- Senea GreimhridhEaquien.ne
- Messages : 287
Date d'inscription : 03/08/2017
Age : 27
Votre personnage et ses relations
Date de naissance: 13/11/2761
Âge: 28 ans
Branche(s): Fille de l'Eau, ne peut manipuler que l'eau froide (glace, neige)
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Etudiante à l'Académie (arts décoratifs) et créatrice de décors pour le Temple
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 4
Relations principales:
Autres informations essentielles:
[Terminé] Un jour parfait [libre]
Lun 13 Nov 2017 - 8:19
Aujourd’hui, c’était un jour particulier.
Senea s’était réveillée, brutalement, en pleine nuit, une douloureuse pointe au creux du ventre. Cela faisait 3 mois. 3 mois qu’Oigean avait disparu, sans un mot, sans autre signe que ce flocon, cet unique flocon. Un flocon, qu’elle garde sur sa table de nuit, et qui, doucement, fond malgré ses efforts.
Elle avait pleuré, jusqu’à se rendormir.
Depuis le matin, elle déambulait, telle un zombie, dans les couloirs du palais. Son maquillage cachait à grand peine sa fatigue, sa lassitude, sa tristesse. Les coins de sa bouche s’étaient fait durs.
Les premiers jours, elle avait refusé d'y croire. Puis elle avait remué tout ce qu’elle avait pu remuer, avant de se laisser abattre par un chagrin sans nom, et parfois se consumer d’un colère dévorante. Elle avait tenté de le chercher, mais ne l’avait pas trouvé. Elle l'avait fait chercher, mais avait fait chou blanc. Oh, si elle se doutait qu’il était juste là caché dans les tunnels de la cité émergée !
Oigean était parti, Oigean l'avait abandonnée. Elle. Son jumeau, son double, son âme, sa vie, son souffle, son bonheur, son repère.
Parti.
Sans un mot. Volatilisé.
Il l’avait abandonnée.
Alors qu’ils ne s’étaient jamais quittés, il l’avait abandonnée. Elle était incapable de comprendre. Elle s’éloignait de tout, devenait glaciale. Elle s’enfermait dans ses livres, se disant que ça passerait, sans y croire elle-même. Elle le guettait à chaque fenêtre, chaque porte, chaque pièce, chaque détour, chaque rue.
Les jours froids étaient revenus, sans lui. Elle qui aimait cette saison n'avait pas été capable de s’en réjouir. Elle continuait des gestes mécaniques; se lever, s’habiller, se maquiller, manger, faire la conversation. Elle avait perdu un peu de poids peut-être, ses cheveux brillaient moins, ses yeux ne pétillaient plus. Inquiète, elle ignorait le peu de gens qui tentaient de l’aider, elle refusait tous ses prétendants. Elle n’attendait que son retour.
La nuit parfois, elle regardait son visage de profil dans le médaillon qu’ils avaient tous deux, et tentait de comprendre, ou de se faire une raison. Elle ne voulait pas croire à sa mort, ni à un enlèvement, mais ne se résignait pas à son départ.
Ce jour là, elle avait demandé un jour de congé. Elle avait besoin de s’éloigner du palais qui faisait apparaitre son fantôme, partout, au gré des souvenirs. Alors, elle avait pris un portail, et était allée jusqu’à la mer. Elle était allée s’asseoir sur un rocher léché par l'eau salée, à un ou deux mètre du sable sec, mouillant le bas de sa robe bleue et de sa cape d'hiver. Le ciel, gris, était bas et se reflétait dans la mer. Il y avait un vent froid et désagréable, qui ne la dérangeait pas. Sa peau ne souffrait pas du froid. Pas de rougeurs, ni de mains qui changeaient de couleur. De ses doigts mouvant distraitement, elle créait sur l’eau salée des motifs de givre. Elle regardait l’endroit où ils étaient nés, 21 ans plus tôt, les larmes aux yeux, le gel au bout des doigts.
Elle aurait voulu fêter avec lui leur anniversaire.
Senea s’était réveillée, brutalement, en pleine nuit, une douloureuse pointe au creux du ventre. Cela faisait 3 mois. 3 mois qu’Oigean avait disparu, sans un mot, sans autre signe que ce flocon, cet unique flocon. Un flocon, qu’elle garde sur sa table de nuit, et qui, doucement, fond malgré ses efforts.
Elle avait pleuré, jusqu’à se rendormir.
Depuis le matin, elle déambulait, telle un zombie, dans les couloirs du palais. Son maquillage cachait à grand peine sa fatigue, sa lassitude, sa tristesse. Les coins de sa bouche s’étaient fait durs.
Les premiers jours, elle avait refusé d'y croire. Puis elle avait remué tout ce qu’elle avait pu remuer, avant de se laisser abattre par un chagrin sans nom, et parfois se consumer d’un colère dévorante. Elle avait tenté de le chercher, mais ne l’avait pas trouvé. Elle l'avait fait chercher, mais avait fait chou blanc. Oh, si elle se doutait qu’il était juste là caché dans les tunnels de la cité émergée !
Oigean était parti, Oigean l'avait abandonnée. Elle. Son jumeau, son double, son âme, sa vie, son souffle, son bonheur, son repère.
Parti.
Sans un mot. Volatilisé.
Il l’avait abandonnée.
Alors qu’ils ne s’étaient jamais quittés, il l’avait abandonnée. Elle était incapable de comprendre. Elle s’éloignait de tout, devenait glaciale. Elle s’enfermait dans ses livres, se disant que ça passerait, sans y croire elle-même. Elle le guettait à chaque fenêtre, chaque porte, chaque pièce, chaque détour, chaque rue.
Les jours froids étaient revenus, sans lui. Elle qui aimait cette saison n'avait pas été capable de s’en réjouir. Elle continuait des gestes mécaniques; se lever, s’habiller, se maquiller, manger, faire la conversation. Elle avait perdu un peu de poids peut-être, ses cheveux brillaient moins, ses yeux ne pétillaient plus. Inquiète, elle ignorait le peu de gens qui tentaient de l’aider, elle refusait tous ses prétendants. Elle n’attendait que son retour.
La nuit parfois, elle regardait son visage de profil dans le médaillon qu’ils avaient tous deux, et tentait de comprendre, ou de se faire une raison. Elle ne voulait pas croire à sa mort, ni à un enlèvement, mais ne se résignait pas à son départ.
Ce jour là, elle avait demandé un jour de congé. Elle avait besoin de s’éloigner du palais qui faisait apparaitre son fantôme, partout, au gré des souvenirs. Alors, elle avait pris un portail, et était allée jusqu’à la mer. Elle était allée s’asseoir sur un rocher léché par l'eau salée, à un ou deux mètre du sable sec, mouillant le bas de sa robe bleue et de sa cape d'hiver. Le ciel, gris, était bas et se reflétait dans la mer. Il y avait un vent froid et désagréable, qui ne la dérangeait pas. Sa peau ne souffrait pas du froid. Pas de rougeurs, ni de mains qui changeaient de couleur. De ses doigts mouvant distraitement, elle créait sur l’eau salée des motifs de givre. Elle regardait l’endroit où ils étaient nés, 21 ans plus tôt, les larmes aux yeux, le gel au bout des doigts.
Elle aurait voulu fêter avec lui leur anniversaire.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Mar 6 Fév 2018 - 23:57
Elle pleure comme une petite fille,
Alors sur ses cils affleurent ses peines,
Elle ne peut se saisir de cette pluie,
Qui glisse toujours, marque de la chaîne,
Qui les lie lui elle.
Orzée l'observe et écoute sa mélodie,
Mal audible à travers le chaos méthodique,
D'un cœur percé de cahots et qui se fissure,
Des commissures des lèvres à ses doigts de pieds
Engloutis dans l'azur d'une mer qui se lève.
Elle imagine le chant d'une grand niaise,
Naïve, puérile, inoffensive,
Son vers se répèterait, peu vif,
J’aimerais que tu m’aimes,
Tu me retiennes,
Ta main dans la mienne,
Les mots freinent,
Puis se perdent,
Elle est seule,
Elle s’imagine sa peine,
Non, Il est là, lui,
Il la regarde, Lui,
Et fait ses bagages,
Vent dans le cou,
Yeux bleus, cheveux blonds,
Dans la foule,
Loin au large,
Elle suit,
Sable, lame de rasoir,
Elle luit,
Elle et lui,
Rouge
Beige beige beige beige
Beige beige rouge beige
Beige rouge rouge beige
Nuit.
Le petit robot de son pas clapotant,
Clopine vers elle et lui tapotant le bras,
Lui offre pour la première fois pour lui,
Un bouquet de prose qui s'échappe si vite fuit,
Que sa mémoire n'en garde trace.
Alors sur ses cils affleurent ses peines,
Elle ne peut se saisir de cette pluie,
Qui glisse toujours, marque de la chaîne,
Qui les lie lui elle.
Orzée l'observe et écoute sa mélodie,
Mal audible à travers le chaos méthodique,
D'un cœur percé de cahots et qui se fissure,
Des commissures des lèvres à ses doigts de pieds
Engloutis dans l'azur d'une mer qui se lève.
Elle imagine le chant d'une grand niaise,
Naïve, puérile, inoffensive,
Son vers se répèterait, peu vif,
J’aimerais que tu m’aimes,
Tu me retiennes,
Ta main dans la mienne,
Les mots freinent,
Puis se perdent,
Elle est seule,
Elle s’imagine sa peine,
Non, Il est là, lui,
Il la regarde, Lui,
Et fait ses bagages,
Vent dans le cou,
Yeux bleus, cheveux blonds,
Dans la foule,
Loin au large,
Elle suit,
Sable, lame de rasoir,
Elle luit,
Elle et lui,
Rouge
Beige beige beige beige
Beige beige rouge beige
Beige rouge rouge beige
Nuit.
Le petit robot de son pas clapotant,
Clopine vers elle et lui tapotant le bras,
Lui offre pour la première fois pour lui,
Un bouquet de prose qui s'échappe si vite fuit,
Que sa mémoire n'en garde trace.
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Sam 10 Fév 2018 - 12:08
Il y eut derrière elle un drôle de bruit, et elle se retourna vivement pour découvrir un petit robot, qui faisait un peu plus de sa taille à présent qu’elle s’était redressée. Son métal gris était légèrement jauni, et ses yeux brillaient. Il avait un sourire légèrement de travers, et une fleur sur le torse. C’étaient ses pieds que Senea avait entendu sur les rochers, mais lorsqu’il parla, tout fut emporté par le vent.
Elle cligna des yeux. A vrai dire, elle ne s’attendait pas à de la compagnie, et encore moins à une telle compagnie. Elle n’avait pas vu beaucoup de robots durant ses 21 premières années, et la présence ici de cette création de métal qui semblait vouloir lier un contact avec elle, sa main froide sur son bras, la surprenait assez pour qu’elle en oublie d'essuyer les larme qui avaient, depuis le temps, roulé sur ses joues.
… Bonjour … ?
Son ton était hésitant, et sa voix quelque peu cassée. Pourtant, elle était assez forte pour défier le vent.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Sam 10 Fév 2018 - 19:49
Ses yeux sont un ciel améthyste,
Où les vœux de son âme triste,
Piégés dans la matrice
D'un cœur amer et triste,
Se noient dans la mer sinistre.
"Bonjour,
Les pleurs ont cessé de couler sur ta joue
La douleur s'est pressée de fouler ton corps
Mais tu as résisté encore, repousser son joug
Dans ta voix demeure tes fêlures, tes remords
Son portrait qui se craquèle, le voile de son allure
Et pourtant tu continues de porter en toi une étoile
Même dans la nuit la plus noire où l'espoir s'étiole
Tu défies le vent, reste droite, ne cèdes au désespoir
Les jours passent, s'amassent, s'entassent, s’embarrassent
Pèsent lourds sur ton cou si frêle qui parfois s'affaisse
Mais tu ne tomberas pas, tu franchiras la cime
Ma main dans la tienne en trombe, nous troublerons l'ordre du monde
Celui de la tristesse, celui de la nuit qui essaie depuis toujours de mordre notre planète ronde
Nous volerons à celle-ci, à celle qui nuit, à celle qui scelle la vie, des hordes de secondes
Nous échapperons à la pluie, aux dépits qui s'amoncellent, aux débris qui constellent l'onde
Loin de la tombe"
Le robot grésillant, finalement
Pris ses doigts fin filaments
L'emmenant à sa suite
Au cœur d'une grotte de granite
Où il allait lui montrer
Où les vœux de son âme triste,
Piégés dans la matrice
D'un cœur amer et triste,
Se noient dans la mer sinistre.
"Bonjour,
Les pleurs ont cessé de couler sur ta joue
La douleur s'est pressée de fouler ton corps
Mais tu as résisté encore, repousser son joug
Dans ta voix demeure tes fêlures, tes remords
Son portrait qui se craquèle, le voile de son allure
Et pourtant tu continues de porter en toi une étoile
Même dans la nuit la plus noire où l'espoir s'étiole
Tu défies le vent, reste droite, ne cèdes au désespoir
Les jours passent, s'amassent, s'entassent, s’embarrassent
Pèsent lourds sur ton cou si frêle qui parfois s'affaisse
Mais tu ne tomberas pas, tu franchiras la cime
Ma main dans la tienne en trombe, nous troublerons l'ordre du monde
Celui de la tristesse, celui de la nuit qui essaie depuis toujours de mordre notre planète ronde
Nous volerons à celle-ci, à celle qui nuit, à celle qui scelle la vie, des hordes de secondes
Nous échapperons à la pluie, aux dépits qui s'amoncellent, aux débris qui constellent l'onde
Loin de la tombe"
Le robot grésillant, finalement
Pris ses doigts fin filaments
L'emmenant à sa suite
Au cœur d'une grotte de granite
Où il allait lui montrer
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Dim 11 Fév 2018 - 16:57
Et soudain émergea du petit robot une litanie de vers qui lui fit cligner des yeux. Bon sang, mais qu'est-ce que c'était que cela ? Et pourquoi donc ... Depuis combien de temps l'observait-il ? Que savait-il d'elle, exactement ?
*Beaucoup trop, manifestement.*
Il s'échappait de lui des grésillements, alors qu'il l'entraînait par la main. Elle était trop surprise pour résister, se demandant bien tout ce que cela pouvait signifier. Qu'entendait-il pat troubler l'ordre du monde ? D’instinct, elle regarda autour d'elle, afin de vérifier si elle n'était pas victime d'une quelconque farce, mais ne vit personne. Senea déglutit. Tout ceci était bien trop étrange pour qu'elle n'y prête pas attention, et pour une fois, toute concentrée sur son problème actuel, elle en oublia Oigean et la détresse qui l'entourait. Un point pour la créature de métal. Puis, se décidant enfin à réagir, elle s'arrêta.
- Pardon mais qui êtes-vous ? Et de quoi parlez-vous ?
Elle avait dégagé ses longs doigts fins de la main du robot. Un instant, elle pensa à remettre ses gants, puis elle se dit que si jamais, ô grand jamais, il se montrait plus dangereux qu'il n'en avait l'air, être en capacité de le refroidir ne pourrait que lui être utile. De mémoire, le gel n'était jamais très bon pour les mécanismes. Elle regardait le petit robot d'un oeil intrigué, un sourcil légèrement froncé, l'autre légèrement relevé.
- Que me voulez-vous ? Cela fait longtemps que vous m'observez ?
Son ton était méfiant. D'un geste rapide, un peu sec, elle remit en place une mèche de ses cheveux, qui s'était échappée de sa coiffure avec le vent, et venait lui fouetter la joue dans un mouvement des plus désagréables. Elle se demandait aussi comment cela se faisait qu'un robot s'aventure ainsi dans ces endroits plein d'eau, de sel et de sable. Ne risquait-il pas de rouiller, ou de s'abîmer ? Autour d'eux, le vent soulevait régulièrement du sable, au même rythme qu'il faisait battre les pans de sa robe. De l'écume leur parvenait, et lorsqu'elle passa sa langue sur ses lèvres, elle y trouva le goût de la mer. Elle ne suivrait pas ainsi un inconnu, qui lui parlait comme s'il la connaissait, et qui de plus, ne ressemblait à rien de connu. Si la Cour lui avait appris une chose, c'était bien cela: la méfiance.
*Beaucoup trop, manifestement.*
Il s'échappait de lui des grésillements, alors qu'il l'entraînait par la main. Elle était trop surprise pour résister, se demandant bien tout ce que cela pouvait signifier. Qu'entendait-il pat troubler l'ordre du monde ? D’instinct, elle regarda autour d'elle, afin de vérifier si elle n'était pas victime d'une quelconque farce, mais ne vit personne. Senea déglutit. Tout ceci était bien trop étrange pour qu'elle n'y prête pas attention, et pour une fois, toute concentrée sur son problème actuel, elle en oublia Oigean et la détresse qui l'entourait. Un point pour la créature de métal. Puis, se décidant enfin à réagir, elle s'arrêta.
- Pardon mais qui êtes-vous ? Et de quoi parlez-vous ?
Elle avait dégagé ses longs doigts fins de la main du robot. Un instant, elle pensa à remettre ses gants, puis elle se dit que si jamais, ô grand jamais, il se montrait plus dangereux qu'il n'en avait l'air, être en capacité de le refroidir ne pourrait que lui être utile. De mémoire, le gel n'était jamais très bon pour les mécanismes. Elle regardait le petit robot d'un oeil intrigué, un sourcil légèrement froncé, l'autre légèrement relevé.
- Que me voulez-vous ? Cela fait longtemps que vous m'observez ?
Son ton était méfiant. D'un geste rapide, un peu sec, elle remit en place une mèche de ses cheveux, qui s'était échappée de sa coiffure avec le vent, et venait lui fouetter la joue dans un mouvement des plus désagréables. Elle se demandait aussi comment cela se faisait qu'un robot s'aventure ainsi dans ces endroits plein d'eau, de sel et de sable. Ne risquait-il pas de rouiller, ou de s'abîmer ? Autour d'eux, le vent soulevait régulièrement du sable, au même rythme qu'il faisait battre les pans de sa robe. De l'écume leur parvenait, et lorsqu'elle passa sa langue sur ses lèvres, elle y trouva le goût de la mer. Elle ne suivrait pas ainsi un inconnu, qui lui parlait comme s'il la connaissait, et qui de plus, ne ressemblait à rien de connu. Si la Cour lui avait appris une chose, c'était bien cela: la méfiance.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Mar 27 Fév 2018 - 21:59
Sa peau se couvre de petites têtes,
Elle est méfiante, inquiète.
Il comprend
Son approche manque de finesse
Emporté par sa tristesse
Triste enfant
Il n'a pu se retenir
Alors il tente un sourire
Qui agite ses mécaniques,
Elles patinent les petites,
Peu habituées à ce style.
"Loin de moi l'idée de vous effrayer,
Même si je reconnais m'être frayé
Un chemin vers vous sans m'annoncer.
Je ressens certaines choses qui échappent aux autres,
Comme son poids qui demeure sur tes paupières,
Comme sa loi qui maintient tes pleurs d'hier,
Je voulais simplement te montrer,
Par mes yeux de lucioles bigarrées,
Ce que ton cœur réclame,
Mais pour cela, fuir la plage,
Trouver le calme, loin des lueur.
Je ne peux te montrer le futur,
Ni faire cesser ton vague à l'âme,
Et son vacarme qui t'assaille,
Mais je peux trouer la cataracte,
Du ciel de tes larmes,
Si tu m'accordes jolie dame,
Ne serait-ce qu'un instant."
Elle est méfiante, inquiète.
Il comprend
Son approche manque de finesse
Emporté par sa tristesse
Triste enfant
Il n'a pu se retenir
Alors il tente un sourire
Qui agite ses mécaniques,
Elles patinent les petites,
Peu habituées à ce style.
"Loin de moi l'idée de vous effrayer,
Même si je reconnais m'être frayé
Un chemin vers vous sans m'annoncer.
Je ressens certaines choses qui échappent aux autres,
Comme son poids qui demeure sur tes paupières,
Comme sa loi qui maintient tes pleurs d'hier,
Je voulais simplement te montrer,
Par mes yeux de lucioles bigarrées,
Ce que ton cœur réclame,
Mais pour cela, fuir la plage,
Trouver le calme, loin des lueur.
Je ne peux te montrer le futur,
Ni faire cesser ton vague à l'âme,
Et son vacarme qui t'assaille,
Mais je peux trouer la cataracte,
Du ciel de tes larmes,
Si tu m'accordes jolie dame,
Ne serait-ce qu'un instant."
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Ven 25 Mai 2018 - 16:16
Il y avait dans ses yeux toujours la même défiance, imprégnée d’inquiétude. Si jamais il s'avérait malveillant, parviendrait-elle réellement à s’en sortir avec un simple jet de glace ? Alors qu’elle cherchait une issue, le robot lui parla. Il y avait toujours ce drôle de rythme, et cette voix étrange. Et pourtant, ces mots eurent un écho en elle. Il y avait quelque chose qui vibrait, résonnait en réaction à ce que lui disait cet amas de fer blanc.
Alors, elle lui tendit de nouveau sa main, afin de se laisser entraîner.
D’accord.
Car après tout, que lui restait-il à perdre, à présent ? Le seul être qu’elle ait réellement aimé l’avait purement abandonnée, et elle n’avait pas d’amis, ni de famille, sur qui compter, et se retrouvait seule pour fêter son anniversaire. Ce petit robot ne pourrait guère empirer la situation.
Alors, elle lui tendit de nouveau sa main, afin de se laisser entraîner.
D’accord.
Car après tout, que lui restait-il à perdre, à présent ? Le seul être qu’elle ait réellement aimé l’avait purement abandonnée, et elle n’avait pas d’amis, ni de famille, sur qui compter, et se retrouvait seule pour fêter son anniversaire. Ce petit robot ne pourrait guère empirer la situation.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Dim 27 Mai 2018 - 16:01
D'accord pour te suivre,
Petit être au faciès de cuivre,
C'est ce que la belle semblait lui souffler,
Du bout de ses lèvres enflées
De Larmes
Éraflées.
"Allons dans la grotte
Et agitons quelques notes ;
Alors souviens-toi"
Au sein de la caverne,
Vers elle il tourne son regard,
Il sourit de travers,
Ouvre sa chemise, ouvre sa poitrine.
De ses tréfonds, il tire des cordes
Dont il fait jaillir des accords
La musique tapisse les roches
Les ombres
De lueurs proches et fécondes
La paroi constellée dévoile un jeune homme.
Il pleure comme un petit garçon
L'herbe verte blanche frisonne avec lui
Les caravanes foisonnent sur la route
Il sourit, de ses lèvres nait un air léger.
Petit être au faciès de cuivre,
C'est ce que la belle semblait lui souffler,
Du bout de ses lèvres enflées
De Larmes
Éraflées.
"Allons dans la grotte
Et agitons quelques notes ;
Alors souviens-toi"
Au sein de la caverne,
Vers elle il tourne son regard,
Il sourit de travers,
Ouvre sa chemise, ouvre sa poitrine.
De ses tréfonds, il tire des cordes
Dont il fait jaillir des accords
La musique tapisse les roches
Les ombres
De lueurs proches et fécondes
La paroi constellée dévoile un jeune homme.
Il pleure comme un petit garçon
L'herbe verte blanche frisonne avec lui
Les caravanes foisonnent sur la route
Il sourit, de ses lèvres nait un air léger.
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Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 4
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Sam 18 Aoû 2018 - 11:44
Ils arrivèrent dans la grotte où il voulait l’entraîner depuis quelques minutes. Dans l’obscurité, il la regarda, et après un sourire de traviole, il ouvrit sa chemise, puis sa poitrine alors que Senea ouvrait, elle, de grands yeux. Et soudain, de la musique emplit la caverne, comme si … Il faisait de la musique ? Et sous ses yeux ébahis se dévoila un spectacle des plus étonnants: soudain, sur les parois rocheuses, le visage d’Oigean se dessinait. Il était dans l’herbe, et il pleurait, derrière se dessinaient des caravanes. Les larmes montèrent immédiatement aux yeux de la jeune femme.
Oigean … ?
Elle entendait à peine la musique. Où était-il ? Que faisait-il ? pourquoi pleurait-il ? Souffrait-il ? pourquoi était-il parti ? Pourquoi ne revenait-il pas ? Et surtout, que lui avait-elle fait ?
Oigean … ?
Elle entendait à peine la musique. Où était-il ? Que faisait-il ? pourquoi pleurait-il ? Souffrait-il ? pourquoi était-il parti ? Pourquoi ne revenait-il pas ? Et surtout, que lui avait-elle fait ?
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Mer 29 Aoû 2018 - 20:45
Le poète robot
Sent ces silencieux sanglots ;
Fais les fleurir.
L'enfant aime sa sœur mais souffre dans la maison,
Il invente des jeux, des postures et des masques à foison,
Mais qu'importe la saison, le garçon se sent comme en prison,
S'il part, sa sœur sera triste et s'il reste il dépérira ; consumé son tison.
Il ne peut mettre des mots sur le vide en lui
Alors en attendant il le remplit de paroles et de corps,
Aucune blague futile, n'y orifice ne peut remplir un manque.
Les trésors de la nuit l'ennuient mais lui nuisent moins que le jour.
L'obscurité est personnelle, la lumière une putain qui en demande trop.
A quel point ce gouffre est-il étendu ?
Un matin, il part pour comprendre d'où vient ce silence,
Qui mord le moindre carré de peau de son insouciance
Elle qui ne peut pourtant se défendre.
Il voudrait dire au revoir à celle qu'il aime si haut qu'il n'ose plus la nommer
Mais il n'a plus le naturel pour ça. Il ferait des pirouettes et ne dirait rien de vrai.
Il ne veut pas reparaitre devant elle, tant qu'il ne parvient à ôter ses masques, ses maquillages;
A les gommer.
Sent ces silencieux sanglots ;
Fais les fleurir.
L'enfant aime sa sœur mais souffre dans la maison,
Il invente des jeux, des postures et des masques à foison,
Mais qu'importe la saison, le garçon se sent comme en prison,
S'il part, sa sœur sera triste et s'il reste il dépérira ; consumé son tison.
Il ne peut mettre des mots sur le vide en lui
Alors en attendant il le remplit de paroles et de corps,
Aucune blague futile, n'y orifice ne peut remplir un manque.
Les trésors de la nuit l'ennuient mais lui nuisent moins que le jour.
L'obscurité est personnelle, la lumière une putain qui en demande trop.
A quel point ce gouffre est-il étendu ?
Un matin, il part pour comprendre d'où vient ce silence,
Qui mord le moindre carré de peau de son insouciance
Elle qui ne peut pourtant se défendre.
Il voudrait dire au revoir à celle qu'il aime si haut qu'il n'ose plus la nommer
Mais il n'a plus le naturel pour ça. Il ferait des pirouettes et ne dirait rien de vrai.
Il ne veut pas reparaitre devant elle, tant qu'il ne parvient à ôter ses masques, ses maquillages;
A les gommer.
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Âge: 28 ans
Branche(s): Fille de l'Eau, ne peut manipuler que l'eau froide (glace, neige)
Lieu de vie: Hypnos
Occupation: Etudiante à l'Académie (arts décoratifs) et créatrice de décors pour le Temple
Niveau de richesse: 4
Niveau de célébrité: 4
Relations principales:
Autres informations essentielles:
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Dim 23 Sep 2018 - 14:12
C’était tout Oigean que Senea voyait souvent devant elle. Toute leur enfance, toute leur adolescence, tout ce gouffre qu’elle avait toujours senti en lui, comme ne elle, que jamais ils n’avaient osé nommer, avec lequel chacun d’eux se débattait, que jamais ils n’avaient abordé, dont jamais ils n’avaient parlé. Il y avait cette tension, entre son bonheur à elle, son bonheur à lui, si différents, si loin de cette unique entité que quelque part ils auraient presque voulu être, parfois, dont elle rêvait souvent. Il y avait la douleur, le doute, la tristesse, l’espoir, la déchirure, la fuite, la culpabilité, l’amour, et il y avait leur incapacité à dire ce qui comptait, à se dire.
Et soudain, ses jambes cessèrent de la porter, et elle s’effondra, sanglotant comme une enfant face au manque de son frère, face à cette partie d’elle qui s’en était allée, qui l’avait abandonnée, face à l’amour enfui.
Et soudain, ses jambes cessèrent de la porter, et elle s’effondra, sanglotant comme une enfant face au manque de son frère, face à cette partie d’elle qui s’en était allée, qui l’avait abandonnée, face à l’amour enfui.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Lun 1 Oct 2018 - 17:55
Personne n'a su dès la naissance ce qu'il est,
Pour comprendre son essence, il a dû te quitter,
Quand il aura appris à être un,
Vers toi, il reviendra, c'est certain
Une fine plaque vous séparera alors,
Fine, imperceptible mais pas indolore,
Vous êtes deux entités qui ne voulaient en être qu'une,
Sublimes et peu communes,
Trop proches l'une de l'autre, elles se consument.
Maintenant, il faut seule toi aussi,
Sans ses consignes, ses conseils, ses complices sourires,
Qui faisaient se plisser tes lèvres de rire,
Pour comprendre son essence, il a dû te quitter,
Quand il aura appris à être un,
Vers toi, il reviendra, c'est certain
Une fine plaque vous séparera alors,
Fine, imperceptible mais pas indolore,
Vous êtes deux entités qui ne voulaient en être qu'une,
Sublimes et peu communes,
Trop proches l'une de l'autre, elles se consument.
Maintenant, il faut seule toi aussi,
Sans ses consignes, ses conseils, ses complices sourires,
Qui faisaient se plisser tes lèvres de rire,
- Senea GreimhridhEaquien.ne
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Dim 14 Oct 2018 - 17:38
Ce qu’elle entendait n’était pas pour la rassurer, pas du tout. L’idée d’un jour retrouver son frère, mais de ne plus jamais pouvoir retourner à ce qui faisait d’eux un duo si atypique la bouleversait complètement. Finalement, n'était-ce pas pire encore que sa disparition, n’était-ce pas une perte encore plus importante, ce changement ? Oh, évidemment, en y réfléchissant, elle aurait pu se convaincre, se dire que c’était inévitable, qu’elle n'aurait pas pu y échapper que … Que c’était ainsi qu'allait al vie, et qu’une vie ne leur aurait certes pas suffi à se montrer toute l’étendue de leur amour, mais que pourtant, jamais ils n'auraient pu rester unis ainsi toute leur vie, non. Il fallait grandir, se diviser, devenir adultes aimer ailleurs.
En était-elle seulement capable ? Rien n’était moins sûr.
Peu à peu, elle se recroquevillait sur elle-même, devenant petite, minuscule, comme un enfant qui, dans le noir, tente seul de se rassurer par la preuve tangible de sa propre vie: sa chaleur. Elle se sentait gelée jusqu’aux os, par un froid intérieur glacial, mordant, insupportable. Elle aurait voulu hurler, et disparaître.
En était-elle seulement capable ? Rien n’était moins sûr.
Peu à peu, elle se recroquevillait sur elle-même, devenant petite, minuscule, comme un enfant qui, dans le noir, tente seul de se rassurer par la preuve tangible de sa propre vie: sa chaleur. Elle se sentait gelée jusqu’aux os, par un froid intérieur glacial, mordant, insupportable. Elle aurait voulu hurler, et disparaître.
- InvitéInvité
Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Mer 24 Oct 2018 - 13:45
Les gémeaux pleurent quand ils se séparent.
Oui, ils errent tristement l'air hagard,
Ignorent vers qui ou quoi se tourner,
De l'autre, ils ne peuvent se détourner.
Leurs sourires sombrent dans le brouillard.
La distance masque sous un fin fard,
Les stigmates creusant leurs traits blafard,
Sans que leur amour ne puisse faner.
Les gémeaux pleurent.
Mais le temps passe et marque de son art,
Les cœurs trépassés aux corps cafards,
S'ils n'oublient rien, ils respirent étonnés,
Car la vie si longtemps emprisonnée,
Fière, brandit encor son vif étendard.
Les gémeaux pleurent ?
Oui, ils errent tristement l'air hagard,
Ignorent vers qui ou quoi se tourner,
De l'autre, ils ne peuvent se détourner.
Leurs sourires sombrent dans le brouillard.
La distance masque sous un fin fard,
Les stigmates creusant leurs traits blafard,
Sans que leur amour ne puisse faner.
Les gémeaux pleurent.
Mais le temps passe et marque de son art,
Les cœurs trépassés aux corps cafards,
S'ils n'oublient rien, ils respirent étonnés,
Car la vie si longtemps emprisonnée,
Fière, brandit encor son vif étendard.
Les gémeaux pleurent ?
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Ven 26 Oct 2018 - 16:03
Senea restait recroquevillée, boule de souffrance glacée, sur le sol, même plus agitée de soubresauts ou de sanglots, à peine voyait-on son corps se soulever au rythme encore irrégulier de sa respiration. Elle ne sentait même plus le sol dur sous elle, les cailloux de la caverne s'enfoncer dans sa peau. Elle revoyait simplement le visage de son frère, entendait ses mots, sa voix, qui se mêlaient à ceux du robot face à elle.
Oh celui-là … Elle ne savait toujours pas qui il était, d'où il sortait, ce qu'il lui voulait, comment il savait tout cela, et comment, même, il parvenait à parler. Elle ne comprenait pas, et son discours, ses poèmes, son savoir l'agacaient. Il savait où était Oigean, ce qu'il faisait, pourquoi il était parti ? Alors pourquoi ne lui disait il rien ? Pourquoi son frère en avait il parlé à cette boite de conserve et pas à elle ? Si ce n'était pas le cas, quels étaient les pouvoirs de cet être de fer ?
Elle avait envie de le chasser, de le givrer, de le voir fuir, effrayé. Elle ne voulait plus l'entendre, plus rien savoir, tout oublier, s'oublier, et ne plus avoir ces poèmes sibyllins déclarés par un robot. Et pourtant, au lieu de lui hurler dessus, ou de lui lancer une vague de gel, elle ne parvint qu'à articuler :
Qui es-tu ? Que veux-tu ? Que nous veux-tu à mon frère et à moi ? Que sais-tu, comment le sais-tu ? Que fais-tu ici ? Qui es-tu ?
Si elle avait commencé couchée, elle s'était peu à peu redressée et se tenait à présent assise face à lui, ses yeux rougis et gonflés de larmes le détaillant, le questionnant, le dardant, le glaçant, le fusillant.
Oh celui-là … Elle ne savait toujours pas qui il était, d'où il sortait, ce qu'il lui voulait, comment il savait tout cela, et comment, même, il parvenait à parler. Elle ne comprenait pas, et son discours, ses poèmes, son savoir l'agacaient. Il savait où était Oigean, ce qu'il faisait, pourquoi il était parti ? Alors pourquoi ne lui disait il rien ? Pourquoi son frère en avait il parlé à cette boite de conserve et pas à elle ? Si ce n'était pas le cas, quels étaient les pouvoirs de cet être de fer ?
Elle avait envie de le chasser, de le givrer, de le voir fuir, effrayé. Elle ne voulait plus l'entendre, plus rien savoir, tout oublier, s'oublier, et ne plus avoir ces poèmes sibyllins déclarés par un robot. Et pourtant, au lieu de lui hurler dessus, ou de lui lancer une vague de gel, elle ne parvint qu'à articuler :
Qui es-tu ? Que veux-tu ? Que nous veux-tu à mon frère et à moi ? Que sais-tu, comment le sais-tu ? Que fais-tu ici ? Qui es-tu ?
Si elle avait commencé couchée, elle s'était peu à peu redressée et se tenait à présent assise face à lui, ses yeux rougis et gonflés de larmes le détaillant, le questionnant, le dardant, le glaçant, le fusillant.
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Jeu 8 Nov 2018 - 22:55
Les êtres de cette terre sont complexes,
Mes termes terribles les tiraillent et les vexent,
Et je sens sa colère qui vers moi converge,
Ai-je eu tort d'offrir un chemin, une voie convexe,
A celle en proie à ses peurs, ses terreurs qui la compressent ?
Mes mots vous concernent,
Je ne peux le nier,
Mais aussi ils vous consternent,
Triste vérité,
Oui, ce que l'on sème,
Il me faut donc l'assumer.
Ce que je sais, je te l'ai dit,
Ce que je suis ? Sans intérêt,
Comment ? Pourquoi ? Vers voit vie vite
Mais les réponses, si limitées ...
Les pleurs toujours, les tiens les siens
Les siens les tiens les tiens les siens,
Je les amasse et les assemble,
Puis les partage, souffle sur les cendres,
Volatiles brides qui brillent.
Je t'ai blessée, il temps que ça cesse,
Sache que mon forfait fut commis sans bassesse,
Fuis l'idée que je fis cela au nom d'idées perverses,
Attiser ta détresse et pourtant une cruelle maladresse,
Je vous quitte désormais mais sachez froide altesse,
Que mes visions ont leurs faiblesses et qu'elles ne délaissent,
Jamais les caresses de l'incertitude, belle enchanteresse.
Mes termes terribles les tiraillent et les vexent,
Et je sens sa colère qui vers moi converge,
Ai-je eu tort d'offrir un chemin, une voie convexe,
A celle en proie à ses peurs, ses terreurs qui la compressent ?
Mes mots vous concernent,
Je ne peux le nier,
Mais aussi ils vous consternent,
Triste vérité,
Oui, ce que l'on sème,
Il me faut donc l'assumer.
Ce que je sais, je te l'ai dit,
Ce que je suis ? Sans intérêt,
Comment ? Pourquoi ? Vers voit vie vite
Mais les réponses, si limitées ...
Les pleurs toujours, les tiens les siens
Les siens les tiens les tiens les siens,
Je les amasse et les assemble,
Puis les partage, souffle sur les cendres,
Volatiles brides qui brillent.
Je t'ai blessée, il temps que ça cesse,
Sache que mon forfait fut commis sans bassesse,
Fuis l'idée que je fis cela au nom d'idées perverses,
Attiser ta détresse et pourtant une cruelle maladresse,
Je vous quitte désormais mais sachez froide altesse,
Que mes visions ont leurs faiblesses et qu'elles ne délaissent,
Jamais les caresses de l'incertitude, belle enchanteresse.
- Senea GreimhridhEaquien.ne
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Date de naissance: 13/11/2761
Âge: 28 ans
Branche(s): Fille de l'Eau, ne peut manipuler que l'eau froide (glace, neige)
Lieu de vie: Hypnos
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Niveau de richesse: 4
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Re: [Terminé] Un jour parfait [libre]
Mer 28 Nov 2018 - 15:59
Elle écouta les explications du robot, aussi peu claires que tous ses discours précédents. Agacée, elle soupira, secouant la tête, et porta ses doigts à ses tempes, grimaçante alors qu’une migraine pointait le bout de ses aiguilles de douleur. Elle foudroya le robot du regard. Elle qui aurait voulu pouvoir tranquillement pouvoir plonger ses yeux tristes dans l'horizon, la voilà bien avancée !
Il est en effet temps que cela cesse. Ne me suis pas.
Cette dernière précision, une fois formulée, lui sembla bien péremptoire et inutile, mais elle s’était levée, et sortit de la grotte, repartant vers la plage, se faire fouetter par le vent les embruns, avant de rentrer au palais.
[End ? ^^]
Il est en effet temps que cela cesse. Ne me suis pas.
Cette dernière précision, une fois formulée, lui sembla bien péremptoire et inutile, mais elle s’était levée, et sortit de la grotte, repartant vers la plage, se faire fouetter par le vent les embruns, avant de rentrer au palais.
[End ? ^^]
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