[Terminé] Epreuve de danse à Albus - Jeux Olympiques de 2784 - Epreuve 5

[Sont inscrits: Nathalia, Deus, Siffroy, Eden, Odéline, Tapahari, Mistigrincheux, Maeko et Lampion. Tout le monde est invité à participer au sujet en tant que spectateur !
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L’épreuve promettait d’être belle en ce mois d’Isachaien. Les rayons du soleil caressaient doucement les peaux et réchauffaient l’air, alors que des chants d’oiseaux manifestement ravis remplissait les oreilles de tout le monde. Un doux parfum de fleurs flottait, accompagné d’odeurs de nourriture vendue par les marchands ambulants.
Pour cette nouvelle épreuve, la scène était installée directement … Sur le fleuve traversant Albus. En effet, sur une des berges, il y avait un espace où attendaient les participants, qui devaient traverser un ponton pour aller sur une scène flottante sur pilotis faite de bois; sur un côté, il y avait l’orchestre auquel les participants donnaient leurs partitions et en face étaient placés les juges. Sur tous les côtés des Créateurs étaient en attente et modifieraient la scène selon les demandes des participants. Les spectateurs quant à eux étaient tout autour. Ainsi les berges, le pont et les fenêtres des maisons étaient pleins de monde.
Il y avait 3 catégories. Les participants pouvaient participer à une seule des trois et pouvaient ainsi danser en solo, en duo ou en groupe. Seraient notés les aspects artistiques comme techniques par les juges, ainsi que l’applaudimètre, mesuré par un instrument spécifique efferian, laissant ainsi une partie de la note au public. L’utilisation de la magie durant les danses était autorisée vu qu’elle était maîtrisable par quasiment tous mais elle ne serait évidemment pas au centre des notes.

Odéline regardait le spectacle des danses avec une certaine délectation. Elle était en effet plus que ravie d’être là sur le banc des concurrents, et serrait fort la main de Siffroy dans la sienne. Que son bougon de mari ait accepté de concourir avec elle sur une épreuve de danse, voilà qui était un évènement ! Aussi Odéline était-elle heureuse de danser, et avait un peu oublié la dimension compétition de la chose. Elle bavardait gaiement avec tout le monde, et applaudissait avec emphase chaque passage, heureuse de voir de si jolies choses, certaines effectuées par des gens qu’elle connaissait -comme Nathalia par exemple.

- Ne fais pas la tête, jeune fille.
- Vous auriez dû m'en parler avant.
- Cela aurait gâché la surprise...

Tapahari croisa les bras, imperméable à l'humeur légère de son mentor. Béhékine ne l'avait pas prévenue en s'inscrivant avec elle pour cette épreuve de danse, ce qui l'avait fait basculer dans le groupe des couples, et l'avait forcée à modifier presque entièrement son programme à la dernière minute, faisant grimper son niveau de stress - déjà bien haut - en flèche.
Elle était assise en tailleur entre les pattes du Démon bestial, lui-même couché un peu à l'écart des autres participants (il avait expliqué qu'il ne voulait pas leur gâcher la vue avec sa stature, mais la chamane pensait que la présence de son ancien maître et de sa compagne y était pour quelque chose).
Elle sentait le souffle chaud de Béhékine sur sa nuque, alors qu'il descendait son museau vers elle.

- Laisse-moi montrer aux gens comment je te vois, Tapahari.

Le saligaud ! Elle ne pouvait même pas lui en vouloir, lorsqu'il sortait des choses pareilles sur le ton de la conversation !

Les participants attendaient leur tour, certains dans des costumes incroyablement colorés évoquant les plus beaux carnavals, d'autres dans des tenues plus formelles mais tout aussi chics.
Lorsque l'annonceur déclara le tour de "Dame Chance" et "le Magnifique" les deux concurrents qui se levèrent n'entraient dans aucune de ces catégories.
Elle portait une robe noire à bustier qui laissait libre ses épaules, dévoilant une peau très blanche et un léger décolleté. Le bas de la robe était ample et trainait presque au sol, cachant ses pieds. Le tissu sombre laissait apercevoir des motifs argentés qui brillaient à la lumière du soleil. Ses longs cheveux noirs, légèrement bouclés, étaient libres. Son visage était caché derrière un masque de bois blanc, à l'expression lunaire. Difficile de lui donner un âge mais elle marchait avec grâce.
Son partenaire était par comparaison bien plus mystérieux. Et imposant. Culminant à plus de deux mètres, sa silhouette disparaissait sous un énorme manteau noir à la capuche large, relevée autour d'un masque au long bec en métal argenté et aux deux yeux ronds, formés comme des lunettes d'astronomie. Son pas était moins gracieux, on entendait un claquement sec à chacune de ses foulées sur le ponton comme s'il portait des bottes de métal. Malgré son air balourd, il tenait la main de sa compagne comme un gentleman.
Arrivés sur scène, la femme tendit une partition à l'orchestre et le duo se mit en place, en plein milieu.


La valse commença, et avec elle les deux danseurs.
D'abord hésitants à s'approcher, leurs mouvements se firent de plus en plus conquérants sur la scène à mesure que les mouvements de la musique se développaient, tournant et tournoyant sur le fleuve avec cette danse qui vous faisait voir le monde entier sans jamais quitter des yeux ceux de votre partenaire. A aucun moment leurs regards ne se quittèrent. A aucun moment leurs mains ne se séparèrent.
La musique n'était pas la plus joyeuse. Leurs costumes n'étaient pas les plus colorés. Leurs masques cachaient leurs visages et leurs expressions. Mais leur danse en disait assez.
Ils s'aimaient.
Envers et contre tout.
A deux. A jamais. Pour le meilleur et pour le pire.

Aux dernières notes, la femme vint étreindre son compagnon, paraissant minuscule comparée à cette silhouette immense et son manteau intégral. Ce dernier l'enveloppa à son tour de ses bras, baissant la tête vers elle. Son manteau sembla s'animer, se relever, et de sous le tissu jaillirent deux ailes membraneuses au cuir sombre qui se rejoignirent et finirent de cacher la femme à la vue de tous dans un cocon protecteur.
"Le Magnifique" sortit de scène, portant dans ses bras "Dam Chance" comme le plus précieux et fragile des trésors.
Ni l'un ni l'autre ne resta pour regarder la suite de l'épreuve.
On ne les vit même pas partir.
Avaient-ils seulement été là ?

Nathalia s'était inscrite aux autres épreuves pour se challenger mais celle ci non. Celle ci était pour se faire plaisir. Pour se sentir belle et forte ce qui n'était clairement pas le cas au quotidien.
Depuis qu'elle avait aperçu Angel Dust à la course d'orientation elle se sentait faible et en colère. En colère contre tout et tout le monde. Le tournoi l'aiderai sans aucun doute a évacuer cette douleur et cette colère.  Mais aujourd'hui c'était un moment pour elle sans prendre en compte l’extérieur. Evidemment elle avait conscience qu'elle ne danserait pas dans sa salle de bain mais sur une scène. Elle avait aussi conscience que c'était une compétition et non une fête de village. De toute façon elle s'était préparée pour cet événement et elle donnerait le meilleur d'elle même.  

Elle s'échauffait sans prêter attention aux numéros et candidats avant elle. On lui fit signe que c'était bientôt à elle. Elle s'étira une dernière fois puis enfila sa tenue composée d'une longue jupe en soie dorée fendue sur le coté, surmontée par une ceinture bleu turquoise avec des sequins dorés, le haut de la tenue était un cache-coeur turquoise aux bordures dorées dans son dos une cape faite de d'ailes d'Isis* dorées ses cheveux étaient lâchés et parsemé de paillettes d'or. Maquillée avec des yeux noirs, turquoise et dorée lui agrandissant le regards, transformant ses deux grands yeux en bijoux.

musique :

La musique commençait juste Nathalia avançait lentement vers le centre de la scène. Elle ondulait son corps en suivant les instruments et puis fit balancer ses hanches au rythme des percutions attrapant les ailes d'Isis pour jouer avec alors que ses hanches continuaient à suivre les percussions.   Tout dans son numéro était séduction chaque mouvement était au service de sa sensualité. Elle prenait tout l'espace tournant sur elle même balançant jambes ou bras d'un côté ou de l'autre de la scène se contorsionnant afin de ne presque jamais quitter le jury des yeux.  Elle alternait caresse et vibration de son corps suivant parfois les percussion d'autre fois les violons. Féline et séductrice elle captivait la foule pour finor le morceau elle referma les ailes d'Isis sur elle comme dans un cocon.

Le numéro fini elle ne resta pas dans les coulisse et se dépêcha de rejoindre sa fille dans les gradin qui lui sauta au cou quand elle arriva. La nounou, qui était une charmante voisine des Belgan avait joué son rôle à merveille. Maintenant elles attendaient le tour des danses en duo pour encourager la belle Odéline et le gentil Siffroy
*

Ailes d'Isis:

Odéline et Siffroy étaient venus tous deux pour s’amuser plus que pour gagner et le vieillard avait réellement réussi à mettre en sourdine son habituelle envie de gagner. Il était bien là pour s’amuser avec elle, comme le voulaient les Jeux Olympiques qui étaient ouverts à tous et à toutes. C’était le genre d’évènement dont ils avaient besoin pour se retrouver un peu, ils en avaient toujours besoin.
Siffroy était habillé au final d’une façon très classique, un costume trois pièces certes très beau, bleu ciel avec de petites fantaisies sur les coudes et à la ceinture, un pantalon droit et ses chaussures de danse favorites noires avec un dessous satiné qu’il entretenait avec ferveur. C’était de vieilles chaussures qu’il portait depuis maintenant nombre d’années quand il dansait un peu.

Leur tour vint rapidement, alors qu’ils discutaient tranquillement avec ceux qui seraient leurs “adversaires” durant l’épreuve en couple. Ils vinrent se placer tout deux au centre de la piste et leur musique commença.
Une douce valse démarra calmement entre eux deux, qui s’accélérait doucement alors qu’ils tournoyaient et agrémentaient le tout de figures sans trop en faire. D’une valse lente à une valse plus rapide, soudain le morceau fit une envolée pour partir sur quelque chose d’un peu plus jazzy. Siffroy et Odéline tout d’abord l’un face à l’autre se retrouvèrent l’un à côté de l’autre en faisant semblant de s’étonner de ce changement soudain. Une partie des notes semblaient étouffés dans le nouveau morceau alors que le couple commençait un numéro de claquettes endiablé qui se continuait à se transformer, les figures se complexifiant. De légères volutes de fumées commencèrent à s’échapper de Siffroy alors qu’il rajeunissait à vue d’oeil et qu’ils se lançait dans un numéro de rock acrobatique tous les deux.
Siffroy envoyé Odéline dans les airs, haut, étonnamment haut et elle sembla doucement se figer à son point culminant avant de redescendre en flottant. Pendant que sa femme était en train de calmement redescendre vers lui, il entama une figure solo en mêlant des mouvements d’Etoile dont il avait le secret.

Il termina son mouvement, attrapa sa compagne, la relança un peu plus loin sur le côté alors qu’elle atterrissait avec une douceur inhumaine et un sourire espiègle. L’un face à l’autre alors que le rythme changeait de nouveau vers quelque chose de plus détonant encore, ils claquèrent des doigts en simultané pour marquer le début de leur ultime figure.
Odéline fit semblant de mettre deux baffes à Siffroy qui exagéra ses mouvements de tête, il passa ensuite derrière elle et ils firent en opposé des mouvements de gauche à droite avant qu’elle se baisse pour qu’il puisse sauter par dessus elle. Puis alors qu’elle se relevait, ils commencèrent à battre des bras façon danse des canards en se déplaçant chacun d’un côté avant de faire la vague en opposé, s’attrapant le bras lorsque leurs deux vagues se rejoignirent.
Odéline s’enroula en tournant sur elle-même et une fois contre Siffroy, il la poussa à l’épaule pour la dérouler, ils levèrent chacun un bras au ciel avant de joindre leurs mains devant eux faire des cercles devant eux avec. Demi-tour vers l’extérieur puis ils passèrent l’un à côté de l’autre pour échanger de position en faisant des vagues de leurs bras. Trois pas en avant l’un vers l’autre, un faux coup de pied puis ils attrapèrent chacun leur jambe avec un bras derrière la tête en reculant par à coup en arrière.
Après encore quelques mouvements étonnants de bras et de jambes visiblement peu ordonnés, l’Aniformus fit signe à sa femme de venir vers lui en la montrant des deux doigts. Elle sauta dans ses bras, portée comme une princesse d’un seul bras alors que l’autre bras de Siffroy pointait vers le ciel. Elle avait un bras autour de ses épaules à lui et l’autre pointé vers le côté. La musique se termina sur ce dernier mouvement alors qu’ils gardaient la pose quelques secondes avant de se remettre dans des positions plus normales et d’éclater de rire.

Spoiler:

Deus attendait patiemment son heure gardant son apparence pour le concours en solo cachée de tous afin de créer la surprise. Il s’était débrouillé pour que tout le monde sache que le ministre des Arts d’Eaque participait et qu’il ferait une prestation époustouflante ! Alors il était certain en son for intérieur que les gens l’attendaient avec la plus grande énergie dans les gradins.
Son costume était très simple : Vêtu d’un kimono rouge électrique et d’un bandana cramoisi ceignant son crâne. La seule fantaisie pour une fois était la doublure qui apparaissait au niveau de son torse, noire avec des fleurs blanches et la ceinture particulièrement large qui tenait le kimono aussi très large et aux mêmes motifs que la doublure.

Quand ce fut enfin son tour de se mettre en piste, il s’avança hors de l’ombre sous les applaudissement du public et vint se placer au centre de la scène. Soudain la musique commença :

Spoiler:

Sur les premières notes douces, il leva les bras au dessus de sa tête et ses circuits magiques s’activèrent. La gravité perdit son emprise sur lui et il s’éleva dans le ciel, bien en vue de tous. Il entama alors un ballet aérien assorti de coups tout droits sortis des arts martiaux qui semblaient toucher des ennemis imaginaires. Ses jambes formaient des arabesques qui auraient pu paraître mortel, ses positions étaient d’un kitsch impressionnant.
Mais malgré tout cela, et dans un sentiment un peu étrange parcourant le public, le résultat final était étrangement beau. Le talent naturel de Deus pour les formes d’arts en général et le travail qu’il avait fournit pour que cette étonnante chorégraphie soit efficace semblait payer.
Il termina sa danse aérienne par un piqué vers le sol, posant un genoux à terre ainsi que sa main sur le sol une onde se propagea, générée par un peu de lumière diffractée. Il termina finalement la prestation par quelque chose de plus doux faisant penser à de l’aïkido avant de se pencher en avant pour saluer le public et de repartir avec une maîtrise de soi que les gens ne lui connaissaient pas. Une fois caché aux yeux de tous il laissa éclater son effervescence.

C'était son tour. Leur tour.
Son mentor la suivait, à quelques pas derrière elle, plus discret qu'une ombre même si ses pas faisaient trembler le ponton. Lui qui prenait ordinaire tellement de place, il choisissait bien son moment pour se faire discret !
La chamane s'en voulut aussitôt d'avoir des pensées aussi dures envers Béhékine, alors qu'il s'était juste porté volontaire pour sublimer son propre numéro, mais c'était l stress qui parlait. Par les Anciens, elle ne s'était pas sentie aussi nerveuse depuis son intronisation à son poste de chamane par sa tribu !

Une fois n'était pas coutume, elle avait échangé sa longue robe rouge et ses amulettes contre une tenue plus légère. Un haut de corps rouge lui couvrait la poitrine et une jupe ornée de longs rubans attachés à ses cuisses étaient ses seuls habits, laissant visible bras, épaules, ventre et jambes, dévoilant sa musculature fine, sa peau halée gagnée après une vie passée dehors, dans la jungle de son île natale, sous le soleil. Ses cheveux étaient assemblés en une seule grande tresse, permettant à tous de suivre les expressions de son visage.
Les froufrous ne lui plaisaient pas trop, mais la danse qu'elle s'apprêtait à effectuer nécessitait qu'elle soit un peu plus libre de ses mouvements qu'elle ne l'était avec sa tenue habituelle. L'absence de ses amulettes familières sur sa peau ne l'aidait pas à vaincre son stress, dans tous les cas.
Heureusement qu'elle était au moins pieds nus, le ressenti du sol ayant toujours eu un effet bénéfique sur elle.

Arrivée au centre de la scène flottante, elle s'arrêta. Béhékine la dépassa, lui offrant au passage un sourire d'encouragement qu'elle tenta vaguement d'imiter. Il alla donner une partition aux musiciens, et se coucha dans un coin, ses cinq garçons brumeux descendant de son dos pour s'asseoir autour de lui. Ce furent bientôt six nouvelles paires d'yeux qui l'observèrent, l'encourageant en silence.

Elle inspira à fond, expira à fond aussi, puis fit signe aux musiciens qu'elle était prête.


Sa danse démarra aussi vite que le rythme de la musique commençait en étant rapide et marqué. Elle virevolta, usant de grands mouvements de bras et de jambes, agrandis par sa longue tresse et les drapés de sa tenue. Ses acrobaties n'étaient pas des plus extrêmes, mais elle les enchainait très rapidement.
Soudain, alors qu'elle effectuait de grands cercles sur la scène en tournoyant et en bondissant, l'eau du lac s'invita au spectacle, son niveau augmentant juste assez pour inonder la scène sur un ou deux centimètres et en transformer la surface en un miroir scintillant.
Chacun de ses pas lançaient désormais des éclaboussures qui brillaient de milles feux, son reflet dédoublant ses acrobaties et sa performance.
Puis, la brume se leva, formant des silhouettes fantomatiques qui suivaient la chamane, imitant ses mouvements avec un léger retard, créant une farandole, une vague spectrale derrière elle. Elle en joua sur quelques figures, insistant sur ses drapés pour accentuer l'effet.
Les silhouettes finirent par changer, se mêlant, s'emmêlant et se regroupant avant de se déformer, la brume devenant plate-formes surélevées, escaliers et véritable spirale que Tapahari se mit à escalader, joignant la voltige à sa danse.
Arrivée au sommet, la tour redescendit avec elle, le brouillard cascadant sur la scène tel un flot fuyant et, après une dernière pirouette, la chamane s'immobilisa avec l'ultime note de musique. En sortant de scène après s'être inclinée devant les juges, l'orchestre et le public, Tapahari était épuisée mais satisfaite de sa prestation.

Son mentor la suivait, toujours un peu en retrait. Il restait impassible, mais ses cinq garçons se montraient enthousiastes pour lui, sautillant et vibrant sur le dos du Démon avec moults piaillements, cliquetis de dents et crécelle de piquants.