[Archivé] Audience avec le roi [sp Deus et les gens présent au château]

[lot de pâque une audience avec Deus ]

Nathalia était décidé elle allait se battre sur le front elle aurait des chance de croiser les personnes qui lui manquaient tant. Il était hors de question de se battre avec Minos elle aurait du supporter les ordres de Daël. Eaque elle connaissait trop peu cette planète pour y trouver des alliés ou des gens qu'elle connaissait vaguement. Habillée et son enfant sur la poitrine bien tenu par un tissu elle se dirigeait droit sur le château. 

Dans la rue on lui pinça les fesses elle sorti ses griffes et les planta dans la main qui venait de toucher son postérieur sans se retourner elle brisa le petit de se qu'elle devinait être un gros pervers encore plein de la veille. Après cet incidant elle mit sa capuche et accéléra le pas tenant plus fermement Noïa. Elle arriva assez vite devant le chateau deux gardes mal odorants et endormis était devant la grande porte, elle toussa. Il se réveillèrent en sursauts et lâchèrent avec une voix encore endormi et en coeur :

"Qu'est ce que c'est quoi qui va là ?" 

"Je me Nathalia Koneko et je viens pour parler au roi"

Ils la regardèrent de la tête aux pieds plusieurs fois et finirent par la laisser rentrer. Elle fut escorté par une drôle de femme jusqu'à la salle d'attente pour les audiences. 
Puis vint son tour elle entra et se décapuchonna.

Enfoncé dans son trône à ruminer sombrement ses pensées et son passé proche, on annonça au jeune Roi de Rhadamanthe qu'une femme souhaitait une audience exclusive avec lui. Il congédia le serviteur qui lui avait dit ça d'un geste de la main et recommença à réfléchir.
Pourquoi l'avait-elle laissé, Séléné était partie d'un seul coup, d'un seul et rien qu'une toute petite décision sur une guerre à lancer avait provoquer son dégoût.
Le serviteur revint à la charge, force courbettes pour faire céder le Roi à la demande d'audience mais il ne cherchait à voir personne lui alors pourquoi continuait-on à venir le déranger ? Parce qu'il était Roi ? Haha !
Comment la faire revenir, comment se faire pardonner, il ne pouvait pas mettre un terme à une guerre qu'il avait déjà déclaré de toute façon,c'était trop tard pour ça.
Le serviteur arriva cette fois jusqu'au trône et le toucha pour le faire réagir, ce qui fit sortir Deus hors de ses gonds.

- Quoi à la fin ! Un non restera un non ! Dites à cette femme de partir sur le champ de mon château ou je la fais chasser par mes Soldats ! Allez ! Ca lui apprendra peut-être les bonnes manières !




Deus savait qu'il n'aurait pas réagi comme ça il y a peu de temps mais il ne pouvait s'empêcher aujourd'hui d'aboyer sur les gens qui l'entouraient et ce juste parce qu'elle était partie. Partie. Disparue. Alors qu'elle n'était même pas si parfaite au final ! Et puis si il était Roi, il se devait d'être dur car on lui devait le respect.

Nathalia eu le droit à deux refus. Elle faisait les cent pas cherchant une solution pour tout de même rencontrer le roi. Le roi qui lui même avait déclaré la guerre pour faire plaisir à son peuple de barbare. Est ce que seulement il avait une idée de l'autre guerre qui se préparait ? Est ce qu'il savait qu'au sein de son propre territoire une autre armée bien plus sombre et dangereuse se préparé avec une arme qu'elle connaissait ... Inferno ... Elle devait prévenir le roi et le convaincre de la prendre dans son armée. 
Elle interpella une femme de chambre qui passait par là. 

"Mademoiselle, excusez moi puis je entrer dans la salle ou se trouve le roi, même s'il ne veut pas m'entendre pour le moment ?"

La jeune fille semblait paniquer... 
Oh c'était vraiment devenu un tyran ... 

"Oh non laissez tomber, il n'a pas l'air dans un bon jour."

La demoiselle pressa le pas en baissant la tête. Nathalia la regarda s'éloigner et repris sa marche pour réfléchir. Elle n'aurait pas eu Noïa avec elle elle se serait faufiler sous sa forme féline jusqu'au roi mais voilà elle avait un bébé sur les bras elle ne pouvait pas prendre le risque de la laisser seule surtout si elle allait se faire éjecter du château à coup de pieds au fesses. Une seule solution revenir un autre jour, et sans Noïa. Puis comme ça elle préparerai son argumentaire. Elle souffla et repris la direction du bourg capuche sur la tête caressant la tête de son enfant chéri. Un homme lui barra la route avant qu'elle n'ait pu sortir du dédale royal. 

"Et elle va ou comme ça la maman ? " 

Nathalia essaya de passer en force quand un autre homme un peu plus âgé le rejoint. Ils lui rappelaient vaguement les deux hommes qui l'avaient enlevé le jour de la... "mort" d'Angel. Elle déglutit recula calmement retira sa capuche mis une main sur le poignard qu'elle avait à la ceinture l'autre sur la tête de sa fille pour la protéger d'éventuels coups. Au moment ou elle s'apprêter à lancer le poignard dans la décoration juste au dessus des hommes elle se sentit extrêmement fatiguée et loupa le point parfait de quelque centimètre si bien que le cristal explosa en mille morceaux et tomba en une dangereuse et extrêmement bruyante pluie. Plusieurs personnes accoururent ce qui calma les hardeurs des hommes qui se mirent en retrait. Nathalia était au sol et tremblait de fatigue protégeant comme elle pouvait sa fille. Cette scène avait eu lieu tout à côté de la salle du trône le roi avait surement entendu le vacarme. nathalia se mit à prier pour qu'on ne l'envoit pas croupir dans les cachots pour un simple lustre ou pire qu'on la fasse amputer ou exécuter...

Cruor. Cela faisait si longtemps que R'aquën rêvait de revoir cette ville. Après sa fuite de Rhadamanthe, il avait bien essayé de devenir plus gentil, de se trouver une nouvelle vie en fuyant sur Eaque ... Mais on pouvait dire que l'échec était retentissant. Alors, dès qu'il avait appris qu'un nouveau roi était monté sur le trône de Rhadamanthe, et plus important encore, qu'une guerre allait avoir lieu entre les forces de Rhadamanthe et les armées d'Eaque, il s'était dit qu'il était temps de rentrer au bercail avant qu'il ne soit trop tard. Malgré son bannissement du continent, c'était chez lui, et il ne voulait en aucun cas se trouver du côté d'Eaque lorsque les hostilités débuteraient. Du côté des perdants. Car, il en était convaincu, Eaque n'avait pas la moindre chance dans ce conflit. Il y avait trop longtemps que les hommes du premier continent ne s'étaient pas battus, trop longtemps que leur armement avait cessé d'évoluer, trop longtemps pour qu'ils soient déterminés à résister pour leur patrie.

R'aquën avait donc dans l'esprit de rentrer auprès du nouveau roi, et d'opérer les mêmes manipulations qu'auparavant. Pour se retrouver en bonne position à la cour, et peut-être, qui sait, devenir roi à la place du roi ... A force d'intrigues, tout pouvait arriver.

Alors qu'il approchait du palais, des éclats de voix lui parvinrent. Ils semblaient venir de la salle du trône. Un large sourire éclaira le visage de R'aquën : le nouveau roi avait l'air de se porter à merveille ...

Le jeune homme s'engagea donc dans les couloirs tortueux qui menaient vers la salle du trône, après être passé par la vieille trappe qu'il avait utilisée pour fuir la ville la dernière fois. Soudain, alors qu'il était tout proche du lieu royal, il entendit des éclats de verre et de voix. Il se mit a courir en direction des lieux de l'incident, quel qu'il fût, et découvrit un spectacle bien étrange : une jeune femme, étendue par terre, apparemment épuisée, cherchait à protéger un curieux paquet ... Un enfant ? R'aquën fronça les sourcils . Qui pouvait être assez idiot pour amener un enfant dans la palais royal de Cruor ? Quoi qu'il en soit, il ne savait pas qui était cette femme : elle pouvait être importante, et il devait reprendre ses manoeuvres de manipulation dès que possible. De plus la femme pourrait toujours lui servir en cas de fuite du palais ... En quelques secondes, sa décision était prise : il se baissa, et releva la jeune femme aussi délicatement que possible.

Vous allez bien, mademoiselle ? Sa voix n'allait pas du tout avec son visage fin. Elle était puissante, basse, presque rocailleuse.

Peu après qu'il ai refusé plusieurs entrevues avec une vague de gens qui semblaient se battre pour voir un Roi trop jeune se brûler les ailes sur leurs demandes -Il commençait à apprécier ne pas laisser aux gens ce qu'ils voulaient et le sourire crispé qu'il avait à chaque fois le rendait malade- un fracas énorme se fi entendre à côté de la salle du trône. Jamais rien 'allait comme il le voulait dans ce foutu château, il frotta son crâne qui commençait à le faire souffrir et se leva d'un bond, descendant de son trône en forgé d'acier dans une forme incongrue.
D'un pas lourd et rageur, il se dirigea droit vers la porte la plus proche du bruit, les serviteurs qui courraient dans tous les sens, s'affairant à réparer ce qui n'allait pas, s'arrêtaient et s'écartaient vivement pour le laisser passer quand ses yeux leur lançait des éclairs de colère. Un d'eux resta en travers de son chemin et d'un mouvement énervé de sa main ganté, il l'attrapa au visage et le jeta sur le côté juste avant d'arriver à la porte. Il posa sa main sur la poignée immense, jeta un coup d'oeil en arrière, de peur d'avoir blessé cette homme en livrée, vit qu'il n'était qu'assommé et ouvrit l'immense porte à la volée.

Pas tout à fait un carnage car il ne semblait pas y avoir de mort mais en tout cas un remue-ménage sans nom s'étalait sous son regard coléreux. Les serviteurs courraient dans tous les sens sur le point de hurler que le ciel leur tombait sur la tête, l'immense lustre qui ornait normalement le plafond décorait désormais le sol. les passants qui s'étaient balader dans son palais à ce moment là s'éloignaient de la scène du crime, se cachaient au coin des murs de peur d'être attrapé en train de magouiller et au milieu il y avait un homme relevant Nathalia, la jeune femme rousse qu'il avait vu lors de son accouchement, serrant contre elle quelque chose qu'elle ne semblait pas vouloir laisser échapper.
Il s'avança rapidement d'un pas résonnant sur les pavés et crissant sur les morceaux de verre colorés descendus du ciel, donnant des coups dans les obstacles trop gros. Quelques serviteurs commençaient à se masser autour du couple en train de se relever, sûrement en train d'essayer de leur faire les poches quand il arriva et leur ordonna de déguerpir. Il croisa les bras en attendant que la jeune mère commence à se remettre, dominant les deux de sa stature et attendant que l'un ou l'autre parle.
Un serviteur prit la parole que Deus leur réservait, se mettant au côté du Roi il commença à lui expliquer ce qui s'était passé. D'un geste que l'elfe espérait plein de prestance et de force, il lui fit signe de se taire.

-C'est d'eux que je veux l'entendre ...

Tout était aller très vite. Le verre, les personnes, le roi. Un homme l'avait aider à se relever, ses forces étaient de retour dans son corps le plus âgé des hommes n'étaient plus là en avait déduit que c'était lui la source de sa fatigue et qu'il devait être antithése de sommeil comme l'était Carlisle Sterben mais en bien plus puissant. 
Elle regarda l'homme qui l'avait relevé, elle ne le connaissait pas elle lui souri brièvement. 

"Merci"

Elle fit un pas vers le roi, se baissant pour le saluer. 

" Royal seigneur laissait moi vous expliquer ce qui vient de se passer" 

Elle se releva pris une grande inspiration jeta un bref coup d'oeuil autour d'elle constata les dégâts et la colère dans les yeux de Deus. 

"J'étais venu dans l'espoir d'obtenir une audience auprès de votre personne qui m'a malheureusement était refusé. Je repartait vers la ville quand deux de vos hommes m'ont coincé ma fille et moi dans cette pièce. L'un d'eux antithèse de sommeil m'a affaibli, je ne sais comment le lustre s'est retrouvé au sol mais c'est surement ce là qui a permis d'échapper à ces individus. Vous êtes arrivé par la suite." 

Elle préférais cacher le fait qu'elle avait volontairement fait tombé le lustre, pour éviter des ennuis supplémentaire. Elle rebaissa la tête et recula d'un pas pour se retrouvé de nouveau au côté de l'homme qui l'avait aidé à se relever.

- J'étais venu dans l'espoir d'obtenir une audience auprès de votre personne qui m'a malheureusement était refusé. Je repartait vers la ville quand deux de-

Elle n'avait pas le temps de finir sa phrase et d'en entamer une nouvelle que déjà le Roi ne l'écoutait plus, sa voix l'énervait, juste l'énervait sans même qu'il puisse donner une raison. Tout l'énervait. Elle l'avait laissé, sûrement sa dernière amie présente pour lui et plus qu'une amie ensuite était partie. 
Alors que la rousse terminait l'histoire dont il ne voulait pas s'encombrer l'esprit -Il était déjà bien remplis par moults autres choses plus inutiles-, il la regarda en silence. Sa demande auprès des serviteurs et autres avait eu de l'effet, personne ne parlait. Il jeta un coup d'oeil à gauche et à droite. Il savait qu'il n'aurait pas du, ce n'était pas quelque chose qui imposait le respect que de voir son roi fouiller le paysage du regard comme s'il était effrayé de quelques chimères. 

- Soyons clairs, je me fiche de tout ce que vous venez de déblatérer. Vous voulez une audience ? Je vous l'accorde ici et maintenant dans cette salle alors parlez et vite. Je n'ai probablement pas que ça à faire, femme.

Nathalia avait complètement cessé de trembler. Ses poings c'était un instant serrés, il l’agaçait profondément. Cette façon de tout traiter avec un air supérieur avec cette façon de ne se préoccuper que de sa propre personne. Mais il était roi, roi d'un royaume en guerre. Une guerre en elle même dont elle se fichait mais c'était la préparation d'une guerre qui implique des forces bien plus obscure que le désir de montrer qui est le plus fort d'un roi stupide. Inferno était de retour et elle n'était pas la seule à servir l'ombre dans le temps.
C'était en faisant des recherche sur Angel et qui pourrait lui en vouloir que Nathalia avait découvert les Réprouvés, elle les pensait mort ou trop faibles comme l'était Inferno enfermé dans le corps d'Eden et dominé par cet esprit "pur" enfin bref passés et trépassés des légendes pour faire peur aux enfants mais après ce qu'elle avait vu dans le bar elle n'était plus sure de quoi que ce soit à propos des Réprouvés . 

"Etes vous sur de vouloir entendre ce que j'ai a vous dire maintenant ? Ce sont des informations qui pourraient être classé défense militaire ..." 

Elle était prête à parier que il avait encore une fois cessé de l'écouter. Elle soupira puis inspira un grand coup serrant Noïa un peu plus près d'elle comme si l'innocence de cet enfant pourrait effacer les mots qu'elle s'appétait à prononcer. 

"Votre guerre, elle camoufle une activité souterraine bien plus dangereuse  que vous ne pourriez l'imaginer. Une activité qui pourrait vous mettre vous et le royaume entier dans une situation plus qu’inconfortable..." 

Elle parlait à demi mots espérant qu'il était suffisamment intelligent pour faire au moins vider la pièce.

Une activité souterraine qui se cachait dans la guerre que lui venait de lancer ? Comment un complot aurait-il pu se monter aussi rapidement ? Surtout d'une envergure telle que la décrivait cette femme. Et surtout qui oserait se lancer dans un projet aussi fou en risquant d'être trouvé ? Les traîtres en temps de guerre on les tuait !
Mais et si ce qu'elle disait était vrai et qu'il se retrouvait en situation de faiblesse à cause d'un conflit interne ? Il étais énervé mais c'était loin d'être une raison pour jeter ses plans minutieusement préparés à l'arrache aux oubliettes. Il serra les poings comme elle le faisait, faisant crisser le métal qui cuirassait ses mains et le regarda dans les yeux, d'un regard froid, il pris une inspiration et expira profondément au passage , de façon à se débarrasser au moins en partie de sa mauvaise humeur. Raté, il étais toujours prêt à écraser quiconque le contredirait.

- Très bien, dans un lieu secret tu dis ? Nous montons dans mes quartiers tout de suite alors.

Il jeta un regard meurtrier aux divers badauds pour bien leur signifier qu'ils e devait pas s'approcher de sa chambre et pour s'assurer qu'il soit bien compris, aboya de ne pas le faire ensuite.
En plus de tout le reste, la cuirasse de guerrier, pour son image ne grande partie, dans laquelle il se trouvait était très inconfortable même si incroyablement imposante et stylée. En se retournant sa cape fit une envolée, il ne regarda pas qui elle gênait et se dirigea vers les escaliers qui montaient dans une des tours du château. Dégrafant sa cape en marchant et sans attendre que la rousse emboîte son pas, il la jeta sur le trône, une façon comme une autre d'être plus à l'aise et de marquer son territoire.