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- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Date d'inscription : 02/09/2011
Age : 32
Localisation : Peut-être juste derrière toi, peut-être n'importe où ailleurs
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 08/05/2757
Âge: 33
Branche(s): Alf - Phabienne
Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité: 8
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 31 Juil 2016 - 19:08
Cela faisait à présent de long mois que Séléné était au gouvernement, et plus longtemps encore qu’elle avait croisé Maeko et assisté à sa « dernière blague » après qu’elle lui ait parlé de l’Ombre. Et depuis tout ce temps, ce qu’elle lui avait dit tournait et retournait dans sa tête. Elle ne parvenait pas à faire le point. Elle aviat tentté de récolter plus d’informations, d’en parler un peu, de tâter tous les terrains tâtables. Elle n’était tombée que face à des portes closes, à des gens qui ne voulaient pas parler, ou bien à des gens qui ne savaient rien de plus qu’elle. C’était décourageant. Ses compagnons –si tant est qu’elle pouvait compter encore Thane ainsi- ne semblaient pas la prendre au sérieux, et au gouvernement, la question n’’était jamais abordée. Lorsqu’elle avait tenté d’en parler à la Reine, celle-ci avait blanchi, et avait dit ne rien savoir. Cette situation l’exaspérait et lui rongeait les nerfs. Elle ne savait plus quoi faire pour s’en sortir : il fallait avoir plus d’informations, savoir qui étaient les disciples, comment vaincre l’Ombre, informer les gens et … elle soupira.
Elle était au bord des larmes. Elle entamait sa cinquième semaine sans Thane. Lorsque Deus et elle étaient rentrés après l’investiture de ce dernier, Thane avait tout simplement disparu, sans laisser ni mot ni trace. Ne voyant aucune marque de lutte, elle avait filé à sa forge. Rien. Et il ne s’y était rien passé. Après avoir remué ciel et terre, elle était rentrée en pleine nuit, avec une seule certitude : il était parti, et l’avait abandonnée. Autant dire que cela l’avait bien court-circuitée. Elle était restée prostrée quelques jours, dégoûtée. Puis, elle s’était rendue compte que ça ne le ferait pas revenir, et que s’il était assez bête pour s’en aller ainsi, alors, elle ne manquait rien en n’étant plus avec lui. Et elle avait repris ses recherches de plus belle peut-être pour tenter de se sortir le demi géant de la tête.
Et, finalement, elle était arrivée à une conclusion. Elle avait besoin d’aide. Efficace, rapide, et discrète. Puisqu'elle refusait d’y embarquer Ewann, et que deus semblait n’y accorder aucune importance, il lui fallait aller voir quelqu’un d’autre. Et, malgré tous ses contacts, elle avait dû chercher un long moment avant de trouver celui qui lui semblait être la personne idéale.
C’est ainsi que fin Danien, sous de grosses gouttes, elle passa le portail central d’Hypnos pour arriver à celui d’Elysée, sous un ciel lourd de promesses menaçantes. Il ne fallait surtout pas que l’on croie qu’elle se cache. Elle marchait d’un pas qui paraissait tranquille vers sa destination. Elle se rendit compte qu’elle avait rarement été plus nerveuse. S’il la rejetait, elle était très mal : d’une elle n’avait pas de plan de rechange, de deux, il risquait d’en parler, et là, elle était carrément mal. Pourtant, elle était presque certaine qu’il n’était pas corrompu, lui.
Elle s’arrêta devant une porte bleue et frappa.
Elle était au bord des larmes. Elle entamait sa cinquième semaine sans Thane. Lorsque Deus et elle étaient rentrés après l’investiture de ce dernier, Thane avait tout simplement disparu, sans laisser ni mot ni trace. Ne voyant aucune marque de lutte, elle avait filé à sa forge. Rien. Et il ne s’y était rien passé. Après avoir remué ciel et terre, elle était rentrée en pleine nuit, avec une seule certitude : il était parti, et l’avait abandonnée. Autant dire que cela l’avait bien court-circuitée. Elle était restée prostrée quelques jours, dégoûtée. Puis, elle s’était rendue compte que ça ne le ferait pas revenir, et que s’il était assez bête pour s’en aller ainsi, alors, elle ne manquait rien en n’étant plus avec lui. Et elle avait repris ses recherches de plus belle peut-être pour tenter de se sortir le demi géant de la tête.
Et, finalement, elle était arrivée à une conclusion. Elle avait besoin d’aide. Efficace, rapide, et discrète. Puisqu'elle refusait d’y embarquer Ewann, et que deus semblait n’y accorder aucune importance, il lui fallait aller voir quelqu’un d’autre. Et, malgré tous ses contacts, elle avait dû chercher un long moment avant de trouver celui qui lui semblait être la personne idéale.
C’est ainsi que fin Danien, sous de grosses gouttes, elle passa le portail central d’Hypnos pour arriver à celui d’Elysée, sous un ciel lourd de promesses menaçantes. Il ne fallait surtout pas que l’on croie qu’elle se cache. Elle marchait d’un pas qui paraissait tranquille vers sa destination. Elle se rendit compte qu’elle avait rarement été plus nerveuse. S’il la rejetait, elle était très mal : d’une elle n’avait pas de plan de rechange, de deux, il risquait d’en parler, et là, elle était carrément mal. Pourtant, elle était presque certaine qu’il n’était pas corrompu, lui.
Elle s’arrêta devant une porte bleue et frappa.
- Odéline BelganMinosien.ne
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Date d'inscription : 28/02/2012
Localisation : Dans sa maison, sur Minos.
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Date de naissance: Inconnue
Âge: Inconnu (apparence aux alentours de 20 ans)
Branche(s): Inconnue
Lieu de vie: Au Refuge, à Minos
Occupation: Créatrice et gestionnaire du Refuge
Niveau de richesse: 6
Niveau de célébrité: 7
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 31 Juil 2016 - 19:21
Odéline était en train de jouer avec Noïa. Ce serait bientôt sa première rentrée, et elle se sentait nerveuse comme une jeune mère. Lorsqu’on frappa alors qu’elle n’attendait personne, elle haussa un sourcil, puis se leva.
- Attends-moi là, pucinette, je reviens.
Elle alla ouvrir la porte, et se retrouva face à une très jolie femme. Elle portait un manteau mi-long, léger, dont les pans claquaient parfois au vent, et qui était déjà maculé de gouttes de pluie, qui surmontait un pantalon souple et un haut aux manches trois quarts dans les tons bleus foncés. Autour de son cou elle avait noué un foulard, autour duquel s’emmêlaient parfois ses cheveux. Sa peau hâlée faisait ressortir ses yeux très verts et ses lèvres vermeilles. Deux oreilles pointues émergeaient de ses cheveux d’un blanc étincelant. Elle était plus grande qu’elle, mince, et son visage, quoique beau, avait quelque chose de dur. Odéline était sûre de ne jamais lui avoir parlé auparavant, et pourtant, elle lui rappelait quelque chose.
*C’est Séléné Saralondë. Son nom est connu sur tous les continents, et son visage aussi. Elle été recherchée des années durant comme une hors-la-loi car elle est métisse d’Alf et de Phabien. Elle a combattu des années durant pour sa liberté, et a fini par l’obtenir. Aujourd’hui, elle est crainte et respectée, et vue comme emblème de lutte pour l’égalité des peuples, de paix et de liberté. Elle a été la compagne de Deus Wiseman et vit aujourd’hui sur Eaque, où elle a un poste au gouvernement.*
Odéline resta soufflée. C’était bien la première fois que sa voix lui donnait des informatiosn sur quelqu’un en particulier. Cette jene femme devait être très importante. D’où cette question : pourquoi avait-elle l’impression de l’avoir déjà vue ?
La réponse se fraya un chemin dans son esprit, menée par Deus Wiseman.
*Elle était là au moment de Garmyr ! C’est elle qui a téléporté tout le monde au moment de l’accouchement de Nathalia ! Et puis je l’ai vue dans les journaux …*
Une autre question se posait alors : que venait-elle faire chez eux ?
- Oui, bonjour …
- Bonjour … Excusez-moi, je crains de m’être trompée. Je suis Séléné Saralondë. Je viens voir Siffroy Belgan. Vous savez où il vit ?
Elle rit. Séléné devait voir trop de monde pour se souvenir de tous, et ce jour-là elles ne s’étaient pas parlé, et il y avait eu beaucoup de monde. Elle ouvrit plus grand sa porte.
- Si, si c’est ici ! Je suis sa femme, Odéline. Entrez, entrez. Vous êtes de ses amis ? Il travaille, mais il sera de retour dans pas trop longtemps, je pense. Vous pouvez attendre ici ! Voici Noïa, Gadyan, et les Kiwis ! Vous voulez boire quelque chose ? Venez donc à la cuisine !
Elle l’entraîna à sa suite, et lui désigna tout le monde d’un geste de la main, avant de l’entraîner à la cuisine.
- J’ai de l’eau, du thé, du café, du jus d’orange, du jus de fraises, de la citronnade, de la limonade, des infusions des …
- Ahem … Je veux bien une citronnade, oui, merci.
Elle la lui servit, et resta un peu avec elle, puis :
- Excusez-moi, je vais chercher Noïa. On jouait tout à l’heure et …
- Ne vous dérangez pas pour moi. Vous pouvez y aller ne vous en faites pas. Si elle veut jouer, vous pouvez rester avec elle, je ne suis pas très à l’aise avec les enfants, mais si ça ne vous dérange pas, je vais attendre votre mari ici.
- Oh … Vous ne vous ennuierez pas ?
La femme rit.
- Ne vous en faites pas, j’ai du travail à avancer.
Si Odéline n’avait pas bien compris la raison de son rire, elle ne dit rien, et hocha la tête. Ainsi, elle retourna jouer avec l’enfant, qui en parut ravie.
- Attends-moi là, pucinette, je reviens.
Elle alla ouvrir la porte, et se retrouva face à une très jolie femme. Elle portait un manteau mi-long, léger, dont les pans claquaient parfois au vent, et qui était déjà maculé de gouttes de pluie, qui surmontait un pantalon souple et un haut aux manches trois quarts dans les tons bleus foncés. Autour de son cou elle avait noué un foulard, autour duquel s’emmêlaient parfois ses cheveux. Sa peau hâlée faisait ressortir ses yeux très verts et ses lèvres vermeilles. Deux oreilles pointues émergeaient de ses cheveux d’un blanc étincelant. Elle était plus grande qu’elle, mince, et son visage, quoique beau, avait quelque chose de dur. Odéline était sûre de ne jamais lui avoir parlé auparavant, et pourtant, elle lui rappelait quelque chose.
*C’est Séléné Saralondë. Son nom est connu sur tous les continents, et son visage aussi. Elle été recherchée des années durant comme une hors-la-loi car elle est métisse d’Alf et de Phabien. Elle a combattu des années durant pour sa liberté, et a fini par l’obtenir. Aujourd’hui, elle est crainte et respectée, et vue comme emblème de lutte pour l’égalité des peuples, de paix et de liberté. Elle a été la compagne de Deus Wiseman et vit aujourd’hui sur Eaque, où elle a un poste au gouvernement.*
Odéline resta soufflée. C’était bien la première fois que sa voix lui donnait des informatiosn sur quelqu’un en particulier. Cette jene femme devait être très importante. D’où cette question : pourquoi avait-elle l’impression de l’avoir déjà vue ?
La réponse se fraya un chemin dans son esprit, menée par Deus Wiseman.
*Elle était là au moment de Garmyr ! C’est elle qui a téléporté tout le monde au moment de l’accouchement de Nathalia ! Et puis je l’ai vue dans les journaux …*
Une autre question se posait alors : que venait-elle faire chez eux ?
- Oui, bonjour …
- Bonjour … Excusez-moi, je crains de m’être trompée. Je suis Séléné Saralondë. Je viens voir Siffroy Belgan. Vous savez où il vit ?
Elle rit. Séléné devait voir trop de monde pour se souvenir de tous, et ce jour-là elles ne s’étaient pas parlé, et il y avait eu beaucoup de monde. Elle ouvrit plus grand sa porte.
- Si, si c’est ici ! Je suis sa femme, Odéline. Entrez, entrez. Vous êtes de ses amis ? Il travaille, mais il sera de retour dans pas trop longtemps, je pense. Vous pouvez attendre ici ! Voici Noïa, Gadyan, et les Kiwis ! Vous voulez boire quelque chose ? Venez donc à la cuisine !
Elle l’entraîna à sa suite, et lui désigna tout le monde d’un geste de la main, avant de l’entraîner à la cuisine.
- J’ai de l’eau, du thé, du café, du jus d’orange, du jus de fraises, de la citronnade, de la limonade, des infusions des …
- Ahem … Je veux bien une citronnade, oui, merci.
Elle la lui servit, et resta un peu avec elle, puis :
- Excusez-moi, je vais chercher Noïa. On jouait tout à l’heure et …
- Ne vous dérangez pas pour moi. Vous pouvez y aller ne vous en faites pas. Si elle veut jouer, vous pouvez rester avec elle, je ne suis pas très à l’aise avec les enfants, mais si ça ne vous dérange pas, je vais attendre votre mari ici.
- Oh … Vous ne vous ennuierez pas ?
La femme rit.
- Ne vous en faites pas, j’ai du travail à avancer.
Si Odéline n’avait pas bien compris la raison de son rire, elle ne dit rien, et hocha la tête. Ainsi, elle retourna jouer avec l’enfant, qui en parut ravie.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 31 Juil 2016 - 20:22
Séléné fut reçue par une jeune fille blonde aux grands yeux bleus qu’elle ne reconnut pas. Elle fit le lien plus tard, lorsqu’elle la vit dans le salon, se tournant pour la regarder. Oui, c’était la jeune fille qui semblait habiter là los de l’accident de cet idiot de Garmyr. Alors ainsi, elle était devenue la femme de Siffroy ? Lorsqu’elle vit Noïa, elle fit cependant le lien très vite : c’était l’enfant de Natalia, qu’elle avait transportée. Elle ressemblait tant à sa mère … Cependant les yeux de l’enfant la mirent mal à l’aise. Evidemment, elle y voyait le père. Evidemment, elle savait que c’était Angel : elle avait fait sur lui assez de recherches avant qu’il n’explose pour savoir que Nathalia et lui vivaient ensemble. Pauvre enfant ... L’avaient-ils tous deux abandonnée ? Elle ne posa pourtant aucune question, assommée par le flot de paroles de son hôte, et craignant surtout d’en déclencher un autre. Ainsi, elle fut soulagée lorsqu’Odéline migra vers la pièce d’à côté. Elle était trop énergique, bavarde, joyeuse … bref, minosienne, pour elle.
Elle lui avait menti. Si les enfants n’étaient par sa compagne préférée, elle n’éprouvait aucun malaise à leurs côtés. Par contre, elle se doutait que la proximité de la progéniture de celui qui avait voulu sa mort à de multiples reprises, et qu’elle souhaitait elle-même voir rejoindre l’autre rive pour de bon, ne lui serait pas des plus bénéfiques.
Ainsi, une fois seule elle sortit des papiers, et recommença à travailler. Ça n’avait rien d’urgent, mais cela occupa la demi-heure qui les séparait de l’arrivée du vieillard. Lorsqu’elle l’entendit, elle rangea tout, lissa son manteau du plat de la main. Elle se redressa, puis décida de se lever, alors qu’elle entendait Odéline.
- Bonsoir chéri ! Ta journée s’est bien passée ? J’espère que personne ne t’a fait tourner en bourrique !
Elle entendit le rire juvénile, et une réponse qu’elle ne coprit pas, puis :
- Oh d’ailleurs ! Il y a quelqu’un qui t’attend dans la cuisine ! Ca avait l’air important ! Moi, je vais m’occuper de Noïa ! Et elle peut rester manger, ou même dormir, hein, il y a une chambre de libre à l’étage !
Siffroy répondit, et elle l’entendit se diriger vers elle. Elle fit craquer ses phalanges. Dire qu’elle était nerveuse n’était pas un vain mot. Puis il entra.
- Bonsoir, Siffroy. Je sais que ça fait longtemps, mais j’espère que je ne te dérange pas … Et que tu vas bien ! Je dois te parler de quelque chose d’important, et … je crois qu’il vaudrait mieux laisser ta femme en dehors de tout ça.
*Pour son propre bien.*
Elle avait baissé d’un ton en disant cela. A vrai dire, elle avait l’air beaucoup moins enjouée à la fin de sa phrase qu’au début.
Elle lui avait menti. Si les enfants n’étaient par sa compagne préférée, elle n’éprouvait aucun malaise à leurs côtés. Par contre, elle se doutait que la proximité de la progéniture de celui qui avait voulu sa mort à de multiples reprises, et qu’elle souhaitait elle-même voir rejoindre l’autre rive pour de bon, ne lui serait pas des plus bénéfiques.
Ainsi, une fois seule elle sortit des papiers, et recommença à travailler. Ça n’avait rien d’urgent, mais cela occupa la demi-heure qui les séparait de l’arrivée du vieillard. Lorsqu’elle l’entendit, elle rangea tout, lissa son manteau du plat de la main. Elle se redressa, puis décida de se lever, alors qu’elle entendait Odéline.
- Bonsoir chéri ! Ta journée s’est bien passée ? J’espère que personne ne t’a fait tourner en bourrique !
Elle entendit le rire juvénile, et une réponse qu’elle ne coprit pas, puis :
- Oh d’ailleurs ! Il y a quelqu’un qui t’attend dans la cuisine ! Ca avait l’air important ! Moi, je vais m’occuper de Noïa ! Et elle peut rester manger, ou même dormir, hein, il y a une chambre de libre à l’étage !
Siffroy répondit, et elle l’entendit se diriger vers elle. Elle fit craquer ses phalanges. Dire qu’elle était nerveuse n’était pas un vain mot. Puis il entra.
- Bonsoir, Siffroy. Je sais que ça fait longtemps, mais j’espère que je ne te dérange pas … Et que tu vas bien ! Je dois te parler de quelque chose d’important, et … je crois qu’il vaudrait mieux laisser ta femme en dehors de tout ça.
*Pour son propre bien.*
Elle avait baissé d’un ton en disant cela. A vrai dire, elle avait l’air beaucoup moins enjouée à la fin de sa phrase qu’au début.
- Siffroy BelganElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Mar 2 Aoû 2016 - 17:48
Siffroy revenait du palais où il avait eu une journée sacrément tranquille. Il avait tendance à aimer se plaindre des gens de retour à la maison mais en réalité, les altercations entre le conseiller et les autres grandes pontes de Minos étaient rarissimes. Beldura gérait très bien tout ça et savait imposer les décisions à tout le monde quand elles avaient besoin d'être prise. Et une fois fait, le vieux conseiller mettait un point d'honneur à ne plus les contredire ou y faire obstacle, peu importe son avis précédant les décret.
Ouvrant la porte d'entrée de sa main calleuse, il annonça son retour à la maisonnée. Avant même qu'il ait mis les deux pieds sur le plancher, Odéline débarqua en trombe dans le corridor, lui demandant si sa journée s'était bien passée.
Bien sûr que si comme toujours ! Tu sais bien que tous ces administratifs Minosiens prennent un malin plaisir à contredire toutes mes idées ma chérie...
Faisant faussement la moue, il l'attrapa alors qu'elle venait, l'embrassa sur les deux joues et sur le nez, toujours avec sa grimace au visage. Elle rit puis lui annonça quelqu'un l'attendant. Alors qu'elle repartait s'occuper de la petite Noïa, il se raidit en imaginant qui pouvait être là : Une Etoile ? Ca lui pendait au nez avec l'évènement du mariage et son témoin.
Calmant sa respiration, il s'avança tranquillement vers la cuisine. Une Etoile ne se serait pas fait annoncer comme ça.
Séléné !
Il relâcha l'air coincé dans ses poumons, pourtant il avait bien essayé de garder un air calme et détendu. Tant pis.
Elle le salua et en baissant d'un ton lui annonça qu'elle allait lui annoncer quelque chose. Garder Odéline en dehors des problèmes ? Pas de souci ! Il s'inquiétait déjà largement assez quand elle passait son temps à entretenir tout ce petit monde à la maison. Il inclina doucement la tête pour la saluer, d'égal à égal.
Bonjour, allons dans le jardin pour discuter puis d'une voix plus forte Nous sortons discuter sous le porche ma chérie !
En traversant la maison, il trébucha sur un jouet de Noïa qui était resté là et se rattrapa d'une main sur un meuble. Pas de contusion. Mais une douleur pulsait légèrement dans sa hanche désormais. Il boitait même très légèrement, ça passerait vite ... Il espérait.
Ils sortirent sous le parapet dans le jardin. La pluie commençait à diminuer, laissant seulement une fine bruine se déposer sur les fenêtres qui n'étaient pas à l'abri. Il ferma derrière eux puis :
Heureux de vous revoir mais j'ai l'impression que vous êtes présentes uniquement quand il y a un problème à régler ... Entre la rescousse Beldura et ce que vous allez probablement me dire aujourd'hui.
M'enfin, je vous écoute mademoiselle Saralondë
Il planta son regard dans celui de son interlocutrice.
Ouvrant la porte d'entrée de sa main calleuse, il annonça son retour à la maisonnée. Avant même qu'il ait mis les deux pieds sur le plancher, Odéline débarqua en trombe dans le corridor, lui demandant si sa journée s'était bien passée.
Bien sûr que si comme toujours ! Tu sais bien que tous ces administratifs Minosiens prennent un malin plaisir à contredire toutes mes idées ma chérie...
Faisant faussement la moue, il l'attrapa alors qu'elle venait, l'embrassa sur les deux joues et sur le nez, toujours avec sa grimace au visage. Elle rit puis lui annonça quelqu'un l'attendant. Alors qu'elle repartait s'occuper de la petite Noïa, il se raidit en imaginant qui pouvait être là : Une Etoile ? Ca lui pendait au nez avec l'évènement du mariage et son témoin.
Calmant sa respiration, il s'avança tranquillement vers la cuisine. Une Etoile ne se serait pas fait annoncer comme ça.
Séléné !
Il relâcha l'air coincé dans ses poumons, pourtant il avait bien essayé de garder un air calme et détendu. Tant pis.
Elle le salua et en baissant d'un ton lui annonça qu'elle allait lui annoncer quelque chose. Garder Odéline en dehors des problèmes ? Pas de souci ! Il s'inquiétait déjà largement assez quand elle passait son temps à entretenir tout ce petit monde à la maison. Il inclina doucement la tête pour la saluer, d'égal à égal.
Bonjour, allons dans le jardin pour discuter puis d'une voix plus forte Nous sortons discuter sous le porche ma chérie !
En traversant la maison, il trébucha sur un jouet de Noïa qui était resté là et se rattrapa d'une main sur un meuble. Pas de contusion. Mais une douleur pulsait légèrement dans sa hanche désormais. Il boitait même très légèrement, ça passerait vite ... Il espérait.
Ils sortirent sous le parapet dans le jardin. La pluie commençait à diminuer, laissant seulement une fine bruine se déposer sur les fenêtres qui n'étaient pas à l'abri. Il ferma derrière eux puis :
Heureux de vous revoir mais j'ai l'impression que vous êtes présentes uniquement quand il y a un problème à régler ... Entre la rescousse Beldura et ce que vous allez probablement me dire aujourd'hui.
M'enfin, je vous écoute mademoiselle Saralondë
Il planta son regard dans celui de son interlocutrice.
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Niveau de célébrité: 8
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Jeu 25 Aoû 2016 - 21:55
Belgan eut l’air surpris de la voir, ce qu’elle comprenait assez bien somme toute. Après tout, s’ils se voyaient une fois l’an, c’était bien le maximum. Enfin. Elle le suivit, lui emboitant le pas, adressant un sourire à Odéline. Elle fronça un sourcil de neige lorsqu’il se heurta à un coin de commode. Elle eut soudain un doute quant au bien-fondé de son idée. Il était vraiment âgé après tout et … Elle fronça les deux sourcils. De toute façon, elle était là, il était trop tard pour renoncer et faire machine arrière. Donc, ils sortirent, et elle créa autour d’eux une bulle protectrice de magie, afin de ne pas être entendue par n’importe qui. Ainsi, les gens entendraient une discussion à propos de la pluie et du beau temps. Et surtout de la pluie, de fait. Elle hocha la tête à ce qu’il lui dit. Et elle décida d’attaquer directement.
- En effet, tu as raison.
Elle prit le temps de déglutir.
- Tu as entendu parler de l’Ombre ? Parce que ce que j’ai à t’annoncer le concerne, et c’est loin d’être positif.
Elle décida de ne pas attendre sa réponse pour continuer [parce qu’elle savait que ça prendrait entre trois semaines et six mois et avait grave la flemme de poireauter jusque là].
- J’ai vu Maeko, il y a quelques mois, qui m’a fait nombre de révélations intéressantes. Si tu sens que tu vas tomber ou faire une crise cardiaque, tu me le dis, sinon, laisse-moi finir, c’est tout ce que je te demande. Pur résumer : l’entité enfermée il y a des siècles n’est pas qu’une légende, et tente de revenir. Et c’est possible, la faute à l’énergie magique instable propre à Hadès qui ruine les efforts des mages précédents. C’est même en train de se faire. Ses sbires ont un à un brisé leur sceau. Selon mes … informations, ils étaient sept. Et apparemment, les sept seraient … libres. Ce qui est très inquiétant, puisque c’est une fois les sept libres que l’Ombre peut se libérer. Et malheureusement ça cadre avec beaucoup trop de choses : recrudescence de meurtres, de disparitions, d’actes extrêmement violents injustifiés, de coupables jamais retrouvés … Bref. En plus de quoi, le désastre de la situation diplomatique actuelle leur facilite le travail. C’est le chaos, et le mal y a toujours puisé sa puissance, n’est-ce pas ? Ce que je crains c’est, puisque personne n’en pare, mais que manifestement, beaucoup le savent, qu’il y ait une corruption déjà bien installée. En plus de quoi, il est difficile de lutter, et encore plus contre une menace invisible, et dont on ne sait rien. Or, il faut lutter, sinon, c’est la fin imminente, et pas la plus enviable. Enfin, je pense. Tout ça pour dire que …
Elle soupira.
- J’ai très peu d’informations fiables, même si je me démène depuis des mois, et personne à qui me fier et m’associer. C’est pour ça que je fais appel à toi. Tu es le seul en qui j’ai assez confiance et qui ne sois pas trop engagé. Enfin, si l’on peut dire. Je sais que tu es conseiller sur Minos mais … Bref. Tu restes un ex étoile, et tu dois sûrement avoir des contacts fiables dans plein de de domaines. Je me disais aussi que tu aurais peut-être des infos, et un accès plus simple à certaines sources, comme les archives et la bibliothèque de Minos, dont certaines sections me sont interdites. Il faudrait à la fois avoir plus d’informations fiables, savoir qui étaient les disciples, pouvoir en éliminer, comment vaincre l’Ombre, informer les gens et … rester discrets. Parce que d’une on ne sait pas qui sont ns ennemis, et de deux, toi je ne sais pas, mais moi, j’aimerais bien rester en vie au moins un peu plus longtemps. Et quitte à mourir, autant que ce soit utile, non ? Donc, voilà. Je me tourne vers toi. Je suis consciente que ça fait beaucoup d’infos d’un seul coup. J’en suis désolée. En plus c’est un peu confus … Ca va ?
Une goutte tomba non loin. Il ne manquait plus que ça. Elle se prépara à secourir le vieil homme si l’émotion due à ses révélations était trop forte. Odéline ne lui aurait certainement pas pardonné de tuer son mari tout neuf …
- En effet, tu as raison.
Elle prit le temps de déglutir.
- Tu as entendu parler de l’Ombre ? Parce que ce que j’ai à t’annoncer le concerne, et c’est loin d’être positif.
Elle décida de ne pas attendre sa réponse pour continuer [parce qu’elle savait que ça prendrait entre trois semaines et six mois et avait grave la flemme de poireauter jusque là].
- J’ai vu Maeko, il y a quelques mois, qui m’a fait nombre de révélations intéressantes. Si tu sens que tu vas tomber ou faire une crise cardiaque, tu me le dis, sinon, laisse-moi finir, c’est tout ce que je te demande. Pur résumer : l’entité enfermée il y a des siècles n’est pas qu’une légende, et tente de revenir. Et c’est possible, la faute à l’énergie magique instable propre à Hadès qui ruine les efforts des mages précédents. C’est même en train de se faire. Ses sbires ont un à un brisé leur sceau. Selon mes … informations, ils étaient sept. Et apparemment, les sept seraient … libres. Ce qui est très inquiétant, puisque c’est une fois les sept libres que l’Ombre peut se libérer. Et malheureusement ça cadre avec beaucoup trop de choses : recrudescence de meurtres, de disparitions, d’actes extrêmement violents injustifiés, de coupables jamais retrouvés … Bref. En plus de quoi, le désastre de la situation diplomatique actuelle leur facilite le travail. C’est le chaos, et le mal y a toujours puisé sa puissance, n’est-ce pas ? Ce que je crains c’est, puisque personne n’en pare, mais que manifestement, beaucoup le savent, qu’il y ait une corruption déjà bien installée. En plus de quoi, il est difficile de lutter, et encore plus contre une menace invisible, et dont on ne sait rien. Or, il faut lutter, sinon, c’est la fin imminente, et pas la plus enviable. Enfin, je pense. Tout ça pour dire que …
Elle soupira.
- J’ai très peu d’informations fiables, même si je me démène depuis des mois, et personne à qui me fier et m’associer. C’est pour ça que je fais appel à toi. Tu es le seul en qui j’ai assez confiance et qui ne sois pas trop engagé. Enfin, si l’on peut dire. Je sais que tu es conseiller sur Minos mais … Bref. Tu restes un ex étoile, et tu dois sûrement avoir des contacts fiables dans plein de de domaines. Je me disais aussi que tu aurais peut-être des infos, et un accès plus simple à certaines sources, comme les archives et la bibliothèque de Minos, dont certaines sections me sont interdites. Il faudrait à la fois avoir plus d’informations fiables, savoir qui étaient les disciples, pouvoir en éliminer, comment vaincre l’Ombre, informer les gens et … rester discrets. Parce que d’une on ne sait pas qui sont ns ennemis, et de deux, toi je ne sais pas, mais moi, j’aimerais bien rester en vie au moins un peu plus longtemps. Et quitte à mourir, autant que ce soit utile, non ? Donc, voilà. Je me tourne vers toi. Je suis consciente que ça fait beaucoup d’infos d’un seul coup. J’en suis désolée. En plus c’est un peu confus … Ca va ?
Une goutte tomba non loin. Il ne manquait plus que ça. Elle se prépara à secourir le vieil homme si l’émotion due à ses révélations était trop forte. Odéline ne lui aurait certainement pas pardonné de tuer son mari tout neuf …
- Siffroy BelganElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Ven 7 Oct 2016 - 17:48
Tomber ou faire une crise cardiaque ? Quelle bonne idée quand on annonçait la fin du monde à un vieillard … Mais un type dans une bibliothèque avait déjà profité du fait qu’il avait été jeune pour le prévenir qu’on viendrait demander son aide durant sa vie à propos du probable avenir de leur monde. Il passa ses doigts dans sa moustache, l’air ronchon.
- J’avoue que je m’en doutais. Enfin pas forcément de suite mais cette discussion commençait à être en retard ! Venez !
Il partit en boitant, faisant demi-tour et entrant dans sa maison. Entendant la métisse le suivre, il traversa de nouveau la maison, tendant l’oreille pour vérifier que sa femme n’était pas tout à fait dans le coin et entra dans le salon.
Il contourna son canapé en cuir rouge et s’approcha de l’âtre où des bites de flammes crépitaient. D’un mouvement trop vif pour sa main ridé, il déplaça deux ou trois bûches sans se brûler et dégagea une poignée d’acier de sous les cendres. Tirant dessus, le mécanisme poussa les débris, éteignant le feu au passage et ouvrit une cavité de taille honnête creusée dans le sol de la cheminée.
Entourée de quelques bibelots à l’aspect et au toucher étrange –Des artéfacts aux usages inconnus à ce jour – il y avait un grand coffret de bois rempli de carnet très simplement décorés allant de très abîmés à quasiment neufs.
Le vieil homme attrapa le coffre à deux mains et l’extirpa de l’âtre. Il referma rapidement la trappe et vint poser le coffret sur la table basse du salon.
- J’ai accumulé et « emprunté » quelques connaissances depuis un certain nombre d’années qui pourraient être utile pour régler notre problème.
Il en tendit un à Séléné pour qu’elle jette un œil au contenu qu’ils pourraient lire plus en détail plus tard, à tête reposée.
Des notes sur des informations récupérées de ci de là sur les menaces potentielles pour leur système. Une liste des politiques véreux qui frayaient avec les mauvaises personnes à sa connaissance et de ceux qui l’avaient été. Des noms d’informateurs de renom et la façon de les trouver. Des idées pour arrêter des attaques, des scénarios catastrophes et comment rallier des gens puissants à leur cause. Qui faire chanter, A qui parler. De qui se débarrasser en cas de problèmes. Et d’autres centaines d’informations rédigées d’une écriture assez peu lisible.
- 28 ans de travail !
- J’avoue que je m’en doutais. Enfin pas forcément de suite mais cette discussion commençait à être en retard ! Venez !
Il partit en boitant, faisant demi-tour et entrant dans sa maison. Entendant la métisse le suivre, il traversa de nouveau la maison, tendant l’oreille pour vérifier que sa femme n’était pas tout à fait dans le coin et entra dans le salon.
Il contourna son canapé en cuir rouge et s’approcha de l’âtre où des bites de flammes crépitaient. D’un mouvement trop vif pour sa main ridé, il déplaça deux ou trois bûches sans se brûler et dégagea une poignée d’acier de sous les cendres. Tirant dessus, le mécanisme poussa les débris, éteignant le feu au passage et ouvrit une cavité de taille honnête creusée dans le sol de la cheminée.
Entourée de quelques bibelots à l’aspect et au toucher étrange –Des artéfacts aux usages inconnus à ce jour – il y avait un grand coffret de bois rempli de carnet très simplement décorés allant de très abîmés à quasiment neufs.
Le vieil homme attrapa le coffre à deux mains et l’extirpa de l’âtre. Il referma rapidement la trappe et vint poser le coffret sur la table basse du salon.
- J’ai accumulé et « emprunté » quelques connaissances depuis un certain nombre d’années qui pourraient être utile pour régler notre problème.
Il en tendit un à Séléné pour qu’elle jette un œil au contenu qu’ils pourraient lire plus en détail plus tard, à tête reposée.
Des notes sur des informations récupérées de ci de là sur les menaces potentielles pour leur système. Une liste des politiques véreux qui frayaient avec les mauvaises personnes à sa connaissance et de ceux qui l’avaient été. Des noms d’informateurs de renom et la façon de les trouver. Des idées pour arrêter des attaques, des scénarios catastrophes et comment rallier des gens puissants à leur cause. Qui faire chanter, A qui parler. De qui se débarrasser en cas de problèmes. Et d’autres centaines d’informations rédigées d’une écriture assez peu lisible.
- 28 ans de travail !
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Lun 10 Oct 2016 - 16:39
Il s’en … doutait ? Discussion en retard ? Séléné se demanda si le choc n’avait pas été plus fort que prévu. Ou bien si elle ne s’était pas carrément jetée dans la gueule du loup. Nombre d’anciens Etoiles s’étaient reconvertis apparemment et … et de toute façon, elle n’avait plus trop le choix, et lui emboita le pas. Ainsi, ils traversèrent l’entrée et le salon, passant près du canapé –elle avait d’ailleurs presque le même !-, et s’arrêtèrent devant la cheminée. Il mit sa main dans le feu - !- avec une vitesse surprenante pour son âge et dégagea de sous les cendres une poignée d’acier qu’il tira, ce qui dévoila un trou –de plus en plus suspect. Dans ce trou, entouré d’artefacts et autre bric à brac qu’elle n’identifia pas immédiatement, se trouvait un coffre, un vieux coffre, qu’il prit, épousseta. Il referma la trappe, et Séléné relança le feu discrètement afin de ne pas attirer l’attention de la jeune femme de Siffroy. Le coffre posé sur la table basse, il l’ouvrit, dévoilant à la métisse son contenu : des carnets dont un qu’il lui tendit en lui expliquant qu’il y avait compulsé des connaissances. Cela acheva de la convaincre : Siffroy n’était pas un méchant. Elle prit le carnet et le feuilleta.
Il y avait nombre de listes, elle repéra des noms aussi, des chiffres. Elle émit un sifflement admiratif. 28 ans. C’était plus qu’elle.
- Joli ! Je n’étais pas née quand tu as commencé. De fait, tutoie-moi s’il te plait.
Elle marqua une légère pause.
- De fait tu vois bien ce dont je veux parler. Des idées ? Des pistes ? Car si je dois tout lire avant d’en parler, dis-toi qu’on en a pour vraiment longtemps, n’est-ce pas ?
Son regard alternait entre les informations du carnet et le vieil homme face à lui. Elle n’aurait pas cru en venant que son aide lui aurait été si précieuse.
Il y avait nombre de listes, elle repéra des noms aussi, des chiffres. Elle émit un sifflement admiratif. 28 ans. C’était plus qu’elle.
- Joli ! Je n’étais pas née quand tu as commencé. De fait, tutoie-moi s’il te plait.
Elle marqua une légère pause.
- De fait tu vois bien ce dont je veux parler. Des idées ? Des pistes ? Car si je dois tout lire avant d’en parler, dis-toi qu’on en a pour vraiment longtemps, n’est-ce pas ?
Son regard alternait entre les informations du carnet et le vieil homme face à lui. Elle n’aurait pas cru en venant que son aide lui aurait été si précieuse.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Jeu 13 Oct 2016 - 18:21
- Je suis désolé mais je ne peux pas te résumer ce qui t’intéresse comme ça : Primo je n’ai pas mémorisé mes carnets par cœur et secundo ça nous prendrait trop de temps …
Posant une main sur l’accoudoir et l’autre sur un coussin du canapé rouge, il s’y fit glisser sans trop forcer sur sa jambe mais grimaça tout de même. Assis, il retourna le regard vers Séléné.
- Mais ne t’en fais pas, tu peux les emprunter et les lire en libre-service. Je pense que je peux te faire confiance à ce sujet. Prend le avec toi d’ailleurs, ce serait dommage qu’Odéline ne le voit en arrivant
Il désigna le coffret du doigt en disant cela.
Les informations étaient une chose, et comment les obtenir une autre, mais maintenant il allait falloir réellement mener une enquête ciblée et ils auraient besoin d’un peu d’aide. Une des dernières entrées du dernier carnet serait parfaite pour cela même si il allait falloir user de moyens retords pour obtenir son aide.
- Je compte invoquer un démon qui nous conviendra pour ce travail… Légèrement contre son gré ! Avec l’aide des grands magiciens de Minos je ne devrais pas avoir trop de souci à faire ça dans les règles de l’art : Tu préfères m’accompagner ou tu as d’autres choses pour t’occuper ?
As-tu un moyen pour nous deux de communiquer sans être entendu par personne d’autre d’ailleurs si nous devons nous lancer dans ce projet ?
Posant une main sur l’accoudoir et l’autre sur un coussin du canapé rouge, il s’y fit glisser sans trop forcer sur sa jambe mais grimaça tout de même. Assis, il retourna le regard vers Séléné.
- Mais ne t’en fais pas, tu peux les emprunter et les lire en libre-service. Je pense que je peux te faire confiance à ce sujet. Prend le avec toi d’ailleurs, ce serait dommage qu’Odéline ne le voit en arrivant
Il désigna le coffret du doigt en disant cela.
Les informations étaient une chose, et comment les obtenir une autre, mais maintenant il allait falloir réellement mener une enquête ciblée et ils auraient besoin d’un peu d’aide. Une des dernières entrées du dernier carnet serait parfaite pour cela même si il allait falloir user de moyens retords pour obtenir son aide.
- Je compte invoquer un démon qui nous conviendra pour ce travail… Légèrement contre son gré ! Avec l’aide des grands magiciens de Minos je ne devrais pas avoir trop de souci à faire ça dans les règles de l’art : Tu préfères m’accompagner ou tu as d’autres choses pour t’occuper ?
As-tu un moyen pour nous deux de communiquer sans être entendu par personne d’autre d’ailleurs si nous devons nous lancer dans ce projet ?
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Mar 1 Nov 2016 - 10:35
Séléné hocha la tête. C’était somme toute logique, et sa question était un peu bête. Certes. Elle le regarda s’asseoir avec difficultés. Puis il lui dit qu’elle pouvait prendre les carnets, elle hocha la tête, et fit disparaitre le coffret dans sa poche [en vrai, c’est Mary Poppins/Hermione ses poches x)].
A l’évocation du démon, ses sourcils se hissèrent et son sourire se fit clairement plus sournois. L’idée lui plaisait grandement. Elle hocha la tête.
- Non, non, je vais venir. Quant à notre discrétion … Il y a une bulle de silence autour de nous depuis déjà quelques temps. Pour le monde, on échange des banalités sur la pluie, le beau temps, la politique, la famille, et compagnie.
Elle lui sourit d’un air rusé. La métisse pensait toujours à tout.
- Nous y allons ? il me tarde de rencontrer cette entité. Comment le connais-tu ?
A l’évocation du démon, ses sourcils se hissèrent et son sourire se fit clairement plus sournois. L’idée lui plaisait grandement. Elle hocha la tête.
- Non, non, je vais venir. Quant à notre discrétion … Il y a une bulle de silence autour de nous depuis déjà quelques temps. Pour le monde, on échange des banalités sur la pluie, le beau temps, la politique, la famille, et compagnie.
Elle lui sourit d’un air rusé. La métisse pensait toujours à tout.
- Nous y allons ? il me tarde de rencontrer cette entité. Comment le connais-tu ?
- Siffroy BelganElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Ven 30 Déc 2016 - 21:14
- Nous y allons alors oui ! Je l'ai rencontré alors qu'il n'avait aucun pacte et il semble apprécier ma femme pour quelques obscures raisons ... Il porte le pseudonyme de Croc.
Siffroy regarda par dessus son épaule dans un réflexe. Personne n'était dans la maison en train de les espionner, surtout avec la magie de Séléné mais on n'était jamais trop prudent.
- Son nom réel est dans un des derniers carnets ainsi qu'un tas d'autres choses que j'ai apprises sur lui. Malgré la puissance reconnue de ta magie et cette bulle, je préfère que tu le lises à te le dire de vive voix ... Sur ce allons au Palais !
Siffroy alla prévenir Odéline qu'il allait partir pour le Palais pour vérifier quelques petites choses. Il l'embrassa, attrapa une cape pour se couvrir la tête vu la pluie qui tombait dehors et un long bâton de bois légèrement sculpté qu'il avait utilisé par le passé pour de longues marches à pied.
Le vieil homme et la jeune femme partirent ainsi tous deux sous la pluie, toujours abrités par cette fameuse bulle de magie permettant de cacher leurs véritables paroles. L'aniformus proposa sur le trajet qu'elle fasse partie du rituel, en effet le cercle d'invocation qui allait être utilisé devait de toute façon permettre à une source d'énergie extérieure d'intervenir. Séléné aurait ainsi pu être une sorte d'auxiliaire reprenant le pacte en cas de pépin. Mais elle refusa la proposition : Si l'invocation était un échec, autant ne pas mettre en danger les deux personnes partant en croisade contre l'Ombre... Il s'était trouvé une alliée bien pragmatique que son sacrifice ne dérangerait pas donc, c'était mieux comme ça.
Ils discutèrent aussi de la communication à distance entre leurs planètes respectives pour faire passer les informations urgentes de façon secrète et prévenir l'autre si l'un des deux avait un souci et se retrouvait en danger. Il fallait un moyen dérobé, quelque chose que les gens ne pourraient pas pister mais il faudrait y réfléchir en détail plus tard. L'une des méthodes qui furent proposées auraient été de faire passer ces fameux messages par l'intermédiaire de plusieurs télépathes de confiance comme avec des antennes mais il fallait trouver des personnes qui pouvaient recevoir ce genre de message. Ou alors utiliser un code éventuellement ?
Le voyage jusqu'au Palais ne fut pas de trop pour pouvoir expliquer et planifier un grand nombre de petits détails qui seraient utiles. A deux c'était facile mais ils ne pourraient pas le rester bien longtemps, un jour si ils voulaient réellement avoir un impact, il faudrait d'autres personnes pouvant les aider.
Siffroy montra son visage aux gardes qui le laissèrent entrer en lui souriant, et les deux compères marchèrent jusque dans le Palais, vers les salles réservées à la magie. Avant d'entrer dans les salles, Siffroy attrapa par l'épaule un serviteur qui passait et lui demanda d'aller faire quérir les magiciens Eeny, meeny, miny et moe reconnus pour leurs talents dans les invocations et avec qui il avait déjà pris contact. Le jeune homme partit au trot pour faire porter la missive express par un messager.
Ils entrèrent dans la salle tous les deux. Un plafond haut avec une lumière ambiante semblant venir du centre de la pièce et ne permettant aucune zone d'ombre. Les murs lisses ne laissaient pas entrer un souffle d'air dans la salle et quelques restes de cercles parsemant le sol montraient l'utilité de la salle d'invocation.
Sortant un petit papier d'une des poches du manteau, Siffroy commença à chercher dans les livres usés d'une petite bibliothèque et fit une pile, proposant à Séléné de l'aider un peu le temps que les aides arrivent.
Quelques temps plus tard, la porte claqua une première fois laissant entrer le légendaire Moe, sa longue barbe atteignant presque le sol et ses yeux cachés par les plis de ses paupières semblant morts il y a des lustres. Plus tard vinrent Eeny et Meeny se chamaillant sur les principes et les utilités de quelques obscures techniques magiques. Il fallut encore une heure pour que Miny, un homme ayant visiblement une petite cinquantaine d'année, entre trempé jusqu'à l'os, dégoulinant et grommelant contre la pluie et les idiots de bouffeurs de salade l'ayant sorti de son antre.
Quand il vit les trois autres magiciens déjà présents et le conseiller, Miny s'arrêta de grommeler pour s'exclamer quelque chose qui ressemblait à "Ben enfin on va l'invoquer ce démon ! Vous en avez mis du temps à vous décider m'sieur le conseiller !"
S'en suivit quelques discussions sur la création du cercle et du pacte avec le démon, du contrat à passer, etc, etc ... Petit à petit les invocateurs tracèrent le cercle, tous repassant les uns derrière les autres et corrigeant chaque erreur trouvée. Consultant parfois les livres sortis afin de s'assurer et ne laissant rien au hasard. Pas un seul détail ne semble échapper aux experts dont la survie prouvait l'aptitude. Le soleil eut bien le temps de continuer sa course avant que tout soit près, que les plantes dont les démons avaient horreur soient prêtes et que tous les détails soient peaufinés.
C'est au plus noir de la nuit que le vieil homme se plaça dans le cercle, sur une rune circulaire gravée pour qu'il s'y place et soit protégé de son invocation. Ce fut Miny qui le rejoignit sur une autre rune un peu en biais ayant nécessité un gros travail de réécriture du cercle afin de servir de fournisseur de magie pour l'invocation.
Le cercle spécifiait un grand nombre de choses mais il restait à "négocier" avec le démon.
Siffroy serra les poings et une légère ombre passa dans la salle éclairée. Là où se tenait un vieil homme quelques secondes plus tôt, il y avait maintenant un homme dans la fleur de l'âge et visiblement en pleine possession de ses moyens, mais les mêmes yeux. Une simple sécurité afin de pouvoir avoir plus de chances si tout tournait au vinaigre.
Puis il entonna:
- Echo du silence... Larme des Étoiles... Epée de Brume... Ame Minérale... Toi qui existe entre le jour et la nuit... je te convoque... Réponds à mon appel …
Puis dans un souffle
... Béhékine ...
Siffroy regarda par dessus son épaule dans un réflexe. Personne n'était dans la maison en train de les espionner, surtout avec la magie de Séléné mais on n'était jamais trop prudent.
- Son nom réel est dans un des derniers carnets ainsi qu'un tas d'autres choses que j'ai apprises sur lui. Malgré la puissance reconnue de ta magie et cette bulle, je préfère que tu le lises à te le dire de vive voix ... Sur ce allons au Palais !
Siffroy alla prévenir Odéline qu'il allait partir pour le Palais pour vérifier quelques petites choses. Il l'embrassa, attrapa une cape pour se couvrir la tête vu la pluie qui tombait dehors et un long bâton de bois légèrement sculpté qu'il avait utilisé par le passé pour de longues marches à pied.
Le vieil homme et la jeune femme partirent ainsi tous deux sous la pluie, toujours abrités par cette fameuse bulle de magie permettant de cacher leurs véritables paroles. L'aniformus proposa sur le trajet qu'elle fasse partie du rituel, en effet le cercle d'invocation qui allait être utilisé devait de toute façon permettre à une source d'énergie extérieure d'intervenir. Séléné aurait ainsi pu être une sorte d'auxiliaire reprenant le pacte en cas de pépin. Mais elle refusa la proposition : Si l'invocation était un échec, autant ne pas mettre en danger les deux personnes partant en croisade contre l'Ombre... Il s'était trouvé une alliée bien pragmatique que son sacrifice ne dérangerait pas donc, c'était mieux comme ça.
Ils discutèrent aussi de la communication à distance entre leurs planètes respectives pour faire passer les informations urgentes de façon secrète et prévenir l'autre si l'un des deux avait un souci et se retrouvait en danger. Il fallait un moyen dérobé, quelque chose que les gens ne pourraient pas pister mais il faudrait y réfléchir en détail plus tard. L'une des méthodes qui furent proposées auraient été de faire passer ces fameux messages par l'intermédiaire de plusieurs télépathes de confiance comme avec des antennes mais il fallait trouver des personnes qui pouvaient recevoir ce genre de message. Ou alors utiliser un code éventuellement ?
Le voyage jusqu'au Palais ne fut pas de trop pour pouvoir expliquer et planifier un grand nombre de petits détails qui seraient utiles. A deux c'était facile mais ils ne pourraient pas le rester bien longtemps, un jour si ils voulaient réellement avoir un impact, il faudrait d'autres personnes pouvant les aider.
Siffroy montra son visage aux gardes qui le laissèrent entrer en lui souriant, et les deux compères marchèrent jusque dans le Palais, vers les salles réservées à la magie. Avant d'entrer dans les salles, Siffroy attrapa par l'épaule un serviteur qui passait et lui demanda d'aller faire quérir les magiciens Eeny, meeny, miny et moe reconnus pour leurs talents dans les invocations et avec qui il avait déjà pris contact. Le jeune homme partit au trot pour faire porter la missive express par un messager.
Ils entrèrent dans la salle tous les deux. Un plafond haut avec une lumière ambiante semblant venir du centre de la pièce et ne permettant aucune zone d'ombre. Les murs lisses ne laissaient pas entrer un souffle d'air dans la salle et quelques restes de cercles parsemant le sol montraient l'utilité de la salle d'invocation.
Sortant un petit papier d'une des poches du manteau, Siffroy commença à chercher dans les livres usés d'une petite bibliothèque et fit une pile, proposant à Séléné de l'aider un peu le temps que les aides arrivent.
Quelques temps plus tard, la porte claqua une première fois laissant entrer le légendaire Moe, sa longue barbe atteignant presque le sol et ses yeux cachés par les plis de ses paupières semblant morts il y a des lustres. Plus tard vinrent Eeny et Meeny se chamaillant sur les principes et les utilités de quelques obscures techniques magiques. Il fallut encore une heure pour que Miny, un homme ayant visiblement une petite cinquantaine d'année, entre trempé jusqu'à l'os, dégoulinant et grommelant contre la pluie et les idiots de bouffeurs de salade l'ayant sorti de son antre.
Quand il vit les trois autres magiciens déjà présents et le conseiller, Miny s'arrêta de grommeler pour s'exclamer quelque chose qui ressemblait à "Ben enfin on va l'invoquer ce démon ! Vous en avez mis du temps à vous décider m'sieur le conseiller !"
S'en suivit quelques discussions sur la création du cercle et du pacte avec le démon, du contrat à passer, etc, etc ... Petit à petit les invocateurs tracèrent le cercle, tous repassant les uns derrière les autres et corrigeant chaque erreur trouvée. Consultant parfois les livres sortis afin de s'assurer et ne laissant rien au hasard. Pas un seul détail ne semble échapper aux experts dont la survie prouvait l'aptitude. Le soleil eut bien le temps de continuer sa course avant que tout soit près, que les plantes dont les démons avaient horreur soient prêtes et que tous les détails soient peaufinés.
C'est au plus noir de la nuit que le vieil homme se plaça dans le cercle, sur une rune circulaire gravée pour qu'il s'y place et soit protégé de son invocation. Ce fut Miny qui le rejoignit sur une autre rune un peu en biais ayant nécessité un gros travail de réécriture du cercle afin de servir de fournisseur de magie pour l'invocation.
Le cercle spécifiait un grand nombre de choses mais il restait à "négocier" avec le démon.
Siffroy serra les poings et une légère ombre passa dans la salle éclairée. Là où se tenait un vieil homme quelques secondes plus tôt, il y avait maintenant un homme dans la fleur de l'âge et visiblement en pleine possession de ses moyens, mais les mêmes yeux. Une simple sécurité afin de pouvoir avoir plus de chances si tout tournait au vinaigre.
Puis il entonna:
- Echo du silence... Larme des Étoiles... Epée de Brume... Ame Minérale... Toi qui existe entre le jour et la nuit... je te convoque... Réponds à mon appel …
Puis dans un souffle
... Béhékine ...
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Sam 31 Déc 2016 - 3:04
Béhékine tourna une page de son livre, étira ses jambes douloureuses - en raison de la longue marche de la journée - jusqu'à presque se roussir les poils à la chaleur de la cheminée, et laissa un ronronnement de matou remonter le long de sa gorge.
Même si son corps acquis par magie lui avait donné une nouvelle jeunesse, ça faisait quand même du bien d'être simplement assis là, dans une chambre d'auberge calme, devant un bon feu et avec un livre passionnant à étudier !
Surtout que cet essai sur l'utilisation des gemmes dans les rituels élémentaires et leur influence sur la gestion énergétique des enchantements à longue portée était véritablement intéressant.
Il connaissait par expérience la plupart des théories de l'auteur, mais s'amusait avec une certaine bienveillance des approximations qu'il y trouvait. Peut-être qu'il irait voir l'auteur en question, pour en discuter avec lui. S'il était toujours vivant, car ce livre semblait assez ancien...
Après le mariage d'Odéline, le vieux Démon avait repris ses activités d'ermite voyageur, marchant de villes en villages en campements pendant de nombreuses semaines. D'ailleurs, il ignorait où il était exactement sur les cartes de Minos à l'heure actuelle. Il s'en fichait royalement d'ailleurs, occupé qu'il était à poursuivre son étude des nouvelles capacités magiques de son corps durement acquis.
Il n'y avait pas eu de nouvelles explosions lors de ses entrainements, c'était déjà ça.
Il était donc parfaitement détendu, dans cette chambre d'auberge qu'il occupait, et la lecture commençait à le rendre doucement somnolent lorsqu'un déclic dans l'air le fit tiquer.
Béhékine se figea, oreilles dressées, son ronronnement mourant dans sa gorge. Pas de bruit étrange, ni d'odeurs particulières... alors, qu'est-ce qui lui donnait cette sale impression qu'il se passait soudainement quelque chose ?
Après un instant de flottement, une sensation à la fois terriblement honnie et terriblement familière se manifesta ; la sensation que des ronces glacées grimpaient dans ses os pour s'emparer de son âme même, se saisissant de lui pour l'emmener de force ailleurs... une invocation !
Mais il était aujourd'hui de chair ! Ces rituels haïs n'étaient plus censés fonctionner ainsi sur lui !
Par réflexe - et aussi un peu par frustration - il tenta de résister à ce qui était en train de briser ses certitudes et ne put empêcher un cri de douleur de lui échapper lorsque l'invocation enserra son emprise sur lui, provoquant une véritable agonie en plus du processus fort désagréable de la dématérialisation forcée.
Bon sang ! Le responsable de ce rituel avait fait du bon boulot ! Il le détestait déjà !
Béhékine eut tout juste le temps de lâcher son livre avant d'être emporté par le flot de magie venu le chercher sans douceur.
Le moins qu'il put dire, c'est que le voyage ne fut pas des plus agréables ; la sensation de se faire écarteler et ballotter en tous sens était déjà horripilante lorsqu'il était un Esprit élémentaire, mais c'était sans commune mesure avec ce qu'il subissait maintenant qu'il avait un corps.
Pendant la fraction d'éternité que dura le voyage dans l’Éther, tous ses nerfs furent mis à vif, créant une agonie suprême, un Enfer de douleurs que son corps ne parvenait pas à identifier, ni à quantifier.
Enfin, dans un flash de lumière intense, il sentit qu'il sortait de l’Éther et qu'il s'immobilisait, avec une violence qui lui donna mal au coeur. Il mit aussitôt un genou à terre, incapable de tenir debout pour le moment, et laissa échapper un râle de douleur d'une voix rauque. Chaque fibre de son être lui faisait mal mais la douleur diminuait déjà, par vagues successives. Lorsque cette dernière devint supportable, il secoua la tête pour reprendre ses esprits avant d'ouvrir les yeux, découvrant enfin où il avait atterri.
La première chose qu'il vit fut le cercle de runes dans lequel il était enfermé, impeccablement tracé et renforcé avec du sel pour l'empêche de simplement l'effacer d'un coup de pied. Il nota la lumière unie dans la pièce au plafond haut, les murs unis et l'absence d'ouvertures visibles, puis il se redressa et fit face aux autres personnes dans la salle.
Ses vêtements étaient en lambeaux, brûlés ou déchirés par son passage dans l’Éther, et suffisaient à peine à lui laisser sa dignité. Mais ça, l'ancien Démon de Brume n'en avait cure, car il venait de plisser les yeux en détaillant l'homme dans le cercle similaire à celui qui l'avait enchainé à ces lieux. Ce visage lui disait quelque chose...
Un éclair passa dans ses yeux de félin, et ses oreilles se plaquèrent en arrière.
- TOI ?!!
C'était un cri qui venait de sortir, empli à la fois d'incrédulité et de l'amertume de la déception.
Trahison !
Il enchaina sur un autre cri, de rage cette fois, inhumain, bestial même. Les griffes sorties, gueule ouverte sur des crocs d'ivoire, il se jeta en avant avec une vitesse effrayante, une lueur de meurtre dans ses yeux réduits à deux fentes de prédateur.
Seulement, dès qu'il atteignit le bord du cercle qui le contenait, des étincelles jaillirent et il fut violemment repoussé en arrière par le sortilège l'emprisonnant bel et bien. Il poussa un feulement de douleur et de rage, et se mit à faire les cent pas, sans quitter des yeux Siffroy.
Un grondement sourd sortait sans discontinuer de sa gorge.
Même si son corps acquis par magie lui avait donné une nouvelle jeunesse, ça faisait quand même du bien d'être simplement assis là, dans une chambre d'auberge calme, devant un bon feu et avec un livre passionnant à étudier !
Surtout que cet essai sur l'utilisation des gemmes dans les rituels élémentaires et leur influence sur la gestion énergétique des enchantements à longue portée était véritablement intéressant.
Il connaissait par expérience la plupart des théories de l'auteur, mais s'amusait avec une certaine bienveillance des approximations qu'il y trouvait. Peut-être qu'il irait voir l'auteur en question, pour en discuter avec lui. S'il était toujours vivant, car ce livre semblait assez ancien...
Après le mariage d'Odéline, le vieux Démon avait repris ses activités d'ermite voyageur, marchant de villes en villages en campements pendant de nombreuses semaines. D'ailleurs, il ignorait où il était exactement sur les cartes de Minos à l'heure actuelle. Il s'en fichait royalement d'ailleurs, occupé qu'il était à poursuivre son étude des nouvelles capacités magiques de son corps durement acquis.
Il n'y avait pas eu de nouvelles explosions lors de ses entrainements, c'était déjà ça.
Il était donc parfaitement détendu, dans cette chambre d'auberge qu'il occupait, et la lecture commençait à le rendre doucement somnolent lorsqu'un déclic dans l'air le fit tiquer.
Béhékine se figea, oreilles dressées, son ronronnement mourant dans sa gorge. Pas de bruit étrange, ni d'odeurs particulières... alors, qu'est-ce qui lui donnait cette sale impression qu'il se passait soudainement quelque chose ?
Après un instant de flottement, une sensation à la fois terriblement honnie et terriblement familière se manifesta ; la sensation que des ronces glacées grimpaient dans ses os pour s'emparer de son âme même, se saisissant de lui pour l'emmener de force ailleurs... une invocation !
Mais il était aujourd'hui de chair ! Ces rituels haïs n'étaient plus censés fonctionner ainsi sur lui !
Par réflexe - et aussi un peu par frustration - il tenta de résister à ce qui était en train de briser ses certitudes et ne put empêcher un cri de douleur de lui échapper lorsque l'invocation enserra son emprise sur lui, provoquant une véritable agonie en plus du processus fort désagréable de la dématérialisation forcée.
Bon sang ! Le responsable de ce rituel avait fait du bon boulot ! Il le détestait déjà !
Béhékine eut tout juste le temps de lâcher son livre avant d'être emporté par le flot de magie venu le chercher sans douceur.
Le moins qu'il put dire, c'est que le voyage ne fut pas des plus agréables ; la sensation de se faire écarteler et ballotter en tous sens était déjà horripilante lorsqu'il était un Esprit élémentaire, mais c'était sans commune mesure avec ce qu'il subissait maintenant qu'il avait un corps.
Pendant la fraction d'éternité que dura le voyage dans l’Éther, tous ses nerfs furent mis à vif, créant une agonie suprême, un Enfer de douleurs que son corps ne parvenait pas à identifier, ni à quantifier.
Enfin, dans un flash de lumière intense, il sentit qu'il sortait de l’Éther et qu'il s'immobilisait, avec une violence qui lui donna mal au coeur. Il mit aussitôt un genou à terre, incapable de tenir debout pour le moment, et laissa échapper un râle de douleur d'une voix rauque. Chaque fibre de son être lui faisait mal mais la douleur diminuait déjà, par vagues successives. Lorsque cette dernière devint supportable, il secoua la tête pour reprendre ses esprits avant d'ouvrir les yeux, découvrant enfin où il avait atterri.
La première chose qu'il vit fut le cercle de runes dans lequel il était enfermé, impeccablement tracé et renforcé avec du sel pour l'empêche de simplement l'effacer d'un coup de pied. Il nota la lumière unie dans la pièce au plafond haut, les murs unis et l'absence d'ouvertures visibles, puis il se redressa et fit face aux autres personnes dans la salle.
Ses vêtements étaient en lambeaux, brûlés ou déchirés par son passage dans l’Éther, et suffisaient à peine à lui laisser sa dignité. Mais ça, l'ancien Démon de Brume n'en avait cure, car il venait de plisser les yeux en détaillant l'homme dans le cercle similaire à celui qui l'avait enchainé à ces lieux. Ce visage lui disait quelque chose...
Un éclair passa dans ses yeux de félin, et ses oreilles se plaquèrent en arrière.
- TOI ?!!
C'était un cri qui venait de sortir, empli à la fois d'incrédulité et de l'amertume de la déception.
Trahison !
Il enchaina sur un autre cri, de rage cette fois, inhumain, bestial même. Les griffes sorties, gueule ouverte sur des crocs d'ivoire, il se jeta en avant avec une vitesse effrayante, une lueur de meurtre dans ses yeux réduits à deux fentes de prédateur.
Seulement, dès qu'il atteignit le bord du cercle qui le contenait, des étincelles jaillirent et il fut violemment repoussé en arrière par le sortilège l'emprisonnant bel et bien. Il poussa un feulement de douleur et de rage, et se mit à faire les cent pas, sans quitter des yeux Siffroy.
Un grondement sourd sortait sans discontinuer de sa gorge.
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On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
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- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Sam 7 Jan 2017 - 16:34
Séléné n’était pas folle : si elle avait accepté d’invoquer un démon, il n’y avait cependant aucune chance qu’elle fasse parte du rituel d’invocation. Elle savait très bien à quel point ces bestioles détestaient qu’on les embête, et ce qu’elles réservaient à leurs invocateurs. Si quelque chose tournait au vinaigre, mieux valait sacrifier le vieillard, et rester en vie, quitte à recommencer le tout en le peaufinant un peu plus. Ce raisonnement avait beau paraitre ignoble, il était simplement des plus pragmatiques.
Elle alla donc jusqu’au palais, discutant avec Siffroy, et participa, avec les grands magiciens, à la création du rituel, qui prit un très long moment. Cependant, lorsqu’il fut question d’invoquer le démon, elle resta sagement adossée à un coin de la pièce, observant attentivement ce qu’il se passait. La première chose qu’elle nota fut la jeunesse soudaine de Siffroy. Une ombre de sourire passa sur son visage … Voilà qui était intéressant ! La seconde d’après, l’air bougea et apparut devant eux un homme panthère à qui il ne restait plus qu’un pagne, vestige de ses vêtements sans doute partis en lambeaux lors de l’invocation. Il était à genoux à terre, et semblait souffrir, mais se releva finalement assez rapidement. Il les détailla tous, et particulièrement Siffroy, qu’il sembla reconnaitre …
Son hurlement déchira l’air, et fit reculer les mages, alors que Séléné avançait, prête à envoyer sur la bête une bonne dose de magie. Cependant, le cercle sembla faire son effet, repoussant le démon avec efficacité. Il feula alors, et se mit à faire les cent pas, regardant Siffroy avec animosité.
La métisse bougea, et vint se placer derrière Siffroy, en soutien.
Elle alla donc jusqu’au palais, discutant avec Siffroy, et participa, avec les grands magiciens, à la création du rituel, qui prit un très long moment. Cependant, lorsqu’il fut question d’invoquer le démon, elle resta sagement adossée à un coin de la pièce, observant attentivement ce qu’il se passait. La première chose qu’elle nota fut la jeunesse soudaine de Siffroy. Une ombre de sourire passa sur son visage … Voilà qui était intéressant ! La seconde d’après, l’air bougea et apparut devant eux un homme panthère à qui il ne restait plus qu’un pagne, vestige de ses vêtements sans doute partis en lambeaux lors de l’invocation. Il était à genoux à terre, et semblait souffrir, mais se releva finalement assez rapidement. Il les détailla tous, et particulièrement Siffroy, qu’il sembla reconnaitre …
Son hurlement déchira l’air, et fit reculer les mages, alors que Séléné avançait, prête à envoyer sur la bête une bonne dose de magie. Cependant, le cercle sembla faire son effet, repoussant le démon avec efficacité. Il feula alors, et se mit à faire les cent pas, regardant Siffroy avec animosité.
La métisse bougea, et vint se placer derrière Siffroy, en soutien.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Lun 27 Mar 2017 - 12:11
Siffroy laissa au démon le temps d'être invoqué et de reprendre ses esprits rapidement. Deux cris retentirent à la suite avant qu'il se jette vers l'ancien Etoile. L'invocateur ne bougea pas d'un iota alors que l'homme-chat ricochait contre le mur. Une légère odeur de tissu brûlé emplit les narines de Siffroy. Comme un lion en cage, le démon se mit à faire les cent pas en laissant échapper un grognement perpétuel.
Se tenant les mains dans le dos, posture bien droite, l'Aniformus engagea la discussion:
- Bonsoir, "Croc". Je suis légèrement triste de te contacter de cette façon mais je n'en avait pas d'autre et aux grands maux les grands remèdes. J'ai une urgence et je t'expliquerai tout en détail plus tard.
Il laissa une pause, pris une inspiration un peu plus forte que les autres.
- Je n'ai pas le loisir de te laisser le choix. Tu vas enquêter avec et pour moi ainsi que m'aider pour tout ce qui aura un rapport avec le sujet de l'enquête qui devra rester secret dans la mesure du possible.
De toute façon tu devrais avoir du mal à échapper à ce cercle et même sans ça, je connais quelqu'un qui te défendra sûrement de me faire du mal. Aussi dégueulasse que ce soit ...
[Petite réponse ! Mais elle fait avancer les choses normalement ^^]
Se tenant les mains dans le dos, posture bien droite, l'Aniformus engagea la discussion:
- Bonsoir, "Croc". Je suis légèrement triste de te contacter de cette façon mais je n'en avait pas d'autre et aux grands maux les grands remèdes. J'ai une urgence et je t'expliquerai tout en détail plus tard.
Il laissa une pause, pris une inspiration un peu plus forte que les autres.
- Je n'ai pas le loisir de te laisser le choix. Tu vas enquêter avec et pour moi ainsi que m'aider pour tout ce qui aura un rapport avec le sujet de l'enquête qui devra rester secret dans la mesure du possible.
De toute façon tu devrais avoir du mal à échapper à ce cercle et même sans ça, je connais quelqu'un qui te défendra sûrement de me faire du mal. Aussi dégueulasse que ce soit ...
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Sam 1 Avr 2017 - 0:41
Dès les premiers mots de Siffroy, Béhékine s'immobilisa, attentif, les yeux plissés. La rage qui pulsait dans son regard sembla passer en arrière-plan, devancée par un mépris grandissant pour le vieil homme.
Il resta sans réactions pendant plusieurs secondes après les derniers mots de Siffroy, puis il ouvrit la bouche pour déclarer, avec une voix qui ne ressemblait pas du tout à la sienne :
- Oh ! Coucou chéri ! ... tu veux envoyer un message à Béhékine ? L'inviter à boire le thé ? Quelle bonne idée ! On ne l'a pas revu depuis le mariage, ça lui fera plaisir, j'en suis sûre ! Mais... je ne sais même pas où il vit... c'était les kiwis qui se sont chargés des faire-parts de mariage qui ont réussi à le trouver ! Oh, je sais ! Je n'ai qu'à leur demander s'ils se souviennent où il vit ! Peut-être qu'ils voudront bien nous aider à lui apporter une nouvelle lettre d'invitation si on leur demande gentiment !
Béhékine referma la bouche un instant, avant de la rouvrir, usant de sa voix normale pour cracher un sublime :
- Va te faire foutre, Siffroy.
Puis il s'emporta, la colère et le mépris transparaissant dans chacun de ses mots :
- Tu avais milles solutions au moins pour que l'on se retrouve face à face ! Demander à Odéline, engager un télépathe spécialisé, faire une enquête en usant de ton poste, simplement demander si quelqu'un avait vu ma gueule ! J'en passe et des meilleures ! Mais non ! Il a fallu que tu te sentes l'envie de te faire mousser ! C'est vrai que trahir ma confiance et chercher à me réduire en esclavage par le biais d'une invocation ça fait tellement bien dans le curriculum !
Alors allez vous faire foutre, toi et ton "enquête" ! Tu avais le choix, et tu as choisi la pire solution pour qu'on reste alliés !
Je ne peux peut-être pas détruire ce cercle de l'intérieur, comme tu l'as si bien dit, mais je peux très bien attendre que le sel se dégrade avec l'humidité de l'air. Ça ne devrait prendre qu'une ou deux décennies, alors je sortirai tranquillement.
Il grogna, avant de se détourner d'eux et de s'asseoir en tailleur à même le sol.
- Reste bien à l'abri derrière Odéline, Siffroy. Je me demande comment elle réagirait en découvrant cette facette de ta personnalité ceci dit.
Il resta sans réactions pendant plusieurs secondes après les derniers mots de Siffroy, puis il ouvrit la bouche pour déclarer, avec une voix qui ne ressemblait pas du tout à la sienne :
- Oh ! Coucou chéri ! ... tu veux envoyer un message à Béhékine ? L'inviter à boire le thé ? Quelle bonne idée ! On ne l'a pas revu depuis le mariage, ça lui fera plaisir, j'en suis sûre ! Mais... je ne sais même pas où il vit... c'était les kiwis qui se sont chargés des faire-parts de mariage qui ont réussi à le trouver ! Oh, je sais ! Je n'ai qu'à leur demander s'ils se souviennent où il vit ! Peut-être qu'ils voudront bien nous aider à lui apporter une nouvelle lettre d'invitation si on leur demande gentiment !
Béhékine referma la bouche un instant, avant de la rouvrir, usant de sa voix normale pour cracher un sublime :
- Va te faire foutre, Siffroy.
Puis il s'emporta, la colère et le mépris transparaissant dans chacun de ses mots :
- Tu avais milles solutions au moins pour que l'on se retrouve face à face ! Demander à Odéline, engager un télépathe spécialisé, faire une enquête en usant de ton poste, simplement demander si quelqu'un avait vu ma gueule ! J'en passe et des meilleures ! Mais non ! Il a fallu que tu te sentes l'envie de te faire mousser ! C'est vrai que trahir ma confiance et chercher à me réduire en esclavage par le biais d'une invocation ça fait tellement bien dans le curriculum !
Alors allez vous faire foutre, toi et ton "enquête" ! Tu avais le choix, et tu as choisi la pire solution pour qu'on reste alliés !
Je ne peux peut-être pas détruire ce cercle de l'intérieur, comme tu l'as si bien dit, mais je peux très bien attendre que le sel se dégrade avec l'humidité de l'air. Ça ne devrait prendre qu'une ou deux décennies, alors je sortirai tranquillement.
Il grogna, avant de se détourner d'eux et de s'asseoir en tailleur à même le sol.
- Reste bien à l'abri derrière Odéline, Siffroy. Je me demande comment elle réagirait en découvrant cette facette de ta personnalité ceci dit.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 2 Avr 2017 - 16:42
Entendre la voix d'Odéline résonner dans la salle décontenança Siffroy plutôt facilement mais au fond, c'était le genre de choses auxquelles il s'attendait. Le flot d'arguments de Béhékine lui fit aussi presque penser qu'il avait eu tord pendant quelques secondes. Il se laissa quelques secondes de silence quand le démon se fut assis.
Clignant des yeux après un temps qui lui avait paru un peu trop long, il fit un signe de la main à Séléné hors du cercle qui observait. Celle ci fit sortir rapidement tous les mages de la pièce, veillant à ne pas abimer le cercle surtout quand Miny sortit de son cercle auxiliaire et quand la porte s'ouvrit. Une fois qu'ils ne furent plus que trois dans la pièce, elle revint prendre position où elle était. Siffroy s'adressa à Béhékine.
- Je suppose que je peux comprendre ta colère, mais je vais tout de même te parler de ce pourquoi j'ai fait ça un peu plus en détail. La cible de l'enquête que nous allons mener, c'est l'Ombre. Tu en as peut-être déjà entendu parler mais en tout cas, il n'était pas question qu'Odéline soit impliquée dans cette affaire. Elle a beau être capable de se sortir de pétrins abominables comme par magie, elle ne doit pas savoir ce que nous faisons sinon elle risque de tenter de s'en mêler ou de me protéger. Elle risquerait de ne pas s'en sortir et ce n'est pas ce que tu veux. Et pour toutes les autres solutions que tu viens de proposer, je devais passer par un intermédiaire et je n'ai aucune confiance envers les gens qui pourraient répondre à cette requête. L'Ombre a beaucoup d'yeux et d'oreilles murmure-t-on...
Si je pouvais avoir confiance en ta stabilité, j'aurai sûrement déjà ouvert le cercle mais malheureusement ce n'est pas le cas et j'ai peur que tu aies des tendance un peu ... chaotiques.
Je suppose que tu n'es pas prêt à discuter de toute façon vu ton état, donc je vais juste me poser et discuter avec Séléné le temps que tu te calmes et que tu reprennes tes esprits. Fait moi signe à ce moment-là !
Siffroy se détourna alors, restant bien campé dans le cercle.
- Mademoiselle Saralondë, êtes vous capable de couper le son entre nous et Béhékine ? Il n'a pas à connaître les détails de nos discussions sur notre enquête. Pas encore.
[Que réponde qui veut répondre !]
Clignant des yeux après un temps qui lui avait paru un peu trop long, il fit un signe de la main à Séléné hors du cercle qui observait. Celle ci fit sortir rapidement tous les mages de la pièce, veillant à ne pas abimer le cercle surtout quand Miny sortit de son cercle auxiliaire et quand la porte s'ouvrit. Une fois qu'ils ne furent plus que trois dans la pièce, elle revint prendre position où elle était. Siffroy s'adressa à Béhékine.
- Je suppose que je peux comprendre ta colère, mais je vais tout de même te parler de ce pourquoi j'ai fait ça un peu plus en détail. La cible de l'enquête que nous allons mener, c'est l'Ombre. Tu en as peut-être déjà entendu parler mais en tout cas, il n'était pas question qu'Odéline soit impliquée dans cette affaire. Elle a beau être capable de se sortir de pétrins abominables comme par magie, elle ne doit pas savoir ce que nous faisons sinon elle risque de tenter de s'en mêler ou de me protéger. Elle risquerait de ne pas s'en sortir et ce n'est pas ce que tu veux. Et pour toutes les autres solutions que tu viens de proposer, je devais passer par un intermédiaire et je n'ai aucune confiance envers les gens qui pourraient répondre à cette requête. L'Ombre a beaucoup d'yeux et d'oreilles murmure-t-on...
Si je pouvais avoir confiance en ta stabilité, j'aurai sûrement déjà ouvert le cercle mais malheureusement ce n'est pas le cas et j'ai peur que tu aies des tendance un peu ... chaotiques.
Je suppose que tu n'es pas prêt à discuter de toute façon vu ton état, donc je vais juste me poser et discuter avec Séléné le temps que tu te calmes et que tu reprennes tes esprits. Fait moi signe à ce moment-là !
Siffroy se détourna alors, restant bien campé dans le cercle.
- Mademoiselle Saralondë, êtes vous capable de couper le son entre nous et Béhékine ? Il n'a pas à connaître les détails de nos discussions sur notre enquête. Pas encore.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Sam 15 Avr 2017 - 20:33
Séléné, froide comme le marbre, avait assisté à l’échange et fait sortir les conseillers lorsqu’il y en eut besoin. Ils en savaient déjà bien assez, et elle envisageait sérieusement de les faire espionner. Ils avaient beau être Minosiens, l’Ombre avait plus d’un tour dans son sac. Elle n’avait aucune confiance en quiconque dans ce domaine-là, sauf en Siffroy.
Son visage ne laissait rien passer, mis à part son mépris envers le comportement du démon –elle comprenait qu’il soit en colère, en revanche utiliser la voix de la compagne de Siffroy pour le faire flancher était un coup bas. Elle était prête à la calmer si besoin était. Lorsque le vieil homme lui demanda de couper le son, elle s’exécuta, et en un instant, le démon n’eut plus la capacité d’entendre ce qui se disait entre eux. S’il se décidait, il n’aurait qu’à leur faire un signe. De toute façon, s’il voulait attendre, elle le pouvait tout à fait. Si Siffroy risquait de casser sa pipe, elle en était loin, et les combats d’obstination la connaissaient.
- Donc. Vous vous êtes rencontrés comment déjà ? Parce qu’il n’a pas l’air très content de vous voir. J’ai comme l’impression que les relations risquent d’être un ^peu froides. Il va falloir faire très attention aux termes du pacte.
Elle lui fit un sourire quelque peu ironique.
- De quoi voudriez-vous parler ? Il y a encore beaucoup de points à mettre au clair, de détails à arranger, et de choses à organiser. Déjà, que comptez-vous dire à votre femme pour votre absence de ce soir ? Et pour les suivantes ? Elle m’a l’air adorable, mais ben prompte à s’inquiéter … Et si elle vient à nous croiser, le démon ou moi ?
De son côté, elle n’avait pas à s’inquiéter : Deus ne lui poserait pas de questions –il ne s’en rendrait pas compte-, et Thane était malheureusement toujours absent. Cette idée obscurcit un instant son visage.
Son visage ne laissait rien passer, mis à part son mépris envers le comportement du démon –elle comprenait qu’il soit en colère, en revanche utiliser la voix de la compagne de Siffroy pour le faire flancher était un coup bas. Elle était prête à la calmer si besoin était. Lorsque le vieil homme lui demanda de couper le son, elle s’exécuta, et en un instant, le démon n’eut plus la capacité d’entendre ce qui se disait entre eux. S’il se décidait, il n’aurait qu’à leur faire un signe. De toute façon, s’il voulait attendre, elle le pouvait tout à fait. Si Siffroy risquait de casser sa pipe, elle en était loin, et les combats d’obstination la connaissaient.
- Donc. Vous vous êtes rencontrés comment déjà ? Parce qu’il n’a pas l’air très content de vous voir. J’ai comme l’impression que les relations risquent d’être un ^peu froides. Il va falloir faire très attention aux termes du pacte.
Elle lui fit un sourire quelque peu ironique.
- De quoi voudriez-vous parler ? Il y a encore beaucoup de points à mettre au clair, de détails à arranger, et de choses à organiser. Déjà, que comptez-vous dire à votre femme pour votre absence de ce soir ? Et pour les suivantes ? Elle m’a l’air adorable, mais ben prompte à s’inquiéter … Et si elle vient à nous croiser, le démon ou moi ?
De son côté, elle n’avait pas à s’inquiéter : Deus ne lui poserait pas de questions –il ne s’en rendrait pas compte-, et Thane était malheureusement toujours absent. Cette idée obscurcit un instant son visage.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Jeu 20 Avr 2017 - 0:22
- "Ne te fous pas de ma gueule en plus Siffroy ; tu aurais simplement pu m'inviter pour prendre le thé, et me balancer ton projet une fois tranquilles chez toi. Au lieu de ça, tu m'invoques en expliquant ton plan à trois spécialistes dans le domaine de l'appel des démons, alors on en reparle niveau fiabilité."
Ces mots, Béhékine avait sacrément envie de les balancer au visage de Siffroy, mais il garda le silence.
Pour espérer échapper à sa mise en esclavage, il se devait de garder la tête froide, chose qui serait trèèèèèèès difficile s'il devait pointer du doigt les contradictions et fausses excuses du vieil homme. Car oui, il ne comptait pas rester assis là les bras croisés et se laisser enchainer !
Siffroy avait raison de se méfier d'ailleurs et de ne pas briser le cercle, car le Démon lui ferait passer un très mauvais quart d'heure s'il avait la moindre chance !
Si le vieil homme avait rompu le cercle dès le début, lui faisant confiance en s'excusant vraiment, Béhékine se serait contenté de lui mettre sa main dans la figure. Mais maintenant qu'il s'était abrité derrière de fausses raisons et en se comportant comme tant d'autres avant lui qui l'avaient invoqué par orgueil et soif de pouvoir...
Honnêtement, Béhékine n'était pas certain que son désir de préserver Odéline suffirait pour l'empêcher de saigner Siffroy s'il s'échappait maintenant...
Le départ des trois mages, et le silence qui s'étendit sur les deux conspirateurs le ramenèrent à la réalité, et Béhékine se mit à réfléchir à toute vitesse. Il ne bougea pas, continuant à leur tourner le dos, assis à même le sol, les bras croisés.
Ses options étaient limitées ; physiquement, il n'avait rien pour espérer sortir du cercle, à cause de ce fichu champ de force qui le confinait douloureusement à l'intérieur. Hormis le temps, bien sûr, mais s'il pouvait éviter de perdre deux décennies dans cette stupide affaire... même si bloquer Siffroy dans son cercle à lui pendant une vingtaine d'années restait une idée plaisante à présent...
Restait la solution magique. Difficile également, car le passage dans l'Ether qui l'avait amené ici avait un effet de sape sur ses réserves magiques, et il se retrouvait avec le strict minimum pour son corps. Ce qui, en y réfléchissant, était déjà mille fois plus que ce qu'il avait eu lors de sa dernière invocation subie, étant alors un Esprit élémentaire aux réserves magiques limitées.
Et n'avait-il pas déjà accompli des miracles avec le peu de puissance qu'il avait, depuis des centaines d'années ?
Fermant les yeux, il poussa un soupir qui pouvait passer pour las, et examina en pensée les différents cercles qui composaient le rituel d'invocation et d'enfermement. C'était du joli travail, ça oui. Les formations à trois cercles étaient la méthode la plus efficace pour sécuriser ce genre de rituels, et le sel recouvrant chaque trait l'empêchait de simplement tout effacer simplement. Trois cercles... un pour l'invocateur, un pour l'invoqué et un dernier qui servait de clef de voute, fournissant l'énergie aux deux autres... et pouvant l'annuler ! C'était ça ! Il devait trouver un moyen de prendre le contrôle de ce troisième cercle !
Mais comment ?
Il était physiquement bloqué dans son cercle, ça, il le savait déjà. Et les sortilèges qu'il pourrait éventuellement lancer seraient sans doute absorbés par la barrière, qui se servirait du regain d'énergie pour lui griller les poils. Il était protégé aussi, des attaques extérieures de ce type - à l'exception de quelques rares sortilèges de punition fonctionnant grâce à son nom véritable, mais il doutait fortement que Siffroy sache faire ce genre de choses.
Il n'avait pas de projectiles, et ne pouvait pas user de magie directement. Soit, mais et la magie qui n'était plus liée à lui ?
Béhékine déplia les bras, et amena ses mains en coupe l'une sur l'autre devant lui, comme s'il cherchait à faire de la méditation. Étant donnée les circonstances, le sortilège qu'il s'apprêtait à lancer était bien cinq ou six crans au-dessus de "tellement difficile que même pas en rêve j'essaie" mais il n'avait que ça en magasin.
Même s'il sentait les regards des deux conspirateurs posés sur lui, Béhékine se força à détendre ses muscles et à apaiser sa respiration pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois suffisamment concentré, il se mit à incanter mentalement un rituel de manipulation d'espace-temps pour récupérer ce dont il avait besoin dans sa cache personnelle.
Après quelques secondes, l'air miroita très légèrement autour de ses mains, et sa main droite s'enfonça progressivement dans sa paume gauche, comme si un trou venait de s'y ouvrir...
Ces mots, Béhékine avait sacrément envie de les balancer au visage de Siffroy, mais il garda le silence.
Pour espérer échapper à sa mise en esclavage, il se devait de garder la tête froide, chose qui serait trèèèèèèès difficile s'il devait pointer du doigt les contradictions et fausses excuses du vieil homme. Car oui, il ne comptait pas rester assis là les bras croisés et se laisser enchainer !
Siffroy avait raison de se méfier d'ailleurs et de ne pas briser le cercle, car le Démon lui ferait passer un très mauvais quart d'heure s'il avait la moindre chance !
Si le vieil homme avait rompu le cercle dès le début, lui faisant confiance en s'excusant vraiment, Béhékine se serait contenté de lui mettre sa main dans la figure. Mais maintenant qu'il s'était abrité derrière de fausses raisons et en se comportant comme tant d'autres avant lui qui l'avaient invoqué par orgueil et soif de pouvoir...
Honnêtement, Béhékine n'était pas certain que son désir de préserver Odéline suffirait pour l'empêcher de saigner Siffroy s'il s'échappait maintenant...
Le départ des trois mages, et le silence qui s'étendit sur les deux conspirateurs le ramenèrent à la réalité, et Béhékine se mit à réfléchir à toute vitesse. Il ne bougea pas, continuant à leur tourner le dos, assis à même le sol, les bras croisés.
Ses options étaient limitées ; physiquement, il n'avait rien pour espérer sortir du cercle, à cause de ce fichu champ de force qui le confinait douloureusement à l'intérieur. Hormis le temps, bien sûr, mais s'il pouvait éviter de perdre deux décennies dans cette stupide affaire... même si bloquer Siffroy dans son cercle à lui pendant une vingtaine d'années restait une idée plaisante à présent...
Restait la solution magique. Difficile également, car le passage dans l'Ether qui l'avait amené ici avait un effet de sape sur ses réserves magiques, et il se retrouvait avec le strict minimum pour son corps. Ce qui, en y réfléchissant, était déjà mille fois plus que ce qu'il avait eu lors de sa dernière invocation subie, étant alors un Esprit élémentaire aux réserves magiques limitées.
Et n'avait-il pas déjà accompli des miracles avec le peu de puissance qu'il avait, depuis des centaines d'années ?
Fermant les yeux, il poussa un soupir qui pouvait passer pour las, et examina en pensée les différents cercles qui composaient le rituel d'invocation et d'enfermement. C'était du joli travail, ça oui. Les formations à trois cercles étaient la méthode la plus efficace pour sécuriser ce genre de rituels, et le sel recouvrant chaque trait l'empêchait de simplement tout effacer simplement. Trois cercles... un pour l'invocateur, un pour l'invoqué et un dernier qui servait de clef de voute, fournissant l'énergie aux deux autres... et pouvant l'annuler ! C'était ça ! Il devait trouver un moyen de prendre le contrôle de ce troisième cercle !
Mais comment ?
Il était physiquement bloqué dans son cercle, ça, il le savait déjà. Et les sortilèges qu'il pourrait éventuellement lancer seraient sans doute absorbés par la barrière, qui se servirait du regain d'énergie pour lui griller les poils. Il était protégé aussi, des attaques extérieures de ce type - à l'exception de quelques rares sortilèges de punition fonctionnant grâce à son nom véritable, mais il doutait fortement que Siffroy sache faire ce genre de choses.
Il n'avait pas de projectiles, et ne pouvait pas user de magie directement. Soit, mais et la magie qui n'était plus liée à lui ?
Béhékine déplia les bras, et amena ses mains en coupe l'une sur l'autre devant lui, comme s'il cherchait à faire de la méditation. Étant donnée les circonstances, le sortilège qu'il s'apprêtait à lancer était bien cinq ou six crans au-dessus de "tellement difficile que même pas en rêve j'essaie" mais il n'avait que ça en magasin.
Même s'il sentait les regards des deux conspirateurs posés sur lui, Béhékine se força à détendre ses muscles et à apaiser sa respiration pour ne pas éveiller les soupçons. Une fois suffisamment concentré, il se mit à incanter mentalement un rituel de manipulation d'espace-temps pour récupérer ce dont il avait besoin dans sa cache personnelle.
Après quelques secondes, l'air miroita très légèrement autour de ses mains, et sa main droite s'enfonça progressivement dans sa paume gauche, comme si un trou venait de s'y ouvrir...
_________________
On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Lun 8 Mai 2017 - 12:27
Un jet de magie fusa des mains de Séléné. Evidemment, il ne pourrait pas atteindre le démon, mais était assez fort pour faire vibrer sa barrière et le distraire, du moins elle l’espérait.
Elle avait gardé Béhékine à l’œil tout du long, et avait senti venir l’embrouille lorsqu’il s’’était levé. Elle ne lui faisait pas confiance, et le courant électrique qui lui avait semblé passer le long de sa colonne vertébrale lui avait confirmé qu’elle avait raison. Elle avait senti le sortilège avant de voir miroiter l’air, et avait poussé Siffroy, pour le protéger du rebondi, alors qu’elle se munissait d’un bouclier improvisé qui fit revenir le sortilège sur le cercle une seconde fois, plus fort.
C’était vite fait et assez sale, elle n’en était pas fière, mais s’il avait pu … Elle frissonna. Elle n’avait qu’une idée finalement assez vague de ce qu’il venait de faire exactement, mais savait exactement quelles conséquences cela aurait eues : il se serait libéré, et elle n’était pas sûre que Siffroy s’en sorte.
- La rune !
Il s’exécuta, et mit son pied sur la rune en question, créée au moment de l’invocation. Si Béhékine ne les pensait pas assez malins pour les sortilèges de punition, il s’était trompé. Ils avaient demandé de l’aide aux trois mages pour cette raison précise parmi d’autres. L’enjeu était trop important pour se laisser avoir comme des bleus. L’air du cercle sembla vibrer tout entier, et elle grimaça. Elle sentait la puissance magique.
Elle n’était pas fière de ce qu’ils venaient de faire. C’était réduire en esclavage, et ce n’était vraiment pas sa manière de procéder. Le sort était dissuasif plus que dangereux et douloureux, mais s’il tenait à lui-même, le démon ne recommencerait pas –il devait bien savoir que cela empirerait les effets du sort.
Ses yeux verts brillaient.
- Qu’on soit clair : te réduire en esclavage n’est pas quelque chose qui nous fait plaisir. Mais tu es toi-même en train de prouver qu’on a eu raison de le faire. Tu remarqueras que le sortilège est fait de façon à ce que tu ne puisses pas te libérer ; on n’est pas complètement idiots. Les risques sont trop grands.
Elle prit une inspiration.
- Tu étais là, non, lors de la première guerre contre l’Ombre ? Ou au moins tu as dû en entendre parler. Tout ce qu’on cherche, c’est que ça ne recommence pas, ou au moins, que ça finisse le plus vite possible, puisque les choses semblent un peu trop avancées pour pouvoir tout éviter. Et c’est pour ça qu’on a besoin de toi.
Son regard était de plus en plus déterminé.
- C’est pour une enquête ciblée, pour finir de collecter des informations, et commencer à agir qu’on a besoin de toi. On t’a aussi invoqué pour être sûrs que personne d’autre ne le fasse, et ne se mette en travers de notre route, ne t’extorque des informations. D’où la nécessité de conclure un pacte.
Son ton froid, était coupant. Sa tirade n’avait rien d’une supplique : elle lui expliquait. S’il refusait elle le laisserait juste dans le cercle, sous la surveillance constante de magiciens, jusqu’à ce que cette affaire soit réglée.
[On s’est mis d’accord Julian et moi ; tu peux répondre direct, et décider de la sanction imposée à Béhékine, faut juste pas que ce soit trop cracra x)]
Elle avait gardé Béhékine à l’œil tout du long, et avait senti venir l’embrouille lorsqu’il s’’était levé. Elle ne lui faisait pas confiance, et le courant électrique qui lui avait semblé passer le long de sa colonne vertébrale lui avait confirmé qu’elle avait raison. Elle avait senti le sortilège avant de voir miroiter l’air, et avait poussé Siffroy, pour le protéger du rebondi, alors qu’elle se munissait d’un bouclier improvisé qui fit revenir le sortilège sur le cercle une seconde fois, plus fort.
C’était vite fait et assez sale, elle n’en était pas fière, mais s’il avait pu … Elle frissonna. Elle n’avait qu’une idée finalement assez vague de ce qu’il venait de faire exactement, mais savait exactement quelles conséquences cela aurait eues : il se serait libéré, et elle n’était pas sûre que Siffroy s’en sorte.
- La rune !
Il s’exécuta, et mit son pied sur la rune en question, créée au moment de l’invocation. Si Béhékine ne les pensait pas assez malins pour les sortilèges de punition, il s’était trompé. Ils avaient demandé de l’aide aux trois mages pour cette raison précise parmi d’autres. L’enjeu était trop important pour se laisser avoir comme des bleus. L’air du cercle sembla vibrer tout entier, et elle grimaça. Elle sentait la puissance magique.
Elle n’était pas fière de ce qu’ils venaient de faire. C’était réduire en esclavage, et ce n’était vraiment pas sa manière de procéder. Le sort était dissuasif plus que dangereux et douloureux, mais s’il tenait à lui-même, le démon ne recommencerait pas –il devait bien savoir que cela empirerait les effets du sort.
Ses yeux verts brillaient.
- Qu’on soit clair : te réduire en esclavage n’est pas quelque chose qui nous fait plaisir. Mais tu es toi-même en train de prouver qu’on a eu raison de le faire. Tu remarqueras que le sortilège est fait de façon à ce que tu ne puisses pas te libérer ; on n’est pas complètement idiots. Les risques sont trop grands.
Elle prit une inspiration.
- Tu étais là, non, lors de la première guerre contre l’Ombre ? Ou au moins tu as dû en entendre parler. Tout ce qu’on cherche, c’est que ça ne recommence pas, ou au moins, que ça finisse le plus vite possible, puisque les choses semblent un peu trop avancées pour pouvoir tout éviter. Et c’est pour ça qu’on a besoin de toi.
Son regard était de plus en plus déterminé.
- C’est pour une enquête ciblée, pour finir de collecter des informations, et commencer à agir qu’on a besoin de toi. On t’a aussi invoqué pour être sûrs que personne d’autre ne le fasse, et ne se mette en travers de notre route, ne t’extorque des informations. D’où la nécessité de conclure un pacte.
Son ton froid, était coupant. Sa tirade n’avait rien d’une supplique : elle lui expliquait. S’il refusait elle le laisserait juste dans le cercle, sous la surveillance constante de magiciens, jusqu’à ce que cette affaire soit réglée.
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Sam 13 Mai 2017 - 23:03
Chercher dans sa cache dimensionnelle était toujours assez délicat, d'autant plus lorsqu'il tentait de le faire discrètement, et du bout des doigts de surcroit. Après quelques secondes, il trouva pourtant ce qu'il cherchait, et "sortit" donc de sa paume une petite boule de feu bleue qu'il commença à alimenter en magie et à sculpter entre ses mains, faisant de son mieux pour ne pas attirer l'attention malgré la situation.
Lorsqu'il se sentit prêt, Béhékine inspira à fond, se mit debout, fit demi-tour et, d'un mouvement brusque, lança la sphère enflammée en direction du troisième cercle de runes. Dès qu'elle quitta sa main, la sphère se déploya pour prendre la forme d'une méduse bleutée d'aspect éthérée, comme celle qu'il avait utilisé autrefois pour retrouver la trace d'une Odéline perdue dans un orage.
C'était un ersatz d'invocation, puisant dans sa magie pour créer une créature magique éphémère, sans véritable intelligence ni volonté propre. Mais avec un peu de chance, elle pourrait endommager suffisamment le troisième cercle de runes pour lui permettre de s'échapper.
Enfin, c'était ce qu'il avait prévu de faire en tout cas.
La première décharge magique projetée par la femme accompagnant Siffroy le surprit par sa rapidité, et frappa la barrière l'isolant du monde au moment où il lançait la sphère. L'attaque ne fit pas de dégâts visibles, mais fit onduler l'air tout autour de lui, ce qui déstabilisa la "méduse" une fois en l'air, la déviant de sa trajectoire. Maintenant dirigée droit vers les conspirateurs, elle traversa la barrière en perdant un peu de consistance au passage, et Béhékine grogna en sentant son contrôle sur l'élémentaire se dissiper.
"Et merde !" songea-t-il en voyant sa création partir comme une balle droit sur la barrière du cercle principal. A ce rythme, elle allait seulement...
*Splat !*
S'écraser comme une merde sur la barrière !
La barrière en question s'activa, et un grésillement se fit entendre, juste avant que la méduse disparaisse dans une explosion de feu bleue fort jolie mais totalement inefficace. Du coin de l'oeil, il vit la femme jeter un sort, et ce qu'il restait de l'élémentaire se fit projeter avec flammes et incandescence jusqu'à son cercle à lui, où elle explosa une nouvelle fois contre la barrière, plus fortement, comme une parodie d'échange de tennis.
La détonation assourdit pendant une seconde le démon, qui grinça des dents devant l'échec de sa tentative d'évasion.
Il entendit vaguement la femme crier quelque chose à Siffroy, vit ce dernier poser le pied avec force sur un point précis...
"Oh pour l'amour de..."
Le miroitement de l'air autour de lui interrompit ses pensées. Ou plutôt les lianes d'énergie rouges sombres qui sortirent du sol et se saisirent de lui ! En un instant, il était entravé, à genoux, les bras dans le dos, et muselé avec ça ! Le contact des lianes lui brûlait la peau, et sapait le peu de magie qu'il lui restait, signe qu'il s'agissait d'un sort lié à la terre. Comme il avait été de toute évidence placé à même la salle de rituel, il ne pouvait s'en débarrasser en usant du vrai nom de Siffroy.
Il était piégé, comme un animal, et ne pouvait guère que renvoyer un regard brûlant de haine à ceux qui l'avaient enchainé, un grondement furieux sortant de sa gorge.
Pire torture encore, il dut supporter la diatribe insultante de la femme qui osait lui sortir que le réduire en esclavage était pour leur bien à tous !
Lorsqu'elle eut terminé, il lutta contre la liane qui lui enserrait la gueule et articula à grand peine, crachant des mots avec tout le mépris dont il était capable :
- Merci à vous alors, de me réduire en esclavage ! Vous voulez un démon ? Vous aurez un démon ! Alors énonce ton pacte, Ô "Maître", qu'on en finisse !
Il n'avait pas le choix, mieux valait accepter le Pacte. Il était acculé de toute façon.
A cette pensée, sa rage menaça de le faire exploser de l'intérieur !
Lorsqu'il se sentit prêt, Béhékine inspira à fond, se mit debout, fit demi-tour et, d'un mouvement brusque, lança la sphère enflammée en direction du troisième cercle de runes. Dès qu'elle quitta sa main, la sphère se déploya pour prendre la forme d'une méduse bleutée d'aspect éthérée, comme celle qu'il avait utilisé autrefois pour retrouver la trace d'une Odéline perdue dans un orage.
C'était un ersatz d'invocation, puisant dans sa magie pour créer une créature magique éphémère, sans véritable intelligence ni volonté propre. Mais avec un peu de chance, elle pourrait endommager suffisamment le troisième cercle de runes pour lui permettre de s'échapper.
Enfin, c'était ce qu'il avait prévu de faire en tout cas.
La première décharge magique projetée par la femme accompagnant Siffroy le surprit par sa rapidité, et frappa la barrière l'isolant du monde au moment où il lançait la sphère. L'attaque ne fit pas de dégâts visibles, mais fit onduler l'air tout autour de lui, ce qui déstabilisa la "méduse" une fois en l'air, la déviant de sa trajectoire. Maintenant dirigée droit vers les conspirateurs, elle traversa la barrière en perdant un peu de consistance au passage, et Béhékine grogna en sentant son contrôle sur l'élémentaire se dissiper.
"Et merde !" songea-t-il en voyant sa création partir comme une balle droit sur la barrière du cercle principal. A ce rythme, elle allait seulement...
*Splat !*
S'écraser comme une merde sur la barrière !
La barrière en question s'activa, et un grésillement se fit entendre, juste avant que la méduse disparaisse dans une explosion de feu bleue fort jolie mais totalement inefficace. Du coin de l'oeil, il vit la femme jeter un sort, et ce qu'il restait de l'élémentaire se fit projeter avec flammes et incandescence jusqu'à son cercle à lui, où elle explosa une nouvelle fois contre la barrière, plus fortement, comme une parodie d'échange de tennis.
La détonation assourdit pendant une seconde le démon, qui grinça des dents devant l'échec de sa tentative d'évasion.
Il entendit vaguement la femme crier quelque chose à Siffroy, vit ce dernier poser le pied avec force sur un point précis...
"Oh pour l'amour de..."
Le miroitement de l'air autour de lui interrompit ses pensées. Ou plutôt les lianes d'énergie rouges sombres qui sortirent du sol et se saisirent de lui ! En un instant, il était entravé, à genoux, les bras dans le dos, et muselé avec ça ! Le contact des lianes lui brûlait la peau, et sapait le peu de magie qu'il lui restait, signe qu'il s'agissait d'un sort lié à la terre. Comme il avait été de toute évidence placé à même la salle de rituel, il ne pouvait s'en débarrasser en usant du vrai nom de Siffroy.
Il était piégé, comme un animal, et ne pouvait guère que renvoyer un regard brûlant de haine à ceux qui l'avaient enchainé, un grondement furieux sortant de sa gorge.
Pire torture encore, il dut supporter la diatribe insultante de la femme qui osait lui sortir que le réduire en esclavage était pour leur bien à tous !
Lorsqu'elle eut terminé, il lutta contre la liane qui lui enserrait la gueule et articula à grand peine, crachant des mots avec tout le mépris dont il était capable :
- Merci à vous alors, de me réduire en esclavage ! Vous voulez un démon ? Vous aurez un démon ! Alors énonce ton pacte, Ô "Maître", qu'on en finisse !
Il n'avait pas le choix, mieux valait accepter le Pacte. Il était acculé de toute façon.
A cette pensée, sa rage menaça de le faire exploser de l'intérieur !
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Ma tête, je peux faire avec.
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Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 11 Juin 2017 - 14:10
Tout se passa particulièrement vite dans la salle, surtout pour quelqu’un qui n’était pas magicien comme Siffroy et ne pouvait pas comprendre en détail. Mais le dérapage semblait avoir été évité. Le pied toujours sur la rune au sol, les lianes magiques avait paralysé le démon à l’intérieur. Pendant la construction du cercle, il avait tout de même demandé à ce que les mesures d’urgence puissent être « douces » au moins par rapport au contexte de l’invocation. Il y’en avait une autre plus dure, juste au cas où la première ne suffirait pas …
Puis Séléné pris la parole pour rabrouer Béhékine. Et lui expliquer le but de son invocation et en quoi son mal était pour un plus grand bien. Pratique quand le mal était celui d’un autre certes mais c’était vrai, ils avaient besoin de sûreté.
Puis le démon accepta le pacte. Méprisant.
Siffroy ferma les yeux et soupira, de soulagement mais aussi un peu contrit.
- Béhékine, voici les termes du contrat. Tu devras mettre toutes tes compétences au service de la récolte d’informations sur l’Ombre et trouver toutes les pistes qui en partent et y mènent. Si tu possèdes déjà certaines informations sur le sujet, tu nous les donneras et tu auras accès aux nôtres. Tu peux disposer de ton temps comme tu le souhaites tant que cela sert les termes du contrat.
Les ordres promulgués par moi ou par ma partenaire ici présente qui servent ta mission devront être appliqués.
Ceci devra être fait dans la plus grande discrétion, il t’est interdit de révéler nos noms ou des informations vitales ou un quelconque indice sur nous dans cette affaire, que ce soit à une personne douteuse, liée à l’Ombre ou pas. Pour te donner un exemple, pas de rapportages à Odéline avec exception si ça peut lui sauver la vie.
Si au cours des recherches, toi, Séléné ou moi sommes mis en danger, tu nous défendras en faisant passer la vie de ton choix en priorité.
Tu seras libre lorsque nous aurons trouvé un moyen infaillible de vaincre ou de réduire significativement la dangerosité de l’ennemi de ce monde. Un moyen qui ne pourra pas être contrecarré même si tu te retrouves à être invoqué par un séide de l’ennemi et leur donne tes informations. Si le moyen trouvé n’est pas infaillible, tu seras libre quand il aura été mis en œuvre.
Il hésita
- Je me permet d’ajouter au Pacte des termes pour moi : Je n’utiliserai aucun moyen de répression ou de punition sur toi et laisserai seulement la magie du Pacte t’empêcher d’y désobéir. De plus tous les termes du contrat seront modulables si toi et moi sommes consentants à des changements à apporter …
« Et tu n’as pas intérêt à refuser cette partie par orgueil ou juste pour le plaisir de me faire prendre mes responsabilités ! » pensa-t-il l’air bougon. « Je fais un invocateur particulièrement mauvais … »
Puis Séléné pris la parole pour rabrouer Béhékine. Et lui expliquer le but de son invocation et en quoi son mal était pour un plus grand bien. Pratique quand le mal était celui d’un autre certes mais c’était vrai, ils avaient besoin de sûreté.
Puis le démon accepta le pacte. Méprisant.
Siffroy ferma les yeux et soupira, de soulagement mais aussi un peu contrit.
- Béhékine, voici les termes du contrat. Tu devras mettre toutes tes compétences au service de la récolte d’informations sur l’Ombre et trouver toutes les pistes qui en partent et y mènent. Si tu possèdes déjà certaines informations sur le sujet, tu nous les donneras et tu auras accès aux nôtres. Tu peux disposer de ton temps comme tu le souhaites tant que cela sert les termes du contrat.
Les ordres promulgués par moi ou par ma partenaire ici présente qui servent ta mission devront être appliqués.
Ceci devra être fait dans la plus grande discrétion, il t’est interdit de révéler nos noms ou des informations vitales ou un quelconque indice sur nous dans cette affaire, que ce soit à une personne douteuse, liée à l’Ombre ou pas. Pour te donner un exemple, pas de rapportages à Odéline avec exception si ça peut lui sauver la vie.
Si au cours des recherches, toi, Séléné ou moi sommes mis en danger, tu nous défendras en faisant passer la vie de ton choix en priorité.
Tu seras libre lorsque nous aurons trouvé un moyen infaillible de vaincre ou de réduire significativement la dangerosité de l’ennemi de ce monde. Un moyen qui ne pourra pas être contrecarré même si tu te retrouves à être invoqué par un séide de l’ennemi et leur donne tes informations. Si le moyen trouvé n’est pas infaillible, tu seras libre quand il aura été mis en œuvre.
Il hésita
- Je me permet d’ajouter au Pacte des termes pour moi : Je n’utiliserai aucun moyen de répression ou de punition sur toi et laisserai seulement la magie du Pacte t’empêcher d’y désobéir. De plus tous les termes du contrat seront modulables si toi et moi sommes consentants à des changements à apporter …
« Et tu n’as pas intérêt à refuser cette partie par orgueil ou juste pour le plaisir de me faire prendre mes responsabilités ! » pensa-t-il l’air bougon. « Je fais un invocateur particulièrement mauvais … »
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Lun 3 Juil 2017 - 1:29
Béhékine écouta les termes du Pacte énoncés par Siffroy avec une telle haine dans le regard que ses yeux semblaient s'être enflammés de l'intérieur. Trouver un moyen de vaincre l'Ombre, rien que ça ! Et il ne voulait pas lui ordonner de créer un deuxième soleil, pendant qu'il y était ? Ou de ramener à la vie tous les morts depuis la création du monde ? Quitte à user d'une mission impossible pour le réduire en esclavage, autant y aller à fond, non ?
L'énoncé terminé, l'ancien Démon de Brume toujours enchainé par les lianes ferma les yeux quelques secondes.
Lorsqu'il les rouvrit, il semblait plus calme, même si le mépris qui s'y lisait lorsqu'il les posa sur Siffroy était toujours autant visible.
- J'accepte les termes du Pacte.
A peine avait-il prononcé ces mots que les lianes l'entravant se dissipèrent, n'ayant plus de raisons d'être. Le cercle tracé au sol autour de lui se mit à luire, et des runes apparurent autour de ses poignets, formant deux bracelets gravés dans sa chair, visibles même sous sa courte fourrure.
L'invocation était terminée.
Il était esclave de Siffroy.
L'air dans la salle semblait tout à coup plus respirable, maintenant que la magie qui s'y était rassemblé lors de l'invocation et de leur court combat se dissipait.
Le démon millénaire observa ses nouvelles décorations, ses "marques d'esclave" comme il aimait les appeler. Des milliers de souvenirs semblèrent danser derrière ses yeux, puis il ferma les poings et se releva, droit comme un "i", ses vêtements en lambeaux ne servant plus à grand chose surtout après le traitement des lianes.
- Qu'il en soit ainsi.
Au ton de sa voix, il y avait plusieurs sens à donner à ces simples mots.
L'invocation était terminée.
Ils devraient tous les trois vivre avec les conséquences des évènements qui venaient d'avoir lieu.
Aucun retour en arrière n'était possible.
Béhékine se détourna et entama le rituel de téléportation qui le ramènerait dans sa chambre d'hôtel. A cause du sape de l'invocation dans ses réserves magiques, il était forcé de faire la version longue et bruyante de surcroit.
Rien ne l'obligeait à taper la discute avec son "maître" ou son acolyte, et tout dans son comportement indiquait que ça lui allait très bien comme ça !
L'énoncé terminé, l'ancien Démon de Brume toujours enchainé par les lianes ferma les yeux quelques secondes.
Lorsqu'il les rouvrit, il semblait plus calme, même si le mépris qui s'y lisait lorsqu'il les posa sur Siffroy était toujours autant visible.
- J'accepte les termes du Pacte.
A peine avait-il prononcé ces mots que les lianes l'entravant se dissipèrent, n'ayant plus de raisons d'être. Le cercle tracé au sol autour de lui se mit à luire, et des runes apparurent autour de ses poignets, formant deux bracelets gravés dans sa chair, visibles même sous sa courte fourrure.
L'invocation était terminée.
Il était esclave de Siffroy.
L'air dans la salle semblait tout à coup plus respirable, maintenant que la magie qui s'y était rassemblé lors de l'invocation et de leur court combat se dissipait.
Le démon millénaire observa ses nouvelles décorations, ses "marques d'esclave" comme il aimait les appeler. Des milliers de souvenirs semblèrent danser derrière ses yeux, puis il ferma les poings et se releva, droit comme un "i", ses vêtements en lambeaux ne servant plus à grand chose surtout après le traitement des lianes.
- Qu'il en soit ainsi.
Au ton de sa voix, il y avait plusieurs sens à donner à ces simples mots.
L'invocation était terminée.
Ils devraient tous les trois vivre avec les conséquences des évènements qui venaient d'avoir lieu.
Aucun retour en arrière n'était possible.
Béhékine se détourna et entama le rituel de téléportation qui le ramènerait dans sa chambre d'hôtel. A cause du sape de l'invocation dans ses réserves magiques, il était forcé de faire la version longue et bruyante de surcroit.
Rien ne l'obligeait à taper la discute avec son "maître" ou son acolyte, et tout dans son comportement indiquait que ça lui allait très bien comme ça !
_________________
On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
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- Odéline BelganMinosien.ne
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Niveau de célébrité: 7
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Mer 19 Juil 2017 - 22:57
Siffroy avait lancé à Odéline qu’il sortait, avec la demoiselle Saralondë. Cependant, pour Odéline il reviendrait pour le dîner. Aussi, elle avait préparé un bon repas, complet, avec entrée (des rillettes de siffleur avec du pain maison), plat (des champignons et des pommes de terre farcis avec de la salade), fromage et dessert (salade de fruits de saison et gâteau au yaourt).
Cependant, le temps passait, et Siffroy commençait à être sacrément en retard pour le repas ! Odéline sentait l’agacement arriver, et une fois Noïa nourrie et lavée, elle décida que ça commençait à bien faire et … décida d’aller le chercher. Elle enfila son manteau, confia la petite à l’hippogriffe, et se dirigea à grands pas vers le palais. Une fois arrivée, elle demanda aux gardes où trouver son mari. Au début, ils refusèrent, mais lorsqu’une étincelle de « Si vous ne me dîtes rien, je vous fais envoyer des cookies rances ! » se mit à briller dans son regard, ils renoncèrent (elle faisait des cookies pour Noël pou tous les collègues de son mari. Autant vous dire que cela lui prenait du temps), et lui indiquèrent où retrouver le vieux Belgan, tout en lui précisant qu’il ne fallait pas le déranger.
Elle monta donc jusqu’à cette salle si spéciale, croisa les trois magiciens en grande discussion, et colla son oreille à la porte. Elle entendit une conversation se finir, et décida que c’était là le bon moment pour elle d’entrer en scène. Elle entra donc sans même prendre la peine de toquer.
- Siffroy, l’heure du dîner est passée depuis longtemps que fais-tu enc … oh ! Béhékiiiiiiiiine !
Son reproche s’était transformé en cri de surprise joyeuse, et elle alla droit vrs son ami le serrer dans ses bras, et lui fit un grand sourire.
- Pourquoi vous ne m’avez pas invitée ! Et pourquoi vous n’êtes pas la maison ?! Il suffisait de demander à un kiwi de le contacter, il serait venu ! Rooooh ! Je vais râler moi si vous vous voyez sans moi !
Elle leur fit un clin d’œil, ne percevant manifestement ni la surprise due à son arrivée, ni le malaise ambiant.
- Allez, zou, sortez de là, et venez manger à la maison ! Il y en a assez pour nous tous, oui, même pour vous mademoiselle Saralondë, si tant est que vous n’êtes pas végétarienne, sinon, on se débrouillera ! Zou, zou, zou ! Tout le monde à la maison, un bon repas vous fera du bien, vous avez l’air tout froissés ! Oh je suis contente de te voir Béhékine ! Ca faisait longtemps ! Que deviens-tu ?
Elle lui souriait, et babillait, entamant le chemin vers chez eux.
Cependant, le temps passait, et Siffroy commençait à être sacrément en retard pour le repas ! Odéline sentait l’agacement arriver, et une fois Noïa nourrie et lavée, elle décida que ça commençait à bien faire et … décida d’aller le chercher. Elle enfila son manteau, confia la petite à l’hippogriffe, et se dirigea à grands pas vers le palais. Une fois arrivée, elle demanda aux gardes où trouver son mari. Au début, ils refusèrent, mais lorsqu’une étincelle de « Si vous ne me dîtes rien, je vous fais envoyer des cookies rances ! » se mit à briller dans son regard, ils renoncèrent (elle faisait des cookies pour Noël pou tous les collègues de son mari. Autant vous dire que cela lui prenait du temps), et lui indiquèrent où retrouver le vieux Belgan, tout en lui précisant qu’il ne fallait pas le déranger.
Elle monta donc jusqu’à cette salle si spéciale, croisa les trois magiciens en grande discussion, et colla son oreille à la porte. Elle entendit une conversation se finir, et décida que c’était là le bon moment pour elle d’entrer en scène. Elle entra donc sans même prendre la peine de toquer.
- Siffroy, l’heure du dîner est passée depuis longtemps que fais-tu enc … oh ! Béhékiiiiiiiiine !
Son reproche s’était transformé en cri de surprise joyeuse, et elle alla droit vrs son ami le serrer dans ses bras, et lui fit un grand sourire.
- Pourquoi vous ne m’avez pas invitée ! Et pourquoi vous n’êtes pas la maison ?! Il suffisait de demander à un kiwi de le contacter, il serait venu ! Rooooh ! Je vais râler moi si vous vous voyez sans moi !
Elle leur fit un clin d’œil, ne percevant manifestement ni la surprise due à son arrivée, ni le malaise ambiant.
- Allez, zou, sortez de là, et venez manger à la maison ! Il y en a assez pour nous tous, oui, même pour vous mademoiselle Saralondë, si tant est que vous n’êtes pas végétarienne, sinon, on se débrouillera ! Zou, zou, zou ! Tout le monde à la maison, un bon repas vous fera du bien, vous avez l’air tout froissés ! Oh je suis contente de te voir Béhékine ! Ca faisait longtemps ! Que deviens-tu ?
Elle lui souriait, et babillait, entamant le chemin vers chez eux.
- Siffroy BelganElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Dim 13 Aoû 2017 - 23:14
Siffroy ferma les yeux alors que Béhékine acceptait les termes du contrat. Poussant un long soupir alors qu'il sentait la magie opérer et le lier à Béhékine, il frissonna et joua légèrement des épaules. Il se sentait un peu plus qu'un, et ressentait plus qu'avant la douleur à sa jambe blessée dans la journée ainsi que quelques douleurs articulaires. Mais était-ce dû à l'invocation, à la fatigue ou juste dans sa tête ? Il devrait se renseigner auprès des mages dehors pour être sûr à propos de la première option.
En tout cas alors que Béhékine s'apprêtait à partir, et Siffroy à le laisser aller se reposer -Il partagerait ses informations avec lui plus tard, le moment ne semblait pas opportun-, la porte s'ouvrit rapidement pour laisser entrer Odéline dans la pièce annonçant l'heure du repas.
La tension qui était finalement en train de descendre doucement remonta d'un cran dans les épaules de Siffroy. Il savait qu'il aurait à un moment à affronter les conséquences de ses actes auprès d'Odéline. Mais si tôt ? Sacrebleu !
Elle mentionna elle aussi ces kiwis ... Allaient ils comprendre qu'utiliser un moyen de communication comme celui-ci était une idiotie sans nom ?
Puis elle enchaîna, à toute vitesse, ne faisant pas attention à la situation. Elle invita tout le monde à prendre le repas. Ne se rendant pas compte que Béhékine était quasiment nu ... ? En tout cas ce n'était peut-être pas le moment opportun pour un repas tous ensemble mais c'était celui pour prendre le taureau par les cornes.
- Oui on arrive ma chérie ! Nous venons juste d'embaucher Béhékine au service du Palais -c'était presque vrai, il était conseiller- afin de nous aider pour des affaires non-publiques. Nous avons eu une dure journée mais il sera peut-être heureux de venir manger avec nous ? Et vous Séléné ? Vous joindrez-vous à nous ?
Siffroy et Séléné attrapèrent leurs affaires afin de partir, elle acquiesçant et prête à les suivre pour le repas, un petit sourire aux lèvres. Elle utilisa au passage un sort de communication rapide afin de prévenir quelqu'un de sa possible absence jusqu'à tard. Ils n'attendaient plus que la réponse du démon asservi. Le dîner promettait d'être agréable.
En tout cas alors que Béhékine s'apprêtait à partir, et Siffroy à le laisser aller se reposer -Il partagerait ses informations avec lui plus tard, le moment ne semblait pas opportun-, la porte s'ouvrit rapidement pour laisser entrer Odéline dans la pièce annonçant l'heure du repas.
La tension qui était finalement en train de descendre doucement remonta d'un cran dans les épaules de Siffroy. Il savait qu'il aurait à un moment à affronter les conséquences de ses actes auprès d'Odéline. Mais si tôt ? Sacrebleu !
Elle mentionna elle aussi ces kiwis ... Allaient ils comprendre qu'utiliser un moyen de communication comme celui-ci était une idiotie sans nom ?
Puis elle enchaîna, à toute vitesse, ne faisant pas attention à la situation. Elle invita tout le monde à prendre le repas. Ne se rendant pas compte que Béhékine était quasiment nu ... ? En tout cas ce n'était peut-être pas le moment opportun pour un repas tous ensemble mais c'était celui pour prendre le taureau par les cornes.
- Oui on arrive ma chérie ! Nous venons juste d'embaucher Béhékine au service du Palais -c'était presque vrai, il était conseiller- afin de nous aider pour des affaires non-publiques. Nous avons eu une dure journée mais il sera peut-être heureux de venir manger avec nous ? Et vous Séléné ? Vous joindrez-vous à nous ?
Siffroy et Séléné attrapèrent leurs affaires afin de partir, elle acquiesçant et prête à les suivre pour le repas, un petit sourire aux lèvres. Elle utilisa au passage un sort de communication rapide afin de prévenir quelqu'un de sa possible absence jusqu'à tard. Ils n'attendaient plus que la réponse du démon asservi. Le dîner promettait d'être agréable.
- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Mar 15 Aoû 2017 - 11:50
Max, je te laisse le champ libre, je reviens plus tard, j'ai rien à dire x)
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Re: [Terminé] Pour combattre, il faut une armée. [sp les Belgan & Béhékine]
Mar 12 Sep 2017 - 14:50
Béhékine avait pratiquement terminé son rituel de téléportation lorsque la porte s'ouvrit mais, concentré comme il était, il ne reconnut pas la voix qui retentit dans la pièce.
En revanche, le cri qui suivit en montant dans les suraigus lui vrilla les tympans, juste avant que deux bras ne viennent l'enlacer par derrière. Tendu comme il était après les événements de la soirée, il réagit aussitôt comme s'il subissait une attaque mortelle : ses griffes sortirent d'elles-mêmes de ses doigts, la fourrure de son dos se dressa, et ses pupilles se réduisirent à deux fentes nerveuses.
Evidemment, cette invasion de son espace personnel lui fit aussi perdre sa concentration sur son rituel, et il sentit avec un certain agacement ce qu'il lui restait d'énergie magique se dissiper dans l'air en ne faisant que quelques étincelles.
Un feulement commença à naître dans sa gorge et il prépara un vilain coup de griffe pour châtier celui ou celle qui lui avait sauté dessus comme ça...
Mais, en tournant la tête, il reconnut aussitôt Odéline, avec ses cheveux blonds, ses grands yeux bleus et son sourire immense.
Son grondement mourut d'une façon pathétique dans sa gorge, et ses pupilles reprirent doucement leur forme ronde, en même temps que sa fourrure qui reprenait sa place.
Il se dégagea doucement de l'étreinte de la jeune femme, et fit jouer ses doigts plusieurs fois pour rentrer ses griffes.
- Bonsoir, Odéline.
Pendant que SIffroy mentait à sa femme pour justifier sa présence ici, le vieux Démon apprécia l'ironie de la situation ; Siffroy avait joué des pieds et des mains pour cacher son manège avec Séléné apparemment, au moins à ODéline, et elle débarquait dès l'invocation terminée !
Comme le Pacte l'obligeait à le faire, Béhékine ne put qu'entrer dans son jeu pour ne pas éveiller les soupçons d'Odéline :
- Il semble que je n'ai pas vraiment le choix...
Il gardait un sourire chaleureux, mais le regard qu'il jeta à Siffroy n'avait rien d'amical.
"Tu voulais un démon à ton service ? Je suis livré avec tous les accessoires. Mensonges aux proches et situation de malaise pour commencer."
Béhékine était toujours sans vêtements lorsqu'ils sortirent de la salle, et le vieux démon s'amusait fort de cette atteinte à la pudeur.
En revanche, le cri qui suivit en montant dans les suraigus lui vrilla les tympans, juste avant que deux bras ne viennent l'enlacer par derrière. Tendu comme il était après les événements de la soirée, il réagit aussitôt comme s'il subissait une attaque mortelle : ses griffes sortirent d'elles-mêmes de ses doigts, la fourrure de son dos se dressa, et ses pupilles se réduisirent à deux fentes nerveuses.
Evidemment, cette invasion de son espace personnel lui fit aussi perdre sa concentration sur son rituel, et il sentit avec un certain agacement ce qu'il lui restait d'énergie magique se dissiper dans l'air en ne faisant que quelques étincelles.
Un feulement commença à naître dans sa gorge et il prépara un vilain coup de griffe pour châtier celui ou celle qui lui avait sauté dessus comme ça...
Mais, en tournant la tête, il reconnut aussitôt Odéline, avec ses cheveux blonds, ses grands yeux bleus et son sourire immense.
Son grondement mourut d'une façon pathétique dans sa gorge, et ses pupilles reprirent doucement leur forme ronde, en même temps que sa fourrure qui reprenait sa place.
Il se dégagea doucement de l'étreinte de la jeune femme, et fit jouer ses doigts plusieurs fois pour rentrer ses griffes.
- Bonsoir, Odéline.
Pendant que SIffroy mentait à sa femme pour justifier sa présence ici, le vieux Démon apprécia l'ironie de la situation ; Siffroy avait joué des pieds et des mains pour cacher son manège avec Séléné apparemment, au moins à ODéline, et elle débarquait dès l'invocation terminée !
Comme le Pacte l'obligeait à le faire, Béhékine ne put qu'entrer dans son jeu pour ne pas éveiller les soupçons d'Odéline :
- Il semble que je n'ai pas vraiment le choix...
Il gardait un sourire chaleureux, mais le regard qu'il jeta à Siffroy n'avait rien d'amical.
"Tu voulais un démon à ton service ? Je suis livré avec tous les accessoires. Mensonges aux proches et situation de malaise pour commencer."
Béhékine était toujours sans vêtements lorsqu'ils sortirent de la salle, et le vieux démon s'amusait fort de cette atteinte à la pudeur.
_________________
On a beau avoir étudié la magie pendant près d'un millénaire,
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
Le vrai souci en vérité...
Ce sont les boules de poils.
Avoir contrecarré des dizaines de tentatives d'invocation et de mise en esclavage,
Il y a toujours un moment où on fait une connerie dans un rituel...
Ma tête, je peux faire avec.
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