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- Aëlia DelabostEaquien.ne
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[Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Dim 11 Oct 2015 - 8:25
Garmyr.
C’était son seul objectif.
Garmyr.
Elle avait fini sa danse, et se faufilait à travers les gens, dont la plupart portaient encore leur costume de l’après-midi.Elle jouait des coudes pour le rejoindre, et plus elle s’approchait, plus son angoisse augmentait.
*Je voudrais que tu me dises que tu m'entends, au moins que tu me vois, qu'on a encore le temps, que tu me dises pourquoi j'ai froid et que toi aussi tu pleures, d'aussi fort que tu sois. Que tu me dises que tu ne comprends pas, que tout ça te fait peur …*
Tout s’entrechoquait. Son amour pour lui, et l’angoisse et la tristesse accumulées sur ses quatre longues années où il était réapparu sporadiquement et certainement pas pour les bonnes raisons, ni en s’expliquant correctement semblaient remonter en même temps, lui nouant le dos, les épaules. Elle avait mal.
*… Que tu me dises ce que nous avons fait de nous, comment on a pu massacrer tout ça, alors que je t’aime tant, que tu me dises pourquoi tu es parti, pourquoi tu as disparu, pourquoi ça me protégerait, pourquoi tu es ça, que tu me dises que tu m’aimes, que tu vas revenir, que tu me dises …*
Garmyr.
Elle se rapprochait peu à peu.
Garmyr.
Elle écrasa quelques pieds, quelques orteils, et reçut quelques insultes. Mais au bout, il y avait Garmyr.
Garmyr.
Elle arriva à lui, et lui prit la main. Tout ce qu’elle parvint à lui dit fut :
« Je t’aime. »
Presque muet, mal articulé, peut-être incompréhensible. Elle eut la sensation de cracher du verre. Par les Grands Rois, ce que c’était douloureux …
Puis, elle l’entraîna un peu avec elle, vers une fenêtre. Elle avait besoin d’air, vite, s’il voulait l’avoir debout près de lui. Lorsqu’enfin elle put respirer à un balcon où ils n’étaient pourtant pas seuls, elle parvint à ravaler ses larmes.
- Je crois … Que j’ai vraiment besoin que tu m’expliques tout, en détail. Il faut que je comprenne, pour m’en remettre. Tu … veux bien ?
C’était son seul objectif.
Garmyr.
Elle avait fini sa danse, et se faufilait à travers les gens, dont la plupart portaient encore leur costume de l’après-midi.Elle jouait des coudes pour le rejoindre, et plus elle s’approchait, plus son angoisse augmentait.
*Je voudrais que tu me dises que tu m'entends, au moins que tu me vois, qu'on a encore le temps, que tu me dises pourquoi j'ai froid et que toi aussi tu pleures, d'aussi fort que tu sois. Que tu me dises que tu ne comprends pas, que tout ça te fait peur …*
Tout s’entrechoquait. Son amour pour lui, et l’angoisse et la tristesse accumulées sur ses quatre longues années où il était réapparu sporadiquement et certainement pas pour les bonnes raisons, ni en s’expliquant correctement semblaient remonter en même temps, lui nouant le dos, les épaules. Elle avait mal.
*… Que tu me dises ce que nous avons fait de nous, comment on a pu massacrer tout ça, alors que je t’aime tant, que tu me dises pourquoi tu es parti, pourquoi tu as disparu, pourquoi ça me protégerait, pourquoi tu es ça, que tu me dises que tu m’aimes, que tu vas revenir, que tu me dises …*
Garmyr.
Elle se rapprochait peu à peu.
Garmyr.
Elle écrasa quelques pieds, quelques orteils, et reçut quelques insultes. Mais au bout, il y avait Garmyr.
Garmyr.
Elle arriva à lui, et lui prit la main. Tout ce qu’elle parvint à lui dit fut :
« Je t’aime. »
Presque muet, mal articulé, peut-être incompréhensible. Elle eut la sensation de cracher du verre. Par les Grands Rois, ce que c’était douloureux …
Puis, elle l’entraîna un peu avec elle, vers une fenêtre. Elle avait besoin d’air, vite, s’il voulait l’avoir debout près de lui. Lorsqu’enfin elle put respirer à un balcon où ils n’étaient pourtant pas seuls, elle parvint à ravaler ses larmes.
- Je crois … Que j’ai vraiment besoin que tu m’expliques tout, en détail. Il faut que je comprenne, pour m’en remettre. Tu … veux bien ?
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 15 Oct 2015 - 8:49
Toujours immobile, dos à son mur, les gens semblaient intrigués par ce mauvais goût. Une homme qui n'avait pour seul couleur une moitié de masque blanc, savait-il que le noir n'était pas une vrais couleur? Heureusement qu'il n'avait pas cette nouvelle hache décharnée avec lui. Aëlia avançait inexorablement vers Garmyr qui sentait ses extrémités commencer à trembler. Au moins elle saurait que ce ne fut qu'un malheureux concours de circonstances qui entraina plusieurs drames. Quand les doigts d'Aëlia touchèrent ceux de Garmyr, tout les tremblements cessèrent immédiatement, pour la première fois depuis très longtemps, il sentit une forte chaleur se dégager de son cœur. Il sentait son sang pulser dans ses mains réchauffant son échine aux quatre coins de son corps. Comme si ce contact réanimait toute ses cellules endormies.
- Je t’aime.
Lui avait-elle dit. Son cœur fit un bon dans son torse, elle le prenait au dépourvut tant ce fut inattendu et difficile à dire en entendant sa façon de le dire. La gorge serrée, une nouvelle fois muet, il se laissa entrainer vers le balcon où Aëlia le plaça face à elle.
- Je crois … Que j’ai vraiment besoin que tu m’expliques tout, en détail. Il faut que je comprenne, pour m’en remettre. Tu … veux bien ?
D'un seul coup, la gorge serrée se dénoua. Ses yeux malgré l'absence d'émotions du masque ne trompait certainement pas ses émotions. Un regard en proie à la réflexion et surtout, à une tristesse, mélangé à de la nostalgie de ce temps apassé ensembles, et pour finir, un brin de joie qu'elle accepte de le voir...
" Je te dirais tout ce que je sais. Je ne t'ai mentit qu'une seule fois de toute ma vie entière. C'était à Artgard, le soir fatidique où nous avons commencé à faire route à part. C'était un mensonge pour te sauver la vie et celle de Mjöll... C'est dire si ça a bien fonctionné.. Au moins j'ai bien la moitiée des femmes de ma vie qui tiennent encore debout vivante..."
Garmyr prit une longue inspiration. Il n'avait pas formulé autant de mots à Aëlia depuis la dernière fois. IL devait tout faire pourne pas que son corps cède au mutisme, il devait avant lui et avant le monde, faire qu'Aëlia aille bien. C'était son unique désir, sa seule raison de vivre à présent qu'il n'avait plus rien.
"Demande moi ce que tu veux, je répondrais à tout ce que tu me demanderas. Je t'ai toujours promis sincérité Lélie. Toujours. Et si à la fin ce que tu apprends ne te conviens pas...# Garmyr fut traversé d'un long frisson qui finit en léger tremblement dans la voix. " Alors je promet de ne plus jamais t'importuner. Mais jamais je n'aurais de cesse de te protéger. Maintenant que j'ai enfin repri le contrôle des choses. Plus jamais personne ne te fera du mal... Pas même moi..."
Les derniers mots furent étouffés par la gorge de Garmyr qui se resserrait une nouvelle fois. Décidément, parler allait surement devenir difficile, mais il ne pouvait se permettre de laisser passer sa chance pour une stupidité du genre. Alors il parlerait même si ses cordes vocale venaient à saigner dans sa gorge. Rien ne l'empêcherait de donner à Aëlia la vérité promise.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 15 Oct 2015 - 10:09
C’était difficile de se retrouver ainsi face à face, tout en sachant qui était qui. Il la regardait à travers son masque, et ses yeux exprimaient toutes sortes de choses. Elle détourna le regard ; c’était trop dur à soutenir, et elle ne voulait pas lui imposer les larmes qui faisaient briller ses yeux fatigués. Sa voix était bizarrement grave, cassée, comme abîmée, comme s’il avait hurlé, puis cessé de parler longtemps, très longtemps, et que ses cordes vocales souffraient aujourd’hui de devoir vibrer pour elle. Elle écouta attentivement ce qu’il lui disait, et finit par la lâcher la main, afin d’attraper les siennes propres qui tremblaient.
La nuit à Artgard lui revenait, sans cesse. Elle ravala ses larmes. Il fallait qu’elle l’écoute raconter … le reste. Ce qu’elle ne savait pas, ce qu’elle ne comprenait pas. Tout ce qui lui manquait, les pièces du puzzle qui ne se mettaient pas en place, qui résistaient à ce l’ordre qu’elle tentait d’établir.
La femme de sa vie …
Elle releva un instant la tête. Il l’aimait encore ? Comme elle l’aimait ? A quels sacrifices seraient-ils prêts ?
Il y avait des choses qu’elle ne voulait ni ne pouvait laisser derrière elle, et, quelque part au fond d’elle, elle se doutait qu’il aurait le même problème. De ce fait, elle avait des doutes sur leur possibilité de revivre une histoire d’amour : à quel prix serait-elle ? Pourrait-elle elle, pardonner à un homme qui lui avait menti, qui l’avait blessée, puis avait disparu ? Elle n’était pas de ces héroïnes de romans, elle n’avait pas de foi, et es sentait incapable d’oublier tout ça.
Il parla, de nouveau, et sa voix trembla.
- Garmyr … Je veux que tu me racontes tout, du moment où on est arrivé à Artgard, à maintenant. Avec les détails. N’omets rien, et je poserai des questions après, même si ça doit nous prendre la semaine.
Elle ne le regardait pas, s’efforçait de ne pas trop penser, pour ne rien lui transmettre par hasard, alors qu’il faisait son bruit de radio cassée, reconnaissable malgré le brouhaha des milliers de personnes alentours.
- Si tu veux me montrer vas-y, si tu veux qu’on parte d’ici, vas-y. Je t’écouterai jusque au bout, je ne t’interromprai pas, je te le promets. J’ai besoin de tout savoir, de comprendre comment et pourquoi tu es devenu … ça, et de savoir si je t’aime … encore, toi, ou si j’aime un souvenir de toi.
A cet instant, ses lèvres se pincèrent.
- Si … Si c’est le cas … Je préfèrerais que tu n’interviennes plus, du tout. Du tout, même pour me protéger. C’est ta protection qui me fera d mal et qui m’importunera. Ce sera … difficile, pour moi, et pour toi, mais je crois qu’il faudra … se rayer des cartes. Je préfère te le dire maintenant, que tu sois … préparé. Et moi aussi.
Elle prit une grande inspiration, et se frictionna les bras. Elle avait un peu froid. Il neigeait, elle était fatiguée, encore convalescente, et ne pesait plus grand-chose. Il n’y avait plus rien pour la protéger du froid, et son costume n’était pas bien chaud non plus.
- Je … c’est à toi. Vas-y. Tu as … tout le temps que tu veux.
Il avait deux ans, presque trois, à lui expliquer.
[Du cop, bah … je te laisse faire hein x) Elle interviendra pas d’ici à ce qu’il ait tout raconté, donc tu peux y aller et en faire une tartine x)
PS : les sms, c’est compliqué … Je suis en cours et le prof nous voit très bien avec les portables x)]
La nuit à Artgard lui revenait, sans cesse. Elle ravala ses larmes. Il fallait qu’elle l’écoute raconter … le reste. Ce qu’elle ne savait pas, ce qu’elle ne comprenait pas. Tout ce qui lui manquait, les pièces du puzzle qui ne se mettaient pas en place, qui résistaient à ce l’ordre qu’elle tentait d’établir.
La femme de sa vie …
Elle releva un instant la tête. Il l’aimait encore ? Comme elle l’aimait ? A quels sacrifices seraient-ils prêts ?
Il y avait des choses qu’elle ne voulait ni ne pouvait laisser derrière elle, et, quelque part au fond d’elle, elle se doutait qu’il aurait le même problème. De ce fait, elle avait des doutes sur leur possibilité de revivre une histoire d’amour : à quel prix serait-elle ? Pourrait-elle elle, pardonner à un homme qui lui avait menti, qui l’avait blessée, puis avait disparu ? Elle n’était pas de ces héroïnes de romans, elle n’avait pas de foi, et es sentait incapable d’oublier tout ça.
Il parla, de nouveau, et sa voix trembla.
- Garmyr … Je veux que tu me racontes tout, du moment où on est arrivé à Artgard, à maintenant. Avec les détails. N’omets rien, et je poserai des questions après, même si ça doit nous prendre la semaine.
Elle ne le regardait pas, s’efforçait de ne pas trop penser, pour ne rien lui transmettre par hasard, alors qu’il faisait son bruit de radio cassée, reconnaissable malgré le brouhaha des milliers de personnes alentours.
- Si tu veux me montrer vas-y, si tu veux qu’on parte d’ici, vas-y. Je t’écouterai jusque au bout, je ne t’interromprai pas, je te le promets. J’ai besoin de tout savoir, de comprendre comment et pourquoi tu es devenu … ça, et de savoir si je t’aime … encore, toi, ou si j’aime un souvenir de toi.
A cet instant, ses lèvres se pincèrent.
- Si … Si c’est le cas … Je préfèrerais que tu n’interviennes plus, du tout. Du tout, même pour me protéger. C’est ta protection qui me fera d mal et qui m’importunera. Ce sera … difficile, pour moi, et pour toi, mais je crois qu’il faudra … se rayer des cartes. Je préfère te le dire maintenant, que tu sois … préparé. Et moi aussi.
Elle prit une grande inspiration, et se frictionna les bras. Elle avait un peu froid. Il neigeait, elle était fatiguée, encore convalescente, et ne pesait plus grand-chose. Il n’y avait plus rien pour la protéger du froid, et son costume n’était pas bien chaud non plus.
- Je … c’est à toi. Vas-y. Tu as … tout le temps que tu veux.
Il avait deux ans, presque trois, à lui expliquer.
[Du cop, bah … je te laisse faire hein x) Elle interviendra pas d’ici à ce qu’il ait tout raconté, donc tu peux y aller et en faire une tartine x)
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Ven 16 Oct 2015 - 12:21
Aëlia lacha la main de Garmyr et toute la chaleurs qui en avait été généré s’estompât peu à peu. Garmyr fut parcourut d'un long frisson comme s'il venait juste de se rendre compte de la fraicheur de la nuit. Aëlia détournait le regard et se tenait les mains. Garmyr voulut la serrer dans ses bras pour lui dire que tout irait bien mais quand il ouvrit la bouche pour proposer de partir d'ici, Aëlia prit la parole.
- Garmyr … Je veux que tu me racontes tout, du moment où on est arrivé à Artgard, à maintenant. Avec les détails. N’omets rien, et je poserai des questions après, même si ça doit nous prendre la semaine.
La semaine? Elle allait être déçue il n'avait pas autant à dire, ses souvenirs ne le lui permettait malheureusement pas, mais il creuserait dans les moindre bribes qui lui viendrait à l'esprit. Garmyr prit une courte inspiration pour proposer de partir d'ici mais Aëlia prit une nouvelle fois la parôle.
- Si tu veux me montrer vas-y, si tu veux qu’on parte d’ici, vas-y. Je t’écouterai jusque au bout, je ne t’interromprai pas, je te le promets. J’ai besoin de tout savoir, de comprendre comment et pourquoi tu es devenu … ça, et de savoir si je t’aime … encore, toi, ou si j’aime un souvenir de toi.
Garmyr sourit sous son masque. Le sourire disparut dans la seconde, quand il se rendit compte qu'il souriait. Aëlia avait gardé certains des trait qu'il préférait. Elle disait exactement ce que Garmyr penser, comme d'habitude, sauf que cette fois elle ne pouvait le lire dans sa tête. Puis Aëlia fit savoir son désir de ne plus du tout sentir sa présence même en cas de danger. Mais c'était sous estimer cette bourrique de Garmyr qui n'en ferait qu'à sa tête. Il viendrait quand même, elle ne le saurait juste pas. Car tel était la force de son engagement et de son amour, et s'il fallait qu'elle voie quelqu'un d'autre pour qu'elle soit heureuse. Alors il souffrirait en silence pour tout le temps qui lui restera. Elle laissa alors finalement la parole à Garmyr qui avait le cœur serré comme dans un étau. Il se tourna vers la rampe du balcon et tendit le bras dans le vide au niveau de sa ceinture. Sa main se ferma comme si elle attrapait une poignée ronde. Sa main fit un quart de cercle dans le vide. On avait l'impression qu'il mimait une ouverture de porte. Il tourna ensuite la tête vers Aëlia souffla.
- Tu as raison, partons.
Garmyr tira sur cette poignée imaginaire mais contre toutes attentes, un bruit grinçant de porte qui s'ouvre se fit entendre. Un son presque imperceptible avec les bruits de la fête mais bien audible pour les deux cœurs en peine. La porte sombre apparut lentement avec pour point de départ la pognée dans la main de Garmyr. On aurait dit qu'on versait de la peinture sur une porte déjà invisible, une peinture noire et ocre qui se répartissait à leurs lieux de prédilection. Le balais des couleurs liquides ne dura que quelques secondes quand finalement l’entrebâillement de la porte fut suffisamment ouvert pour qu'Aëlia vois ce qui se cachait derrière. Garmyr d'un geste des plus galant fit signe à Aëlia de passer qui s'exécuta. Garmyr referma la porte qui disparut derrière eux et la guida lentement vers le caveau au centre de ce lugubre cimetière. L'éclairage bleuâtre était composé de milliers de petites boules de feu bleus qui volaient à quelques mètres au dessus d'eux. Mais le plus effrayant dans ce paysage, ce n'était pas l'herbe grisâtre ou le chemin de dalles gris sombre, mais bien le ciel sans étoiles entièrement noir... Le néant était le ciel du nouveau logement de Grmyr... Tout ce qu'il y avait dans ce ciel c'était un astre rose qui paraissait aussi gros que la lune vu de la terre. Garmyr guida Aëlia jusque dans le caveau et la fit s'asseoir dans l'unique fauteuil de la salle sans meubles. Garmyr s'adossa à un mur et posa le masque sur un rebord à l'intérieur.
"Je me suis réveillé ici il y a quelques semaines, le masque la tenue et l'arme juste à coté de moi. Je ne sais pas quel est cet endroit, mais il semble que j'y revienne à chaque fois que je ne sais pas où aller. Le seul souvenir que j'ai d'avant de m'être réveillé sur ces dalles froides..." Garmyr se saisit le haut de l'arrête du nez, chercher ce souvenir lui demandait un gros effort "Je... Je marchais dans les bois... Vers un bruit de tumulte. J'avais la main droite douloureuse et en sang." Garmyr releva sa main droite bandée et toujours douloureuse pour la montrer à Aëlia.- Je n'avais plus ma tenue habituelle, plus Fridya et j'ai retrouvé Sinistra ici en morceaux. Garmyr pointa du doigt un coffre sur lequel étaient posés tout les composants de l'arme. - Je marchais donc dans les bois vers un bruit retentissant de batailles. Quand j'ai eu finalement atteint la lisière de celle-ci. J'ai vu Deus au loin. Je me souviens de lui avoir dit... Je me souviens de lui avoir... Le visage de Garmyr de raidit comme si de chercher dans sa tête lui provoquait de la douleur. [color=royalblue]" Je lui ai dit... J'ai réussis. Je suis enfin libre! Quelques instants plus tard, je crois me souvenir d'avoir lu du soulagement sur son visage. Mais l'un de ses gardes me tira une flèche dans l'épaule." [color=undefined] Garmyr ouvrit doucement son vêtement pour montrer la cicatrice rougeoyante dans son épaule. "Je me souviens d'avoir courut le plus vite que je pouvais dans les bois alors que je n'avais plus que des bourdonnement dans les oreilles... Je suppose que j'ai finit par m'évanouir en chemin... Sinon mes seuls souvenirs d'avant celui-ci... Je crois que c'était les jeux olympiques mais... J'ai entendu qu'on était en 2780... C'était il y a trois ans... Aëlia... Je ne me souviens pas des trois dernières année de ma propre vie! Garmyr se mit à trembler frénétiquement mais se reprit rapidement. Elle devait savoir la vérité sur ce jour à Artgard... "Je n'ai jamais voulut te quitter... Je n'ai pas eu le choix. Une femme du nom de Eve me força à le faire en échange de la vie de Mjöll. Ma mère. J'ai été forcé de le faire pour ne pas qu'elle te tue aussi... Elle était accompagné de l'homme qui m'a blessé quelques temps avant ça, et c'est lui qui a planté sa lame dans la femme qui m'avait élevé... Il y a trois ans..." Garmyr tomba à genoux ses tremblements face à toutes ces images reprirent de plus belle. Il était gelé par cette culpabilité qui l'accablait depuis si longtemps maintenant. Mais il était loin de s'imaginer de ce qui s'était passé les trois dernières années. Encore moins du fait que Deus était tombé en disgrâce à cause de lui... Il avait trois ans à rattraper tant sur le point physique que sur le point historique...
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mar 20 Oct 2015 - 17:10
Il y eut une porte, qui sembla se dessiner dans le vide, et s’ouvrir. Elle eut un mouvement de recul. Elle avait vu de nombreuses choses très étranges dans sa vie de pirate, mais alors là, une porte dans rien … Le grincement, puis, la porte … Elle resta bouche-bée. Non, c’était … impossible, elle nageait en plein délire, c’était … c’était …
Il lui fit signe de passer.
Deux solutions : soit elle rêvait, et ne risquai rien. Soit elle ne rêvait pas et il savait ce qu’il y avait derrière, et dans ce cas, ce n’était pas dangereux. Il ne voudrait pas la tuer, elle le sentait tout au fond d’elle. Alors, elle avança. Il la guida, et elle sentait derrière elle son corps. Elle frissonna. Puis s’arrêta net.
Un cimetière. Un immense cimetière, plus grand encore que celui des plaines, des centaines de fois plus grand, comme s’il eut contenu tous les morts du monde, de l’histoire, de toutes les ères, de tous les âges, éclairé de bleu, de milliers de boules d’un feu bleu, pâle, seul éclairage de ce lieu gris, noir, à l’herbe sans couleur, aux dalles sombres, au ciel noir comme les yeux d’u enfant de la Lune, d’un noir uni, un noir d’encre, sans mouvement. Elle frissonna, soudain effrayée, ne pouvant, alors qu’il la guidait vers ailleurs, quitter des yeux ces tombes, ces milliards de milliers de tombes. Elle avait la chair de poule sous son costume.
Ils entrèrent dans un caveau, et il la fit asseoir sur un fauteuil, alors qu’il ôtait son masque, et le posait, lui dévoilant son visage. Elle pâlit en le voyant, et il faut croire que si elle avait pâli plus, elle serait devenue transparente.
Il commença à lui parler. Il y a quelques semaines … Quelques mois ? Quelle perception du temps avait-il ?
Elle écouta ses explications, le vit blessé, le vit trembler, tenta d’assimiler tout ça.
Il ne se souvenait de rien. Elle allait devoir lui raconter. Tout lui raconter, tout lui expliquer. Puis il tomba.
Elle se leva immédiatement, et alla le prendre contre elle, le serrant dans ses bras avec force, tentant peut-être de récupérer dans cette étreinte tout ce qui, durant tant de temps, lui avait tant et tant manqué … La tête de Garmyr était contre elle, sur le haut de sa poitrine, elle lui embrassait le sommet de la tête, les larmes aux yeux.
- Calme-toi … Calme-toi, je t’en prie, calme-toi … Ce n’est pas ta faute, arrête de trembler, je t’en supplie … Je t’aime … Je comprends maintenant, je comprends, et je t’aime … On est ensemble, je suis à toi. On ne se séparera plus, on se vengera, si tu le veux, je te le promets … Je ne veux plus te perdre, Garmyr, tu m’as tellement manqué …
Elle lui caressait la tête, le berçait, tendre, douce, amoureuse.
- Il s’est passé tant de choses, toutes ces années tu sais … Tu m’as tant manqué …
Elle soupira.
- Viens, s’il te plaît, allons sur le fauteuil, ensemble, comme avant, ne reste pas par terre, je te raconterai tout, tout ce que s’est passé pendant ton absence si tu veux, tu pourras me poser toutes les questions que tu as, je te répondrai si je peux, mais je t’en prie, arrête de trembler, ne t’en veux pas, rien n’est de ta faute. Rien, rien … Je t’aime … Viens …
Tendrement, elle tentait de l’emmener vers le fauteuil. Elle ne lui raconterait rien tant qu’il ne lui aurait pas dit qu’il voulait savoir. Elle ne pourrait pas lui dire ce qu’il était devenu, ces années-là, puisqu’elle ne l’avait jamais trouvé. Mais elle pourrait lui dire le reste, tout le reste …
Il lui fit signe de passer.
Deux solutions : soit elle rêvait, et ne risquai rien. Soit elle ne rêvait pas et il savait ce qu’il y avait derrière, et dans ce cas, ce n’était pas dangereux. Il ne voudrait pas la tuer, elle le sentait tout au fond d’elle. Alors, elle avança. Il la guida, et elle sentait derrière elle son corps. Elle frissonna. Puis s’arrêta net.
Un cimetière. Un immense cimetière, plus grand encore que celui des plaines, des centaines de fois plus grand, comme s’il eut contenu tous les morts du monde, de l’histoire, de toutes les ères, de tous les âges, éclairé de bleu, de milliers de boules d’un feu bleu, pâle, seul éclairage de ce lieu gris, noir, à l’herbe sans couleur, aux dalles sombres, au ciel noir comme les yeux d’u enfant de la Lune, d’un noir uni, un noir d’encre, sans mouvement. Elle frissonna, soudain effrayée, ne pouvant, alors qu’il la guidait vers ailleurs, quitter des yeux ces tombes, ces milliards de milliers de tombes. Elle avait la chair de poule sous son costume.
Ils entrèrent dans un caveau, et il la fit asseoir sur un fauteuil, alors qu’il ôtait son masque, et le posait, lui dévoilant son visage. Elle pâlit en le voyant, et il faut croire que si elle avait pâli plus, elle serait devenue transparente.
Il commença à lui parler. Il y a quelques semaines … Quelques mois ? Quelle perception du temps avait-il ?
Elle écouta ses explications, le vit blessé, le vit trembler, tenta d’assimiler tout ça.
Il ne se souvenait de rien. Elle allait devoir lui raconter. Tout lui raconter, tout lui expliquer. Puis il tomba.
Elle se leva immédiatement, et alla le prendre contre elle, le serrant dans ses bras avec force, tentant peut-être de récupérer dans cette étreinte tout ce qui, durant tant de temps, lui avait tant et tant manqué … La tête de Garmyr était contre elle, sur le haut de sa poitrine, elle lui embrassait le sommet de la tête, les larmes aux yeux.
- Calme-toi … Calme-toi, je t’en prie, calme-toi … Ce n’est pas ta faute, arrête de trembler, je t’en supplie … Je t’aime … Je comprends maintenant, je comprends, et je t’aime … On est ensemble, je suis à toi. On ne se séparera plus, on se vengera, si tu le veux, je te le promets … Je ne veux plus te perdre, Garmyr, tu m’as tellement manqué …
Elle lui caressait la tête, le berçait, tendre, douce, amoureuse.
- Il s’est passé tant de choses, toutes ces années tu sais … Tu m’as tant manqué …
Elle soupira.
- Viens, s’il te plaît, allons sur le fauteuil, ensemble, comme avant, ne reste pas par terre, je te raconterai tout, tout ce que s’est passé pendant ton absence si tu veux, tu pourras me poser toutes les questions que tu as, je te répondrai si je peux, mais je t’en prie, arrête de trembler, ne t’en veux pas, rien n’est de ta faute. Rien, rien … Je t’aime … Viens …
Tendrement, elle tentait de l’emmener vers le fauteuil. Elle ne lui raconterait rien tant qu’il ne lui aurait pas dit qu’il voulait savoir. Elle ne pourrait pas lui dire ce qu’il était devenu, ces années-là, puisqu’elle ne l’avait jamais trouvé. Mais elle pourrait lui dire le reste, tout le reste …
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mar 20 Oct 2015 - 18:15
Garmyr n'entendit pas les pas de la femme vers lui, il était perdu dans un marasme due à toute ces questions. Il était dans le noir totale jusqu'à-ce qu'une main tel un rayon de lumière perçant les ténèbres. Garmyr sentit la chaleur des doigts se poser sur sa nuque. Il sentit la force utilisée pour prestement le déplacer. Il sentit ensuite sa joue se poser près d'une clavicule. Il sentait finalement les bras l'englober d'un halo protecteur éloignant la noirceur de ce nouveau monde dont il était l'habitant. Mais ce ne fut que lorsqu'il réalisa que le parfum qui emplissait son nez était celui de celle qu'il avait toujours aimé qu'il se mit à entendre... Entendre les battements du cœur pour lequel il avait déjà donné son âme. Se cœur pour lequel il serait prêt à recommencer! Garmyr réalisait peu à peu ce qu'il se passait mais ce ne fut que lorsqu'il entendit ce que la femme avait à dire qu'il commença à mesurer toutes les implications que ça avait. "Calme-toi … Calme-toi, je t’en prie, calme-toi … Ce n’est pas ta faute, arrête de trembler, je t’en supplie … Je t’aime … Je comprends maintenant, je comprends, et je t’aime … On est ensemble, je suis à toi. On ne se séparera plus, on se vengera, si tu le veux, je te le promets … Je ne veux plus te perdre, Garmyr, tu m’as tellement manqué …" Les tremblements cessèrent peu à peu, son cœur cependant s'accéléra était-il en train de rêver, perdu dans une songe? Non ce n'était pas possible, il sentait cette chaleur, il sentait son propre coeur, son odeur, ses doigts son souffle ses caresse dans ses cheveux... "Il s’est passé tant de choses, toutes ces années tu sais … Tu m’as tant manqué …" Garmyr réalisa ensuite que le vide qu'elle avait passivement créé dans sa vie se voyait peu à peu se remplis alors qu'il sentait tout son amour refleurir tel une rose à la nouvelle saison. "Viens, s’il te plaît, allons sur le fauteuil, ensemble, comme avant, ne reste pas par terre, je te raconterai tout, tout ce que s’est passé pendant ton absence si tu veux, tu pourras me poser toutes les questions que tu as, je te répondrai si je peux, mais je t’en prie, arrête de trembler, ne t’en veux pas, rien n’est de ta faute. Rien, rien … Je t’aime … Viens …"
Tant de "je t'aime" qui sortait de sa bouche, Garmyr avait envie de lui hurler qu'il n'avait jamais cessé de l'aimer qu'il n'avait jamais cessé de penser à elle tant qu'il avait sa propre conscience. Mais tout mots face à cette émotion si vive d'un amour qui se retrouve enfin complet à nouveau finirent d'achever ses cordes vocales déjà affaiblies. Il se laissa entrainer sur le fauteuil où il se posa comme une plume. Dans un éclair de lucidité, il saisit doucement la hanche d'Aëlia pour l'asseoir sur lui et reprendre ce doux contacte rompu quelques secondes. Il l'a fixa droit dans les yeux, ses magnifiques yeux bruns avant de se réfugier dans les bras de cette femme qui lui avait tant manqué. Garmyr était très faible pourtant, sa force, sa joie, tout commençait doucement à lui revenir. Il resta là à profiter de ce contacte sans rien dire. Etait-ce réellement important tout ce qui s'était passé pendant son amnésie? Garmyr avait peur d'entendre ce qu'il était pourtant avide de découvrir maintenant qu'il recommençait doucement à retrouver cette femme qu'il avait été forcé de perdre. La vengeance était-elle réellement une bonne solution? Devait-il la mettre une nouvelle fois en danger? Devait-il la repousser tant qu'il n'avait pas fait justice lui-même la préservant de tout ça? Non ce n'était plus possible. Comme un addict qui arrivait enfin à reprendre une dose. Il ne pouvait plus la laisser filer. Mais même si la vérité l'effrayait. Il devait savoir ce qu'il avait causé pour savoir ce qu'il devait faire. Il devait entendre toute l'histoire. Il devait savoir ce qu'elle avait fait ces trois dernières années. Peu à peu, Garmyr se redressa. Il se redressa jusqu'au point ou finalement, son visage soit enfoui dans le cou d'Aëlia. Il devait lui dire qu'il l'aimait et que le temps sans elle était le pire des supplices. Mais il devait savoir cette vérité qui dérange tant. Garmyr recula doucement son visage pour pouvoir la fixer dans les yeux. "Je n'ai jamais cessé de t'aimer Aëlia. Je t'aimerais jusqu'à mon dernier souffle..." Garmyr voulut l'embrasser, gouter la douceur divine de ses lèvres charnues. Mais il devait surtout lui faire dire toutes ces choses difficiles. Alors ce baiser leurs servirait de baume, soignant toutes ces épreuves et les effaçant dans le temps. De ce baiser, ils pourraient tout reprendre. Pas repartir de zero. Mais repartir sur le même navire. Leurs destin de nouveau un. La tristesse de se refuser à l'embrasser tout de suite serra la gorge de Garmyr qui laissa glisser un "raconte moi tout" enraillé. Peu importe les mots, les atrocités, ou les malheurs. Garmyr était décidé à restaurer l'équilibre pour elle. Réparé tout ce qui a été brisé, soigner tout ce qui a été blessé, aimer tout ce qui a été délaissé. Cette nouvelle conviction, il la puisait dans la force que lui apportait le regard triste de la femme. Il ferait tout pour rendre l'éclat qu'il y avait jadis dans ces yeux. Tout.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 21 Oct 2015 - 12:27
Peu à peu, il cessa de trembler, et il finit par aller s’asseoir sur le fauteuil, et la fit s’asseoir sur lui, en l’attirant par les hanches. Il la regarda un instant, manifestement à sa merci, avant de se blottir contre elle, comme s’il avait voulu qu’elle le protège, le soigne. C’est à cet instant qu’elle comprit que leur rupture les avait brisés, profondément, tous deux. Brisés jusqu’à la base, faisant d’eux des battants, mais des battants fragiles, trop fragiles. Elle le caressait, le cajolait, silencieuse, impressionnée, d’un côté, de se retrouver avec contre elle cet homme, cette masse, qu’elle aimait tant et qui semblait si … proche du vide, comme elle, sans doute, mais sous d’autres raisons.
"Je n'ai jamais cessé de t'aimer Aëlia. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle..."
Elle frissonna, et se serra contre lui, fort, sans parler, lui transmettant ton son amour dans cette étreinte. Il semblait prêt à l’embrasser, mais ne le fit pas, et lui demanda de raconter. Elle laissa échapper un léger soupir. Il y avait de quoi faire …
- Lorsque … tu m’as quittée, j’ai eu mal jusqu’aux os, et je suis partie jusqu’à l’Envolée, je ne sais pas comment, pas exactement. Alban m’a consolée. On est restés là deux mois et demis, parce que je croyais que tu reviendrais, que tu reviendrais vite. Nous sommes partis courant Lévien, parce que tu ne revenais pas. Je ne voulais pas comprendre que tune reviendrais plus, tu sais … On a fait un voyage très, très, très long. Alban aurait voulu que je t’oublie. J’étais peut-être en cours de guérison, quand tu es revenu pour les Jeux Olympiques. Je t’ai vu, plusieurs fois. Tu ne faisais pas attention à moi. Tu as fait des épreuves, tu as été dans le jury. Tu étais dans un état … pitoyable, tu sais. Tu étais ivre, toujours ivre. On a eu des preuves en commun, dont l’apnée, où tu m’as montré ce qui s’est passé. « A quoi bon vivre si c’est pour souffrir ? » m’as-tu pensé, puis, tu m’as montré la scène de tes yeux ; J’ai prdu l’épreuve, parce que j’ai perdu connaissance. Puis, Deus Wiseman a déclaré la guerre à Eaque. Beldura Glow a pris la décision de faire en sorte que son continent reste neutre, et moi, j’ai gagné beaucoup de chocolat pour Pâques, et deux cloches qui sonnaient ensemble. J’ai essayé de te retrouver, évidemment, mais sans succès, évidemment. J’ai rencontré des gens, une gamine inquiétante, un Darah bizarre et prestidigitateur, un homme agressif, on m’a agressée et frappée dans une rue, et j’ai tout tenté pour t’oublier. Tu avais disparu, et manifestement, tu ne tentais pas de revenir. J’ai tenté de retomber amoureuse, et, à défaut, j’ai trouvé d’autre hommes, je me suis un peu perdue dans leurs bras et leurs odeurs mais sans succès, évidemment … Pour moi, tu étais toujours là. C’était la guerre, et on essayait d’éviter Rhadamanthe au maximum, mais Eaque aussi, parce que c’était dans les Plaines Enéides qu’avaient lieu les combats. On était beaucoup sur Minos, dont on restait dans les eaux territoriales. On a chassé des trésors, j’ai exploré beaucoup. C’est comme ça aussi que j’ai revu Nathalia, tu te souviens ? L’homme qu’elle aimait était mort, mais en fait, apparemment, pas vraiment, sa meilleure amie avait changé, beaucoup, et état devenue méchante, son ancien amant, Daël, avait tenté de l’embrasser, et elle l’avait chassé. Elle n’avait plus personne sauf sa fille, qu’elle a essayé de nous donner à Odéline ou à moi. C’est elle qui l’a prise … Tu m’aurais vue, moi, avec un enfant ? C’était ridicule … Depuis, plus de nouvelles. L’an dernier, en Zabulonien, en pleine guerre, Beldura Glow a disparu ; elle avait été enlevée par un certain Isaac Eksezkiel, qui était en fait déjà rentré par la fenêtre, un an avant, et qui l’a gardée un mois chez lui. Elle a été délivrée, je ne sais pas trop par qui à la fin du mois. Quelques mois plus tard, la guerre s’est terminée, le 18 Gadien 2779 sur les Plaines Enéides, parce que des zombies ont tué Wiseman. Après, on a transformé les Plaines en cimetière, et les relations politiques se sont peu à peu apaisées. Un peu plus tard, Morrighan Eksezkiel, a été nommé roi de Rhadamanthe. A la fête de la Pax, j’ai rencontré un renard à plein de queues, qui m’a proposé une expédition pour retrouver un bateau volant coincé dans une montagne. On l’a fait quelques mois plus tard, et avec nous, il y avait la chérie du vieux monsieur qui t’avait recueilli alors que tu étais blessé. On est partis après que je t’aie revu … Ca ne m’avait pas fait de bien, et je voulais t’oublier. Il faut avouer que ça tombait très bien … Un peu avant t’avoir vu, pile un n avant aujourd’hui, j’étais venue au même bal. Il y avait e un tollé : la reine avait embrassé un homme, alors qu’on tentait de la marier depuis plusieurs mois. Il y a eu plein de rumeurs, un peu folles, mais j’y ai échappé, moi. Je sais juste que depuis, on a appris que c’était Isaac Eksezkiel, celui qu l’avait enlevée. Il est là ce soir, apparemment, il vit depuis plusieurs mois au palais, mais je ne sais pas trop, et je m’en fiche un pu. Nous, on est partis en quête d’un trésor, parce que pour Alban, mes tatouages dans le dos, u sais, mon papillon, c’est une carte au trésor. On a échoué. C’était long, fatiguant, j’ai été blessée, j’ai maigri du coup. Ça a duré dix mois. On a fait très peu d’escales, alors, je suis restée seule, et je n’ai pas arrêté de penser à toi … Et voilà.
Elle s’arrêta, reprit son souffle, déglutit. C’était une longue explication, et en même temps un résumé bien court de 34 mois de souffrances et de faux-espoirs … évidemment, il pouvait lui poser toutes les questions qu’il voulait. Elle le gardait contre elle, ses doigts n’avaient cessé de jouer dans ses cheveux.
"Je n'ai jamais cessé de t'aimer Aëlia. Je t'aimerai jusqu'à mon dernier souffle..."
Elle frissonna, et se serra contre lui, fort, sans parler, lui transmettant ton son amour dans cette étreinte. Il semblait prêt à l’embrasser, mais ne le fit pas, et lui demanda de raconter. Elle laissa échapper un léger soupir. Il y avait de quoi faire …
- Lorsque … tu m’as quittée, j’ai eu mal jusqu’aux os, et je suis partie jusqu’à l’Envolée, je ne sais pas comment, pas exactement. Alban m’a consolée. On est restés là deux mois et demis, parce que je croyais que tu reviendrais, que tu reviendrais vite. Nous sommes partis courant Lévien, parce que tu ne revenais pas. Je ne voulais pas comprendre que tune reviendrais plus, tu sais … On a fait un voyage très, très, très long. Alban aurait voulu que je t’oublie. J’étais peut-être en cours de guérison, quand tu es revenu pour les Jeux Olympiques. Je t’ai vu, plusieurs fois. Tu ne faisais pas attention à moi. Tu as fait des épreuves, tu as été dans le jury. Tu étais dans un état … pitoyable, tu sais. Tu étais ivre, toujours ivre. On a eu des preuves en commun, dont l’apnée, où tu m’as montré ce qui s’est passé. « A quoi bon vivre si c’est pour souffrir ? » m’as-tu pensé, puis, tu m’as montré la scène de tes yeux ; J’ai prdu l’épreuve, parce que j’ai perdu connaissance. Puis, Deus Wiseman a déclaré la guerre à Eaque. Beldura Glow a pris la décision de faire en sorte que son continent reste neutre, et moi, j’ai gagné beaucoup de chocolat pour Pâques, et deux cloches qui sonnaient ensemble. J’ai essayé de te retrouver, évidemment, mais sans succès, évidemment. J’ai rencontré des gens, une gamine inquiétante, un Darah bizarre et prestidigitateur, un homme agressif, on m’a agressée et frappée dans une rue, et j’ai tout tenté pour t’oublier. Tu avais disparu, et manifestement, tu ne tentais pas de revenir. J’ai tenté de retomber amoureuse, et, à défaut, j’ai trouvé d’autre hommes, je me suis un peu perdue dans leurs bras et leurs odeurs mais sans succès, évidemment … Pour moi, tu étais toujours là. C’était la guerre, et on essayait d’éviter Rhadamanthe au maximum, mais Eaque aussi, parce que c’était dans les Plaines Enéides qu’avaient lieu les combats. On était beaucoup sur Minos, dont on restait dans les eaux territoriales. On a chassé des trésors, j’ai exploré beaucoup. C’est comme ça aussi que j’ai revu Nathalia, tu te souviens ? L’homme qu’elle aimait était mort, mais en fait, apparemment, pas vraiment, sa meilleure amie avait changé, beaucoup, et état devenue méchante, son ancien amant, Daël, avait tenté de l’embrasser, et elle l’avait chassé. Elle n’avait plus personne sauf sa fille, qu’elle a essayé de nous donner à Odéline ou à moi. C’est elle qui l’a prise … Tu m’aurais vue, moi, avec un enfant ? C’était ridicule … Depuis, plus de nouvelles. L’an dernier, en Zabulonien, en pleine guerre, Beldura Glow a disparu ; elle avait été enlevée par un certain Isaac Eksezkiel, qui était en fait déjà rentré par la fenêtre, un an avant, et qui l’a gardée un mois chez lui. Elle a été délivrée, je ne sais pas trop par qui à la fin du mois. Quelques mois plus tard, la guerre s’est terminée, le 18 Gadien 2779 sur les Plaines Enéides, parce que des zombies ont tué Wiseman. Après, on a transformé les Plaines en cimetière, et les relations politiques se sont peu à peu apaisées. Un peu plus tard, Morrighan Eksezkiel, a été nommé roi de Rhadamanthe. A la fête de la Pax, j’ai rencontré un renard à plein de queues, qui m’a proposé une expédition pour retrouver un bateau volant coincé dans une montagne. On l’a fait quelques mois plus tard, et avec nous, il y avait la chérie du vieux monsieur qui t’avait recueilli alors que tu étais blessé. On est partis après que je t’aie revu … Ca ne m’avait pas fait de bien, et je voulais t’oublier. Il faut avouer que ça tombait très bien … Un peu avant t’avoir vu, pile un n avant aujourd’hui, j’étais venue au même bal. Il y avait e un tollé : la reine avait embrassé un homme, alors qu’on tentait de la marier depuis plusieurs mois. Il y a eu plein de rumeurs, un peu folles, mais j’y ai échappé, moi. Je sais juste que depuis, on a appris que c’était Isaac Eksezkiel, celui qu l’avait enlevée. Il est là ce soir, apparemment, il vit depuis plusieurs mois au palais, mais je ne sais pas trop, et je m’en fiche un pu. Nous, on est partis en quête d’un trésor, parce que pour Alban, mes tatouages dans le dos, u sais, mon papillon, c’est une carte au trésor. On a échoué. C’était long, fatiguant, j’ai été blessée, j’ai maigri du coup. Ça a duré dix mois. On a fait très peu d’escales, alors, je suis restée seule, et je n’ai pas arrêté de penser à toi … Et voilà.
Elle s’arrêta, reprit son souffle, déglutit. C’était une longue explication, et en même temps un résumé bien court de 34 mois de souffrances et de faux-espoirs … évidemment, il pouvait lui poser toutes les questions qu’il voulait. Elle le gardait contre elle, ses doigts n’avaient cessé de jouer dans ses cheveux.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 22 Oct 2015 - 8:46
A peine avait-il demandé qu'Aëlia commençait déjà à tout lui raconter. Elle avait du attendre sacrément longtemps pour pouvoir formuler tout ces mots, pour pouvoir enfin vider son cœur à Garmyr. Heureusement le moment était finalement venu. Garmyr écoutait ce quelle lui disait attentivement se laissant gentiment cajoler. Elle lui dit qu'elle l'avait attendu longtemps avant de partir avec son frère, puis qu'il s'étaient revu pendant les J.O., mais Garmyr ne se souvenait que de très peu de cette période, mis à part sa rouste monumentale contre Siffroy qui l'avait boxé si fort qu'il en avait remis ses idées en places... Du moins jusqu'à-ce qu'Eve et Ulrik reviennent... Par la suite, il apprit qu'Aëlia pensait qu'il lui avait envoyé délibérément ses pensées pendant le concours d'apnée. Lui se souvenait plutôt que sous l'eau face à elle, ça avait fait remonter énormément de souvenirs dans un flux constant d'images... Avant qu'il n'eût le temps de contester pour Rassurer Aëlia, elle lui annonça que Deus avait déclaré la guerre à Eaque... Mais pourquoi? Il devrait aller lui rendre visite à un moment. Beldura resta neutre. Logique, elle avait pris la bonne décision. La suite se fit plutôt minime comparé à la guerre mais quand elle lui dit qu'elle avait été frappé son coeur fit un bon et son estomac commença à tourner sur lui-même. La peau de Garmyr retrouvait de plus en plus sa chaleur mais à ce moment, elle grimpa d'un ou deux degrés. Comme si ce bon vieux Garmyr impulsif et fort hurlait à ce corps en naufrage de le laisser sortir. Rententer de tomber amoureuse? Vu d'autres hommes... Piouw la température redescendit un peu alors que les sentiments de Garmyr changèrent d'une antipode à l'autre. Au moins il devait reconnaitre qu'elle était franche, telle était sa façon d'être et il ne pouvait que saluer cet effort. Il se contenta seulement de déglutir et d'avaler ça. Si il n'avait jamais quitté son coeur même de peu. Alors il ne pouvait pas lui en vouloir. De toutes façon ils n'étaient plus ensembles... Une jour Eve allait prendre rudement cher. Nathalia avait accouché, ça lui disait vaguement quelque chose, Eden qui passait du coté obscur c'était en revanche nouveau. Il devrait surement lui rendre visite à elle voir ce qu'il pourrait en faire. Nathalia voulait abandonner sa fille? Décidément le monde entier va mal! Beldura enlevée? La chaleur de Garmyr rechangé encore une fois ses émotions passèrent d'une extrémité à l'autre. Puis délivrée. Fiouw Garmyr se calma un peu. Garmyr cependant ne s'attendait pas à la suite. Deus Wiseman était... Mort? Comment était-ce possible? Les imbéciles n'étaient pas censé survivre? Garmyr loupa une grosse bribe tant il était perdu à penser que l'un de ses amis avait trouvé la fin comme ça... Il reprit écoute quand elle lui parla du chéri de Bel qui vivait au palais, elle avait trouvé chaussure à son pied, grand bien lui fasse, ce détail esquissa un très léger sourire sur le visage de Garmyr. Puis s'en suivit du récit des dix derniers mois, de cette recherche par rapport à son tatouage...
Après trois ans... L'idée que Deus ait passé l'arme à gauche n'arrivait pas à lui sortir de la tête. " Deus est mort?" Garmyr tentait d'imaginer des dizaines de façon dont cela pouvait se produire. Il se secoua la tête et revint sur Aëlia. Ce n'était pas le moment de se laisser "distraire". Il devait faire en sorte qu'elle se sente bien. "Pour la perte de poids, j'ai pu en juger tout seul Lëlie." Garmyr plongea dans sa réflexion et en l'espace d'un instant, il trouva une idée. "J'ai peut-être moyen de trouver comment et pourquoi tu as ce tatouage dans ton dos... Chérie..." De prononcer ce mots grava un sourire sur le visage de l'animorphus qui fixa Aëlia dans les yeux. Il poussa un long soupir qui sembla durer une éternité alors que son corps avait enfin décidé de s'arrêter à la température qui le caractérisait si bien. Tout ses trait tirés semblaient peu à peu, au fil de cette longue expiration, se détendre, laissant à son visage redevenir davantage à son insouciance passée. Garmyr dont le sourire grandit un peu plus posa une main, mais tremblante mais peut-être un peu hésitante sur la joue d'Aëlia. Il n'avait plus de questions pour Aëlia, pour le moment il en savait assez. Il ne pouvait pas rattraper trois ans en trois minutes après tout. Il avança doucement son visage de celui de la piratesse. C'était le moment d'en finir avec cette sale période loin l'un de l'autre, c'était temps de retrouver les rails qu'ils avaient quittés. Le temps de remonter dans le même vagon et de filer jusqu'à l'horizon... Ensembles. Les lèvres de Garmyr s'avançaient millimètre par millimètre. Ils devaient reprendre leurs envol telle la migration des oisea... Bon ok j'arrête! Millimètre par millimètre, leurs lèvres ne se cherchèrent pas. Attiré comme deux aimants, les deux amants rompurent la malédiction d'un long et doux baiser. C'était un baiser digne des plus beaux romans à l'eau de rose. Le moment où les deux protagonistes pensent enfin que les choses vont devenir mieux. Peu importe la suite, ce baiser en sceau pour ce pacte que Garmyr s'imposait à lui-même. Il allait s'entrainer, s'entrainer dur, il allait redevenir celui qu'il était, et il allait l'améliorer. Pour elle.
Garmyr releva doucement le visage vers Aëlia.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 22 Oct 2015 - 18:27
Il était tendu, contracté. Elle le sentait réagir à ses propos, plus ou moins violemment. Elle hocha la tête lorsqu’il lui demanda de confirmer la mort de Deus. Elle eut un rire un peu gêné lorsqu’il parla de sa perte de poids. Oui, bon … C’était compliqué pour tout le monde, hein … Il lui fit une remarque à propos de son tatouage. Oh … elle savait d’où il venait, pourquoi il était là : tout ceci était résolu. La seule chose qu’il leur manquait c’était le trésor auquel cette carte menait. Leur père, ivrogne, avait manifestement très bien caché ça. Puis, ils s’embrassèrent, avec une certaine lenteur, comme si le temps avait ralenti. A vrai dire, de l’extérieur, c’était très ridicule, théâtral et sur joué. Pourtant, ce fut terriblement libérateur. Elle put presque sentir ses os se réchauffer, comme si le froid qui les avait emplis lors de leur rupture ne les avait jamais quittés. Elle se mit à pleurer sans s’en rendre compte, et lorsqu’il détacha son visage du sien pour la regarder, elle le laissa à peine faire, se jetant sur sa bouche pour un baiser clairement plus sauvage, où elle lui prit le visage entre ses mains. Elle goutait à son odeur, s’en remplissant les poumons, et savourait sans s’en repaître le toucher de ses cheveux, de sa barbe sous la pulpe tendre de ses doigts. Elle se serrait contre lui, comme si elle avait voulu fusionner avec lui, pour rattraper, peut-être le temps perdu. Elle voulait se perdre, se consumer dans ses bras d’ours, ne pas le quitter, ne plus le quitter, et retrouver cette fusion. Enfin.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Lun 2 Nov 2015 - 17:07
Ce doux sentiment vidait la tête de Garmyr peu à peu. Toutes ces appréhensions, tout ses doutes, toutes ses questions. Tout disparaissait, remplacé par l’enivrante femme assise sur lui. Ce sauvage baisé avait frappé en plein torse tout les problèmes de Garmyr qui à cet instant, n'éxistait plus, il n'y avait plus que la douceur des lèvres charnues d'Aëlia. La douceur de son parfum. La douceur de sa chaleur. C'était réellement un retour à la vie. Le temps n'avait plus d'importance. La vengeance non plus.
Garmyr profita longuement de ce baiser et de cette présence. Mais un frisson dans le dos le rappela à tout ce qu'il venait d'oublier. Depuis qu'il était ici, il faisait des rêves très étranges, bien évidemment le frisson lui rappela ceux-ci. Le baiser s'interrompit et Garmyr reposa son visage dans le cou d'Aëlia. Le frisson lui parcourt l'échine une nouvelle fois. Il se mit alors à ressentir le besoin de mettre les voiles. Il saisit doucement Aëlia sous les jambes, refermant son bras fermement dans son dos. Et sans crier gare, une partie de la force n'aturelle de Garmyr semblait revenir. Comme si le baiser d'Aëlia avait brisé une sorte de sceau bloqué dans la partie motrice du cerveau de l'animorphus. Malheureusement, il n'était plus un ours pour le moment. Mais nous reviendront très bientôt sur ce point. Garmyr entraina rapidement Aëlia vers la sortie sans la prévenir. Il se contenta de lui faire un sourire rassurant à toute protestation. Il savait qu'elle ressentait cette soudaine inquiétude. Il pensait qu'elle trouverait logique qu'il s'enfuient tout les deux rapidement. Avant même qu'elle n'eût le temps de dire ouf. La porte sombre de cet étrange endroit claqua dans leurs dos. Garmyr posa doucement Aëlia sur le sol et la reprit dans ses bras. " Désolé pour cette sortie soudaine... Mais j'ai comme... Je sais pas, fallait qu'on partes." De toutes façon elle sentait bien ses émotions.
Garmyr avait emmené Aëlia dans un endroit sombre qui paraissait inhabité depuis des lustres. Ils étaient dans une salle vide. Mélange de pierre taillée pour les murs et un vieux planché grinçant sous les pieds. Garmyr fit trois pas vers l'avant et se stoppa net quand une planche lui grinça sous le pied. Il eut un petit rire amusé et dit un tout doux "il semble que certaines choses ne changent pas." Il s'empressa d'atteindre une étagère où il restait une unique bougie faite de bois de Deimos et un petit système d'allumage magique comme on en trouve partout. Garmyr saisit la bougie et l'alluma prestement. La particularité du bois de Deimos, c'est qu'il brûle fort et longtemps, souvent, une seule buche, de bonne taille, servait à réchauffer le pub de Mjöll pendant plusieurs jours. Garmyr se retourna vers Aëlia et lui dit doucement en posant la bouge sur le sol au centre de la salle. "J'aurais du t'emmener ici plus tôt. Voici la salle dans laquelle j'ai passé une bonne partie de mon enfance. Nous somme dans l'ancien pub de ma mère. Celui que nous avions délaissé pour aller à Artgard..." Garmyr marqua une légère pause tentant de chasser toutes les mauvais souvenirs et reprit. " Il y avait la chambre de Mjöll à coté et toute notre vie à cet étage. L'étage d'en dessous était pour les hôtes de la taverne, et encore en dessous, la taverne de ma mère avec les cuisines. Si on a put venir ici, ça veut dire que la maison tient encore debout" Garmyr s'avança doucement vers Aëlia et la saisit par la taille avant de la serrer dans ses bras. Il ne trouvait pas d'autres endroits plus rassurant. Même avec le vide mobilier, il régnait une certaine chaleur dans ces lieux. Comme, un sentiment de protection. C'était difficile de définir mais c'était comme si un âtre invisible veillait sur les lieux.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 4 Nov 2015 - 14:15
Ils s’embrassaient avec une tendresse incomparable, enivrés de leurs retrouvailles, lorsque soudain le gout étrange de l’angoisse vint se poser sur la langue d’Aëlia. Elle sentait l’angoisse de Garmyr partout en elle. Il la souleva, la porta, et ils partirent. Ils se retrouvèrent dans une pièce inhabitée, sombre, poussiéreuse. Il la posa, elle éternua, une lame de plancher grinça, sordide, alors qu’il s’éloignait. Il semblait connaître l’endroit. Il alla allumer une bougie, et elle reconnut l’odeur caractéristique du bois de Deimos. Elle parcourut alors les lieux du regard. C’était étrange … Garmyr était apaisé, ici, et donc elle aussi, comme sous une protection diffuse.
Lorsqu’il lui expliqua où ils étaient, elle comprit, et sourit. Il vint la prendre dans ses bras, et elle lui caressa le bras. Elle le voyait, petit ourson, courant et jouant ici.
- Je comprends. C’est moins sordide, c’est sûr.
De toute façon rien ne serait aussi sordide que le cimetière. Etre dans la maison abandonnée d’une femme violemment assassinée n’était pourtant pas très très rassurant non plus … Mais toujours plus que ce caveau.
Lorsqu’il lui expliqua où ils étaient, elle comprit, et sourit. Il vint la prendre dans ses bras, et elle lui caressa le bras. Elle le voyait, petit ourson, courant et jouant ici.
- Je comprends. C’est moins sordide, c’est sûr.
De toute façon rien ne serait aussi sordide que le cimetière. Etre dans la maison abandonnée d’une femme violemment assassinée n’était pourtant pas très très rassurant non plus … Mais toujours plus que ce caveau.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mar 10 Nov 2015 - 18:23
Garmyr recula doucement d'Aëlia, cherchant tranquillement un endroit où ils pourraient se poser dans ce bâtiment mais... En fait le fait que tout soit entièrement devenait un léger problème. C'est toujours quand on a toute la place du monde qu'on ne sait jaaamais où se mettre. Garmyr saisit la main d'Aëlia et l'entraîna doucement dans l'ancien salon de Garmyr et de sa mère. Cependant, un léger détail avait changé. Tout ce qui se trouvé à deux mètres après la porte avait... Disparut... Garmyr fixa son ancienne maison avec un air dubitatif. Qu'avait-il bien pu se passer? Peut-être qu'Ulrik dans sa folie l'avait détruite... Garmyr lâcha la main d'Aëlia et s'avança doucement vers le bord, fixant avec stupeur l'ancienne ville de Gardar totalement dévastée. Qu'avait-il bien pu se passer ici pour que cette jolie ville disparaisse comme ça... Il s'accroupit auprès du bord et passa sa main sur la partie des planches qui avait été apparemment coupées. Les planches étaient comme tranchées net. Un mauvais grincement alors que Garmyr se relevait le fit reculer rapidement. La salle dans laquelle ils avaient apparut était parfaitement stable et solide du au fait que l'une des poutre porteur de la maison entière était encore solidement enfoncée dans le sol. A vrais dire, elle remontait jusque sous le centre de la chambre de Garmyr. Entre les quatre chambres d'hôtes placées au dessous comme une genre de pyramide mal-formée. Au dessous de ces quatre chambres il y avait l'ancienne cuisine et l'ancien garde mangé qui eux étaient fait de pierre massive et non de bois comme le reste. Ce qui expliquait au final la stabilité du lieu où ils se trouvaient. La ville était traversée de dizaines de sillons un peu partout. Comme si une gargantuesque lame avait tout tranché en suivant des itinéraires de dizaines de mètres. Garmyr ne savait pas que cette attaque était la cause de toute cette amnésie. En fait, il avait presque reprit le contrôle sur Sinistra une fois, et en représailles, elle était venu détruire cette ville ne laissant que la moitée du bâtiment de son enfance. Ce serait toujours plus douloureux de le voir dévasté plutôt que plus là.
Garmyr revint doucement dans la chambre et s'accroupit au dessus de la planche qui avait grincé plus tôt. Il passa ses ongles dans le petit creux charactéristique des planchers, et il retira la planche. Il plongea sa main dans la doublure du sol et se saisit de quelque chose au dessous. Un long manteau rouge qu'il avait laissé caché ici depuis une éternité. Garmyr le renifla histoire de voir dans quel état il était puis se redressa doucement. " Il était à ma mère offerte par mon père. Je l'ai caché ici après que mon père, Thür, fit tué par son frère. Elle ne pouvait plus le voir, ça lui faisait trop de peine..." Garmyr se redressa doucement et le passa tendrement par dessus les épaules d'Aëlia. Il déposa ensuite un doux baiser sur ses lèvres et lui souffla "Vous vous seriez entendu à merveilles toutes les deux..." Puis se recula doucement. Ils ne pouvaient pas non-plus rester ici. Il fallait de toutes façon que Garmyr essais quelque chose. Il fallait qu'il soit capable de remonter, ça serait le premier pas vers sa rééducation. Refaire encore une fois ce voyage jusqu'à la caverne. Sa caverne. "J'espère que t'es en forme, parce qu'on va faire un peu de sport. Mais dans mes souvenirs, c'est totalement faisable." Garmyr n'avait à aucun moment fermé ses pensées à Aëlia, donc il se doutait qu'elle savait déjà à quoi il pensait. En espérant qu'elle soit heureuse de voir son chez lui. Celui qui serait toujours là quoi qu'il arrive.
[Tu peux les faire déscendre et commencer à gravir la montagne sauf si t'as une autre idée. Bref je te laisse décrire le reste comme tu veux, tu peux trouver un escalier ou pas, enfin bref, surprends moi xD]
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 26 Nov 2015 - 17:08
Elle se laissait mener, et ils arrivèrent dans ce fut peut-être une pièce à vivre. Aujourd’hui, il y avait quelques planches, coupées net, et le vide. Ils étaient à l’étage, et devant eux, il n’y avait plus rien que d’immenses artères coupant en parts une ville grise, détruite, en ruines, couleur de cendres. La gorge de la pirate se noua.
Qui avait pu faire ça ? Et comment ? Avec quoi ? Combien de personnes étaient mortes là-dedans ? Et surtout … Pourquoi n’en avait-elle jamais entendu parler, plus encore que pourquoi la maison familiale de Garmyr était-elle encore debout ?
Alors qu’elle restait là, au sommet de cette pyramide mal formée, ébahie devant ce champ de nuances de gris, trouées sauvagement, l’homme-ours s’était déplacé. Il était allé à ôté, et elle l’avait entendu bouger quelque chose. Il revint, un manteau rouge à la main, d’une couleur plus vive que son habituelle veste. Il lui expliqua d’où il venait, et elle lui caressa doucement, tendrement, le bras. Elle se doutait, et sentait autant, que c’était difficile pour lui. Enormément de souvenirs étaient attachés à cet endroit, et remontaient, pour être fauchés par la destruction et le parfum de mort qui régnait dans la petite ville, et ainsi, dans la maison. C’était un geste doux, très tendre.
Il l’enveloppa du manteau, et elle perçut une odeur de poussière, de brûlé et de parfum de quotidien féminin. Il l’embrassa, tendre, et elle lui prit la main.
Il lui proposa à cet instant d’aller à sa caverne, et elle lui sourit. Ma foi, de toute façon, elle n’avait pas beaucoup de choix. Ainsi, ils partirent. Ils traversèrent les ruines, qu’Aëlia n’aurait pas été surprise de trouver encore fumantes tant l’évènement semblait récent, tout en paraissant bien lointain, de par le calme total, le froid qui régnait ici, avant d’arriver à la montagne. A vrai dire, seule, elle n’aurait rien vu. Tout était recouvert de neige, une neige fraîche qui tombait toujours. Mais Garmyr la mena sur un petit chemin qui semblait bizarrement aménagé, comme sans risque. Elle frissonna, et s’enveloppa un peu plus dans le manteau rouge pour échapper au vent, au froid, à la neige. Elle tenait toujours la main de Garmyr, fermement, et ensemble, ils progressaient sur ce chemin. Elle savait qu’ils allaient chez lui, mais comme elle n’y état jamais allée auparavant, elle attendait qu’il s’arrête.
Qui avait pu faire ça ? Et comment ? Avec quoi ? Combien de personnes étaient mortes là-dedans ? Et surtout … Pourquoi n’en avait-elle jamais entendu parler, plus encore que pourquoi la maison familiale de Garmyr était-elle encore debout ?
Alors qu’elle restait là, au sommet de cette pyramide mal formée, ébahie devant ce champ de nuances de gris, trouées sauvagement, l’homme-ours s’était déplacé. Il était allé à ôté, et elle l’avait entendu bouger quelque chose. Il revint, un manteau rouge à la main, d’une couleur plus vive que son habituelle veste. Il lui expliqua d’où il venait, et elle lui caressa doucement, tendrement, le bras. Elle se doutait, et sentait autant, que c’était difficile pour lui. Enormément de souvenirs étaient attachés à cet endroit, et remontaient, pour être fauchés par la destruction et le parfum de mort qui régnait dans la petite ville, et ainsi, dans la maison. C’était un geste doux, très tendre.
Il l’enveloppa du manteau, et elle perçut une odeur de poussière, de brûlé et de parfum de quotidien féminin. Il l’embrassa, tendre, et elle lui prit la main.
Il lui proposa à cet instant d’aller à sa caverne, et elle lui sourit. Ma foi, de toute façon, elle n’avait pas beaucoup de choix. Ainsi, ils partirent. Ils traversèrent les ruines, qu’Aëlia n’aurait pas été surprise de trouver encore fumantes tant l’évènement semblait récent, tout en paraissant bien lointain, de par le calme total, le froid qui régnait ici, avant d’arriver à la montagne. A vrai dire, seule, elle n’aurait rien vu. Tout était recouvert de neige, une neige fraîche qui tombait toujours. Mais Garmyr la mena sur un petit chemin qui semblait bizarrement aménagé, comme sans risque. Elle frissonna, et s’enveloppa un peu plus dans le manteau rouge pour échapper au vent, au froid, à la neige. Elle tenait toujours la main de Garmyr, fermement, et ensemble, ils progressaient sur ce chemin. Elle savait qu’ils allaient chez lui, mais comme elle n’y état jamais allée auparavant, elle attendait qu’il s’arrête.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 2 Déc 2015 - 9:39
Laissant derrière eux le village de Gardar, ils marchaient vers le sentier qu'il avait jadis si souvent emprunté. Il marchèrent jusque dans cette clairiaire avec le petit lac entre trois montagnes, celle d'en face, la plus grande, c'était celle où se trouvait Artgard. Celle de droite, était la bonne. Au lieu de contourner le magnifique lac bordé de conifères enneigés qui représentait le mi-chemin de leurs ascension. Ils longèrent la corniche et marchèrent vers un flanc enneigé qui était bien moins pentu que le reste environnant. Garmyr jeta un oeil rapide à droite, pour se souvenir un peu de ce panorama qu'il avait jadis si souvent observé. Sa main se resserra doucement sur celle d'Aëlia alors que ses yeux s'emplissait de chagrin. Le village de Gardar. C'était bien des représailles envers lui. Un gargantuesque Garmyr était gravé dans le sol faisant marque d'avertissement ou de punition. Il y avait des marques partout mais tout les sillon les plus profonds dessinaient les lettre de son prénom, GARMYR! Des lettres noires au milieu des carcasses des autres maisons encore fumantes. Heureusement qu'il n'y avait plus personne depuis longtemps. Pourquoi s'attaquer à une ville vide? Pourquoi détruire certains souvenirs? Maintenant Garmyr le savait. Même si ses souvenirs n'étaient pas revenus, il savait que d'une façon ou d'un autre, il était responsable de tout ça. Garmyr tourna les yeux une nouvelle fois sur son chemin et reprit la marche. Sans plus se retourner.
Il entraina doucement Aëlia avec lui sur un sentier hors piste qui avait presque disparut sous la neige depuis belle lurette. Ce sentier Que Garmyr avait lui-même fait en remontant inlassablement. L'avantage de la neigne quand elle gèle, c'est qu'elle devient fixe, et dans les neiges éternelles de Deimos, même des traces de pas dans la neige peuvent subsister pendant des années sous d'autres couches de neige suffit de savoir où creuser. De rapides mouvement de ses bottes, Garmyr démasqua toutes ces vieilles empreintes. "Mon père disait toujours, si tu ne sais pas où aller dans la montagne, alors creuse un peu tout les trois mètres, et tu finiras par flairer une piste, humain ou animale. Contente toi de suivre les traces de pas et tu finira par tomber sur de l'eau ou de la nourriture." Garmyr expira une volute de buée. Son corps redevenait brûlant comme quand il se promenait dans ces montagnes à l'époque. Ses jambes, étonnamment, ne lui faisaient pas mal malgré toute la marche qu'ils venaient d'accomplir. Ils étaient presque arrivés. Garmyr reserra Aëelia contre lui, le bras bien collé à son dos sa main lui retenant la hanche. Un vent glacial venait de se lever et il devait la protéger de ce froid. Beaucoup y avaient succombé. Elle n'en ferait pas partit. Garmyr pressa le pas et en guise de réponse à sa question silencieuse. Il lui montra droit devant eux, un nuage menaçant avançait. Puis il montra à droite. UN autre nuage qui pleurait de la neige en abondance approchait aussi. Quand les deux allaient se croiser avec les vents de chacuns, ça allait être un peu embêtant.
Après quelques minutes, ils arrivèrent sur le dernier col de la montagne. Au niveau d'où ils avaient trouvé Deus fut un temps. Garmyr la voyait au loin, à demi submergée de neige. Il savait que sa petite maison/caverne serait toujours parfaitement identique à quand il l'avait laissé. Y'avait pas d'autre possibilités, puisque c'était de la construction de son père. L'un des meilleurs bâtisseur et forgeron de son temps. Le pas rapide et precis. Il arrivèrent rapidement à l'entrée de la maison, mais le vent glaciale redoublait de fureur et la porte d'entrée était presque entérrée. Garmyr rapprocha Aëlia de la paroi et lui dit de ne pas bouger. Avec une vigueur qu'il pensait ne plus avoir, il creusa de toutes ses forces la neige. Garmyr eut alors une brillante idée pour accélérer les choses. Il tenta de se trasformer en ours. Mais malgré toutes ses tentatives, il n'y arrivait plus... "Graaaaah!" Il se remit à creuser de plus belle et quand il eut assez de place. Il fit passer Aëlia par l'entrebâillement de la porte et passa lui-même ensuite. L'avantage de leurs perte de poids, c'était qu'ils avaient eu besoin de moins d'espace qu'ils auraient du pour rentrer. Garmyr referma la porte et tomba à genoux devant. Pourquoi n'avait-il pas pu se transformer, revêtir sa forme animale. Peut-être que le problème était là depuis le début. Cet autre sentiment d'avoir un bout qui manque, ce n'était pas seulement Aëlia qui lui manquait ou Sorga ou quiconque. Mais aussi cette partie animale de lui. M'enfin, la présence d'Aëlia n'était peut-être pas la solution à tout. Mais il était clair aux yeux de l'homme qu'elle était la clef de son rétablissement totale. Tout ce qui lui manquait dans sa vie à présent. c'était du temps pour sa rééducation, et tout l'amour que cette femme était disposé à lui donner. Tout cet amour qui lui avait tellement manqué. Garmyr se redressa doucement et saisit la femme dans ses bras. [Tu pourras dire qu'elle s'est mise dans son dos quand il est tombé à genoux, ça a duré quelques minutes, je l'ai pas spécifié pour pas bouffer tout ton poste xp] "Bienvenue chez moi Lëlie. Si tu le veux, ça sera aussi ton chez toi, celui qui restera toujours en place." Sur ces mots, Garmyr déposa ses lèvres sur celles de la femme et profita de son odeur de longues minutes...
Rien n'avait changé ici, Garmyr le sentait, le seul problème actuel c'était le manque de visibilité, mais pour l'animorphus, le noir ici, c'était comme si il y voyait quand même. Il allait lui faire visiter et la guidera même dans le noir c'est dire... Les peaux de bêtes servaient de tapis de sol un peu partout dans la caverne. L'entrée était faite de bois, avec une petite cuisine contenant du matériel et d'autres choses que Garmyr ne remarqua même plus. Garmyr se débarassa de ses bottes dans l'entrée et fit faire de même à Aëlia. La caverne avait une bonne taille dans un coins, il y avait un lit qui avait plusieurs peaux de bêtes sur les murs pour isoler le fait que les parois étaient bien souvent glaciales. Et comme Garmyr avait tendance à se coller aux murs en dormant, bah ça lui éviter d'avoir froid parce que oui! Il a froid des fois! Il y avait plusieurs fauteuils qu'il avait lui même bidouillé avec du bois et de la fourrure. Oui Garmyr n'avait pas chaumé quand il était là. "Ouais ça fait très cabane de chasseur. Mais on m'a toujours apprit que quand tu prends la vie d'un animal, il faut remercier la nature pour ce don de viande, de fourrure et même d'os. Alors j'ai toujours essayé d'en garder le maximum ou d'en faire don. Enfin bref, tu verras. Son bon vieux paternel. Il ne restait plus que Siffroy maintenant. Garmyr devrait lui rendre visite un jour, récupérer son vrais manteau. Garmyr fit s'asseoir Aëlia sur un fauteuil qui faisait face à une cheminée taillée dans la roche face à la porte d'entrée. Entre la cheminée et la porte d'entrée devait se trouver presque quinze mètres. Garmyr disparut un instant et revint les bras chargés de bois de Deimos. Il les posa dans un espace prévu dans un coin de la salle et revint avec deux buches. Il jeta un oeil dans la cheminée, voir si elle n'était pas bouchée. Mais si ce n'est qu'il y avait une couche de neige en haut, ce n'était rien que la chaleur ne ferait pas partir. IL alluma rapidement un feu et y jeta la première bûche. La chaleur s'éleva alors peu à peu dans la caverne. La lumière orangée vacillante transforma cette caverne d'apparence sombre et froide en un petit nid douillet chaleureux. La magie du feu après tout. "Voilà, c'est ici que j'ai passé le plus clair de mon temps. J'ai construit et façonné cet endroit tout seul. J'ai même creusé la caverne là bas." Garmyr pointait du doigt la caverne sur une alcôve sur le "mur" de droite de la carverne. C'était près de la petite cuisine. "Y'a pas grand chose là bas. Y'a la réserve de bois de Deimos et le garde manger." Garmyr réfléchit un instant et se rappela d'un autre truc. "Y'a aussi ma salle de bain, enfin, c'est plus une source d'eau chaude qu'autre chose..." Garmyr s'avança vers Aëlia. Pendant ces derniers pas, il sentait la fatigue le prendre. L'adrénaline de revenir à cet endroit l'avait rendu sourd à toute douleurs physiques, le lendemain les courbatures allaient êtres douloureuses. Il se pencha face à Aëlia et après un furtif baiser, il lui demanda. "On fait quoi?" Il lui laissait choisir ce qu'ils allaient faire maintenant. Elle avait tout pouvoir, elle était ici chez elle.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 2 Déc 2015 - 15:08
Ils marchèrent un long moment, voyant le village détruit, et ses artères carbonisées formant un prénom, son prénom, prenant des pistes isolées, affrontant neige vent et blizzard. Plus ils avançaient, plus il la serrait contre lui, afin, sans doute, de la protéger du vent glacial, qu’elle sentait la geler de l’intérieur, malgré le manteau. Elle n’y voyait plus grand-chose, l’écoutait parler, sans répondre, avec la sensation de glacer ses poumons à chaque respiration, de gercer ses lèvres un peu plus à chaque pas. Ils arrivèrent devant quelque chose d’à demi enfoui. Sans lu parler, elle était perpétuellement en connexion télépathique avec lui. Elle savait donc très bien où ils étaient. Elle l’aida de son mieux à creuser, mais gelée qu’elle était, elle ne servait à rien. Elle eut la sensation de brûler la peau. Elle le sentit échouer à sa transformation, être frustré.
Puis, il ouvrit la porte, très peu. Ils purent pourtant s’y glisser, preuve que tous deux avaient trop perdu de poids. Beaucoup trop.
Une fois dedans, il s’effondra, épuisé, brisé. Glacée, elle ne bougea pas, restant derrière lui dans ce lieu obscur, où elle ne distinguait rien d’autre que de vagues formes. Pourtant, alors qu’elle tentait de s’habituer à tout ça, tout en revenant un tout petit peu sur ce qu’il venait de se passer, il se redressa, la prit contre lui. Il l’embrassa, puis la fit se débarrasser de ses bottes, alors qu’elle se sentait aveugle et inutile. Il circulait là naturellement, connaissant par cœur la pièce.
Il lui parla, s’activant, de choses qu’elle ne voyait pas, jusqu’à ce qu’il allume le feu dans l’âtre. La lumière, douce, emplit l’espace. Le feu ne réchauffait pas encore la pièce très froide, mais au moins, c’était agréable. Elle parcourut du regard l’endroit, retrouvant ce qu’elle voyait dans l’esprit de Garmyr : la pierre, les peaux, le bois. Elle parvint à se situer dans la pièce, maintenant qu’elle était assise, et voyait. Elle s’autorisa à secouer ses cheveux pleins de givre, qui arrosèrent tout autour d’elle, et regarda, après qu’i l’eut embrassée, un moment autour d’elle, retenant les détails, l’imaginant là, avant elle. Elle se soufflait sur les mains. La chaleur du feu envahissait peu à peu la pièce, mais elle avait toujours froid : ses vêtements, trop fins, étaient mouillés. Aussi, la source chaude l’interpella.
- Dis … On peut y prendre un bain dans ta source ? J’ai froid, personnellement, e ça nous permettrait d’éviter trop de courbatures demain, et puis, on pourrait y parler et se détendre ensemble non ?
Elle lui sourit, avant de frissonner un peu. Il neigeait rarement, en mer …
Puis, il ouvrit la porte, très peu. Ils purent pourtant s’y glisser, preuve que tous deux avaient trop perdu de poids. Beaucoup trop.
Une fois dedans, il s’effondra, épuisé, brisé. Glacée, elle ne bougea pas, restant derrière lui dans ce lieu obscur, où elle ne distinguait rien d’autre que de vagues formes. Pourtant, alors qu’elle tentait de s’habituer à tout ça, tout en revenant un tout petit peu sur ce qu’il venait de se passer, il se redressa, la prit contre lui. Il l’embrassa, puis la fit se débarrasser de ses bottes, alors qu’elle se sentait aveugle et inutile. Il circulait là naturellement, connaissant par cœur la pièce.
Il lui parla, s’activant, de choses qu’elle ne voyait pas, jusqu’à ce qu’il allume le feu dans l’âtre. La lumière, douce, emplit l’espace. Le feu ne réchauffait pas encore la pièce très froide, mais au moins, c’était agréable. Elle parcourut du regard l’endroit, retrouvant ce qu’elle voyait dans l’esprit de Garmyr : la pierre, les peaux, le bois. Elle parvint à se situer dans la pièce, maintenant qu’elle était assise, et voyait. Elle s’autorisa à secouer ses cheveux pleins de givre, qui arrosèrent tout autour d’elle, et regarda, après qu’i l’eut embrassée, un moment autour d’elle, retenant les détails, l’imaginant là, avant elle. Elle se soufflait sur les mains. La chaleur du feu envahissait peu à peu la pièce, mais elle avait toujours froid : ses vêtements, trop fins, étaient mouillés. Aussi, la source chaude l’interpella.
- Dis … On peut y prendre un bain dans ta source ? J’ai froid, personnellement, e ça nous permettrait d’éviter trop de courbatures demain, et puis, on pourrait y parler et se détendre ensemble non ?
Elle lui sourit, avant de frissonner un peu. Il neigeait rarement, en mer …
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 3 Déc 2015 - 17:11
Penché au dessus du fauteuil, il ressut la proposition d'Aëlia avec plaisir. C'était vrais que les vertus de l'eau thermale était vraiment bénéfique sur le corps point de vue détente. Après tout ce temps, il méritait bien un bon gros break, puis ça laisserait le temps au feu de bien réchauffer la pièce. "Ok ça me va mais patiente un instant faut que je vérifie si l'entrée laisse pas trop le froid passer." Garmyr lui adressa un sourire avant de filer vers la porte d'entrée qui était mal fermée. Il avait bien fait de s'y pencher. Sinon les fenêtres ne laissait pas de léger filet d'air passer, donc, quand il sortiraient du bain, la caverne sera à bonne température pour avoir juste un tout petit peu frais en sortant. En même temps source d'eau chaude quoi. Garmyr revint vers Aëlia lui saisissant la main et l'attirant doucement à lui. Il l'a guida ensuite vers le petit couloir creusé. On pouvait voir dans les murs encore quelques séquelles des coup de pioche qui avaient été donné, mais Garmyr à l'aide de Fridya avait poli la pierre au plus qu'il pouvait. Pratique une arme de glace dont tu peux faire ce que tu veux, tantôt marteau pour enfoncer des clous, tantôt pioche pour creuser et rappe pour polir. Il avancèrent sur la dizaine de mètres pour pousser une porte en bois de la forme ovale du couloir. Une étrange lumière blanche en émaner, comme si la source produisait seul sa lumière. Quand la porte s'ouvrit, une volute de vapeur s'échappa de l'ouverture de celle-ci. Garmyr entra le premier et fit entrer sa belle amante. Des petits cristaux bleus fixés au plafond éclairait la pièce comme des petites étoiles. Mais malgré leurs petite taille, dans cette salle, il faisait toujours comme jour.
Garmyr montra à Aëlia un petit placard qu'il avait construit pour déposer ses vêtements. Il s'y avança le premier pour lui en montrer l'usage, après tout c'était chez lui. Il ôta son long manteau sombre et le jeta dans l'une des cases. Il retira ensuite doucement sa chemise. Délassant le cordon de cuir, saisit le bas du vêtement et releva les bras tranquillement pour l'ôter. Il était dos à Aëlia lui laissant donc tout le loisir d'observer son dos... Son dos était toujours traversé de cette longue cicatrice. Celle qu'il avait reçu en la défendant. Mais il semblait y avoir autre chose. Des marques presque disparut mais pourtant encore bien ancrées. Comme des traces de coup de fouet qui lui aurait été infligé il y a longtemps. Il y a trois ans exactement. pendant que Eve le torturait pour briser son esprit pour qu'il laisse la place dans son corps. Garmyr se retourna alors doucement vers Aëlia. Ses cottes étaient presque apparentes, il avait perdu pas mal de musculature avec le temps. Il avait d'ailleurs en plus de son oroboros sur son pectoral droit, diverses petites cicatrices qui auraient pu être causé par une lame de rasoir tranchant tranquillement ses hanches mais ça n'était rien comparé à cette longue et large cicatrice qui lui traversait son ventre de sa hanche gauche à son sternum. Comme si on l'avait ouvert pour jouer avec ses intérieurs... La dépravation et la torture de Eve n'avait aucune limite. Garmyr avait encore une cicatrice récente à l'épaule. Marque de cette flèche qui l'avait transpercé quand il avait enfin reprit ses droits sur son corps. Garmyr en portant ses mains à son pantalon remarqua cependant une dernière chose. Plusieurs marques sur ses deux poignets, des traces de coupures qui traversaient chacun de ses deux poignets. C'est alors qu'une phrase lui revint à l'esprit. "On mourra tout les deux..." Avait-il murmuré. Garmyr fut alors parcourut de gros tremblements pendant un instant et se reprit rapidement. Il se secoua la tête et chassa au plus vite toutes ces stupides idées, quoi qu'il soit arrivé ces trois dernières années, ça ne pouvait être de son chef. C'était impossible.
Garmyr retira prestement son bas et se retourna pour marcher vers l'eau. Sans même sourciller, il y plongea un pied puis son corps entier. L'eau était exactement comme il se souvenait, très chaude mais pourtant, pas brûlante, comme si elle était magique. Il tourna ensuite les yeux vers sa petite amie et fut frappé d'une image qui le fit légèrement rougir et détourner les yeux. Il avait zappé un petit détail dans cette histoire. Un très joli détail, mais un très joli petit détail!
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 10 Déc 2015 - 9:03
Après avoir vérifié les ouvertures, alors qu’elle tentait, un peu en vain malheureusement, de se réchauffer, il lui prit la main, et l’entraina avec lui dans un couloir de pierre usé par des coups de pioche encore visible. Pourtant, alors qu’elle passait ses doigts gelés sur la pierre glaciale, elle fut surprise de n’y sentir aucune rugosité malgré les nombreuses aspérités : c’était poli, lissé, tout doux. Elle sourit, imaginant bien l’action de Fridya là-dedans. La porte devant laquelle ils arrivèrent laissant filtrer une lumière bleue, douce, et lorsqu’il l’ouvrit, une vague de chaleur humide s’en échappa. Elle sourit, rassérénée par l’idée de l’eau chaude l’enveloppant. Elle entra à sa suite. C’était une caverne, au milieu de laquelle, de l’eau. Aux murs, rien, sinon un placard pour les affaires à poser, et au plafond, des étoiles bleues, minuscules, qui permettaient d’éclairer la pièce tout en douceur. Cet instant promettait d’être agréable …
Alors que son regard revenait sur Garmyr, elle remarqua qu’il se déshabillait. Elle resta un instant étonnée devant l’évidente transformation du corps : il y avait une impressionnante perte de poids, de masse. Il y avait aussi des cicatrices, des marques, qui n’étaient pas là avant. Elles semblaient anciennes, mais avaient forcément été faites après leur rupture : elle avait assez fait courir ses doigts sur cette peau pour pouvoir affirmer que tout ceci n’y était pas, avant. Il se tourna vers elle, et elle vit ses côtes, apparentes. Elle déglutit. Jamais ce ne serait arrivé, avant. Elle avait du mal à reconnaître ce corps tant aimé. L’ouroboros, toujours là, lui montrait que c’était bien Garmyr, mais l’énorme balafre un peu boursouflée qui le traversait l’obnubilait. Elle ne vit pas même la multitude de minuscules cicatrices. Celle-ci la fascinait trop. Qui ? Quand ? Pourquoi ? Et comment y avait-il survécu ?
Soudain, le pantalon disparut, allant rejoindre le reste dans le placard, et elle se secoua alors qu’il entrait dans l’eau. Beaucoup plus rapidement que lui, elle enleva ses vêtements, tous ses vêtements, qu’elle mit dans le placard avant de se glisser à l’eau. Tout au plus avait-il pu devoir apprécier sa nouvelle minceur, mais elle s’était arrangée pour que la marque de sa blessure ne soit pas bien visible. Evidemment, ses tatouages étaient toujours là, mais peut-être était-ce moins joli sur cette colonne vertébrale très apparente, et ces côtes trop visibles. Le papillon, ou plutôt l’ensemble qui pouvait être identifié comme tel, pouvait peut-être passer pour plus grand. Elle avait perdu de la poitrine, les courbes s’étaient transformées en plats, les plats en creux, et les creux s’étaient accentués. Son pied à la chaînette et au tatouage plongea le premier dans l’eau, et le reste du corps suivit. Un picotement la parcourut, réaction de son corps froid à l’eau très chaude. Elle soupira d’aise, sentant ses muscles se détendre alors que tout son corps se réchauffait. Trouvant une sorte de banc de pierre taillé dans l’eau, elle s’y laissa reposer, savourant un moment la volupté de l’instant. L’eau était très certainement pour elle le meilleur moyen de se détendre, le meilleur endroit où faire le point.
Elle rouvrit les yeux, sourit à Garmyr, pleine de fossettes. Elle avait senti son étonnement, son amertume lorsqu’il s’était déshabillé, sa gêne tendre lorsqu’il l’avait vue.
- C’est particulièrement agréable.
Elle lui sourit, calme.
Alors que son regard revenait sur Garmyr, elle remarqua qu’il se déshabillait. Elle resta un instant étonnée devant l’évidente transformation du corps : il y avait une impressionnante perte de poids, de masse. Il y avait aussi des cicatrices, des marques, qui n’étaient pas là avant. Elles semblaient anciennes, mais avaient forcément été faites après leur rupture : elle avait assez fait courir ses doigts sur cette peau pour pouvoir affirmer que tout ceci n’y était pas, avant. Il se tourna vers elle, et elle vit ses côtes, apparentes. Elle déglutit. Jamais ce ne serait arrivé, avant. Elle avait du mal à reconnaître ce corps tant aimé. L’ouroboros, toujours là, lui montrait que c’était bien Garmyr, mais l’énorme balafre un peu boursouflée qui le traversait l’obnubilait. Elle ne vit pas même la multitude de minuscules cicatrices. Celle-ci la fascinait trop. Qui ? Quand ? Pourquoi ? Et comment y avait-il survécu ?
Soudain, le pantalon disparut, allant rejoindre le reste dans le placard, et elle se secoua alors qu’il entrait dans l’eau. Beaucoup plus rapidement que lui, elle enleva ses vêtements, tous ses vêtements, qu’elle mit dans le placard avant de se glisser à l’eau. Tout au plus avait-il pu devoir apprécier sa nouvelle minceur, mais elle s’était arrangée pour que la marque de sa blessure ne soit pas bien visible. Evidemment, ses tatouages étaient toujours là, mais peut-être était-ce moins joli sur cette colonne vertébrale très apparente, et ces côtes trop visibles. Le papillon, ou plutôt l’ensemble qui pouvait être identifié comme tel, pouvait peut-être passer pour plus grand. Elle avait perdu de la poitrine, les courbes s’étaient transformées en plats, les plats en creux, et les creux s’étaient accentués. Son pied à la chaînette et au tatouage plongea le premier dans l’eau, et le reste du corps suivit. Un picotement la parcourut, réaction de son corps froid à l’eau très chaude. Elle soupira d’aise, sentant ses muscles se détendre alors que tout son corps se réchauffait. Trouvant une sorte de banc de pierre taillé dans l’eau, elle s’y laissa reposer, savourant un moment la volupté de l’instant. L’eau était très certainement pour elle le meilleur moyen de se détendre, le meilleur endroit où faire le point.
Elle rouvrit les yeux, sourit à Garmyr, pleine de fossettes. Elle avait senti son étonnement, son amertume lorsqu’il s’était déshabillé, sa gêne tendre lorsqu’il l’avait vue.
- C’est particulièrement agréable.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Lun 11 Jan 2016 - 13:37
Un doux picotement se fit sentir sur le corp de Garmyr, particulièrement au niveau des petites cicatrices de son ventre et de son dos. La peau y était encore fine alors il était normal qu'il y ressente plus les effets de chaleur. Ce ne fut qu'en frottant un peu qu'il remarqua que toutes les petites avaient disparu. Garmyr fronça un instant les sourcils se demandant ce qui était bien arrivé quand la voix d'Aëlia le rappela à la réalité. Il vit alors son sourire pleins de fossettes et n'y pensa plus. Il s'avança tendrement vers la femme, lui saisit la main et l'attira de son coté du divin bain. Il la plaça entre ses jambes refermant ses bras sur son ventre. Garmyr fut surprit de voir que ses bras étaient plus serrés qu'avant. Elle avait vraiment passé un sale moment depuis leurs rupture. Tout deux dépérissant dans leurs coin. Garmyr fut alors touché par une puissante vague de culpabilité. Si seulement il avait été plus fort. Si seulement il avait pu se battre et vaincre. Elle n'aurait jamais eu à vivre cette souffrance. Garmyr enfouit ses yeux dans le cou de la femme. "Je vais devenir plus fort. Plus fort que jamais. Je te promet que plus jamais, plus jamais personne ne te retirera de mon étreinte." Garmyr releva le visage, du bout de son index, tira le visage de cette femme qu'il aimait tant. Et quand leurs regards se trouvèrent enfin. Il n'y avait plus de peur ou de tristesse. Garmyr acceptait finalement son amnésie. Et il était bien résolu à ce que peu importe ce qui s'était passé. Plus rien ne le détournerait de cette voix. L'eau effaça toute les traces des cicatrices n'en laissant que trois. La cicatrice de l'amour qui lui traversait le dos depuis qu'il avait prit une lame pour Aëlia. La cicatrice de la faiblesse qui lui traversait le ventre. Et les cicatrices de la résolution qui marquaient ses deux poignets. Bien qu'il ne connaissait réellement que l'origine d'une de ses marques. Il était bien décidé à apprendre la signification des autres. Seul Ulrik et Eve le savait. Alors, il deviendrait fort. Plus fort qu'il ne l'avait jamais été.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 4 Fév 2016 - 8:47
Elle le vit soucieux, tourmenté, et ressentit ceci plus fort encore lorsqu’ils furent dans les bras l’un de l’autre, leurs peaux en contact. Alors qu’il mettait son visage dans son cou, elle laissa aller en arrière sa tête, se reposant dans le creux de l’épaule de Garmyr. Il parla, et elle lui caressa tendrement le visage, les yeux fermés.
- Ne t’inquiète pas. Rien n’est de ta faute. On est à deux, maintenant, et on deviendra forts à deux. Tu ne seras plus seul.
Lorsqu’ils se retrouvèrent face à face, elle eut du mal à soutenir son regard, et l’embrassa, afin de s’y soustraire. Elle sentait qu’il pensait à ses cicatrices, à tout ce qu’il lui était arrivé.
- Si tu as besoin d’en parler, je suis là.
Elle lui caressa le torse du bout de doigts, et se blottit dans ses bras, heureuse d’être enfin avec lui. Elle savourait aussi la sensation de ses membres qui se réchauffaient dans l’eau chaude, picotant légèrement. Elle avait eu froid …
- Ne t’inquiète pas. Rien n’est de ta faute. On est à deux, maintenant, et on deviendra forts à deux. Tu ne seras plus seul.
Lorsqu’ils se retrouvèrent face à face, elle eut du mal à soutenir son regard, et l’embrassa, afin de s’y soustraire. Elle sentait qu’il pensait à ses cicatrices, à tout ce qu’il lui était arrivé.
- Si tu as besoin d’en parler, je suis là.
Elle lui caressa le torse du bout de doigts, et se blottit dans ses bras, heureuse d’être enfin avec lui. Elle savourait aussi la sensation de ses membres qui se réchauffaient dans l’eau chaude, picotant légèrement. Elle avait eu froid …
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 4 Fév 2016 - 15:28
Garmyr était transporté par tout l'amour qu'il sentait renaitre dans son corps si bien, que tout doutes et appréhension finirent par disparaitre à tout jamais, il n'étaient pas enfouis cette fois mais bien mort. Loin de son esprit. Encore une fois, Garmyr reconnectait avec celui qu'il était dans le passé, courageux et téméraire. Plus rien n'avait plus d'importance, Aëlia avait trouvé les bons mots pour parachever cette transformation. Elle lui avait dit qu'il ne serait plus jamais seuls et qu'à deux, ils seraient plus fort. L'esprit de Garmyr était à présent en paix. Il ne pourrait jamais tirer une croix sur son amnésie. Mais quoi qu'il arrive, il ferait amende honorable et rappellerait à l'univers qu'il n'est pas ce type qu'ils sont en train de chasser comme une bête. Ironique sachant qu'il a passé la motié de sa vie en temps que tel et que ce n'est que maintenant qu'il est civilisé qu'on le traque. Garmyr poussa un long soupir de contentement alors qu'il embrassait une nouvelle fois cette femme.
Plusieurs heures passèrent sans qu'il ne relache leurs étreinte, profitant seulement du fait d'être ensembles dans de l'eau bouillante. Mais à un moment, il faut se sustenter. Garmyr relacha doucement Aëlia, l'embrassa et lui fit signe d'attendre. Il sortit doucement de l'eau avant elle et sans prendre la peine de s'habiller, il se sécha brièvement et disparut de la salle. Elle pourrait rester dans le bassin autant de temps qu'elle le désirait bien qu'il se fût douté qu'elle le rejoindrait bientôt. Garmyr se saisit de son vieux pantalon de son ancienne tenue et l'enfila doucement dans le salon. La température de la caverne était dorénavant très correcte, il y faisait presque aussi bon que dans la salle de bain. Il partit chercher une belle pièce de viande. Il savait que le point de départ sur sa remise en forme, c'était de reprendre le même régime qu'avant. Viande viande et viande. Mais il y avait tout de même une subtilité non négligeable. Il utilisait à présent des épices et diverses plantes pour que la viande ravisse autant le palet que l'estomac. Il s'affaira en silence pour se préparer à nourrir la femme qu'il aimait. C'était pas du poulpe, mais ça s'annonçait au moins aussi bon.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 10 Fév 2016 - 17:47
Ils passèrent de longues heures dans l’eau à se câliner, avec une tendresse indéniable. Il y avait de la joie dans leurs retrouvailles, énormément de joie.
Puis, Garmyr sortit faire à manger la laissant seule. Il se sécha rapidement, et elle se douta qu’il s’habilla une fois qu’elle l’eut perdu des yeux. Elle laissa sa tête basculer en arrière, ferma les yeux, et savoura la chaleur, l’eau, la vapeur, la tranquillité. Elle réfléchissait à tout ce qu’il venait de se passer, à la façon dont sa vie avait basculé en une seule journée … Le retour de Garmyr remettait tout en question. Elle n’avait plus quitté le bateau, l’aventure, son frère, depuis leur rupture. Pourrait-elle supporter de ne plus côtoyer l’équipage, mais de suivre Garmyr à la place ? rien n’était moins sûr … Elle l’aimait, évidemment, mais … Mais ils étaient sa famille, et tout ce qu’elle avait toujours connu. Ils l’avaient soutenue lorsqu’il s’était évaporé, ils l’avaient gardée en vie. Elle soupira. Il lui fallait profter de ce qu’elle avait là, maintenant avec lui. Oui mais s’il venait à …
Elle se laissa glisser de manière à avoir la tête totalement sous l’eau. Ainsi, en apnée, plongée dans le silence cotonneux , elle se sentait mieux. Il n’y avait plus rien. Elle se détendit, et resta là, sous l’eau, un long, très long moment, jusqu’à ce que ces poumons ne brûlent tellement et que devant ses yeux clos clignotent tant de lumières qu’elle décide que si elle restait plus longtemps, ce serait dangereux. Alors, elle sortit en prenant une grande inspiration, sa vision triplement troublée par l’absence d’oxygène, par son retour soudain et par l’eau qui ruisselait du sommet de son crâne sur tout son visage. L’odeur avait changé : un fumet de viande épicée emplissait la salle de bain. Elle resta encore un peu dans la vapeur pour respirer, et reprendre ses esprits, puis sortit, se sécha, et, enveloppée d’une serviette, rejoint Garmyr pour manger, ses cheveux gouttant encore un peu sur le sol.
- Ca sent bien bon tout ça dis-mois …
Elle lui sourit, malicieuse.
Puis, Garmyr sortit faire à manger la laissant seule. Il se sécha rapidement, et elle se douta qu’il s’habilla une fois qu’elle l’eut perdu des yeux. Elle laissa sa tête basculer en arrière, ferma les yeux, et savoura la chaleur, l’eau, la vapeur, la tranquillité. Elle réfléchissait à tout ce qu’il venait de se passer, à la façon dont sa vie avait basculé en une seule journée … Le retour de Garmyr remettait tout en question. Elle n’avait plus quitté le bateau, l’aventure, son frère, depuis leur rupture. Pourrait-elle supporter de ne plus côtoyer l’équipage, mais de suivre Garmyr à la place ? rien n’était moins sûr … Elle l’aimait, évidemment, mais … Mais ils étaient sa famille, et tout ce qu’elle avait toujours connu. Ils l’avaient soutenue lorsqu’il s’était évaporé, ils l’avaient gardée en vie. Elle soupira. Il lui fallait profter de ce qu’elle avait là, maintenant avec lui. Oui mais s’il venait à …
Elle se laissa glisser de manière à avoir la tête totalement sous l’eau. Ainsi, en apnée, plongée dans le silence cotonneux , elle se sentait mieux. Il n’y avait plus rien. Elle se détendit, et resta là, sous l’eau, un long, très long moment, jusqu’à ce que ces poumons ne brûlent tellement et que devant ses yeux clos clignotent tant de lumières qu’elle décide que si elle restait plus longtemps, ce serait dangereux. Alors, elle sortit en prenant une grande inspiration, sa vision triplement troublée par l’absence d’oxygène, par son retour soudain et par l’eau qui ruisselait du sommet de son crâne sur tout son visage. L’odeur avait changé : un fumet de viande épicée emplissait la salle de bain. Elle resta encore un peu dans la vapeur pour respirer, et reprendre ses esprits, puis sortit, se sécha, et, enveloppée d’une serviette, rejoint Garmyr pour manger, ses cheveux gouttant encore un peu sur le sol.
- Ca sent bien bon tout ça dis-mois …
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mar 23 Fév 2016 - 16:02
la viande cuisait tranquillement sur une pique qui était prévu à cet effet. Mais son estomac lui, semblait lui souffler que ce ne serait pas assez. Au moment où Garmyr se releva pour aller marcher vers la cuisine, sa vision fut ravie à la vue de la femme en serviette qui venait de lui parler et de lui sourire malicieusement. Garmyr répondit immédiatement à son sourire et répliqua non sans espièglerie. "J'ai peur que ça ne soit pas assez puis je veux tester un nouveau truc que ma mère m'avait offert fut un temps." Il fit un clin d’œil à la femme et partit chercher une longue plaque de métal sombre et la ramena vers le feu. En prenant garde à ne pas se brûler, il sortit la viande qui avait tout juste commencé à rotir et la coupa rapidement. Il fit plusieurs tranches qu'il disposa sur la plaque. Il fila rapidement au garde manger tout en déposant un furtif baiser sur la joue de la femme et s'en quérit d'un autre très belle pièce de viande juteuse. Après une brève préparation il disposa tout sur la plaque, saupoudra d’aromates et posa la plaque sur des rivets poussiéreux. Ainsi, les flemmes ne lècherait plus la viande mais la plaque brûlante la cuirait plus doucement. Il faudrait évidemment la retourner mais Garmyr comptais bien mitonner ce colossal plat de viande. Il s'inclina saisit une nouvelle buche qu'il envoya dans le feu. Puis, sans regarder ce qu'Aëlia faisait, il déglutit. "Tu penses que je pourrais venir avec toi? Vivre dans l'équipage de ton frère?" Il était prêt à devenir moussaillon voir même vivre dans les geôles s'il le fallait, tout ce qu'il ne voulait pas, c'était de devoir se rendormir tout seul loin de la femme qu'il aime.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Mer 2 Mar 2016 - 9:46
Elle s’assit, le regardant. Sa poitrine la lançait un peu depuis qu’elle s’était levée, sa blessure se manifestant. La viande était en train de cuire sur une grande plaque, et il l’avait saupoudrée d’aromates. Soudain, il posa une question qui la fit tousser. Elle resserra autour d’elle la serviette, qui avait glissé.
- Tu … Tu plaisantes ?
Elle vit à son visage, et sentit à ses pensées que la réponse était négative, et passa sur son visage une main lasse.
- Alban te hait, Garmyr. Et si ce n’était qu’Alban … Tout l’équipage te hait.
Elle soupira.
- Je ne sais pas quoi faire … On sait tous que si tu revenais avec moi, il dirait oui, évidemment, pour me garder avec lui, mais … Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Je suis désolée. Le climat est déjà tendu et … Et Alban a la rancune tenace. Il était prêt à te tuer la dernière fois, malgré les rubis, c’est dire. Si tu fais la moindre erreur, il te la fera payer au centuple, et il n’y a pas que lui. Ils ne rêvent que de te voir mort, pour te faire payer ces 34 mois de difficultés.
Elle fit une pause. Elle réfléchissait, mais ne voyait pas de vraie solution. Elle se doutait de la réaction qu’allait avoir Garmyr, mais savait que ce qu’il proposerait de résoudrait pas vraiment le problème.
- On est tous très fatigués et à cran en ce moment en plus, je pense qu’on va rester à quai un peu. On a tous besoin de se ressourcer. On pourrait en profiter, toi et moi, pour passer du temps ensemble, voir comment … comment on arrive à fonctionner, comprendre comment l’autre a évolué et puis … Et puis si tout va bien, on verra comment ne plus se séparer. Non ?
Elle lui sourit, dans la cuisine envahie par les odeurs de viande et d’arômes.
- Tu … Tu plaisantes ?
Elle vit à son visage, et sentit à ses pensées que la réponse était négative, et passa sur son visage une main lasse.
- Alban te hait, Garmyr. Et si ce n’était qu’Alban … Tout l’équipage te hait.
Elle soupira.
- Je ne sais pas quoi faire … On sait tous que si tu revenais avec moi, il dirait oui, évidemment, pour me garder avec lui, mais … Mais je ne crois pas que ce soit une bonne idée. Je suis désolée. Le climat est déjà tendu et … Et Alban a la rancune tenace. Il était prêt à te tuer la dernière fois, malgré les rubis, c’est dire. Si tu fais la moindre erreur, il te la fera payer au centuple, et il n’y a pas que lui. Ils ne rêvent que de te voir mort, pour te faire payer ces 34 mois de difficultés.
Elle fit une pause. Elle réfléchissait, mais ne voyait pas de vraie solution. Elle se doutait de la réaction qu’allait avoir Garmyr, mais savait que ce qu’il proposerait de résoudrait pas vraiment le problème.
- On est tous très fatigués et à cran en ce moment en plus, je pense qu’on va rester à quai un peu. On a tous besoin de se ressourcer. On pourrait en profiter, toi et moi, pour passer du temps ensemble, voir comment … comment on arrive à fonctionner, comprendre comment l’autre a évolué et puis … Et puis si tout va bien, on verra comment ne plus se séparer. Non ?
Elle lui sourit, dans la cuisine envahie par les odeurs de viande et d’arômes.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Dim 6 Mar 2016 - 14:07
Le regard d'Aëlia renseigna directement Garmyr sur la réponse que la femme formulerait. C'était pas difficile à deviner après tout. Garmyr ne fit cependant pas mine de comprendre et la laissa parler jusqu'à-ce qu'elle se tut. Décidément les choses ne pouvaient pas être simple. Jamais. C'était depuis longtemps la fin de l'innocence. Garmyr n'avait pourtant pas tellement vécu depuis leurs rupture, surtout avec cet état d'ébriété constant avant de se faire posséder. M'enfin. Garmyr resta silencieux un moment. Les derniers mots résonnaient dans sa tête. Comment ne plus se séparer. Bonne question. Comment c'était possible malgré le fait qu'ils ne puissent partager la même couche? De toute façon il serait probablement trop dangereux d'héberger un gibier de potence pensât-il. Finalement il eut une idée. Il se tourna vers la nourriture qui continuait de cuire et fit un pas de coté. Il tendit la main devant lui, la porte apparut. Il l'a passa la referma derrière lui. Puis, un bruit de porte qui s'ouvre se fit entendre derrière la femme. C'était bien ce que pensait ce dernier. Il pouvait apparemment en disposer comme il le voulait à cet instant. Ce n'était que théorique. Mais il avait pensé au cimetière pour la faire apparaitre et disparaitre de la salle. Puis avait pensé à Aëlia pour revenir auprès d'elle. Garmyr posa ses yeux dans ceux de la femme qui devait probablement suivre le fil de ses pensées inquiète de n'avoir eu que du silence en guise de réponse. "Je pense qu'avec cette nouvelle capacité. On sera jamais vraiment loin de l'autre. Faudrait juste que cette porte m'emmène de force quand t'as besoin de moi..." Garmyr esquissa un petit rire gêné en se frottant doucement l'arrière de la tête. Un geste qu'il faisait très souvent par le passé qui finalement avait cessé de faire partit de ses petits tics.
Garmyr repartit à la viande laissant Aëlia finir de réfléchir à tout ça. Il espérait cependant qu'elle serait rassurée d'une certaine façon. Il n'empêche qu'il devrait proter son masque sur le navire pour ne pas qu'Alban ne le perce à jour. Enfin quand bien même. Garmyr se battrait autant qu'il le faudrait. Y'avait plus grand chose qui lui faisait peur à ce point. Pas même la mort. Après tout, il avait toujours vécu comme ça. Dans tout les cas, il se sentait un peu coupable d'avoir jeté un froid en lançant le sujet. Mais il n'était pas parfait. Simplement naïf.
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Re: [Terminé] Fête de la Couleur 2780 - Qu'avons-nous fait de nous ? [sp Garmyr]
Jeu 17 Mar 2016 - 9:39
Elle avait senti à sa réaction qu’il était blessé. Elle eut un sourire contrit : après tout, qu’y pouvait-elle ? Assez peu, comme lui. Il allait falloir laisser le temps faire son travail, et arrondir les angles. Elle soupira, et détourna le visage L’euphorie des retrouvailles passées, son cœur se serrait : ce ne serait pas aussi simple que la premières fois, évidemment. Elle se sentait moins sûre d’elle, et beaucoup plus fragilisée. Elle regrettait son insouciance, son innocence de ces années-là. Elle fit un sourire un peu forcé … sauf qu’il avait disparu. Elle sursauta assez violemment lorsqu’un bruit de porte qui s’ouvrait se fit entendre derrière elle. Elle se retourna violemment, sa serviette plaquée contre elle, regrettant amèrement de n’être pas armée. Puis elle reconnut la porte, et surtout l’homme qui en sortait. Elle eut un rire franc, soudain, de soulagement. Il la regarda, très grave, et elle fit de son mieux pour retrouver son sérieux. Elle hocha solennellement la tête à ce qu’elle lui disait.
*Je n’ai jamais besoin de toi, Garmyr. Juste envie d’être près de toi.*
Evidemment, ces pensées, qui n’étaient pas pour lui, ne l’atteignirent pas. Il se fritta la tête, puis repartit à sa viande. Se sentant un peu coupable de penser ainsi, elle se leva, et alla, se collant son dos, l’embrasser dans le cou, tendrement, là où s’ébattaient les cheveux fous, encore un peu humides.
- Je reviens.
Elle repartit se vêtir dans la salle de bains, se sentant soudain mal à l’aise avec juste une serviette. Elle enfila son costume de chat, sans les accessoires. De ce fait, elle était uniquement vêtue de sa combinaison noire. Elle ne pouvait s’empêcher de penser. Et elle pensait qu’elle avait changé, peut-être encore plus que lui. Trop de temps s’était passé, avec, puis sans lui, et elle avait évolué dans un sens différent du sien. Elle sentait bien qu’ils n’avaient plus tout à fait le même rapport fusionnel qu’auparavant. Elle se souvenait avec nostalgie des nuits passées à la vigie de l’Envolée, des premiers combats menés à deux avec une surprenante coordination. Cette nostalgie était accentuée par une conscience aigüe, enfin, que jamais ce temps-là ne reviendrait. Ils entraient dans un nouveau stade de relation, une relation d’adultes à proprement parler. Il allait leur falloir faire des ajustements et des concessions, à n’en pas douter. Pourtant, elle voulait y croire, se forçant à ignorer la petite vox maligne qui, au fond d’elle, lui soufflait que c’était mort, que ça ne tiendrait pas, qu’ils n’étaient deux adolescents qui avaient grandi, et que tenter de faire marcher ça ne servait à rien : c’était juste bancal et sans intérêt. L’ignorant donc avec force volonté, elle s passa un peu d’eau sur le visage, et réorganisa ses cheveux, avant de retourner auprès de Garmyr, un joli sourire à fossettes sur son visage. Elle l’embrassa dans le cou, de nouveau, se rendant auprès de lui dans la pièce quitte à interrompre son mouvement.
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