- MouagagaInvité
[Archivé] Les cris du port. {libre}
Lun 18 Nov 2013 - 23:05
Il se faisait tard ce soir là, la fraicheur envahissait le pont du Calypso, le bateau du Capitaine Alan. Toutes les nuits, après avoir terminé ses affaires, Alan sortait de sa cabine, il inspectait le pont, tout avait l'air en ordre. Pour lui, cela en avait juste l'air, même si il était capitaine du bateau, il ne savait pas naviguer, ni même à quoi toutes ces cordes pouvaient servir. Un jour, un de ses hommes lui avait signalé qu'il ne fallait surtout pas dire corde sur un bateau, ni même lapin. Avec le temps, il avait retenu certaines choses, la poupe, la proue, le mat, le gouvernail. Il avait même engagé un navigateur pour lui enseigner la navigation, mais il fut tué lors d'un abordage sanglant. Alan se souvint que la réparation du bateau après cette attaque lui avait couté cher. Et pas qu'en matériel, pas mal de marins avaient trouvé la mort ce jour là.
Alan s'occupait de cela, les comptes du bateau, les transactions financières, reconverti marchand et employeur. Il s'occupait des paies, mais aussi des destinations. Il s'accouda à la rambarde, contempla le port sous la lumière de la lune. Ce qu'il aimait bien, c'était d'annoncer le départ du navire sans donner de direction aux navigateurs, et de voir leur réaction quand il leur disait : « je ne sais pas où on va, mais on y va ! ».
Il grimpa au mat pour arriver à ce qu'il appelait lui la vigie, l'endroit le plus haut du bateau pour voir de loin. Alan s'allongea, et contempla les étoiles. Il avait fait un long voyage depuis qu'il avait acheté ce bateau. Ses coffres étaient pas mal remplis en ce moment, même s'il lui arrivait d'avoir des dépenses inattendues, comme la réparation du bateau après une bataille en mer, où l'optimisation des armes et du système de navigation.
Le vent caressa ses joues, ses hommes dormaient chacun dans leur cabine, le bruit des flots et les mouvements du Calypso le berçaient. Le capitaine commençait tout doucement à s'endormir...
« BOUM »
Le bruit fut tel qu'Alan se releva en sursaut, son couteau à la main. Il entendit pas mal d'agitations, des bruits de détonations, des cris dans le port. Il scruta les quais. « AU SECOURS ! » Les cris semblaient venir d'un peu partout, mais le capitaine ne distinguait pas grand chose. Il voyait des lueurs oranges étranges s'élevaient dans la ville...
_ Mouagaga ! Cria le second depuis le pont, qu'est ce que tu vois ?
_ Réveille l'équipage ! Lui répondit Alan.
_ Mouagaga ! Cria le second depuis le pont, qu'est ce que tu vois ?
_ Réveille l'équipage ! Lui répondit Alan.
- Maeko et LampionNomade
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Mer 27 Nov 2013 - 16:55
Sur les quais, une silhouette sombre s'avançait.
Titubait plutôt.
Malgré l'obscurité, on pouvait apercevoir le tricorne noir, les cheveux bruns qui en dépassaient un peu en désordre ainsi que le chemisier blanc -joliment décolleté - sous un long manteau de marine.
Les bottes claquaient de façon irrégulière sur le bois des quais, alors que Maeko se déplaçait sur un sol stable comme sur le pont d'un navire en pleine tempête.
La bouteille de verre noire qu'elle avait à la main semblait y être pour quelque chose.
Finissant tant bien que mal par arriver devant un grand navire dont l'équipage commençait à remonter sur le pont, la femme observa un instant autour d'elle, avant de crier à pleins poumons d'une voix "légèrement" pâteuse :
- Où t'es passé, sacré putain de navire ? Si tu reviens pas tout de suite, je vais tout boire et t'auras plus rien, nah !
Elle leva sa bouteille, buvant à grandes gorgées jusqu'à avoir la tête tellement penchée en arrière qu'elle en tomba au sol.
Elle resta là un instant, allongée sur le dos, à regarder les étoiles.
- Ah oui... j'avais oublié...
Elle se redressa, but une nouvelle gorgée de sa bouteille, regarda autour - la panique qui allait croissante du port, les lueurs fugitives des explosions... - puis se tourna vers le navire.
- Ohé ! Du bateau ! Vous auriez pas vu une petite maison passer dans les parages, par hasard ?
Titubait plutôt.
Malgré l'obscurité, on pouvait apercevoir le tricorne noir, les cheveux bruns qui en dépassaient un peu en désordre ainsi que le chemisier blanc -joliment décolleté - sous un long manteau de marine.
Les bottes claquaient de façon irrégulière sur le bois des quais, alors que Maeko se déplaçait sur un sol stable comme sur le pont d'un navire en pleine tempête.
La bouteille de verre noire qu'elle avait à la main semblait y être pour quelque chose.
Finissant tant bien que mal par arriver devant un grand navire dont l'équipage commençait à remonter sur le pont, la femme observa un instant autour d'elle, avant de crier à pleins poumons d'une voix "légèrement" pâteuse :
- Où t'es passé, sacré putain de navire ? Si tu reviens pas tout de suite, je vais tout boire et t'auras plus rien, nah !
Elle leva sa bouteille, buvant à grandes gorgées jusqu'à avoir la tête tellement penchée en arrière qu'elle en tomba au sol.
Elle resta là un instant, allongée sur le dos, à regarder les étoiles.
- Ah oui... j'avais oublié...
Elle se redressa, but une nouvelle gorgée de sa bouteille, regarda autour - la panique qui allait croissante du port, les lueurs fugitives des explosions... - puis se tourna vers le navire.
- Ohé ! Du bateau ! Vous auriez pas vu une petite maison passer dans les parages, par hasard ?
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Lun 2 Déc 2013 - 1:32
Alan scruta le port, les flammes commencèrent à s'élever au dessus des bâtiments du port. Soudain, une voix l'interpela :
-Où t'es passé, sacré putain de navire ? Si tu reviens pas tout de suite, je vais tout boire et t'auras plus rien, nah !
Il se pencha, et vit une personne sur les quais, en face de son bateau. Alan glissa le long du mat, il se réceptionna sur le pont comme il le faisait souvent. Autour de lui, les matelots à moitié réveillés se ruèrent, torche à la main. Tous demandèrent des explications au capitaine. Le second dit alors :
_ Alors Mouagaga ! Explique nous ! En plus y a un bourré allongé devant le bateau qui crie n'importe quoi.
_ Le port est en feu. Préparez vous au départ. Lorsque je remonte sur le bateau, on décolle immédiatement. Annonça-t-il d'une voix calme, mais directe.
Personne ne rajouta un mot, tous râlèrent en allant à son poste. On entendit alors la voix féminine :
- Ohé ! Du bateau ! Vous auriez pas vu une petite maison passer dans les parages, par hasard ?
Sur sa chemise blanche, Alan enfila un manteau noir complètement troué, il escalada la rambarde du bateau et sauta sur les planches en bois du quai. Des cris, des détonations résonnèrent entre les bâtiments en flammes. A coté de lui, il distingua la femme qui criait, avec un chapeau noir, un chemisier blanc bien décolleté, et un manteau bleu marine. Malgré le fait qu'elle soit immobile, elle tanguait comme un bateau de gauche à droite. « Complètement ivre » se dit le capitaine. Il s'approcha d'elle rapidement et lui demanda :
_ Mademoiselle ! Vous allez bien ?
-Où t'es passé, sacré putain de navire ? Si tu reviens pas tout de suite, je vais tout boire et t'auras plus rien, nah !
Il se pencha, et vit une personne sur les quais, en face de son bateau. Alan glissa le long du mat, il se réceptionna sur le pont comme il le faisait souvent. Autour de lui, les matelots à moitié réveillés se ruèrent, torche à la main. Tous demandèrent des explications au capitaine. Le second dit alors :
_ Alors Mouagaga ! Explique nous ! En plus y a un bourré allongé devant le bateau qui crie n'importe quoi.
_ Le port est en feu. Préparez vous au départ. Lorsque je remonte sur le bateau, on décolle immédiatement. Annonça-t-il d'une voix calme, mais directe.
Personne ne rajouta un mot, tous râlèrent en allant à son poste. On entendit alors la voix féminine :
- Ohé ! Du bateau ! Vous auriez pas vu une petite maison passer dans les parages, par hasard ?
Sur sa chemise blanche, Alan enfila un manteau noir complètement troué, il escalada la rambarde du bateau et sauta sur les planches en bois du quai. Des cris, des détonations résonnèrent entre les bâtiments en flammes. A coté de lui, il distingua la femme qui criait, avec un chapeau noir, un chemisier blanc bien décolleté, et un manteau bleu marine. Malgré le fait qu'elle soit immobile, elle tanguait comme un bateau de gauche à droite. « Complètement ivre » se dit le capitaine. Il s'approcha d'elle rapidement et lui demanda :
_ Mademoiselle ! Vous allez bien ?
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Jeu 5 Déc 2013 - 14:01
Maeko regarda l'homme également vêtu d'un manteau de marine - mais le sien était noir - qui venait de parler. Son regard était un peu vague, mais pas autant éteint qu'on pourrait le croire.
Elle finit par répondre, d'une voix toujours aussi pâteuse :
- A ton avis ? La ville est en train d'exploser, j'ai laissé mon navire sur le haut d'une montagne pour faire une blague et ma maison s'est barrée on ne sait où !
Tout va bien !
Bizarrement, elle avait l'air plus lucide seconde après seconde.
Elle se rajusta sur son séant, replia les jambes pour finir assise en tailleur, puis leva de nouveau sa bouteille :
- Santé ! Au destin qui a réussi à m'échapper cette fois-ci !
Elle but une autre longue gorgée, avant de lâcher un rot fort élégant pour une femme.
- C'est ton navire ?
Elle finit par répondre, d'une voix toujours aussi pâteuse :
- A ton avis ? La ville est en train d'exploser, j'ai laissé mon navire sur le haut d'une montagne pour faire une blague et ma maison s'est barrée on ne sait où !
Tout va bien !
Bizarrement, elle avait l'air plus lucide seconde après seconde.
Elle se rajusta sur son séant, replia les jambes pour finir assise en tailleur, puis leva de nouveau sa bouteille :
- Santé ! Au destin qui a réussi à m'échapper cette fois-ci !
Elle but une autre longue gorgée, avant de lâcher un rot fort élégant pour une femme.
- C'est ton navire ?
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Jeu 12 Déc 2013 - 12:34
- A ton avis ? La ville est en train d'exploser, j'ai laissé mon navire sur le haut d'une montagne pour faire une blague et ma maison s'est barrée on ne sait où !
Tout va bien !
Alan la regardait attentivement, elle s'assit en tailleur, elle semblait moins ivre tout d'un coup, elle leva sa bouteille qui contenait quelque chose de bien mystérieux pour Alan. Elle annonça:
- Santé ! Au destin qui a réussi à m'échapper cette fois-ci !
Elle but une bonne gorgée et rota. Alan se dit qu'il était incapable de sortir un rot pareil. Puis elle ajouta:
- C'est ton navire ?
Il répondit spontanément:
_ Oui.
Alan se tourna, et vit que les flammes gagner des bâtiments. Il devait absolument agir vite. Mais cette femme l'intriguait, il aurait bien aimé discuter avec elle et gouter ce qu'elle buvait, mais il décida d'agir vite.
_ Attendez quelques instants, je reviens. déclara-t-il calmement.
Alan s'approcha de l'eau, il toucha la surface de son doigt et retira grâce à sa magie une sphère d'eau gigantesque. Il leva sa main dessus de lui et avança vite vers les maisons du port avec la grosse boule d'eau au bout de son bras. Il arriva sur la place du port, devant les maisons en flammes. Une vague de chaleur brula quelques cheveux blancs d'Alan. Il se concentra, et son eau prit de l'altitude pour se placer au dessus du brasier. La sphère tomba alors, elle se déchira créant une grosse pluie qui s'écrasa sur les bâtiments. Le feu diminua, mais des flammes persistaient tout de même. Le capitaine se précipita sur le quai, là où se trouvait la dame, pour récupérer encore de l'eau.
Tout va bien !
Alan la regardait attentivement, elle s'assit en tailleur, elle semblait moins ivre tout d'un coup, elle leva sa bouteille qui contenait quelque chose de bien mystérieux pour Alan. Elle annonça:
- Santé ! Au destin qui a réussi à m'échapper cette fois-ci !
Elle but une bonne gorgée et rota. Alan se dit qu'il était incapable de sortir un rot pareil. Puis elle ajouta:
- C'est ton navire ?
Il répondit spontanément:
_ Oui.
Alan se tourna, et vit que les flammes gagner des bâtiments. Il devait absolument agir vite. Mais cette femme l'intriguait, il aurait bien aimé discuter avec elle et gouter ce qu'elle buvait, mais il décida d'agir vite.
_ Attendez quelques instants, je reviens. déclara-t-il calmement.
Alan s'approcha de l'eau, il toucha la surface de son doigt et retira grâce à sa magie une sphère d'eau gigantesque. Il leva sa main dessus de lui et avança vite vers les maisons du port avec la grosse boule d'eau au bout de son bras. Il arriva sur la place du port, devant les maisons en flammes. Une vague de chaleur brula quelques cheveux blancs d'Alan. Il se concentra, et son eau prit de l'altitude pour se placer au dessus du brasier. La sphère tomba alors, elle se déchira créant une grosse pluie qui s'écrasa sur les bâtiments. Le feu diminua, mais des flammes persistaient tout de même. Le capitaine se précipita sur le quai, là où se trouvait la dame, pour récupérer encore de l'eau.
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Mar 17 Déc 2013 - 1:33
Maeko grogna pour toue réponse, avant de boire une nouvelle gorgée de sa bouteille qui semblait toujours aussi pleine.
Malgré ses yeux qui avaient toujours un peu de mal à faire le point sur ce qui l'entourait, elle observa avec attention le manège prodigieux du capitaine qui jouait les pompiers pour la ville.
- Ça faisait un moment que j'avais pas vu quelqu'un user de ce genre de pouvoir tiens...
La femme se releva difficilement, chancela un peu, tituba beaucoup et progressa cahin-caha jusqu'au bord du quai, s'approchant par là-même du navire de ce jeune capitaine aux cheveux blancs.
Après une succession de mouvements étranges et fort désordonnés, elle parvint à se hisser le long de la coque jusqu'à la rambarde du pont. Elle bascula par-dessus, glissa et acheva son manège sur les planches du navire, sous les yeux médusés de l'équipage.
La femme resta ainsi quelques instants, puis elle leva sa bouteille vers le ciel, en criant :
- Ceci est un abordage ! Vous êtes tous mes prisonniers !
Malgré ses yeux qui avaient toujours un peu de mal à faire le point sur ce qui l'entourait, elle observa avec attention le manège prodigieux du capitaine qui jouait les pompiers pour la ville.
- Ça faisait un moment que j'avais pas vu quelqu'un user de ce genre de pouvoir tiens...
La femme se releva difficilement, chancela un peu, tituba beaucoup et progressa cahin-caha jusqu'au bord du quai, s'approchant par là-même du navire de ce jeune capitaine aux cheveux blancs.
Après une succession de mouvements étranges et fort désordonnés, elle parvint à se hisser le long de la coque jusqu'à la rambarde du pont. Elle bascula par-dessus, glissa et acheva son manège sur les planches du navire, sous les yeux médusés de l'équipage.
La femme resta ainsi quelques instants, puis elle leva sa bouteille vers le ciel, en criant :
- Ceci est un abordage ! Vous êtes tous mes prisonniers !
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Mer 1 Jan 2014 - 22:47
Alan revint sur le ponton pour récupérer encore de l'eau. Le jeune demoiselle ne s'y trouvait plus. "Dommage" se dit-il. Le capitaine approcha sa main de l'eau quand il entendit une voix de femme provenant du pont de son bateau:
- Ceci est un abordage ! Vous êtes tous mes prisonniers !
"Purée de poissons avariés, se dit Alan, mais elle est folle cette fille. Mes matelots ne sont pas des tendres! Elle va se faire lyncher!"
Alan toucha l'eau du doigt et forma en un instant une colonne de glace qui grimpa jusqu'au pont de son navire, il se tenait dessus. Lorsqu'il fut arrivé à destination, il sauta sur son vaisseau, laissant la colonne de glace reprendre son état naturel et retourner dans la mer. Devant lui se trouvait la charmante jeune femme du port face à ses matelots surpris.
_ HAHAHAHAHA! HIHIHI!
Les marins se mirent à éclater de rire, certains même avaient la petite larme à l’œil.
Mais Alan lui n'était pas serein du tout. Même si cette fille paraissait complétement torchée et inconsciente, elle semblait pas normal du tout, il avait un mauvais pressentiment. Il garda sa main près de son couteau.
- Ceci est un abordage ! Vous êtes tous mes prisonniers !
"Purée de poissons avariés, se dit Alan, mais elle est folle cette fille. Mes matelots ne sont pas des tendres! Elle va se faire lyncher!"
Alan toucha l'eau du doigt et forma en un instant une colonne de glace qui grimpa jusqu'au pont de son navire, il se tenait dessus. Lorsqu'il fut arrivé à destination, il sauta sur son vaisseau, laissant la colonne de glace reprendre son état naturel et retourner dans la mer. Devant lui se trouvait la charmante jeune femme du port face à ses matelots surpris.
_ HAHAHAHAHA! HIHIHI!
Les marins se mirent à éclater de rire, certains même avaient la petite larme à l’œil.
Mais Alan lui n'était pas serein du tout. Même si cette fille paraissait complétement torchée et inconsciente, elle semblait pas normal du tout, il avait un mauvais pressentiment. Il garda sa main près de son couteau.
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Ven 10 Jan 2014 - 16:59
Imperturbable - ou toujours dans les brumes alcoolisées - Maeko observa l'équipage se tordre de rire.
Soudain, elle eut un haut-le-cœur et, le visage ayant pris une intéressante teinte crème teinté de vert, elle se détourna pour vomir par-dessus le bastingage.
Lorsque enfin elle eut terminée de vider son trop-plein d'alcool, elle se redressa l'air un peu plus alerte, enchaina aussitôt en buvant une grande gorgée de sa bouteille - qui semblait toujours aussi pleine - puis se tourna vers le capitaine aux cheveux blancs qui venait d'arriver sur le pont en usant de sa magie d'une bien belle manière.
- Hurk... Bon, monsieur le pompier, dis à tes hommes de se bouger les miches, sinon je les transforme en lapins et y'aura du civet à manger ce soir. Ceux qui ont provoqué l'incendie sont sûrement dans les parages - c'étaient des bombes, pas un idiot qui a fait tomber une lanterne - et maintenant que le feu est contrôlé, va y avoir du monde qui va sûrement rappliquer par ici, vue que ce navire est le seul actif depuis le début de l'incident.
Et si ça finit en bataille, il vaudrait mieux être en mer quand ça arrivera.
Sur ces mots somme toute bien peu alcoolisés, elle leva de nouveau sa bouteille avant de se diriger à grands pas vers l'arrière du pont et le gouvernail, son grand manteau se balançant derrière elle et ses bottes claquant sur les planches, se frayant un chemin entre les marins à grands coups de coudes si nécessaire.
Soudain, elle eut un haut-le-cœur et, le visage ayant pris une intéressante teinte crème teinté de vert, elle se détourna pour vomir par-dessus le bastingage.
Lorsque enfin elle eut terminée de vider son trop-plein d'alcool, elle se redressa l'air un peu plus alerte, enchaina aussitôt en buvant une grande gorgée de sa bouteille - qui semblait toujours aussi pleine - puis se tourna vers le capitaine aux cheveux blancs qui venait d'arriver sur le pont en usant de sa magie d'une bien belle manière.
- Hurk... Bon, monsieur le pompier, dis à tes hommes de se bouger les miches, sinon je les transforme en lapins et y'aura du civet à manger ce soir. Ceux qui ont provoqué l'incendie sont sûrement dans les parages - c'étaient des bombes, pas un idiot qui a fait tomber une lanterne - et maintenant que le feu est contrôlé, va y avoir du monde qui va sûrement rappliquer par ici, vue que ce navire est le seul actif depuis le début de l'incident.
Et si ça finit en bataille, il vaudrait mieux être en mer quand ça arrivera.
Sur ces mots somme toute bien peu alcoolisés, elle leva de nouveau sa bouteille avant de se diriger à grands pas vers l'arrière du pont et le gouvernail, son grand manteau se balançant derrière elle et ses bottes claquant sur les planches, se frayant un chemin entre les marins à grands coups de coudes si nécessaire.
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Dim 19 Jan 2014 - 22:42
Alan observait la jeune femme, elle eut un petit spasme, son visage vira au blanc, elle se pencha par dessus le bastingage et relâcha le contenu de son estomac dans l'eau du port. Les matelots applaudirent la scène. "BRAVO ! " crièrent certains, "Soirée vomi, soirée réussi!" dirent d'autres, on entendit aussi " Petite nature ! ". Mais la principale intéressée ne semblait pas avoir entendu, elle but une autre gorgée après avoir vomi, ce qui accentua les rires de l'équipage.
Elle s'adressa alors au capitaine, très suspicieux:
- Hurk... Bon, monsieur le pompier, dis à tes hommes de se bouger les miches, sinon je les transforme en lapins et y'aura du civet à manger ce soir. Ceux qui ont provoqué l'incendie sont sûrement dans les parages - c'étaient des bombes, pas un idiot qui a fait tomber une lanterne - et maintenant que le feu est contrôlé, va y avoir du monde qui va sûrement rappliquer par ici, vue que ce navire est le seul actif depuis le début de l'incident.
Et si ça finit en bataille, il vaudrait mieux être en mer quand ça arrivera.
Elle se dirigea vers l'arrière du bateau, fonçant droit dans le tas des matelots. Un bien baraqué se plaça devant elle et dit avec un regard charmeur:
_ Faut pas vous mettre dans des états comme ça ma petite dame, ça vous dit de continuer la fête avec moi mignonne?
Dans la tête du capitaine, ce fut le remue ménage. Dix minutes avant, il était prêt à faire une bonne nuit de sommeil. Voilà qu'un incendie se propageait dans le port, et qu'une bonne femme étrange faisait un numéro spécial sur son bateau. Là, il n'en pouvait plus. Tout ce qu'il voulait, c'était de sortir de cette situation, être loin de cette "merde" comme il pensa.
_ Simon, dit Alan au matelot baraqué qui commençait à se mettre en travers du chemin de la jeune fille, dégage!
Dans sa voix, les marins sentirent le ton des mauvais jours. Tous se turent immédiatement. Plus un bruit. Malgré sa taille importante, Simon ne draguait plus. On ne le voyait même plus sur le pont.
_ Tout le monde à son poste, on décolle. Et si j'en vois un qui n'a rien à faire, il rejoindra les poissons les tripes à l'air.
Tous se bousculèrent pour rejoindre leur poste, le capitaine marcha vite pour rattraper la jeune femme qui avançait d'un pas déterminé.
_ Hé! Mademoiselle! Arrêtez vous! Nous devons causer tous les deux!
Elle s'adressa alors au capitaine, très suspicieux:
- Hurk... Bon, monsieur le pompier, dis à tes hommes de se bouger les miches, sinon je les transforme en lapins et y'aura du civet à manger ce soir. Ceux qui ont provoqué l'incendie sont sûrement dans les parages - c'étaient des bombes, pas un idiot qui a fait tomber une lanterne - et maintenant que le feu est contrôlé, va y avoir du monde qui va sûrement rappliquer par ici, vue que ce navire est le seul actif depuis le début de l'incident.
Et si ça finit en bataille, il vaudrait mieux être en mer quand ça arrivera.
Elle se dirigea vers l'arrière du bateau, fonçant droit dans le tas des matelots. Un bien baraqué se plaça devant elle et dit avec un regard charmeur:
_ Faut pas vous mettre dans des états comme ça ma petite dame, ça vous dit de continuer la fête avec moi mignonne?
Dans la tête du capitaine, ce fut le remue ménage. Dix minutes avant, il était prêt à faire une bonne nuit de sommeil. Voilà qu'un incendie se propageait dans le port, et qu'une bonne femme étrange faisait un numéro spécial sur son bateau. Là, il n'en pouvait plus. Tout ce qu'il voulait, c'était de sortir de cette situation, être loin de cette "merde" comme il pensa.
_ Simon, dit Alan au matelot baraqué qui commençait à se mettre en travers du chemin de la jeune fille, dégage!
Dans sa voix, les marins sentirent le ton des mauvais jours. Tous se turent immédiatement. Plus un bruit. Malgré sa taille importante, Simon ne draguait plus. On ne le voyait même plus sur le pont.
_ Tout le monde à son poste, on décolle. Et si j'en vois un qui n'a rien à faire, il rejoindra les poissons les tripes à l'air.
Tous se bousculèrent pour rejoindre leur poste, le capitaine marcha vite pour rattraper la jeune femme qui avançait d'un pas déterminé.
_ Hé! Mademoiselle! Arrêtez vous! Nous devons causer tous les deux!
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Mer 29 Jan 2014 - 11:27
Maeko était en train de monter à grandes enjambées les quelques marches qui menaient au gaillard arrière - où se tenait le gouvernail - lorsque le capitaine l'interpela.
Elle s'arrêta net en haut des marches, et se tourna brièvement vers lui tandis que l'équipage courait dans tous les sens pour préparer la manœuvre de départ.
- Ce sera Madame, je vous prie. Ou Capitaine, à la rigueur. Pour le temps que ça durera, tout du moins... huhu...
Vous voulez vraiment qu'on cause maintenant ?
Un sourcil levé plus haut que l'autre, elle fixa un court instant le jeune homme aux cheveux blancs. L'alcool qui lui embrumait l'esprit plus tôt semblait s'être dissipé et ses yeux étaient maintenant alertes et vifs, un peu espiègles aussi...
D'un léger signe de tête, elle indiqua la direction des rues de la ville, plongée dans l'ombre depuis que l'incendie s'était calmé, et d'où provenait le bruit grandissant de bottes qui marchaient en rythme tel un grondement de tonnerre.
Elle s'arrêta net en haut des marches, et se tourna brièvement vers lui tandis que l'équipage courait dans tous les sens pour préparer la manœuvre de départ.
- Ce sera Madame, je vous prie. Ou Capitaine, à la rigueur. Pour le temps que ça durera, tout du moins... huhu...
Vous voulez vraiment qu'on cause maintenant ?
Un sourcil levé plus haut que l'autre, elle fixa un court instant le jeune homme aux cheveux blancs. L'alcool qui lui embrumait l'esprit plus tôt semblait s'être dissipé et ses yeux étaient maintenant alertes et vifs, un peu espiègles aussi...
D'un léger signe de tête, elle indiqua la direction des rues de la ville, plongée dans l'ombre depuis que l'incendie s'était calmé, et d'où provenait le bruit grandissant de bottes qui marchaient en rythme tel un grondement de tonnerre.
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Re: Les cris du port. {libre}
Dim 2 Fév 2014 - 1:46
- Ce sera Madame, je vous prie. Ou Capitaine, à la rigueur. Pour le temps que ça durera, tout du moins... huhu...
Vous voulez vraiment qu'on cause maintenant ?
La jeune femme se tenait en haut des escaliers, elle fixa Alan d'un regard vif, alors que, quelques minutes avant, elle avait dégobillé par dessus bord. Elle lui fit un signe de la tête vers le port, Alan entendit les bruits de bottes. Celui-ci n'était pas forcément bien vu dans cette ville, les autorités acceptaient déjà qu'il accoste, et qu'il ne fasse pas trop de remue ménage, c'était un miracle. Alan n'avait pas envie d'être interdit de séjour de nouveau dans une ville, surtout portuaire comme celle ci. Il bouillait en fond de lui, mais il garda son calme afin d'énoncer une réponse courtoise mais claire :
_ Madame, je ne me fais plus aucun soucis pour ce qui se passe dans le port, nous décollons le plus rapidement possible.
Le capitaine fit quelques gestes de la main en direction du sol, puis par dessus la rambarde, tout en continuant de parler. Le bateau commençait à bouger.
_ Il me reste une seule question, et oui nous devons parler, car ma question vous concerne. Je me demande si je vous garde sur le bateau, ou si je vous jette par dessus bord manu militari. Je vais donc vous poser quelques questions, Alan s'avançait tout en montant le ton de sa voix, et si vous continuez votre petit jeu qui consiste à donner des ordres et à vous prendre pour le capitaine, vous rejoindrez les poissons. Par contre si vous répondez correctement, vous pourrez rester sur mon navire.
Il parlait et son énervement grimpait. Alan avait un de ses couteaux en main, caché et discret. Pour ce qui était du maniement du couteau, il était plutôt doué. Dès qu'une question ne lui plairait pas, il était prêt à tailler dans la chaire.
_ Je vous demande uniquement votre nom, et ce qui s'est passé dans le port.
Vous voulez vraiment qu'on cause maintenant ?
La jeune femme se tenait en haut des escaliers, elle fixa Alan d'un regard vif, alors que, quelques minutes avant, elle avait dégobillé par dessus bord. Elle lui fit un signe de la tête vers le port, Alan entendit les bruits de bottes. Celui-ci n'était pas forcément bien vu dans cette ville, les autorités acceptaient déjà qu'il accoste, et qu'il ne fasse pas trop de remue ménage, c'était un miracle. Alan n'avait pas envie d'être interdit de séjour de nouveau dans une ville, surtout portuaire comme celle ci. Il bouillait en fond de lui, mais il garda son calme afin d'énoncer une réponse courtoise mais claire :
_ Madame, je ne me fais plus aucun soucis pour ce qui se passe dans le port, nous décollons le plus rapidement possible.
Le capitaine fit quelques gestes de la main en direction du sol, puis par dessus la rambarde, tout en continuant de parler. Le bateau commençait à bouger.
_ Il me reste une seule question, et oui nous devons parler, car ma question vous concerne. Je me demande si je vous garde sur le bateau, ou si je vous jette par dessus bord manu militari. Je vais donc vous poser quelques questions, Alan s'avançait tout en montant le ton de sa voix, et si vous continuez votre petit jeu qui consiste à donner des ordres et à vous prendre pour le capitaine, vous rejoindrez les poissons. Par contre si vous répondez correctement, vous pourrez rester sur mon navire.
Il parlait et son énervement grimpait. Alan avait un de ses couteaux en main, caché et discret. Pour ce qui était du maniement du couteau, il était plutôt doué. Dès qu'une question ne lui plairait pas, il était prêt à tailler dans la chaire.
_ Je vous demande uniquement votre nom, et ce qui s'est passé dans le port.
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Dim 2 Fév 2014 - 17:11
La femme se mit à rire, puis elle afficha un sourire amusé :
- Vous êtes mignons quand vous vous énervez. Les noms ne veulent pas dire grand chose, surtout pour moi, mais vous pouvez m'appeler Dame Chance. Beaucoup m'appellent ainsi depuis quelques temps... huhu...
Elle secoua la tête, comme amusée par une blague connue d'elle seule.
Puis elle se reprit et se dirigea vers le gouvernail.
- Pour le reste, vous étiez là comme moi...
Elle se posta derrière la grande roue en bois du gouvernail, et posa les doigts dessus avec lenteur, comme si elle retrouvait un vieil ami. Elle fit jouer le mécanisme doucement, un coup à gauche, un autre à droite, puis demanda :
- Vous avez essuyé une grosse tempête dernièrement ? Ou vous avez réparé le gouvernail ? Il est un peu raide...
Si vous avez peur pour votre navire, je vous rassure : j'ai longtemps navigué. Ceci dit, mon dernier équipage a fini par fuir mon navire. Je venais de le couler en fait, et ces poltrons ne l'ont pas supporté.
Elle fit doucement tourner la roue pour éloigner le navire du quai, avec un grand sourire pour le capitaine aux cheveux blancs.
- Vous êtes mignons quand vous vous énervez. Les noms ne veulent pas dire grand chose, surtout pour moi, mais vous pouvez m'appeler Dame Chance. Beaucoup m'appellent ainsi depuis quelques temps... huhu...
Elle secoua la tête, comme amusée par une blague connue d'elle seule.
Puis elle se reprit et se dirigea vers le gouvernail.
- Pour le reste, vous étiez là comme moi...
Elle se posta derrière la grande roue en bois du gouvernail, et posa les doigts dessus avec lenteur, comme si elle retrouvait un vieil ami. Elle fit jouer le mécanisme doucement, un coup à gauche, un autre à droite, puis demanda :
- Vous avez essuyé une grosse tempête dernièrement ? Ou vous avez réparé le gouvernail ? Il est un peu raide...
Si vous avez peur pour votre navire, je vous rassure : j'ai longtemps navigué. Ceci dit, mon dernier équipage a fini par fuir mon navire. Je venais de le couler en fait, et ces poltrons ne l'ont pas supporté.
Elle fit doucement tourner la roue pour éloigner le navire du quai, avec un grand sourire pour le capitaine aux cheveux blancs.
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Re: Les cris du port. {libre}
Mar 4 Fév 2014 - 16:14
Alan continua a la fixer. Mais la fatigue revint, il voulait se coucher vite. Il ne savait toujours pas s'il pouvait lui faire confiance. Elle tourna légèrement la barre du bon coté pour que le navire s'éloigne du quai. En parlant du quai, la troupe de soldats, accompagné de civil pour s'occuper du feu, était enfin arrivé dans le port. Ils se préoccupaient des dégâts de l'incendie apparemment, mais ils ne tarderaient à faire un petit tour sur les quais.
_ En quoi pouvez vous m'être utile Madame Chance sur ce bateau? Dit le capitaine à la jeune femme. Toutes les personnes sur ce navire me sont utiles. Ils travaillent, je les paie. Si vous voulez rester, il va falloir travailler.
_ En quoi pouvez vous m'être utile Madame Chance sur ce bateau? Dit le capitaine à la jeune femme. Toutes les personnes sur ce navire me sont utiles. Ils travaillent, je les paie. Si vous voulez rester, il va falloir travailler.
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Jeu 6 Fév 2014 - 1:46
La femme se contenta de hausser les épaules, son regard fixé sur un point devant elle :
- Je ne suis qu'une musicienne itinérante dont le maître a confisqué les instruments. Mais je peux mener ce bâtiment à un ou deux milles de ce port sans encombres, je vous le jure sur le nombre d'étoiles dans le ciel. Je partirai dès que ce sera fait, ou même maintenant, si vous voulez...
Je serais juste moins sûre du résultat de mon saut si je le fais maintenant et...
Elle s'interrompit, et cria à l'attention des marins qui s'activaient sur les cordages reliés aux voiles :
- Hé là ! Refaites prendre le ris de ces basses-voiles ! La grand-voile suffira pour sortir des quais sans emboutir quoi que ce soit ! Si vous avez envie d'aller plus vite, brassez-moi tout ça vers bâbord, pour nous mettre au vent !
Alors que l'équipage, un peu perplexe, hésitait sur la conduite à tenir - Obéir ? Pas obéir ? - elle ajouta en aparté au capitaine aux cheveux blancs :
- Vous savez motiver vos hommes capitaine. Votre éclat de tout à l'heure a peut-être trop fonctionné même...
- Je ne suis qu'une musicienne itinérante dont le maître a confisqué les instruments. Mais je peux mener ce bâtiment à un ou deux milles de ce port sans encombres, je vous le jure sur le nombre d'étoiles dans le ciel. Je partirai dès que ce sera fait, ou même maintenant, si vous voulez...
Je serais juste moins sûre du résultat de mon saut si je le fais maintenant et...
Elle s'interrompit, et cria à l'attention des marins qui s'activaient sur les cordages reliés aux voiles :
- Hé là ! Refaites prendre le ris de ces basses-voiles ! La grand-voile suffira pour sortir des quais sans emboutir quoi que ce soit ! Si vous avez envie d'aller plus vite, brassez-moi tout ça vers bâbord, pour nous mettre au vent !
Alors que l'équipage, un peu perplexe, hésitait sur la conduite à tenir - Obéir ? Pas obéir ? - elle ajouta en aparté au capitaine aux cheveux blancs :
- Vous savez motiver vos hommes capitaine. Votre éclat de tout à l'heure a peut-être trop fonctionné même...
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Dim 2 Mar 2014 - 13:06
La réflexion de la jeune femme à ses matelots l'avaient outré, Alan allait commencé un sermon, quand il entendit:
_ Là! Un bateau dans le port qui s'en va!
Le capitaine tourna la tête, il vit les gardes s'approchaient des quais et du ponton en bois.
_ ARRÊTEZ CE BATEAU IMMÉDIATEMENT ! ordonna le premier soldat en s'adressant au capitaine, mais d'un peu trop loin.
Alan se tourna vers Madame Chance:
_ Vous ne parlez plus à mes hommes ainsi. Tenez la barre, menez ce navire hors de ce port, et ne m'embêtez plus. Je vous paierais si le bateau ne coule pas et arrive là où je vous ai demandé.
Il se tourna vers son équipage:
_ VA FALLOIR ALLER PLUS VITE!
Les gardes se dispersèrent dans le port, en direction de la jetée, et de l'embouchure du port. Ils étaient prêt à stopper le navire par n'importe quel moyen.
_ Là! Un bateau dans le port qui s'en va!
Le capitaine tourna la tête, il vit les gardes s'approchaient des quais et du ponton en bois.
_ ARRÊTEZ CE BATEAU IMMÉDIATEMENT ! ordonna le premier soldat en s'adressant au capitaine, mais d'un peu trop loin.
Alan se tourna vers Madame Chance:
_ Vous ne parlez plus à mes hommes ainsi. Tenez la barre, menez ce navire hors de ce port, et ne m'embêtez plus. Je vous paierais si le bateau ne coule pas et arrive là où je vous ai demandé.
Il se tourna vers son équipage:
_ VA FALLOIR ALLER PLUS VITE!
Les gardes se dispersèrent dans le port, en direction de la jetée, et de l'embouchure du port. Ils étaient prêt à stopper le navire par n'importe quel moyen.
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Dim 23 Mar 2014 - 15:54
La femme se mit à rire, gardant l’œil fixé sur l'avant du navire :
- C'est votre navire après tout "capitaine" qui risquerait de finir dans un quai si votre équipage fait n'importe quoi...
Allez plus vite peut être une bonne idée je le reconnais, maintenant que nous avons des spectateurs.
Une course amusante commença, entre les gardes qui couraient vers la dernière jetée, et l'équipage qui s'activait sur le navire, libérant une à une les grandes voiles. Gonflées aussitôt par un vent nocturne régulier qui soufflait vers le large, le bâtiment voyait son allure augmenter par à-coup.
Qui arriverait le premier ?
La femme manœuvra vivement le gouvernail vers la droite, esquivant à la dernière seconde une embarcation plus petite, amarrée à l'un des derniers quais. La coque grinça un peu lorsque un bout de mât frotta sans faire de dommages heureusement, et quelques marins durent se tenir à quelque chose pour ne pas tomber.
L'obstacle passé, la femme fit tourner le gouvernail dans l'autre sens, pour éviter un quai particulièrement mal placé. Les voiles claquaient, alors qu'elles perdaient et reprenaient le vent selon la direction que prenait le navire.
Le navire semblait bien parti pour gagner la course avec les gardes lorsque soudain...
Le vent cessa brusquement.
Rendues inutiles, les voiles pendaient tristement, et le navire continua sur sa lancée pendant quelques secondes, avant de s'immobiliser à quelques dizaines de mètres de la jetée. Il était aussi assez loin des quais, heureusement, mais restait immobilisé.
La femme leva la tête vers les voiles, les sourcils froncés.
- Nous voilà en panne tiens ! Comme je ne vois aucune bouteille autour de ce navire, j'en conclus que ce qui bloque le vent est ailleurs...
Elle se tourna pour observer les nombreux gardes qui couraient dans le port - certains étaient en train de réquisitionner de petites embarcations - et s'arrêta avant de désigner un garde immobile sur un quai qui se tenait immobile les mains tendues vers le navire.
- Cheveux clairs, peau pâle... vent qui s'arrête net... huhu... un Fils de l'Air ! Pas de doutes ! Ou alors un bon Tarima, allez savoir ! Vous avez une idée, "capitaine" ?
- C'est votre navire après tout "capitaine" qui risquerait de finir dans un quai si votre équipage fait n'importe quoi...
Allez plus vite peut être une bonne idée je le reconnais, maintenant que nous avons des spectateurs.
Une course amusante commença, entre les gardes qui couraient vers la dernière jetée, et l'équipage qui s'activait sur le navire, libérant une à une les grandes voiles. Gonflées aussitôt par un vent nocturne régulier qui soufflait vers le large, le bâtiment voyait son allure augmenter par à-coup.
Qui arriverait le premier ?
La femme manœuvra vivement le gouvernail vers la droite, esquivant à la dernière seconde une embarcation plus petite, amarrée à l'un des derniers quais. La coque grinça un peu lorsque un bout de mât frotta sans faire de dommages heureusement, et quelques marins durent se tenir à quelque chose pour ne pas tomber.
L'obstacle passé, la femme fit tourner le gouvernail dans l'autre sens, pour éviter un quai particulièrement mal placé. Les voiles claquaient, alors qu'elles perdaient et reprenaient le vent selon la direction que prenait le navire.
Le navire semblait bien parti pour gagner la course avec les gardes lorsque soudain...
Le vent cessa brusquement.
Rendues inutiles, les voiles pendaient tristement, et le navire continua sur sa lancée pendant quelques secondes, avant de s'immobiliser à quelques dizaines de mètres de la jetée. Il était aussi assez loin des quais, heureusement, mais restait immobilisé.
La femme leva la tête vers les voiles, les sourcils froncés.
- Nous voilà en panne tiens ! Comme je ne vois aucune bouteille autour de ce navire, j'en conclus que ce qui bloque le vent est ailleurs...
Elle se tourna pour observer les nombreux gardes qui couraient dans le port - certains étaient en train de réquisitionner de petites embarcations - et s'arrêta avant de désigner un garde immobile sur un quai qui se tenait immobile les mains tendues vers le navire.
- Cheveux clairs, peau pâle... vent qui s'arrête net... huhu... un Fils de l'Air ! Pas de doutes ! Ou alors un bon Tarima, allez savoir ! Vous avez une idée, "capitaine" ?
- InvitéInvité
Re: Les cris du port. {libre}
Dim 23 Mar 2014 - 22:26
_ Oui, répondit Alan avec un regard sur et concentré, on va devoir utiliser les grands moyens.
Il s'approcha de la rambarde, il grimpa et fit un plongeon dans les règles de l'art. Sous l'eau, il créa un courant puissant vers la mer, chose difficile puisque que les petites vagues, même anodines dans le port, contraient le courant crée par le capitaine.
Le bateau reprit de la vitesse. Alan remonta aussi vite que possible sur le navire.
_ Ils vont nous bloquer l'accès, dit il en s'adressant à Madame Chance, même si la jetée et juste là, ils vont l'atteindre avant nous, ça va se terminer en tir au pigeon cette histoire.
Il descendit rapidement sur le pont et s'adressa au second :
_ Arme les canons, et apporte moi un mousquet s'il te plait.
Le second se dépêcha vers l'armurerie, et rapporta un fusil. Alan visa l'homme qui stoppait le vent.
PAN!
Le pauvre bougre tomba par terre, net. Le coup de feu avait retenti dans tout le port. Les gardes se stoppèrent tous pour voir qui avait été touché. Plus d'ordre donné, plus de cris des soldats pour que le navire freine. Le silence s'installa quelques secondes après le coup de feu. Le vent revint frapper les voiles, le bateau accéléra encore. Pendant ce moment silencieux, Alan rendit l'arme fumante à son second, remonta à la barre et s'adressa à Madame Chance:
_ Voilà mon idée, ça vous plait?
_ DÉTRUISEZ CE NAVIRE! La voix du chef de la garde résonna dans tout le port.
Il s'approcha de la rambarde, il grimpa et fit un plongeon dans les règles de l'art. Sous l'eau, il créa un courant puissant vers la mer, chose difficile puisque que les petites vagues, même anodines dans le port, contraient le courant crée par le capitaine.
Le bateau reprit de la vitesse. Alan remonta aussi vite que possible sur le navire.
_ Ils vont nous bloquer l'accès, dit il en s'adressant à Madame Chance, même si la jetée et juste là, ils vont l'atteindre avant nous, ça va se terminer en tir au pigeon cette histoire.
Il descendit rapidement sur le pont et s'adressa au second :
_ Arme les canons, et apporte moi un mousquet s'il te plait.
Le second se dépêcha vers l'armurerie, et rapporta un fusil. Alan visa l'homme qui stoppait le vent.
PAN!
Le pauvre bougre tomba par terre, net. Le coup de feu avait retenti dans tout le port. Les gardes se stoppèrent tous pour voir qui avait été touché. Plus d'ordre donné, plus de cris des soldats pour que le navire freine. Le silence s'installa quelques secondes après le coup de feu. Le vent revint frapper les voiles, le bateau accéléra encore. Pendant ce moment silencieux, Alan rendit l'arme fumante à son second, remonta à la barre et s'adressa à Madame Chance:
_ Voilà mon idée, ça vous plait?
_ DÉTRUISEZ CE NAVIRE! La voix du chef de la garde résonna dans tout le port.
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Occupation:
Niveau de richesse:
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Re: [Archivé] Les cris du port. {libre}
Mar 1 Avr 2014 - 15:44
Blessé ou tué, le Fils de l'Air s'écroula après le coup de feu.
Aussitôt, le vent se remit à souffler sur le navire, les voiles se gonflèrent et le bois des mâts craquèrent sous la pression soudaine. Avec le courant crée par le capitaine, l'action du vent fit faire un véritable bond vers l'avant au navire.
La femme s'accrocha à la roue du gouvernail pour ne pas tomber, et éclata de rire comme une enfant.
Un homme venait de se faire tirer dessus, le chef des gardes venait de hurler l'ordre de "détruire le navire" et l'équipage s'affairait autour des canons... mais elle avait bien l'air de s'amuser !
- Il a du coffre ce chef des gardes ! Peut-être un chanteur d'opéra amateur ?
Bien, on a moins de deux minutes à tenir pour sortir du port et être hors de leur portée. Je ne sais pas avec quoi ils veulent détruire le navire, mais j'ai de quoi gagner un peu de temps...
La femme fouilla un peu dans son sac, finissant par y mettre un bras entier, avant d'en sortir... une adorable peluche de dragon ! D'une trentaine de centimètres, le jouet rouge sombre n'avait pas l'air d'être capable d'arrêter une compagnie de gardes.
Pourtant, la femme le manipulait avec une concentration d'artificier devant une bombe...
Elle dépoussiéra la peluche un instant, puis se tourna vers le groupe de gardes qui courait en direction du bout de la jetée, se prépara à lancer le jouet en amenant son bras derrière elle.
Flash !
La peluche disparut, et la femme sourit au capitaine avant de reposer les mains sur le gouvernail.
Flash !
La peluche en question réapparut devant les gardes, tombant inerte sur le quai.
Les gardes s'arrêtèrent, méfiants devant l'objet apparu par magie.
C'était sûrement un piège !
- C'est un de mes meilleurs tours... Huhu...
Le navire continuait d'avancer vers la sortie du port.
Sur le quai, les gardes n'osaient pas avancer plus vers la peluche, qui ne faisait pourtant rien de particulier pour mériter cette méfiance !
- Le secret, c'est que ce n'est qu'une peluche...
Aussitôt, le vent se remit à souffler sur le navire, les voiles se gonflèrent et le bois des mâts craquèrent sous la pression soudaine. Avec le courant crée par le capitaine, l'action du vent fit faire un véritable bond vers l'avant au navire.
La femme s'accrocha à la roue du gouvernail pour ne pas tomber, et éclata de rire comme une enfant.
Un homme venait de se faire tirer dessus, le chef des gardes venait de hurler l'ordre de "détruire le navire" et l'équipage s'affairait autour des canons... mais elle avait bien l'air de s'amuser !
- Il a du coffre ce chef des gardes ! Peut-être un chanteur d'opéra amateur ?
Bien, on a moins de deux minutes à tenir pour sortir du port et être hors de leur portée. Je ne sais pas avec quoi ils veulent détruire le navire, mais j'ai de quoi gagner un peu de temps...
La femme fouilla un peu dans son sac, finissant par y mettre un bras entier, avant d'en sortir... une adorable peluche de dragon ! D'une trentaine de centimètres, le jouet rouge sombre n'avait pas l'air d'être capable d'arrêter une compagnie de gardes.
Pourtant, la femme le manipulait avec une concentration d'artificier devant une bombe...
Elle dépoussiéra la peluche un instant, puis se tourna vers le groupe de gardes qui courait en direction du bout de la jetée, se prépara à lancer le jouet en amenant son bras derrière elle.
Flash !
La peluche disparut, et la femme sourit au capitaine avant de reposer les mains sur le gouvernail.
Flash !
La peluche en question réapparut devant les gardes, tombant inerte sur le quai.
Les gardes s'arrêtèrent, méfiants devant l'objet apparu par magie.
C'était sûrement un piège !
- C'est un de mes meilleurs tours... Huhu...
Le navire continuait d'avancer vers la sortie du port.
Sur le quai, les gardes n'osaient pas avancer plus vers la peluche, qui ne faisait pourtant rien de particulier pour mériter cette méfiance !
- Le secret, c'est que ce n'est qu'une peluche...
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