- SorgaElysionien.ne
- Messages : 558
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 35
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Mer 10 Sep 2014 - 14:07
A proximité de l'enceinte du Palais, dans une ruelle déserte...
Flash !
...
...
- Encore merci, je n'aurais jamais pu progresser autant sans votre aide...
Dans un léger grincement métallique, celui qui venait de parler s'inclina. C'était un colosse, haut de près de deux mètres, recouvert intégralement d'une armure de plaques noires dont les motifs gravés évoquaient des écailles. Le heaume imitait le faciès d'un dragon, et partait vers l'avant, comme pour contenir un museau. Dans son dos était accroché une hache à double tranchant aussi large qu'un homme. Un morceau de tissu rouge de grande taille ornementait la taille du colosse comme un kilt, recouvrant une sacoche qui battait à son côté.
Derrière lui enfin, une queue reptilienne se balançait, recouverte de plaques également.
Il venait de s'incliner devant la silhouette féminine face à lui.
- Huhu... c'est vrai que tu n'aurais pas été bien loin sans moi. Mais assez de flatteries ; tu as une Reine à retrouver. Et tu as intérêt à réussir ! Je garde un oeil sur toi...
Maeko restait dans l'ombre, mais son sourire et ses yeux brillaient d'une lueur amusée et sauvage. Sur son épaule, le dragonnet Lampion observait les environs comme s'il se moquait de la conversation.
Sorga hocha la tête, méconnaissable dans son armure.
- Je ne compte pas échouer. Et j'espère bien vous revoir.
- Moi aussi, mon cher. Moi aussi. Allez, va.
...
...
L'homme-lézard en armure sortit de la ruelle et partit en direction des portes du Palais. Son pas était rapide, il regardait droit devant lui sans plus se soucier des regards de la foule ; il avait un objectif. Aller chercher Aurore, la dame de compagnie de la Reine Beldura, car il lui avait promis de la retrouver avant de partir à la recherche de la monarque enlevée. Peut-être avait-elle des informations pour débuter l'enquête.
Sinon... il irait voir Séléné Saralondé. La métisse pourrait l'aider, il en était certain, car il savait qu'elle connaissait beaucoup de monde.
Même s'il n'avait aucune piste après ça, il partirait sur les routes et retournerait chaque village, chaque maison, chaque pierre jusqu'à ce qu'il retrouve la Reine !
- Halte !
Deux hallebardes se croisèrent devant lui, bloquant son passage.
Sorga s'arrêta, observant les deux gardes qui venaient de l'interpeler, sans un mot. Ils étaient devant le grand portail d'entrée du Palais. A voir les expressions de défiance des deux vigiles, l'homme-lézard était vraiment méconnaissable.
- Qui es-tu et que viens-tu faire au Palais, étranger ?
- Depuis quand l'entrée de ce Palais est-elle soumise à restrictions ?
L'homme-lézard avait volontairement pris une voix plus grave et rauque. Ajoutée à son heaume, elle devait être difficile à reconnaître. Il prit soin de cacher sa queue de lézard sous le tissu rouge qui lui recouvrait la taille aussi.
Il voulait vérifier si la garde du palais avait tiré des leçons de l'enlèvement de la Reine.
Le garde qui avait posé la première question se renfrogna, tandis que son collègue plus jeune détaillait la hache de l'homme-lézard avec une certaine appréhension.
- Depuis que la Reine a été enlevée, imbécile ! Maintenant dis-moi qui tu es où je te fais jeter au cachot !
- Je suis un ami d'Aurore, et je viens la voir.
Sorga souriait sous son heaume. Une telle méfiance était inhabituelle chez des gardes de Minos, mais nécessaire en ces temps de guerre.
- Humph... laisse tes armes ici, et retire ton heaume, qu'on puisse identifier ta tête pendant que tu seras dans l'enceinte du Palais.
- Je ne peux pas faire ça.
- Alors fais demi-tour et retourne d'où tu viens avant que je m'énerve !
- Je ne peux pas faire ça.
- Alors tu as gagné un séjour dans notre cachot, ça te remettra peut-être les idées en place !
Le garde tenta d'attraper un cor qu'il avait accroché à sa ceinture.
Sorga passa à l'action.
D'un pas vif, il vint se saisir de la hallebarde de ce garde méfiant, tira un coup sec. L'homme eut le réflexe de réaffirmer sa prise sur son arme, et il décolla avec en poussant un juron. Le poing gantelé de l'homme-lézard s'écrasa sur le côté de son heaume, et il perdit conscience.
Sorga laissa sa victime tomber au sol doucement, puis il se tourna vers le deuxième qui observait la scène avec de grands yeux, choqué. Après un instant, le jeune garde se ressaisit et se mit en garde, pointant sa hallebarde vers l'homme-lézard en armure, et venant se placer entre lui et l'entrée du Palais.
Sorga hocha la tête, puis tendit le bras dans son dos pour saisir le manche de sa hache, la décrochant et l'amenant devant lui dans un geste fluide. Il laissa la lame frapper le sol, ce qui le fit trembler légèrement, puis il se mit en garde.
Le garde avait pâli, mais il faisait toujours face sans trembler.
- C'est bien.
La foule derrière eux s'éloignait, et un murmure inquiet se répandait dans les rues à la vitesse du son : le Palais était attaqué.
Flash !
...
...
- Encore merci, je n'aurais jamais pu progresser autant sans votre aide...
Dans un léger grincement métallique, celui qui venait de parler s'inclina. C'était un colosse, haut de près de deux mètres, recouvert intégralement d'une armure de plaques noires dont les motifs gravés évoquaient des écailles. Le heaume imitait le faciès d'un dragon, et partait vers l'avant, comme pour contenir un museau. Dans son dos était accroché une hache à double tranchant aussi large qu'un homme. Un morceau de tissu rouge de grande taille ornementait la taille du colosse comme un kilt, recouvrant une sacoche qui battait à son côté.
Derrière lui enfin, une queue reptilienne se balançait, recouverte de plaques également.
Il venait de s'incliner devant la silhouette féminine face à lui.
- Huhu... c'est vrai que tu n'aurais pas été bien loin sans moi. Mais assez de flatteries ; tu as une Reine à retrouver. Et tu as intérêt à réussir ! Je garde un oeil sur toi...
Maeko restait dans l'ombre, mais son sourire et ses yeux brillaient d'une lueur amusée et sauvage. Sur son épaule, le dragonnet Lampion observait les environs comme s'il se moquait de la conversation.
Sorga hocha la tête, méconnaissable dans son armure.
- Je ne compte pas échouer. Et j'espère bien vous revoir.
- Moi aussi, mon cher. Moi aussi. Allez, va.
...
...
L'homme-lézard en armure sortit de la ruelle et partit en direction des portes du Palais. Son pas était rapide, il regardait droit devant lui sans plus se soucier des regards de la foule ; il avait un objectif. Aller chercher Aurore, la dame de compagnie de la Reine Beldura, car il lui avait promis de la retrouver avant de partir à la recherche de la monarque enlevée. Peut-être avait-elle des informations pour débuter l'enquête.
Sinon... il irait voir Séléné Saralondé. La métisse pourrait l'aider, il en était certain, car il savait qu'elle connaissait beaucoup de monde.
Même s'il n'avait aucune piste après ça, il partirait sur les routes et retournerait chaque village, chaque maison, chaque pierre jusqu'à ce qu'il retrouve la Reine !
- Halte !
Deux hallebardes se croisèrent devant lui, bloquant son passage.
Sorga s'arrêta, observant les deux gardes qui venaient de l'interpeler, sans un mot. Ils étaient devant le grand portail d'entrée du Palais. A voir les expressions de défiance des deux vigiles, l'homme-lézard était vraiment méconnaissable.
- Qui es-tu et que viens-tu faire au Palais, étranger ?
- Depuis quand l'entrée de ce Palais est-elle soumise à restrictions ?
L'homme-lézard avait volontairement pris une voix plus grave et rauque. Ajoutée à son heaume, elle devait être difficile à reconnaître. Il prit soin de cacher sa queue de lézard sous le tissu rouge qui lui recouvrait la taille aussi.
Il voulait vérifier si la garde du palais avait tiré des leçons de l'enlèvement de la Reine.
Le garde qui avait posé la première question se renfrogna, tandis que son collègue plus jeune détaillait la hache de l'homme-lézard avec une certaine appréhension.
- Depuis que la Reine a été enlevée, imbécile ! Maintenant dis-moi qui tu es où je te fais jeter au cachot !
- Je suis un ami d'Aurore, et je viens la voir.
Sorga souriait sous son heaume. Une telle méfiance était inhabituelle chez des gardes de Minos, mais nécessaire en ces temps de guerre.
- Humph... laisse tes armes ici, et retire ton heaume, qu'on puisse identifier ta tête pendant que tu seras dans l'enceinte du Palais.
- Je ne peux pas faire ça.
- Alors fais demi-tour et retourne d'où tu viens avant que je m'énerve !
- Je ne peux pas faire ça.
- Alors tu as gagné un séjour dans notre cachot, ça te remettra peut-être les idées en place !
Le garde tenta d'attraper un cor qu'il avait accroché à sa ceinture.
Sorga passa à l'action.
D'un pas vif, il vint se saisir de la hallebarde de ce garde méfiant, tira un coup sec. L'homme eut le réflexe de réaffirmer sa prise sur son arme, et il décolla avec en poussant un juron. Le poing gantelé de l'homme-lézard s'écrasa sur le côté de son heaume, et il perdit conscience.
Sorga laissa sa victime tomber au sol doucement, puis il se tourna vers le deuxième qui observait la scène avec de grands yeux, choqué. Après un instant, le jeune garde se ressaisit et se mit en garde, pointant sa hallebarde vers l'homme-lézard en armure, et venant se placer entre lui et l'entrée du Palais.
Sorga hocha la tête, puis tendit le bras dans son dos pour saisir le manche de sa hache, la décrochant et l'amenant devant lui dans un geste fluide. Il laissa la lame frapper le sol, ce qui le fit trembler légèrement, puis il se mit en garde.
Le garde avait pâli, mais il faisait toujours face sans trembler.
- C'est bien.
La foule derrière eux s'éloignait, et un murmure inquiet se répandait dans les rues à la vitesse du son : le Palais était attaqué.
_________________
Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
- Siffroy BelganElysionien.ne
- Messages : 343
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 29
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Lun 15 Sep 2014 - 15:44
Alors que ces évènements prenaient lieu à l’entrée, le vieil homme se trouvait à l’intérieur du Palais. Pour sa part, il était assis, se tirant passivement une moustache à côté d’une fenêtre immense. La salle était obscurcie par des rideaux nacrés le laissant presque dans le noir.
Il n’avait pas de réelle raison de se trouver au Palais, en tant que conseiller royal, sa seule fonction était liée à celle de la Reine. Personne n’avait besoin de lui ici mais il y venait de temps en temps pour réfléchir, c’était une vieille pièce dans laquelle on trouvait quelques instruments de musique vieillots, délaissée après la création d’une pièce plus grande dans le même genre. Les servants venaient évidemment la nettoyer et la récurer de temps en temps mais personne n’y entrait jamais sauf lui pour y réfléchir.
La Reine disparue il n’avait plus de fonction à assumer ici. La Reine disparue … Comment avaient-ils pu arriver à une telle situation ? Comme on apprend que de ses erreurs, la sécurité avait été augmentée mais pour protéger quoi ? Qui se souciait de kidnapper ceux qui restaient ? Beldura Glow restait introuvable et sans aucun indice laissé derrière depuis un mois …
Un sourd vacarme à l’extérieur vint le sortir de ses pensées. Des voix qui montaient à l’entrée du château, de nombreuses voix comme une foule qui frémit. Siffroy se leva et, restant de côté, ouvrit un des rideaux pour jeter un coup d’œil à l’extérieur.
Alors que son regard vagabondait sur les badauds dehors, ce sont ses oreilles qui captèrent une voix plus forte que les autres, couvrant la cohue et assez proche pour être entendue.
- … Palais … attaqué, restez calme ! Nous …
Le vieux Belgan n’eut pas besoin d’en entendre plus pour déceler dans cette situation quelque chose qui le mènerait peut-être à la Reine. Les chances en étaient bien sûr très minces, et qui croyait au dicton qui disait qu’un « coupable revenait toujours sur les lieux du crime » aujourd’hui ? Lui en effet il y croyait un peu au fond, espérant un miracle.
Il s’élança vers la porte et l’ouvrit rapidement, se glissant dans le couloir pour découvrir qu’il n’était pas le seul à s’être rendu compte que le Palais était attaqué. Il y avait les gens qui courraient, effrayés et ceux qui restaient là à travailler –ou pas- en paix, croyant sûrement à une bonne blague comme les bons Minosiens qu’ils étaient.
Il partit droit vers l’entrée, prêt à en découdre avec l’intrus potentiellement utile et au courant de choses bien importantes.
Il n’avait pas de réelle raison de se trouver au Palais, en tant que conseiller royal, sa seule fonction était liée à celle de la Reine. Personne n’avait besoin de lui ici mais il y venait de temps en temps pour réfléchir, c’était une vieille pièce dans laquelle on trouvait quelques instruments de musique vieillots, délaissée après la création d’une pièce plus grande dans le même genre. Les servants venaient évidemment la nettoyer et la récurer de temps en temps mais personne n’y entrait jamais sauf lui pour y réfléchir.
La Reine disparue il n’avait plus de fonction à assumer ici. La Reine disparue … Comment avaient-ils pu arriver à une telle situation ? Comme on apprend que de ses erreurs, la sécurité avait été augmentée mais pour protéger quoi ? Qui se souciait de kidnapper ceux qui restaient ? Beldura Glow restait introuvable et sans aucun indice laissé derrière depuis un mois …
Un sourd vacarme à l’extérieur vint le sortir de ses pensées. Des voix qui montaient à l’entrée du château, de nombreuses voix comme une foule qui frémit. Siffroy se leva et, restant de côté, ouvrit un des rideaux pour jeter un coup d’œil à l’extérieur.
Alors que son regard vagabondait sur les badauds dehors, ce sont ses oreilles qui captèrent une voix plus forte que les autres, couvrant la cohue et assez proche pour être entendue.
- … Palais … attaqué, restez calme ! Nous …
Le vieux Belgan n’eut pas besoin d’en entendre plus pour déceler dans cette situation quelque chose qui le mènerait peut-être à la Reine. Les chances en étaient bien sûr très minces, et qui croyait au dicton qui disait qu’un « coupable revenait toujours sur les lieux du crime » aujourd’hui ? Lui en effet il y croyait un peu au fond, espérant un miracle.
Il s’élança vers la porte et l’ouvrit rapidement, se glissant dans le couloir pour découvrir qu’il n’était pas le seul à s’être rendu compte que le Palais était attaqué. Il y avait les gens qui courraient, effrayés et ceux qui restaient là à travailler –ou pas- en paix, croyant sûrement à une bonne blague comme les bons Minosiens qu’ils étaient.
Il partit droit vers l’entrée, prêt à en découdre avec l’intrus potentiellement utile et au courant de choses bien importantes.
- SorgaElysionien.ne
- Messages : 558
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 35
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Mar 16 Sep 2014 - 0:52
Sorga, caché dans son armure, faisait toujours face au jeune garde. Ce dernier ne semblait pas vraiment motivé à l'idée d'un combat contre cette hache, mais tenait sa position et son rôle avec courage. Un cri d'alerte dans le Palais, puis le bruit d'une cavalcade de bottes marchant en rythme depuis les rues alentours ramenèrent pourtant le sourire à la sentinelle.
- Les renforts arrivent. Vous n'irez pas plus loin.
- Sauf si je te tue avant que tes collègues débarquent.
Jamais Sorga ne s'abaisserait à un tel acte, mais le garde pâlit sous la menace. L'homme-lézard fit légèrement sauter son arme dans ses mains, pour ajouter du poids à son mensonge.
- Vous ne pourriez pas vous enfuir !
- Peut-être... mais cela ne changerait pas grand chose pour toi, pas vrai ?
Il s'avança vers le jeune garde et sa hallebarde. Lorsqu'il fut assez proche, ce dernier tenta l'estoc, visant maladroitement le cou de l'homme-lézard, dans l'interstice de l'armure. Sorga sourit sous son heaume, leva son manche pour dévier la lame... et continua d'avancer.
Pour connaître le maniement de la lance - et de la hallebarde, par extension - Sorga savait qu'il était parfois délicat de réagir face à un adversaire qui venait vous coller de près quand on manipulait ces armes de grande taille.
Et, en effet, le garde eut l'air de paniquer en voyant le colosse en armure arriver trop près de lui pour qu'il puisse le menacer avec la lame de sa hallebarde ; il tenta de bondir en arrière pour revenir à bonne distance.
Trop tard...
Comme pour son collègue, la main de l'homme-lézard se saisit de son bras, il fut tiré brusquement vers l'avant et se retrouva tellement proche du colosse qu'il vit pendant une seconde les yeux cachés sous le heaume. Il prit une expression de stupeur, avant qu'un poing gantelé ne vienne le cueillir à la tempe.
L'homme-lézard retint la sentinelle inconsciente pour que sa chute ne soit pas trop douloureuse, puis il se redressa, rattacha sa hache dans son dos et tourna la tête vers le Palais. Le chemin le plus court pour l'aile des domestiques était...
- Halte !
Le cri venait de la rue.
Grâce au bruit de bottes, l'homme-lézard n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agissait d'une patrouille complète qui était en train de lui foncer dessus pour l'interpeler. Il se mit à courir en direction de la porte du Palais, traversant la grande allée bordée de jardins magnifiques, poussant un cri bestial pour faire s'écarter des badauds stupéfaits sur son chemin.
Les cris des gardes résonnaient derrière lui. Chacune des ses foulées faisaient presque trembler le sol, et Sorga se demandait de quoi il avait l'air à courir dans cette panoplie d'acier noire...
Sorga se demandait combien de temps il leur faudrait pour l'arrêter. Il pouvait se repérer les yeux fermés dans le Palais, et connaissait des cachettes un peu partout ; même avec son armure, il pourrait faire tourner en bourrique les gardes pendant un moment.
Mais il devait surtout trouver Aurore. Le jeu avec les gardes pouvait attendre un peu. Il devait donc prendre de l'avance.
L'homme-lézard ralentit légèrement, mit la main dans sa sacoche, sortit deux petits flacons de verre avant de les fracasser au sol derrière lui et d'accélérer le pas...
Dans un sifflement, un véritable nuage de fumée blanche et piquante se répandit. Des fumigènes, mélangés à un gaz au poivre qui faisait éternuer, pleurer et tousser. Tout ça en même temps, sur une patrouille de gardes entière qui eurent la bonne idée de foncer dedans tête baissée.
Accompagné par un concert de toussotements et de commentaires fleuris à son égard, l'homme-lézard atteignit la porte d'entrée du Palais, et l'ouvrit d'un coup d'épaule, ne ralentissant au final que très peu.
Le battant s'ouvrit à la volée et il se retrouva dans l'immense salle d'entrée du palais, d'où partaient les escaliers, et les nombreux couloirs desservant les différentes ailes.
- Les renforts arrivent. Vous n'irez pas plus loin.
- Sauf si je te tue avant que tes collègues débarquent.
Jamais Sorga ne s'abaisserait à un tel acte, mais le garde pâlit sous la menace. L'homme-lézard fit légèrement sauter son arme dans ses mains, pour ajouter du poids à son mensonge.
- Vous ne pourriez pas vous enfuir !
- Peut-être... mais cela ne changerait pas grand chose pour toi, pas vrai ?
Il s'avança vers le jeune garde et sa hallebarde. Lorsqu'il fut assez proche, ce dernier tenta l'estoc, visant maladroitement le cou de l'homme-lézard, dans l'interstice de l'armure. Sorga sourit sous son heaume, leva son manche pour dévier la lame... et continua d'avancer.
Pour connaître le maniement de la lance - et de la hallebarde, par extension - Sorga savait qu'il était parfois délicat de réagir face à un adversaire qui venait vous coller de près quand on manipulait ces armes de grande taille.
Et, en effet, le garde eut l'air de paniquer en voyant le colosse en armure arriver trop près de lui pour qu'il puisse le menacer avec la lame de sa hallebarde ; il tenta de bondir en arrière pour revenir à bonne distance.
Trop tard...
Comme pour son collègue, la main de l'homme-lézard se saisit de son bras, il fut tiré brusquement vers l'avant et se retrouva tellement proche du colosse qu'il vit pendant une seconde les yeux cachés sous le heaume. Il prit une expression de stupeur, avant qu'un poing gantelé ne vienne le cueillir à la tempe.
L'homme-lézard retint la sentinelle inconsciente pour que sa chute ne soit pas trop douloureuse, puis il se redressa, rattacha sa hache dans son dos et tourna la tête vers le Palais. Le chemin le plus court pour l'aile des domestiques était...
- Halte !
Le cri venait de la rue.
Grâce au bruit de bottes, l'homme-lézard n'eut pas besoin de se retourner pour savoir qu'il s'agissait d'une patrouille complète qui était en train de lui foncer dessus pour l'interpeler. Il se mit à courir en direction de la porte du Palais, traversant la grande allée bordée de jardins magnifiques, poussant un cri bestial pour faire s'écarter des badauds stupéfaits sur son chemin.
Les cris des gardes résonnaient derrière lui. Chacune des ses foulées faisaient presque trembler le sol, et Sorga se demandait de quoi il avait l'air à courir dans cette panoplie d'acier noire...
Sorga se demandait combien de temps il leur faudrait pour l'arrêter. Il pouvait se repérer les yeux fermés dans le Palais, et connaissait des cachettes un peu partout ; même avec son armure, il pourrait faire tourner en bourrique les gardes pendant un moment.
Mais il devait surtout trouver Aurore. Le jeu avec les gardes pouvait attendre un peu. Il devait donc prendre de l'avance.
L'homme-lézard ralentit légèrement, mit la main dans sa sacoche, sortit deux petits flacons de verre avant de les fracasser au sol derrière lui et d'accélérer le pas...
Dans un sifflement, un véritable nuage de fumée blanche et piquante se répandit. Des fumigènes, mélangés à un gaz au poivre qui faisait éternuer, pleurer et tousser. Tout ça en même temps, sur une patrouille de gardes entière qui eurent la bonne idée de foncer dedans tête baissée.
Accompagné par un concert de toussotements et de commentaires fleuris à son égard, l'homme-lézard atteignit la porte d'entrée du Palais, et l'ouvrit d'un coup d'épaule, ne ralentissant au final que très peu.
Le battant s'ouvrit à la volée et il se retrouva dans l'immense salle d'entrée du palais, d'où partaient les escaliers, et les nombreux couloirs desservant les différentes ailes.
_________________
Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
- Siffroy BelganElysionien.ne
- Messages : 343
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 29
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Ven 19 Sep 2014 - 18:54
Le vieil homme dévala les escaliers à la vitesse de l'éclair pour descendre au rez de chaussée. Il heurta un autre vieil homme en descendant qu'il faillit faire basculer. Pour l'empêcher de se rompre le cou, il l'attrapa et glissa avec lui, de deux marches avant de reprendre appui et de le remettre en place. Il lui épousseta les épaules. Et repris sa course.
En bas des escaliers, devant lui se dressait un être en armure noire semblant prêt à en découdre avec qui viendrait l'attaquer.
- Vous cherchez ?
En bas des escaliers, devant lui se dressait un être en armure noire semblant prêt à en découdre avec qui viendrait l'attaquer.
- Vous cherchez ?
- SorgaElysionien.ne
- Messages : 558
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 35
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Ven 19 Sep 2014 - 22:46
Sorga ralentit, puis s'arrêta un instant en voyant arriver vers lui le vieil homme qu'il reconnut aussitôt ; Siffroy Belgan, le Conseiller de la Reine. Même s'il n'avait aujourd'hui plus de reine à conseiller...
L'homme-lézard hésita un instant sur la conduite à tenir : il lui faisait confiance, mais comment réagirait-il en voyant débarquer les gardes qu'il venait de gazer ? Oh et puis zut ! Son jeu de piste avec les gardes pouvait attendre : il avait passé les portes du Palais malgré leur présence, après tout !
Avant de répondre, Sorga prit le temps d'ôter son heaume, dévoilant son visage aisément reconnaissable, malgré son air bien plus dur et ses écailles qui restaient de couleur presque noire. Son heaume sous le bras, il inclina légèrement la tête.
- Bonjour Conseiller. Je suis venu voir Aurore, une des dames de compagnie de la Reine. Est-elle au Palais ?
Un cri rauque entrecoupé de toux lui fit légèrement tourner la tête ; un des gardes était sorti du nuage fumigène et claudiquait vers eux en s'appuyant sur la porte ouverte.
- Arrêtez ! *tousse* Vous n'avez... pas le droit... *tousse* d'être ici ! Rendez-vous !
L'homme-lézard sourit, et se tourna vers le vieil homme :
- Navré pour le bordel dehors. La sécurité du Palais n'est pas encore au point...
L'homme-lézard hésita un instant sur la conduite à tenir : il lui faisait confiance, mais comment réagirait-il en voyant débarquer les gardes qu'il venait de gazer ? Oh et puis zut ! Son jeu de piste avec les gardes pouvait attendre : il avait passé les portes du Palais malgré leur présence, après tout !
Avant de répondre, Sorga prit le temps d'ôter son heaume, dévoilant son visage aisément reconnaissable, malgré son air bien plus dur et ses écailles qui restaient de couleur presque noire. Son heaume sous le bras, il inclina légèrement la tête.
- Bonjour Conseiller. Je suis venu voir Aurore, une des dames de compagnie de la Reine. Est-elle au Palais ?
Un cri rauque entrecoupé de toux lui fit légèrement tourner la tête ; un des gardes était sorti du nuage fumigène et claudiquait vers eux en s'appuyant sur la porte ouverte.
- Arrêtez ! *tousse* Vous n'avez... pas le droit... *tousse* d'être ici ! Rendez-vous !
L'homme-lézard sourit, et se tourna vers le vieil homme :
- Navré pour le bordel dehors. La sécurité du Palais n'est pas encore au point...
_________________
Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
- Siffroy BelganElysionien.ne
- Messages : 343
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 29
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Sam 20 Sep 2014 - 13:50
Le chevalier noir porta ses mains gantées à son casque avant de le soulever et de le placer sous son bras, dévoilant le visage écailleux de Sorga. Noir. (Avait-il fait ce changement afin de palier au manque de personnages chocolat et noirs sur le forum ?)
- Bonj-
Sa voix fut couverte par un garde s'étranglant, crachotant et toussautant, s'introduisant maladroitement et boitant vers eux. Criant au lézard de se rendre.
Sorga se moqua de la garde et le pauvre homme victimisé était prêt à attaquer quand Siffroy leva la main pour lui faire signe de s'arrêter là.
- En effet, la garde est inefficace, mais je suppose que c'est parce qu'ils n'ont plus personne à protéger et que leur présence au Palais est actuellement inutile qu'ils sont aussi inutiles eux même. Aurore ? Pourquoi la cherchez-vous ? Elle se trouve actuellement autre part, sur Rhadamanthe en fait. Je vous y accompagne ? Il suffira de montrer patte blanche monsieur le chevalier.
- Bonj-
Sa voix fut couverte par un garde s'étranglant, crachotant et toussautant, s'introduisant maladroitement et boitant vers eux. Criant au lézard de se rendre.
Sorga se moqua de la garde et le pauvre homme victimisé était prêt à attaquer quand Siffroy leva la main pour lui faire signe de s'arrêter là.
- En effet, la garde est inefficace, mais je suppose que c'est parce qu'ils n'ont plus personne à protéger et que leur présence au Palais est actuellement inutile qu'ils sont aussi inutiles eux même. Aurore ? Pourquoi la cherchez-vous ? Elle se trouve actuellement autre part, sur Rhadamanthe en fait. Je vous y accompagne ? Il suffira de montrer patte blanche monsieur le chevalier.
- SorgaElysionien.ne
- Messages : 558
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 35
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Dim 21 Sep 2014 - 0:17
(Nope, c'est juste pour être raccord avec l'armure trop dark ^^)
La garde n'était pas si nulle que ça ; ils avaient tenté de l'arrêter au moins. Il y avait de cela quelques semaines, ils se seraient sans doute contentés de lui dire bonjour tandis qu'il passait le portail...
L'homme-lézard grogna en entendant Siffroy dire qu'Aurore n'était plus au Palais. Il était venu ici pour rien alors !
Au moins, l'étape suivante de son plan nécessitait qu'il se rende sur Rhadamanthe, Séléné s'y trouvant...
Tout de même, c'était... pénible.
- Vous m'expliquerez en chemin, si vous voulez bien.
Sorga renfila son heaume et l'attacha en quelques gestes précis, tout en faisant demi-tour pour ressortir du Palais comme il était venu. Il passa à côté du garde qui était venu jusqu'à eux et s'arrêta un - très - bref instant pour dire :
- Lavez-vous le visage avec un mélange d'eau et de jus d'agrumes, ça marche bien contre les irritations de cette fumigène. Et dites au jeune garde du Portail qu'il a fait du bon boulot.
Plantant là l'homme interloqué, l'homme-lézard en armure sortit et s'engagea dans l'allée d'un pas vif, slalomant entre les autres hommes toujours gazés. Il ne se retourna pas pour savoir si le conseiller Siffroy suivait ou non.
La garde n'était pas si nulle que ça ; ils avaient tenté de l'arrêter au moins. Il y avait de cela quelques semaines, ils se seraient sans doute contentés de lui dire bonjour tandis qu'il passait le portail...
L'homme-lézard grogna en entendant Siffroy dire qu'Aurore n'était plus au Palais. Il était venu ici pour rien alors !
Au moins, l'étape suivante de son plan nécessitait qu'il se rende sur Rhadamanthe, Séléné s'y trouvant...
Tout de même, c'était... pénible.
- Vous m'expliquerez en chemin, si vous voulez bien.
Sorga renfila son heaume et l'attacha en quelques gestes précis, tout en faisant demi-tour pour ressortir du Palais comme il était venu. Il passa à côté du garde qui était venu jusqu'à eux et s'arrêta un - très - bref instant pour dire :
- Lavez-vous le visage avec un mélange d'eau et de jus d'agrumes, ça marche bien contre les irritations de cette fumigène. Et dites au jeune garde du Portail qu'il a fait du bon boulot.
Plantant là l'homme interloqué, l'homme-lézard en armure sortit et s'engagea dans l'allée d'un pas vif, slalomant entre les autres hommes toujours gazés. Il ne se retourna pas pour savoir si le conseiller Siffroy suivait ou non.
_________________
Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
- Siffroy BelganElysionien.ne
- Messages : 343
Date d'inscription : 02/04/2011
Age : 29
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Dim 21 Sep 2014 - 9:50
( Je m'en doutais )
Sorga semblait être devenu très ... sûr de lui. Il se retourna en rattachant son casque à son armure et repartit vers l'entrée qu'il venait tout juste de passer semblait-il. Donnant un conseil au garde au passage.
Le vieil homme le suivit alors que le lézard accélérait le pas, il traversa la foule éparse et Siffroy le suivit avec la même dextérité.
En chemin il tenta de lui expliquer le peu qu'il savait de toute cette histoire de voyage vers Artgard. On l'avait mis au courant sans qu'il sache vraiment pourquoi mais maintenant il en étais bien content. Leur voyage se poursuivit jusqu'au portail de téléportation le plus proche où ils durent montrer patte blanche afin de passer vers le continent le plus sombre de tous.
(Dat PG :o)
Sorga semblait être devenu très ... sûr de lui. Il se retourna en rattachant son casque à son armure et repartit vers l'entrée qu'il venait tout juste de passer semblait-il. Donnant un conseil au garde au passage.
Le vieil homme le suivit alors que le lézard accélérait le pas, il traversa la foule éparse et Siffroy le suivit avec la même dextérité.
En chemin il tenta de lui expliquer le peu qu'il savait de toute cette histoire de voyage vers Artgard. On l'avait mis au courant sans qu'il sache vraiment pourquoi mais maintenant il en étais bien content. Leur voyage se poursuivit jusqu'au portail de téléportation le plus proche où ils durent montrer patte blanche afin de passer vers le continent le plus sombre de tous.
(Dat PG :o)
- SorgaElysionien.ne
- Messages : 558
Date d'inscription : 30/10/2011
Age : 35
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Un remarquable retour remarqué [Libre]
Sam 27 Sep 2014 - 19:01
Sorga écouta Siffroy lui expliquer comment quelqu'un était venue chercher Aurore, pour l'amener... directement à Artgard.
L'homme-lézard se sentit un peu las, devant ce sourire éblouissant de Dame Chance. Malgré lui, il voyait son idole personnelle avec les traits de la femme qui l'avait accompagné dans son entraînement...
Il accéléra le pas, traversant la foule avec l'aisance d'un brise-glace ; les gens s'écartaient assez vivement de son passage en le voyant arriver aussi.
Il se demandait un peu pourquoi Siffroy tenait à l'accompagner, mais se retint de demander.
Arrivés devant les portails [portaux ? :o] le Conseiller usa de son statut pour leur éviter d'attendre parmi tous ceux désirant sortir du continent.
Ils franchirent ainsi rapidement le passage, direction Artgard. Sorga connaissait assez bien la cité perdue sur Deimos, mais ne s'y était pas rendu depuis... belle lurette.
[Fin]
L'homme-lézard se sentit un peu las, devant ce sourire éblouissant de Dame Chance. Malgré lui, il voyait son idole personnelle avec les traits de la femme qui l'avait accompagné dans son entraînement...
Il accéléra le pas, traversant la foule avec l'aisance d'un brise-glace ; les gens s'écartaient assez vivement de son passage en le voyant arriver aussi.
Il se demandait un peu pourquoi Siffroy tenait à l'accompagner, mais se retint de demander.
Arrivés devant les portails [portaux ? :o] le Conseiller usa de son statut pour leur éviter d'attendre parmi tous ceux désirant sortir du continent.
Ils franchirent ainsi rapidement le passage, direction Artgard. Sorga connaissait assez bien la cité perdue sur Deimos, mais ne s'y était pas rendu depuis... belle lurette.
[Fin]
_________________
Le désir de protéger est comme une flamme.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
Qui réchauffe l'âme en temps de paix.
Qui s'embrase à la moindre menace.
Qui pourrait incinérer même le ciel pour défendre l'être aimé.
Ne laissant que des cendres.
- Spoiler:
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum