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[Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Mar 15 Aoû 2017 - 16:27
Les convives s'installent un à un à la grande table. C'est un véritable festin. La journée se termine, les mets sont servis, les invités se régalent. Les tenues sont belles; noires et argentées, pourpres et dorées. Les femmes abordent les plus belles chevelures, serties de joyaux finement ouvragés. Les armures des hommes sont rutilantes, pas la moindre miette ne vient ternir cet éclat. Un orchestre au grand complet joue des ballades estivales qui séduisent les attablés. Sur la grande place, tout est parfait.
La nuit tombe. La plaisante assemblée se fige. La doucereuse odeur des victuailles ne fait plus sourire personne. Un rire résonne. Fou; terrifiant. C'est une femme, une grande blonde, superbe avec sa longue robe rouge et ses deux grandes tresses. Ses yeux sont révulsés, son expression est celle d'une folle euphorie; ses entrailles se répandent sur le sol. L'homme à côté d'elle retire le couteau et se jette sur le gros notable en face de lui. L'introduction est passée. Les festivités commencent. Les nappes déchirées, le bois brisé, les éclats du métal; les cris, les sanglots et ces rires ... Le charivari est une fête. Une joie brutale, une émotion qui n'existe que dans l'assouvissement d'une sauvagerie instinctive et sophistiquée à la fois.
Anna tente malgré tout d'être discrète au cœur de ce déchainement. Meli est recroquevillée dans sa poche, tremblante. Elle ressent les passions et les fureurs, qui secouent, les êtres qui s'entredévorent partout autour. Elle, d'habitude si téméraire, maudit cette mission qui l'entraîne avec sa comparse, dans cette autre face du monde. Elle voulait, il y a encore à peine un an, découvrir le monde, se sortir de la paisible mais si naïve Minos. Et ...
"Et maintenant, tu regrettes. Arrête de pleurer dans ma poche, je déteste cette sensation d'humidité. Je t'avais prévenu qu'il n'y avait que des barges ic..."
Anna s'interrompt brusquement et se décale juste à temps. Une flèche vient de se ficher à quelques centimètres d'elle. Une reptilienne lui fait face. Sortie en rampant d'une ruelle adjacente, Anne ne l'avait pas remarquée. Mais les reptiliennes n'utilisent pas d'arc ... Elle distingue alors une forme derrière la créature. Manifestement, la femme serpent s'est montrée utile. La manière dont cette dernière s'avance vers elle semble toutefois lui assurer que ses intentions n'ont rien de bienfaisantes. Elle se dresse de toute sa hauteur et entame son chant.
"Je ne possède pas de pénis, tu sais. Je ne suis pas débile au point de me laisser berner par ta voix. Tu chantes d'une manière atroce d'ailleurs. Et puis, je vais voir suffisamment de choses immondes ce soir pour ne pas en plus te laisser m'approcher. Donc maintenant tu as le choix. Tu va te retro dans le grotte puante ou tu me sers de support pour réinventer la maroquinerie.
- Je ne suis pas certaine qu'elle comprenne ce que tu dis. Dans tous les cas, tu l'as juste énervée un peu plus."
Meli achève à peine sa phrase que la reptilienne se jette sur Anna. En un instant, la jeune femme extrait de son manteau l'un de ses précieux pistolet et presse la détente, le canon de l'arme entre les deux yeux de l'assaillante. La reptilienne s'écroule.
"Bon, dépêchons-nous de trouver ce foutu antiquaire nain. Je n'ai pas envie que l'on tombe sur quelqu'un de vraiment dangereux. Mais bordel où est cette foutue boutique ..."
La nuit tombe. La plaisante assemblée se fige. La doucereuse odeur des victuailles ne fait plus sourire personne. Un rire résonne. Fou; terrifiant. C'est une femme, une grande blonde, superbe avec sa longue robe rouge et ses deux grandes tresses. Ses yeux sont révulsés, son expression est celle d'une folle euphorie; ses entrailles se répandent sur le sol. L'homme à côté d'elle retire le couteau et se jette sur le gros notable en face de lui. L'introduction est passée. Les festivités commencent. Les nappes déchirées, le bois brisé, les éclats du métal; les cris, les sanglots et ces rires ... Le charivari est une fête. Une joie brutale, une émotion qui n'existe que dans l'assouvissement d'une sauvagerie instinctive et sophistiquée à la fois.
Anna tente malgré tout d'être discrète au cœur de ce déchainement. Meli est recroquevillée dans sa poche, tremblante. Elle ressent les passions et les fureurs, qui secouent, les êtres qui s'entredévorent partout autour. Elle, d'habitude si téméraire, maudit cette mission qui l'entraîne avec sa comparse, dans cette autre face du monde. Elle voulait, il y a encore à peine un an, découvrir le monde, se sortir de la paisible mais si naïve Minos. Et ...
"Et maintenant, tu regrettes. Arrête de pleurer dans ma poche, je déteste cette sensation d'humidité. Je t'avais prévenu qu'il n'y avait que des barges ic..."
Anna s'interrompt brusquement et se décale juste à temps. Une flèche vient de se ficher à quelques centimètres d'elle. Une reptilienne lui fait face. Sortie en rampant d'une ruelle adjacente, Anne ne l'avait pas remarquée. Mais les reptiliennes n'utilisent pas d'arc ... Elle distingue alors une forme derrière la créature. Manifestement, la femme serpent s'est montrée utile. La manière dont cette dernière s'avance vers elle semble toutefois lui assurer que ses intentions n'ont rien de bienfaisantes. Elle se dresse de toute sa hauteur et entame son chant.
"Je ne possède pas de pénis, tu sais. Je ne suis pas débile au point de me laisser berner par ta voix. Tu chantes d'une manière atroce d'ailleurs. Et puis, je vais voir suffisamment de choses immondes ce soir pour ne pas en plus te laisser m'approcher. Donc maintenant tu as le choix. Tu va te retro dans le grotte puante ou tu me sers de support pour réinventer la maroquinerie.
- Je ne suis pas certaine qu'elle comprenne ce que tu dis. Dans tous les cas, tu l'as juste énervée un peu plus."
Meli achève à peine sa phrase que la reptilienne se jette sur Anna. En un instant, la jeune femme extrait de son manteau l'un de ses précieux pistolet et presse la détente, le canon de l'arme entre les deux yeux de l'assaillante. La reptilienne s'écroule.
"Bon, dépêchons-nous de trouver ce foutu antiquaire nain. Je n'ai pas envie que l'on tombe sur quelqu'un de vraiment dangereux. Mais bordel où est cette foutue boutique ..."
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Mar 15 Aoû 2017 - 19:00
Aëlia sentait sa tête lancer. Elle avait pris un sale coup en essayant d’en éviter un autre. A vrai dire, elle avait le côté droit de ses cheveux rendus poisseux par le sang, déjà séché, qui s’était échappé de sa plaie. De ce fait, elle semblait brune sur une partie de la tête. Elle soupira une nouvelle fois.
Le timing, c’était vraiment pas leur truc, sur l’Envolée.
Poser l’ancre à Cruor, le jour du Charivari ? Vraiment ? On n’aurait pas pu couper les poissons séchés en quatre encore une journée, non ?
*Grmbl*
Elle était donc descendue du bateau, pour tenter de commencer à vendre ce qu’ils avaient pillé, mais aussi et surtout pour chercher des vivres. Le tout sans se faire tuer, ce qui déjà en soi relevait du miracle. Elle avait plutôt bien esquivé jusque-là, mais elle n’avait plus beaucoup de balles dans son revolver, et sa tête tournait un peu. Elle titubait d’ailleurs, la faute à la rasade de rhum prise pour atténuer la douleur ai moins autant qu’à la blessure. Si au moins elle avait été sûre que ce soit du rhum. L’alcool était si fort qu’elle n’avait senti aucun gout, juste une brûlure assez infâme. De fait, elle en avait versé en serrant les dents sur sa plaie. Elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait frappé, mais mouroir d’une infection à 28 ans ne l’intéressait pas du tout.
Elle avait d’ailleurs abandonné sa quête après avoir été attaquée 7 fois et avoir subi une dizaine de tentatives de viol. En plus, tout était fermé, les commerçants n’étaient que bien trop contents de pouvoir se venger de leurs mauvais payeurs.
*Comment des gens peuvent-ils devenir vieux, ici ?*
Elle évita d’un mouvement à peu près souple un projectile non identifié et qu’elle ne voulait pas identifier en tentant de rejoindre l’endroit où on l’attendait. C’est à cet instant qu’elle entendit une voix féminine pester à propos d’une boutique d’un nain antiquaire, et elle faillit éclater de rire, rire qui mourut lorsqu’elle vit le pistolet dans la main de cette personne, son air décidé, et la reptilienne morte à ses pieds. Pas commode donc.
Pas commode, mais dans la même galère qu’elle, au moins.
- Vous êtes tombée le mauvais jour. Tout est fermé, je l’ai appris à mes dépens.
Elle désigna avec un geste moqueur sa propre tête.
- Votre nain doit être en train de trancher la gorge d’un type qui avait un trop gros retard de paiement.
Elle entendit un bruit bizarre derrière elle, et se tourna. Un homme manifestement ivre s’approchait toutes mains tendues, un air lubrique sur son visage rosacé. Elle lui donna un grand coup de crosse en plein dans le nez, qui craqua de manière inquiétant avant de se mettre à saigner, ce qui fit tomber l’ivrogne. Elle lui mit un coup de pied bien placé.
- D’autres se chargeront de l’achever. Il faut bouger si on veut pas être trop faciles à attraper.
Ceci dit, son interlocutrice avait l’air rompue au combat, et n’avait pas vraiment la tête de quelqu’un qu’elle pourrait aider. Aëlia reprit donc sa route.
- Ceci dit, vous n’êtes pas bien loin de votre objectif !
Lança-t-elle en s’éloignant. L’autre la suivrait si le cœur lui en disait. La pirate n’avait évidemment pas vu la Minie.
Le timing, c’était vraiment pas leur truc, sur l’Envolée.
Poser l’ancre à Cruor, le jour du Charivari ? Vraiment ? On n’aurait pas pu couper les poissons séchés en quatre encore une journée, non ?
*Grmbl*
Elle était donc descendue du bateau, pour tenter de commencer à vendre ce qu’ils avaient pillé, mais aussi et surtout pour chercher des vivres. Le tout sans se faire tuer, ce qui déjà en soi relevait du miracle. Elle avait plutôt bien esquivé jusque-là, mais elle n’avait plus beaucoup de balles dans son revolver, et sa tête tournait un peu. Elle titubait d’ailleurs, la faute à la rasade de rhum prise pour atténuer la douleur ai moins autant qu’à la blessure. Si au moins elle avait été sûre que ce soit du rhum. L’alcool était si fort qu’elle n’avait senti aucun gout, juste une brûlure assez infâme. De fait, elle en avait versé en serrant les dents sur sa plaie. Elle ne savait pas vraiment ce qui l’avait frappé, mais mouroir d’une infection à 28 ans ne l’intéressait pas du tout.
Elle avait d’ailleurs abandonné sa quête après avoir été attaquée 7 fois et avoir subi une dizaine de tentatives de viol. En plus, tout était fermé, les commerçants n’étaient que bien trop contents de pouvoir se venger de leurs mauvais payeurs.
*Comment des gens peuvent-ils devenir vieux, ici ?*
Elle évita d’un mouvement à peu près souple un projectile non identifié et qu’elle ne voulait pas identifier en tentant de rejoindre l’endroit où on l’attendait. C’est à cet instant qu’elle entendit une voix féminine pester à propos d’une boutique d’un nain antiquaire, et elle faillit éclater de rire, rire qui mourut lorsqu’elle vit le pistolet dans la main de cette personne, son air décidé, et la reptilienne morte à ses pieds. Pas commode donc.
Pas commode, mais dans la même galère qu’elle, au moins.
- Vous êtes tombée le mauvais jour. Tout est fermé, je l’ai appris à mes dépens.
Elle désigna avec un geste moqueur sa propre tête.
- Votre nain doit être en train de trancher la gorge d’un type qui avait un trop gros retard de paiement.
Elle entendit un bruit bizarre derrière elle, et se tourna. Un homme manifestement ivre s’approchait toutes mains tendues, un air lubrique sur son visage rosacé. Elle lui donna un grand coup de crosse en plein dans le nez, qui craqua de manière inquiétant avant de se mettre à saigner, ce qui fit tomber l’ivrogne. Elle lui mit un coup de pied bien placé.
- D’autres se chargeront de l’achever. Il faut bouger si on veut pas être trop faciles à attraper.
Ceci dit, son interlocutrice avait l’air rompue au combat, et n’avait pas vraiment la tête de quelqu’un qu’elle pourrait aider. Aëlia reprit donc sa route.
- Ceci dit, vous n’êtes pas bien loin de votre objectif !
Lança-t-elle en s’éloignant. L’autre la suivrait si le cœur lui en disait. La pirate n’avait évidemment pas vu la Minie.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Dim 20 Aoû 2017 - 12:19
Tandis que la reptilienne s'écroule sous le regard satisfait d'Anna, une voix l'interpelle :
"Vous êtes tombée le mauvais jour. Tout est fermé, je l’ai appris à mes dépens dit une jeune femme blonde, légèrement plus âgée qu'elle en désignant sa tête victime d'un mauvais coup. Votre nain doit être en train de trancher la gorge d'un type qui avait un gros retard de paiement."
Son information délivrée, la nouvelle venue se retourne et abat la crosse de son arme contre le visage d'un ivrogne, malintentionné et trop proche. Celui-ci glisse sur le sol, le nez broyée. Il a son compte mais un coup de pied de plus pour vérifier, c'est toujours plus sûr.
"D’autres se chargeront de l’achever. Il faut bouger si on veut pas être trop faciles à attraper. "
Elle reprend sa route d'un pas décidé mais dans lequel Anna distingue sans peine la douleur et la fatigue.
"Ceci dit, vous n’êtes pas bien loin de votre objectif !" Lança-t-elle en s’éloignant
La boutique de ce fichu nain n'est donc plus très loin se dit Anna. Dans la poche intérieure de sa veste Meli se met à s'agiter.
"Que se passe-t-il ? murmure Anna.
- Nous devrions la suivre ! C'est la première personne que je perçois comme saine depuis notre arrivée dans ce sinistre carnaval. Nous n'aurons qu'à la convaincre ensuite de nous aider pour notre mission !
- Il n'y a aucune raison qu'elle accepte mais puisqu'elle a l'air de connaitre un peu la ville, autant la rejoindre pour l'instant. Merde, elle disparait déjà au coin de la rue."
Anna se met à courir et rejoint rapidement cette alliée potentielle. Désormais proche d'elle, elle détaille un peu plus, certains diraient qu'elle reluque, cette femme aussi folle qu'elle pour plonger dans ce chaos. Des cheveux ondulés blonds, des yeux bruns brillants, de belles formes, qui si Anna était un homme quelque peu paillard, lui ferait certainement dire qu'elle avait tout ce qu'il faut, là où il faut. Ses vêtements dans le style marin sont plein de sueurs et déchirés par endroit. Du côté droit de son visage dégoutte à rythme régulier de petites quantités de sang, glissant le long de ses boucles. Une jolie battante pense Anna. Au même moment, elle ressent une piqure depuis sa poche intérieure. Message reçu Meli.
Ce regard d'inspection ne dure qu'un instant et celui d'après Anna rompt le silence et l'interroge tout en se présentant :
" Je m'appelle Anna. Je suis ici en mission pour un client important qui m'a demandé de lui obtenir un crâne détenu par un riche antiquaire de la ville. Là, bien camouflée dans ma veste, c'est Meli, ma partenair..."
A l'annonce de son nom, Meli s'extrait de sa tanière et jaillit hors du manteau. Elle se pose ensuite sur l'épaule d'Anna. Oui, la nouvelle venue lui semble toujours de confiance, toutefois elle est plus jolie qu'elle ne le pensait. Partagée entre la joie de rencontrer une nouvelle personne et le fait que celle-ci semble faire un effet qu'elle n'a pas l'habitude de percevoir chez Anna, la fée décide d'adopter un regard mi-foudroyant mi-sympathique. Un regard foudroithique. Mais avec un vrai sourire parce que tout de même. Avant que son interlocutrice réponde, Anna s'arrête. Elles viennent d'arriver devant une boutique où figure sur la devanture, une grosse cloche dorée. C'est le magasin du nain.
Anna s'en approche, déterminée à y pénétrer que le propriétaire soit présent ou non, mais elle n'en a guère le temps. La porte vole brutalement en éclat. Péniblement, une femme cruellement maigre rampe hors des débris. Une longue chevelure d'un gris sale, une figure tordue et asséchée, de longs membres qui paraissent au premier abord si fragiles ... Une goule. Dans le même temps, résonne dans les ruelles alentours, le son des bottes de plusieurs individus se dirigeant vers eux. Il faut agir vite.
"Pardonne mon impolitesse mais je n'ai pas encore eu le temps de te demander ton nom. Je répare donc ma faute. Comment t'appelles-tu ? Pour le reste, je suggère que nous nous dépêchions. Les choses ne vont pas tarder à dégénérer."
"Vous êtes tombée le mauvais jour. Tout est fermé, je l’ai appris à mes dépens dit une jeune femme blonde, légèrement plus âgée qu'elle en désignant sa tête victime d'un mauvais coup. Votre nain doit être en train de trancher la gorge d'un type qui avait un gros retard de paiement."
Son information délivrée, la nouvelle venue se retourne et abat la crosse de son arme contre le visage d'un ivrogne, malintentionné et trop proche. Celui-ci glisse sur le sol, le nez broyée. Il a son compte mais un coup de pied de plus pour vérifier, c'est toujours plus sûr.
"D’autres se chargeront de l’achever. Il faut bouger si on veut pas être trop faciles à attraper. "
Elle reprend sa route d'un pas décidé mais dans lequel Anna distingue sans peine la douleur et la fatigue.
"Ceci dit, vous n’êtes pas bien loin de votre objectif !" Lança-t-elle en s’éloignant
La boutique de ce fichu nain n'est donc plus très loin se dit Anna. Dans la poche intérieure de sa veste Meli se met à s'agiter.
"Que se passe-t-il ? murmure Anna.
- Nous devrions la suivre ! C'est la première personne que je perçois comme saine depuis notre arrivée dans ce sinistre carnaval. Nous n'aurons qu'à la convaincre ensuite de nous aider pour notre mission !
- Il n'y a aucune raison qu'elle accepte mais puisqu'elle a l'air de connaitre un peu la ville, autant la rejoindre pour l'instant. Merde, elle disparait déjà au coin de la rue."
Anna se met à courir et rejoint rapidement cette alliée potentielle. Désormais proche d'elle, elle détaille un peu plus, certains diraient qu'elle reluque, cette femme aussi folle qu'elle pour plonger dans ce chaos. Des cheveux ondulés blonds, des yeux bruns brillants, de belles formes, qui si Anna était un homme quelque peu paillard, lui ferait certainement dire qu'elle avait tout ce qu'il faut, là où il faut. Ses vêtements dans le style marin sont plein de sueurs et déchirés par endroit. Du côté droit de son visage dégoutte à rythme régulier de petites quantités de sang, glissant le long de ses boucles. Une jolie battante pense Anna. Au même moment, elle ressent une piqure depuis sa poche intérieure. Message reçu Meli.
Ce regard d'inspection ne dure qu'un instant et celui d'après Anna rompt le silence et l'interroge tout en se présentant :
" Je m'appelle Anna. Je suis ici en mission pour un client important qui m'a demandé de lui obtenir un crâne détenu par un riche antiquaire de la ville. Là, bien camouflée dans ma veste, c'est Meli, ma partenair..."
A l'annonce de son nom, Meli s'extrait de sa tanière et jaillit hors du manteau. Elle se pose ensuite sur l'épaule d'Anna. Oui, la nouvelle venue lui semble toujours de confiance, toutefois elle est plus jolie qu'elle ne le pensait. Partagée entre la joie de rencontrer une nouvelle personne et le fait que celle-ci semble faire un effet qu'elle n'a pas l'habitude de percevoir chez Anna, la fée décide d'adopter un regard mi-foudroyant mi-sympathique. Un regard foudroithique. Mais avec un vrai sourire parce que tout de même. Avant que son interlocutrice réponde, Anna s'arrête. Elles viennent d'arriver devant une boutique où figure sur la devanture, une grosse cloche dorée. C'est le magasin du nain.
Anna s'en approche, déterminée à y pénétrer que le propriétaire soit présent ou non, mais elle n'en a guère le temps. La porte vole brutalement en éclat. Péniblement, une femme cruellement maigre rampe hors des débris. Une longue chevelure d'un gris sale, une figure tordue et asséchée, de longs membres qui paraissent au premier abord si fragiles ... Une goule. Dans le même temps, résonne dans les ruelles alentours, le son des bottes de plusieurs individus se dirigeant vers eux. Il faut agir vite.
"Pardonne mon impolitesse mais je n'ai pas encore eu le temps de te demander ton nom. Je répare donc ma faute. Comment t'appelles-tu ? Pour le reste, je suggère que nous nous dépêchions. Les choses ne vont pas tarder à dégénérer."
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Dim 20 Aoû 2017 - 17:44
La jeune femme précédemment abordée ne tarda pas à la rejoindre. Aëlia sentit sur elle son regard, qui l’inspectait sous toutes les coutures, pesant. Cela ne dura pas longtemps, mais elle se sentit jaugée. A son arrivée, Aëlia avait cessé de marcher, et elle recommença lorsque l’autre se présenta ; Anna donc, et … Meli. Une chasseuse de primes, manifestement, et une Minie. C’était un mélange pour le moins original. Aëlia sourit en retour devant la minuscule femme dotée d’une jolie paire d’ailes qui lui lançait le même regard qu’elle lançait, enfant, aux rares conquêtes de son frère qu’elle croisait.
C’est à cet instant qu’Anna s’arrêta brusquement, et Aëlia dut piler pour ne pas se la manger. Elle retint un juron, et vit le magasin recherché par Anna et Meli.
*Quand je disais que c’était pas loin.*
C’est à peu près à l’instant de cette pensée que la porte en bois vola en éclats et qu’une goule leur apparut. Aëlia eut un mouvement de recul. Elle détestait les goules.
Ils avaient, quelques années auparavant perdu un de leurs membres d’équipage lors d’une chasse au trésor en montagne, et c’était la bestiole qu’elle redoutait le plus de croiser lors de l’expédition avec Kyril et Odéline. Elles étaient mortellement dangereuse, leur étreinte gelant jusqu’à la mort, et presque inarrêtables, ne craignant que l bois et étant dotée d’une force surhumaine, bien supérieure à celle qu’Aëlia pourrait avoir même avec des années d’entrainement.
Et surtout, elles n’avaient rien à faire en ville.
A cet instant, la télépathe perçut un brouhaha de pensées masculines, dont on entendait résonner le son des bottes. Ils arrivaient des deux côtés, les deux groupes avec la même stratégie, regroupés pour plus facilement voler, tuer et violer. Au moins neuf types, plus une goule. Elles étaient trois, dont une Minie.
Il ne fallait pas bien longtemps à la pirate pour évaluer le danger, et le juger trop grand pour avoir des chances de survie tout à fait favorables. Elle n’était pas du genre à fuir, et son interlocutrice avait l’air coriace, mais elles n’avaient rien en bois, long, et pointu à portée pour contrer la goule, et la rue était assez étroite, bien plus que le pont d’un bateau, un peu trop pour mettre vraiment les hommes en porte à faux.
C’est alors qu’elle pensait à cela, tout en avisant la ruelle perpendiculaire –enfin presque, il ne fallait pas non plus trop compter sur le sens mathématique des architectes Rhadamantiens- trop loin pour être atteinte sans croiser aucun des deux groupes qu’Anna pensa à lui demander son nom. En même temps la goule avançait.
*Aëlia Merirosvo, pirate des mers d’Elysion, et télépathe au passage. On a trois choix : soit on court, et on rue dans le groupe à gauche en espérant atteindre la ruelle, soit on attend et on se bat en priant pour que la goule les attaque eux et pas nous, soit on se fond dans l’obscurité, et on espère qu’ils arrivent assez vite pour qu’elle nous choppe pas avant, la garce.*
L’emploi de la télépathie était fait afin qu’elles puissent rester discrète. Aëlia reculait déjà lentement vers l’obscurité, la nuit étant tombée, et els rues étant mal éclairées, afin d’attendre la décision d’Anna, qu’elle ne comptait pas planter là. Elles disposaient d’environ dix secondes avant que la goule en les attrape, et à peu près autant avant qu’un des deux groupes au moins n’arrive à leur hauteur. Elle espérait juste que Meli et Anna auraient la présence d'esprit d'être silencieuses.
C’est à cet instant qu’Anna s’arrêta brusquement, et Aëlia dut piler pour ne pas se la manger. Elle retint un juron, et vit le magasin recherché par Anna et Meli.
*Quand je disais que c’était pas loin.*
C’est à peu près à l’instant de cette pensée que la porte en bois vola en éclats et qu’une goule leur apparut. Aëlia eut un mouvement de recul. Elle détestait les goules.
Ils avaient, quelques années auparavant perdu un de leurs membres d’équipage lors d’une chasse au trésor en montagne, et c’était la bestiole qu’elle redoutait le plus de croiser lors de l’expédition avec Kyril et Odéline. Elles étaient mortellement dangereuse, leur étreinte gelant jusqu’à la mort, et presque inarrêtables, ne craignant que l bois et étant dotée d’une force surhumaine, bien supérieure à celle qu’Aëlia pourrait avoir même avec des années d’entrainement.
Et surtout, elles n’avaient rien à faire en ville.
A cet instant, la télépathe perçut un brouhaha de pensées masculines, dont on entendait résonner le son des bottes. Ils arrivaient des deux côtés, les deux groupes avec la même stratégie, regroupés pour plus facilement voler, tuer et violer. Au moins neuf types, plus une goule. Elles étaient trois, dont une Minie.
Il ne fallait pas bien longtemps à la pirate pour évaluer le danger, et le juger trop grand pour avoir des chances de survie tout à fait favorables. Elle n’était pas du genre à fuir, et son interlocutrice avait l’air coriace, mais elles n’avaient rien en bois, long, et pointu à portée pour contrer la goule, et la rue était assez étroite, bien plus que le pont d’un bateau, un peu trop pour mettre vraiment les hommes en porte à faux.
C’est alors qu’elle pensait à cela, tout en avisant la ruelle perpendiculaire –enfin presque, il ne fallait pas non plus trop compter sur le sens mathématique des architectes Rhadamantiens- trop loin pour être atteinte sans croiser aucun des deux groupes qu’Anna pensa à lui demander son nom. En même temps la goule avançait.
*Aëlia Merirosvo, pirate des mers d’Elysion, et télépathe au passage. On a trois choix : soit on court, et on rue dans le groupe à gauche en espérant atteindre la ruelle, soit on attend et on se bat en priant pour que la goule les attaque eux et pas nous, soit on se fond dans l’obscurité, et on espère qu’ils arrivent assez vite pour qu’elle nous choppe pas avant, la garce.*
L’emploi de la télépathie était fait afin qu’elles puissent rester discrète. Aëlia reculait déjà lentement vers l’obscurité, la nuit étant tombée, et els rues étant mal éclairées, afin d’attendre la décision d’Anna, qu’elle ne comptait pas planter là. Elles disposaient d’environ dix secondes avant que la goule en les attrape, et à peu près autant avant qu’un des deux groupes au moins n’arrive à leur hauteur. Elle espérait juste que Meli et Anna auraient la présence d'esprit d'être silencieuses.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Lun 21 Aoû 2017 - 22:57
"On court"
Meli saisit immédiatement l'urgence de la situation, toutefois elle refuse de regagner sa cachette. Elle ne veut plus se terrer loin de l'horreur ambiante. D'un geste, elle indique son attention à Anna et resserre ses mains sur l'épaule de sa partenaire. Anna grimace mais pas le temps pour une scène. En un instant, elle assimile les nouvelles informations que vient de lui délivrer la dénommée Aëlia. Une pirate, télépathe avec assez de bon sens pour réagir en temps de crise, sans en avoir assez pour éviter le charivari. Elle l'interrogera plus tard sur sa présence au cœur de ses célébrations dégénérées.
Pour l'heure, il est plus que temps de fuir. Le petit groupe file vers la ruelle indiquée par Aëlia, tandis que la goule commence à se déplacer. D'une autre rue débouche au même moment, une troupe hétéroclite mais unie dans son désir de carnage, composée d'un orque à la hache énorme, d'une jeune femme faisant léviter une boule de feu au bout de ses doigts, d'un elfe aux dagues déjà bien tachées de sang et de cinq êtres en guenille difficilement identifiables, munis de fusils, de chaînes ou de masses. Renseignée par sa propre expérience du terrain et les indications de la télépathe, Anna est prête au combat. Un couteau de lancer dans chaque main, elle élimine deux des individus en haillon. La pyromancienne aborde un sourire victorieux, pensant alors son adversaire sans défense, ses armes désormais plantées dans les crânes de ses comparses. Mais la guerrière a simplement remarqué qu'elle n'avait pas besoin de se débarrasser de la mage. A peine les deux encapuchonnés tombent sans vie, que la goule se jette au milieu d'eux et saisit la maitresse du feu au visage. La sinistre créature insère sa main droite dans sa bouche et avec la gauche tient fermement le cuir chevelu. Puis elle tire dans deux directions différentes et déchire le visage de sa victime.
Meli retient péniblement un haut-le-cœur mais se force à ne pas détourner le regard. La goule s'en prend désormais à l'orque qui tente maladroitement de la repousser. La fée ne voit pas la suite. Elles viennent de s'engouffrer dans la ruelle. Elles atteignent une place déserte ou presque. Près du râtelier vide de ce qui doit être ou devait être une armurerie, repose un cadavre. A côté de lui, une longue lance de bois, maladroitement façonnée mais tout de même robuste. En provenance de l'allée d'en face, des clameurs sordides parviennent à leurs oreilles. D'autres fous assoiffées de sang. Derrière, le hurlement guttural de la goule résonne. Elles sont piégées. Anna s'avance et se saisit de l'arme en bois, seule matière capable de blesser une goule. Elle ôte ensuite son manteau ne gardant sur elle que ses deux lames accrochées à ses cuisses, un pistolet qu'elle attache à sa ceinture et la lance qu'elle fait tournoyer rapidement pour en mesurer le poids et la résistance. Il lui faut être la plus mobile possible. Elle revient ensuite vers Aëlia.
*On peut donc communiquer par la pensée, bien. Je me doute que tu n'as pas l'habitude d'être commandée par quelqu'un d'autre que ton capitaine mais sur ce coup, accorde-moi ta confiance s'il te plait. Va à droite avec Meli et retiens le groupe qui avance vers nous. Ma précieuse partenaire est petite mais elle possède de nombreux atouts. Son chant devrait les désarçonner suffisamment pour te permettre d'agir. Quant à moi ... Je m'occupe de la goule.*
Meli n'a pas besoin qu'Anna lui explique, elle sait ce qu'elle à faire. Tendue comme jamais, elle s'envole et lève le pouce en direction de la pirate. Que les hostilités commencent.
Meli saisit immédiatement l'urgence de la situation, toutefois elle refuse de regagner sa cachette. Elle ne veut plus se terrer loin de l'horreur ambiante. D'un geste, elle indique son attention à Anna et resserre ses mains sur l'épaule de sa partenaire. Anna grimace mais pas le temps pour une scène. En un instant, elle assimile les nouvelles informations que vient de lui délivrer la dénommée Aëlia. Une pirate, télépathe avec assez de bon sens pour réagir en temps de crise, sans en avoir assez pour éviter le charivari. Elle l'interrogera plus tard sur sa présence au cœur de ses célébrations dégénérées.
Pour l'heure, il est plus que temps de fuir. Le petit groupe file vers la ruelle indiquée par Aëlia, tandis que la goule commence à se déplacer. D'une autre rue débouche au même moment, une troupe hétéroclite mais unie dans son désir de carnage, composée d'un orque à la hache énorme, d'une jeune femme faisant léviter une boule de feu au bout de ses doigts, d'un elfe aux dagues déjà bien tachées de sang et de cinq êtres en guenille difficilement identifiables, munis de fusils, de chaînes ou de masses. Renseignée par sa propre expérience du terrain et les indications de la télépathe, Anna est prête au combat. Un couteau de lancer dans chaque main, elle élimine deux des individus en haillon. La pyromancienne aborde un sourire victorieux, pensant alors son adversaire sans défense, ses armes désormais plantées dans les crânes de ses comparses. Mais la guerrière a simplement remarqué qu'elle n'avait pas besoin de se débarrasser de la mage. A peine les deux encapuchonnés tombent sans vie, que la goule se jette au milieu d'eux et saisit la maitresse du feu au visage. La sinistre créature insère sa main droite dans sa bouche et avec la gauche tient fermement le cuir chevelu. Puis elle tire dans deux directions différentes et déchire le visage de sa victime.
Meli retient péniblement un haut-le-cœur mais se force à ne pas détourner le regard. La goule s'en prend désormais à l'orque qui tente maladroitement de la repousser. La fée ne voit pas la suite. Elles viennent de s'engouffrer dans la ruelle. Elles atteignent une place déserte ou presque. Près du râtelier vide de ce qui doit être ou devait être une armurerie, repose un cadavre. A côté de lui, une longue lance de bois, maladroitement façonnée mais tout de même robuste. En provenance de l'allée d'en face, des clameurs sordides parviennent à leurs oreilles. D'autres fous assoiffées de sang. Derrière, le hurlement guttural de la goule résonne. Elles sont piégées. Anna s'avance et se saisit de l'arme en bois, seule matière capable de blesser une goule. Elle ôte ensuite son manteau ne gardant sur elle que ses deux lames accrochées à ses cuisses, un pistolet qu'elle attache à sa ceinture et la lance qu'elle fait tournoyer rapidement pour en mesurer le poids et la résistance. Il lui faut être la plus mobile possible. Elle revient ensuite vers Aëlia.
*On peut donc communiquer par la pensée, bien. Je me doute que tu n'as pas l'habitude d'être commandée par quelqu'un d'autre que ton capitaine mais sur ce coup, accorde-moi ta confiance s'il te plait. Va à droite avec Meli et retiens le groupe qui avance vers nous. Ma précieuse partenaire est petite mais elle possède de nombreux atouts. Son chant devrait les désarçonner suffisamment pour te permettre d'agir. Quant à moi ... Je m'occupe de la goule.*
Meli n'a pas besoin qu'Anna lui explique, elle sait ce qu'elle à faire. Tendue comme jamais, elle s'envole et lève le pouce en direction de la pirate. Que les hostilités commencent.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
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Relations principales:
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Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Mer 20 Sep 2017 - 17:54
Aëlia regarda la dénommée Ana se battre, ma foi très efficacement, tant par ses mouvement que par sa capacité et utiliser ses adversaires les uns contre les autres. Sans elle, elle serait déjà certainement morte. Il lui faudrait penser à la remercier. Et à vociférer sur Alban -dès qu’il aurait suffisamment dessaoulé pour l’écouter.
Les trois compère par la force du destin se précipitèrent dans une ruelle menant à une place vide, sans se douter qu’elles couraient là à leur perte, suivies par la goule et rejointes par un autre groupe.
*Su-per.*
Anna ne fit ni une ni deux et se saisit de la lance reposant près d’un cadavre manifestement encore frais, afin, comme elle le lui expliqua, d’embrocher la goule.
*OK. Essaie de ne pas trop t’éloigner, nous ferons de même. Il faut maintenir le lien télépathique. Si le combat devient plus inégal qu’il en l’est …*
Elle regarda autour d’elle.
*Débrouille-toi pour passer par les toits. on t’y rejoindra. Il y a des prises faciles, et les goules ne grimpent correctement qu’en montagne. On pourra réappliquer ta technique de laisser les nombreux face à la goule. Sur ce courage, je vais casser des crânes à coup de crosse.*
En effet, c’était là sa seule solution. Elle n’avaitt que ses revolver sur elle, vides tous les deux à présent. Elle pourrait certes passer aux poings et aux pieds, mais n’était pas sûre d’avoir assez de force pour ça, et il ne restait au cadavre de l'armurerie manifestement vide -de toute façon, elle n’avait pas le temps de s’y attarder- rien d’autre que la lance prise par Anna. Elle espérait donc simplement que la Minie serait aussi efficace qu’annoncée, car si ce n’était pas le cas, au vu des clameurs, elles étaient perdues.
Mais ma foi, tout le sel de sa vie ne se situait-il pas là ?
Elle était ici confrontée à la même inquiétude que lors d’un abordage, ou d’une attaque de Kraken par exemple. sauf que là, elle ne comptait pas sur son équipage, sur sa famille, pour la sauver, mais sur deux personnes fraîchement rencontrée, dont une qui faisait la taille de sa paume.
Sans se poser plus de questions, elle se précipita vers les bruits, et se cacha derrière un recoin de mur, qu’elle utilisa pour faire un croche-pied au premier du groupe, sur qui trébuchèrent le second et le troisième qui le suivaient de trop près, et elle assomma d’un grand coup de crosse le quatrième, qui vint les recouvrir. Sur ce, elle était découverte, et la fée avait tout intérêt à se montrer efficace, car même si les assaillants étaient, pour leur chance, manifestement un peu balourds, il étaient sept, et dans le lot, il y en avait un qui faisait deux fois sa taille, un dont les yeux brillaient d’un éclat aussi malsain que le reflet de ses lames enduites de poison au vu de leur, un autre dont les paumes luisaient de façon inquiétante, et un dont la tête était surmontée de flammes et qui paraissait tout enclin à les carboniser. Elle commença avec un bon coup de pied fouetté dans la mâchoire du plus proche qui ne semblait pas trop s’y attendre.
Le but était de tout façon de gagner de temps, tout en restant en vie, non, puisque c’était Anna qui avait les armes ? Elle, elle avait juste repéré de quoi lui servir de tremplin pour mieux fuir par les toits, ce qui ferait gagner du temps par la suite.
Forte de cette idée, elle continua à frapper le plus possible, sans s'épuiser, et en esquivant ce qu’on lui portait. Le mur était derrière elle, et à sa droite. Il l'empêchait de fuir, mais aussi d’être encerclée, et ils se gênaient pour approcher trop près. Oh, et évidemment, elle se mit à leur hurler dans la tête, ce qui sembla les étonner.
Les trois compère par la force du destin se précipitèrent dans une ruelle menant à une place vide, sans se douter qu’elles couraient là à leur perte, suivies par la goule et rejointes par un autre groupe.
*Su-per.*
Anna ne fit ni une ni deux et se saisit de la lance reposant près d’un cadavre manifestement encore frais, afin, comme elle le lui expliqua, d’embrocher la goule.
*OK. Essaie de ne pas trop t’éloigner, nous ferons de même. Il faut maintenir le lien télépathique. Si le combat devient plus inégal qu’il en l’est …*
Elle regarda autour d’elle.
*Débrouille-toi pour passer par les toits. on t’y rejoindra. Il y a des prises faciles, et les goules ne grimpent correctement qu’en montagne. On pourra réappliquer ta technique de laisser les nombreux face à la goule. Sur ce courage, je vais casser des crânes à coup de crosse.*
En effet, c’était là sa seule solution. Elle n’avaitt que ses revolver sur elle, vides tous les deux à présent. Elle pourrait certes passer aux poings et aux pieds, mais n’était pas sûre d’avoir assez de force pour ça, et il ne restait au cadavre de l'armurerie manifestement vide -de toute façon, elle n’avait pas le temps de s’y attarder- rien d’autre que la lance prise par Anna. Elle espérait donc simplement que la Minie serait aussi efficace qu’annoncée, car si ce n’était pas le cas, au vu des clameurs, elles étaient perdues.
Mais ma foi, tout le sel de sa vie ne se situait-il pas là ?
Elle était ici confrontée à la même inquiétude que lors d’un abordage, ou d’une attaque de Kraken par exemple. sauf que là, elle ne comptait pas sur son équipage, sur sa famille, pour la sauver, mais sur deux personnes fraîchement rencontrée, dont une qui faisait la taille de sa paume.
Sans se poser plus de questions, elle se précipita vers les bruits, et se cacha derrière un recoin de mur, qu’elle utilisa pour faire un croche-pied au premier du groupe, sur qui trébuchèrent le second et le troisième qui le suivaient de trop près, et elle assomma d’un grand coup de crosse le quatrième, qui vint les recouvrir. Sur ce, elle était découverte, et la fée avait tout intérêt à se montrer efficace, car même si les assaillants étaient, pour leur chance, manifestement un peu balourds, il étaient sept, et dans le lot, il y en avait un qui faisait deux fois sa taille, un dont les yeux brillaient d’un éclat aussi malsain que le reflet de ses lames enduites de poison au vu de leur, un autre dont les paumes luisaient de façon inquiétante, et un dont la tête était surmontée de flammes et qui paraissait tout enclin à les carboniser. Elle commença avec un bon coup de pied fouetté dans la mâchoire du plus proche qui ne semblait pas trop s’y attendre.
Le but était de tout façon de gagner de temps, tout en restant en vie, non, puisque c’était Anna qui avait les armes ? Elle, elle avait juste repéré de quoi lui servir de tremplin pour mieux fuir par les toits, ce qui ferait gagner du temps par la suite.
Forte de cette idée, elle continua à frapper le plus possible, sans s'épuiser, et en esquivant ce qu’on lui portait. Le mur était derrière elle, et à sa droite. Il l'empêchait de fuir, mais aussi d’être encerclée, et ils se gênaient pour approcher trop près. Oh, et évidemment, elle se mit à leur hurler dans la tête, ce qui sembla les étonner.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Dim 24 Sep 2017 - 14:23
La bataille s'engage. Aëlia, malgré sa fatigue bien visible se place stratégiquement près du mur et utilise l'étroitesse de la ruelle à son avantage, pour faire face aux sept adversaires qui s'avancent vers elle. Meli se tient prête ; au bout de quelques instants, Aëlia se trouve menacée. Un ennemi approchant les trois mètres s'approche, et ce n'est pas un coup de cross, aussi féroce qu'il puisse être qui va l'arrêter. Alors Meli commence à chanter. La ville assourdissante étouffe au début, les notes si fragiles qui s'échappent de la gorge de la fée. Alors sa voix monte peu à peu. L'ampleur de son poème rend sourd les milles sonorités de la furie nocturne. Pour les opposants qui débouchent avec maladresse du sinueux boyau qui mène à la place, il n'y a d'un seul coup, plus la fureur qui jusqu'à maintenant battait avec ardeur, à travers leurs veines. Pris d'un étrange flottement, ils déambulent, confus et assoupis, la bouche béante. Leurs regards sont fixés sur ce fascinant petit être qui pour eux, chatoie d'une lueur bizarre et enivrante. Aëlia peut maintenant agir plus aisément, mais il faut se dépêcher. Meli sait qu'elle ne peut tenir que le temps d'un morceau.
De l'autre côté de la place, Anna attend la goule. Elle entend bientôt sa course. Le cliquetis des membres désarticulés, les halètements étrangement aiguës et sauvages et le froissement des haillons sur les pavés de la route. La créature jaillit d'un coup, de l'obscurité de la rue. Elle lève la tête un instant, dévoilant cet étrange visage de petite fille, aux traits brisés par la soif de sang avant de charger sur Anna. La guerrière plisse les genoux, se place de profil, presse un peu plus fort ses paumes contre la lance qui lui parait alors si fragile. Le monstre se jette sur elle ; d'un geste, elle envoie le bout de son arme contre l'épaule de la goule et tente de la transpercer. La peau résiste, Anna se jette sur le côté et tandis que la goule retombe sur le sol, d'un geste ample, elle tente frapper la frapper sous l'aisselle. La pointe de la lance pénètre la chaire, plus tendre à cet endroit, mais Anna n'a pas la possibilité de conclure son estocade, en un instant la goule a délogé la pointe et se jette les deux bras en avant, sur la jeune femme. Elle roule sur le côté, tandis que les poings de la goule s'abattent sur les pavés, creusant profondément le sol.
Les deux adversaires se font de nouveau face. La goule, l'écume aux lèvres, saisit deux morceaux de roche et court vers Anna. Celle-ci laisse glisser la lance et la tient par le bout, pour en conserver la plus grande longueur possible. Elle ne peut risquer le corps à corps s'en être certaine, d'être tuée. D'un mouvement circulaire, elle frappe la goule aux niveaux des yeux, la pointe de lance coupant ses globes oculaires. Le hurlement est terrible. Dans la panique, elle lance les deux éclats de pierre qu'elle tenait. Les deux objets sont projetés si rapidement, qu'Anna ne peut esquiver totalement le second, qui lui ouvre l'arcade gauche et la fait chanceler. Le visage à moitié ensanglanté, Anna est sonnée et voit désormais flou. Elle se concentre sur les sensations extérieures et délaisse pour l'instant, les douleurs que lui causent son corps, l'adrénaline l'aidant à demeurer attentive.
La goule aveuglée balaye le sol ou plutôt le lacère avec frénésie, tout en courant d'une manière aléatoire à travers la place. Privée de la vision, il est encore plus délicat de s'approcher de la créature. Totalement imprévisible, il vaut mieux éviter de réduire la distance. Anna songe un instant à tenter de la transpercer en utilisant la lance comme javelot. Mais la peau de la goule est trop dure, la réussite en serait trop incertaine. Non, si on ne peut l'achever, autant l'utiliser une nouvelle fois.
Anna se dirige vers le mur du bâtiment et remarque les prises indiquées par Aëlia. D'un geste, elle indique à ses compagnes de la rejoindre. Avant d'entamer son ascension, elle remet son manteau et jette un œil à la goule puis au groupe de fous furieux. Oui, dès qu'elles seront sur le toit, Meli mettra fin à son chant. Les hommes se remettront à hurler et la goule les taillera en pièces. Du moins en théorie. Le côté gauche de sa tête commence vraiment à la lancer. Anna escalade la façade.
De l'autre côté de la place, Anna attend la goule. Elle entend bientôt sa course. Le cliquetis des membres désarticulés, les halètements étrangement aiguës et sauvages et le froissement des haillons sur les pavés de la route. La créature jaillit d'un coup, de l'obscurité de la rue. Elle lève la tête un instant, dévoilant cet étrange visage de petite fille, aux traits brisés par la soif de sang avant de charger sur Anna. La guerrière plisse les genoux, se place de profil, presse un peu plus fort ses paumes contre la lance qui lui parait alors si fragile. Le monstre se jette sur elle ; d'un geste, elle envoie le bout de son arme contre l'épaule de la goule et tente de la transpercer. La peau résiste, Anna se jette sur le côté et tandis que la goule retombe sur le sol, d'un geste ample, elle tente frapper la frapper sous l'aisselle. La pointe de la lance pénètre la chaire, plus tendre à cet endroit, mais Anna n'a pas la possibilité de conclure son estocade, en un instant la goule a délogé la pointe et se jette les deux bras en avant, sur la jeune femme. Elle roule sur le côté, tandis que les poings de la goule s'abattent sur les pavés, creusant profondément le sol.
Les deux adversaires se font de nouveau face. La goule, l'écume aux lèvres, saisit deux morceaux de roche et court vers Anna. Celle-ci laisse glisser la lance et la tient par le bout, pour en conserver la plus grande longueur possible. Elle ne peut risquer le corps à corps s'en être certaine, d'être tuée. D'un mouvement circulaire, elle frappe la goule aux niveaux des yeux, la pointe de lance coupant ses globes oculaires. Le hurlement est terrible. Dans la panique, elle lance les deux éclats de pierre qu'elle tenait. Les deux objets sont projetés si rapidement, qu'Anna ne peut esquiver totalement le second, qui lui ouvre l'arcade gauche et la fait chanceler. Le visage à moitié ensanglanté, Anna est sonnée et voit désormais flou. Elle se concentre sur les sensations extérieures et délaisse pour l'instant, les douleurs que lui causent son corps, l'adrénaline l'aidant à demeurer attentive.
La goule aveuglée balaye le sol ou plutôt le lacère avec frénésie, tout en courant d'une manière aléatoire à travers la place. Privée de la vision, il est encore plus délicat de s'approcher de la créature. Totalement imprévisible, il vaut mieux éviter de réduire la distance. Anna songe un instant à tenter de la transpercer en utilisant la lance comme javelot. Mais la peau de la goule est trop dure, la réussite en serait trop incertaine. Non, si on ne peut l'achever, autant l'utiliser une nouvelle fois.
Anna se dirige vers le mur du bâtiment et remarque les prises indiquées par Aëlia. D'un geste, elle indique à ses compagnes de la rejoindre. Avant d'entamer son ascension, elle remet son manteau et jette un œil à la goule puis au groupe de fous furieux. Oui, dès qu'elles seront sur le toit, Meli mettra fin à son chant. Les hommes se remettront à hurler et la goule les taillera en pièces. Du moins en théorie. Le côté gauche de sa tête commence vraiment à la lancer. Anna escalade la façade.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
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Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Mer 18 Oct 2017 - 21:48
La fée se mit à chanter, engourdissant les hommes présents face à elles. a vrai dire, Aëlia n’aurait pas cru que cela fonctionne aussi bien. surtout, elle peinait à comprendre la raison pour laquelle cela ne fonctionnait pas sur elle, mais elle décida que
Elle était une télépathe.
Ca ne lui était pas adressé.
C’était magique.
Ceci lui convenait, et elle ne creusa pas plus, préférant de loin passer à l’action rapidement. La pirate en profite immédiatement pour leur voler bourses, armes et munitions, ou du moins, ce qu’elle pouvait atteindre. Elle entendait leurs pensées ralenties, et savait qu’ils ne pourraient réagir. Il fallait cependant, elle l'entendait, agir vite. Ce qu’elle fit, sans hésiter.
C’est à l’exact moment où, grâce à une dague volée, elle s’apprêtait à leur sectionner les tendons des genoux, les neutralisant ainsi efficacement sans les tuer, qu’elle entendit Ana, avant de la voir, grimper.
Ok, message reçu. elle remit un coup sur la tête de ceux déjà blessés, et fit tomber à leurs pieds les pantalons des autres, afin de les ralentir. Puis elle prit son élan, bondit sur un tonneau, qui lui servit de tremplin vers une enseigne qui lui servit d’appui pour atteindre le toit sans dommages, accroupie. elle s'équilibra du bout des doigts sur les tuiles, puis se redressa au moment où l’enseigne, manifestement vétuste et rongée par la rouille, s’écroula, et tomba sur la tête d’un des hommes. du coin de l’oeil, elle vit la goule débouler.
*C'était moins une. Et il faut que je me mette au régime*
Elle comprit d’un coup d’oeil que si elles n’étaient pas poursuivies sur les toits, c’était que la goule était aveugle. Elle se tourna vers Anna et Meli, un sourire triomphant sur le visage.
Joli boulot !
C’est en voyant le visage d’Anna que son expression changea.
Oh ! Tu es blessée ! ca va ? Ceci dit, on fait la paire, comme ça.
Elle désigna sa tête avec une expression crâneuse.
Mon bateau est par là, si vous voulez. on doit avoir de quoi réparer ça.
De la main, elle désignait le port.
Elle était une télépathe.
Ca ne lui était pas adressé.
C’était magique.
Ceci lui convenait, et elle ne creusa pas plus, préférant de loin passer à l’action rapidement. La pirate en profite immédiatement pour leur voler bourses, armes et munitions, ou du moins, ce qu’elle pouvait atteindre. Elle entendait leurs pensées ralenties, et savait qu’ils ne pourraient réagir. Il fallait cependant, elle l'entendait, agir vite. Ce qu’elle fit, sans hésiter.
C’est à l’exact moment où, grâce à une dague volée, elle s’apprêtait à leur sectionner les tendons des genoux, les neutralisant ainsi efficacement sans les tuer, qu’elle entendit Ana, avant de la voir, grimper.
Ok, message reçu. elle remit un coup sur la tête de ceux déjà blessés, et fit tomber à leurs pieds les pantalons des autres, afin de les ralentir. Puis elle prit son élan, bondit sur un tonneau, qui lui servit de tremplin vers une enseigne qui lui servit d’appui pour atteindre le toit sans dommages, accroupie. elle s'équilibra du bout des doigts sur les tuiles, puis se redressa au moment où l’enseigne, manifestement vétuste et rongée par la rouille, s’écroula, et tomba sur la tête d’un des hommes. du coin de l’oeil, elle vit la goule débouler.
*C'était moins une. Et il faut que je me mette au régime*
Elle comprit d’un coup d’oeil que si elles n’étaient pas poursuivies sur les toits, c’était que la goule était aveugle. Elle se tourna vers Anna et Meli, un sourire triomphant sur le visage.
Joli boulot !
C’est en voyant le visage d’Anna que son expression changea.
Oh ! Tu es blessée ! ca va ? Ceci dit, on fait la paire, comme ça.
Elle désigna sa tête avec une expression crâneuse.
Mon bateau est par là, si vous voulez. on doit avoir de quoi réparer ça.
De la main, elle désignait le port.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Sam 21 Oct 2017 - 17:03
Anna reprend sa respiration. Comme prévu, la goule est en train de mettre en morceau leurs poursuivants. Meli et Aëlia sont désormais à ses côtés. Cette dernière propose de rejoindre son embarcation pour fuir la folie ambiante. C'est une bonne idée, le port n'est pas si loin et de toute manière, il est hors de question d'entamer des recherches poussées dans la ville pour trouver le crâne. Après avoir essuyé le sang de sa figure, Anna indique d'un geste à Aëlia qu'elle accepte sa proposition. Meli ne râle pas. Malgré la pointe de jalousie qu'elle éprouve à l'égard de cette nouvelle alliée, elle est bien consciente que la porte de sortie qu'elle leur offre est inespérée. Après s'être assurée que la rue en contrebas était sûre, Anna descend la première, rapidement suivie par Meli. Alors qu'elles avancent vers le port, des pas résonnent brutalement autour d'elles. Un vacarme épouvantable emplit les environs, déjà bien animés. Anna saisit Meli et la fourre dans son manteau, tout en se plaquant contre le mur. Des centaines de personnes remplissent la rue.
Pendant un instant, Anna se dit que tout est terminé. Mais la foule n'est pas hostile. Elle fuit d'une manière désordonnée. Au bout de quelques minutes, celle-ci se fait moins dense et Anna reprend sa marche. Meli ne sort pas de la poche. Elle tremble de tout son corps. La-bas, sur les quais, il y a quelque chose. Quelque chose de terrifiant, qu'elle peine à se représenter mais dont elle ressent toute la douleur et la haine.
Près des docks, Anna voit derrière les quelques navires encore en état. Mais elle n'y fait pas attention longtemps. Devant elle, elle distingue plusieurs tables, chaises et tonneaux, mis en pièce, éventrés, dont il ne reste que des morceaux épars. Entre les débris des corps, baignés dans le sang, le vin et les fragments de vaisselle. Seule une silhouette indistincte semble se mouvoir. En avançant, Anna découvre un enfant. Elle n'arrive pas à déterminer si c'est un garçon ou une fille. Il ou elle est blanc comme neige. Ne transparait que les traces de sang qui maculent sa tunique argentée et ses yeux entièrement noirs. Il ou elle tient entre ses mains un crâne. Un bref scintillement ressort de ses orbites. Anna est prise d'un violet haut-le-cœur. Meli tremble plus que jamais. Elle veut sortir, dire à Anna qu'elles doivent s'en aller le plus vite possible, mais rien ne répond. Elle demeure paralysée. Les morts se lèvent tout autour de l'enfant est commencent à avancer. Péniblement Anna se redresse. Il faut trouver un moyen de passer.
Pendant un instant, Anna se dit que tout est terminé. Mais la foule n'est pas hostile. Elle fuit d'une manière désordonnée. Au bout de quelques minutes, celle-ci se fait moins dense et Anna reprend sa marche. Meli ne sort pas de la poche. Elle tremble de tout son corps. La-bas, sur les quais, il y a quelque chose. Quelque chose de terrifiant, qu'elle peine à se représenter mais dont elle ressent toute la douleur et la haine.
Près des docks, Anna voit derrière les quelques navires encore en état. Mais elle n'y fait pas attention longtemps. Devant elle, elle distingue plusieurs tables, chaises et tonneaux, mis en pièce, éventrés, dont il ne reste que des morceaux épars. Entre les débris des corps, baignés dans le sang, le vin et les fragments de vaisselle. Seule une silhouette indistincte semble se mouvoir. En avançant, Anna découvre un enfant. Elle n'arrive pas à déterminer si c'est un garçon ou une fille. Il ou elle est blanc comme neige. Ne transparait que les traces de sang qui maculent sa tunique argentée et ses yeux entièrement noirs. Il ou elle tient entre ses mains un crâne. Un bref scintillement ressort de ses orbites. Anna est prise d'un violet haut-le-cœur. Meli tremble plus que jamais. Elle veut sortir, dire à Anna qu'elles doivent s'en aller le plus vite possible, mais rien ne répond. Elle demeure paralysée. Les morts se lèvent tout autour de l'enfant est commencent à avancer. Péniblement Anna se redresse. Il faut trouver un moyen de passer.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
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Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Jeu 26 Oct 2017 - 16:25
Les trois femmes se suivirent sur les toits, et soudain, Anna et Meli en descendirent. Aëlia, surprise, haussa un sourcil. Descendre lui paraissait idiot: en bondissant de toit en toit, elles araiveraient au port plus vite que par les rues sinueuses, et auraient surtout bien moins de chances de faire de mauvaises rencontres ! Elle ne les comprenait décidément pas, et leur signala mentalement qu'elle restait en hauteur, ls suivant à vue. Ainsi, elle perçut avant elles la vague de haine et de douleur. Elle perçut avant elles la panique, la multiplication des âmes, le retour des morts. La peste rodant.
Elle vit le flot remonter le long de la rue où se trouvaient ses compagnes d’infortunes.
*Ca pue la vase ce truc.*
Elle n’eut pas à traverser beaucoup de toits pour parvenir au désastre. On était sur les quais. Non loin, elle distinguait l’Envolée. Elle se concentra pour atteindre son frère. Il était loin, mais leur lien était assez fort, et elle sentit qu’elle parvenait à effleurer son esprit. Normalement, il devrait réagir, s’il n’était pas trop ivre … Ou déjà aux prises avec un plus gros poisson. Sous ses yeux, il y avait, au centre d’une scène d'apocalypse, un enfant tenant un crâne. Aëlia ne douta pas un instant: c’était LE crâne. Et soudain, ce qu’elle avait senti se réalisa. Il lui fallut moins d’une minute pour diriger toute sa force de télépathe vers eux, et surtout, vers l’enfant, et tout sonder.
Les morts voulaient leur revanche. Ils étaient morts durant le charivari, et la règle du jeu étant modifiée, il voulaient tuer leurs tueurs. L’enfant, lui, était possédé par le crâne, mais n’avait rien d’une âme pure, si cela existait. Si c’était sa famille et ses amis qu’il avait voulu faire revenir, il n’en restait pas moins qu’il donnait toute sa colère, sa haine, aux morts vivants qui allaient vers Meli et Anna.
Elle n’eut donc aucun remords lorsqu’une balle se planta entre ses deux yeux, le projetant en arrière, mort, et laissant rouler le crâne.
S’il n’en avait tenu qu’à elle, elle aurait détruit le crâne, afin d’arrêter le processus déjà ralenti. Mais les deux autres en avaient besoin. Elle choisit donc de tirer toutes ses autres balles vers les Revenants désorientés par la perte de leur guide. Lorsqu’elle n’eut plus de balles, peu restaient encore, mais trop pour la place soit sûre.
Elle avait manifestement déclenché une réaction, puisqu’elle entendait tirer d’ailleurs. Elle pria pour que ce soit Alban, ou tout autre membre de l’équipage, alors qu’elle descendait du toit pourfendre ceux qui restaient.
Allez récupérer votre crâne, vite !
C’était un cri, adressé à Meli et Anna. Elle, elle se refusait à toucher ce truc. Qui savait comment il marchait ? Elle ne voulait pas risquer de se retrouver possédée, piégée. Elle ne faisait pas confiance à la magie ancienne. Et elle commençait à vraiment avoir envie de se reposer, et d’en finir.
Elle vit le flot remonter le long de la rue où se trouvaient ses compagnes d’infortunes.
*Ca pue la vase ce truc.*
Elle n’eut pas à traverser beaucoup de toits pour parvenir au désastre. On était sur les quais. Non loin, elle distinguait l’Envolée. Elle se concentra pour atteindre son frère. Il était loin, mais leur lien était assez fort, et elle sentit qu’elle parvenait à effleurer son esprit. Normalement, il devrait réagir, s’il n’était pas trop ivre … Ou déjà aux prises avec un plus gros poisson. Sous ses yeux, il y avait, au centre d’une scène d'apocalypse, un enfant tenant un crâne. Aëlia ne douta pas un instant: c’était LE crâne. Et soudain, ce qu’elle avait senti se réalisa. Il lui fallut moins d’une minute pour diriger toute sa force de télépathe vers eux, et surtout, vers l’enfant, et tout sonder.
Les morts voulaient leur revanche. Ils étaient morts durant le charivari, et la règle du jeu étant modifiée, il voulaient tuer leurs tueurs. L’enfant, lui, était possédé par le crâne, mais n’avait rien d’une âme pure, si cela existait. Si c’était sa famille et ses amis qu’il avait voulu faire revenir, il n’en restait pas moins qu’il donnait toute sa colère, sa haine, aux morts vivants qui allaient vers Meli et Anna.
Elle n’eut donc aucun remords lorsqu’une balle se planta entre ses deux yeux, le projetant en arrière, mort, et laissant rouler le crâne.
S’il n’en avait tenu qu’à elle, elle aurait détruit le crâne, afin d’arrêter le processus déjà ralenti. Mais les deux autres en avaient besoin. Elle choisit donc de tirer toutes ses autres balles vers les Revenants désorientés par la perte de leur guide. Lorsqu’elle n’eut plus de balles, peu restaient encore, mais trop pour la place soit sûre.
Elle avait manifestement déclenché une réaction, puisqu’elle entendait tirer d’ailleurs. Elle pria pour que ce soit Alban, ou tout autre membre de l’équipage, alors qu’elle descendait du toit pourfendre ceux qui restaient.
Allez récupérer votre crâne, vite !
C’était un cri, adressé à Meli et Anna. Elle, elle se refusait à toucher ce truc. Qui savait comment il marchait ? Elle ne voulait pas risquer de se retrouver possédée, piégée. Elle ne faisait pas confiance à la magie ancienne. Et elle commençait à vraiment avoir envie de se reposer, et d’en finir.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Ven 27 Oct 2017 - 21:31
Une détonation. Aëlia demeurée sur les toits, puisqu'elle se sentait suffisamment en forme pour s'adonner au parkour, vient de faire feu sur l'enfant. Ce dernier s'écrase au sol. Sans hésitation, elle l'a abattu et le petit corps ne bouge désormais plus, au milieu des morts qui avancent toujours. Le crâne est sur le pavé, tombé de travers, tout près de son utilisateur.
Anna lève la tête vers Aëlia. Elle descend de son perchoir, décidée à se frayer un chemin vers son navire, tandis qu'arrive depuis le port, d'autres personnes s'attaquant aux créatures. La guerrière ne pense à rien, si ce n'est cette phrase qui revient "elle l'a tué d'un coup, comme ça".
"Anna, qu'est-ce qui se passe ? Il faut bouger, ils vont t'entourer !"
Meli s'extrait du manteau de sa compagne et se blottit contre son cou.
"Calme-toi, respire. Visualise la suite."
Anna souffle un instant, regarde droit devant. De ses poches, elle ressort un sac de toile et une paire de gant qu'elle enfile. Bien, elle est maintenant équipée pour récupérer le crâne. Une lame dans chaque main, elle s'élance à travers les morts. Sans quitter le crâne des yeux, Anna saute, taillade, frappe, sans discontinuer. Glissant sur le sol, elle tranche les tendons d'un homme bedonnant qui s'écrase lourdement sur celle qui devait être son épouse. D'un autre geste, elle transperce le poignet d'un vieux boucher qui ne peut retenir son coutelas. Arrivée au crâne, Anna passe ses doigts dans ses orbites et le lance au fond du sac, dont elle referme les lacets, tout en enfonçant la pointe de sa botte dans la gorge d'une vieille demeurée acariâtre dans son trépas.
A peine une seconde, Anna s'attarde sur le visage de l'enfant. La mort a laissé à son sourire un étrange pli de lèvre, qui s'inscrit dans l’œil de la jeune femme. Elle poursuit sa course, les lames et les habits un peu plus rougis d'hémoglobine à chaque pas. De plus en plus de personnes venant des navires, se joignent à l'affrontement. Un vieil homme bien en chair, dans la tenue noire des antiquaires, tient maladroitement un fusil et un jeune homme qui semble être son fils essaie difficilement de s'extraire d'un groupe particulièrement compact de morts. Le père hésite à tirer de peur de toucher son garçon. Enfonçant le sac dans l'une de ses nombreuses poches, Anna dégaine l'un de ses pistolets et explose le crâne des remuants macchabées, tout en lui faisant signe de venir vers elle. Tremblant, il court à sa rencontre et les deux rejoignent le brave notable. Ivres de reconnaissance, ils commencent à débiter une série de remerciements qu'Anna coupe immédiatement.
"Avez-vous un bateau ?
- Oui, mer...
- On file !"
Le groupe s'élance vers l'embarcation et saute à l'intérieur. Les marins ravis de pouvoir enfin lever l'ancre, s'exécutent rapidement dès que leur client leur donne enfin le feu vert. Rapidement, Anna s'enquiert de la destination. Un petit port du sud des plaines énéides. Parfait. Profitant de l'accalmie, Meli questionne sa comparse, qui se laisse glisser contre le bastingage de la cabine du capitaine.
"Pourquoi ne partons-nous pas avec Aëlia ? J'ai senti un grand trouble en toi et que cela avait un rapport avec elle, mais terrée dans ta poche, je n'ai pas compris l'enchaînement des événements.
- Meli ... Souviens-toi simplement de ce que je t'ai dit une fois. Lorsqu'on prend la vie de quelqu'un, qu'importe l'histoire qu'est la nôtre, l'existence que l'on a choisie ou qui s'est imposée à nous, c'est toujours terrible. Le tout n'est pas d'hésiter ou non pendant des heures avant de passer à l'action. Parfois, cela doit venir aussi vite qu'une respiration. Mais si tu oublies ce qu'il y a derrière le déclic d'une arme ou le crissement d'une lame, inévitablement, tu te perds.
Je suis née pour tuer. C'est l'essence de mon espèce, la fonction première de mon être. Ce principe, je l'ai inscrit en moi. Il est le garde-fou de mes actes et un indicateur essentiel pour se faire un avis sur les autres. Aëlia a été la rencontre d'une nuit et une alliée de qualité, mais elle suit un chemin loin de cette règle primordiale. Alors mieux vaut nous écarter d'elle. Maintenant, si tu permets, je vais vérifier si le sac a bien fait son office et absorbé les restes de magie qui demeuraient actifs dans le crâne, suite à son usage."
Toujours muni des gants que lui avait fourni son client, spécialement conçus pour la manipulation de ce type d'artefact, Anna inspecte le terrible objet. Elle prend une petite pierre de couleur noire, qui avait pour particularité de devenir verte lorsqu'elle une magie était active. Elle demeure de sa teinte première. Anna utilise ensuite une baguette, censée vibrer en cas de détection. Rien non plus. Pour finir, elle ouvre une fiole et fait couler un liquide transparent sur le crâne. Le fluide ne vire pas au rouge. Les trois tests étant concluants, Anna le rentre dans le sac et referme les cordons. Elle range ensuite les différents outils, réinsère le tout dans le complexe réseau de poches de son manteau et indique d'un signe à Meli, qu'elle souhaite maintenant se reposer un peu. Meli se couche sur sa cuisse. Pour elles, le Charivari est terminé.
Anna lève la tête vers Aëlia. Elle descend de son perchoir, décidée à se frayer un chemin vers son navire, tandis qu'arrive depuis le port, d'autres personnes s'attaquant aux créatures. La guerrière ne pense à rien, si ce n'est cette phrase qui revient "elle l'a tué d'un coup, comme ça".
"Anna, qu'est-ce qui se passe ? Il faut bouger, ils vont t'entourer !"
Meli s'extrait du manteau de sa compagne et se blottit contre son cou.
"Calme-toi, respire. Visualise la suite."
Anna souffle un instant, regarde droit devant. De ses poches, elle ressort un sac de toile et une paire de gant qu'elle enfile. Bien, elle est maintenant équipée pour récupérer le crâne. Une lame dans chaque main, elle s'élance à travers les morts. Sans quitter le crâne des yeux, Anna saute, taillade, frappe, sans discontinuer. Glissant sur le sol, elle tranche les tendons d'un homme bedonnant qui s'écrase lourdement sur celle qui devait être son épouse. D'un autre geste, elle transperce le poignet d'un vieux boucher qui ne peut retenir son coutelas. Arrivée au crâne, Anna passe ses doigts dans ses orbites et le lance au fond du sac, dont elle referme les lacets, tout en enfonçant la pointe de sa botte dans la gorge d'une vieille demeurée acariâtre dans son trépas.
A peine une seconde, Anna s'attarde sur le visage de l'enfant. La mort a laissé à son sourire un étrange pli de lèvre, qui s'inscrit dans l’œil de la jeune femme. Elle poursuit sa course, les lames et les habits un peu plus rougis d'hémoglobine à chaque pas. De plus en plus de personnes venant des navires, se joignent à l'affrontement. Un vieil homme bien en chair, dans la tenue noire des antiquaires, tient maladroitement un fusil et un jeune homme qui semble être son fils essaie difficilement de s'extraire d'un groupe particulièrement compact de morts. Le père hésite à tirer de peur de toucher son garçon. Enfonçant le sac dans l'une de ses nombreuses poches, Anna dégaine l'un de ses pistolets et explose le crâne des remuants macchabées, tout en lui faisant signe de venir vers elle. Tremblant, il court à sa rencontre et les deux rejoignent le brave notable. Ivres de reconnaissance, ils commencent à débiter une série de remerciements qu'Anna coupe immédiatement.
"Avez-vous un bateau ?
- Oui, mer...
- On file !"
Le groupe s'élance vers l'embarcation et saute à l'intérieur. Les marins ravis de pouvoir enfin lever l'ancre, s'exécutent rapidement dès que leur client leur donne enfin le feu vert. Rapidement, Anna s'enquiert de la destination. Un petit port du sud des plaines énéides. Parfait. Profitant de l'accalmie, Meli questionne sa comparse, qui se laisse glisser contre le bastingage de la cabine du capitaine.
"Pourquoi ne partons-nous pas avec Aëlia ? J'ai senti un grand trouble en toi et que cela avait un rapport avec elle, mais terrée dans ta poche, je n'ai pas compris l'enchaînement des événements.
- Meli ... Souviens-toi simplement de ce que je t'ai dit une fois. Lorsqu'on prend la vie de quelqu'un, qu'importe l'histoire qu'est la nôtre, l'existence que l'on a choisie ou qui s'est imposée à nous, c'est toujours terrible. Le tout n'est pas d'hésiter ou non pendant des heures avant de passer à l'action. Parfois, cela doit venir aussi vite qu'une respiration. Mais si tu oublies ce qu'il y a derrière le déclic d'une arme ou le crissement d'une lame, inévitablement, tu te perds.
Je suis née pour tuer. C'est l'essence de mon espèce, la fonction première de mon être. Ce principe, je l'ai inscrit en moi. Il est le garde-fou de mes actes et un indicateur essentiel pour se faire un avis sur les autres. Aëlia a été la rencontre d'une nuit et une alliée de qualité, mais elle suit un chemin loin de cette règle primordiale. Alors mieux vaut nous écarter d'elle. Maintenant, si tu permets, je vais vérifier si le sac a bien fait son office et absorbé les restes de magie qui demeuraient actifs dans le crâne, suite à son usage."
Toujours muni des gants que lui avait fourni son client, spécialement conçus pour la manipulation de ce type d'artefact, Anna inspecte le terrible objet. Elle prend une petite pierre de couleur noire, qui avait pour particularité de devenir verte lorsqu'elle une magie était active. Elle demeure de sa teinte première. Anna utilise ensuite une baguette, censée vibrer en cas de détection. Rien non plus. Pour finir, elle ouvre une fiole et fait couler un liquide transparent sur le crâne. Le fluide ne vire pas au rouge. Les trois tests étant concluants, Anna le rentre dans le sac et referme les cordons. Elle range ensuite les différents outils, réinsère le tout dans le complexe réseau de poches de son manteau et indique d'un signe à Meli, qu'elle souhaite maintenant se reposer un peu. Meli se couche sur sa cuisse. Pour elles, le Charivari est terminé.
- Aëlia DelabostEaquien.ne
- Messages : 534
Date d'inscription : 12/02/2012
Age : 35
Localisation : En mer, toujours, sur l'Envolée, peut-être pas pour toujours.
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 04/03/2754
Âge: 36
Branche(s): Télépathe
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Associée à LutherCorp et exploratrice de portails
Niveau de richesse: 7
Niveau de célébrité: 7
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] La recherche du crâne [Charivari 2782] [Meli Mae et Anna Dek]
Mar 14 Nov 2017 - 22:11
Aëlia sentit le choc d’Anna face à la mort froide de l’enfant. elle choisit de l’ignorer; si la mercenaire était trop faible pour affronter le danger en risquant sa peau le moins possible, trop faible pour assumer ses choix, c’était son problème, pas le sien. Elle, elle avait eu l’épaule transpercée d’une balle avant d’avoir des seins, elle, elle avait tué un garçon de son âge, qui voulait sa peau. Elle, elle avait été bien plus dangereuse que des adultes, alors qu’ils ne la voyaient pas, parce qu’elle était trop petite. Elle avait vite compris qu’au combat, enfant ou adulte, pas de pitié.
La pirate les laissa récupérer l’artefact et partir avec quelqu’un d’autre. Elle, elle finit de nettoyer le terrain, et rejoignit son bâtiment, où, après avoir enguirlandé l’équipage pour l’avoir lancée là-dedans, elle alla soigner sa plaie, manger et dormir. Longtemps. Le lendemain, Alban, inquiet, envoya quelqu’un d’autre slalomer entre les cadavres et récupérer de la nourriture, afin de leur permettre d’aborder dans un endroit plus clément.
Il savait très bien que, sans pourtant qu’elle proteste, ce type d’épreuve était toujours éreintante pour sa cadette. Et il se devait de la protéger: elle était son plus grand trésor.
Sujet terminé, sujet archivé !
La pirate les laissa récupérer l’artefact et partir avec quelqu’un d’autre. Elle, elle finit de nettoyer le terrain, et rejoignit son bâtiment, où, après avoir enguirlandé l’équipage pour l’avoir lancée là-dedans, elle alla soigner sa plaie, manger et dormir. Longtemps. Le lendemain, Alban, inquiet, envoya quelqu’un d’autre slalomer entre les cadavres et récupérer de la nourriture, afin de leur permettre d’aborder dans un endroit plus clément.
Il savait très bien que, sans pourtant qu’elle proteste, ce type d’épreuve était toujours éreintante pour sa cadette. Et il se devait de la protéger: elle était son plus grand trésor.
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