- Séléné SaralondëElysionien.ne
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Date d'inscription : 02/09/2011
Age : 32
Localisation : Peut-être juste derrière toi, peut-être n'importe où ailleurs
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Date de naissance: 08/05/2757
Âge: 33
Branche(s): Alf - Phabienne
Lieu de vie: Inconnu
Occupation: Inconnue
Niveau de richesse:
Niveau de célébrité: 8
Relations principales:
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[Archivé] Le compte-rendu du bataillon [pv Siffroy & Gonzo]
Mer 19 Juin 2019 - 17:18
Nous étions le 15 Zabulonien 2784, bientôt le 16 Zabulonien 2784, et Séléné Saralondë était dans une sale position. Cela faisait plusieurs semaines que les choses se compliquaient à vue d’oeil. Son pressentiment avait été juste: faire parler Eden Inferno s’était révélé impossible. Elle avait de plus l’impression que la jeune fille était par moments étonnament sincère, à d’autres qu’elle les manipulait complètement. Tous les agents s’y frottaient les uns après les autres, chacun avec leur méthode. Tous avaient échoué, voire pire, semblaient avoir été convaincus de son innocence, charmés par sa beauté surnaturelle. La métisse se sentait à la fois épuisée et impuissante. Depuis deux semaines, elle maintenant Inferno sous clé, et faisait en sorte de maîtriser les rumeurs. Evidemment, il y en avait, mais elle faisait tout pour que celles-ci ne prennent pas trop d’ampleur, et ne détruisent pas tout. Elle en savait pas encore à quel point c’était peine perdue.
Moins d’un quart d’heure auparavant, elle avait reçu une information: quelque chose de gros allait fuiter dans la presse. Quelque chose qui la mettait au premier plan, dans un rôle peu flatteur, tout en l’accusant de manière claire de détention abusive et de torture. Apparemment la presse avait réussi à s’introduire dans la prison, et elle avait ordonné que l’on fasse examiner les registres d’entrée et de surveillance, déterminée à renvoyer le distrait inconscient qui les avait sabordés. Mais sa priorité était ailleurs. Elle n’avait pas le temps de perdre du temps. Elle avait convoqué Siffroy. Elle avait besoin de lui, et de toutes les informations qu’il pouvait avoir. Elle avait besoin de leurs deux cerveaux combinés pour pouvoir trouver des preuves de la culpabilité d’Eden Inferno, et calmer les foules tout en se justifiant. Et vite, car le temps pressait de plus en plus.
Sentant qu’elle manquait de sommeil et que la pression menaçait de la faire éclater, elle avala deux cachets à la suite au moment où le vieil homme entrait dans la pièce. Il haussa les sourcils. Elle lui avait fourni un message crypté avec l’adresse afin qu’il puisse utiliser une Voyageuse, mais il ne s’attendait peut-être pas à ça. Ils étaient dans une maison de pierre, aux murs nus. L’ameublement était chiche. Il y avait un vieux canapé élimé face à un âtre vide, un table de bois et quatre chaises, près de quelques meubles de cuisine qu'elle savait vides. On pouvait distinguer un seconde pièce, sans doute une chambre avec une salle de bains attenante. La pièce était éclairée par les pouvoirs magiques de la métisse, et c’était un petit éclairage, centré sur la table. On ne devait pas voir la lumière de l’extérieur. Ils étaient dans l’ancienne maison de Thane sur Artgard. C’était le seul endroit qu’elle avait trouvé où elle était sûre qu’ils en seraient pas dérangés, et qui pouvait passer pour un endroit neutre où se retrouver entre amis si jamais on venait à en effet les découvrir et leur poser des questions.
Bonsoir. Désolée de te déranger en pleine nuit, mais j’ai vraiment besoin de toi.
Elle l’invita d’un geste à s’asseoir. Il y avait une certaine tension dans son ton. Elle avait entièrement confiance en lui: il était son partenaire dans cette opération depuis des années, le seul avec qui elle pouvait partager ses peurs, ses doutes, et ses progrès. Pourtant, sur ce coup-là, elle l’avait laissé derrière.
Tu n’es pas idiot, je suppose que tu te doutes que ça a un rapport avec Eden Inferno ? Je te confirme si tu avais un doute qu’elle est sous les verrous dans la prison d’Eaque, et que son évacuation lors de la clôture n’avait rien d'une crise de stress. Elle a reçu une médaille piégée qui l’a neutralisée.
Elle fit une pause.
On a toujours eu des doutes à son sujet, et plus le temps a passé plus les miens se sont amplifiés. En voyant ce dont elle était capable aux jeux, ils se sont transformés en certitudes et je me suis dit qu’il était plus prudent de l’enfermer, pour la faire parler. Oui, je sais: j’ai fait les choses à l’envers. Elle est sous terre depuis quinze jours, sans pouvoirs, et n’a rien dit. Je n’ai rien, dehors, la rumeur enfle, et demain, un article de presse va paraître et tout révéler. je te laisse imaginer le parti pris de l’article, ce n’est pas en ma faveur.
Elle le regarda dans les yeux.
Tu te doutes aussi que si je t’ai fait venir, ce n’est pas pour sauver ma tête. Je ne t’ai pas intégré là-dedans dès le départ car ta Reine n’aurait jamais été d’accord, et je ne voulais pas que tu aies à trahir quoi que ce soit, tu t’en doutes. Mais là, on va avoir un souci: sans preuves et avec une polémique sur les bras, j’ai peur de devoir la libérer. Si je la libère, qui sait ce que ça pourrait donner. Je suis persuadée qu'elle fait partie des Sept, Siffroy, et j’ai besoin de preuves. Et ça, il n’y a qu'ensemble qu’on pourra les trouver.
Elle fit une pause.
J’ai fait une connerie, et j’en ai conscience. Sache que mes deux souverains et mon premier ministre sont au courant, et ont approuvé le tout. On ne pensait juste pas que ça tournerait comme ça, et il est évident que si quelqu’un doit prendre la responsabilité de l’affaire face au public ce sera moi, quitte à ce que je doive partir du gouvernement. Mais on sait tous les deux que demain ou après-demain, on va avoir droit à une réunion de crise, et que ça va péter. On n’a pas besoin qu'une guerre souterraine soit en cours entre nous. Il faut aussi qu’on trouve un moyen de limiter le dégâts de ce côté là, t’es d’accord ? Quand l’Ombre va attaquer, il faut qu’on soit unis.
Elle sortit de nombreux papiers de son sac, qu'elle étala sur la table. C’était tout ce qu’elle avait récolté depuis près de 3 ans de travail commun. Il y avait aussi tout ce qu’on lui avait transmis. Elle augmenta l’intensité de la lumière sur la table.
Bon. Tu as des idées ? Au fait tu sais où en est Rhad …
Elle s'interrompit, car soudain, un homme venait de tomber du ciel, littéralement, se matérialisant dans la pièce et tombant sur la table manifestement confus. Il fallut moins d'une demie-seconde à la métisse pour réagir. L’homme se retrouva soudain contraint par des liens magiques, mains attachées sous la table, incapable de bouger, un poignard sous la gorge. Il était tenu en joue par Séléné, qui avait un air meurtrier, méfiant, et très en colère à la fois. Tout dans son attitude clamait qu’au moindre faux pas, elle n’hésiterait pas à lui transpercer la trachée. Elle était tendue comme un arc, n’avait évidemment pas prévu un troisième membre à leur réunion, et avait encore moins identifié cet arrivant imprévu.
Moins d’un quart d’heure auparavant, elle avait reçu une information: quelque chose de gros allait fuiter dans la presse. Quelque chose qui la mettait au premier plan, dans un rôle peu flatteur, tout en l’accusant de manière claire de détention abusive et de torture. Apparemment la presse avait réussi à s’introduire dans la prison, et elle avait ordonné que l’on fasse examiner les registres d’entrée et de surveillance, déterminée à renvoyer le distrait inconscient qui les avait sabordés. Mais sa priorité était ailleurs. Elle n’avait pas le temps de perdre du temps. Elle avait convoqué Siffroy. Elle avait besoin de lui, et de toutes les informations qu’il pouvait avoir. Elle avait besoin de leurs deux cerveaux combinés pour pouvoir trouver des preuves de la culpabilité d’Eden Inferno, et calmer les foules tout en se justifiant. Et vite, car le temps pressait de plus en plus.
Sentant qu’elle manquait de sommeil et que la pression menaçait de la faire éclater, elle avala deux cachets à la suite au moment où le vieil homme entrait dans la pièce. Il haussa les sourcils. Elle lui avait fourni un message crypté avec l’adresse afin qu’il puisse utiliser une Voyageuse, mais il ne s’attendait peut-être pas à ça. Ils étaient dans une maison de pierre, aux murs nus. L’ameublement était chiche. Il y avait un vieux canapé élimé face à un âtre vide, un table de bois et quatre chaises, près de quelques meubles de cuisine qu'elle savait vides. On pouvait distinguer un seconde pièce, sans doute une chambre avec une salle de bains attenante. La pièce était éclairée par les pouvoirs magiques de la métisse, et c’était un petit éclairage, centré sur la table. On ne devait pas voir la lumière de l’extérieur. Ils étaient dans l’ancienne maison de Thane sur Artgard. C’était le seul endroit qu’elle avait trouvé où elle était sûre qu’ils en seraient pas dérangés, et qui pouvait passer pour un endroit neutre où se retrouver entre amis si jamais on venait à en effet les découvrir et leur poser des questions.
Bonsoir. Désolée de te déranger en pleine nuit, mais j’ai vraiment besoin de toi.
Elle l’invita d’un geste à s’asseoir. Il y avait une certaine tension dans son ton. Elle avait entièrement confiance en lui: il était son partenaire dans cette opération depuis des années, le seul avec qui elle pouvait partager ses peurs, ses doutes, et ses progrès. Pourtant, sur ce coup-là, elle l’avait laissé derrière.
Tu n’es pas idiot, je suppose que tu te doutes que ça a un rapport avec Eden Inferno ? Je te confirme si tu avais un doute qu’elle est sous les verrous dans la prison d’Eaque, et que son évacuation lors de la clôture n’avait rien d'une crise de stress. Elle a reçu une médaille piégée qui l’a neutralisée.
Elle fit une pause.
On a toujours eu des doutes à son sujet, et plus le temps a passé plus les miens se sont amplifiés. En voyant ce dont elle était capable aux jeux, ils se sont transformés en certitudes et je me suis dit qu’il était plus prudent de l’enfermer, pour la faire parler. Oui, je sais: j’ai fait les choses à l’envers. Elle est sous terre depuis quinze jours, sans pouvoirs, et n’a rien dit. Je n’ai rien, dehors, la rumeur enfle, et demain, un article de presse va paraître et tout révéler. je te laisse imaginer le parti pris de l’article, ce n’est pas en ma faveur.
Elle le regarda dans les yeux.
Tu te doutes aussi que si je t’ai fait venir, ce n’est pas pour sauver ma tête. Je ne t’ai pas intégré là-dedans dès le départ car ta Reine n’aurait jamais été d’accord, et je ne voulais pas que tu aies à trahir quoi que ce soit, tu t’en doutes. Mais là, on va avoir un souci: sans preuves et avec une polémique sur les bras, j’ai peur de devoir la libérer. Si je la libère, qui sait ce que ça pourrait donner. Je suis persuadée qu'elle fait partie des Sept, Siffroy, et j’ai besoin de preuves. Et ça, il n’y a qu'ensemble qu’on pourra les trouver.
Elle fit une pause.
J’ai fait une connerie, et j’en ai conscience. Sache que mes deux souverains et mon premier ministre sont au courant, et ont approuvé le tout. On ne pensait juste pas que ça tournerait comme ça, et il est évident que si quelqu’un doit prendre la responsabilité de l’affaire face au public ce sera moi, quitte à ce que je doive partir du gouvernement. Mais on sait tous les deux que demain ou après-demain, on va avoir droit à une réunion de crise, et que ça va péter. On n’a pas besoin qu'une guerre souterraine soit en cours entre nous. Il faut aussi qu’on trouve un moyen de limiter le dégâts de ce côté là, t’es d’accord ? Quand l’Ombre va attaquer, il faut qu’on soit unis.
Elle sortit de nombreux papiers de son sac, qu'elle étala sur la table. C’était tout ce qu’elle avait récolté depuis près de 3 ans de travail commun. Il y avait aussi tout ce qu’on lui avait transmis. Elle augmenta l’intensité de la lumière sur la table.
Bon. Tu as des idées ? Au fait tu sais où en est Rhad …
Elle s'interrompit, car soudain, un homme venait de tomber du ciel, littéralement, se matérialisant dans la pièce et tombant sur la table manifestement confus. Il fallut moins d'une demie-seconde à la métisse pour réagir. L’homme se retrouva soudain contraint par des liens magiques, mains attachées sous la table, incapable de bouger, un poignard sous la gorge. Il était tenu en joue par Séléné, qui avait un air meurtrier, méfiant, et très en colère à la fois. Tout dans son attitude clamait qu’au moindre faux pas, elle n’hésiterait pas à lui transpercer la trachée. Elle était tendue comme un arc, n’avait évidemment pas prévu un troisième membre à leur réunion, et avait encore moins identifié cet arrivant imprévu.
- Gonzo MurumeNomade
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Re: [Archivé] Le compte-rendu du bataillon [pv Siffroy & Gonzo]
Ven 21 Juin 2019 - 18:15
deux ans deux ans qu'il effectuait des recherche dans cette bibliothéque qui était maintenant sa maison. Il avait lui des centaines et des centaines d'histoires qui avaient une fin d'autres qui continuaient de s'écrire. Il gardait toujours les livre de Séléné Saralondë et Siffroy Belgan vérifiant ou en était le monde. Il avait voulu s'inscrire aux Jeux Olympique pour les contacter mais ce fut solder par un échec. Alors il était retourné dans la bibliothèque étudiant tous les participants du moins tout ceux dont le livre était accessible.
Des liens plus ou moins clairs et établis c'étaient alors dessiné s'ajoutant à ceux qu'il avait déjà trouvé. Il grattait il grattait ses théories et autres liens réels. puis le sol sous ses pieds changea une porte puis le vide ainsi il tomba sur une table dans une pluie de notes papiers. des liens magiques et de longs cheveux blancs comme des éclairs.
Il était saucissonné à la table. Il hyper ventilait tremblait et couinait. Il n'avait pas encore eu le temps de regarder autour de lui. Ses lunette efferiannes à multiples foyer s’affolaient ne sachant pas sur quoi faire la mise au point tellement la panique de l'homme rat était palpable. entre deux couinement il tentait de se calmer et cessait de gigoter comprenant que les liens ne lâcheraient pas. sa respiration se calmait a peine juste de quoi articuler quelques mots
"Gonzo ... Murume ... Jjj... Je... ss-s-s-suis... Gonzo ... Murume"
Il espérait qu'ils ne l'avaient pas oublié, que son nom leur dirait quelque chose en tout cas il n'était pas en état d'expliquer quoi que ce soit de plus. Ses yeux avaient enfin décidé de se calmer et d'observer ce qui se déroulait devant ses yeux. Siffroy Belgan et Séléné Saralondë étaient de nouveau réuni dans un endroit qu'il ne reconnu pas car ce n'était ni le palais d'Eaque ni celui de Minos.
Son rythme cardiaque était tellement élevé qu'il était surement discernable quand on posait ses mains sur la table. Il remarqua enfin la lame qu'il n'avait pas vu jusque là. La bibliothèque avait choisi se moment précis pour qu'il fasse part de ses découvertes à ses gens qu'il considérait comme ses supérieurs. A moins qu'elle en ait eu marre de lui et ait voulu s'en débarrasser en le livrant en pâture à la métisse énervée.
Des liens plus ou moins clairs et établis c'étaient alors dessiné s'ajoutant à ceux qu'il avait déjà trouvé. Il grattait il grattait ses théories et autres liens réels. puis le sol sous ses pieds changea une porte puis le vide ainsi il tomba sur une table dans une pluie de notes papiers. des liens magiques et de longs cheveux blancs comme des éclairs.
Il était saucissonné à la table. Il hyper ventilait tremblait et couinait. Il n'avait pas encore eu le temps de regarder autour de lui. Ses lunette efferiannes à multiples foyer s’affolaient ne sachant pas sur quoi faire la mise au point tellement la panique de l'homme rat était palpable. entre deux couinement il tentait de se calmer et cessait de gigoter comprenant que les liens ne lâcheraient pas. sa respiration se calmait a peine juste de quoi articuler quelques mots
"Gonzo ... Murume ... Jjj... Je... ss-s-s-suis... Gonzo ... Murume"
Il espérait qu'ils ne l'avaient pas oublié, que son nom leur dirait quelque chose en tout cas il n'était pas en état d'expliquer quoi que ce soit de plus. Ses yeux avaient enfin décidé de se calmer et d'observer ce qui se déroulait devant ses yeux. Siffroy Belgan et Séléné Saralondë étaient de nouveau réuni dans un endroit qu'il ne reconnu pas car ce n'était ni le palais d'Eaque ni celui de Minos.
Son rythme cardiaque était tellement élevé qu'il était surement discernable quand on posait ses mains sur la table. Il remarqua enfin la lame qu'il n'avait pas vu jusque là. La bibliothèque avait choisi se moment précis pour qu'il fasse part de ses découvertes à ses gens qu'il considérait comme ses supérieurs. A moins qu'elle en ait eu marre de lui et ait voulu s'en débarrasser en le livrant en pâture à la métisse énervée.
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Re: [Archivé] Le compte-rendu du bataillon [pv Siffroy & Gonzo]
Sam 14 Sep 2019 - 18:41
*Il va me faire un arrêt cardiaque cet idiot. Ou se pisser dessus.*
Ce fut la première pensée de Séléné. Il ventilait et couinait tellement qu’il aurait aussi bien pu se transformer en ventilateur de plafond usé. Il aurait juste senti moins … bizarre. Puis il baragouina son nom, et il fut manifeste qu’il fallut à Siffroy comme à elle un moment pour le remettre. Elle commença à se détendre à l'instant précis où le vieil homme lui posa une main sur le bras, comme pour lui dir de se calmer, ce qui eut pour effet de la faire sursauter, et resserrer les liens de l’homme sur la table. Elle grommela quelque chose d’incompréhensible, et fit disparaître les liens, rangea la lame avec une vitesse hallucinante. Utilisant toujours al rapidité de la race Alf, elle tira une chaise, celle placée le plus loin possible de la porte, et attrapa Murume au col pour l’y poser sans délicatesse aucune.
Bonsoir. Vous tombez pile, mais d’où tombez-vous, exactement ?
Elle avait fini par remettre le bonhomme: c’était le petit homme croisé dans les archives avec Béhékine, qui les aidait, ami qu’elle n’avait jamais revu, et dont elle n’avait eu que fort peu de nouvelles. Son arrivée fortuite lui semblait tout de même suspecte, et elle n’était pas tout à fait amène.
Ce fut la première pensée de Séléné. Il ventilait et couinait tellement qu’il aurait aussi bien pu se transformer en ventilateur de plafond usé. Il aurait juste senti moins … bizarre. Puis il baragouina son nom, et il fut manifeste qu’il fallut à Siffroy comme à elle un moment pour le remettre. Elle commença à se détendre à l'instant précis où le vieil homme lui posa une main sur le bras, comme pour lui dir de se calmer, ce qui eut pour effet de la faire sursauter, et resserrer les liens de l’homme sur la table. Elle grommela quelque chose d’incompréhensible, et fit disparaître les liens, rangea la lame avec une vitesse hallucinante. Utilisant toujours al rapidité de la race Alf, elle tira une chaise, celle placée le plus loin possible de la porte, et attrapa Murume au col pour l’y poser sans délicatesse aucune.
Bonsoir. Vous tombez pile, mais d’où tombez-vous, exactement ?
Elle avait fini par remettre le bonhomme: c’était le petit homme croisé dans les archives avec Béhékine, qui les aidait, ami qu’elle n’avait jamais revu, et dont elle n’avait eu que fort peu de nouvelles. Son arrivée fortuite lui semblait tout de même suspecte, et elle n’était pas tout à fait amène.
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Re: [Archivé] Le compte-rendu du bataillon [pv Siffroy & Gonzo]
Dim 15 Déc 2019 - 12:29
Il tremblait de tout son corps même ses cheveux semblaient vibrer de stress. La métisse l'attrapa et le mit sur une chaise. Ce qui était certes plus confortable que des liens et une lame sur la carotide mais ce n'était pas spécialement plus rassurant.
« Bonsoir, vous tombez pile, mais d'où tombez-vous, exactement ?»
Il chercha de se rassurer en regardant l'homme qui était encore en retrait mais il avait l'air aussi grave que Séléné Saralondë. Il toussa afin d'essayer d'éclaircir sa voix qui après une peur pareille était toute étranglée.
« Euh bonsoir, Je et bien euh, Je veux dire que... Par où commencer... »
La femme sembla s'agacer.
« Il y a deux ans après la rencontre avec Monsieur Crocs j'ai continué à chercher et j'ai trouvé, enfin disons que nous nous sommes trouvés avec La Bibliothèque. Celle des légendes. Celle où il est possible de trouver toutes les réponses.»
Il respira avant de continuer: les phrases dites l'avaient été d'une traite sans pause pour respirer, d'une voix toujours un peu étranglée.
«Il m'a fallu tout ce temps pour regrouper des informations qui, je pense, vous intéresseront. Je n'ai pas mes notes avec moi la Bibliothèque m'a projeté ici sans même me prévenir je venais juste de reposer un livre et... »
Comme si elle l'avait entendu une petite porte s'était ouverte au plafond et trois carnets tombèrent sur la table.
« Bon et bien voilà une partie de mes recherches... »
Tremblant il se leva et se dirigea vers la table. Il attrapa ses carnets et revint se mettre sur sa chaise.
« Il y a là tout ce que j'ai pu déduire sur l'Ombre et son armée. »
Il déglutit des frissons d'horreur avaient parcouru son dos. Il détestait prononcer ces mots, ça rendait la situation beaucoup trop réelle. Quand il lisait et écrivait ça n'avait pas la même dimension. Non tout ce qu'il avait pu lire et écrire était grave, et dangereux il avait même eu quelques problèmes pour obtenir des informations : les livres étaient parfois piégés.
En voulant ouvrir un carnet il fit tomber les deux autres par terre. Il poussa un couinement et se précipita pour les récupérer il bascula en avant et s'étala par terre en se relevant il se cogna à la table. Il finit par se relever en se frottant le haut de son crâne ébouriffé. Il poussa ses lunettes sur le haut de son nez. Il étala ses carnets sur la table, les ouvrant tous les trois à des pages différentes.
“Voilà j’ai trois axes à vous proposer, ce que j’ai pu recueillir sur la première Guerre, ce que j’ai pu recueillir sur l’organisation hiérarchique aujourd’hui, et mes théories sur les personnes que je suppose être proches ou engagées auprès de l’Ombre… Par quoi je commence ?”
Il ne les avait pas regardé une seule fois il essayait de garder une contenance en regardant ses carnets.
« Bonsoir, vous tombez pile, mais d'où tombez-vous, exactement ?»
Il chercha de se rassurer en regardant l'homme qui était encore en retrait mais il avait l'air aussi grave que Séléné Saralondë. Il toussa afin d'essayer d'éclaircir sa voix qui après une peur pareille était toute étranglée.
« Euh bonsoir, Je et bien euh, Je veux dire que... Par où commencer... »
La femme sembla s'agacer.
« Il y a deux ans après la rencontre avec Monsieur Crocs j'ai continué à chercher et j'ai trouvé, enfin disons que nous nous sommes trouvés avec La Bibliothèque. Celle des légendes. Celle où il est possible de trouver toutes les réponses.»
Il respira avant de continuer: les phrases dites l'avaient été d'une traite sans pause pour respirer, d'une voix toujours un peu étranglée.
«Il m'a fallu tout ce temps pour regrouper des informations qui, je pense, vous intéresseront. Je n'ai pas mes notes avec moi la Bibliothèque m'a projeté ici sans même me prévenir je venais juste de reposer un livre et... »
Comme si elle l'avait entendu une petite porte s'était ouverte au plafond et trois carnets tombèrent sur la table.
« Bon et bien voilà une partie de mes recherches... »
Tremblant il se leva et se dirigea vers la table. Il attrapa ses carnets et revint se mettre sur sa chaise.
« Il y a là tout ce que j'ai pu déduire sur l'Ombre et son armée. »
Il déglutit des frissons d'horreur avaient parcouru son dos. Il détestait prononcer ces mots, ça rendait la situation beaucoup trop réelle. Quand il lisait et écrivait ça n'avait pas la même dimension. Non tout ce qu'il avait pu lire et écrire était grave, et dangereux il avait même eu quelques problèmes pour obtenir des informations : les livres étaient parfois piégés.
En voulant ouvrir un carnet il fit tomber les deux autres par terre. Il poussa un couinement et se précipita pour les récupérer il bascula en avant et s'étala par terre en se relevant il se cogna à la table. Il finit par se relever en se frottant le haut de son crâne ébouriffé. Il poussa ses lunettes sur le haut de son nez. Il étala ses carnets sur la table, les ouvrant tous les trois à des pages différentes.
“Voilà j’ai trois axes à vous proposer, ce que j’ai pu recueillir sur la première Guerre, ce que j’ai pu recueillir sur l’organisation hiérarchique aujourd’hui, et mes théories sur les personnes que je suppose être proches ou engagées auprès de l’Ombre… Par quoi je commence ?”
Il ne les avait pas regardé une seule fois il essayait de garder une contenance en regardant ses carnets.
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Re: [Archivé] Le compte-rendu du bataillon [pv Siffroy & Gonzo]
Dim 15 Déc 2019 - 17:05
L’homme parlait trop vite, avec une voix étranglée, et oubliait de respirer. Séléné se demandait à la fois comment il réagirait face à la nouvelle apparence de Béhékine, et s’il parviendrait à finir la soirée vivant. Elle faisait toujours peser sur lui un regard dur et inquisiteur, et plus il s’empêtrait, plus ses yeux le transperçaient, et de manière assez évidente, plus il devenait nerveux. Pourtant, il parvint peu à peu à baragouiner des explications. Explications qui firent lever un sourcil à Séléné, qui eut un regard en direction de Siffroy, lequel hocha la tête pour lui dire de laisser continuer le nouveau venu.
Evidemment, elle avait entendu parler de la Bibliothèque. A son niveau de connaissances, de culture, d’investissement, cela aurait été surprenant qu’elle n’ait jamais croisé cette fable. Mais c’était très justement tout ce que c’était à ses yeux: une fable. Et voilà que cet énergumène leur affirmait y être entré ? Et y être resté, tout ce temps, à cumuler des informations ? Soit il devenait fou, soit il se fichait d’eux, soit … Soit il risquait de se révéler bien plus précieux que son allure et son attitude en le laissaient entendre.
Lorsque les carnets tombèrent du ciel, Séléné dut faire tous les efforts possible pour ne pas les pulvériser d’un coup de magie, tant elle était nerveuse, et tant ses apparition finissaient de faire augmenter son niveau de tension, pour le porter à un point dangereusement haut. Elle fut cependant assez surprise que Murume soit capable de tenir sur ses jambes pour aller chercher les carnets et les leur exposer. Elle se sentit aussi légèrement rassurée -quoiqu’un peu agacée par ce côté émotif- lorsqu’elle sentit littéralement le sentiment d’horreur qui émanait de lui lorsqu’il parlait de l’Ombre. Cela dégoulinait hors de lui, par sa voix, sa respiration, ses mouvements, son attitude, sa manière d’être. Il était terrorisé par ce qu’il avait trouvé, et bien plus encore, très certainement, par ce que cela augurait.
Après une grande démonstration de sa maladresse (bon sang comment cet homme avait-il pu être espion, et pouvait-il être toujours vivant ?!), il parvint enfin à ouvrir ses carnets sur la table, mettant sous leurs yeux des informations sans nul doute très importantes. Il leur proposa trois angles d’attaque. Elle émit un petit sifflement face à la masse manifeste d'informations, et en put s’empêcher de se dire qu’il faudrait sans nul doute trier le bon grain de l’ivraie, information première, secondaire, et déductions, et que ceci leur prendrai encore beaucoup de temps. Croiser ces informations avec celles qu’ils avaient eux-mêmes avait cependant un côté très excitant. Cela ne pourrait qu’augmenter leurs chances de survie, si non de réussite.
La métisse regarda le vieillard près d’elle. Elle comprit à son regard qu’il était d’accord avec elle: peu importait par quoi l’homme devant eux commençait. Il faudrait de toute manière qu’il leur expose tout ce qu'il savait et qu’ils puissent avoir accès à ses carnets. L'information, le savoir était ce qui allait leur permettre de doubler leur adversaire, de prendre de l’avance dans cette bataille que tous deux présageaient longue, sinistre et parfois sinueuse, tortueuse, inattendue, cachée, mais toujours dangereuse.
On va de toute manière avoir besoin de toutes vos informations, alors commencez par ce qui vous semble le plus logique.
Son regard avait toujours cet éclat dur, évidemment, mais elle paraissait un peu moins prête à le dépecer. Pour preuve, elle s’assit.
Sujet archivé: pas de réponse depuis 3 mois ou plus.
Ce n’est pas un problème il n'est pas perdu pour autant ! Vous pouvez le sortir des Archives ! Il suffit d’envoyer un MP à Deus, Eden ou Sorga demandant de remettre le sujet dans les parties RP, en pensant bien à préciser le lieu où le sujet doit aller.
Evidemment, elle avait entendu parler de la Bibliothèque. A son niveau de connaissances, de culture, d’investissement, cela aurait été surprenant qu’elle n’ait jamais croisé cette fable. Mais c’était très justement tout ce que c’était à ses yeux: une fable. Et voilà que cet énergumène leur affirmait y être entré ? Et y être resté, tout ce temps, à cumuler des informations ? Soit il devenait fou, soit il se fichait d’eux, soit … Soit il risquait de se révéler bien plus précieux que son allure et son attitude en le laissaient entendre.
Lorsque les carnets tombèrent du ciel, Séléné dut faire tous les efforts possible pour ne pas les pulvériser d’un coup de magie, tant elle était nerveuse, et tant ses apparition finissaient de faire augmenter son niveau de tension, pour le porter à un point dangereusement haut. Elle fut cependant assez surprise que Murume soit capable de tenir sur ses jambes pour aller chercher les carnets et les leur exposer. Elle se sentit aussi légèrement rassurée -quoiqu’un peu agacée par ce côté émotif- lorsqu’elle sentit littéralement le sentiment d’horreur qui émanait de lui lorsqu’il parlait de l’Ombre. Cela dégoulinait hors de lui, par sa voix, sa respiration, ses mouvements, son attitude, sa manière d’être. Il était terrorisé par ce qu’il avait trouvé, et bien plus encore, très certainement, par ce que cela augurait.
Après une grande démonstration de sa maladresse (bon sang comment cet homme avait-il pu être espion, et pouvait-il être toujours vivant ?!), il parvint enfin à ouvrir ses carnets sur la table, mettant sous leurs yeux des informations sans nul doute très importantes. Il leur proposa trois angles d’attaque. Elle émit un petit sifflement face à la masse manifeste d'informations, et en put s’empêcher de se dire qu’il faudrait sans nul doute trier le bon grain de l’ivraie, information première, secondaire, et déductions, et que ceci leur prendrai encore beaucoup de temps. Croiser ces informations avec celles qu’ils avaient eux-mêmes avait cependant un côté très excitant. Cela ne pourrait qu’augmenter leurs chances de survie, si non de réussite.
La métisse regarda le vieillard près d’elle. Elle comprit à son regard qu’il était d’accord avec elle: peu importait par quoi l’homme devant eux commençait. Il faudrait de toute manière qu’il leur expose tout ce qu'il savait et qu’ils puissent avoir accès à ses carnets. L'information, le savoir était ce qui allait leur permettre de doubler leur adversaire, de prendre de l’avance dans cette bataille que tous deux présageaient longue, sinistre et parfois sinueuse, tortueuse, inattendue, cachée, mais toujours dangereuse.
On va de toute manière avoir besoin de toutes vos informations, alors commencez par ce qui vous semble le plus logique.
Son regard avait toujours cet éclat dur, évidemment, mais elle paraissait un peu moins prête à le dépecer. Pour preuve, elle s’assit.
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