[Terminé]Fête de la Couleur, 11 Asherien 2780 : La parade
Dim 11 Oct 2015 - 8:16
Nous sommes en plein jour, et c’est tout Eaque qui est grimé. Oui, tout. Même les bâtiments sont devenus des animaux. Oui. Les habitants rejoignent la parade au fur et à mesure qu’elle passe, en musique devant leurs maisons. Les cris de joie s’élèvent, les confettis et les serpentins fusent. Attention cependant … Il est dit qu’il va faire un peu froid aujourd’hui …
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Fête de la Couleur, 11 Asherien 2780 : La parade
Dim 11 Oct 2015 - 8:22
Elle avait ressorti son costume de chat. Encore. Et encore. Alban avait soupiré lorsqu’il l’avait vue. Elle lui avait souri, et tout s’était bizarrement arrangé. Cette année, ils avaient fait une longue, très longue expédition, pour rien. Chou blanc. Elle était fatiguée, il était à cran. Elle avait été blessée à la poitrine, pa grand-chose en reéalité, mais elle souffrait encore, ça la lançait si elle s’agitait vraiment trop. Tout ça avait commencé après l’expédition de Kyril. Il lui avait dit avoir enfin découvert la signification de cette chose dans son dos, de ce tatouage, immense ; c’était une carte. Et il l’avait déchiffrée. Alors, ils étaient partis. Dix longs mois. Très longs mois. Des escales très courtes. Elle s’était recentrée sur elle, n’avait pas eu de partenaire, était restée seule. Sa seule envie, aujourd’hui, était de sortir. Elle avait ressassé, encore, et encore. Garmyr. Les autres. Garmyr. Kyril, Odéline, le navire. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr. Garmyr.
Encore et toujours Garmyr.
Ils avaient formé un couple Durant Corona 2776.
Ils s’étaient séparés aux premiers jours de 2778.
20 mois de bonheur total. 20 mois de plénitude, de tendresse, de partage.
Puis plus rien.
Puis 34 mois de souffrance, de déchirements, d’absence, de recherches. Elle avait 26 ans, et venait de bousiller quatre longues années pour un homme, qui, manifestement, n’en valait pas la peine. Elle avait tenté, un incroyable nombre de fois, de s’en détacher, de cesser de songer à lui. Puis, lors de ce voyage, elle s’était résignée. Lorsqu’il était revenu, il avait été odieux, fat, infâme, mais elle ne lui avait pas facilité la tâche. Pourtant, elle l’aimait, et si un jour ils parvenaient à avoir une explication, cela permettrait sûrement à la jeune pirate de passer à autre chose. Ou de rester avec lui. De revenir dans ses bras, et de se débarrasser de ce froid, et qu’il lui rende enfin la joie qu’il lui avait prise.
Son costume de chat noir, auparavant moulant, semblait flotter par endroits. Aëlia avait maigri. Elle avait perdu une dizaine de kilos, et tout ce qui pouvait ressembler à une rondeur. Cette expédition avait été particulièrement éprouvante.
Pourtant, se retrouver dans cette foule, soudain, lui faisait d bien. On vivait encore, et on était heureux. Autour d’elle, il y avait toute sorte d’animaux, et elle éclata de rire à de nombreuses reprises, malgré les pensées qui la harcelaient. Cette maison vache, bon sang, cette maison vache …
Soudain, un bourdonnement de radio cassée. Elle chercha autour d’elle, et vit. Ce masque.
Ce.
Masque.
Elle parvint à aller à contre-sens, à le rejoindre.
- Garmyr je … sais que c’est toi. Si ce n’est pas toi, monsieur, pardon, vous devez me prendre pour une folle, mais je … Je voudrais qu’on puisse se parler. Pas en pensées. Formuler, par des mots. Je voudrais des explications, tes explications, j’en ai besoin pour savoir quoi faire de moi … Je t’attendrai ce soir. Au bal. Tu me reconnaitras. Je serai vêtue comme maintenant et … Je ferai tout pour te trouver. Je t’en prie. Ne me laisse pas une nouvelle fois … Je voudrais vraiment te parler.
Elle attendit sa réponse pour retourner se fondre dans cette immense foule bigarrée, et pour retourner au bateau.
Encore et toujours Garmyr.
Ils avaient formé un couple Durant Corona 2776.
Ils s’étaient séparés aux premiers jours de 2778.
20 mois de bonheur total. 20 mois de plénitude, de tendresse, de partage.
Puis plus rien.
Puis 34 mois de souffrance, de déchirements, d’absence, de recherches. Elle avait 26 ans, et venait de bousiller quatre longues années pour un homme, qui, manifestement, n’en valait pas la peine. Elle avait tenté, un incroyable nombre de fois, de s’en détacher, de cesser de songer à lui. Puis, lors de ce voyage, elle s’était résignée. Lorsqu’il était revenu, il avait été odieux, fat, infâme, mais elle ne lui avait pas facilité la tâche. Pourtant, elle l’aimait, et si un jour ils parvenaient à avoir une explication, cela permettrait sûrement à la jeune pirate de passer à autre chose. Ou de rester avec lui. De revenir dans ses bras, et de se débarrasser de ce froid, et qu’il lui rende enfin la joie qu’il lui avait prise.
Son costume de chat noir, auparavant moulant, semblait flotter par endroits. Aëlia avait maigri. Elle avait perdu une dizaine de kilos, et tout ce qui pouvait ressembler à une rondeur. Cette expédition avait été particulièrement éprouvante.
Pourtant, se retrouver dans cette foule, soudain, lui faisait d bien. On vivait encore, et on était heureux. Autour d’elle, il y avait toute sorte d’animaux, et elle éclata de rire à de nombreuses reprises, malgré les pensées qui la harcelaient. Cette maison vache, bon sang, cette maison vache …
Soudain, un bourdonnement de radio cassée. Elle chercha autour d’elle, et vit. Ce masque.
Ce.
Masque.
Elle parvint à aller à contre-sens, à le rejoindre.
- Garmyr je … sais que c’est toi. Si ce n’est pas toi, monsieur, pardon, vous devez me prendre pour une folle, mais je … Je voudrais qu’on puisse se parler. Pas en pensées. Formuler, par des mots. Je voudrais des explications, tes explications, j’en ai besoin pour savoir quoi faire de moi … Je t’attendrai ce soir. Au bal. Tu me reconnaitras. Je serai vêtue comme maintenant et … Je ferai tout pour te trouver. Je t’en prie. Ne me laisse pas une nouvelle fois … Je voudrais vraiment te parler.
Elle attendit sa réponse pour retourner se fondre dans cette immense foule bigarrée, et pour retourner au bateau.
- Odéline BelganMinosien.ne
- Messages : 559
Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Fête de la Couleur, 11 Asherien 2780 : La parade
Mar 13 Oct 2015 - 16:03
A l’annonce du thème, la jeune fille avait tordu le bout de son joli nez. A vrai dire, ils étaient déjà rentré dans le thème l’année d’avant, alors … Et puis, c’était tricher pour les Aniformus …
Puis, Siffroy et Gadyan lui avaient rappelé que ce n’était qu’une fête, et elle avait battu des mains, prête à se déguiser. Elle adorait se déguiser. Très vite, l’idée était venue. Elle avait aussi costumé Noïa, qui avait deux ans et dix mois. Noïa, que ni sa maman ni Daël n’étaient revenus voir depuis longtemps déjà … Odéline s’appropria de plus en plus l’enfant, qui, parfois, l’appelait Maman. Alors, elle la reprenait ; non, elle n’était pas sa mère. Ce faisant, elle avait un pincement au fond du ventre, et une légère douleur au coin des yeux. Elle avait récupéré un bébé à baby-sitter, elle se retrouvait avec une enfant abandonnée.
Et c’est ainsi qu’une toute petit fille, vêtue de noir, avec des chaussures rouges, et avec, sur dos, un tissu noir à gros pois rouges, ses cheveux roux noués dans son cou, et des antennes sur la tête tenait la main, marchant hasardeusement, à une jeune fille vêtue de blanc et de marron fauve ses cheveux blonds noués en une queue de cheval vaporeuse, portant sur le pantalon une queue pelucheuse toute fauve, excepté l’extrémité blanche, et sur sa tête deux oreilles de fausse fourrure, fauves également, sauf leurs extrémités, blanches de même que la queue. Une petite coccinelle tenant la main à un grand renard.
Oh, elle aurait donné cher pour que Kyril les vit !
Près d’elles marchaient Gadyan et Siffroy, qu’elle avait réussi à faire sortir de sa tanière en lui promettant de ne pas aller au bal le soir.
Puis, Siffroy et Gadyan lui avaient rappelé que ce n’était qu’une fête, et elle avait battu des mains, prête à se déguiser. Elle adorait se déguiser. Très vite, l’idée était venue. Elle avait aussi costumé Noïa, qui avait deux ans et dix mois. Noïa, que ni sa maman ni Daël n’étaient revenus voir depuis longtemps déjà … Odéline s’appropria de plus en plus l’enfant, qui, parfois, l’appelait Maman. Alors, elle la reprenait ; non, elle n’était pas sa mère. Ce faisant, elle avait un pincement au fond du ventre, et une légère douleur au coin des yeux. Elle avait récupéré un bébé à baby-sitter, elle se retrouvait avec une enfant abandonnée.
Et c’est ainsi qu’une toute petit fille, vêtue de noir, avec des chaussures rouges, et avec, sur dos, un tissu noir à gros pois rouges, ses cheveux roux noués dans son cou, et des antennes sur la tête tenait la main, marchant hasardeusement, à une jeune fille vêtue de blanc et de marron fauve ses cheveux blonds noués en une queue de cheval vaporeuse, portant sur le pantalon une queue pelucheuse toute fauve, excepté l’extrémité blanche, et sur sa tête deux oreilles de fausse fourrure, fauves également, sauf leurs extrémités, blanches de même que la queue. Une petite coccinelle tenant la main à un grand renard.
Oh, elle aurait donné cher pour que Kyril les vit !
Près d’elles marchaient Gadyan et Siffroy, qu’elle avait réussi à faire sortir de sa tanière en lui promettant de ne pas aller au bal le soir.
- GarmyrMinosien.ne
- Messages : 772
Date d'inscription : 12/12/2011
Age : 33
Localisation : Artgard
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Fête de la Couleur, 11 Asherien 2780 : La parade
Mer 14 Oct 2015 - 14:48
Toutes tentatives de sommeil étaient vaine et n'aurait jamais pu guérir ce qui blessait Garmyr depuis si longtemps... Une douleur cardiaque qui donnait l'impression à l'homme ours de ne plus pouvoir marcher ou penser correctement. Garmyr le savait, retrouver Sorga n'était qu'un simple premier pas vers la guérison, mais seulement, la seule personne qui avait pleins pouvoir sur lui l'avait utilisé pour le repousser. Garmyr était assis à sa place habituelle, dans le caveau, dos au mur, jambes pliés, coudes posées sur ses genoux et visage engouffré dans les mains. Il était torse nu et grelottant de sueurs froides. La transpiration perlait sur chacun de ses pore. Jamais-il n'avait eu aussi froid. Pourtant il sentait la chaleur déborder de son corps, mais peu importe l'énergie qu'il dégageait. Le froid mordait ses entrailles de l'intérieure... Avec pour épicentre son cœur pourtant habituellement berceau de sa chaleur... Garmyr se leva doucement et se secoua la tête. Il ne pouvait pas rester dans cet état, malgré les cicatrices violacées qu'il avait ici et là, il devait s'affranchir de cette mauvaise période, il devait se retrouver. Il devait redevenir ce qu'il avait toujours été avant cette grande tragédie qui avait marqué sa vie. Garmyr enfila sa chemise en jute blanchâtre, son manteau et fixa le masque quelques instants. Devait-il vraiment le mettre? Ne devait-il pas assumer les actes que son corps avait commis pendant la guerre? Garmyr décida de partir sans, ça serait le premiers pas vers le retour à son ancien lui.
Pendant de longues minutes il tenta de faire apparaitre la porte sans succès. Il revint sur ses pas las de se sentir emprisonné dans cet espace lugubre. Il se rendit compte alors que son masque était accroché à sa ceinture derrière lui. Il ne l'y avait jamais mis là. Par quel miracle cela était-il arrivé. Peu importait, malgré toutes les questions qui se bousculaient dans sa tête à ce moment là, Garmyr ne fut capable que de penser à Aëlia, encore et toujours elle... La porte s'ouvrit dans son dos et le fit la traverser d'un glissement sec. Avant qu'il n'eût le temps de se rendre compte, il était au milieu d'une rue bruyante et surpeuplée, le masque sur son visage. Encore une fois, une tonne de question lui traversa l'esprit, sauf qu'une image retint son attention. Elle était là, à une dizaine de mètres et dos à lui. La femme, LA femme. Elle était là, dans ce costume qu'elle avait porté au début de leurs relation. La femme était là dans cette tenue de chat noir. Elle était là, mais quelque chose était différent. La femme qu'il avait tant chérie avait perdu un poids visible et dans cette nouvelle maigreur, Aëlia commençait à se tourner sur elle-même et quand elle le repéra, elle marcha vers lui. Garmyr resta immobile sentant le poids de la culpabilité former une boule lui obstruant la gorge.
- Garmyr je … sais que c’est toi. Si ce n’est pas toi, monsieur, pardon, vous devez me prendre pour une folle, mais je … Je voudrais qu’on puisse se parler. Pas en pensées. Formuler, par des mots. Je voudrais des explications, tes explications, j’en ai besoin pour savoir quoi faire de moi … Je t’attendrai ce soir. Au bal. Tu me reconnaitras. Je serai vêtue comme maintenant et … Je ferai tout pour te trouver. Je t’en prie. Ne me laisse pas une nouvelle fois … Je voudrais vraiment te parler.
Garmyr ne put qu'hocer la tête en signe d'acceptation. La boule dans sa gorge empêchait tout mouvement des cordes vocales bien que ses yeux ne pouvait tromper la télépathe. Cet air triste pourtant si rare sur le visage de l'homme. Garmyr verrait Aëlia au soir et lui expliquerait toute l'histoire, tout ce qu'elle veut savoir.... Il lui devait bien ça.
_________________
Immoral Temtations takes over my mind, condemned.
Fall awake on my knees, summon the strenght... Of MAYHEM!
I AM THE STORM THAT IS APPROACHING!
PROVOKING, BLACK CLOUDS AND ISOLATION!
I AM RECLAIMER OF MY NAME,
BORN IN FLAMES, I HAVE BEEN BLESSED
MY FAMILY CREST IS A DEMON OF DEATH
Fall awake on my knees, summon the strenght... Of MAYHEM!
I AM THE STORM THAT IS APPROACHING!
PROVOKING, BLACK CLOUDS AND ISOLATION!
I AM RECLAIMER OF MY NAME,
BORN IN FLAMES, I HAVE BEEN BLESSED
MY FAMILY CREST IS A DEMON OF DEATH
- KyrilNomade
- Messages : 272
Date d'inscription : 14/06/2012
Votre personnage et ses relations
Date de naissance:
Âge:
Branche(s):
Lieu de vie:
Occupation:
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité:
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé]Fête de la Couleur, 11 Asherien 2780 : La parade
Mer 4 Nov 2015 - 0:37
Kyril était déguisé, lui aussi.
Dans un Festival sur le thème des animaux, on aurait pu croire que sa fourrure suffisait pour coller aux festivités, mais il aimait bien fanfaronner, de temps en temps.
Il était peinturluré du bout de son museau à l’extrémité de ses trois queues, dans un motif d'ocre et de marron par-dessus sa fourrure immaculée d'hiver, tout en courbes et en volutes. Il avait l'air d'un renard de feu. [Je fais la traduction en anglais ou pas ? ^^]
Et puis, il s'était ajouté des dreadlocks sur la tête, peintes en noires et en rouge, histoire de pousser plus loin le délire du Carnaval.
Souriant, il marchait dans la parade, s'arrêtant parfois pour admirer une décoration particulièrement réussie ou montrer avec entrain quelque chose à la personne qui l'accompagnait.
C'était une grande femme à la taille fine, habillée dans une robe blanche et bleue sur le thème des oiseaux, la chouette si l'on en croyait les plumes blanches qui en décoraient plusieurs parties, ainsi que le masque qui recouvrait la partie supérieure de son visage. Un chignon impeccable retenait ses cheveux blonds, et un sourire calme étirait ses lèvres tandis qu'elle observait les pitreries du kitsune avec ses grands yeux bleus.
Kyril et la femme ne s'éloignaient jamais de plus de quelques pas l'un de l'autre.
Dans un Festival sur le thème des animaux, on aurait pu croire que sa fourrure suffisait pour coller aux festivités, mais il aimait bien fanfaronner, de temps en temps.
Il était peinturluré du bout de son museau à l’extrémité de ses trois queues, dans un motif d'ocre et de marron par-dessus sa fourrure immaculée d'hiver, tout en courbes et en volutes. Il avait l'air d'un renard de feu. [Je fais la traduction en anglais ou pas ? ^^]
Et puis, il s'était ajouté des dreadlocks sur la tête, peintes en noires et en rouge, histoire de pousser plus loin le délire du Carnaval.
- Spoiler:
Souriant, il marchait dans la parade, s'arrêtant parfois pour admirer une décoration particulièrement réussie ou montrer avec entrain quelque chose à la personne qui l'accompagnait.
C'était une grande femme à la taille fine, habillée dans une robe blanche et bleue sur le thème des oiseaux, la chouette si l'on en croyait les plumes blanches qui en décoraient plusieurs parties, ainsi que le masque qui recouvrait la partie supérieure de son visage. Un chignon impeccable retenait ses cheveux blonds, et un sourire calme étirait ses lèvres tandis qu'elle observait les pitreries du kitsune avec ses grands yeux bleus.
Kyril et la femme ne s'éloignaient jamais de plus de quelques pas l'un de l'autre.
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum