[Terminé] Boum ! Paf ! Pif ! Bang ! Shclang ! C'est la guerre ! [libre]

Il était une fois dans une contrée lointaine ... Ah mon Dieu ! 
Non en fait, c'était maintenant et aujourd'hui, dans les plaines Enéides, en plein milieu du continent d'Eaque. Les deux armées se préparaient pour l'attaque qui allait déclencher les hostilités et, peut-être, déterminer l'avenir d'Elysion. Ou pas. On verra bien. 
Du côté droit du terrain de bataille se situait l'armée Rhadamanthienne. Montés sur de redoutables montures nommées brebiphants -mélanges de brebis et d'éléphants, particulièrement hargneux-, cachés derrière des rangées de balistes et des chariots remplis de bierre et autres armes en tous genres, prêt à déchiqueter-décapiter-détrousser-harnacher-dérouter-démettre-déflorer-défaire leurs adversaires. Commandés par leur roi nouvellement adulé -et nouvellement célibataire- Deus Wise au regard belliqueux, à la verve facile et la gentillesse (presque) inexistante ils étaient prêt à en (dé)coudre.
Du côté gauche du champ de bataille, l'armée vachement mieux organisée mais nettement moins conséquente au niveau numérique d'Eaque prenait ses marques, revoyant stratégies et faisant attention à n'avoir aucun problèmes d'équipements, armés de matériel correct contrairement à l'armée de Rhadamanthe et surement mieux entraînés, probablement moins brutaux, enfin ça personne ne le savait, les guerres n'avait normalement plus lieu d'être sur ce monde.

Le Créateur, dans ses nuages, mangeait du pop-corn en regardant qui allait lancer le premier les hostilités.

Deus se trouvait au milieu de son armée prête à attaquer, les fesses confortablement installées dans un espèce de fauteuil moelleux transporté par des serviteurs suants qui avaient dû marcher aussi vite que l'armée pour ne pas être distancé. Le roi était désolé pour eux mais lui sur Rhadamanthe devait en imposer et montrer sa supériorité par rapport aux gens du peuple pour pouvoir garder sa place. Il se mettrait sûrement à payer les serviteurs ce qui ne s'était jamais fait sur Rhadamanthe mais sinon ça allait le hanter durant ses nuits.
Après un long chemin jusqu'aux Plaines Enéide où avait été décidé que la guerre se passerait par Deus, l'armée Eaquienne les attendait. Le roi en armure noirâtre rutilante sauta à bas de son siège et fit signe aux serviteurs de disposer de la main. Il laissèrent tomber et certains s'écroulèrent même par terre. Il s'avança, tranchant à travers les gens puants et belliqueux qui composait son fer de lance, poussant de la main ceux qui refusaient de se déplacer pour lui faire une haie d'honneur -et ils étaient nombreux- Il espérait que son armée allait tenir le coup et lui obéir, rien n'était moins sûr.
Une expression dangereuse sur le visage, un regard dur, froid, planté droit devant lui, jetant des coups d'oeil inquisiteurs sur ceux qui le regardaient méchamment, il arriva enfin au devant de son armée, le trou qu'il avait fait se referma à l'instant derrière lui.

Il amplifia magiquement sa voix et dans une phrase leur dicta simplement ce qu'ils avaient à faire 

- Aujourd'hui nous allons nous battre pour conquérir un continent de plus, j'espère que chacun d'entre vous sera aussi violent qu'un jour de marché sur Rhadamanthe ! Nous n'avons pas de plan, pas d'escouades, nous attaquerons en blocs chacun comptant sur ses forces individuelles pour faire avancer la marée que nous formerons. Notre victoire mènera à mon pouvoir sur plus de la moitié d'Elysion et les Rhadamantiens seront bien évidemment promus au dessus des autres peuples de cette planète. Maintenant nous lançons l'assaut ...


Bien sur il leur disait ça mais tous les peuples seraient égaux sous lui, il trouverait moyen de faire monter les autres peuples au même niveau que les Rhadamanthiens une fois Suzerain du monde, simplement une autre carotte pour lse faire aller dans son sens.

- Sur ce, premier arrivé, premier servi !!!


Son canasson arriva à lui, envoyé par un serviteur avec qui il avait prévu la mise en scène. Il monta dessus et partit à l'attaque en première ligne, bien sur protégé par un bouclier magique au cas où.
L'armée se mit en course derrière lui dans un fracas de cris et de bruits en tout genres. Il en entendait déjà qui se marchaient sur les pieds.