibaient le tissu de son masque. Quiconque la regarderait plus attentivement verrait ses yeux bien trop briller.
Elle ouvrit pourtant les yeux, alors qu'il se détachait d'elle. Que ressentait-il ? De la honte ? De la colère ? de la satisfaction ? De l'orgueil ? Ou du bonheur, comme elle ? Il ne la lâchait pas. Elle ne se rendit pas compte qu'ils faisaient le même mouvement des yeux. Tous deux parcouraient la foule hébétée, qui les regardait.
Puis, il lui parla. Elle sentit son cœur s'envoler. Alors, lui aussi avait aimé cet instant magique ? De nouvelles larmes sortirent de ses yeux. Elle ne savait pas quoi lui dire. La situation était délicate, compromettante. Elle aurait voulu lui dire ce constat d'amour, et savoir ce qu'il en était. Le supplier de fuir et de l'emmener avec lui, mais elle voulait qu'il reste, et dire au grand jour les tourments qui l'agitaient. c'était impossible, et elle le savait, tant qu'ils n'auraient pas pu discuter. Il devait fuir. Elle voulait son retour, vite. Revenir contre lui. Parler avec lui. Ce serait différent, maintenant, non ?
Déjà on esquissait des mouvements, vers eux. Quelqu'un sembla sortir de la foule. Elle le regarda, vraiment cette fios.
- Fuyez, je vous en supplie, ou vous serez pris. Venez me voir cette nuit, après le bal.
*Je veux vous revoir.*
Le murmure était pressant. Il fallait qu'il parte, vite. Très vite. Car, elle avait raison, sinon, il serait pris. Elle voulait éviter cela, absolument. Ce soir, elle l'attendrai dans sa chambre. Elle espérait vraiment qu'il vienne. Elle voulait qu'il parte, et pourtant, elle ne parvenait pas à se détacher de lui, espérant un nouveau baiser, ou un geste tendre. Leur baiser l'avait ravie, sa présence la figeait. Était-ce donc ça, aimer ?
Ils n'avaient plus beaucoup de temps avant qu'on n'arrive à eux.
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Beldura Glow
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mar 21 Oct 2014 - 21:55
La question qui se posait maintenant, c'était ce qu'ils allaient devenir. Isaac n'était pas vraiment le genre d'hommes à s'engager dans une relation sérieuse. De son vivant, si l'on peut dire, il avait connu quelques filles qui lui avaient réclamé plus qu'une simple histoire sans lendemain. A chaque fois, il avait coupé les ponts. Ce n'était pas ce qu'il recherchait, à ce moment là du moins. Maintenant, cela était un peu différent. Il avait eu le temps de mourir et de revenir à la vie. Cela aurait fait réfléchir le plus orgueilleux des hommes. Et il savait, qu'après un tel événement, elle allait demander plus, ce qui était tout à fait légitime. Quoique, elle pouvait être tellement surprenante. Mais, jusqu'à maintenant, il n'avait jamais attiré des personnalités royales qui subissaient une pression de leur gouvernement pour engendrer une descendance. Il aurait tout le temps de discuter avec elle de cela, à présent. Car il était hors de question qu'il la laisse lui filer entre les doigts.
Mais, pour le coup, elle avait raison. Il fallait qu'il parte. Vite. Les gardes commençaient déjà à se questionner entre eux et à se demander s'ils devaient intervenir ou non. Il acquiesça lorsqu'elle dit de venir la voir après le bal. Il attrapa la rose à sa boutonnière et la glissa entre les mains fines de Beldura. Puis il l'embrassa à nouveau, rapidement, brièvement, trop brièvement peut être. Mais cette fois, il n'avait pas beaucoup de temps. Il traversa la foule avec de grandes enjambées, alors que cette dernière le regardait comme une bête étrange. Les murmures sur son passage ne cessaient pas. Mais il savait que personne ne le suivrait. Personne ne suivant les gens de plus d'un mètre quatre vingt quinze. Et ce, même s'il était persona non grata et que le prix sur sa tête aurait permis à n'importe qui de vivre aisément jusqu'à la fin de sa vie.
Et pourtant, alors qu'il sortait tout juste de la salle de bal et qu'il avait réussi à s'éloigner de la foule, il fut arrêter par un groupe de personnes. Qu'est ce qu'on lui voulait donc ? Ils étaient en armure mais ce n'était pas la garde royale. Qui étaient-ils alors. Il s'arrêta un instant, les dévisageant. Son instinct de survie lui dit que cela n'était pas bon signe et qu'il fallait qu'il parte fissa. Vous a-t-on déjà dit qu'Isaac n'écoutait pas toujours son instinct, ce qui lui créait systématiquement de gros problèmes ? Car c'était exactement ce qui allait se passer.
« Monsieur, déclinez votre identité je vous prie. »
Il y a vraiment des gens qui parlent encore comme ça de nos jours ? Apparemment.
« Navré, je suis pressé. »
Comment avoir l'air plus suspect ? Il ne savait pas. Peu importe. L'un d'entre eux approcha avec un air agressif. Avec l'aisance que lui procurait ses années d'entraînement, il lui décocha un coup de coude en plein milieu du visage, pour être sûr de le sonner. Son gant émit un craquement, alors que sa griffe sortait de sa main et qu'il attrapait par le col un des hommes à sa droite. Mais il n'eut pas le temps de faire plus. Une piqûre dans le cou l'interpella. Alors qu'il sentait tous ces muscles se raidir, il tenta d'arracher la fléchette plantée dans sa nuque. Mais en vain. Il s'affaissa petit à petit, tombant sur le sol, tel un ennemi couard.
En une seule soirée, Isaac Eksezkiel avait touché les étoiles et avait glissé dans le fond d'un gouffre. Celui des cachots de Minos.
Mais, pour le coup, elle avait raison. Il fallait qu'il parte. Vite. Les gardes commençaient déjà à se questionner entre eux et à se demander s'ils devaient intervenir ou non. Il acquiesça lorsqu'elle dit de venir la voir après le bal. Il attrapa la rose à sa boutonnière et la glissa entre les mains fines de Beldura. Puis il l'embrassa à nouveau, rapidement, brièvement, trop brièvement peut être. Mais cette fois, il n'avait pas beaucoup de temps. Il traversa la foule avec de grandes enjambées, alors que cette dernière le regardait comme une bête étrange. Les murmures sur son passage ne cessaient pas. Mais il savait que personne ne le suivrait. Personne ne suivant les gens de plus d'un mètre quatre vingt quinze. Et ce, même s'il était persona non grata et que le prix sur sa tête aurait permis à n'importe qui de vivre aisément jusqu'à la fin de sa vie.
Et pourtant, alors qu'il sortait tout juste de la salle de bal et qu'il avait réussi à s'éloigner de la foule, il fut arrêter par un groupe de personnes. Qu'est ce qu'on lui voulait donc ? Ils étaient en armure mais ce n'était pas la garde royale. Qui étaient-ils alors. Il s'arrêta un instant, les dévisageant. Son instinct de survie lui dit que cela n'était pas bon signe et qu'il fallait qu'il parte fissa. Vous a-t-on déjà dit qu'Isaac n'écoutait pas toujours son instinct, ce qui lui créait systématiquement de gros problèmes ? Car c'était exactement ce qui allait se passer.
« Monsieur, déclinez votre identité je vous prie. »
Il y a vraiment des gens qui parlent encore comme ça de nos jours ? Apparemment.
« Navré, je suis pressé. »
Comment avoir l'air plus suspect ? Il ne savait pas. Peu importe. L'un d'entre eux approcha avec un air agressif. Avec l'aisance que lui procurait ses années d'entraînement, il lui décocha un coup de coude en plein milieu du visage, pour être sûr de le sonner. Son gant émit un craquement, alors que sa griffe sortait de sa main et qu'il attrapait par le col un des hommes à sa droite. Mais il n'eut pas le temps de faire plus. Une piqûre dans le cou l'interpella. Alors qu'il sentait tous ces muscles se raidir, il tenta d'arracher la fléchette plantée dans sa nuque. Mais en vain. Il s'affaissa petit à petit, tombant sur le sol, tel un ennemi couard.
En une seule soirée, Isaac Eksezkiel avait touché les étoiles et avait glissé dans le fond d'un gouffre. Celui des cachots de Minos.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mer 22 Oct 2014 - 10:09
Il sembla comprendre. Il acquiesça rapidement, avant de lui donner la rose qu’il avait à la boutonnière. Puis, il se pencha sur elle, l’embrassa le temps d’un clignement de paupières, puis se détourna et partit à grandes enjambées. Elle aurait voulu que ce baiser dure, dure. C’était impossible. Elle put le suivre un instant du regard dans la foule, interdite, une rose entre les mains. Cela aurait sans aucun doute fait un très joli tableau.
Mais celui qui était sorti se rapprochait, et une masse de gens suivaient, attirés par le potin, espérant des révélations, vautours affamés. Ils oubliaient qu’ils avaient face à eux une reine, et ne voyaient plus que de la nourriture à scandales. Elle s’était donnée en pâture. Les fauves affamés avançaient vers elle, voulaient la dévorer.
Beldura sentit monter en elle une vague bien connue de panique. Elle tenta de reculer pour leur échapper, avant de se rendre compte que, non, elle ne pouvait fuir. Ils étaient partout autour d’elle, avançant en rang serrés, l’encerclant, et l’interpelant pour avoir les informations qu’ils voulaient tant, masques flottants aux yeux brillants, avides.
L’effroi s’empara d’elle. Elle crut que jamais elle ne pourrait sortir de cette affreuse foule. Paniquée, elle regardait partout autour d’elle, pleurant sans bruit. Ses mains tremblaient. Elle serrait la rose de toutes ses forces, et ne se rendait même pas compte que les épines se plantaient dans ses paumes, les blessant. Elle saignait, tremblait, pleurait. Son cœur battait à tout rompre, elle n’entendait plus qu’un brouhaha.
On approchait. Elle n’avait plus d’espace pour respirer. On commençait à la toucher. Elle avait terriblement peur.
Si personne ne venait l’aider, que ferait-elle ? Si aucun de ses protecteurs n’émergeait de la foule pour lui offrir une épaule, que ferait-elle ?
La jeune Reine senti qu’elle commençait à perdre connaissance, sans pouvoir y résister. Elle ne voyait plus autour d’elle qu’une foule de visages. Aucun n’était connu. Ses yeux de plus en plus absents cherchaient toujours.
[Je laisse qui veut enchaîner, ou pas Si personne n’intervient, je posterai le dernier message dans quelques temps ^^]
Mais celui qui était sorti se rapprochait, et une masse de gens suivaient, attirés par le potin, espérant des révélations, vautours affamés. Ils oubliaient qu’ils avaient face à eux une reine, et ne voyaient plus que de la nourriture à scandales. Elle s’était donnée en pâture. Les fauves affamés avançaient vers elle, voulaient la dévorer.
Beldura sentit monter en elle une vague bien connue de panique. Elle tenta de reculer pour leur échapper, avant de se rendre compte que, non, elle ne pouvait fuir. Ils étaient partout autour d’elle, avançant en rang serrés, l’encerclant, et l’interpelant pour avoir les informations qu’ils voulaient tant, masques flottants aux yeux brillants, avides.
L’effroi s’empara d’elle. Elle crut que jamais elle ne pourrait sortir de cette affreuse foule. Paniquée, elle regardait partout autour d’elle, pleurant sans bruit. Ses mains tremblaient. Elle serrait la rose de toutes ses forces, et ne se rendait même pas compte que les épines se plantaient dans ses paumes, les blessant. Elle saignait, tremblait, pleurait. Son cœur battait à tout rompre, elle n’entendait plus qu’un brouhaha.
On approchait. Elle n’avait plus d’espace pour respirer. On commençait à la toucher. Elle avait terriblement peur.
Si personne ne venait l’aider, que ferait-elle ? Si aucun de ses protecteurs n’émergeait de la foule pour lui offrir une épaule, que ferait-elle ?
La jeune Reine senti qu’elle commençait à perdre connaissance, sans pouvoir y résister. Elle ne voyait plus autour d’elle qu’une foule de visages. Aucun n’était connu. Ses yeux de plus en plus absents cherchaient toujours.
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Soudain je sursaute en ne croisant qu´un miroir
Mais n´ai-je peur que de moi?
Beldura Glow
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mer 22 Oct 2014 - 13:42
[Allez, sauvons le pudding roux tremblotant ! ^^]
- Arrière ! Reculez, au nom de la Reine !
Déformée par la colère, la voix de Sorga venait de retentir. Son rugissement fit s'écarter plusieurs personnes, comme des oiseaux effrayés par un coup de tonnerre, mais l'homme-lézard en armure dut quand même écarter - assez rudement - des invités trop lents à réagir à son goût. Ses yeux qui lançaient des éclairs et sa tête de lézard recouverte d'écailles noires suffisaient à calmer ceux qui voulaient s'en offusquer.
Il traversa la foule compacte pour rejoindre la Reine comme un brise-glace, et marqua une courte pause en la découvrant, complètement paniquée.
Le souvenir de sa rencontre avec elle s'imposa à lui une seconde, puis l'inquiétude prit le dessus ; il devait la sortir de là, le temps que sa crise passe.
Ne faisant plus attention à la foule d'invités autour d'eux, il s'approcha de la Reine et se pencha vers elle, lui demandant d'une voix douce, mais pleine d'inquiétude :
- Je suis là, Dame Beldura. Voulez-vous que je vous emmène hors de cette salle ?
- Arrière ! Reculez, au nom de la Reine !
Déformée par la colère, la voix de Sorga venait de retentir. Son rugissement fit s'écarter plusieurs personnes, comme des oiseaux effrayés par un coup de tonnerre, mais l'homme-lézard en armure dut quand même écarter - assez rudement - des invités trop lents à réagir à son goût. Ses yeux qui lançaient des éclairs et sa tête de lézard recouverte d'écailles noires suffisaient à calmer ceux qui voulaient s'en offusquer.
Il traversa la foule compacte pour rejoindre la Reine comme un brise-glace, et marqua une courte pause en la découvrant, complètement paniquée.
Le souvenir de sa rencontre avec elle s'imposa à lui une seconde, puis l'inquiétude prit le dessus ; il devait la sortir de là, le temps que sa crise passe.
Ne faisant plus attention à la foule d'invités autour d'eux, il s'approcha de la Reine et se pencha vers elle, lui demandant d'une voix douce, mais pleine d'inquiétude :
- Je suis là, Dame Beldura. Voulez-vous que je vous emmène hors de cette salle ?
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Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mer 22 Oct 2014 - 18:14
[Max, mon héros \o/ Plus rapide que Superman, plus discret que Batman, plus drôle que Spiderman, plus fort que Thor, plus amoureux de sa patrie que Captain America, pus bizarre qu’Hulk, etc, etc voilà … Sorga !]
Alors qu’elle perdait peu à peu connaissance, elle crut entendre un bruit de tonnerre, et crut sentir de l’air arrive vers elle, comme si la foule se dilatait. Et soudain, il y eut près d’’elle une armure gigantesque, et à ses oreilles une voix connue, rassurante, apaisante.
Sorga.
Il était là, près d’elle, penché. Sa voix la rappelait des profondeurs dans lesquelles elle s’enfonçait. Elle s’agrippa à lui, comme un sauvé de la noyade à sa bouée. Reproduisant son mouvement avec Isaac, elle passa ses bras autour de son cou. Cette fois, elle n’était plus tendre. Cette fois, c’était un mouvement compulsif, une tentative de protection. Elle avait la sensation qu’il était le seul à pouvoir la sortir de là. Seule elle n’y parviendrait pas, et Sorga était proche d’elle depuis son accession au trône. Elle cachait son visage contre l’homme-lézard. Elle fuyait les regards.
- Merci …
C’était dit entre deux sanglots, entre deux respirations paniquées.
- Oui … S’il vous plait …
Elle tentait de se calmer, pour lui parler normalement. C’était impossible.
- Vous allez … devoir … m’aider à marcher … Je ne sens … plus mes jambes …
Elle murmurait, fébrile, entre deux secousses de son dos. Ce qu’elle disait était vrai. C’était horrible. Reine ayant peur de la foule, amoureuse du méchant de l’histoire, du méchant de son histoire. Elle était absurde.
- Pardon …
Elle ne parvenait pas à enrayer la crise, même si depuis qu’il était là, elle était moins violente.
Beldura tenait toujours dans sa main la rose, dont les épines lui écorchaient la peau.
Alors qu’elle perdait peu à peu connaissance, elle crut entendre un bruit de tonnerre, et crut sentir de l’air arrive vers elle, comme si la foule se dilatait. Et soudain, il y eut près d’’elle une armure gigantesque, et à ses oreilles une voix connue, rassurante, apaisante.
Sorga.
Il était là, près d’elle, penché. Sa voix la rappelait des profondeurs dans lesquelles elle s’enfonçait. Elle s’agrippa à lui, comme un sauvé de la noyade à sa bouée. Reproduisant son mouvement avec Isaac, elle passa ses bras autour de son cou. Cette fois, elle n’était plus tendre. Cette fois, c’était un mouvement compulsif, une tentative de protection. Elle avait la sensation qu’il était le seul à pouvoir la sortir de là. Seule elle n’y parviendrait pas, et Sorga était proche d’elle depuis son accession au trône. Elle cachait son visage contre l’homme-lézard. Elle fuyait les regards.
- Merci …
C’était dit entre deux sanglots, entre deux respirations paniquées.
- Oui … S’il vous plait …
Elle tentait de se calmer, pour lui parler normalement. C’était impossible.
- Vous allez … devoir … m’aider à marcher … Je ne sens … plus mes jambes …
Elle murmurait, fébrile, entre deux secousses de son dos. Ce qu’elle disait était vrai. C’était horrible. Reine ayant peur de la foule, amoureuse du méchant de l’histoire, du méchant de son histoire. Elle était absurde.
- Pardon …
Elle ne parvenait pas à enrayer la crise, même si depuis qu’il était là, elle était moins violente.
Beldura tenait toujours dans sa main la rose, dont les épines lui écorchaient la peau.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mer 22 Oct 2014 - 20:05
La Reine lui sauta littéralement au cou, se collant contre lui comme un chaton terrifié. D'abord surpris, l'homme-lézard se détendit un peu et tapota doucement le dos de Beldura pour tenter de la rassurer :
- Tout va bien, Dame Beldura. Je vais vous sortir de là. Si vous permettez...
Dans un coin de sa tête, il revit l'incident qu'il avait eu dans sa chambre plus tôt, avec le contrôle de ses muscles, mais il se força à chasser cette pensée.
Pour l'heure, il devait seulement éloigner la Reine de cette foule pressante...
Avec milles précautions, comme s'il cherchait à manipuler un trésor sans prix, il prit la jeune monarque dans ses bras et la souleva, une main contre son dos et l'autre sous ses genoux. Ses gantelets étaient fait pour manipuler des armes et des surfaces dures, et il espérait ne pas lui faire mal. Au moins, la robe qu'elle portait faisait une couche de protection.
La Reine dans les bras donc, il se redressa de toute sa hauteur et commença à avancer en direction de la plus proche sortie. La foule s'écarta à leur passage, toujours présente, toujours murmurante. Sorga n'écoutait pas, toute son attention portée sur la Reine. Elle était tellement légère...
Il faisait également attention à son pas, tâchant d'éliminer les secousses.
Ce fut à cet instant que l'homme-lézard remarqua la rose, et la main écorchée qui la serrait :
- Votre main, Dame Beldura...
Elle avait dû se crisper dessus pendant sa crise de panique. Ca n'avait pas l'air d'être une blessure sérieuse, mais il fallai éviter qu'elle s'aggrave inutilement.
Une compagnie entière de gardes apparut soudain, écartant les invités pour leur offrir une voie directe vers les portes, s'enquérant de l'état de la monarque.
- Tout va bien, la Reine a besoin de repos. Je l'emmène...
Où ?
Il sourit à Beldura :
- Où voulez-vous aller, Dame Beldura ? La course en lézard est gratuite pour ce soir.
- Tout va bien, Dame Beldura. Je vais vous sortir de là. Si vous permettez...
Dans un coin de sa tête, il revit l'incident qu'il avait eu dans sa chambre plus tôt, avec le contrôle de ses muscles, mais il se força à chasser cette pensée.
Pour l'heure, il devait seulement éloigner la Reine de cette foule pressante...
Avec milles précautions, comme s'il cherchait à manipuler un trésor sans prix, il prit la jeune monarque dans ses bras et la souleva, une main contre son dos et l'autre sous ses genoux. Ses gantelets étaient fait pour manipuler des armes et des surfaces dures, et il espérait ne pas lui faire mal. Au moins, la robe qu'elle portait faisait une couche de protection.
La Reine dans les bras donc, il se redressa de toute sa hauteur et commença à avancer en direction de la plus proche sortie. La foule s'écarta à leur passage, toujours présente, toujours murmurante. Sorga n'écoutait pas, toute son attention portée sur la Reine. Elle était tellement légère...
Il faisait également attention à son pas, tâchant d'éliminer les secousses.
Ce fut à cet instant que l'homme-lézard remarqua la rose, et la main écorchée qui la serrait :
- Votre main, Dame Beldura...
Elle avait dû se crisper dessus pendant sa crise de panique. Ca n'avait pas l'air d'être une blessure sérieuse, mais il fallai éviter qu'elle s'aggrave inutilement.
Une compagnie entière de gardes apparut soudain, écartant les invités pour leur offrir une voie directe vers les portes, s'enquérant de l'état de la monarque.
- Tout va bien, la Reine a besoin de repos. Je l'emmène...
Où ?
Il sourit à Beldura :
- Où voulez-vous aller, Dame Beldura ? La course en lézard est gratuite pour ce soir.
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Ne laissant que des cendres.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Jeu 23 Oct 2014 - 17:02
Elle sentit les mains de Sorga dans son dos, alors qu’il la rassurait. Puis, il la porta comme Isaac l’avait déjà portée, et elle se sentit décoller du sol. Gardant son visage contre lui, elle se laissa faire. Elle n’avait pas la force de protester, de lui dire qu’elle pouvait marcher, qu’il pouvait juste lui servir de béquille. De toute façon, il était sa béquille, sûrement sans s’en rendre compte, depuis son accession au trône. Il commença à marcher, et cette régularité tranquille des pas l’apaisa un peu. Il la sortait de la foule, puisqu’elle pouvait respirer, puisque le bruit était moins fort. Elle comprit qu’ils étaient dehors lorsqu’il lui parla de nouveau.
Sa main … Elle mit du temps avant de comprendre ce dont il voulait parler. Elle tremblait toujours, et était toujours crispée. Physiquement, la douleur avait disparu, sûrement à cause de l’adrénaline provoquée par la panique. Alors qu’elle commençait à regarder avec étonnement la rose dans sa main, et les gouttes de sang qui en coulaient en relevant un peu la tête, elle entendit des voix derrière elle. Elle se cacha de nouveau contre Sorga.
Il lui demanda où l’emmener. A vrai dire, elle n’y avait pas réfléchi. Sa crise de panique n’était pas propre à la réflexion, il fallait bien l’avouer. Elle voulait juste fuir les regards, les murmures, les chuchotements, la surveillance, l’avidité, les séducteurs. A cet instant retentit une explosion. Le feu d’artifices commençait. Ca aussi elle voulait le fuir. Le bruit, le feu. C’était trop pour elle, elle qui avait si peur. Peur de tout. Elle leva la tête vers lui, juste vers lui, son visage masqué, crispé, baigné de larmes d’angoisse, et de joie mêlées. Elle le voyait sourire, et cela lui mit un peu de baume au cœur, tout en augmentant sa souffrance. Pourquoi lui était-il autant attaché, elle qui ne parvenait qu’à l’inquiéter, qu’à le faire souffrir ? Elle avait honte de ce qu’elle était, de ce qu’elle ressentait, de qu’elle lui faisait vivre et surtout, de ce qu’elle s’apprêtait à lui faire vivre. Elle avait trop avancé, et n’était plus capable de reculer à présent. Elle n’avait plus qu’à finir ce qu’elle avait commencé, à continuer à s’investir, et lui, comme tous les autres, à l’accepter. Elle retint un gémissement. Le trahir ainsi revenait pour elle à rouvrir la blessure qu’Isaac lui avait infligée. Elle s’en voulait terriblement, et pourtant, ce n’était pas cela qui allait l’aider à lui répondre.
Elle ne voulait pas revenir dans sa chambre. Qui sait, peut-être qu’Isaac y était déjà dissimulé ? Et elle préférait de toute façons qu’il n’y ait point de mouvements à l’intérieur, afin qu’il ne l’interprète pas comme un signal et ne vienne pas alors que Sorga était lui aussi là. Quelle serait la réaction de son protecteur alors ?
Elle voulait être loin de la foule, loin des fauves, de tous les fauves, et loin du bruit.
Elle lui fit un sourire, assez triste, mais un sourire, où perçaient tous les remerciements du monde.
- Vous devez connaître le palais mieux que moi, à force …
Elle murmurait, afin de n’être entendue que de son domestique.
- Dans un lieu plus … calme qu’ici, qui ne soit pas ma chambre, s’il vous plaît, Sorga.
Sous-entendu, avec moins de monde.
Sa voix tremblait encore. La crise passait peu à peu. Pourtant, elle était toujours aussi crispée, et ses jambes lui paraissaient toujours aussi cotonneuses, son cœur battait toujours trop vite, beaucoup trop vite.
L’intervention des gardes lui avait fait oublier la rose, qui était encore serrée, fichée dans sa main.
Sa main … Elle mit du temps avant de comprendre ce dont il voulait parler. Elle tremblait toujours, et était toujours crispée. Physiquement, la douleur avait disparu, sûrement à cause de l’adrénaline provoquée par la panique. Alors qu’elle commençait à regarder avec étonnement la rose dans sa main, et les gouttes de sang qui en coulaient en relevant un peu la tête, elle entendit des voix derrière elle. Elle se cacha de nouveau contre Sorga.
Il lui demanda où l’emmener. A vrai dire, elle n’y avait pas réfléchi. Sa crise de panique n’était pas propre à la réflexion, il fallait bien l’avouer. Elle voulait juste fuir les regards, les murmures, les chuchotements, la surveillance, l’avidité, les séducteurs. A cet instant retentit une explosion. Le feu d’artifices commençait. Ca aussi elle voulait le fuir. Le bruit, le feu. C’était trop pour elle, elle qui avait si peur. Peur de tout. Elle leva la tête vers lui, juste vers lui, son visage masqué, crispé, baigné de larmes d’angoisse, et de joie mêlées. Elle le voyait sourire, et cela lui mit un peu de baume au cœur, tout en augmentant sa souffrance. Pourquoi lui était-il autant attaché, elle qui ne parvenait qu’à l’inquiéter, qu’à le faire souffrir ? Elle avait honte de ce qu’elle était, de ce qu’elle ressentait, de qu’elle lui faisait vivre et surtout, de ce qu’elle s’apprêtait à lui faire vivre. Elle avait trop avancé, et n’était plus capable de reculer à présent. Elle n’avait plus qu’à finir ce qu’elle avait commencé, à continuer à s’investir, et lui, comme tous les autres, à l’accepter. Elle retint un gémissement. Le trahir ainsi revenait pour elle à rouvrir la blessure qu’Isaac lui avait infligée. Elle s’en voulait terriblement, et pourtant, ce n’était pas cela qui allait l’aider à lui répondre.
Elle ne voulait pas revenir dans sa chambre. Qui sait, peut-être qu’Isaac y était déjà dissimulé ? Et elle préférait de toute façons qu’il n’y ait point de mouvements à l’intérieur, afin qu’il ne l’interprète pas comme un signal et ne vienne pas alors que Sorga était lui aussi là. Quelle serait la réaction de son protecteur alors ?
Elle voulait être loin de la foule, loin des fauves, de tous les fauves, et loin du bruit.
Elle lui fit un sourire, assez triste, mais un sourire, où perçaient tous les remerciements du monde.
- Vous devez connaître le palais mieux que moi, à force …
Elle murmurait, afin de n’être entendue que de son domestique.
- Dans un lieu plus … calme qu’ici, qui ne soit pas ma chambre, s’il vous plaît, Sorga.
Sous-entendu, avec moins de monde.
Sa voix tremblait encore. La crise passait peu à peu. Pourtant, elle était toujours aussi crispée, et ses jambes lui paraissaient toujours aussi cotonneuses, son cœur battait toujours trop vite, beaucoup trop vite.
L’intervention des gardes lui avait fait oublier la rose, qui était encore serrée, fichée dans sa main.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Sam 25 Oct 2014 - 14:40
Un endroit tranquille, mais pas sa chambre...
Sorga pensa tout d'abord à la tour de l'aile est, sur laquelle il grimpait tous les matins pour réchauffer son sang de lézard... mais il rejeta vite cette idée : les hauteurs n'étaient sans doute pas conseillées pour la Reine dans cet état.
Un endroit calme...
Il sourit doucement :
- Je crois que je connais un endroit. La serre aménagée des jardins... je crois me souvenir vous y avoir vue lire plusieurs fois, non ?
Il se mit en route, tenant toujours la Reine dans ses bras. La porte de la salle de bal franchie, il s'engagea dans les couloirs, croisant quelques invités et domestiques qui les regardèrent passer, puis plus personne à mesure qu'il s'éloignait du lieu du feu d'artifices. Les enchantements qui décoraient la salle de Bal parcouraient aussi les couloirs, dans une moindre mesure, et les murs transparaissaient sous un paysage nocturne, éclairé par un doublon de lune.
Avec le feu d'artifices qui démarrait, il y avait peu de chance qu'il y ait du monde à l'intérieur de cette serre, si Dame Beldura avait besoin de calme pour reprendre ses esprits, c'était sûrement un bon endroit, qu'elle connaissait avec ça.
Le feu d'artifices... l'homme-lézard avait passé un moment avec les artificiers justement, pour une histoire de stock de poudre mal géré - cinq kilos d'explosifs qui disparaissent dans le Palais, pour au final n'être qu'une erreur sur un papier - laissant la Reine au milieu du Bal, au milieu de ces cavaliers...
Lorsqu'il était revenu dans la salle, il avait aperçu la Reine en train d'étouffer au milieu d'une foule d'invités pressante...
Une étincelle de colère assombrit son regard, tandis qu'il marchait. Les invités n'avaient-ils pas vu la peur que leur présence provoquait soudain chez Dame Beldura ?
Il souffla par le nez, parvenant à se calmer.
Puis il nota de nouveau la rose qu'elle tenait trop fort :
- Dame Beldura, je vais devoir vous emmener chez les Soigneurs, si vous continuez à vous enfoncer les épines de cette rose dans la main.
Son ton était inquiet. Il avait de quoi faire des bandages dans sa sacoche, mais il redoutait approcher ses mains de celles de la Reine maintenant qu'il n'était plus certain de pouvoir contrôler la force de ses muscles.
Avec précaution, il descendit un petit escalier de service, en colimaçon, et ils arrivèrent dans les jardins. Il y faisait un peu plus sombre, les odeurs des fleurs valaient au moins celui des femmes du Bal, tandis que le chant des grenouilles et des oiseaux nocturnes faisaient le contrepoint des valses.
La serre n'était plus très loin.
Sorga pensa tout d'abord à la tour de l'aile est, sur laquelle il grimpait tous les matins pour réchauffer son sang de lézard... mais il rejeta vite cette idée : les hauteurs n'étaient sans doute pas conseillées pour la Reine dans cet état.
Un endroit calme...
Il sourit doucement :
- Je crois que je connais un endroit. La serre aménagée des jardins... je crois me souvenir vous y avoir vue lire plusieurs fois, non ?
Il se mit en route, tenant toujours la Reine dans ses bras. La porte de la salle de bal franchie, il s'engagea dans les couloirs, croisant quelques invités et domestiques qui les regardèrent passer, puis plus personne à mesure qu'il s'éloignait du lieu du feu d'artifices. Les enchantements qui décoraient la salle de Bal parcouraient aussi les couloirs, dans une moindre mesure, et les murs transparaissaient sous un paysage nocturne, éclairé par un doublon de lune.
Avec le feu d'artifices qui démarrait, il y avait peu de chance qu'il y ait du monde à l'intérieur de cette serre, si Dame Beldura avait besoin de calme pour reprendre ses esprits, c'était sûrement un bon endroit, qu'elle connaissait avec ça.
Le feu d'artifices... l'homme-lézard avait passé un moment avec les artificiers justement, pour une histoire de stock de poudre mal géré - cinq kilos d'explosifs qui disparaissent dans le Palais, pour au final n'être qu'une erreur sur un papier - laissant la Reine au milieu du Bal, au milieu de ces cavaliers...
Lorsqu'il était revenu dans la salle, il avait aperçu la Reine en train d'étouffer au milieu d'une foule d'invités pressante...
Une étincelle de colère assombrit son regard, tandis qu'il marchait. Les invités n'avaient-ils pas vu la peur que leur présence provoquait soudain chez Dame Beldura ?
Il souffla par le nez, parvenant à se calmer.
Puis il nota de nouveau la rose qu'elle tenait trop fort :
- Dame Beldura, je vais devoir vous emmener chez les Soigneurs, si vous continuez à vous enfoncer les épines de cette rose dans la main.
Son ton était inquiet. Il avait de quoi faire des bandages dans sa sacoche, mais il redoutait approcher ses mains de celles de la Reine maintenant qu'il n'était plus certain de pouvoir contrôler la force de ses muscles.
Avec précaution, il descendit un petit escalier de service, en colimaçon, et ils arrivèrent dans les jardins. Il y faisait un peu plus sombre, les odeurs des fleurs valaient au moins celui des femmes du Bal, tandis que le chant des grenouilles et des oiseaux nocturnes faisaient le contrepoint des valses.
La serre n'était plus très loin.
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Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Mer 29 Oct 2014 - 10:31
Elle se sentit rassurée lorsqu’il lui proposa la serre. Elle-même n’y aurait très certainement pas pensé, il est vrai, mais c’était un endroit qu’elle aimait. Calme, tiède, il lui faisait l’effet d’un écrin de sérénité. Sorga la connaissait tout à fait. C’était un de ses refuges de lecture, lorsqu’elle avait un peu de temps libre.
Très vite, ils se retrouvèrent seuls dans les couloirs, ce qui aida la jeune monarque à retrouver un semblant de calme. Au moins, la crise de panique passait. Le souvenir d’Isaac la hantait encore, elle ne parvenait pas à s’en défaire, mais elle pouvait respirer normalement, tant qu’il ne l’obsédait pas.
Elle entendit son domestique et ami souffler, et se demanda la raison de ce souffle si fort. Etait-elle trop lourde ? Lui pesait-elle ? Avant qu’elle n’ait eu le temps de le lui demander, il lui reparla de la rose qu’elle tenait. Elle l’avait déjà oubliée. Elle regarda avec étonnement sa main, dont une goutte de sang tomba à cet instant.
- Oh …
Ce petit son, très léger avait été émis alors qu’ils arrivaient dans les jardins. Très vite ils furent à la serre. Elle détacha un de ses bras du cou de Sorga, celui avec la rose. Celle-ci était fichée dans sa main. Les larmes lui montèrent aux yeux, plus à cause du propriétaire de la rose que de la douleur qui commençait à arriver alors que refluait l’adrénaline. Les épines s’étaient plantées dans sa chair jusqu’à la tige, et du sang sortait des trous. Ce n’étaient que quatre petits trous. Rien à voir avec la douleur d’un cœur. Elle ne se souvenait même plus que cette rose était là. Lorsqu’elle aurait ses deux mains libres, elle l’enlèverait de sa main, mais pour l’instant, elle était encore accrochée à Sorga, trop tourneboulée pur décider elle-même de descendre de ces bras protecteurs, et d’aller s’asseoir dans un des fauteuils, causeuses et canapés moelleux qui lui tendaient leurs bras.
Très vite, ils se retrouvèrent seuls dans les couloirs, ce qui aida la jeune monarque à retrouver un semblant de calme. Au moins, la crise de panique passait. Le souvenir d’Isaac la hantait encore, elle ne parvenait pas à s’en défaire, mais elle pouvait respirer normalement, tant qu’il ne l’obsédait pas.
Elle entendit son domestique et ami souffler, et se demanda la raison de ce souffle si fort. Etait-elle trop lourde ? Lui pesait-elle ? Avant qu’elle n’ait eu le temps de le lui demander, il lui reparla de la rose qu’elle tenait. Elle l’avait déjà oubliée. Elle regarda avec étonnement sa main, dont une goutte de sang tomba à cet instant.
- Oh …
Ce petit son, très léger avait été émis alors qu’ils arrivaient dans les jardins. Très vite ils furent à la serre. Elle détacha un de ses bras du cou de Sorga, celui avec la rose. Celle-ci était fichée dans sa main. Les larmes lui montèrent aux yeux, plus à cause du propriétaire de la rose que de la douleur qui commençait à arriver alors que refluait l’adrénaline. Les épines s’étaient plantées dans sa chair jusqu’à la tige, et du sang sortait des trous. Ce n’étaient que quatre petits trous. Rien à voir avec la douleur d’un cœur. Elle ne se souvenait même plus que cette rose était là. Lorsqu’elle aurait ses deux mains libres, elle l’enlèverait de sa main, mais pour l’instant, elle était encore accrochée à Sorga, trop tourneboulée pur décider elle-même de descendre de ces bras protecteurs, et d’aller s’asseoir dans un des fauteuils, causeuses et canapés moelleux qui lui tendaient leurs bras.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Jeu 30 Oct 2014 - 15:59
Sorga s'arrêta devant un des fauteuils qui semblaient avoir été posés là depuis bien avant sa naissance, le genre qui vous donnait la sensation de plonger dans un bain moussant quand vous vous asseyiez dessus.
Aménagée en salon de lecture, la serre mélangeait étagères, bibliothèques, fauteuils et canapés avec de véritables cloisons végétales et fleuries, embaumant l'air en permanence.
Pour un endroit calme, c'était un endroit calme.
Un peu sombre aussi.
- Nous voilà arrivés, Dame Beldura. Installez-vous, je vais faire un peu de lumière et voir pour votre main.
Notant ses yeux humides, l'homme-lézard fit descendre la Reine au sol, la soutenant du mieux qu'il pouvait. Il se détourna un instant pour aller allumer quelques-unes des lampes de la serre, puis revint s'agenouiller à côté d'elle, fouillant dans sa sacoche pour en sortir - non sans mal à cause de ses gantelets - un linge propre et une fiole de désinfectant.
- Vous allez mieux ? Donnez-moi votre main s'il vous plait, il faut s'occuper de cette blessure.
Il tendit une main gantelée vers la Reine, prêt à démarrer les soins avec un sourire encourageant. Il n'était pas un médecin, loin de là, mais nettoyer une plaie de ce genre devait être dans ses compétences.
Ceci dit, le faire avec de lourds gantelets de plaques était une première, mais il n'avait pas envie de tester le contrôle de ses muscles avec la main de Beldura entre ses doigts nus. Le poids des gantelets avait l'air d'aider, car il n'avait rien brisé de la soirée depuis qu'il les portait.
Aménagée en salon de lecture, la serre mélangeait étagères, bibliothèques, fauteuils et canapés avec de véritables cloisons végétales et fleuries, embaumant l'air en permanence.
Pour un endroit calme, c'était un endroit calme.
Un peu sombre aussi.
- Nous voilà arrivés, Dame Beldura. Installez-vous, je vais faire un peu de lumière et voir pour votre main.
Notant ses yeux humides, l'homme-lézard fit descendre la Reine au sol, la soutenant du mieux qu'il pouvait. Il se détourna un instant pour aller allumer quelques-unes des lampes de la serre, puis revint s'agenouiller à côté d'elle, fouillant dans sa sacoche pour en sortir - non sans mal à cause de ses gantelets - un linge propre et une fiole de désinfectant.
- Vous allez mieux ? Donnez-moi votre main s'il vous plait, il faut s'occuper de cette blessure.
Il tendit une main gantelée vers la Reine, prêt à démarrer les soins avec un sourire encourageant. Il n'était pas un médecin, loin de là, mais nettoyer une plaie de ce genre devait être dans ses compétences.
Ceci dit, le faire avec de lourds gantelets de plaques était une première, mais il n'avait pas envie de tester le contrôle de ses muscles avec la main de Beldura entre ses doigts nus. Le poids des gantelets avait l'air d'aider, car il n'avait rien brisé de la soirée depuis qu'il les portait.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Sam 1 Nov 2014 - 15:49
Il la posa à terre, et elle s’assit dans un fauteuil, toujours masquée, se recroquevillant un peu sur elle-même –ce qui, à cause de sa robe, n’était pas très pratique-. D’une main, elle détacha le masque qui tomba sur ses genoux, dévoilant les larmes qui avaient coulé sur son visage. Elle se sentait mieux sans. La texture intérieure était assez désagréable une fois le masque mouillé –il n’avait pas été prévu qu’elle pleure, il est vrai-. Elle baissa de nouveau le regard sur sa main, alors que Sorga allumait des lampes. La rose y était toujours, et, très délicatement, elle l’ôta de sa chair entamée. Les épines étaient tâches de sang. Cette vision la secoua d’un long frisson.
Elle posa la fleur sur le bras de son fauteuil. Elle était plus précieuse qu’on n pouvait le croire.
Sorga était près d’elle. Il cherchait quelque chose dans sa sacoche, son éternelle sacoche, dont il finit par sortir un linge propre et une petite fiole. Il lui tendit ensuite la main avec un sourire rassurant sur son visage. Confusément, elle percevait qu’il était en difficulté avec ses gants et son armure. Elle ne comprenait pas comment il était devenu ainsi ni pourquoi il était venu vêtu de cette manière au bal de la Fête de la Couleur. Ceci dit, elle-même n’était pas bien colorée, toute de blanc et d’argent vêtue.
Elle lui tendit sa main blanche et fine, qui semblait très fragile entre les siennes, avec un sourire. Sa main tremblait. Elle le sentait, car tout son corps tremblait un peu. Elle cachait cela par son engoncement dans le fauteuil et en mettant sa main dans celle de Sorga pour la stabiliser, mais elle tremblait. Ses retrouvailles avec Isaac, leur baiser et la réaction de la foule l’avaient terriblement ébranlée. Mettant son autre bras contre son ventre, et le pressant contre elle, elle tenta de se calmer en respirant plus lentement. Peine perdue. C’était aussi sûrement un contrecoup de la crise.
- Oui, ça va mieux. Merci beaucoup Sorga … Je ne sais pas ce que je ferai sans vous.
Même si sa voix était basse, c’était extrêmement sincère. Elle lui sourit.
Quelque part au fond d’elle, elle était persuadée que sans lui, elle n’aurait pas tenu face à cette vie-là, et que, peut-être, Isaac ne l’aurait pas ramenée. Il était sa première attache au palais. La plus forte aussi. Elle avait Aurore, certes, mais la jeune file était arrivée plus tard en tant qu’amie, et la confiance avait mis plus de temps à s’installer. Il était une sorte de bouée de sauvetage, une béquille, un soutien constant. Dès lors qu’il était absent, elle faisait toujours n’importe quoi. D’ailleurs, c’était lorsqu’il ne la surveillait pas qu’elle avait … embrassé Isaac. L’avait-il vue ? Lui en parlerait-il ? Pensait-il qu’elle avait été forcée ?
Elle baissa les yeux sur les mains de l’homme lézard. Comment les bougeait-il, dans ces gants ? Elle regardait cela avec une certaine fascination.
Elle posa la fleur sur le bras de son fauteuil. Elle était plus précieuse qu’on n pouvait le croire.
Sorga était près d’elle. Il cherchait quelque chose dans sa sacoche, son éternelle sacoche, dont il finit par sortir un linge propre et une petite fiole. Il lui tendit ensuite la main avec un sourire rassurant sur son visage. Confusément, elle percevait qu’il était en difficulté avec ses gants et son armure. Elle ne comprenait pas comment il était devenu ainsi ni pourquoi il était venu vêtu de cette manière au bal de la Fête de la Couleur. Ceci dit, elle-même n’était pas bien colorée, toute de blanc et d’argent vêtue.
Elle lui tendit sa main blanche et fine, qui semblait très fragile entre les siennes, avec un sourire. Sa main tremblait. Elle le sentait, car tout son corps tremblait un peu. Elle cachait cela par son engoncement dans le fauteuil et en mettant sa main dans celle de Sorga pour la stabiliser, mais elle tremblait. Ses retrouvailles avec Isaac, leur baiser et la réaction de la foule l’avaient terriblement ébranlée. Mettant son autre bras contre son ventre, et le pressant contre elle, elle tenta de se calmer en respirant plus lentement. Peine perdue. C’était aussi sûrement un contrecoup de la crise.
- Oui, ça va mieux. Merci beaucoup Sorga … Je ne sais pas ce que je ferai sans vous.
Même si sa voix était basse, c’était extrêmement sincère. Elle lui sourit.
Quelque part au fond d’elle, elle était persuadée que sans lui, elle n’aurait pas tenu face à cette vie-là, et que, peut-être, Isaac ne l’aurait pas ramenée. Il était sa première attache au palais. La plus forte aussi. Elle avait Aurore, certes, mais la jeune file était arrivée plus tard en tant qu’amie, et la confiance avait mis plus de temps à s’installer. Il était une sorte de bouée de sauvetage, une béquille, un soutien constant. Dès lors qu’il était absent, elle faisait toujours n’importe quoi. D’ailleurs, c’était lorsqu’il ne la surveillait pas qu’elle avait … embrassé Isaac. L’avait-il vue ? Lui en parlerait-il ? Pensait-il qu’elle avait été forcée ?
Elle baissa les yeux sur les mains de l’homme lézard. Comment les bougeait-il, dans ces gants ? Elle regardait cela avec une certaine fascination.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Jeu 6 Nov 2014 - 20:28
La Reine tremblait. Il le voyait, le sentait dans sa main, même avec son gantelet.
Elle ressemblait à une enfant blessée, et Sorga sentit une bouffée de tendresse envahir son coeur de lézard, en pensant que c'était à lui qu'elle faisait assez confiance pour l'aider dans ces crises de panique. Lui, qui était sans conteste le plus effrayant de tous les invités sans doute.
La Rose aux épines ensanglantées reposait sur le bras du fauteuil. L'homme-lézard baissa les yeux sur la blessure de la Reine : quatre petits trous bien nets, qui saignaient doucement mais sûrement.
Apprêtant son bout de linge pour le nettoyage des plaies, il entendit avec surprise les paroles de Beldura. Il sourit :
- Si je n'étais pas là, tu serais sûrement la même Reine extraordinaire, Beldura.
Le tutoiement - rare chez Sorga - était venu tout seul.
Il était sincère aussi. Il ne se croyait pas indispensable, même s'il aimait son travail auprès de Beldura. C'était dû à son caractère de chevalier servant ; il s'effaçait tellement souvent pour laisser la priorité à celle qu'il servait que lui-même ne voyait plus l'impact qu'il pouvait avoir sur la vie des autres.
- Je vais d'abord nettoyer le sang sur votre main, puis verser sur les plaies du désinfectant, ce qui ne va pas être agréable. Mais ça ne durera que quelques secondes. Après, je ferai un bandage. Ça vous va ?
Gardant une main immobile comme support, il approcha son autre main de celle de la Reine, tenant le linge, prêt à commencer les soins, attendant qu'elle réponde avant de commencer.
Elle ressemblait à une enfant blessée, et Sorga sentit une bouffée de tendresse envahir son coeur de lézard, en pensant que c'était à lui qu'elle faisait assez confiance pour l'aider dans ces crises de panique. Lui, qui était sans conteste le plus effrayant de tous les invités sans doute.
La Rose aux épines ensanglantées reposait sur le bras du fauteuil. L'homme-lézard baissa les yeux sur la blessure de la Reine : quatre petits trous bien nets, qui saignaient doucement mais sûrement.
Apprêtant son bout de linge pour le nettoyage des plaies, il entendit avec surprise les paroles de Beldura. Il sourit :
- Si je n'étais pas là, tu serais sûrement la même Reine extraordinaire, Beldura.
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Il était sincère aussi. Il ne se croyait pas indispensable, même s'il aimait son travail auprès de Beldura. C'était dû à son caractère de chevalier servant ; il s'effaçait tellement souvent pour laisser la priorité à celle qu'il servait que lui-même ne voyait plus l'impact qu'il pouvait avoir sur la vie des autres.
- Je vais d'abord nettoyer le sang sur votre main, puis verser sur les plaies du désinfectant, ce qui ne va pas être agréable. Mais ça ne durera que quelques secondes. Après, je ferai un bandage. Ça vous va ?
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Sam 8 Nov 2014 - 18:24
Elle se figea à sa réponse. C’était la première fois qu’il la tutoyait. Elle même n’avait fait cela qu’une fois. Beldura était de ces coincés du tutoiement : elle ne savais pas dire « tu », elle n ‘y était pas habituée et ne parvenait pas à s’y faire. Cela la rapprochait par trop des gens, ce qui l’effrayait. Elle était tellement surprise, à la fois par le tutoiement et le sens de cette phase, le compliment immense qu’elle contenait, qu’elle ne put que rougir et baisser la tête. Comme bien souvent. Il se trompait, évidemment qu’il se trompait, mais elle ne parvenait pas à le lui dire. C’était lui qui lui permettait de régner ainsi. Sans lui, qui l’aurait aidée à surmonter les moments difficiles ? Il ne devait même pas se rendre compte de sa propre importance à ses côtés. Il ne savait donc pas à quel point il était affreux pour elle de sentir grandir ces ignobles sentiments envers Isaac, ignobles car il était celui qui avait failli tuer un de ses seuls amis, ignobles car il était très certainement un des hommes qui méprisait le plus Sorga. Ignobles, car, en aimant Isaac, elle avait la sensation de trahir Sorga, et elle se haïssait pour cela.
Il interrompt le cour de ses pensées qui commençaient à la faire se ratatiner sur son siège en lui proposant un bandage. Elle sourit, un peu inquiète. Cependant, elle lui laissa sa main, posée inerte, ou presque, puisqu’elle était parfois agitée de petits tremblements, de mini spasmes, dans la sienne, surmontée par la deuxième main de son garde du corps, domestique, et ami.
- Oui, bien sûr, allez-y, Sorga.
Il interrompt le cour de ses pensées qui commençaient à la faire se ratatiner sur son siège en lui proposant un bandage. Elle sourit, un peu inquiète. Cependant, elle lui laissa sa main, posée inerte, ou presque, puisqu’elle était parfois agitée de petits tremblements, de mini spasmes, dans la sienne, surmontée par la deuxième main de son garde du corps, domestique, et ami.
- Oui, bien sûr, allez-y, Sorga.
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Re: [Terminé][Fête de la Couleur-bal] Une dernière danse [Beldura/libre]
Dim 9 Nov 2014 - 2:08
- Je vais faire au plus vite.
L'homme-lézard hocha la tête, puis commença les soins proprement dit, commençant par nettoyer en quelques gestes précis le sang qui avait coulé dans la main. Le linge qu'il utilisait était assez doux, mais il imaginait sans mal que le contact du tissu sur les chairs blessées ne devait pas être des plus agréables.
Une pensée fugitive le fit sourire, et il l'exprima à voix haute, espérant détendre un peu la Reine :
- C'est amusant quand on y pense ; au dernier Bal, c'est moi qui m'étais blessé à la main, et vous qui m'aviez soigné. Vous vous souvenez ?
Bon, l'étape la moins agréable...
Elle tremblait toujours un peu.
Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vue avoir une crise de panique comme celle-ci...
Cachant au mieux son inquiétude derrière une mine concentrée par les soins, il imbiba son linge avec l'antiseptique - de la bonne vieille eau oxygénée - puis il appliqua ainsi le linge sur les blessures.
La main de la Reine disparut entre les deux mains gantelées de l'homme-lézard pendant cinq secondes qui durent paraitre longues pour la Reine, car au contact d'une blessure, le désinfectant créait une sensation de picotement froid très désagréable, à la limite du douloureux.
Enfin, il rouvrit le cocon formé par ses mains et ôta le linge.
Les plaies, nettoyées, étaient d'un joli rose qui rapidement redevinrent rouges à mesure que le sang se remettait à couler, plus doucement.
- C'est presque fini.
Comme il l'avait dit, Sorga sortit un autre linge propre qu'il utilisa pour confectionner un bandage sommaire autour de la main de la Reine. Ses doigts travaillèrent vite, même s'il marqua quelques hésitations, de peur de risquer de serrer trop fort et d'aggraver la blessure.
- Et voilà ! Ça ne vaut pas le travail d'un Soigneur, mais ça a le mérite d'être propre.
Rangeant son nécessaire de soins dans sa sacoche, il se laissa ensuite tomber le cul par terre face au fauteuil de la Reine, amenant progressivement ses jambes armurées en tailleur, dans un petit concert de grincements.
Il avait fait ce qu'il pouvait contre la blessure physique. Restait à s'occuper de l'autre blessure...
- Que voulez-vous faire maintenant, Dame Beldura ? Lire un peu ? Vous reposer ? Repartir ?
Il aurait bien aimé savoir ce qui avait provoqué cette crise de panique, mais son état ne ferait sûrement qu'empirer s'il posait carrément la question. Aussi il se contentait d'essayer de la distraire, de la détendre, en étant présent, en souriant calmement.
L'homme-lézard hocha la tête, puis commença les soins proprement dit, commençant par nettoyer en quelques gestes précis le sang qui avait coulé dans la main. Le linge qu'il utilisait était assez doux, mais il imaginait sans mal que le contact du tissu sur les chairs blessées ne devait pas être des plus agréables.
Une pensée fugitive le fit sourire, et il l'exprima à voix haute, espérant détendre un peu la Reine :
- C'est amusant quand on y pense ; au dernier Bal, c'est moi qui m'étais blessé à la main, et vous qui m'aviez soigné. Vous vous souvenez ?
Bon, l'étape la moins agréable...
Elle tremblait toujours un peu.
Cela faisait longtemps qu'il ne l'avait pas vue avoir une crise de panique comme celle-ci...
Cachant au mieux son inquiétude derrière une mine concentrée par les soins, il imbiba son linge avec l'antiseptique - de la bonne vieille eau oxygénée - puis il appliqua ainsi le linge sur les blessures.
La main de la Reine disparut entre les deux mains gantelées de l'homme-lézard pendant cinq secondes qui durent paraitre longues pour la Reine, car au contact d'une blessure, le désinfectant créait une sensation de picotement froid très désagréable, à la limite du douloureux.
Enfin, il rouvrit le cocon formé par ses mains et ôta le linge.
Les plaies, nettoyées, étaient d'un joli rose qui rapidement redevinrent rouges à mesure que le sang se remettait à couler, plus doucement.
- C'est presque fini.
Comme il l'avait dit, Sorga sortit un autre linge propre qu'il utilisa pour confectionner un bandage sommaire autour de la main de la Reine. Ses doigts travaillèrent vite, même s'il marqua quelques hésitations, de peur de risquer de serrer trop fort et d'aggraver la blessure.
- Et voilà ! Ça ne vaut pas le travail d'un Soigneur, mais ça a le mérite d'être propre.
Rangeant son nécessaire de soins dans sa sacoche, il se laissa ensuite tomber le cul par terre face au fauteuil de la Reine, amenant progressivement ses jambes armurées en tailleur, dans un petit concert de grincements.
Il avait fait ce qu'il pouvait contre la blessure physique. Restait à s'occuper de l'autre blessure...
- Que voulez-vous faire maintenant, Dame Beldura ? Lire un peu ? Vous reposer ? Repartir ?
Il aurait bien aimé savoir ce qui avait provoqué cette crise de panique, mais son état ne ferait sûrement qu'empirer s'il posait carrément la question. Aussi il se contentait d'essayer de la distraire, de la détendre, en étant présent, en souriant calmement.
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