- JenyaInvité
[Terminé] Du nouveau, des nouveaux ! [sp R'aquën]
Lun 17 Mar 2014 - 22:36
Il avait l'air amusant, ce garçon. En le copiant, Jenya avait senti en lui le pouvoir d'un enfant de la terre, c'était nouveau, et il ne maîtrisait pas encore. À force de se transformer, il s'habituait de plus en plus vite à ses nouvelles formes temporaires. Mais ça lui faisait toujours encore un peu bizarre de voir les proches de la personne en question ne rien remarquer. Là en l'occurrence, on l'avait embarqué dans un voyage vers une nouvelle destination dont il avait entendu parler par-ci par-là : Efferias.
Efferias, majestueuse cité mystérieusement sortie de terre un beau matin, comme ça, comme un champignon qui pousse en une seule nuit. Lui et sa "famille" étaient en vacances s'il avait bien tout saisi. Ses nouveaux parents et sa petite-soeur ne le laissaient pratiquement jamais tranquille, et sa mère avait même voulu lui prendre son boa de plumes. Alors il l'avait mordue, parce qu'il ne savait quand même pas encore très bien se servir de son contrôle de la terre. Et puis la femme l'avait lâchée, l'avait regardé d'un air bizarre, et était partie sans rien dire. Jenya se demanda vaguement si on allait remarquer qu'il n'était pas "Ermation", et la réaction que les autres auraient à ce moment-là. Allaient-ils d'abord se mettre en colère ou s'inquiéter ? Mais ils arrivèrent, et Jenya n'eut plus de raison de rester avec eux.
Il s'engagea dans les rues où tout le monde la regardait du coin de l'oeil avec méfiance. Sur un continent tel que Minos, c'était drôlement étrange comme comportement. Il lui semblait aussi que tous ou presque avaient en permanence une main près d'une poche ou d'un sac. Puisque telles étaient les coutumes de la ville, Jenya les imita. Il avait remarqué qu'en imitant la majorité, on était souvent tranquille. Mais ses espadrilles lui chauffaient les pieds, et il était fatigué de marcher. À 7 ans, c'est plutôt normal de se lasser. En plus, le corps chétif de cet "Ermation" se mit à lui réclamer à boire, il le sentait au-travers de la brûlure dans sa gorge. C'était détestable, pourquoi il n'était pas tombé sur un antithèse de soif, pour une fois ?
Mais bon, heureusement, il s'était transformé en quelqu'un d'aisé qui avait pas mal de sous en poche. Alors il alla s'asseoir à un bar, où on lui demanda immédiatement s'il avait de quoi payer son orangeade. Il donna l'argent, et le serveur disparut miraculeusement avec la promesse d'une boisson fraîche à venir, tandis que Jenya prit place à l'extérieur, entre ombre et lumière, à la seule table où il restait encore deux places de libre. Enfin, plus qu'une maintenant. Bizarrement, dans cette ville où tout le monde se méfiait de tout le monde, rares était les gens qui se déplaçaient seuls. Oh bien sûr, Jenya ne se sentait jamais seul. Il ne l'était jamais, après tout. Mais il aurait bien aimé quelqu'un avec qui parler.
Et des gens avec qui parler, il y en avait plein qui passaient devant lui. Mais ils se contentaient de le regarder, se demander pourquoi un garçon d'une douzaine d'années et apparemment malade - sûrement le teint blafard malgré le mat de la peau - était assis seul, avec un boa de plumes autour du cou, par cette chaleur.
Efferias, majestueuse cité mystérieusement sortie de terre un beau matin, comme ça, comme un champignon qui pousse en une seule nuit. Lui et sa "famille" étaient en vacances s'il avait bien tout saisi. Ses nouveaux parents et sa petite-soeur ne le laissaient pratiquement jamais tranquille, et sa mère avait même voulu lui prendre son boa de plumes. Alors il l'avait mordue, parce qu'il ne savait quand même pas encore très bien se servir de son contrôle de la terre. Et puis la femme l'avait lâchée, l'avait regardé d'un air bizarre, et était partie sans rien dire. Jenya se demanda vaguement si on allait remarquer qu'il n'était pas "Ermation", et la réaction que les autres auraient à ce moment-là. Allaient-ils d'abord se mettre en colère ou s'inquiéter ? Mais ils arrivèrent, et Jenya n'eut plus de raison de rester avec eux.
Il s'engagea dans les rues où tout le monde la regardait du coin de l'oeil avec méfiance. Sur un continent tel que Minos, c'était drôlement étrange comme comportement. Il lui semblait aussi que tous ou presque avaient en permanence une main près d'une poche ou d'un sac. Puisque telles étaient les coutumes de la ville, Jenya les imita. Il avait remarqué qu'en imitant la majorité, on était souvent tranquille. Mais ses espadrilles lui chauffaient les pieds, et il était fatigué de marcher. À 7 ans, c'est plutôt normal de se lasser. En plus, le corps chétif de cet "Ermation" se mit à lui réclamer à boire, il le sentait au-travers de la brûlure dans sa gorge. C'était détestable, pourquoi il n'était pas tombé sur un antithèse de soif, pour une fois ?
Mais bon, heureusement, il s'était transformé en quelqu'un d'aisé qui avait pas mal de sous en poche. Alors il alla s'asseoir à un bar, où on lui demanda immédiatement s'il avait de quoi payer son orangeade. Il donna l'argent, et le serveur disparut miraculeusement avec la promesse d'une boisson fraîche à venir, tandis que Jenya prit place à l'extérieur, entre ombre et lumière, à la seule table où il restait encore deux places de libre. Enfin, plus qu'une maintenant. Bizarrement, dans cette ville où tout le monde se méfiait de tout le monde, rares était les gens qui se déplaçaient seuls. Oh bien sûr, Jenya ne se sentait jamais seul. Il ne l'était jamais, après tout. Mais il aurait bien aimé quelqu'un avec qui parler.
Et des gens avec qui parler, il y en avait plein qui passaient devant lui. Mais ils se contentaient de le regarder, se demander pourquoi un garçon d'une douzaine d'années et apparemment malade - sûrement le teint blafard malgré le mat de la peau - était assis seul, avec un boa de plumes autour du cou, par cette chaleur.
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